Rose 8

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Rose 8 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-06-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(9.0 / 10)

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Rose 8
Rose 8



- Paul, au fond de mon cœur, je sais que je n’aime que toi. Je n’ai jamais envisagé de te quitter, crois-moi. Et plus jamais je ne me laisserai attraper. Garde-moi, je t‘aimerai plus que tout. De toute façon il faudra bien que je retourne au travail, tu ne pourras pas me séquestrer.

Voudrait-elle me défier ?

- Tu es et seras libre d’aller et venir. Je t’offre l’hospitalité jusqu’au moment où tu auras un gîte N’essaie plus de m’intimider, jamais plus je ne serai à tes ordres. Crois-tu que tu pourras oublier cette soirée et tout le plaisir que tu as pris avec ton Gilles adoré ? Moi, non. Oui, il va falloir que tu retournes au travail si tu es seule à élever cet enfant, fais-toi embaucher à plein temps.

Cette fois son visage est complètement décomposé et j‘en rajoute une couche:

- Je vous ai laissé l’occasion de vous dire adieu après votre expérience de fusion. Je suppose que vous avez prévu une suite à votre aventure et que vous vous êtes fixé des rendez-vous ? Tu voulais le recevoir pendant mes heures de travail. Ce sera impossible ici. Que peux-tu me dire pour me prouver la sincérité de tes dernières déclarations ?

Tête basse, elle reste muette

- Rien ? Découvrons ce que vous vous êtes dit comme mots d’amour. Changeons la cassette. Mais il y a peut-être plus urgent. Comme j’avais remarqué que tu ne prenais aucune précaution dans tes exercices pratiques de sexe, en mari attentif, informé des multiples aventures de ce séducteur, j’ai évité les MST en ne te touchant plus. J’ai aussi acheté en pharmacie la pilule du lendemain. Lis la notice.

- Donne-moi cette pilule, s’il te plaît. Tu vois que j’ai besoin de toi pour me guider. Ne me quitte pas.

- Attention, je te la donne, mais c’est toi qui la prendras ou pas. Tu vas à la cuisine et tu fais ce que tu souhaites. C’est ta décision, je ne veux pas voir ni savoir si tu l’avales ou si tu l’envoies dans l’évier.

- Ça t’est égal ?

- Je m’en balance comme de ma première chemise. Tu as exprimé ton désir de maternité : je respecte ton choix. Tu sais que je ne pourrai pas aimer l’enfant de Gilles. Prends tes décisions, sois responsable. Il ne suffit pas de crier « j’assume », il faut assumer pour de bon !

Rose va à la cuisine puis revient, va ensuite faire sa toilette intime sur le bidet. Puis je lui fais entendre ses confidences avec Gilles après l’amour. Le magnétophone tourne. On tousse. Je reconnais la voix de Rose :

- Paul est devenu fou ! Qu’est-ce qu’il prépare encore ? Oh, le salaud ! Qu’est-ce que je suis mal couchée. Je suis morte. Pourquoi nous laisse-t-il nus, ensemble, le cul en l’air ? Merde, il en a eu pour son argent , maintenant il sait : il devrait être délivré de ses questions, le cocu. Ça lui apprendra à être jaloux. Il m’a tendu un piège : il a compris maintenant. Je me vengerai.

Gilles n’est plus mielleux mais fielleux :

- Si ma femme était une salope comme toi, je serais aussi fou que lui.

- C’est toi qui me traites de salope ? Qui m’a dit que j’étais belle, intelligente, sensible ? C’est toi qui m’as déclaré que ta femme était froide et que tu m’aimais. Dès le premier mardi de prétendus rangements, tu as essayé de me culbuter dans l’arrière salle et si Rita n’était pas revenue chercher son foulard, j’y serais passée. Salaud.

- Ca t’aurait déplu ? Les autres t’avaient dit ce qui t’attendait. Si tu es restée, c’est par vice, parce que tu ne voulais pas être la seule à ne pas avoir couché avec moi. Ce n’est pas de ma faute si tu t’es mise à me coller. Tu n’as pas gueulé au secours quand je t’ai mis la main au panier. D’ailleurs tu mouillais déjà après la première pelle. Tu es une frustrée, une putain hystérique. Une folle du cul. Si je t’avais eue cette fois-là, je t’aurais laissée tomber. Je ne serais pas dans cette galère aujourd‘hui ! Par chance Sylvie m’aime. Ce n’est pas une grue.

