Reproducteur 3
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-06-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Jalousie
Pendant une dizaine d’années j’avais trouvé amusants les hommages rendus à la beauté de Valérie par ses admirateurs. Depuis l’annonce du retour de Max et depuis l’amélioration progressive de la relation entre ma femme et le père biologique de Roméo, j’ai senti monter en moi une forme de désappointement et de mécontentement. Les égards de Valérie pour son ex coach, les échanges sur le perron par exemple ou le fait d’emmener l’enfant chez son père le samedi au lieu de lui laisser accomplir le déplacement prévu par le tribunal, m’ont tout d’abord étonné, puis énervé. Si Max tenait à héberger son fils, il devait faire l’effort de venir le chercher et montrer qu’il disposait du temps nécessaire pour s’en occuper effectivement. Les mises au point successives avec Valérie quand je ciblais les abus de Max ou les protestations d’amour de Valérie en retour m’ont laissé dubitatif. Les incidents se sont multipliés. Aujourd’hui j’ai assisté au pire. La dernière explication de Valérie m’a assommé.
Imaginez. Complot ou pas, elle était sur le point de recevoir en elle le membre de Max, et pourquoi pas d’accueillir ses spermatozoïdes. Était-ce une première ? Je suis en droit d’en douter. En repensant à ces mercredis où, Roméo écarté, ils se voyaient seuls dans notre maison, pendant des heures, je ne peux rejeter les soupçons les plus horribles. Les images des deux sexes en contact avant mon appel revenaient devant mes yeux. Cette pénétration ratée aujourd’hui, avait pu arriver à terme d’autres jours. Je ne peux pas passer ma vie à épier Valérie. En temps ordinaire elle était au collège à cette heure. Les vacances de quinze jours étaient propices aux rencontres et Max savaient exploiter ces variations dans l’emploi du temps. Mais il faut que je rie en pensant à la rapidité de sa fuite, sans caleçon, la queue déconfite et toute raide de son espoir de reconquête. Son rêve de se mettre au chaud avait été brutalement brisé. Il ne se croira pas vaincu pour autant, reviendra à la charge, persuadé que mon arrivée n’a fait que retarder une relation à laquelle Valérie semblait résignée. Parti en courant, il ne sait pas que je l’ai vu. Il reviendra terminer son œuvre de bienfaisance. Comment, moi, le mari retenu par le travail, puis-je croire désormais à l’amour de Valérie ?
Quoi, pour mon bonheur, elle profite du désir de Max afin de se faire engrosser par lui. Elle espère ensuite me laisser croire que je suis le père de l’enfant qu’elle portera. Cette version saugrenue me rend fou. Quelle inconscience. Cette fois elle devra m’entendre, je ne me contenterai plus de câlins pour endormir ma jalousie justifiée. Nous avons couché Roméo. Je desserre les dents, assis à table en face d’une Valérie peu rassurée. J’engage la conversation de façon abrupte.
-Valérie, regardons la réalité en face. Tu veux un deuxième enfant, je comprends ton désir de maternité. Tu ne m’avais jamais reproché une possible stérilité, tu n’avais jamais invoqué cette possibilité. Pour justifier votre accouplement interrompu par mon arrivée, aujourd’hui tu me l’as jetée à la figure. Donc cette idée te taraudait, tu n’en parlais pas parce que tu croyais avoir trouvé une parade : Tu étais prête au pire mensonge : tu te faisais faire un enfant par Max avec l’intention de m’en attribuer la paternité. Pour moi, c’est une énormité. Et la méthode était plaisante, faire un deuxième enfant avec Max promettait des heures de galipettes agréables
-Je voulais t’offrir la joie d’être père. C’était une preuve d’amour.
-Père pendant un temps avant de redevenir »Bruno », c’est déjà le cas avec Roméo, cela me suffit. Cesse de te mentir. Reconnais votre attirance sexuelle réciproque simplement. Tu prétendais avoir de la mémoire, tu savais Max volage, instable, tu me le répétais. Tu as prétendu lutter contre sa volonté de soustraire ton fils à mes soins. Tu m’as juré combien de fois ne pas l’aimer. Et que fais-tu ? Tu te couches sous lui, tu t’ouvres à sa verge fécondatrice : Tu lui confies la mission de te rendre mère. Tu ne peux pas ignorer qu’un jour il demandera à un juge de lui rendre ce deuxième enfant. Les techniques modernes lui donneront raison. Ton amour ne peut pas te dicter une conduite aussi cruelle.
-C’est vrai. Il m’a abusée. A tort j’ai cru sa promesse de s’effacer après la naissance de l’enfant.
