Rencontre avec Kayia III
Récit érotique écrit par Saddho [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-03-2020 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Rencontre avec Kayia III
Un besoin naturel sortit Alice du sommeil au petit matin. Elle essaya de se dégager de sa compagne le plus discrètement possible pour se lever. Quand elle ouvrit la porte de la salle de bains, elle entendit une petite voix chuchoter.
- Tu t’en vas déjà ?
- Non, je dois juste passer aux toilettes, répondit-elle.
La petite étudiante fit ce qu’elle avait à faire avant de revenir se coller contre sa compagne. Celle-ci sentait battre son cœur à tout rompre. Elle se demandait comment elle avait pu tomber aussi vite sous le charme de cette femme. Elle avait peur de perdre cette amour qui grandissait en elle. Elle avait peur de la blesser, de lui faire du mal malgré elle. Elle sentit des doigts glisser dans sa main. Elle se tourna face à Alice.
- Je suis tellement bien avec toi, fit cette dernière. Je comprend pas que je puisse te plaire, tu es si parfaite à côté de moi.
- Dis pas de bêtises, répondit Kayia. Tu es une des plus belles femmes que j’ai rencontré, tu es gentille comme tout, tu es cultivée, intelligente et tu me fais rire. Qu’est ce que je peux demander de plus ?
- Tu es gentille.
- Tu sais, j’ai toujours eu du mal à trouver une femme qui me plaise réellement et à qui je plaise pour ce que je suis… - Ah bon, la coupa Alice. Comment c’est possible ? Tu es tellement belle que n’importe qui de censé devrait avoir envie de te connaître et d’être avec toi.
- Pas tant que ça, ma belle, répondit l'autre, en jouant avec une mèche de cheveux noirs qui tombait sur le visage de son amante. Beaucoup s’intéressent à moi, parce que je suis une femme libre et plutôt riche ou alors elles me trouvent appétissantes mais s’arrêtent à une nuit de baise et ne donnent pas suite. Du coup, je ne sais jamais si les gens veulent de moi pour mon argent, pour mon corps ou réellement pour ma personne.
- Moi, je t’aime pour toi. Je te voudrais même si tu étais pauvre et moche. Enfin, restes jolie quand même, ça te donne un charme fou, ajouta-t-elle.
Kayia sourit avant de s’avancer pour embrasser doucement sa compagne.
- Je plaisante pas, reprit Alice. J'ai passé une des meilleures journées de toute ma vie avec toi hier, tout était parfait et je veux recommencer autant que possible.
- Tu es vraiment quelqu’un de bien, Alice, fit la coréenne avec une vague de tristesse dans le regard.
- Toi aussi, ma toute belle, toi aussi.
Kayia déglutit, elle avait envie de parler, mais certaines vérités étaient inavouables. Elle ne voulait pas trop en dévoiler sur elle, un peu par honte ou pour ne pas faire fuir son amante. Elle allait pourtant ne pas pouvoir tenir cette situation indéfiniment mais pour le moment, elle voulait profiter.
- Ca fait longtemps que je n’ai pas eu de rapport comme on a, avoua-t elle. J’en suis tellement heureuse.
- Je n’avais pas eu de relation depuis plus de deux ans, fit Alice. Et encore, ce n’était pas sérieux.
- Tu n’as jamais eu de relation sérieuse ?
- Si, il y a quatre ans, je suis sortie avec une fille pendant plus d’un an. Mais depuis, rien de bien intéressant.
Parler de son ex petite amie fit cogiter la petite étudiante. Pendant des années, dès qu’elle avait pensé à elle, elle avait senti un pincement au cœur. Aujourd’hui, elle ne ressentait plus rien. Kayia la dévisagea, sentant que la jeune femme réfléchissait.
- Tu penses encore à elle ? demanda-t elle.
- Non, répondit la vietnamienne, en déglutissant. Pendant longtemps, elle m’a hanté mais aujourd’hui c’est toi qui peuple mes rêves.
- Roooh, dis pas de bêtise. On se connaît à peine, tu peux pas dire ça.
- Si, je te jure. Depuis qu’on s’est rencontrée, je ne pense qu’à toi. J’ai parfois du mal à me concentré pour réviser tellement mes pensées sont dirigées vers toi.
- Tu es trop mignonne, fit Kayia, véritablement attendrie, avant de l’embrasser tendrement.
Elle sentit des mains parcourir son dos, ses hanches. Elle aimait se sentir caresser ainsi, doucement.
