Pot de colle 14

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Pot de colle 14 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

Couleur du fond :
Pot de colle 14
L’horloge du clocher sonne sept coups. Je sors de la douche. Sur le canapé le couple dort, insensible au bruit. Je tire la couverture vers les pieds. Myriam se frotte les yeux. Sa chemise de nuit est remontée sur les hanches. Ses fesses dénudées sont enfoncées dans le creux entre les cuisses et le ventre de Louis. Ainsi collés comme deux cuillères ils se sont tenus chaud. Par-dessus et par-dessous, les bras de l’amant encerclent le torse de ma femme et ses mains se referment sur chaque sein sorti de l’ouverture de la chemise de nuit rose. Plus bas, au-dessus des cuisses lisses et fermées la toison brune vit ses dernières heures si j’ai tout compris. Louis tient le trésor qu’il me vole.

- Bonjour Jean chéri. Qu’est-ce que je fais là ? Tu fais le curieux, vilain voyeur.

- Bonjour. Tu es en cellule de dégrisement. Il faut vous lever, il est l’heure.

- Vous ? Ah, qu’est-ce que c’est, là derrière dans mon dos ? Un truc tout dur entre mes fesses .

La main de Myriam part vers l’arrière. Elle bondit en bas du canapé. La chemise de nuit retombe. Dans la main de celle qui vient de m’appeler « mon chéri » il y a une verge longue et dure, en pleine érection matinale. Je dirais « perpétuelle » Elle la lâche, porte sa main à la bouche, me regarde, pâlit et dit :
- Oh! Je croyais faire un mauvais rêve. Non, c’est Louis. Qu’est-ce qu’il m’a fait?

Elle tâte l’arrière de la chemise, cherche dessous à hauteur des fesses d’abord, puis entre ses cuisses et ramène des doigts mouillés. La chemise de nuit n’était pas remontée si haut sans raison. Pendant leur sommeil, Louis a dégagé le chemin pour enfourner son petit pain dans la crevasse sans défense de Myriam et il en est sorti en signant son passage au sperme.

- Jean, tu crois qu’il m’a prise cette nuit ? Combien de fois ? Regarde il bande encore. J’ai honte.

- Pourquoi avoir honte ? Depuis hier tu t’es donnée à lui, tu lui appartiens, c‘est lui ton chéri, ce n‘est plus moi. Il en use en homme. Quelle chance tu as, Louis a dû être scout dans sa jeunesse et sa queue brandie à toute heure du jour et de la nuit doit avoir pour slogan « Toujours prêt ». Mais il ne faut pas traîner. Réveille-le. Je m’habille, je prépare un petit déjeuner. Vite si tu veux faire une valise. Tu pourras venir chercher des affaires ce soir après dix-sept heures. Je serai là pour charger ta voiture, je te dispense de venir avec ton porteur. Je ne veux plus le voir.

Je rentre dans ma chambre pour ne pas m’attendrir à la vue des larmes de la traîtresse. Un échange assez vif se déroule au salon. J’allume une radio pour ne pas entendre. Je m’habille, ouvre mon lit pour l’aérer, penche la fenêtre. Je passe en cuisine, ils sont à la salle de bain. Aux bruits je devine que Louis a coincé ma femme et pousse en elle une nouvelle estocade pour soulager les tensions de son sexe. Myriam a un peu protesté, s’est tue et maintenant geint comme une possédée heureuse. Je ferme la porte, remplit la cafetière. C’est prêt. Je peux les appeler.

Myriam suivie du mâle ardent, entre dans la cuisine les yeux baissés. Contre sa croupe le coq ardent gonfle son jabot, satisfait d’avoir assis son autorité sur la poule soumise. Personne ne prend la parole. Je m’essuie la bouche et je rappelle l’heure :
- Moins le quart passé. Vous serez en retard au travail. Faites vite, je fermerai derrière vous. Avant de partir, peux-tu me rendre tes clefs ?

Tout à coup ma femme verse un torrent de larmes. Elle réalise soudainement les conséquences de ses actes. Rendre les clés, c’est plus concret qu’une menace de divorce
- Tu veux les clés ? Toutes les clés ? Je suis encore ta femme. Tu me chasses ?