-Tu réalises les conséquences de vos rapports sexuels ? Plaisir mis à part, Max te compromet. Le jour où il affirmera être le père de ton deuxième bébé et où il en apportera la preuve, pourrai-je encore vivre avec la femme qui m’aura officiellement cocufié. Je serai la risée de la ville, de tous ceux qui n’ont ni compris ni admis que le ver de terre ait osé épouser une miss beauté. Outre la blessure de la trahison, je vivrai une humiliation terrible. Tu n’es pas aussi naïve d’habitude. Avec deux sous de dignité je devrai te laisser à Max. Grâce à toi et à ta ruse étrange il sera parvenu à ses fins : te combler sexuellement, réaliser ton rêve de maternité, te séparer de ton mari. Ne me dis pas qu’une épouse aimante couche avec un autre homme si elle n’éprouve aucun sentiment pour lui.
-Je ne l’aime pas. Je regrette. Max c’est fini. Je suis ta femme.
Aujourd’hui j’ai retardé votre plaisir. Tu étais consentante, je l’ai vu. Je n’étais pas là les autres fois, je ne m’opposerai pas à votre prochaine tentative. Tirons les conclusions qui s’imposent : Quitte à divorcer quand tu auras accouché de l’enfant de Max, puisque c’est le résultat prévisible de vos actes, divorçons tout de suite et rejoins le père de ton fils, créez une famille nombreuse si vous le voulez. Et tenez-moi en dehors de vos manigances et tu ménageras au moins ma réputation, faute de m’aimer.
-Non, je veux rester avec toi. Je suis coupable, tu peux me quitter, moi je ne te quitterai pas. Il n’y a pas eu d’autres fois. Je t’aime, je n’aime que toi.
-Tu as une étrange façon de le prouver. Admettons. Es-tu enceinte de Max ?
Eh ! Bien, non. Ce n’est pas possible sans rapports.
-Nous vérifierons. Etablissons un état des lieux. Ce que tu souhaites, si je te comprends, c’est de me donner un fils ou une fille que personne ne cherchera à m’enlever. Ce qui, je me redis, exclut formellement Max.
-Oui, mon chéri, je te comprends. Mais alors comment faire ?
-Tu pourrais avoir recours à un centre qui recueille le sperme de façon anonyme et insémine les femmes. Personne en dehors de ce centre ne connaît l’identité du père. Par conséquent cet enfant serait le nôtre. Bien que des fichiers puissent être conservés par une administration.
Pourquoi n’y ai-je pas pensé jusqu’à présent ?
-Parce que Max ne t’avait pas encore persuadée de mon incapacité à avoir des enfants. Aujourd’hui il avait réussi et te proposait ses services. C’était un moyen habile de te rappeler les jours heureux où vous vous aimiez. Il a juré de s’unir à toi. Et si la conquête doit commencer par une union des corps, par des instants de volupté intense, la victoire ne peut pas lui échapper. La bénédiction de ton vœu d’enfanter te rapproche nécessairement de l’auteur de ta grossesse. En portant son enfant tu penseras constamment à son père et aux instants merveilleux de votre communion. Le mari se retrouve sur la touche et l’amant vole l’amour de l’épouse.
- Mais un enfant conçu à l’aide d’une seringue ou de tout autre instrument me procurerait-il autant de satisfaction qu’un enfant conçu au cours de l’accouplement de deux êtres de chair ?
- Je préfère, moi aussi, une fécondation accomplie dans le plaisir d’un homme et d’une femme. Tu m’as parlé du grand frisson au moment de la conception de Roméo. L’enfant que tu me donneras sera issu du même phénomène, d’un grand frisson. Max l’a fait, Max peut encore le faire. Tu préfères cette solution. C’est naturel. Eliminons le don de sperme anonyme et revenons à notre divorce et à ton mariage avec Max.
-Nous venons de rejeter Max, définitivement. Ne pourrions-nous pas utiliser un inconnu. Je coucherais avec lui, son sperme me féconderait au cours d’une relation sexuelle. Il ne me connaîtrait pas, je ne le connaîtrais pas. Il faudrait un lieu de rencontre neutre, nous serions masqués et resterions des inconnus après comme avant. Personne n’en saurait rien. On se séparerait pour toujours avec des précautions pour éviter un piège. Nous aurions notre enfant .A quoi penses-tu ? Ne te moques-tu pas de moi, que penses-tu de ma proposition ?
-Je n’avais pas le courage d’avancer ce pion. Je suis ravi que Valérie y vienne d’elle-même. C’est une nouvelle preuve de la sincérité de son désir d’enfant. Donc j’abonde dans son sens :
-Ce serait une solution acceptable : Recourons à un inconnu en bonne santé. Ce mâle devra ignorer avec qui il fera l’amour. Toi-même tu ne devras pas avoir la possibilité de le retrouver. Accepterais-tu de coucher avec un tel homme qui ne ferait que passer, sans lien, sans renseignement sur les suites de votre union ? Cet homme déversera son sperme en toi, je l’imiterai. Nous recommencerons aussi souvent que nécessaire. Tu ne sauras même pas lequel des deux te prendra au moment de la fécondation.
-Donc tu veux bien ! Je ferai l’amour avec un inconnu, devant toi, je devrai prendre du plaisir avec lui, devant toi. Est-ce que j’y arriverai ?
-Tu as failli le faire avec Max, cet après-midi.