- C’est ton ex, qui t’a appris à utiliser tes doigts comme tu m’as montré hier ?
Alice acquiesça.
- Alors, ça valait le coup d’être avec elle.
- Oui, elle avait de très bons côtés. Et toi, tu as eu aussi des relations qui t’ont marquée ?
- Pas vraiment, j’ai pas eu la chance de rester avec une fille bien longtemps, mes plus longues relations n’ont jamais duré plus de quelques mois.
Alice fut surprise d’entendre ça. Elle hésitait à poser plus de questions mais avait peur de brusquer sa compagne ou d’être jalouse de ce qu’elle pourrait lui raconter.
- Quelques mois avec toi, ça doit déjà être merveilleux.
Les deux jeunes femmes s’enlacèrent pour s’embrasser à nouveau. Elles restèrent au lit à se câliner pendant un long moment. Ni l’une, ni l’autre ne voulait quitter l’autre. Finalement, Kayia se leva.
- Il va falloir que je bosse, ma puce. On se retrouve bientôt ?
- Oh oui, fit Alice.
- Tu fais quoi demain ? demanda-t-elle.
L’étudiante la regarda, en se mordillant les lèvres. Elle savait qu'elle avait pris un peu de retard sur son programme de révision, mais elle avait tellement envie de passer du temps avec sa compagne. Elle se dit qu'elle pourrait bosser tard ce soir et qu’elle passerait un long moment à la bibliothèque.
- Je dois bosser mes cours quand même, fit-elle l'air désolée. Mais je peux m'accorder la soirée pour rester avec toi après mon service au bar, enfin si tu veux.
- Si je pouvais, je te séquestrerai ici. Bien sur que je veux, répondit son amie en l'embrassant.
Les deux femmes se préparèrent chacune de leur côté avant de se séparer.
Alice passa la fin de la journée à la fac, ses amies la trouvèrent rayonnante et lui posèrent de nombreuses questions. Elle finit par dévoiler qu’elle avait trouvé quelqu’un. En essayant de répondre à ses amies, elle se rendit compte qu’elle ne connaissait pas si bien son amante. Elle se retrouva bien incapable de trouver son nom de famille, son âge. Elle la pensait à peine plus vieille qu’elle mais sans certitude. Elle n’avait aucun lien avec elle dans des réseaux sociaux pour montrer une photo à ses copines. Il fallait qu’elles en parlent à leur prochain rendez-vous.
Cette nuit là, Alice se sentit seule dans son lit. Elle se retourna plusieurs fois comme si elle allait retrouver son amante, elle voulait sentir son odeur, sentir sa chaleur contre elle. Quand elle se leva, elle se sentait fatiguée mais se dit que cela irait mieux le soir qu’elle pourrait être près d’elle. Elle fut très studieuse toute la journée et réussit à s’enfuir un peu plus tôt de son travail au bar. Elle avait l’impression que son cœur accélérait à mesure qu’elle approchait. Quand elle arriva à l’hôtel, elle se précipita vers les escaliers avant de se raviser. Elle se dirigea vers l’accueil. Un standardiste vint la voir - Bonjour, j’aurai besoin d’un service.
- Oui, que puis-je faire pour vous ? demanda-t-il.
- Je dois faire parvenir un message à une de vos clientes, mais je n’ai pas son nom de famille, vous pourriez me le trouver. Elle s’appelle Kayia, c’est une asiatique.
- Je regarde, fit le commis.
Après un temps qui parut fort long pour la serveuse, l’employé revient.
- Il n’y a aucune Kayia parmi nos clientes, vous devez faire erreur.
Alice se sentit estomaquée par la nouvelle.
- Ce n’est pas possible, vous avez du oublier un étage ou je ne sais pas.
- Non, je suis désolé, mademoiselle, il n’y a personne avec ce prénom ici.
Alice mit quelques secondes avant de partir. Elle cherchait comment c’était possible et monta machinalement à l’étage. Elle réfléchissait à toute allure pour trouver une explication. Sa compagne n’aurait quand même pas pu lui mentir au point de ne pas lui donner son vraie prénom. Elle ne comprenait pas l’intérêt d’avoir fait ça. Elle était plongée dans ses pensées, quand elle tapa sans conviction à la porte. Des pas précipités retentirent et la porte s’ouvrit brusquement.
- Oh ma chérie, fit Kayia en se précipitant vers son amante.
