Une vie avec Kayia (partie I)
Récit érotique écrit par Saddho [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-04-2020 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Une vie avec Kayia (partie I)
Chapitre 2 : Une vie avec Kayia
Alice glissa une main dans ses longs cheveux sombres et les agita vigoureusement. Il fallait qu’elle retrouve sa concentration. Elle ne pouvait passer l’ensemble de ce TD à penser à la soirée qui l’attendait. Celui-ci était important pour la méthodologie qu’elle aurait à utiliser par la suite. Elle essaya de se concentrer sur le texte, plissant encore plus ses jolis yeux bridés. Elle soupira au bout de quelques minutes. Ses pensées revenaient au galop et elle avait perdu le fil.
- Ca va, Alice ? lui demanda sa camarade à côté d’elle. Tu as l’air complètement à côté de tes pompes aujourd’hui.
La belle étudiante se tourna à moitié vers son amie, lui souriant ce qui avait l’effet d’arrondir encore plus ses pommettes.
- J’ai du mal à me concentrer, Chloé, fit Alice. J’ai bien compris ce que M. Durra nous a demandé, mais impossible de rester dans le texte plus de cinq minutes.
- Il va bien falloir, ma chère, c’est important ce qu’on fait là.
- Je sais, mais pas simple.
- Tu penses encore à ta nana ? demanda l’étudiante aux longs cheveux blonds, avec un air désapprobateur.
- Oui, je… - Tu devrais arrêter, la coupa la jolie blonde. Tu dois rester concentrée sur tes études, normalement c’est toi la plus sensée de nous deux, je devrais pas avoir à te dire ça.
- Je sais, Chloé, mais je suis si amoureuse.
- Moi aussi, je suis amoureuse, c’est pas pour cela que je passe mon temps à ne penser qu’à Océane.
Alice se retient de répondre pour ne pas être offensante. Elle savait que son amie tombait très vite amoureuse, sa nouvelle conquête était déjà sa deuxième amoureuse depuis le début du mois. Pour elle, c’était différent, elle avait du mal à trouver la personne qui lui convenait et tombait rarement amoureuse.
- Tu as raison, il faut que je me concentre, mais j’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas eu de nouvelles, et là dans quelques heures je vais la retrouver. Je n’arrête pas de me faire des films sur ce qui va se passer.
- Je te l’ai déjà dit, Alice. Fais attention à cette femme, je ne lui fais pas confiance. De tout ce que tu m’as raconté sur elle, je trouve que certaines choses ne collent pas.
- Comment ça ?
- Déjà toutes ses absences, … - C’est pour son travail, fit Alice.
- Travail que tu ne connais pas et puis pourquoi ne l’a t-on jamais rencontré ?
Alice tiqua. Elle n’avait pas vraiment de réponse à ça.
- Je t’adore, Alice, reprit Chloé, tu es ma meilleure amie alors je te dis ça pour ton bien. J’espère que tu as trouvé une bonne personne et que tu seras heureuse avec elle, mais fais attention à toi. Je ne te reconnais plus depuis quelques temps. Tu es plus distante, tu nous parles presque plus et je ne compte pas le nombre de fois où tu esquives nos sorties parce que tu ne te sens pas bien. Pour moi, tu as changé et tu me parais pas plus heureuse alors j’espère que c’est temporaire.
En effet, la vie d’Alice était complètement chamboulée depuis qu’elle avait rencontré Kayia. Tous ses rêves se focalisaient sur elle à présent. Elle se demandait encore parfois comment la chance avait pu lui sourire autant pour rencontrer une personne si parfaite. La relation entre les deux jeunes femmes duraient depuis un petit mois déjà et la jolie vietnamienne se sentait de plus en plus confiante. Les débuts avaient été difficiles pour elle. Elle s’était attachée si vite à la jeune femme que dès leur premier rendez-vous, elle s’était imaginée avec elle pour le restant de ses jours. Ainsi, elle avait eu des longs moments de peine quand son amante partait pour quelques jours loin de la ville, sans lui donner de nouvelles. Cette dernière avait tellement de secret qu’Alice pensait qu’elle n’arriverait jamais à la connaître alors qu’elle s’était déjà entièrement révélée. Tout cela l’avait longtemps frustrée. A présent, elle s’était calmée, elle avait appris à faire confiance à sa compagne et prenait son mal en patience lors de ces absences. Évidemment, ce n’était pas les périodes les plus drôles de sa vie et elle s’était souvent surprise à pleurer sans réelle raison, seulement déprimée par la longue absence de celle qu’elle aimait tant. Chloé l’avait déjà vu pendant ces moments de tristesse et se méfiait d’autant plus de la nouvelle amante de son amie. Malgré tout ça, Alice avait réussi à replonger dans ses études, rattrapant à force de travail, le retard qu’elle avait pris lorsque que toutes ses pensées étaient tournées uniquement vers la belle coréenne.
