Rose 4
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-06-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Rose 4
Rose 4
Gilles s’est redressé, a empoigné sa verge, la secoue, son bras gauche la lève et la descend à plusieurs reprises, la met en position, en face du sexe :sa main droite prépare le terrain, et le mouvement appuyé de ses fesses le plante dans le vagin. Rose entame la mélodie du bonheur. Je tire Sylvie sidérée, je la pousse, elle court. Je referme à clé la porte de notre abri. Ils étaient tellement pressés de se prendre et de se donner qu’ils ont oublié de fermer la porte principale à clé. Sylvie entre innocemment en appelant son mari gentiment, marque un temps d’arrêt et pousse des hurlements pendant que je m’éclipse vers ma voiture. Je démarre, il me reste 45 minutes pour revenir au foyer. Rose aura pu mettre de l’ordre, retrouver son souffle et présenter un aspect normal. Je suis curieux de constater comment elle aura encaissé cette nouvelle interruption d’un plaisir promis mais dérangé…
20 h 10, je sonne, Rose repeignée et rafraîchie m’ouvre avec un sourire figé. Elle sort sur le seuil inspecte les alentours à la ronde puis rentre après moi, un peu rassurée de n’avoir pas vu d’attroupement.
- Alors, tu as bien avancé ton ouvrage aujourd’hui ? Gilles n’est plus là ?
- Nous n’avons rien fait en réalité. Nous étions en train de disposer notre matériel et commencions à peine à entrer dans le vif du sujet quand sa femme est arrivée et lui a demandé de rentrer parce qu’ils avaient de la visite. Il s’est excusé et a disparu. J’aurais tellement aimé finir aujourd’hui ce que nous avions débuté.
Comme je la comprends. Le vif du sujet : je n’ai pas besoin d’un dessin pour savoir où se trouve le vif du sujet, j’ai vu Gilles pénétrer l’endroit ! Se rend-elle compte du double sens de ses paroles ? La bouche parle de l’abondance du cœur. Assurément, elle aurait aimé achever ce qu’elle venait de commencer quand Sylvie est entrée. Son imagination débordante mérite d’être encouragée :
- Je suppose que ce n’est que partie remise. Tu penses qu’il reviendra jeudi prochain, pour parfaire votre œuvre et combler tes espérances ? Ce cirque va durer encore longtemps ? Je commence à perdre patience, et ces cornes qui poussent sur mon front vont bientôt éclairer les voisins.
- Tant pis si les voisins ont des idées mal tournées. Quand je commence quelque chose, je vais jusqu’au bout. Je suis désolée que ça te déplaise.
- Et sa femme, comment est-elle?
- C’est une belle blonde, apparemment très aimable, mais nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour faire connaissance ; ils sont partis presque aussitôt.
Blonde oui, aimable ? Le mot doit cacher un gros mensonge. J’entre dans ce concours, moi aussi je sais mentir :
- Chérie, j’ai oublié de te dire que je pars en réunion à Paris, mardi après-midi, je dormirai à l’hôtel et rentrerai mercredi en fin de journée.
- Que faut-il que je te prépare, mon amour?
La bonne épouse ! Ce déplacement ne la chagrine pas. L’orage est passé, le vent a chassé les nuages. Il ne reste plus de traces en dehors d’un léger tremblement des mains, un peu de sang dans le blanc de l’œil et des regards obliques vers la porte d’entrée, comme si elle craignait un retour de la mégère déchaînée qui l’a secouée et couverte de mots orduriers. Le câlin à l’heure du coucher me laisse de marbre, le jeudi soir après le tennis, je peux prétexter une saine fatigue et comme je ne tiens pas à déraper sur les sécrétions de l’amant de ma femme, je m’abstiens. Dans la masse des incertitudes qui m’écrasent, j’aurai une certitude au moins : celle de ne pas être le père de l’enfant que Rose pourrait concevoir. En effet je n’ai pas vu les amants prendre des précautions, sortir couverts comme dit De Chavanne.
