Première rencontre
Récit érotique écrit par Ftouch [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-07-2009 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Première rencontre
Il venait de Paris. J'avais croisé son regard un soir de débauche sur les hasards des courants électroniques d'Internet. Je transportais mon mal de vivre et trompait mon ennui en partageant un moment sexuel sans tendresse avec un couple de Montpellier. Nous nous occupions sans passion, juste de façon cochonne, caresses et fellations dans tous les sens, et nous nous exhibions sur la webcam d'un service de rencontres pour hommes, plus par goût de la provocation que du voyeurisme.
Un visage mâle s'est détaché des autres. Cheveux noirs, yeux foncés et en amandes. Une peau glabre qu'on avait envie de toucher. Son charme a fait immédiatement effet. Ses yeux étaient comme des pierres précieuses irrésistibles. Je ne pouvais lui résister. Ma mini-orgie se termina plus tôt et je laissais le couple se terminer alors que je dialoguais avec le bel inconnu.
Quelques pointes d'humour me firent comprendre que la belle gueule allait de pair avec une intelligence acérée. Je pensais: "beau et intelligent, il ne sait pas la chance qu'il a". La discussion s'est poursuivi puis j'ai quitté le couple sans regret. Cette nuit-là je ne dormais pas. Je ne pouvais identifier mon trouble. Je ne comprenais pas que je venais de tomber irrémédiablement amoureux.
Je vivais à Londres, ne venant qu'en France que pour les vacances. Il était de la région parisienne. "Nous n'allons jamais nous rencontrer" pensais-je. Je maintenais quand même la correspondance, m'accrochant à l'idée folle qu'un jour, peut-être, il traverserait la Manche pour me rejoindre.
Les mois sont passés. Les rencontres sexuelles se sont espacées. Je ne pensais plus qu'à lui. Aucun amant anonyme ne pouvait surclasser l'éclat irréel du regard de mon amour virtuel. Nous nous retrouvions pour dialoguer et les jours ne rapprochaient de façon infinitésimale un peu plus l'un vers l'autre. Nous restions des heures à nous écrire par messagerie électronique interposée, nous souriant l'un à l'autre sur la webcam. Il nous arrivait de rester parfois jusqu'à deux heures du matin. Le temps fondait comme une glace abandonnée au soleil de midi sur la plage lorsque j'étais avec lui.
Au bout de quelques temps, n'y tenant plus, je lui proposais de venir me rejoindre. Il accepta. Je n'arrivais pas à la croire. Et un mois plus tard, me voilà en voiture en direction de la gare de Waterloo pour chercher celui qui allait devenir l'amour de ma vie. En ce 4 Juin, le ciel était bleu et sans nuages, l'air était doux et le pollen qui virevoltait ne pouvait que me faire penser à la romance de l'été. C'était rare en Angleterre.
Je garais la voiture et j'attendais, anxieux, de plus en plus conscient de mes défauts physiques. Je voulais tellement lui plaire. J'avais quelques kilos en trop et j'avais beau savoir m'habiller, je ne savais pas les cacher. La double porte s'est ouverte. J'ai scruté la foule qui sortait. Ca et là des couples et des familles se retrouvaient et s'embrassait. D'autres partaient seuls en s'engouffraient dans le métro... et puis je l'ai vu.
Une démarche assurée, des hanches fines, de longues jambes e de belles épaules, des cheveux noirs et ces yeux de chat qui m'avaient volé mon âme. Ces yeux qui me cherchaient dans la foule sans me voir. Je me souviens avoir pensé: "mon Dieu, il est encore plus beau que sur la cam ! Si c'est un salaud, il va me briser le cœur".
L'Apollon s'est approché de moi et sa bouche a frôlé la mienne. Il m'a avoué bien plus tard qu'il n'avait pas eu le coup de foudre pour moi. Je n'étais définitivement pas son style de mec. Et puis nous nous sommes avancés vers l'ascenseur. Une fois à l'intérieur, il m'a murmuré :"tu me plais" et m'a embrassé.
Il a l'art du baiser, il embrasse comme personne. J'étais déjà conquis depuis bien longtemps. Il a juste confirmé ce que je pressentais: il allait devenir l'amour de ma vie. Ses lèvres se sont doucement posées sur les miennes, comme pour les caresser. Nos bouches se sont entre ouvertes, nos souffle se sont joints et nos langues se sont touchées puis emmêlées. Avec douceur, tendresse et passion, nos bouches se sont dit sans parler bien des choses pour une éternité de quelques secondes qui brûleront à jamais dans ma mémoire.
Nous sommes arrivés à la voiture. Je me rappelle qu'il n'y a jamais eu de glace à rompre. Nous avons bavardé comme deux personnes ravies de se retrouver alors que nous nous voyions en réel pour la première fois.
