Rando sexe

- Par l'auteur HDS Akileditu -
Récit érotique écrit par Akileditu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Rando sexe Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-02-2022 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Rando sexe
En ce début d’automne, on décida, avec Rémi, de se payer un week-end prolongé, en pleine nature. Randonnée et bivouac. Direction, la montagne, loin de tout. Le plus léger possible, de la bouffe pour trois jours. On avait besoin de se ressourcer, comme on dit.
Après quelques heures de voiture, on est déjà sur place. On va faire une grande boucle, loin de la civilisation, en campant tous les soirs, en pleine nature. Bref, on va carrément couper avec notre vie habituelle. De temps à autre, on aime bien ce genre de truc. La météo ne s’annonce pas mauvaise du tout. Tant mieux. On peut même marcher encore en short et tee shirt.
Très vite, on s’éloigne des villages et on se retrouve sur des sentiers de chèvres, loin de toute agitation. Cinq à sept heures de marche par jour. A part ça, aucune autre contrainte. Le premier après midi, le soleil généreux nous permet même de marcher torse nu quelques heures. Qu’il est beau mon Rémi avec son bronzage d’été, ses fins abdos, son joli petit cul moulé dans son short vert anglais, ses longues jambes fuselées…On a envie de le dévorer tout cru. D’ailleurs, on ne se gêne pas pour se caresser, se bisouter tout en marchant !
L’après midi petite pause près d’un petit ruisseau et, aussi sec, Rémi baisse le short et s’allonge, en slip, dans l’herbe, pieds dans le ruisseau. J’en fais autant. On se dore ainsi un moment au soleil, puis, pour rigoler, je prends un peu d’eau dans ma main et la verse sur son slip. Ca le fait bondir et rigoler. Du coup il retire son slip pour le faire sécher sur son sac- il n’en a pris qu’un pour les quatre jours -et réenfile direct son short. Sa bite a déjà un beau volume me semble-t-il…On repart. Les paysages sont magnifiques. On a croisé personne de tout l’après midi. Juste aperçu un troupeau de moutons, au loin.
Vers dix neuf heures, on commence à chercher un endroit où planter la tente pour la nuit. Un pré bien dégagé sur une bosse de terrain avec une vue à 360° fera l’affaire. On cherche du bois. Déjà le feu crépite. On se cuit des saucisses sur des baguettes. De vrais Robinson. On est là, tous les deux, lovés l’un contre l’autre, près du feu, sous le ciel qui commence à se remplir d’étoiles. Magique.
Rémi me caresse doucement les cheveux. Il cherche ma bouche. On roule dans l’herbe.
« -Viens, on sera mieux dedans, non ? »On file sous la petite tente et on commence à se déshabiller mutuellement, lentement, à tâtons. La nuit est complètement tombée maintenant. On a très –trop – envie l’un de l’autre. On se serre, ventre contre ventre, bite contre bite, en se dévorant la bouche, sous le duvet déployé. Dehors, on entend une chouette hululer. Rémi plonge sous le duvet pour me sucer. Je me laisse faire bien volontiers. Après un moment, je lui propose un 69 qu’il accepte bien volontiers. On le fait durer indéfiniment. On n’a pas pris beaucoup de trucs mais le gel, Rémi y a pensé : deux tubes ! Il me perce en douceur et va me limer, en cuiller, avec une infinie lenteur. Trop trop coooooool ! Il n’ira pas jusqu’au bout de sa jouissance. Il se retire en me disant qu’il reviendra en moi au cours de la nuit, au plus profond de mon sommeil….
Je m’endors, collé contre son dos, ma bite raide calée dans sa raie. Au cours de la nuit, comme prévu, il me reprendra. D’abord en douceur – je me réveillerai quand il sera déjà en moi -, puis avec frénésie. Son cri de jouissance déchirera la nuit. Moi, je le défoncerai dans son sommeil aussi, après avoir été réveillé par des ronflements ( ?) à l’extérieur de la tente. J’ai jeté un œil et vu un couple de hérissons aux alentours. C’est eux qui faisaient ce drôle de bruit. On émergera à l’aube. On se remit en route cherchant un petit ruisseau pour se débarbouiller ; On aura droit à une bonne petite séance de savonnage, à poils, et de caresses réciproques. Trop bien.