- Chéri, tu me délaisses, est-ce que je ne te plais plus ? susurre-t-elle.
Elle est en manque, ma parole, en pleine période de frustration. Je me dérobe au risque de la précipiter plus vite et plus fort dans les bras de ce bellâtre ou de tout autre homme en mal d’amour. Mais mon cocufiage depuis ce soir est consommé, j’y ai assisté avec peine et je ne peux plus supporter les attentions de la femelle en chaleur à laquelle je tourne délibérément le dos. Mon cœur dans ma poitrine est une pierre lourde, horriblement pesante. Ce qui est perdu est perdu. La face que je regarderai désormais n’est plus qu’un masque. Ses mots d’amour me soulèvent le cœur.
Il n’aura pas fallu plus de deux ans de mariage pour me réduire à ce rôle infâme de mari cocu. Autant de serments d’amour, autant de gestes d’amour réduits en bouillie par cette liaison, et peut-être par d’autres. L’art de la tromperie avec lequel elle croit actuellement me laisser dans l’ignorance de son aventure amoureuse et sexuelle, pourquoi ne l’aurait-elle pas rôdé depuis notre mariage avec d’autres compagnons ? Je me réfugie derrière mon refus des séances à domicile et je lui répète les raisons de mon mécontentement, je n’utilise pas le passé récent.
- Je ne peux plus faire l’amour à une femme qui se moque de mon avis. Tu as décidé de recevoir un étranger dans notre demeure et tu t’es arrangée pour le faire quand je suis absent. Tu sais pertinemment que c’est un coureur de jupons. Ta décision est un défi. Je ne ferai plus l’amour avec toi aussi longtemps que tu me pousseras à soupçonner que vous me cocufiez, si ce n’est déjà fait. Je n’attends qu’une preuve. Et si je ne veux plus faire l’amour avec ma femme, c’est pour lui permettre de savoir qui sera le père de son enfant. Non, cette femme-là ne me plaît plus. Et si ce type met encore les pieds dans ma maison, je vous ficherai dehors lui et toi.
- Quel manque de confiance. Tu sais que ça tue les sentiments ?
-Je croyais t’avoir interdit de parler de confiance avec moi ? Dormons avant de nous fâcher gravement. Rêve à ton Gilles si ça te plaît, mais si tu veux éviter un malheur, prends tes rendez-vous ailleurs que dans notre salon ou dans notre lit. Va faire tes cours particuliers dans une chambre d’hôtel où tu ne seras pas dérangée.
— Il n’est jamais venu dans notre lit. Tu dérailles !
— Il ne viendra plus dans cette maison, si tu tiens à sa vie et à la tienne ! Ici, c’est chez nous et pas seulement chez toi. Je décide d’interdire cette porte à ce débauché. Je me demande combien de temps encore je vais supporter de vivre avec une femme qui se paie ouvertement ma tête. Inutile de pleurer, tu sais mieux que moi les raisons de ma colère.
Franchement, après le spectacle de son accouplement adultère, ces larmes de crocodile, ne me touchent plus. Car elle sait ce qu’elle a fait !
Je n’ai rien à faire à Paris mardi prochain. Si Rose et Gilles veulent se revoir, l’occasion que je leur sers sur un plateau est trop belle pour qu’ils la manquent. Je serai présent à mon observatoire, je m’y introduirai pendant la séance d’atelier d’art. Et je n’y serai pas seul. Dans un café fréquenté par des célibataires, j’ai l’intention d’en recruter trois. À la pharmacie, je dois me procurer la pilule du lendemain pour le cas où Rose aurait une nouvelle fois négligé de protéger ses rapports avec Gilles et des préservatifs à laisser traîner.