Petit à petit, les deux amantes avaient commencé à se connaître un peu mieux. Quand Alice n’avait pas trop de travail pour ses études, elle venait directement rejoindre Kayia dans sa grande chambre d’hôtel pour passer un peu de temps toutes les deux. En général, ça ne durait que deux ou trois heures, mais ça suffisait aux jeunes femmes pour se voir. Elles éprouvaient alors un bonheur encore plus fort à pouvoir s’embrasser et se câliner que si elles avaient pu être ensemble tout le temps. Par contre, tous les week-end leur étaient réservés. Ces derniers se ressemblaient quasiment tous. Elles passaient une longue partie de la matinée à s’aimer, se caressant et se faisant l’amour tendrement. Les deux femmes connaissaient à présent les petits plaisirs de l’autre parfaitement et savaient que faire de leur langue pour amener leur compagne au septième ciel. Alice avait alors vu que son amante, forte et autoritaire en temps normal, se transformait quand elle était dans ses bras pour devenir une créature douce et en quête perpétuelle de caresses. Elles sortaient ensuite pour aller manger en ville et se balader si le temps le permettait ou bien elles rentraient et se mettaient devant un film. Les seuls week-end où elles ne respectaient pas ce petit rituel étaient lorsque Kayia avait une mission ailleurs pour son travail. Ainsi, elles pouvaient passer une ou deux semaines sans se voir. Alice était particulièrement ennuyée de cette situation d’autant plus que sa compagne était toujours aussi froide quand elle essayait d’en savoir plus sur sa vie et lui avait plusieurs fois refusé d’avoir un contact pendant ces périodes. Un autre point qui avait changé pour la jeune étudiante était son mode de vie. Elle avait depuis toujours vécu en faisant attention à ses sous. Elle mettait toujours de côté pour n’importe quel impondérable. Pendant ces études, elle était devenue presque radine, à force d’économie. Elle savait qu’elle ne pouvait trop dépenser, si elle voulait subvenir à ses besoins jusqu’à son master. Pourtant, depuis qu’elle était avec Kayia, sa vie était un peu plus douce. Bien sûr, les semaines, elle dormait dans son petit studio, continuait sa consommation excessive de pâte, de riz et autres nourritures bon marché. Mais les week-end, elle pouvait se lâcher. Déjà, elles allaient au moins une fois par semaine au restaurant. Même sans faire de folie, Alice pouvait se faire plaisir, car elle savait que son amante l’invitait. Les soirées qu’elles passaient à l’hôtel où elles commandaient à manger étaient elles aussi toujours payées par cette dernière. Alice s’en était voulue au début de ne pas pouvoir dépenser autant que Kayia dépensait pour elle, mais elle avait vite vu que ça ne gênait pas sa compagne bien au contraire. Elle s’était même plus ou moins faite engueuler quand elle avait réglé seule l’addition lors d’une de leur sortie au restaurant. Finalement, les seuls moments où la jeune femme avait toujours la même vie, c’est lors des longues absences de sa petite amie.
Un soir, alors que Kayia rentrait de dix jours de mission à l’étranger, Alice relança le sujet de ces longs voyages. Elle avait passé une semaine remplie d’angoisse et elle sentait le besoin de parler. Elle venait d’arriver dans la chambre de son amante et elles se retrouvèrent toutes les deux à s’embrasser tendrement sur le pas de la porte.
- Tu m’as manquée, ma chérie, fit Alice.
- Moi aussi, tu m’as manquée, répondit la coréenne, en sortant une bouteille de vin du frigo.
Elles allèrent s’installer sur le canapé et Kayia raconta un peu son voyage, restant très évasive sur la nature de sa mission. Elle raconta la beauté des montagnes roumaines, la démesure des bâtiments de Bucarest et enfin parla de la nourriture si bonne. Elle fit l’éloge des sarmales, ces délicieuses feuilles de chou farci, qu’elle avait trouvé délicieuse. Alice raconta aussi quelques éléments de sa vie d’étudiante mais elle trouva ça insipide à côté des récits de sa compagne. Quand elle eut fini, elle lança : - J’aime pas quand tu pars aussi longtemps, je me sens seule et je sais jamais ce que tu es en train de faire.
- Qu’est ce que tu veux que je fasse, mon amour ? Je bosse, je pars pas en vacances.
- Oui, je sais. Mais, je sais pas ce que c’est ton boulot, je comprend pas pourquoi tu pars si souvent et ….
- Et quoi ?
Alice hésita quelques secondes.
- Parfois, je me demande si je suis la seule femme que tu vois.
Kayia écarquilla les yeux, surprise.
- Oh ma puce, où vas tu chercher tout ça ? Non, je ne vois que toi.
- J’en suis sûre, au fond de moi, reprit Alice. C’est juste des doutes stupides. En même temps, que pourrais-je te dire ? Notre relation n’a rien d’officiel.
- Qu’est ce que tu racontes ? Je ne te comprends pas là.
- Et bien, nous sommes finalement que des amantes depuis quelques temps, je n’ai jamais rencontré tes amies, tu n’as jamais vu les miens. On se voit que de temps en temps, je sais pas ce que signifie ce genre de relation. Moi, je t’aime et je veux être avec toi et si tu avais une autre fille ailleurs, ça m’embêterait, je ne peux te le cacher. Enfin, ça m’embêterait pas, ça me déprimerait énormément et je sais pas trop comment je réagirais. En tout cas, je suis pas sûre d’arriver à continuer une relation avec toi si tel était le cas. En même temps, on ne s’est jamais déclaré unies ou je ne sais quoi d’un peu officiel qui aurait pu t’empêcher d’aller voir ailleurs. Enfin, je délire sans doute.
Kayia prit les mains de la petite étudiante entre les siennes et plongea les yeux dans les siens. Cette dernière avait les yeux, embués de larmes. Quand elle sentit sa compagne lui prendre les mains, Alice se tendit un peu, elle savait que c’était sa façon de faire avant de dire quelque chose d’important et elle avait peur d’un quelconque malentendu.
- Ecoute Alice, ça fait presque deux mois que l’on se connaît et que l’on se voit toutes les deux. Tous les moments que je passe avec toi sont des moments merveilleux, je rêverai d’en passer encore davantage et je ne veux passer ces moments avec personne d’autre. Je t’ai déjà dit que je t’aimais et pour moi, ça veut dire beaucoup. C’est pas des paroles en l’air. Aujourd’hui, il n’y a personne dans ma vie qui compte plus que toi. Je suis prête à t’offrir mon cœur. Je ne veux pas être pour toi une simple relation ou un plan cul, je veux être ta compagne, je veux que tu sois ma copine et je veux qu’on soit fidèle l’une à l’autre.
