Quand il y en a pour deux...

- Par l'auteur HDS Pappilou -
Récit érotique écrit par Pappilou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Quand il y en a pour deux... Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-03-2017 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

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Quand il y en a pour deux...
J'ai déjà raconté sur ce site (voir mon précédent texte "Choc de Générations") comment j'ai rencontré Guillaume, mon nouvel amant, lors d'un week-end coquin organisé chez moi à l'occasion d'une absence de ma femme. D'ordinaire, je ne suis pas partisan des récits à rallonge. Cependant, plusieurs lecteurs m'ayant demandé de raconter ce qu'il était advenu de Guillaume et de mon ménage, je fais une entorse à mes principes en rédigeant cet épilogue. Comme souvent dans l'univers érotique, la réalité se mêle à la fiction. J'ai réellement vécu certaines situations, d'autres sont le fruit de mes fantasmes. Puisse la lecture de ces lignes vous donner autant de plaisir que j'en ai pris à les écrire.

Voici d'abord quelques rappels de l'épisode précédent. Moi, Daniel, je suis un sexagénaire bien tassé, marié, plusieurs fois père et grand-père. Mon épouse et moi n'ayant plus de relations charnelles depuis plusieurs années, j'ai trouvé un dérivatif dans la recherche des plaisirs au masculin et je suis devenu accro aux rencontres sur Internet. C'est à la suite d'une telle rencontre que Guillaume, jeune homme sportif de 23 ans, totalement novice avec les hommes, est devenu mon amant. Profitant d'une absence prolongée de ma femme pour raisons familiales, nous avons passé au lit plus des trois quarts d'un week-end de Pentecôte, n'arrêtant de nous câliner que pour faire et refaire du café, manger des bricoles, prendre des douches (à deux) et satisfaire quelques autres besoins évidents.

Guillaume et moi étions finalement complémentaires au plan sexuel. Depuis longtemps, je suis exclusivement passif, tant par goût que par nécessité (je ne suis pas assez endurant), et Guillaume se voulait (j'insiste sur le verbe au passé) exclusivement actif. Le week-end a donc été un franc succès, marqué par ce qui pouvait au départ passer pour un incident, mais s'est vite avéré un miracle. Au cours de l'un de nos tendres assauts, Guillaume a oublié (ou fait semblant d'oublier) de se couvrir et pour la première fois de ma vie je recevais en moi l'éjaculation d'un autre homme. Mon orgasme a été fulgurant et ravageur, non pas tellement au plan physique, même si l'absence de capote était un plus incontestable, mais surtout au plan psychologique. Accepter en soi la semence d'un autre me semblait le plus bel acte d'amour dont j'étais capable et sublimait la tendresse que je portais déjà à Guillaume avant cet incident. Effet partagé, semble-t-il, car Guillaume a lui-même lâché en jouissant un "je t'aime, Dany!" qui m'est allé droit au cœur.

Je passe rapidement sur les semaines qui ont suivi. Guillaume et moi avons fait un test sanguin dans les règles et, sans réelle surprise compte-tenu de nos états de service respectifs, les résultats étaient négatifs. J'ai revu régulièrement Guillaume jusqu'à l'hiver suivant, mais j'étais surtout préoccupé par ma situation familiale. Ma femme et moi avions décidé de nous séparer, sans divorcer pour que les choses restent simple. Elle était absente la plupart du temps, retapant la maison de ses parents dans le midi pour en faire un gîte. C'est là qu'elle vit maintenant et son petit commerce a l'air de bien tourner. J'ai reçu pour ma part la garde, l'entretien et la jouissance du domicile conjugal, avec la bénédiction des enfants et toute liberté d'y vivre avec qui je veux.

De son côté, Guillaume a été largué par sa copine qui n'acceptait pas l'idée de le partager avec un homme, et un "vieux" de surcroît. C'est donc tout naturellement qu'il est venu chez moi, d'abord seulement le week-end, puis toute la semaine. Il ne s'éclipsait qu'aux vacances, quand je gardais mes petits enfants, en alternance avec ma femme. Cette vie de couple me convenait parfaitement. En retraite, je faisais l'homme de ménage la journée pendant que Guillaume était au travail. Je faisais les courses, la vaisselle, le ménage et la cuisine, un de mes passe-temps favoris. Le soir, Guillaume adorait que je lui serve mes petits plats tout nu, vêtu de mon seul tablier de cuisine, qui couvrait le devant, mais offrait mon postérieur à son regard, comme dans un film que nous avions vu récemment. Au lit aussi nous avions nos petits rituels. Nous avions décidé de visiter le kamasoutra gai et nous nous obligions à chaque fois à l'essai d'une nouvelle position, aussi acrobatique qu'elle puisse être. Quelque soit la position choisie, je finissais toujours par m'endormir en serrant très fort les fesses, pour ne pas perdre une goutte de la préciseuse liqueur dont Guillaume ne manquait jamais d'asperger mes entrailles.