Comme convenu, le samedi matin je rencontre Sylvie au marché. Sa fureur ne l’empêche pas de me raconter qu’elle n’a pas eu à se forcer pour hurler, traiter ma femme de croqueuse d’hommes, de briseuse de ménages, de petite grue. Elle lui aurait tiré les cheveux et claqué le visage alors que ma femme atterrée n’opposait aucune résistance. Ce qui a surtout plu à Sylvie, elle en rit maintenant, c’est que, ayant menacé ma femme de la dénoncer à son mari cocu, Rose s’est jetée à ses pieds, a demandé pardon, a juré qu’elle ne recommencerait plus, a admis que c’était-elle la provocatrice, mais a supplié de ne rien dire à son mari.
- Elle a promis, en présence de mon mari, de ne plus le recevoir pour des cours particuliers. J’ai ensuite secoué mon mari. Il a reconnu qu’il s’était laissé entraîner et qu’il regrettait d’avoir répondu aux avances de Rose. Il m’a juré que c’était son premier et dernier écart et que bien entendu, il fuirait votre femme. Il se demandait même s’il n’allait pas l’exclure de l’atelier. Vous voyez que nous avons effectivement mis fin à cette liaison. Comme vous, je regrette que votre femme et mon mari nous aient trompés. J’ai averti mon mari, s’il vient à recommencer je divorcerai. Et comment a réagi votre femme ?
Je raconte que je lui ai laissé le temps de se remettre de la tempête. Je ris du prétexte de l’arrivée tranquille de l’épouse pour expliquer le retard de son ouvrage. Bien entendu Sylvie nie l’histoire des visiteurs inventée de toute pièce par ma menteuse
— Elle vous a trouvée aimable, mais a regretté de n’avoir pas pu plus longuement faire connaissance ! Vous n’avez pas tapé assez fort… Sa fièvre amoureuse aurait pu faire le bonheur d‘un mari heureux. Je lui ai dit que je ne lui ferais plus l‘amour aussi longtemps qu‘elle recevrait Gilles afin qu‘elle puisse savoir qui serait le père de son enfant. J’ai déclaré fermement que son défi avait assez duré, qu’elle connaissait mieux que moi les raisons de ma colère et que, enfin, j’interdisais ma porte à ce débauché. Et dire qu’il y a une dizaine de jours, elle me demandait de lui faire confiance et de ne pas être jaloux ! Je sais à quoi m’en tenir. Je ne prendrai une décision qu’après une dernière épreuve. Je veux voir si Rose et Gilles vous ont fait des serments sincères ou s’ils pensent reprendre leur relation dans notre dos
- Comment ferez-vous ? Je suis, comme vous, curieuse de savoir s’ils sont sincères. Si je peux vous aider, faites-moi signe.
Immédiatement, je lui fais part de mon plan .
- Me croyant absent, nos tourtereaux voudront en profiter pour occuper la maison le plus rapidement possible après le cours du groupe dans la salle habituelle. Pendant cet atelier, je me serai installé dans la place, prêt à intervenir personnellement. Vous pourrez me rejoindre avant 20 heures. L’une de nos chambres n’est pas meublée et nous la gardons fermée. Nous y attendrons nos époux en silence. S’ils viennent, nous leur réserverons une sacrée surprise au plus fort de leurs ébats. Nous saurons en patientant ce que seront leurs projets. Comme Gilles ne peut pas s’attarder, surtout si vous lui imposez de rentrer au plus tard à 21 heures, nous n’aurons pas trop à attendre. Je tiens à garder l’initiative et vous devrez attendre mon signal. Je m’occuperai personnellement de votre mari et je vous livrerai ma femme. Je compte sur vous pour qu’elle ne vous trouve plus aussi aimable.
— Est-ce qu’une cravache ferait l’affaire ? J’ai fait de l’équitation et il me reste en souvenir une bombe et deux cravaches.
— Ce serait parfait, au moins pour les effrayer ! J’aurai grand plaisir à cravacher le cavalier de mon épouse, vous pourriez cravacher la monture ! Si leur réunion ne se tenait pas, nous pourrions attendre que Rose se couche pour quitter les lieux. Je n’ai annoncé mon retour que pour la soirée du mercredi.