-Oui, mais tu n’étais pas sensé assister. Que c’est compliqué !
-Pas de souci. Je m’occupe de tout. La concurrence pourrait me sublimer. Tu ne sauras jamais avec certitude qui de lui ou de moi t’aura fait connaître le grand frisson.
-Je voudrais voir ça. Tu te fais des illusions. Je te connais et je te reconnaîtrais au milieu de dizaines de contributeurs.
-Hé, ne rêve pas, je ne te fournirai pas des dizaines de partenaires.
-Oui, mais c’est irréalisable.
-Au contraire, je me charge de tout. Je le recrute, je vous mets en présence, j’assiste et je participe. Je m’occupe de protéger votre anonymat. On pourrait même faire mieux. Laisse-moi arranger une ou plusieurs rencontres, jusqu’à l’obtention du résultat espéré. Contente-toi de ma promesse de veiller au bon déroulement de l’opération et de mélanger mon propre sperme à celui de cet inséminateur. Il me suffit de ton accord.
-Je donnerai vie à un enfant avec un inconnu ? Ou avec toi, mon amour. Tu m’offriras à lui, tu nous assisteras, cet enfant par notre volonté sera nôtre. Tu seras un bon père, comme tu l’as été pour Roméo. La solution me convient.
-C’est parfait. Toutefois, avant de commencer, je veux la certitude absolue que tu n’es pas enceinte de Max.
-Puisque je l’affirme. Je n’ai jamais fait l’amour avec lui. Il m’a suppliée, il n’a rien obtenu.
-Je regrette. L’horreur du mensonge par lequel tu comptais m’annoncer que je serais père me rend circonspect. Rien ne peut t’obliger à passer un test de grossesse. Mais en cas de refus de ce test, je n’aurai pas d’autre solution, je divorcerai. Des sermons d’amour après le spectacle que j’ai surpris n’ont aucune valeur à mes yeux. Il t’appartient de tuer le doute, quoi qu’il puisse t’en coûter. Ce sera une véritable preuve d’amour, cette fois. Tu m’as fourni à plusieurs reprises des raisons d’être jaloux. Voilà, c’est à prendre ou à laisser. J’exige une réponse immédiate.
Sinon qu’arrivera-t-il ? Que feras-tu ?
-Ma valise dans les cinq minutes. Mon appartement de célibataire est vide. Cela peut ressembler à un chantage, j’en suis désolé. Les faits de ce jour suffiraient à quiconque pour rompre. Obéis à ton cœur, ce sera Max ou moi, plus jamais les deux.
-Mais encore une fois, c’est toi. Evidemment le test confirmera ma parole, je m’y soumettrai dès demain et en ta présence pour chasser le doute. M’aimeras-tu toujours ? Je suis épuisée par toutes ces émotions. Ce soir il sera prudent d’enfiler un préservatif pour ne pas fausser le résultat du test.
-Pardonne-moi, mais ce soir, je serai incapable d’étreindre la femme que j’ai vue allongée sous Max, ou couchée sur le dos, cuisses ouvertes, vulve gonflée, vagin trempé et sur le point d’être pénétré. Cette image et la possibilité niée mais possible de situations plus avancées tuent mon désir. J’ai besoin de voir un résultat pour croire.
-Ciel, tu es dur avec moi. Je dois l’avoir mérité. Pourtant je suis certaine de passer l’épreuve avec succès. Quand aura lieu la rencontre avec l’inconnu ? Ne ferons-nous plus l’amour, toi et moi ?
-Je vais te demander un mois d’abstinence et un deuxième test la veille de l’événement.
-Mais pourquoi ? Ah ! Tu crains que Max et moi nous revoyions. Il est inutile que je jure, tu ne me crois plus. C’est terrible. Dis-toi que si je le voulais lui et moi pourrions prendre des précautions, il mettrait un préservatif, nous jouirions sans danger. Mais cela n’arrivera pas. Je t’aime et tu n’as rien à craindre.
-Je ne l’ai pas vu enfiler un préservatif cet après-midi. Pourquoi l’aurait-il fait d’autres fois. Je refuse de transiger ; il y aura test ou je pars.
Lorsqu’au lit à côté de moi, Valérie se fait chatte, douce et tendre, elle peut mesurer l’étendue des dégâts sur mon physique et mon moral. Ni ses mains ni sa bouche ne tirent mon sexe d’un état de léthargie anormal. Ce relâchement musculaire complet la frappe plus que mes paroles les plus dures. Elle pleure longtemps, s’excuse mille fois, me jure que plus jamais etc…
Le résultat du test est négatif. Val jubile, et moi donc ! Je me mets à la recherche de deux hommes susceptibles de remplir les conditions propres à notre projet. Il se trouve des hommes intéressés quand vous leur montrez la photo d’une femme nue au corps d’une grande beauté, même si la photo ne dévoile pas la tête. Le premier candidat à accepter de procréer avec une créature aussi attirante recrute dans l’heure le second, un de ses amis enchanté de pouvoir rendre ce service gratuitement comme le premier. Ils se disent « normaux physiquement, ni trop courts, ni trop longs, ni trop mince ni trop gros, jamais une femme ne leur a reproché un manque ou un excès. La dame sera satisfaite de leur prestation, peut être assurée de connaître un plaisir intense, et sera prise dès le premier rapport. A deux ils feront le travail dans la joie.