Puis, il est arrivé à la maison. Nous avons gravi les escaliers, je lui ai montré l'appartement et je lui ai proposé quelque chose à boire. Et la tendresse s'est muée en un feu plus chaud... mais ceci est pour un autre chapitre...-
Un visage mâle s'est détaché des autres. Cheveux noirs, yeux foncés et en amandes. Une peau glabre qu'on avait envie de toucher. Son charme a fait immédiatement effet. Ses yeux étaient comme des pierres précieuses irrésistibles. Je ne pouvais lui résister. Ma mini-orgie se termina plus tôt et je laissais le couple se terminer alors que je dialoguais avec le bel inconnu.
Quelques pointes d'humour me firent comprendre que la belle gueule allait de pair avec une intelligence acérée. Je pensais: "beau et intelligent, il ne sait pas la chance qu'il a". La discussion s'est poursuivi puis j'ai quitté le couple sans regret. Cette nuit-là je ne dormais pas. Je ne pouvais identifier mon trouble. Je ne comprenais pas que je venais de tomber irrémédiablement amoureux.
Je vivais à Londres, ne venant qu'en France que pour les vacances. Il était de la région parisienne. "Nous n'allons jamais nous rencontrer" pensais-je. Je maintenais quand même la correspondance, m'accrochant à l'idée folle qu'un jour, peut-être, il traverserait la Manche pour me rejoindre.
Les mois sont passés. Les rencontres sexuelles se sont espacées. Je ne pensais plus qu'à lui. Aucun amant anonyme ne pouvait surclasser l'éclat irréel du regard de mon amour virtuel. Nous nous retrouvions pour dialoguer et les jours ne rapprochaient de façon infinitésimale un peu plus l'un vers l'autre. Nous restions des heures à nous écrire par messagerie électronique interposée, nous souriant l'un à l'autre sur la webcam. Il nous arrivait de rester parfois jusqu'à deux heures du matin. Le temps fondait comme une glace abandonnée au soleil de midi sur la plage lorsque j'étais avec lui.
Au bout de quelques temps, n'y tenant plus, je lui proposais de venir me rejoindre. Il accepta. Je n'arrivais pas à la croire. Et un mois plus tard, me voilà en voiture en direction de la gare de Waterloo pour chercher celui qui allait devenir l'amour de ma vie. En ce 4 Juin, le ciel était bleu et sans nuages, l'air était doux et le pollen qui virevoltait ne pouvait que me faire penser à la romance de l'été. C'était rare en Angleterre.
Je garais la voiture et j'attendais, anxieux, de plus en plus conscient de mes défauts physiques. Je voulais tellement lui plaire. J'avais quelques kilos en trop et j'avais beau savoir m'habiller, je ne savais pas les cacher. La double porte s'est ouverte. J'ai scruté la foule qui sortait. Ca et là des couples et des familles se retrouvaient et s'embrassait. D'autres partaient seuls en s'engouffraient dans le métro... et puis je l'ai vu.
Une démarche assurée, des hanches fines, de longues jambes e de belles épaules, des cheveux noirs et ces yeux de chat qui m'avaient volé mon âme. Ces yeux qui me cherchaient dans la foule sans me voir. Je me souviens avoir pensé: "mon Dieu, il est encore plus beau que sur la cam ! Si c'est un salaud, il va me briser le cœur".
L'Apollon s'est approché de moi et sa bouche a frôlé la mienne. Il m'a avoué bien plus tard qu'il n'avait pas eu le coup de foudre pour moi. Je n'étais définitivement pas son style de mec. Et puis nous nous sommes avancés vers l'ascenseur. Une fois à l'intérieur, il m'a murmuré :"tu me plais" et m'a embrassé.
Il a l'art du baiser, il embrasse comme personne. J'étais déjà conquis depuis bien longtemps. Il a juste confirmé ce que je pressentais: il allait devenir l'amour de ma vie. Ses lèvres se sont doucement posées sur les miennes, comme pour les caresser. Nos bouches se sont entre ouvertes, nos souffle se sont joints et nos langues se sont touchées puis emmêlées. Avec douceur, tendresse et passion, nos bouches se sont dit sans parler bien des choses pour une éternité de quelques secondes qui brûleront à jamais dans ma mémoire.
Nous sommes arrivés à la voiture. Je me rappelle qu'il n'y a jamais eu de glace à rompre. Nous avons bavardé comme deux personnes ravies de se retrouver alors que nous nous voyions en réel pour la première fois.
Puis, il est arrivé à la maison. Nous avons gravi les escaliers, je lui ai montré l'appartement et je lui ai proposé quelque chose à boire. Et la tendresse s'est muée en un feu plus chaud... mais ceci est pour un autre chapitre...-
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