Gilles s’est redressé, a empoigné sa verge, la secoue, son bras gauche la lève et la descend à plusieurs reprises, la met en position, en face du sexe :sa main droite prépare le terrain, et le mouvement appuyé de ses fesses le plante dans le vagin. Rose entame la mélodie du bonheur. Je tire Sylvie sidérée, je la pousse, elle court. Je referme à clé la porte de notre abri. Ils étaient tellement pressés de se prendre et de se donner qu’ils ont oublié de fermer la porte principale à clé. Sylvie entre innocemment en appelant son mari gentiment, marque un temps d’arrêt et pousse des hurlements pendant que je m’éclipse vers ma voiture. Je démarre, il me reste 45 minutes pour revenir au foyer. Rose aura pu mettre de l’ordre, retrouver son souffle et présenter un aspect normal. Je suis curieux de constater comment elle aura encaissé cette nouvelle interruption d’un plaisir promis mais dérangé…
20 h 10, je sonne, Rose repeignée et rafraîchie m’ouvre avec un sourire figé. Elle sort sur le seuil inspecte les alentours à la ronde puis rentre après moi, un peu rassurée de n’avoir pas vu d’attroupement.
- Alors, tu as bien avancé ton ouvrage aujourd’hui ? Gilles n’est plus là ?
- Nous n’avons rien fait en réalité. Nous étions en train de disposer notre matériel et commencions à peine à entrer dans le vif du sujet quand sa femme est arrivée et lui a demandé de rentrer parce qu’ils avaient de la visite. Il s’est excusé et a disparu. J’aurais tellement aimé finir aujourd’hui ce que nous avions débuté.
Comme je la comprends. Le vif du sujet : je n’ai pas besoin d’un dessin pour savoir où se trouve le vif du sujet, j’ai vu Gilles pénétrer l’endroit ! Se rend-elle compte du double sens de ses paroles ? La bouche parle de l’abondance du cœur. Assurément, elle aurait aimé achever ce qu’elle venait de commencer quand Sylvie est entrée. Son imagination débordante mérite d’être encouragée :
- Je suppose que ce n’est que partie remise. Tu penses qu’il reviendra jeudi prochain, pour parfaire votre œuvre et combler tes espérances ? Ce cirque va durer encore longtemps ? Je commence à perdre patience, et ces cornes qui poussent sur mon front vont bientôt éclairer les voisins.
- Tant pis si les voisins ont des idées mal tournées. Quand je commence quelque chose, je vais jusqu’au bout. Je suis désolée que ça te déplaise.
- Et sa femme, comment est-elle?
- C’est une belle blonde, apparemment très aimable, mais nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour faire connaissance ; ils sont partis presque aussitôt.
Blonde oui, aimable ? Le mot doit cacher un gros mensonge. J’entre dans ce concours, moi aussi je sais mentir :
- Chérie, j’ai oublié de te dire que je pars en réunion à Paris, mardi après-midi, je dormirai à l’hôtel et rentrerai mercredi en fin de journée.
- Que faut-il que je te prépare, mon amour?
La bonne épouse ! Ce déplacement ne la chagrine pas. L’orage est passé, le vent a chassé les nuages. Il ne reste plus de traces en dehors d’un léger tremblement des mains, un peu de sang dans le blanc de l’œil et des regards obliques vers la porte d’entrée, comme si elle craignait un retour de la mégère déchaînée qui l’a secouée et couverte de mots orduriers. Le câlin à l’heure du coucher me laisse de marbre, le jeudi soir après le tennis, je peux prétexter une saine fatigue et comme je ne tiens pas à déraper sur les sécrétions de l’amant de ma femme, je m’abstiens. Dans la masse des incertitudes qui m’écrasent, j’aurai une certitude au moins : celle de ne pas être le père de l’enfant que Rose pourrait concevoir. En effet je n’ai pas vu les amants prendre des précautions, sortir couverts comme dit De Chavanne.