-La connais-tu ? Pourquoi ne lui fais-tu pas cet enfant ?
-C’est une amie et l’épouse de mon meilleur ami. Elle veut un enfant qui n’aura pas de père connu, c’est son cadeau à son mari après des années de mariage. Evidemment le brave homme ne devra se douter de rien et croire au miracle. Dans les conditions où l’affaire se déroulera, je risquerai peut-être de me mêler aux étreintes, elle n’en saura rien elle non plus. A trois nous assurerons encore plus surement.
Par prudence je leur paie une visite médicale suivie d’une analyse de sang. Je commande par internet les accessoires qui assureront l’anonymat. Je réserve une chambre dans un bon hôtel éloigné. Rendez-vous est pris.
Le jour J, un taxi nous dépose devant l’hôtel, un autre le suivra de peu avec les deux amis. Quand ils auront rempli leur rôle un taxi les reconduira chez eux. Ils ne sauront jamais que la femme honorée est la mienne, auront une récompense en argent liquide. Ils se sont engagés par écrit à ne jamais entreprendre de recherches.
Valérie fait sa toilette dans la salle de bain de la chambre d’hôtel. Elle veut savoir ce qui garantira son anonymat. Je lui montre une cagoule noire munie d’une seule ouverture à hauteur de nez et de bouche, destinée à envelopper sa tête et fermée dans la nuque par deux crochets. Elle ne verra rien, on ne verra pas son visage, elle sera méconnaissable. Son amant d’un jour portera la même cagoule à ceci près que deux trous au niveau des yeux lui permettront d’admirer et de désirer le corps de Valérie. Il a accepté de garder le silence. Valérie aussi. L’échange de paroles stopperait immédiatement le déroulement de l’opération. Je dirigerai le tout, j’aurai seul la parole.
-Est-ce que je me déshabille ?
Non, laisse-lui le plaisir de te découvrir peu à peu. La beauté de ton corps l’éblouira, il te désirera plus fort qu’il ne le prévoit et sera dans les meilleures dispositions possibles pour déposer dans ton vagin un sperme qui a déjà fait ses preuves dans son foyer. Tu as choisi selon Ogino le jour le plus favorable. Il te prendra, je te prendrai, mais pour ne pas révéler le lien qui nous unit, je t’en demanderai l’autorisation. Sois généreuse, accueille tous ses assauts et les miens, il faudrait un miracle pour que tu ne sois pas enceinte. Merci ma chérie.
-Comme c’est bizarre de ne plus rien voir. Est-il beau au moins ce futur père?
-Sois sans crainte, notre enfant doit l’être et j’ai choisi avec soin son géniteur. D’ailleurs je participerai activement et l’enfant pourrait me ressembler. Attends-moi sur cette chaise, je vais accueillir notre sauveur.
Je retourne dans la chambre. Elle est vaste meublée d’un lit bien large, d’un canapé club de trois places en cuir havane d’un côté et d’un solide fauteuil club assorti de l’autre côté du lit. J’ouvre la porte à nos deux hôtes. Je leur rappelle les consignes, notamment celle de garder un silence absolu et celle de se relayer lors des changements de position après une éjaculation. Je remplirai le rôle de monsieur Loyal, annoncerai les figures. Au début je serai de la partie, avant de laisser ma place au deuxième. La femme ne devra pas se rendre compte des échanges de partenaires.
Ils se couvrent la tête de la cagoule à trois orifices à conserver jusqu’au départ: deux yeux et une bouche. Ils se réjouissent de ne pas pouvoir être poursuivis en recherche de paternité. L’anonymat leur convient. Je pourrai filmer les ébats puisqu’on ne les identifiera pas.
Nous sommes d’accord. Je fais entrer Valérie que j’appellerai Lili avec son assentiment. J’annonce :
-Chère amie, approchez, venez à la rencontre d’un homme dévoué à votre cause, décidé à faire en sorte que vous deveniez mère dans le secret de cette chambre et de manière que votre mari ne sache jamais qu’il a été remplacé en raison de son incapacité à vous féconder. Notre ami ici présent après chaque éjaculation aura besoin de se reposer un peu. Pour meubler les temps morts, avec votre permission je vous ferai don de mon propre sperme. S’il vous plaît, d’un mouvement de la tête, dites oui ou non.
Lili-Valérie bouge sa tête de haut en bas plusieurs fois. J’exprime ma satisfaction en la prenant dans mes bras et en l’embrassant avec passion. Elle ne pourra jamais douter de mon accord pour la suite de la séance ; un tel baiser est un encouragement. Ensuite je me détache de ma femme et je la jette dans les bras de l’étranger.