Au cours de la matinée, on croisera un jeune berger avec son troupeau de moutons. On discutera un petit moment avec lui. Sympa le gars. A-t-il deviné la nature de nos relations avec Rémi ?
« -Il était pas mal le petit berger, non ?
-Arrête ! Tu veux te faire toute la montagne, toi ! ». On rigole.
Sur le coup de midi, on fait une halte pour piqueniquer en lisière d’un petit bois. Rémi s’est remis en slip, pour prendre le soleil, dit-il. Au volume de son slip, je vois que ce n’est pas que le soleil qu’il veut prendre… En guise de sieste, il me propose de m’allonger dans le petit bois, sur le duvet. Il sait parfaitement que j’adore faire l’amour dans la nature. Je l’attends. Il me fera passer par toutes les positions imaginables pour terminer debout contre un arbre, mes jambes accrochées à sa taille et lui qui me laboure par en dessous. Il sait aussi que c’est ma position favorite. Pour le coup, on a vraiment eu besoin d’une petite sieste de récup après. En partant, on découvrit même des cêpes tout près de l’endroit où on avait fait l’amour. On les ramassa en se promettant de les cuisiner ce soir. Pas mal finalement ce petit week-end de nature ? De sexe ? De gastronomie ?
L’après midi se passe relax – contre coup des « activités » du midi ? -. Sur le parcours, on croise une petite ferme d’altitude qui nous vendit un peu de fromage et de charcuterie. Ils nous proposèrent même de planter notre tente dans la cour de la ferme mais il est beaucoup trop tôt et il faut avancer encore un peu. Rémi se serait bien laissé tenter car un des jeunes hommes de la ferme lui avait tapé dans l’œil. Etait-il homo pour autant ? Nous aurait-il rejoint au cours de la nuit ? Dieu seul le sait… Donc, on déclina l’offre. Alors, pour le chauffer un peu et lui faire regretter de ne pas avoir fait un signe clair, il me mit la main au cul en sortant de la cour de la ferme et me prit ostensiblement la main… La deuxième soirée ressemble à la première. Feu de camp et veillée amoureuse sous les étoiles. Jusqu’au moment où on voit arriver un gars avec un sac à dos dans le pré où on est installé. Il nous salue et nous demande si cela ne nous dérange pas s’il installe sa tente pas trop loin de la nôtre. Ca le rassurerait… Au moins, ça a le mérite de l’honnêteté. Que voulez-vous répondre à ça ? Bien évidemment oui, même si ça ne nous enchante pas totalement. L’instinct grégaire… On ira même jusqu’à lui proposer de partager nos champignons, notre pain et notre jambon.
Rémi, en douce, me dit qu’il le trouve « assez mignon ». On décide surtout de ne rien changer à notre comportement. Rémi s’allonge donc près du feu, sa tête sur mon entrejambes et moi, je lui caresse les abdos et je joue avec sa ligne de poils. La pleine lune éclaire superbement la nuit. On passe ainsi un bon moment à discuter tous les trois de tout et de rien. Assez vite, il nous demande si on est homos. Quelle perspicacité ! Il n’a rien contre les homos, bien au contraire mais que c’est pas son truc, blablabla… On se dit que demain, déjà, on va retrouver l’agitation. Que c’est notre dernier soir sous les étoiles,. Quand Rémi sentit son oreiller se durcir sous sa tête, il sut que c’était le moment de me proposer de regagner notre tente. On se souhaita bonne nuit.
Pour me mettre encore plus en condition, Rémi me proposa de me passer un gode !
« -Parce que ça aussi, tu y as pensé !
-C’est un stage de survie, oui ou non ? » On rigole.