- Chéri, tu me délaisses, est-ce que je ne te plais plus ? susurre-t-elle.
Elle est en manque, ma parole, en pleine période de frustration. Je me dérobe au risque de la précipiter plus vite et plus fort dans les bras de ce bellâtre ou de tout autre homme en mal d’amour. Mais mon cocufiage depuis ce soir est consommé, j’y ai assisté avec peine et je ne peux plus supporter les attentions de la femelle en chaleur à laquelle je tourne délibérément le dos. Mon cœur dans ma poitrine est une pierre lourde, horriblement pesante. Ce qui est perdu est perdu. La face que je regarderai désormais n’est plus qu’un masque. Ses mots d’amour me soulèvent le cœur.
Il n’aura pas fallu plus de deux ans de mariage pour me réduire à ce rôle infâme de mari cocu. Autant de serments d’amour, autant de gestes d’amour réduits en bouillie par cette liaison, et peut-être par d’autres. L’art de la tromperie avec lequel elle croit actuellement me laisser dans l’ignorance de son aventure amoureuse et sexuelle, pourquoi ne l’aurait-elle pas rôdé depuis notre mariage avec d’autres compagnons ? Je me réfugie derrière mon refus des séances à domicile et je lui répète les raisons de mon mécontentement, je n’utilise pas le passé récent.
- Je ne peux plus faire l’amour à une femme qui se moque de mon avis. Tu as décidé de recevoir un étranger dans notre demeure et tu t’es arrangée pour le faire quand je suis absent. Tu sais pertinemment que c’est un coureur de jupons. Ta décision est un défi. Je ne ferai plus l’amour avec toi aussi longtemps que tu me pousseras à soupçonner que vous me cocufiez, si ce n’est déjà fait. Je n’attends qu’une preuve. Et si je ne veux plus faire l’amour avec ma femme, c’est pour lui permettre de savoir qui sera le père de son enfant. Non, cette femme-là ne me plaît plus. Et si ce type met encore les pieds dans ma maison, je vous ficherai dehors lui et toi.
- Quel manque de confiance. Tu sais que ça tue les sentiments ?
-Je croyais t’avoir interdit de parler de confiance avec moi ? Dormons avant de nous fâcher gravement. Rêve à ton Gilles si ça te plaît, mais si tu veux éviter un malheur, prends tes rendez-vous ailleurs que dans notre salon ou dans notre lit. Va faire tes cours particuliers dans une chambre d’hôtel où tu ne seras pas dérangée.
— Il n’est jamais venu dans notre lit. Tu dérailles !
— Il ne viendra plus dans cette maison, si tu tiens à sa vie et à la tienne ! Ici, c’est chez nous et pas seulement chez toi. Je décide d’interdire cette porte à ce débauché. Je me demande combien de temps encore je vais supporter de vivre avec une femme qui se paie ouvertement ma tête. Inutile de pleurer, tu sais mieux que moi les raisons de ma colère.
Franchement, après le spectacle de son accouplement adultère, ces larmes de crocodile, ne me touchent plus. Car elle sait ce qu’elle a fait !
Je n’ai rien à faire à Paris mardi prochain. Si Rose et Gilles veulent se revoir, l’occasion que je leur sers sur un plateau est trop belle pour qu’ils la manquent. Je serai présent à mon observatoire, je m’y introduirai pendant la séance d’atelier d’art. Et je n’y serai pas seul. Dans un café fréquenté par des célibataires, j’ai l’intention d’en recruter trois. À la pharmacie, je dois me procurer la pilule du lendemain pour le cas où Rose aurait une nouvelle fois négligé de protéger ses rapports avec Gilles et des préservatifs à laisser traîner.