A Suivre
Pendant une dizaine d’années j’avais trouvé amusants les hommages rendus à la beauté de Valérie par ses admirateurs. Depuis l’annonce du retour de Max et depuis l’amélioration progressive de la relation entre ma femme et le père biologique de Roméo, j’ai senti monter en moi une forme de désappointement et de mécontentement. Les égards de Valérie pour son ex coach, les échanges sur le perron par exemple ou le fait d’emmener l’enfant chez son père le samedi au lieu de lui laisser accomplir le déplacement prévu par le tribunal, m’ont tout d’abord étonné, puis énervé. Si Max tenait à héberger son fils, il devait faire l’effort de venir le chercher et montrer qu’il disposait du temps nécessaire pour s’en occuper effectivement. Les mises au point successives avec Valérie quand je ciblais les abus de Max ou les protestations d’amour de Valérie en retour m’ont laissé dubitatif. Les incidents se sont multipliés. Aujourd’hui j’ai assisté au pire. La dernière explication de Valérie m’a assommé.
Imaginez. Complot ou pas, elle était sur le point de recevoir en elle le membre de Max, et pourquoi pas d’accueillir ses spermatozoïdes. Était-ce une première ? Je suis en droit d’en douter. En repensant à ces mercredis où, Roméo écarté, ils se voyaient seuls dans notre maison, pendant des heures, je ne peux rejeter les soupçons les plus horribles. Les images des deux sexes en contact avant mon appel revenaient devant mes yeux. Cette pénétration ratée aujourd’hui, avait pu arriver à terme d’autres jours. Je ne peux pas passer ma vie à épier Valérie. En temps ordinaire elle était au collège à cette heure. Les vacances de quinze jours étaient propices aux rencontres et Max savaient exploiter ces variations dans l’emploi du temps. Mais il faut que je rie en pensant à la rapidité de sa fuite, sans caleçon, la queue déconfite et toute raide de son espoir de reconquête. Son rêve de se mettre au chaud avait été brutalement brisé. Il ne se croira pas vaincu pour autant, reviendra à la charge, persuadé que mon arrivée n’a fait que retarder une relation à laquelle Valérie semblait résignée. Parti en courant, il ne sait pas que je l’ai vu. Il reviendra terminer son œuvre de bienfaisance. Comment, moi, le mari retenu par le travail, puis-je croire désormais à l’amour de Valérie ?
Quoi, pour mon bonheur, elle profite du désir de Max afin de se faire engrosser par lui. Elle espère ensuite me laisser croire que je suis le père de l’enfant qu’elle portera. Cette version saugrenue me rend fou. Quelle inconscience. Cette fois elle devra m’entendre, je ne me contenterai plus de câlins pour endormir ma jalousie justifiée. Nous avons couché Roméo. Je desserre les dents, assis à table en face d’une Valérie peu rassurée. J’engage la conversation de façon abrupte.
-Valérie, regardons la réalité en face. Tu veux un deuxième enfant, je comprends ton désir de maternité. Tu ne m’avais jamais reproché une possible stérilité, tu n’avais jamais invoqué cette possibilité. Pour justifier votre accouplement interrompu par mon arrivée, aujourd’hui tu me l’as jetée à la figure. Donc cette idée te taraudait, tu n’en parlais pas parce que tu croyais avoir trouvé une parade : Tu étais prête au pire mensonge : tu te faisais faire un enfant par Max avec l’intention de m’en attribuer la paternité. Pour moi, c’est une énormité. Et la méthode était plaisante, faire un deuxième enfant avec Max promettait des heures de galipettes agréables
-Je voulais t’offrir la joie d’être père. C’était une preuve d’amour.
-Père pendant un temps avant de redevenir »Bruno », c’est déjà le cas avec Roméo, cela me suffit. Cesse de te mentir. Reconnais votre attirance sexuelle réciproque simplement. Tu prétendais avoir de la mémoire, tu savais Max volage, instable, tu me le répétais. Tu as prétendu lutter contre sa volonté de soustraire ton fils à mes soins. Tu m’as juré combien de fois ne pas l’aimer. Et que fais-tu ? Tu te couches sous lui, tu t’ouvres à sa verge fécondatrice : Tu lui confies la mission de te rendre mère. Tu ne peux pas ignorer qu’un jour il demandera à un juge de lui rendre ce deuxième enfant. Les techniques modernes lui donneront raison. Ton amour ne peut pas te dicter une conduite aussi cruelle.
-C’est vrai. Il m’a abusée. A tort j’ai cru sa promesse de s’effacer après la naissance de l’enfant.