Comme on peut s'en douter, la routine a fini par distiller son venin dans ce charmant tableau. Il n'a fallu que quelques mois de ce régime pour que je sente Guillaume de plus en plus distrait pendant nos câlins. Son humeur aussi changeait et il n'hésitait plus à me traîter de vieux con ou de débris quand je n'arrivais pas à combler ses attentes. Le "vieux" n'était plus amusant et surtout, il montrait ses faiblesses. Je n'ai pas tardé à apprendre de la bouche même de Guillaume qu'il avait flashé sur un autre homme, rencontré à son travail. Je n'étais pas désespéré, mais le coup fait mal de se faire envoyer son âge à la figure, alors que c'était un atout quelques mois auparavant. Je n'étais pas non plus très heureux de savoir Guillaume prêt à quelque folie avec un inconnu, alors que nous avions nous-même des rapports non protégés. A partir de ce moment, j'ai exigé la capote à tous les étages, même pour une simple fellation.

Nous avons fini par faire la paix et Jonathan, puisque c'est son nom, est venu dîner à la maison pour que Guillaume fasse les présentations. J'ai appris que Jonathan avait la petite trentaine et était homosexuel depuis l'adolescence. Déjà mis au courant par Guillaume de notre vie de couple, il ne montrait aucune gêne à parler de sexe et nous conta par le menu ses expériences avec d'autres garçons. C'est vrai qu'il avait l'air très expérimenté, mais il semblait aussi très sérieux et soucieux comme nous de sécurité. Il nous avoua d'ailleurs avoir vu mourir deux de ses amis, ce qui l'avait définitivement guéri des plans sans lendemain. Il se disait sain et très désireux de le rester. Joli garçon par ailleurs, un beau blond aux yeux bleus pour qui je ne tardais pas à éprouver un certain désir. Il ne se passa rien d'autre ce soir-là qu'un dîner entre amis, mais j'avais fait promettre à Jonathan de repasser nous voir quand l'envie le prendrait, ce qui n'a pas demandé beaucoup plus qu'une semaine.

Quand Jonathan est revenu à la maison, hier, il tenait sa valise d'une main et un énorme gâteau plein de fruits confits de l'autre. J'avais complètement zappé mon propre anniversaire, mais Guillaume avait eu la délicatesse de demander à Jonathan de s'en occuper. Mes enfants, quelle soirée d'anniversaire j'ai passé! Il n'y a pas que sur les bougies que j'ai soufflé! J'avais maintenant à ma disposition deux superbes membres virils et je pouvait à loisir passer de l'un à l'autre. Mais la plus grande surprise de la nuit fut la réaction de Guillaume quand Jonathan s'est s'intéressé à son petit trou. Avec moi, il ne tolérait même pas que je le titille par derrière avec un doigt coquin pendant que je le suçais par devant. Son anus m'avait toujours été inaccessible, à moi qui aurais tant aimé y jouer de la langue et des doigts, à défaut d'autre chose. Pire, si Guillaume eût un hoquet de surprise quand Jonathan s'est enfoncé en lui, il n'a pas semblé avoir mal comme n'importe quel homme aurait dû pour une première effraction.

La vérité sautait aux yeux: ce n'était pas la première fois que Jonathan prenait Guillaume, qui semblait aux anges. A quatre pattes, la croupe en l'air comme une femme offerte, la bouche mi-ouverte et les yeux perdus dans le vague, il se cambrait et tendait son adorable cul imberbe à son doux torsionnaire. Ses reins ondulaient, ses jolies couilles bien pendantes se balançaient au rythme de la sodomie et sa respiration se faisait rauque. Il me faisait trop penser à ma femme au temps de sa splendeur, quand nous étions encore si amoureux l'un de l'autre que nous faisons l'amour comme des bêtes. Bien sûr, c'était maintenant évident, Guillaume et Jonathan n'étaient pas en train de baiser comme deux mâles qui cherchent à prendre du bon temps. Ils étaient en train de faire l'amour, sous mes yeux. Guillaume donnait le spectacle d'une biche amoureuse, grande ouverte et offerte aux assauts d'un cerf tout aussi absorbé par sa course au plaisir de l'autre. Le spectacle était si intense et si beau à la fois que j'en ai oublié de soulager mon propre sexe, douloureux au possible de la tension et de l'excitation que me procurait le tableau.

J'ai su que mon règne était terminé quand l'édifice formé par Guillaume et Jonathan s'est effondré sur le lit, dans un concert de râles et de gémissements. Ils allaient s'endormir ainsi, encore partiellement emboîtés l'un dans l'autre. Le sperme de Jonathan, libéré par la détumescence de son sexe, commençait à fuir de l'anus béant de Guillaume et formait une tache sur le drap blanc en s'écoulant le long de ses couilles. Je n'avais plus qu'à me retirer pour aller ranger la cuisine et faire la vaisselle. Je n'ai pas pu m'empêcher de jeter un dernier coup d'œil à ces deux superbes corps ruisselants de sueur, si détendus après avoir atteint des sommets de plaisir. J'ai éteint la lumière et refermé doucement la porte, non sans avoir jeté une couverture sur leur nudité vulnérable.

Seul dans mon lit, mon chat ronronnant sur mes genoux, j'essaye sans grand enthousiasme d'envisager l'avenir. Pappy a maintenant deux bouches à nourrir, et le tablier de cuisine va pouvoir reprendre du service. Mais au delà, que puis-je encore bien attendre devant l'amour que j'ai lu dans leurs yeux hier soir? Sans doute aurais-je encore de bon moments à passer avec ces deux là, avant que mes hormones me fichent définitivement la paix. Peut-être mon vieux corps flétrissant aura-t-il droit à quelques restes de cet amour ravageur. Ce qui est certain c'est que je vais devoir apprendre à jouer les seconds rôles...

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