Alice la regarda, les yeux remplis d’étoiles. Elle faillit se coller une petite claque pour sortir du rêve dans lequel elle s’imaginait être. Mais tout cela était bien réel. La femme qu’elle aimait le plus au monde lui proposait de devenir un vrai couple. Elle croyait rêver en partie, comment elle, petite étudiante sans le sou et qui se trouvait si banale pouvait sortir avec une femme si exceptionnelle ?
- C’est aussi ce que je veux. Plus que tout.
- Alors maintenant, tu es ma copine et je serai extrêmement jalouse de te voir avec d’autres filles, fit Kayia en riant.
- Heureusement qu’aucune ne t’arrive à la cheville, j’ai même pas à me contrôler.
Les deux jeunes femmes s’embrassèrent tendrement comme pour sceller une nouvelle étape de leur union. Elles continuèrent à parler tard dans la nuit avant qu’Alice ne cède à la fatigue la première. Elles se rejoignirent donc dans le grand lit. La jolie vietnamienne fut la première au lit, somnolant presque quand sa compagne se glissa sous le drap à ses côtés. Un petit baiser sur une de ses joues la sortit de son demi sommeil.
- Alors, comment tu te sens de dormir à côté de la femme de ta vie ? chuchota Kayia.
- Humm, gémit-elle. Extrêmement bien.
Elle sentit alors un bras glisser doucement sur son ventre en direction de son pubis.
- Ne dois je pas remplir mon devoir de partenaire officielle en te faisant jouir le soir de notre première nuit en tant que couple officiel? continua de chuchoter la jeune commerciale.
- Oh pas ce soir, ma belle. Je peux pas en ce moment.
L’étudiante sentit la main remonter tout d’un coup.
- Oh, c’est bien dommage.
Dans un grognement, Alice se retourna vers sa partenaire. Elle glissa à moitié sur elle et essaya de se montrer plus enthousiaste qu’elle ne l’était vraiment.
- Moi, je suis indisposée, mais je peux m’occuper de toi.
- Laisse tomber, mon cœur. Tu dors à moitié, reposes toi plutôt. Par contre demain matin, si une envie te prend de glisser sous les draps, je serais tout à toi.
Elle attrapa la main de sa partenaire qu’elle vit descendre entre ses jambes lui montrant qu’elle dormait nue et qu’elle n’aurait aucune barrière pour atteindre son sexe. Alice sourit gentiment et la serra contre elle, l’embrassant une dernière fois avant de s’endormir pour de bon.
Après s’être officiellement mises ensemble, la vie ne changea pas pour les deux jeunes femmes. Elles continuaient leur activité comme auparavant. La seule chose qui avait changé, c’était pour Alice. Elle avait moins d’appréhension quand sa compagne partait un long moment. Elles s’étaient jurées fidélité et à présent, elle n’imaginait pas que sa compagne puisse la tromper. Pourtant ses longues absences la frustraient toujours autant et Kayia n’envisageait toujours pas de lui donner un numéro de téléphone, trouvant toujours des excuses abracadabrantes. Finalement, elle céda.
Un soir, alors que cette dernière était partie pendant une longue semaine sans avoir pensé à prévenir sa partenaire pour une mission à l’étranger, elle arriva au bar pour venir chercher sa bien aimée. Alice se sentit emplie de joie en la voyant entrer dans le bar. Elle vint rapidement vers elle pour l’embrasser furtivement puis reprit son service, après lui avoir payé un verre. Elles n’eurent pas beaucoup d’occasion de parler à cause des nombreux clients et préfèrent attendre la fin du service de la barman trente minutes plus tard. Elles se retrouvèrent enfin à l’hôtel. Alice prit sa compagne dans ses bras avant de partager avec elle un long et chaud baiser. Leurs langues se cherchèrent, s’entortillèrent l’une avec l’autre. Elles échangèrent leur salive.
- Qu’est-ce que ta bouche m’avait manqué, fit Alice.
Elles se sourirent en se mangeant des yeux et allèrent s’installer dans le canapé. Elles passèrent plus d’une heure à se parler de leur semaine respective. Alors que l’étudiante racontait tout ce qui lui était arrivée avec de trop nombreux détails, Kayia resta très évasive, parlant seulement de son hôtel et de la vie à Varsovie.
- On va se coucher, fit alors cette dernière. J’ai terriblement envie de toi.
- Alors, c’est pour ça que tu es venue me chercher au bar, tu avais envie que je me dépêche pour me mettre dans ton lit, fit Alice, taquine.
- Je ne pouvais attendre de te voir et même d’entendre le son de ta voix même si c’était que de loin.
- Pour ça, ce serait facile si tu étais moins chiante.
- Pardon ?
- Toute la semaine, j’ai eu envie de toi. J’aurais pu au moins entendre ta voix mais tu ne veux pas me laisser un numéro de téléphone. Je comprends pas. Ca fait maintenant plus d’un mois qu’on est en couple et presque trois qu’on se fréquente et j’ai l’impression que tu ne me fais pas plus confiance.
- Je te fais confiance, ma puce. C’est juste que j’en vois pas l’utilité.
- Ben, elle est pourtant facile à cerner. Sans téléphone, je ne peux pas te joindre. Rien qu’avoir quelques nouvelles quand tu pars si longtemps, ça me ferait plaisir. Tu es partie une semaine à l’autre bout de l’Europe et je ne pouvais pas savoir si tout allait bien. Et pire, je ne sais jamais quand je vais te revoir. Encore ce soir, on a eu de la chance que je bossais mais tu viens à l’improviste alors que j’aurais pu sortir exceptionnellement avec mes amies.
- Si je ne t’avais pas trouvé ce soir, je t’aurais trouvé demain.