- Toi, t’es le roi des dégueulasses. Tu me soufflais plein les oreilles des mots doux, des promesses de mariage après ton divorce. Tu me tripotais devant les autres, tu jouais à l’amoureux. Et tu m’insultes maintenant !

- Pauvre conne, des thons de ton espèce, je m’en suis tapé plus de cent. Tu es exactement le numéro cent vingt quatre. Tu leur fais les yeux doux, tu leur dis « je t’aime » et elles sont sur le dos, battent des pieds en l’air, cuisses écartées et leur chatte en chaleur s‘ouvre toute seule. Mais plus conne que toi, je n’avais encore jamais vu. Comment as-tu pu croire que je me marierais avec une Marie-couche-toi-là qui me demande de lui faire un gosse dans le dos de son cocu ? Qui pourrait te faire confiance, hein ? Pas moi ! Je n’ai pas vocation à être cocu comme Paul. T’es une tarée, une moins que rien. Si je t’ai suivie ce soir, c’est plus par pitié que par envie. Et regarde dans quel merdier tu m’as foutu, pauvre connasse. T’aurais pu t’assurer que le cocu partait bien.

— Tu n’y es pour rien dans ton merdier ? Si tu ne m‘avais pas allumée, si tu étais autre chose qu‘un type qui tire sur tout ce qui bouge, jamais mon mari n‘aurait eu à se plaindre de ma conduite. Tu es le roi des pourris.

- Tu n’as encore rien vu. À l’atelier, il y a au moins trois autres moniteurs, Alain, Karim et Maurice, qui attendent mon signal pour te coincer en te faisant chanter : si je t’ai eue, ils t’auront. Je te souhaite bien du plaisir. Il faudrait un camion de pompiers pour éteindre le feu qui te ravage le cul. Je t’ai entendue jouir. Quelle cochonne. Un vrai trou à bites. Et je gueule « non » et je gémis et je pousse le ventre vers le pieu. Quand tu levais les fesses, dis-moi que c’était pour me repousser, tu me feras rire ! Heureusement que ton cocu en a eu marre, sinon tu serais encore accrochée à ma pine en train de hurler ta jouissance.

- Ne te vante pas. Tu n’es pas le plus mauvais, mais quand Paul me fait l’amour, il me fait bien plus d’effet. Quelle idiote j’ai été.

- Tout ce que tu mérites, c’est qu’il te foute à la porte. Tu n’es qu’une chienne. Tu ne mérites pas ton mari. Au moins, il a eu le courage de te traiter comme la méprisable femelle que tu es. Pour qu’il te laisse là, nue contre moi, il faut qu’il ait compris que tu ne vaux rien. Ce que je regrette le plus, c’est de t’avoir rencontrée. Toi aussi, tu vas divorcer, mais tu l’as cherché et avec toutes les preuves qu’il a déjà et avec celles qu’il peut encore fabriquer, tu es certaine de voir le divorce prononcé à tes torts exclusifs. Ça sera bien fait pour ta gueule.

— Mais qu’est-ce que je vais devenir ? Oui, j’ai vraiment déconné !

- C’est avant qu’il fallait réfléchir, petite putain ! Mais tu n’y pouvais rien, c’est ton tempérament, tu es née pour être putain. Ça se voit au premier coup d’œil. Y a qu’à regarder tes tenues sexy. Tu aguiches les hommes, tu te crois irrésistible, tu as besoin de plaire. Tu oublies que tu es mariée, tu ne te respectes pas toi-même. Sais-tu ce qu’est la pudeur ? Si tu en avais la moindre idée, tu ne te saperais pas pour étaler tes charmes; tu n’as plus cinq ans pour enfiler ces jupes à ras du cul. et montrer tes fonds de culotte.

- Tu adorais, disais-tu .

Tiens, ces dessous que tu exhibes, je suis sûr que c’est une récompense d’Arthur, ton patron. Tu as couché avec lui ? Non ? Ne me raconte pas, j’ai déjà partouzé avec lui. C’est, comme moi, un esthète de la chose, un pro de la fornication S’il ne t’a pas eue, vu ses cadeaux, il ne va pas tarder à tremper son biscuit dans ta fente.. N’espère pas le mener au divorce, c’est sa femme la propriétaire de la boutique. Il la trompe, mais il est prisonnier de son fric. Moi, tu m’as roulé. Mais je vais le mettre en garde contre tes manigances de salope qui veut réussir avec son jeune cul.