Elle prit la jeune femme dans ses bras et l’embrassa à pleine bouche. Devant les lèvres closes de sa partenaire, elle recula. Elle vit l’air chiffonné d’Alice et lui dit : - Quelque chose ne va pas ?
- Oui, il faut que je te parle.
Les deux jeunes femmes se rendirent dans le salon et s’assirent dans le canapé.
- Dis moi comment tu t’appelles vraiment, fit Alice.
- Quoi ? Qu’est ce que tu racontes ?
- Ton prénom - Tu le connais, je m’appelle Kayia, qu’est-ce qui te prend ?
- Je ne sais pas si je dois te croire. Je suis allée à la réception pour demander le numéro de ta chambre tout à l’heure, inventa l’étudiante, et le standardiste m’a dit qu’il n’y avait aucune personne qui s’appelle Kayia. Tu expliques ça comment ?
La coréenne se sentit prise au piège. Il fallait qu’elle réponde rapidement.
- Ecoute, ma puce. Je te jure que Kayia est mon vrai prénom.C’est juste que dans mon travail, je ne peux pas faire n’importe quoi. J’ai du réserver la chambre sous un autre nom pour être plus tranquille. A la réception, si tu as besoin de me contacter, il me connaisse sous le nom de Tania Corday.
- Comment puis-je te croire ? Je ne connais rien de toi. Tu ne m’as jamais rien dit et dès que je découvre quelque chose, tu as une excuse.
Kayia prit la main de la jeune femme dans la sienne et la fixa, droit dans les yeux.
- Ecoute, je te jure que ce que je viens de te dire est vrai. Il y a des choses que j’ai pas forcément besoin de te raconter. La seule chose qui compte vraiment c’est que je t’aime. Tu peux me croire ou pas, je ne pourrais pas te convaincre. Je m’appelle vraiment Kayia et mon nom de famille est Akosun. Si tu veux partir, je t’en empêcherai pas mais dans ce cas, demande à la réception la suite de Tania Corday et tu verras que ce que je t’ai dit est vrai.
Alice ne savait que penser, l’histoire de son amie lui paraissait bizarre mais quand elle lisait dans ses yeux, elle la sentait franche. Elle essaya de se calmer un peu en soufflant doucement. Les doigts de sa compagne massait sa main et elle la regarda. Elle avait tellement attendu d’être avec elle depuis deux jours, qu’elle se trouva bête de gâcher le moment présent. Non, elle ne partirait pas. Qu’elle lui mente ou pas, elle avait trop envie d’elle pour pas profiter de l’instant.
- Disons que je te crois.
Kayia sourit et tenta à nouveau de voler un baiser à son amante. Cette fois, elle sentit les lèvres s’ouvrir et leurs langues se nouèrent quelques instants. Les deux femmes se mirent à papoter mais les sujets semblaient creux et elles ressentaient la tension, encore présente entre elles. Alice raconta sa journée et parla de ses amies.
- Tu sais, je crois qu’elles seraient très contentes de te rencontrer.
- Oh oui, ça serait avec plaisir, fit la coréenne, en pensant l’exact opposé.
Pendant leur conversation, cette dernière s’était levée pour ramener une bouteille de vin. A force de boire, la petite serveuse avait les joues un peu rouges et les yeux brillants. Quand leur conversation prit fin, celle-ci regarda son amante avec des yeux pleins d’envie. Elle se leva alors et lui tendit la main. Elle l’amena ainsi jusqu’au grand lit. Arrivées dans la chambre, Alice se tourna vers sa compagne et l’embrassa fougueusement en la serrant contre elle.
- J’ai envie de toi, fit-elle simplement.
- Moi aussi.