- Non, je te laisse partir. Tu as choisi Louis. Je t’avais prévenue que je ne pratiquerais pas le cinquante cinquante. Lui ou moi, pas lui et moi.

- Oui, mais je croyais que le test ne comptait pas.

- Ah !Bon. . Comment as-tu pu croire que tirer un coup, puis en tirer deux, puis trois étaient des exercices neutres et innocents ? A la limite si tu n’avais éprouvé aucun plaisir on pourrait te croire. Mais tes orgasmes bruyants m’ont crevé les tympans. Et tu pensais faire durer le test jusqu’à la saint Glinglin? Tu te serais contentée d’un test hebdomadaire peut-être?

- J’ai arrêté hier soir…Quoi ? Tu penses au lever ? Cette nuit je n’ai rien senti pendant mon sommeil. C’est lui qui a abusé et c’est par ta faute : nous étions serrés, trop serrés sur le canapé. Louis a pu facilement envoyer son sous-marin mouiller à l’abri dans ma moule….Pourquoi me regardes-tu comme ça en montrant la porte de la salle de bain… ? Quoi, tu as entendu ça aussi… ? Alors tu as aussi entendu que je ne voulais pas, sois juste.

Elle aurait déjà des regrets ? La chair est parfois triste après le coït. Après cette expérience, ce coït extraordinaire, Myriam peut être très triste. Je ne crois pas beaucoup à une résistance tardive et de courte durée. J’objecte :
- Tu ne voulais pas, mais tu es quand même passée à la casserole. Quand une femme serre les cuisses, l’homme ne passe pas dans sa chatte.

- Quand l’homme lui pince les seins, la femme s’ouvre. Et puis il m’a plaquée au mur, m’a écarté les pieds à coups dans les chevilles. Après …
Louis n’est pas d’accord.:
- Je ne t’ai pas pincée aussi fort. Je n’ai pas frappé vraiment, tu as vite compris et calé tes pieds contre les bords du bac. Enfin quand je suis entré par-dessous dans ton four, tu n’as plus rien dit et tu as joui, oui ou non? Et puis je t’ai gagnée hier, ne commence pas ton cirque avec des « je voulais » puis des « je ne voulais pas ». Quand on gémit aussi bien que toi c’est qu’on en veut. Ne mens pas. Tu as pissé de bonheur sous la douche. Tu m’as voulu, tu m’as eu. Souviens-toi de notre première chanson au bal.

Louis enlace Myriam, se met à fredonner la chanson de Johnny, « Je te promets le sel au baiser de ma bouche Je te promets le miel à ma main qui te touche Je te promets le ciel au dessus de ta couche. Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces Je te promets ma vie de mes rires à mes larmes Je te promets le feu à la place des armes J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent J'te promets une histoire différente des autres Je te promets des jours tout bleus comme tes veines Je te promets des nuits rouges comme tes rêves Des heures incandescentes et des minutes blanches Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches On peut juste essayer pour voir J'te promets un moment de fièvre et de douceur»Sa voix est belle, agréable et même ensorcelante. Il a oublié des paroles, mais il promet si bien que la rebelle Myriam retombe sous son charme. Et voilà comment il l’a séduite ! Elle a cru à une histoire différente a vu bleu, a vu rouge, a été prise de fièvre.Et elle a balancé ses hanches... contre l'arme tendue dans le pantalon, pleine de promesses. incandescentes. Il a allumé le feu dans son sang.

Je l’interromps et je le félicite :
- Quel talent! Aucune femme ne peut te résister quand tu chantes. Que de belles promesses. Pardonne-moi de t’avoir interrompu, mais le temps presse. Vite chargeons la voiture . Continue à chanter pour elle. Soyez heureux. Non , je n’embrasse plus les gens qui me quittent, les adieux m’attristent. Allez filez. Je suis déjà en retard.

Ma voix tremble, je m’empresse de fermer la porte du garage.

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Texte coquin : Pot de colle 14
Histoire sexe : Une rose rouge
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