Quand il fut bien en place - le gode -, je me mis à « la manœuvre ». A mon tour de lui faire voir trente six chandelles. En tous cas, je m’y emploie jusqu’à une heure avancée de la nuit., Rémi, espérant sans doute une visite de notre voisin, va alors s’époumoner à qui mieux mieux. Gémissant, criant, hurlant son plaisir dans la nuit. Bien évidemment il le fait exprès en forçant un peu. Par pure provocation vis-à-vis de notre voisin. A un moment, je vis même une ombre passer devant notre tente et se découper dans la nuit claire. Ce ne pouvait être que notre voisin qui rôdait ainsi. Excité ? Probablement… J’eus presque envie d’aller le chercher et de le ramener avec nous. En tous ca, il ne devait rien rater du spectacle car Rémi avait laissé la torche allumée – on aime bien se voir quand on fait l’amour – et on devait se découper en ombre chinoise sur la toile de tente.
A la fin, quand, à force de le pilonner, il se mit à jouir du cul. Ca m’excita grave. Je lâchais tout dans une dernière ruade. Rien n’y fit. Le voisin ne vint pas. Par contre, je vis sa tente s’allumer, preuve que nos ébats l’avaient empêché de s’endormir de suite. Je m’endormis avec le gode dans le cul.
Quand on se réveilla, on put se laver aussitôt levés car on avait trouvé un coin avec un ruisselet. Savonnage mutuel, à poils, à la fraîche. C’est alors que notre voisin se réveilla et nous vit ainsi. Il parut un peu gêné mais essaya de ne pas trop le montrer. Par contre, il prit bien le temps de détailler nos anatomies. Tous les mêmes, ces hétéros ! On prit le petit déjeuner ensemble, après avoir rallumé le feu. On lui demanda :« -Tu as bien dormi ? Tu n’as pas eu de mal à t’endormir ??
-Ben, si…Un peu quand même…-Tu veux dire qu’on t’a dérangé ?
-Dérangé, non. Excité, oui !
-Alors, tu aurais dû nous rejoindre. J’ai failli venir te chercher quand j’ai vu ta silhouette près de notre tente…. »Il rougit.
On se quitta après le petit déjeuner car on partait dans des directions opposées.
« -J’aurais pas dit non, s’il avait dit oui …» me dit RémiJournée un peu fatigante vu le dénivelé et la distance mais coupée par une super baignade dans un tout petit lac à l’eau bien claire et pas trop fraîche. Rémi en profita pour laver son seul slip qu’il fit sécher sur son sac, en marchant. Le soir, on regagnait le petit village où on avait laissé la voiture. Comme on n’avait pas envie de repartir dans la foulée, on prit le repas et la dernière chambre dans la petite auberge juste à côté.
Finalement, on était quand même content de pouvoir se laver à deux dans la minuscule douche d’eau CHAUDE et de pouvoir baiser dans un bon lit avec des draps propres…Ce dont on ne se priva pas, ni l’un ni l’autre. Dans la chambre d’à côté non plus d’ailleurs, d’après les râles qui nous parvenaient. Mais, visiblement, c’était ceux d’une femme. Alors, ce fut un concours de vocalises. On eut même l’impression qu’à côté, ils se prêtaient au jeu. Rémi me pilonna tellement fort que la tête de lit tapait contre la cloison, en cadence. On avait déjà vécu ça une fois à deux, à l’hôtel ( voir « Rémi, le retour »). Je lui rendis la pareille, au centime près. Insatiable, il me reprit une seconde fois, juste au réveil. Ce fut plus doux, plus cotonneux mais tout aussi bon. Au lit, Rémi est ce qu’on pourrait appeler un « très bon coup ». Une belle bite longue et fine dont il sait se servir à merveille. Beaucoup de savoir faire malgré son jeune âge. Une endurance hors du commun. Un appétit sexuel d’ogre. Une gueule d’ange, un cerveau. Il a tout quoi.
On salua au petit déjeuner nos voisins de chambre avec un grand sourire, un jeune couple trop mignon.
Déjà, il fallait repartir.

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