La petite étudiante la déshabilla alors avant de la pousser sur le lit. Elle vient au dessus d’elle et planta ses lèvres sur sa bouche alors qu’elle finissait de se mettre en sous-vêtement elle aussi. Elle arrêta ses baisers pour retirer le soutien gorge de son amante. Ses lèvres vinrent goûter à la jolie poitrine, faisant durcir les tétons qu’elle suça l’un après l’autre. Quand elle entendit sa compagne pousser un petit gémissement, elle glissa le long de son corps. Ses mains la caressaient précédant sa bouche qui s'arrêta sur la peau douce de son ventre. Ses lèvres l'embrassèrent, se posant partout. Sa langue pointa au niveau du nombril, faisant trois petits tours de plus en plus concentriques, puis titilla le nombril en s'enfonçant doucement dedans. Alice continua à descendre le long du corps de sa compagne. Sa bouche dépassa ses mains à la limite de la petite culotte en dentelle rouge. A cet instant, ses mains remontèrent un peu le long des hanches de Kayia. Elle sentait ses odeurs de femme en chaleur lui titillait les narines et l’excitait plus encore qu’elle ne l’était. Alice posa un timide baiser sur la culotte avant de lever les yeux vers elle. La jolie coréenne leva un peu les fesses, lui laissant retirer sa culotte. Alice l'en débarrassa rapidement et se précipita sur son minou. Celui-ci était beau, avec une couleur chair, et une toute petite touffe de poil au-dessus. Les lèvres d’Alice s'y posèrent avec amour et elles embrassèrent plusieurs fois le sexe luisant de désir. Enfin, sa langue sortit, elle tournoya sur le minou de Kayia, le découvrit, le parcourut de partout. Elle s'enfonça dans ses chairs, goûtant le parfum de cette jolie chatte. Alice sentit le sexe de sa partenaire commencer à mouiller abondamment sous ses caresses, au lieu d'en être écœurée, elle s'enfonça plus en elle, la léchant toujours, avalant sa cyprine à chaque coup de langue. Bien que n’ayant pas fait de cunnilungus depuis un certain temps, Alice n’avait pas perdu son expertise. Elle se débrouillait si bien qu’elle sentait sa compagne haleter, secouée de spasmes de plaisir. Elle continua à dévorer le petit organe avec passion, voulant donner une jouissance absolue à sa copine. Elle sentit une main ferme et douce se poser sur sa tête pour écraser son visage contre la petite chatte. La jouissance arrivait. Alice continua ses caresses quelques minutes avant d'entendre les gémissements de sa compagne devenir des cris de plaisir. Kayia jouit fortement, en se pétrissant les seins. La jeune étudiante continua ses léchouilles et ses caresses quelques minutes, savourant la cyprine qui coulait encore un peu entre les jambes de son amoureuse. Puis elle remonta vers elle et se coucha à ses côtés la regardant amoureusement.
- Tu es toute trempée, fit Kayia en souriant.
Elle passa ses doigts sur le menton humide de sa compagne. Les lèvres des deux jeunes femmes vinrent se lier, mélangeant leur langue dans un lit de mouille et de salive. Kayia laissa ses mains descendre sur le corps de sa partenaire, elle passa dans la petite culotte et commencer à jouer avec le clitoris tout gonflé.
- Tu es bien humide en bas aussi, fit-elle, coquine.
A son tour, la jeune femme descendit entre les jambes de sa partenaire et la même opération recommença. Alice jouit beaucoup plus vite et en peu de temps, elles se retrouvèrent haletantes l'une contre l'autre nue et enlacée.
- Quand tu m’as dit que ta langue était divine, tu te sous estimais, tu es au dessus de ça, ma chérie, fit la coréenne gentiment.
- Merci, tu es plus que douée toi aussi.
- Disons que toi je t’aime et que je fais de mon mieux.
- Parce qu’avec d’autres tu n’es pas douée ? fit Alice, malicieuse.
- T’es bête, je veux te dire que pour toi, j’offrirai toujours le meilleur que je puisse faire.
- T’es trop mignonne.
- Et toi, si douée. Tu es la personne qui m’a fait le mieux jouir avec un simple cunni.
- Première de ton classement, je suis honorée, fit la petite vietnamienne, en souriant. Sur combien ?
- Pas mal, je dois l’avouer.
- Pas tant que ça. Tu m’as dit que tu n’avais pas eu tellement de relations.
- De relations sérieuses, non, j’en ai pas eu beaucoup. Des relations d’un soir, juste pour baiser, j’ai eu une période assez remplie, avoua Kayia, un peu honteuse.
- C’est fini ça, maintenant tu es à moi, fit Alice, possessive.
- Oui, mon amour. Je suis tienne.
Elles s’embrassèrent doucement avant de passer par la salle de bain, se nettoyer un peu pour aller se coucher. Elles se blottirent l’une contre l’autre pour trouver le sommeil.
- Qu’est ce que c’est bon de te sentir près de moi, fit Kayia, en faisant de petits bisous sur les doigts de son amante. Je me suis sentie tellement seule, hier.
- Oui, moi aussi, c’est dur d’être dans mon lit, sans ta chaleur, sans ton odeur.
- Moi, j’avais au moins la chance d’avoir gardé ta nuisette. J’avais ton odeur à mes côtés.