Comme convenu, le samedi matin je rencontre Sylvie au marché. Sa fureur ne l’empêche pas de me raconter qu’elle n’a pas eu à se forcer pour hurler, traiter ma femme de croqueuse d’hommes, de briseuse de ménages, de petite grue. Elle lui aurait tiré les cheveux et claqué le visage alors que ma femme atterrée n’opposait aucune résistance. Ce qui a surtout plu à Sylvie, elle en rit maintenant, c’est que, ayant menacé ma femme de la dénoncer à son mari cocu, Rose s’est jetée à ses pieds, a demandé pardon, a juré qu’elle ne recommencerait plus, a admis que c’était-elle la provocatrice, mais a supplié de ne rien dire à son mari.
- Elle a promis, en présence de mon mari, de ne plus le recevoir pour des cours particuliers. J’ai ensuite secoué mon mari. Il a reconnu qu’il s’était laissé entraîner et qu’il regrettait d’avoir répondu aux avances de Rose. Il m’a juré que c’était son premier et dernier écart et que bien entendu, il fuirait votre femme. Il se demandait même s’il n’allait pas l’exclure de l’atelier. Vous voyez que nous avons effectivement mis fin à cette liaison. Comme vous, je regrette que votre femme et mon mari nous aient trompés. J’ai averti mon mari, s’il vient à recommencer je divorcerai. Et comment a réagi votre femme ?
Je raconte que je lui ai laissé le temps de se remettre de la tempête. Je ris du prétexte de l’arrivée tranquille de l’épouse pour expliquer le retard de son ouvrage. Bien entendu Sylvie nie l’histoire des visiteurs inventée de toute pièce par ma menteuse
— Elle vous a trouvée aimable, mais a regretté de n’avoir pas pu plus longuement faire connaissance ! Vous n’avez pas tapé assez fort… Sa fièvre amoureuse aurait pu faire le bonheur d‘un mari heureux. Je lui ai dit que je ne lui ferais plus l‘amour aussi longtemps qu‘elle recevrait Gilles afin qu‘elle puisse savoir qui serait le père de son enfant. J’ai déclaré fermement que son défi avait assez duré, qu’elle connaissait mieux que moi les raisons de ma colère et que, enfin, j’interdisais ma porte à ce débauché. Et dire qu’il y a une dizaine de jours, elle me demandait de lui faire confiance et de ne pas être jaloux ! Je sais à quoi m’en tenir. Je ne prendrai une décision qu’après une dernière épreuve. Je veux voir si Rose et Gilles vous ont fait des serments sincères ou s’ils pensent reprendre leur relation dans notre dos
- Comment ferez-vous ? Je suis, comme vous, curieuse de savoir s’ils sont sincères. Si je peux vous aider, faites-moi signe.
Immédiatement, je lui fais part de mon plan .
- Me croyant absent, nos tourtereaux voudront en profiter pour occuper la maison le plus rapidement possible après le cours du groupe dans la salle habituelle. Pendant cet atelier, je me serai installé dans la place, prêt à intervenir personnellement. Vous pourrez me rejoindre avant 20 heures. L’une de nos chambres n’est pas meublée et nous la gardons fermée. Nous y attendrons nos époux en silence. S’ils viennent, nous leur réserverons une sacrée surprise au plus fort de leurs ébats. Nous saurons en patientant ce que seront leurs projets. Comme Gilles ne peut pas s’attarder, surtout si vous lui imposez de rentrer au plus tard à 21 heures, nous n’aurons pas trop à attendre. Je tiens à garder l’initiative et vous devrez attendre mon signal. Je m’occuperai personnellement de votre mari et je vous livrerai ma femme. Je compte sur vous pour qu’elle ne vous trouve plus aussi aimable.
— Est-ce qu’une cravache ferait l’affaire ? J’ai fait de l’équitation et il me reste en souvenir une bombe et deux cravaches.
— Ce serait parfait, au moins pour les effrayer ! J’aurai grand plaisir à cravacher le cavalier de mon épouse, vous pourriez cravacher la monture ! Si leur réunion ne se tenait pas, nous pourrions attendre que Rose se couche pour quitter les lieux. Je n’ai annoncé mon retour que pour la soirée du mercredi.
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