-Tu réalises les conséquences de vos rapports sexuels ? Plaisir mis à part, Max te compromet. Le jour où il affirmera être le père de ton deuxième bébé et où il en apportera la preuve, pourrai-je encore vivre avec la femme qui m’aura officiellement cocufié. Je serai la risée de la ville, de tous ceux qui n’ont ni compris ni admis que le ver de terre ait osé épouser une miss beauté. Outre la blessure de la trahison, je vivrai une humiliation terrible. Tu n’es pas aussi naïve d’habitude. Avec deux sous de dignité je devrai te laisser à Max. Grâce à toi et à ta ruse étrange il sera parvenu à ses fins : te combler sexuellement, réaliser ton rêve de maternité, te séparer de ton mari. Ne me dis pas qu’une épouse aimante couche avec un autre homme si elle n’éprouve aucun sentiment pour lui.
-Je ne l’aime pas. Je regrette. Max c’est fini. Je suis ta femme.
Aujourd’hui j’ai retardé votre plaisir. Tu étais consentante, je l’ai vu. Je n’étais pas là les autres fois, je ne m’opposerai pas à votre prochaine tentative. Tirons les conclusions qui s’imposent : Quitte à divorcer quand tu auras accouché de l’enfant de Max, puisque c’est le résultat prévisible de vos actes, divorçons tout de suite et rejoins le père de ton fils, créez une famille nombreuse si vous le voulez. Et tenez-moi en dehors de vos manigances et tu ménageras au moins ma réputation, faute de m’aimer.
-Non, je veux rester avec toi. Je suis coupable, tu peux me quitter, moi je ne te quitterai pas. Il n’y a pas eu d’autres fois. Je t’aime, je n’aime que toi.
-Tu as une étrange façon de le prouver. Admettons. Es-tu enceinte de Max ?
Eh ! Bien, non. Ce n’est pas possible sans rapports.
-Nous vérifierons. Etablissons un état des lieux. Ce que tu souhaites, si je te comprends, c’est de me donner un fils ou une fille que personne ne cherchera à m’enlever. Ce qui, je me redis, exclut formellement Max.
-Oui, mon chéri, je te comprends. Mais alors comment faire ?
-Tu pourrais avoir recours à un centre qui recueille le sperme de façon anonyme et insémine les femmes. Personne en dehors de ce centre ne connaît l’identité du père. Par conséquent cet enfant serait le nôtre. Bien que des fichiers puissent être conservés par une administration.
Pourquoi n’y ai-je pas pensé jusqu’à présent ?
-Parce que Max ne t’avait pas encore persuadée de mon incapacité à avoir des enfants. Aujourd’hui il avait réussi et te proposait ses services. C’était un moyen habile de te rappeler les jours heureux où vous vous aimiez. Il a juré de s’unir à toi. Et si la conquête doit commencer par une union des corps, par des instants de volupté intense, la victoire ne peut pas lui échapper. La bénédiction de ton vœu d’enfanter te rapproche nécessairement de l’auteur de ta grossesse. En portant son enfant tu penseras constamment à son père et aux instants merveilleux de votre communion. Le mari se retrouve sur la touche et l’amant vole l’amour de l’épouse.
- Mais un enfant conçu à l’aide d’une seringue ou de tout autre instrument me procurerait-il autant de satisfaction qu’un enfant conçu au cours de l’accouplement de deux êtres de chair ?
- Je préfère, moi aussi, une fécondation accomplie dans le plaisir d’un homme et d’une femme. Tu m’as parlé du grand frisson au moment de la conception de Roméo. L’enfant que tu me donneras sera issu du même phénomène, d’un grand frisson. Max l’a fait, Max peut encore le faire. Tu préfères cette solution. C’est naturel. Eliminons le don de sperme anonyme et revenons à notre divorce et à ton mariage avec Max.
-Nous venons de rejeter Max, définitivement. Ne pourrions-nous pas utiliser un inconnu. Je coucherais avec lui, son sperme me féconderait au cours d’une relation sexuelle. Il ne me connaîtrait pas, je ne le connaîtrais pas. Il faudrait un lieu de rencontre neutre, nous serions masqués et resterions des inconnus après comme avant. Personne n’en saurait rien. On se séparerait pour toujours avec des précautions pour éviter un piège. Nous aurions notre enfant .A quoi penses-tu ? Ne te moques-tu pas de moi, que penses-tu de ma proposition ?
-Je n’avais pas le courage d’avancer ce pion. Je suis ravi que Valérie y vienne d’elle-même. C’est une nouvelle preuve de la sincérité de son désir d’enfant. Donc j’abonde dans son sens :
-Ce serait une solution acceptable : Recourons à un inconnu en bonne santé. Ce mâle devra ignorer avec qui il fera l’amour. Toi-même tu ne devras pas avoir la possibilité de le retrouver. Accepterais-tu de coucher avec un tel homme qui ne ferait que passer, sans lien, sans renseignement sur les suites de votre union ? Cet homme déversera son sperme en toi, je l’imiterai. Nous recommencerons aussi souvent que nécessaire. Tu ne sauras même pas lequel des deux te prendra au moment de la fécondation.
-Donc tu veux bien ! Je ferai l’amour avec un inconnu, devant toi, je devrai prendre du plaisir avec lui, devant toi. Est-ce que j’y arriverai ?
-Tu as failli le faire avec Max, cet après-midi.