- Je t’aime, ma chérie, fit Alice.
- Moi aussi, ma douce.
Sur ces mots, les deux jeunes femmes s’endormirent.
- Tu t’en vas déjà ?
- Non, je dois juste passer aux toilettes, répondit-elle.
La petite étudiante fit ce qu’elle avait à faire avant de revenir se coller contre sa compagne. Celle-ci sentait battre son cœur à tout rompre. Elle se demandait comment elle avait pu tomber aussi vite sous le charme de cette femme. Elle avait peur de perdre cette amour qui grandissait en elle. Elle avait peur de la blesser, de lui faire du mal malgré elle. Elle sentit des doigts glisser dans sa main. Elle se tourna face à Alice.
- Je suis tellement bien avec toi, fit cette dernière. Je comprend pas que je puisse te plaire, tu es si parfaite à côté de moi.
- Dis pas de bêtises, répondit Kayia. Tu es une des plus belles femmes que j’ai rencontré, tu es gentille comme tout, tu es cultivée, intelligente et tu me fais rire. Qu’est ce que je peux demander de plus ?
- Tu es gentille.
- Tu sais, j’ai toujours eu du mal à trouver une femme qui me plaise réellement et à qui je plaise pour ce que je suis… - Ah bon, la coupa Alice. Comment c’est possible ? Tu es tellement belle que n’importe qui de censé devrait avoir envie de te connaître et d’être avec toi.
- Pas tant que ça, ma belle, répondit l'autre, en jouant avec une mèche de cheveux noirs qui tombait sur le visage de son amante. Beaucoup s’intéressent à moi, parce que je suis une femme libre et plutôt riche ou alors elles me trouvent appétissantes mais s’arrêtent à une nuit de baise et ne donnent pas suite. Du coup, je ne sais jamais si les gens veulent de moi pour mon argent, pour mon corps ou réellement pour ma personne.
- Moi, je t’aime pour toi. Je te voudrais même si tu étais pauvre et moche. Enfin, restes jolie quand même, ça te donne un charme fou, ajouta-t-elle.
Kayia sourit avant de s’avancer pour embrasser doucement sa compagne.
- Je plaisante pas, reprit Alice. J'ai passé une des meilleures journées de toute ma vie avec toi hier, tout était parfait et je veux recommencer autant que possible.
- Tu es vraiment quelqu’un de bien, Alice, fit la coréenne avec une vague de tristesse dans le regard.
- Toi aussi, ma toute belle, toi aussi.
Kayia déglutit, elle avait envie de parler, mais certaines vérités étaient inavouables. Elle ne voulait pas trop en dévoiler sur elle, un peu par honte ou pour ne pas faire fuir son amante. Elle allait pourtant ne pas pouvoir tenir cette situation indéfiniment mais pour le moment, elle voulait profiter.
- Ca fait longtemps que je n’ai pas eu de rapport comme on a, avoua-t elle. J’en suis tellement heureuse.
- Je n’avais pas eu de relation depuis plus de deux ans, fit Alice. Et encore, ce n’était pas sérieux.
- Tu n’as jamais eu de relation sérieuse ?
- Si, il y a quatre ans, je suis sortie avec une fille pendant plus d’un an. Mais depuis, rien de bien intéressant.
Parler de son ex petite amie fit cogiter la petite étudiante. Pendant des années, dès qu’elle avait pensé à elle, elle avait senti un pincement au cœur. Aujourd’hui, elle ne ressentait plus rien. Kayia la dévisagea, sentant que la jeune femme réfléchissait.
- Tu penses encore à elle ? demanda-t elle.
- Non, répondit la vietnamienne, en déglutissant. Pendant longtemps, elle m’a hanté mais aujourd’hui c’est toi qui peuple mes rêves.
- Roooh, dis pas de bêtise. On se connaît à peine, tu peux pas dire ça.
- Si, je te jure. Depuis qu’on s’est rencontrée, je ne pense qu’à toi. J’ai parfois du mal à me concentré pour réviser tellement mes pensées sont dirigées vers toi.
- Tu es trop mignonne, fit Kayia, véritablement attendrie, avant de l’embrasser tendrement.
Elle sentit des mains parcourir son dos, ses hanches. Elle aimait se sentir caresser ainsi, doucement.
- C’est ton ex, qui t’a appris à utiliser tes doigts comme tu m’as montré hier ?
Alice acquiesça.
- Alors, ça valait le coup d’être avec elle.