- Après une semaine, ça t’aurait pas fait chier qu’on puisse pas être ensemble ?
- Si un peu mais j’aurais compris et j’aurais attendu demain.
- Moi, ça me pèse. J’ai toujours peur de prévoir des trucs et de louper ton retour.
- Prévois les et tant pis, il y a tant d’autres journées qu’on peut passer ensemble.
- Mouais, enfin après une semaine sans toi, rien ne me fait plus plaisir que de te voir. Et toi, ça t’a rien fait de n’avoir aucune nouvelle de moi ?
- Si, tu as raison, j’y ai pensé. A vrai dire, je crois que tous les jours, je me demandais ce que tu avais fait et si tu allais bien, mais je suis revenue et ça va.
- Si on avait un moyen de se joindre, tu n’aurais pas eu à te poser ces questions.
Kayia soupira fortement, sa compagne avait raison, c’était évident. Elle lâcha alors : - Oui, tu as raison, ça n’a pas de sens. Tiens, voilà mon numéro.
Alice la regarda, stupéfaite. Elle pensait qu’elle allait devoir encore négocier longuement pour espérer un peut-être. Elle nota les numéros que lui dictait sa compagne.
- Tu es contente comme ça, fit Kayia.
- Oh oui, tu n’imagines pas à quel point, déclara la jeune femme.
Sur ces mots, elle planta ses lèvres sur la bouche de sa bien-aimée.
- Viens, fit-elle en se levant. Je vais m’occuper de toi.
Elles se dirigèrent vers la chambre. Rapidement, elles se déshabillèrent et se mirent sur le lit. La jolie coréenne sentit sa compagne grimper au dessus d’elle. Après quelques baisers partagés, elle sentit une paire de main massait ses seins doucement. Elle se mit à gémir quand les doigts pincèrent ses tétons. Les doigts agiles restèrent sur les seins alors que les longs cheveux noirs d’Alice lui chatouillait le ventre. La bouche de cette dernière descendait petit à petit vers le joyau qu’elle sentait déjà humide entre les cuisses. Elle arriva enfin devant la petite chatte. Elle y déposa de doux baisers avant de glisser sa langue sur le clitoris. Elle le fit rouler entre ses lèvres, le lécha tendrement puis essaya de le suçoter doucement. Elle sentit les cuisses s’écarter encore plus comme pour l’inciter à y aller plus profondément. Elle enfonça alors sa langue dans le vagin, léchant tout ce qu’elle pouvait. Kayia se cambra dans le plaisir, se soulevant légèrement. Alice vit apparaître sous ses yeux, la petite rondelle un peu brune de sa compagne. Elle n’avait encore jamais léché l’anus d’une femme mais connaissait la pratique, car un de ses plans cul lui avait déjà fait connaître les joies de l’anulungus. Elle ressentit tout d’un coup une profonde excitation en voyant le cul de sa compagne, elle le trouvait mignon et ses petites contractions étaient comme un appel. Elle libéra les seins de ses mains qu’elle plaça sous les jolies fesses. Elle les caressa doucement avant de les écarter un peu plus pour permettre à sa langue l’accès au fruit défendu. Elle glissa enfin sa langue le long de la raie et goûta à la rondelle. Le goût la surprit en bien, elle s’attendait à quelque chose de fort et désagréable, ce n’était rien d’autre qu’excitant. Elle continua à passer sa langue tout autour du petit anus qui vibrait de plaisir. Petit à petit, les cercles qu’elle faisait se rapprocher du centre et elle pointa une langue durcie comme pour percer l’anus. Malgré le plaisir que Kayia éprouvait, elle n’était pas dans une optique à se faire sodomiser et ne fit aucun effort pour laisser passer la langue de la jeune femme. Alice continua encore quelques minutes à lécher le trou du cul de sa compagne avant de revenir sur sa chatte pour la finir et lui donner un gigantesque orgasme. Comme à son habitude, elle resta quelques secondes à laper la mouille de sa compagne qui la rendait folle de plaisir. Elle remonta enfin pour échanger un baiser langoureux, qui se compléta de douces caresses partagées.
- Ce que tu étais coquine mon amour ce soir, fit Kayia en descendant ses doigts pour commencer à doucement la caresser.
- Ca t’a plu ?
- Oh oui, c’était diablement bon. Tu as du le sentir à ma jouissance.
- Oui, mais tu es toujours comme ça avec moi. Je sais comment te faire partir dans des mondes de plaisir que tu n’imaginais même pas avant moi.
- Prétentieuse, fit Kayia, en rigolant.
- Tu avais déjà testé ce genre de pratique ?
- Oui, plusieurs fois. Allez tais-toi maintenant et laisse-moi m’occuper de toi.
Alice sentit une petite frustration en se rendant compte que tout ce qu’elle pouvait faire à sa compagne, d’autres filles avant elle l’avait déjà initié. Intérieurement, elle se demanda si elle saurait un jour tout ce qu’avait pu vivre son amante avant qu’elle ne la rencontre et à quel point elle avait pu séduire le cœur d’autres femmes. Elle sortit de ses pensées quand elle sentit une langue chaude pénétrer sa chatte. Cette dernière la parcourut tout entière, se glissant partout où elle pouvait. Alice se demanda si sa compagne lui infligerait la même chose. Sa main glissa dans les cheveux de Kayia qu’elle caressa puis tordit de plus en plus à mesure que sa jouissance arrivait. Elle fut secouée de spasmes de plaisir et inonda la bouche de son amante de son orgasme. Finalement, elle jouit si vite qu’elle ne goûta pas au plaisir de la feuille de rose. Les deux jeunes femmes se retrouvèrent allongées l’une contre l’autre, se caressant tendrement et reprenant peu à peu leur esprit. Elles se regardaient simplement sachant à quel point chacune d’elle tenait à l’autre. Elles finirent par s’endormirent très tard dans des draps humides de leur plaisir.