-Oui, mais tu n’étais pas sensé assister. Que c’est compliqué !
-Pas de souci. Je m’occupe de tout. La concurrence pourrait me sublimer. Tu ne sauras jamais avec certitude qui de lui ou de moi t’aura fait connaître le grand frisson.
-Je voudrais voir ça. Tu te fais des illusions. Je te connais et je te reconnaîtrais au milieu de dizaines de contributeurs.
-Hé, ne rêve pas, je ne te fournirai pas des dizaines de partenaires.
-Oui, mais c’est irréalisable.
-Au contraire, je me charge de tout. Je le recrute, je vous mets en présence, j’assiste et je participe. Je m’occupe de protéger votre anonymat. On pourrait même faire mieux. Laisse-moi arranger une ou plusieurs rencontres, jusqu’à l’obtention du résultat espéré. Contente-toi de ma promesse de veiller au bon déroulement de l’opération et de mélanger mon propre sperme à celui de cet inséminateur. Il me suffit de ton accord.
-Je donnerai vie à un enfant avec un inconnu ? Ou avec toi, mon amour. Tu m’offriras à lui, tu nous assisteras, cet enfant par notre volonté sera nôtre. Tu seras un bon père, comme tu l’as été pour Roméo. La solution me convient.
-C’est parfait. Toutefois, avant de commencer, je veux la certitude absolue que tu n’es pas enceinte de Max.
-Puisque je l’affirme. Je n’ai jamais fait l’amour avec lui. Il m’a suppliée, il n’a rien obtenu.
-Je regrette. L’horreur du mensonge par lequel tu comptais m’annoncer que je serais père me rend circonspect. Rien ne peut t’obliger à passer un test de grossesse. Mais en cas de refus de ce test, je n’aurai pas d’autre solution, je divorcerai. Des sermons d’amour après le spectacle que j’ai surpris n’ont aucune valeur à mes yeux. Il t’appartient de tuer le doute, quoi qu’il puisse t’en coûter. Ce sera une véritable preuve d’amour, cette fois. Tu m’as fourni à plusieurs reprises des raisons d’être jaloux. Voilà, c’est à prendre ou à laisser. J’exige une réponse immédiate.
Sinon qu’arrivera-t-il ? Que feras-tu ?
-Ma valise dans les cinq minutes. Mon appartement de célibataire est vide. Cela peut ressembler à un chantage, j’en suis désolé. Les faits de ce jour suffiraient à quiconque pour rompre. Obéis à ton cœur, ce sera Max ou moi, plus jamais les deux.
-Mais encore une fois, c’est toi. Evidemment le test confirmera ma parole, je m’y soumettrai dès demain et en ta présence pour chasser le doute. M’aimeras-tu toujours ? Je suis épuisée par toutes ces émotions. Ce soir il sera prudent d’enfiler un préservatif pour ne pas fausser le résultat du test.
-Pardonne-moi, mais ce soir, je serai incapable d’étreindre la femme que j’ai vue allongée sous Max, ou couchée sur le dos, cuisses ouvertes, vulve gonflée, vagin trempé et sur le point d’être pénétré. Cette image et la possibilité niée mais possible de situations plus avancées tuent mon désir. J’ai besoin de voir un résultat pour croire.
-Ciel, tu es dur avec moi. Je dois l’avoir mérité. Pourtant je suis certaine de passer l’épreuve avec succès. Quand aura lieu la rencontre avec l’inconnu ? Ne ferons-nous plus l’amour, toi et moi ?
-Je vais te demander un mois d’abstinence et un deuxième test la veille de l’événement.
-Mais pourquoi ? Ah ! Tu crains que Max et moi nous revoyions. Il est inutile que je jure, tu ne me crois plus. C’est terrible. Dis-toi que si je le voulais lui et moi pourrions prendre des précautions, il mettrait un préservatif, nous jouirions sans danger. Mais cela n’arrivera pas. Je t’aime et tu n’as rien à craindre.
-Je ne l’ai pas vu enfiler un préservatif cet après-midi. Pourquoi l’aurait-il fait d’autres fois. Je refuse de transiger ; il y aura test ou je pars.
Lorsqu’au lit à côté de moi, Valérie se fait chatte, douce et tendre, elle peut mesurer l’étendue des dégâts sur mon physique et mon moral. Ni ses mains ni sa bouche ne tirent mon sexe d’un état de léthargie anormal. Ce relâchement musculaire complet la frappe plus que mes paroles les plus dures. Elle pleure longtemps, s’excuse mille fois, me jure que plus jamais etc…
Le résultat du test est négatif. Val jubile, et moi donc ! Je me mets à la recherche de deux hommes susceptibles de remplir les conditions propres à notre projet. Il se trouve des hommes intéressés quand vous leur montrez la photo d’une femme nue au corps d’une grande beauté, même si la photo ne dévoile pas la tête. Le premier candidat à accepter de procréer avec une créature aussi attirante recrute dans l’heure le second, un de ses amis enchanté de pouvoir rendre ce service gratuitement comme le premier. Ils se disent « normaux physiquement, ni trop courts, ni trop longs, ni trop mince ni trop gros, jamais une femme ne leur a reproché un manque ou un excès. La dame sera satisfaite de leur prestation, peut être assurée de connaître un plaisir intense, et sera prise dès le premier rapport. A deux ils feront le travail dans la joie.