- Oui, elle avait de très bons côtés. Et toi, tu as eu aussi des relations qui t’ont marquée ?
- Pas vraiment, j’ai pas eu la chance de rester avec une fille bien longtemps, mes plus longues relations n’ont jamais duré plus de quelques mois.
Alice fut surprise d’entendre ça. Elle hésitait à poser plus de questions mais avait peur de brusquer sa compagne ou d’être jalouse de ce qu’elle pourrait lui raconter.
- Quelques mois avec toi, ça doit déjà être merveilleux.
Les deux jeunes femmes s’enlacèrent pour s’embrasser à nouveau. Elles restèrent au lit à se câliner pendant un long moment. Ni l’une, ni l’autre ne voulait quitter l’autre. Finalement, Kayia se leva.
- Il va falloir que je bosse, ma puce. On se retrouve bientôt ?
- Oh oui, fit Alice.
- Tu fais quoi demain ? demanda-t-elle.
L’étudiante la regarda, en se mordillant les lèvres. Elle savait qu'elle avait pris un peu de retard sur son programme de révision, mais elle avait tellement envie de passer du temps avec sa compagne. Elle se dit qu'elle pourrait bosser tard ce soir et qu’elle passerait un long moment à la bibliothèque.
- Je dois bosser mes cours quand même, fit-elle l'air désolée. Mais je peux m'accorder la soirée pour rester avec toi après mon service au bar, enfin si tu veux.
- Si je pouvais, je te séquestrerai ici. Bien sur que je veux, répondit son amie en l'embrassant.
Les deux femmes se préparèrent chacune de leur côté avant de se séparer.
Alice passa la fin de la journée à la fac, ses amies la trouvèrent rayonnante et lui posèrent de nombreuses questions. Elle finit par dévoiler qu’elle avait trouvé quelqu’un. En essayant de répondre à ses amies, elle se rendit compte qu’elle ne connaissait pas si bien son amante. Elle se retrouva bien incapable de trouver son nom de famille, son âge. Elle la pensait à peine plus vieille qu’elle mais sans certitude. Elle n’avait aucun lien avec elle dans des réseaux sociaux pour montrer une photo à ses copines. Il fallait qu’elles en parlent à leur prochain rendez-vous.
Cette nuit là, Alice se sentit seule dans son lit. Elle se retourna plusieurs fois comme si elle allait retrouver son amante, elle voulait sentir son odeur, sentir sa chaleur contre elle. Quand elle se leva, elle se sentait fatiguée mais se dit que cela irait mieux le soir qu’elle pourrait être près d’elle. Elle fut très studieuse toute la journée et réussit à s’enfuir un peu plus tôt de son travail au bar. Elle avait l’impression que son cœur accélérait à mesure qu’elle approchait. Quand elle arriva à l’hôtel, elle se précipita vers les escaliers avant de se raviser. Elle se dirigea vers l’accueil. Un standardiste vint la voir - Bonjour, j’aurai besoin d’un service.
- Oui, que puis-je faire pour vous ? demanda-t-il.
- Je dois faire parvenir un message à une de vos clientes, mais je n’ai pas son nom de famille, vous pourriez me le trouver. Elle s’appelle Kayia, c’est une asiatique.
- Je regarde, fit le commis.
Après un temps qui parut fort long pour la serveuse, l’employé revient.
- Il n’y a aucune Kayia parmi nos clientes, vous devez faire erreur.
Alice se sentit estomaquée par la nouvelle.
- Ce n’est pas possible, vous avez du oublier un étage ou je ne sais pas.
- Non, je suis désolé, mademoiselle, il n’y a personne avec ce prénom ici.
Alice mit quelques secondes avant de partir. Elle cherchait comment c’était possible et monta machinalement à l’étage. Elle réfléchissait à toute allure pour trouver une explication. Sa compagne n’aurait quand même pas pu lui mentir au point de ne pas lui donner son vraie prénom. Elle ne comprenait pas l’intérêt d’avoir fait ça. Elle était plongée dans ses pensées, quand elle tapa sans conviction à la porte. Des pas précipités retentirent et la porte s’ouvrit brusquement.
- Oh ma chérie, fit Kayia en se précipitant vers son amante.
Elle prit la jeune femme dans ses bras et l’embrassa à pleine bouche. Devant les lèvres closes de sa partenaire, elle recula. Elle vit l’air chiffonné d’Alice et lui dit : - Quelque chose ne va pas ?