Alice glissa une main dans ses longs cheveux sombres et les agita vigoureusement. Il fallait qu’elle retrouve sa concentration. Elle ne pouvait passer l’ensemble de ce TD à penser à la soirée qui l’attendait. Celui-ci était important pour la méthodologie qu’elle aurait à utiliser par la suite. Elle essaya de se concentrer sur le texte, plissant encore plus ses jolis yeux bridés. Elle soupira au bout de quelques minutes. Ses pensées revenaient au galop et elle avait perdu le fil.
- Ca va, Alice ? lui demanda sa camarade à côté d’elle. Tu as l’air complètement à côté de tes pompes aujourd’hui.
La belle étudiante se tourna à moitié vers son amie, lui souriant ce qui avait l’effet d’arrondir encore plus ses pommettes.
- J’ai du mal à me concentrer, Chloé, fit Alice. J’ai bien compris ce que M. Durra nous a demandé, mais impossible de rester dans le texte plus de cinq minutes.
- Il va bien falloir, ma chère, c’est important ce qu’on fait là.
- Je sais, mais pas simple.
- Tu penses encore à ta nana ? demanda l’étudiante aux longs cheveux blonds, avec un air désapprobateur.
- Oui, je… - Tu devrais arrêter, la coupa la jolie blonde. Tu dois rester concentrée sur tes études, normalement c’est toi la plus sensée de nous deux, je devrais pas avoir à te dire ça.
- Je sais, Chloé, mais je suis si amoureuse.
- Moi aussi, je suis amoureuse, c’est pas pour cela que je passe mon temps à ne penser qu’à Océane.
Alice se retient de répondre pour ne pas être offensante. Elle savait que son amie tombait très vite amoureuse, sa nouvelle conquête était déjà sa deuxième amoureuse depuis le début du mois. Pour elle, c’était différent, elle avait du mal à trouver la personne qui lui convenait et tombait rarement amoureuse.
- Tu as raison, il faut que je me concentre, mais j’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas eu de nouvelles, et là dans quelques heures je vais la retrouver. Je n’arrête pas de me faire des films sur ce qui va se passer.
- Je te l’ai déjà dit, Alice. Fais attention à cette femme, je ne lui fais pas confiance. De tout ce que tu m’as raconté sur elle, je trouve que certaines choses ne collent pas.
- Comment ça ?
- Déjà toutes ses absences, … - C’est pour son travail, fit Alice.
- Travail que tu ne connais pas et puis pourquoi ne l’a t-on jamais rencontré ?
Alice tiqua. Elle n’avait pas vraiment de réponse à ça.
- Je t’adore, Alice, reprit Chloé, tu es ma meilleure amie alors je te dis ça pour ton bien. J’espère que tu as trouvé une bonne personne et que tu seras heureuse avec elle, mais fais attention à toi. Je ne te reconnais plus depuis quelques temps. Tu es plus distante, tu nous parles presque plus et je ne compte pas le nombre de fois où tu esquives nos sorties parce que tu ne te sens pas bien. Pour moi, tu as changé et tu me parais pas plus heureuse alors j’espère que c’est temporaire.
En effet, la vie d’Alice était complètement chamboulée depuis qu’elle avait rencontré Kayia. Tous ses rêves se focalisaient sur elle à présent. Elle se demandait encore parfois comment la chance avait pu lui sourire autant pour rencontrer une personne si parfaite. La relation entre les deux jeunes femmes duraient depuis un petit mois déjà et la jolie vietnamienne se sentait de plus en plus confiante. Les débuts avaient été difficiles pour elle. Elle s’était attachée si vite à la jeune femme que dès leur premier rendez-vous, elle s’était imaginée avec elle pour le restant de ses jours. Ainsi, elle avait eu des longs moments de peine quand son amante partait pour quelques jours loin de la ville, sans lui donner de nouvelles. Cette dernière avait tellement de secret qu’Alice pensait qu’elle n’arriverait jamais à la connaître alors qu’elle s’était déjà entièrement révélée. Tout cela l’avait longtemps frustrée. A présent, elle s’était calmée, elle avait appris à faire confiance à sa compagne et prenait son mal en patience lors de ces absences. Évidemment, ce n’était pas les périodes les plus drôles de sa vie et elle s’était souvent surprise à pleurer sans réelle raison, seulement déprimée par la longue absence de celle qu’elle aimait tant. Chloé l’avait déjà vu pendant ces moments de tristesse et se méfiait d’autant plus de la nouvelle amante de son amie. Malgré tout ça, Alice avait réussi à replonger dans ses études, rattrapant à force de travail, le retard qu’elle avait pris lorsque que toutes ses pensées étaient tournées uniquement vers la belle coréenne.