-La connais-tu ? Pourquoi ne lui fais-tu pas cet enfant ?
-C’est une amie et l’épouse de mon meilleur ami. Elle veut un enfant qui n’aura pas de père connu, c’est son cadeau à son mari après des années de mariage. Evidemment le brave homme ne devra se douter de rien et croire au miracle. Dans les conditions où l’affaire se déroulera, je risquerai peut-être de me mêler aux étreintes, elle n’en saura rien elle non plus. A trois nous assurerons encore plus surement.
Par prudence je leur paie une visite médicale suivie d’une analyse de sang. Je commande par internet les accessoires qui assureront l’anonymat. Je réserve une chambre dans un bon hôtel éloigné. Rendez-vous est pris.
Le jour J, un taxi nous dépose devant l’hôtel, un autre le suivra de peu avec les deux amis. Quand ils auront rempli leur rôle un taxi les reconduira chez eux. Ils ne sauront jamais que la femme honorée est la mienne, auront une récompense en argent liquide. Ils se sont engagés par écrit à ne jamais entreprendre de recherches.
Valérie fait sa toilette dans la salle de bain de la chambre d’hôtel. Elle veut savoir ce qui garantira son anonymat. Je lui montre une cagoule noire munie d’une seule ouverture à hauteur de nez et de bouche, destinée à envelopper sa tête et fermée dans la nuque par deux crochets. Elle ne verra rien, on ne verra pas son visage, elle sera méconnaissable. Son amant d’un jour portera la même cagoule à ceci près que deux trous au niveau des yeux lui permettront d’admirer et de désirer le corps de Valérie. Il a accepté de garder le silence. Valérie aussi. L’échange de paroles stopperait immédiatement le déroulement de l’opération. Je dirigerai le tout, j’aurai seul la parole.
-Est-ce que je me déshabille ?
Non, laisse-lui le plaisir de te découvrir peu à peu. La beauté de ton corps l’éblouira, il te désirera plus fort qu’il ne le prévoit et sera dans les meilleures dispositions possibles pour déposer dans ton vagin un sperme qui a déjà fait ses preuves dans son foyer. Tu as choisi selon Ogino le jour le plus favorable. Il te prendra, je te prendrai, mais pour ne pas révéler le lien qui nous unit, je t’en demanderai l’autorisation. Sois généreuse, accueille tous ses assauts et les miens, il faudrait un miracle pour que tu ne sois pas enceinte. Merci ma chérie.
-Comme c’est bizarre de ne plus rien voir. Est-il beau au moins ce futur père?
-Sois sans crainte, notre enfant doit l’être et j’ai choisi avec soin son géniteur. D’ailleurs je participerai activement et l’enfant pourrait me ressembler. Attends-moi sur cette chaise, je vais accueillir notre sauveur.
Je retourne dans la chambre. Elle est vaste meublée d’un lit bien large, d’un canapé club de trois places en cuir havane d’un côté et d’un solide fauteuil club assorti de l’autre côté du lit. J’ouvre la porte à nos deux hôtes. Je leur rappelle les consignes, notamment celle de garder un silence absolu et celle de se relayer lors des changements de position après une éjaculation. Je remplirai le rôle de monsieur Loyal, annoncerai les figures. Au début je serai de la partie, avant de laisser ma place au deuxième. La femme ne devra pas se rendre compte des échanges de partenaires.
Ils se couvrent la tête de la cagoule à trois orifices à conserver jusqu’au départ: deux yeux et une bouche. Ils se réjouissent de ne pas pouvoir être poursuivis en recherche de paternité. L’anonymat leur convient. Je pourrai filmer les ébats puisqu’on ne les identifiera pas.
Nous sommes d’accord. Je fais entrer Valérie que j’appellerai Lili avec son assentiment. J’annonce :
-Chère amie, approchez, venez à la rencontre d’un homme dévoué à votre cause, décidé à faire en sorte que vous deveniez mère dans le secret de cette chambre et de manière que votre mari ne sache jamais qu’il a été remplacé en raison de son incapacité à vous féconder. Notre ami ici présent après chaque éjaculation aura besoin de se reposer un peu. Pour meubler les temps morts, avec votre permission je vous ferai don de mon propre sperme. S’il vous plaît, d’un mouvement de la tête, dites oui ou non.
Lili-Valérie bouge sa tête de haut en bas plusieurs fois. J’exprime ma satisfaction en la prenant dans mes bras et en l’embrassant avec passion. Elle ne pourra jamais douter de mon accord pour la suite de la séance ; un tel baiser est un encouragement. Ensuite je me détache de ma femme et je la jette dans les bras de l’étranger.
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