- Oui, il faut que je te parle.
Les deux jeunes femmes se rendirent dans le salon et s’assirent dans le canapé.
- Dis moi comment tu t’appelles vraiment, fit Alice.
- Quoi ? Qu’est ce que tu racontes ?
- Ton prénom - Tu le connais, je m’appelle Kayia, qu’est-ce qui te prend ?
- Je ne sais pas si je dois te croire. Je suis allée à la réception pour demander le numéro de ta chambre tout à l’heure, inventa l’étudiante, et le standardiste m’a dit qu’il n’y avait aucune personne qui s’appelle Kayia. Tu expliques ça comment ?
La coréenne se sentit prise au piège. Il fallait qu’elle réponde rapidement.
- Ecoute, ma puce. Je te jure que Kayia est mon vrai prénom.C’est juste que dans mon travail, je ne peux pas faire n’importe quoi. J’ai du réserver la chambre sous un autre nom pour être plus tranquille. A la réception, si tu as besoin de me contacter, il me connaisse sous le nom de Tania Corday.
- Comment puis-je te croire ? Je ne connais rien de toi. Tu ne m’as jamais rien dit et dès que je découvre quelque chose, tu as une excuse.
Kayia prit la main de la jeune femme dans la sienne et la fixa, droit dans les yeux.
- Ecoute, je te jure que ce que je viens de te dire est vrai. Il y a des choses que j’ai pas forcément besoin de te raconter. La seule chose qui compte vraiment c’est que je t’aime. Tu peux me croire ou pas, je ne pourrais pas te convaincre. Je m’appelle vraiment Kayia et mon nom de famille est Akosun. Si tu veux partir, je t’en empêcherai pas mais dans ce cas, demande à la réception la suite de Tania Corday et tu verras que ce que je t’ai dit est vrai.
Alice ne savait que penser, l’histoire de son amie lui paraissait bizarre mais quand elle lisait dans ses yeux, elle la sentait franche. Elle essaya de se calmer un peu en soufflant doucement. Les doigts de sa compagne massait sa main et elle la regarda. Elle avait tellement attendu d’être avec elle depuis deux jours, qu’elle se trouva bête de gâcher le moment présent. Non, elle ne partirait pas. Qu’elle lui mente ou pas, elle avait trop envie d’elle pour pas profiter de l’instant.
- Disons que je te crois.
Kayia sourit et tenta à nouveau de voler un baiser à son amante. Cette fois, elle sentit les lèvres s’ouvrir et leurs langues se nouèrent quelques instants. Les deux femmes se mirent à papoter mais les sujets semblaient creux et elles ressentaient la tension, encore présente entre elles. Alice raconta sa journée et parla de ses amies.
- Tu sais, je crois qu’elles seraient très contentes de te rencontrer.
- Oh oui, ça serait avec plaisir, fit la coréenne, en pensant l’exact opposé.
Pendant leur conversation, cette dernière s’était levée pour ramener une bouteille de vin. A force de boire, la petite serveuse avait les joues un peu rouges et les yeux brillants. Quand leur conversation prit fin, celle-ci regarda son amante avec des yeux pleins d’envie. Elle se leva alors et lui tendit la main. Elle l’amena ainsi jusqu’au grand lit. Arrivées dans la chambre, Alice se tourna vers sa compagne et l’embrassa fougueusement en la serrant contre elle.
- J’ai envie de toi, fit-elle simplement.
- Moi aussi.