Petit à petit, les deux amantes avaient commencé à se connaître un peu mieux. Quand Alice n’avait pas trop de travail pour ses études, elle venait directement rejoindre Kayia dans sa grande chambre d’hôtel pour passer un peu de temps toutes les deux. En général, ça ne durait que deux ou trois heures, mais ça suffisait aux jeunes femmes pour se voir. Elles éprouvaient alors un bonheur encore plus fort à pouvoir s’embrasser et se câliner que si elles avaient pu être ensemble tout le temps. Par contre, tous les week-end leur étaient réservés. Ces derniers se ressemblaient quasiment tous. Elles passaient une longue partie de la matinée à s’aimer, se caressant et se faisant l’amour tendrement. Les deux femmes connaissaient à présent les petits plaisirs de l’autre parfaitement et savaient que faire de leur langue pour amener leur compagne au septième ciel. Alice avait alors vu que son amante, forte et autoritaire en temps normal, se transformait quand elle était dans ses bras pour devenir une créature douce et en quête perpétuelle de caresses. Elles sortaient ensuite pour aller manger en ville et se balader si le temps le permettait ou bien elles rentraient et se mettaient devant un film. Les seuls week-end où elles ne respectaient pas ce petit rituel étaient lorsque Kayia avait une mission ailleurs pour son travail. Ainsi, elles pouvaient passer une ou deux semaines sans se voir. Alice était particulièrement ennuyée de cette situation d’autant plus que sa compagne était toujours aussi froide quand elle essayait d’en savoir plus sur sa vie et lui avait plusieurs fois refusé d’avoir un contact pendant ces périodes. Un autre point qui avait changé pour la jeune étudiante était son mode de vie. Elle avait depuis toujours vécu en faisant attention à ses sous. Elle mettait toujours de côté pour n’importe quel impondérable. Pendant ces études, elle était devenue presque radine, à force d’économie. Elle savait qu’elle ne pouvait trop dépenser, si elle voulait subvenir à ses besoins jusqu’à son master. Pourtant, depuis qu’elle était avec Kayia, sa vie était un peu plus douce. Bien sûr, les semaines, elle dormait dans son petit studio, continuait sa consommation excessive de pâte, de riz et autres nourritures bon marché. Mais les week-end, elle pouvait se lâcher. Déjà, elles allaient au moins une fois par semaine au restaurant. Même sans faire de folie, Alice pouvait se faire plaisir, car elle savait que son amante l’invitait. Les soirées qu’elles passaient à l’hôtel où elles commandaient à manger étaient elles aussi toujours payées par cette dernière. Alice s’en était voulue au début de ne pas pouvoir dépenser autant que Kayia dépensait pour elle, mais elle avait vite vu que ça ne gênait pas sa compagne bien au contraire. Elle s’était même plus ou moins faite engueuler quand elle avait réglé seule l’addition lors d’une de leur sortie au restaurant. Finalement, les seuls moments où la jeune femme avait toujours la même vie, c’est lors des longues absences de sa petite amie.
Un soir, alors que Kayia rentrait de dix jours de mission à l’étranger, Alice relança le sujet de ces longs voyages. Elle avait passé une semaine remplie d’angoisse et elle sentait le besoin de parler. Elle venait d’arriver dans la chambre de son amante et elles se retrouvèrent toutes les deux à s’embrasser tendrement sur le pas de la porte.
- Tu m’as manquée, ma chérie, fit Alice.
- Moi aussi, tu m’as manquée, répondit la coréenne, en sortant une bouteille de vin du frigo.
Elles allèrent s’installer sur le canapé et Kayia raconta un peu son voyage, restant très évasive sur la nature de sa mission. Elle raconta la beauté des montagnes roumaines, la démesure des bâtiments de Bucarest et enfin parla de la nourriture si bonne. Elle fit l’éloge des sarmales, ces délicieuses feuilles de chou farci, qu’elle avait trouvé délicieuse. Alice raconta aussi quelques éléments de sa vie d’étudiante mais elle trouva ça insipide à côté des récits de sa compagne. Quand elle eut fini, elle lança : - J’aime pas quand tu pars aussi longtemps, je me sens seule et je sais jamais ce que tu es en train de faire.
- Qu’est ce que tu veux que je fasse, mon amour ? Je bosse, je pars pas en vacances.
- Oui, je sais. Mais, je sais pas ce que c’est ton boulot, je comprend pas pourquoi tu pars si souvent et ….
- Et quoi ?
Alice hésita quelques secondes.
- Parfois, je me demande si je suis la seule femme que tu vois.
Kayia écarquilla les yeux, surprise.
- Oh ma puce, où vas tu chercher tout ça ? Non, je ne vois que toi.
- J’en suis sûre, au fond de moi, reprit Alice. C’est juste des doutes stupides. En même temps, que pourrais-je te dire ? Notre relation n’a rien d’officiel.
- Qu’est ce que tu racontes ? Je ne te comprends pas là.
- Et bien, nous sommes finalement que des amantes depuis quelques temps, je n’ai jamais rencontré tes amies, tu n’as jamais vu les miens. On se voit que de temps en temps, je sais pas ce que signifie ce genre de relation. Moi, je t’aime et je veux être avec toi et si tu avais une autre fille ailleurs, ça m’embêterait, je ne peux te le cacher. Enfin, ça m’embêterait pas, ça me déprimerait énormément et je sais pas trop comment je réagirais. En tout cas, je suis pas sûre d’arriver à continuer une relation avec toi si tel était le cas. En même temps, on ne s’est jamais déclaré unies ou je ne sais quoi d’un peu officiel qui aurait pu t’empêcher d’aller voir ailleurs. Enfin, je délire sans doute.
Kayia prit les mains de la petite étudiante entre les siennes et plongea les yeux dans les siens. Cette dernière avait les yeux, embués de larmes. Quand elle sentit sa compagne lui prendre les mains, Alice se tendit un peu, elle savait que c’était sa façon de faire avant de dire quelque chose d’important et elle avait peur d’un quelconque malentendu.
- Ecoute Alice, ça fait presque deux mois que l’on se connaît et que l’on se voit toutes les deux. Tous les moments que je passe avec toi sont des moments merveilleux, je rêverai d’en passer encore davantage et je ne veux passer ces moments avec personne d’autre. Je t’ai déjà dit que je t’aimais et pour moi, ça veut dire beaucoup. C’est pas des paroles en l’air. Aujourd’hui, il n’y a personne dans ma vie qui compte plus que toi. Je suis prête à t’offrir mon cœur. Je ne veux pas être pour toi une simple relation ou un plan cul, je veux être ta compagne, je veux que tu sois ma copine et je veux qu’on soit fidèle l’une à l’autre.