La petite étudiante la déshabilla alors avant de la pousser sur le lit. Elle vient au dessus d’elle et planta ses lèvres sur sa bouche alors qu’elle finissait de se mettre en sous-vêtement elle aussi. Elle arrêta ses baisers pour retirer le soutien gorge de son amante. Ses lèvres vinrent goûter à la jolie poitrine, faisant durcir les tétons qu’elle suça l’un après l’autre. Quand elle entendit sa compagne pousser un petit gémissement, elle glissa le long de son corps. Ses mains la caressaient précédant sa bouche qui s'arrêta sur la peau douce de son ventre. Ses lèvres l'embrassèrent, se posant partout. Sa langue pointa au niveau du nombril, faisant trois petits tours de plus en plus concentriques, puis titilla le nombril en s'enfonçant doucement dedans. Alice continua à descendre le long du corps de sa compagne. Sa bouche dépassa ses mains à la limite de la petite culotte en dentelle rouge. A cet instant, ses mains remontèrent un peu le long des hanches de Kayia. Elle sentait ses odeurs de femme en chaleur lui titillait les narines et l’excitait plus encore qu’elle ne l’était. Alice posa un timide baiser sur la culotte avant de lever les yeux vers elle. La jolie coréenne leva un peu les fesses, lui laissant retirer sa culotte. Alice l'en débarrassa rapidement et se précipita sur son minou. Celui-ci était beau, avec une couleur chair, et une toute petite touffe de poil au-dessus. Les lèvres d’Alice s'y posèrent avec amour et elles embrassèrent plusieurs fois le sexe luisant de désir. Enfin, sa langue sortit, elle tournoya sur le minou de Kayia, le découvrit, le parcourut de partout. Elle s'enfonça dans ses chairs, goûtant le parfum de cette jolie chatte. Alice sentit le sexe de sa partenaire commencer à mouiller abondamment sous ses caresses, au lieu d'en être écœurée, elle s'enfonça plus en elle, la léchant toujours, avalant sa cyprine à chaque coup de langue. Bien que n’ayant pas fait de cunnilungus depuis un certain temps, Alice n’avait pas perdu son expertise. Elle se débrouillait si bien qu’elle sentait sa compagne haleter, secouée de spasmes de plaisir. Elle continua à dévorer le petit organe avec passion, voulant donner une jouissance absolue à sa copine. Elle sentit une main ferme et douce se poser sur sa tête pour écraser son visage contre la petite chatte. La jouissance arrivait. Alice continua ses caresses quelques minutes avant d'entendre les gémissements de sa compagne devenir des cris de plaisir. Kayia jouit fortement, en se pétrissant les seins. La jeune étudiante continua ses léchouilles et ses caresses quelques minutes, savourant la cyprine qui coulait encore un peu entre les jambes de son amoureuse. Puis elle remonta vers elle et se coucha à ses côtés la regardant amoureusement.
- Tu es toute trempée, fit Kayia en souriant.
Elle passa ses doigts sur le menton humide de sa compagne. Les lèvres des deux jeunes femmes vinrent se lier, mélangeant leur langue dans un lit de mouille et de salive. Kayia laissa ses mains descendre sur le corps de sa partenaire, elle passa dans la petite culotte et commencer à jouer avec le clitoris tout gonflé.
- Tu es bien humide en bas aussi, fit-elle, coquine.
A son tour, la jeune femme descendit entre les jambes de sa partenaire et la même opération recommença. Alice jouit beaucoup plus vite et en peu de temps, elles se retrouvèrent haletantes l'une contre l'autre nue et enlacée.
- Quand tu m’as dit que ta langue était divine, tu te sous estimais, tu es au dessus de ça, ma chérie, fit la coréenne gentiment.
- Merci, tu es plus que douée toi aussi.
- Disons que toi je t’aime et que je fais de mon mieux.
- Parce qu’avec d’autres tu n’es pas douée ? fit Alice, malicieuse.
- T’es bête, je veux te dire que pour toi, j’offrirai toujours le meilleur que je puisse faire.
- T’es trop mignonne.
- Et toi, si douée. Tu es la personne qui m’a fait le mieux jouir avec un simple cunni.
- Première de ton classement, je suis honorée, fit la petite vietnamienne, en souriant. Sur combien ?
- Pas mal, je dois l’avouer.
- Pas tant que ça. Tu m’as dit que tu n’avais pas eu tellement de relations.
- De relations sérieuses, non, j’en ai pas eu beaucoup. Des relations d’un soir, juste pour baiser, j’ai eu une période assez remplie, avoua Kayia, un peu honteuse.
- C’est fini ça, maintenant tu es à moi, fit Alice, possessive.
- Oui, mon amour. Je suis tienne.
Elles s’embrassèrent doucement avant de passer par la salle de bain, se nettoyer un peu pour aller se coucher. Elles se blottirent l’une contre l’autre pour trouver le sommeil.
- Qu’est ce que c’est bon de te sentir près de moi, fit Kayia, en faisant de petits bisous sur les doigts de son amante. Je me suis sentie tellement seule, hier.
- Oui, moi aussi, c’est dur d’être dans mon lit, sans ta chaleur, sans ton odeur.
- Moi, j’avais au moins la chance d’avoir gardé ta nuisette. J’avais ton odeur à mes côtés.
- Je t’aime, ma chérie, fit Alice.
- Moi aussi, ma douce.
Sur ces mots, les deux jeunes femmes s’endormirent.
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