Alice la regarda, les yeux remplis d’étoiles. Elle faillit se coller une petite claque pour sortir du rêve dans lequel elle s’imaginait être. Mais tout cela était bien réel. La femme qu’elle aimait le plus au monde lui proposait de devenir un vrai couple. Elle croyait rêver en partie, comment elle, petite étudiante sans le sou et qui se trouvait si banale pouvait sortir avec une femme si exceptionnelle ?
- C’est aussi ce que je veux. Plus que tout.
- Alors maintenant, tu es ma copine et je serai extrêmement jalouse de te voir avec d’autres filles, fit Kayia en riant.
- Heureusement qu’aucune ne t’arrive à la cheville, j’ai même pas à me contrôler.
Les deux jeunes femmes s’embrassèrent tendrement comme pour sceller une nouvelle étape de leur union. Elles continuèrent à parler tard dans la nuit avant qu’Alice ne cède à la fatigue la première. Elles se rejoignirent donc dans le grand lit. La jolie vietnamienne fut la première au lit, somnolant presque quand sa compagne se glissa sous le drap à ses côtés. Un petit baiser sur une de ses joues la sortit de son demi sommeil.
- Alors, comment tu te sens de dormir à côté de la femme de ta vie ? chuchota Kayia.
- Humm, gémit-elle. Extrêmement bien.
Elle sentit alors un bras glisser doucement sur son ventre en direction de son pubis.
- Ne dois je pas remplir mon devoir de partenaire officielle en te faisant jouir le soir de notre première nuit en tant que couple officiel? continua de chuchoter la jeune commerciale.
- Oh pas ce soir, ma belle. Je peux pas en ce moment.
L’étudiante sentit la main remonter tout d’un coup.
- Oh, c’est bien dommage.
Dans un grognement, Alice se retourna vers sa partenaire. Elle glissa à moitié sur elle et essaya de se montrer plus enthousiaste qu’elle ne l’était vraiment.
- Moi, je suis indisposée, mais je peux m’occuper de toi.
- Laisse tomber, mon cœur. Tu dors à moitié, reposes toi plutôt. Par contre demain matin, si une envie te prend de glisser sous les draps, je serais tout à toi.
Elle attrapa la main de sa partenaire qu’elle vit descendre entre ses jambes lui montrant qu’elle dormait nue et qu’elle n’aurait aucune barrière pour atteindre son sexe. Alice sourit gentiment et la serra contre elle, l’embrassant une dernière fois avant de s’endormir pour de bon.
Après s’être officiellement mises ensemble, la vie ne changea pas pour les deux jeunes femmes. Elles continuaient leur activité comme auparavant. La seule chose qui avait changé, c’était pour Alice. Elle avait moins d’appréhension quand sa compagne partait un long moment. Elles s’étaient jurées fidélité et à présent, elle n’imaginait pas que sa compagne puisse la tromper. Pourtant ses longues absences la frustraient toujours autant et Kayia n’envisageait toujours pas de lui donner un numéro de téléphone, trouvant toujours des excuses abracadabrantes. Finalement, elle céda.
Un soir, alors que cette dernière était partie pendant une longue semaine sans avoir pensé à prévenir sa partenaire pour une mission à l’étranger, elle arriva au bar pour venir chercher sa bien aimée. Alice se sentit emplie de joie en la voyant entrer dans le bar. Elle vint rapidement vers elle pour l’embrasser furtivement puis reprit son service, après lui avoir payé un verre. Elles n’eurent pas beaucoup d’occasion de parler à cause des nombreux clients et préfèrent attendre la fin du service de la barman trente minutes plus tard. Elles se retrouvèrent enfin à l’hôtel. Alice prit sa compagne dans ses bras avant de partager avec elle un long et chaud baiser. Leurs langues se cherchèrent, s’entortillèrent l’une avec l’autre. Elles échangèrent leur salive.
- Qu’est-ce que ta bouche m’avait manqué, fit Alice.
Elles se sourirent en se mangeant des yeux et allèrent s’installer dans le canapé. Elles passèrent plus d’une heure à se parler de leur semaine respective. Alors que l’étudiante racontait tout ce qui lui était arrivée avec de trop nombreux détails, Kayia resta très évasive, parlant seulement de son hôtel et de la vie à Varsovie.
- On va se coucher, fit alors cette dernière. J’ai terriblement envie de toi.
- Alors, c’est pour ça que tu es venue me chercher au bar, tu avais envie que je me dépêche pour me mettre dans ton lit, fit Alice, taquine.
- Je ne pouvais attendre de te voir et même d’entendre le son de ta voix même si c’était que de loin.
- Pour ça, ce serait facile si tu étais moins chiante.
- Pardon ?
- Toute la semaine, j’ai eu envie de toi. J’aurais pu au moins entendre ta voix mais tu ne veux pas me laisser un numéro de téléphone. Je comprends pas. Ca fait maintenant plus d’un mois qu’on est en couple et presque trois qu’on se fréquente et j’ai l’impression que tu ne me fais pas plus confiance.
- Je te fais confiance, ma puce. C’est juste que j’en vois pas l’utilité.
- Ben, elle est pourtant facile à cerner. Sans téléphone, je ne peux pas te joindre. Rien qu’avoir quelques nouvelles quand tu pars si longtemps, ça me ferait plaisir. Tu es partie une semaine à l’autre bout de l’Europe et je ne pouvais pas savoir si tout allait bien. Et pire, je ne sais jamais quand je vais te revoir. Encore ce soir, on a eu de la chance que je bossais mais tu viens à l’improviste alors que j’aurais pu sortir exceptionnellement avec mes amies.
- Si je ne t’avais pas trouvé ce soir, je t’aurais trouvé demain.
- Après une semaine, ça t’aurait pas fait chier qu’on puisse pas être ensemble ?
- Si un peu mais j’aurais compris et j’aurais attendu demain.
- Moi, ça me pèse. J’ai toujours peur de prévoir des trucs et de louper ton retour.
- Prévois les et tant pis, il y a tant d’autres journées qu’on peut passer ensemble.
- Mouais, enfin après une semaine sans toi, rien ne me fait plus plaisir que de te voir. Et toi, ça t’a rien fait de n’avoir aucune nouvelle de moi ?
- Si, tu as raison, j’y ai pensé. A vrai dire, je crois que tous les jours, je me demandais ce que tu avais fait et si tu allais bien, mais je suis revenue et ça va.
- Si on avait un moyen de se joindre, tu n’aurais pas eu à te poser ces questions.
Kayia soupira fortement, sa compagne avait raison, c’était évident. Elle lâcha alors : - Oui, tu as raison, ça n’a pas de sens. Tiens, voilà mon numéro.
Alice la regarda, stupéfaite. Elle pensait qu’elle allait devoir encore négocier longuement pour espérer un peut-être. Elle nota les numéros que lui dictait sa compagne.
- Tu es contente comme ça, fit Kayia.
- Oh oui, tu n’imagines pas à quel point, déclara la jeune femme.
Sur ces mots, elle planta ses lèvres sur la bouche de sa bien-aimée.
- Viens, fit-elle en se levant. Je vais m’occuper de toi.
Elles se dirigèrent vers la chambre. Rapidement, elles se déshabillèrent et se mirent sur le lit. La jolie coréenne sentit sa compagne grimper au dessus d’elle. Après quelques baisers partagés, elle sentit une paire de main massait ses seins doucement. Elle se mit à gémir quand les doigts pincèrent ses tétons. Les doigts agiles restèrent sur les seins alors que les longs cheveux noirs d’Alice lui chatouillait le ventre. La bouche de cette dernière descendait petit à petit vers le joyau qu’elle sentait déjà humide entre les cuisses. Elle arriva enfin devant la petite chatte. Elle y déposa de doux baisers avant de glisser sa langue sur le clitoris. Elle le fit rouler entre ses lèvres, le lécha tendrement puis essaya de le suçoter doucement. Elle sentit les cuisses s’écarter encore plus comme pour l’inciter à y aller plus profondément. Elle enfonça alors sa langue dans le vagin, léchant tout ce qu’elle pouvait. Kayia se cambra dans le plaisir, se soulevant légèrement. Alice vit apparaître sous ses yeux, la petite rondelle un peu brune de sa compagne. Elle n’avait encore jamais léché l’anus d’une femme mais connaissait la pratique, car un de ses plans cul lui avait déjà fait connaître les joies de l’anulungus. Elle ressentit tout d’un coup une profonde excitation en voyant le cul de sa compagne, elle le trouvait mignon et ses petites contractions étaient comme un appel. Elle libéra les seins de ses mains qu’elle plaça sous les jolies fesses. Elle les caressa doucement avant de les écarter un peu plus pour permettre à sa langue l’accès au fruit défendu. Elle glissa enfin sa langue le long de la raie et goûta à la rondelle. Le goût la surprit en bien, elle s’attendait à quelque chose de fort et désagréable, ce n’était rien d’autre qu’excitant. Elle continua à passer sa langue tout autour du petit anus qui vibrait de plaisir. Petit à petit, les cercles qu’elle faisait se rapprocher du centre et elle pointa une langue durcie comme pour percer l’anus. Malgré le plaisir que Kayia éprouvait, elle n’était pas dans une optique à se faire sodomiser et ne fit aucun effort pour laisser passer la langue de la jeune femme. Alice continua encore quelques minutes à lécher le trou du cul de sa compagne avant de revenir sur sa chatte pour la finir et lui donner un gigantesque orgasme. Comme à son habitude, elle resta quelques secondes à laper la mouille de sa compagne qui la rendait folle de plaisir. Elle remonta enfin pour échanger un baiser langoureux, qui se compléta de douces caresses partagées.
- Ce que tu étais coquine mon amour ce soir, fit Kayia en descendant ses doigts pour commencer à doucement la caresser.
- Ca t’a plu ?
- Oh oui, c’était diablement bon. Tu as du le sentir à ma jouissance.
- Oui, mais tu es toujours comme ça avec moi. Je sais comment te faire partir dans des mondes de plaisir que tu n’imaginais même pas avant moi.
- Prétentieuse, fit Kayia, en rigolant.
- Tu avais déjà testé ce genre de pratique ?
- Oui, plusieurs fois. Allez tais-toi maintenant et laisse-moi m’occuper de toi.
Alice sentit une petite frustration en se rendant compte que tout ce qu’elle pouvait faire à sa compagne, d’autres filles avant elle l’avait déjà initié. Intérieurement, elle se demanda si elle saurait un jour tout ce qu’avait pu vivre son amante avant qu’elle ne la rencontre et à quel point elle avait pu séduire le cœur d’autres femmes. Elle sortit de ses pensées quand elle sentit une langue chaude pénétrer sa chatte. Cette dernière la parcourut tout entière, se glissant partout où elle pouvait. Alice se demanda si sa compagne lui infligerait la même chose. Sa main glissa dans les cheveux de Kayia qu’elle caressa puis tordit de plus en plus à mesure que sa jouissance arrivait. Elle fut secouée de spasmes de plaisir et inonda la bouche de son amante de son orgasme. Finalement, elle jouit si vite qu’elle ne goûta pas au plaisir de la feuille de rose. Les deux jeunes femmes se retrouvèrent allongées l’une contre l’autre, se caressant tendrement et reprenant peu à peu leur esprit. Elles se regardaient simplement sachant à quel point chacune d’elle tenait à l’autre. Elles finirent par s’endormirent très tard dans des draps humides de leur plaisir.
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