- Quelles manigances ? Tu deviens fou, toi aussi. Je n’ai jamais rien eu de mon patron, ni cadeau, ni ce que tu crois. Quand il a essayé une fois de me peloter, je lui ai mis une baffe et il ne s‘y est plus risqué.

- Alors pourquoi tu t‘es accrochée à moi, pour mon malheur , espèce de garce ? Tiens, sur la chaise, sous mon pantalon, tu trouveras une enveloppe, c‘est pour toi. Fais-la lire à ton cocu, il se marrera. Mais qu’est-ce que tu me voulais, roulure ?

- Maintenant que je t’ai longuement entendu, je me le demande. Ça ne peut être qu’un coup de folie. Je te jure que je ne recommencerai plus. La leçon m’a fait perdre mes illusions sur les hommes. Et dire que j’avais le meilleur mari à la maison et que je me suis encanaillée avec une pourriture comme toi ! Oui, tu as raison, sur ce point, je suis vraiment une lamentable conne. Si seulement Paul pouvait me pardonner. Mais il doit être trop tard, il ne voudra plus me croire.

- Il aurait bien tort en effet ; ton blablabla, s’il est sincère, ne changera pas ta nature profonde : tu aimes le cul, tu es une obsédée, une insatiable mal-baisée, en résumé une conne doublée d’une salope.

- Ça suffit maintenant tes insultes. Regarde-toi dans une glace, esthète de mes fesses, ordure, mâle en rut perpétuel frappé de priapisme. C’est ma première erreur. Elle me coûte cher sans parler de la peau des joues que ta Sylvie m’a arrachée. Mais c’est aussi la dernière. Car je regrette d’avoir trompé le meilleur des hommes.

- Pourquoi le meilleur ? Et si lui faisais pareil ? Qu’est-ce qu’il fait quand il va jouer à la baballe le jeudi ? Tu y as déjà pensé, pauvre gourde ? Sa partenaire est blonde ou brune ? Tu n’en sais rien, parce que tu ne t’es jamais occupée de le savoir. Du moment qu’il te donnait l’occasion de lui fabriquer des cornes, tu ne cherchais pas plus loin que le bout de ton nez. Si tu l’avais aimé, comme tu le prétends, tu te serais intéressée à ce qu’il faisait. Non, madame n’a qu’une chose en tête, ne pense qu’avec son cul : et voilà où ça mène. Pourvu que tu ne sois pas enceinte ! Pour rien au monde je ne voudrais être le père de l’enfant d’une dingue. Faudra te démerder sans moi.

- Espèce de coucou. Tu sais juste aller pondre dans le nid des autres.

- Quand une poule m’invite dans son nid, je ne résiste pas, je la saute. Les suites, ça la regarde. Tu étais en chaleur, je t’ai soulagée et basta. Remercie -moi plutôt.

- Tu inventes n’importe quoi. Mais tu as fini de m’influencer. Demain j’irai voir le directeur de l’atelier et je te promets que tu as fini d’y recruter tes victimes. Le coq devra se chercher un autre poulailler.

- Demain ! Non, mais attends de voir dans une glace la gueule que ma femme t’a faite : tu n’auras envie d’aller nulle part demain. Et si tu me fais une saloperie pareille, je raconterai partout ce qui vient de se passer dans cette pièce. Je serais étonné qu‘il y ait encore un homme normal pour t‘approcher. Avec cette gueule tu ne pourras plus rencontrer que des détraqués comme toi. Ton seul bonheur sera d‘élever ton bâtard sans père !

- Gros crétin, tu oublies que tu y es aussi dans cette pièce. Tu ne sais même pas si tu pourras encore marcher demain. Tu as vu les trois molosses de Paul ? Ils ne sont pas là pour la décoration. Tu n’oublieras pas de raconter à tes conquêtes comment tu t’es fait avoir. Tu justifieras tes plaies et tes bosses ? Comment ? Ça les rassurera. Comment ai-je pu me tromper à ce point. Fumier !
-Putain, traînée, au moins tu sais que le trottoir t’attend. Ça te dressera. Et si tu veux, je t’enverrai des clients, salope, poufiasse

Arrêt de la cassette.

-Comme je vois, c’est le grand amour. Vous avez bâti votre relation sur l’estime réciproque. Pas un mot gentil : ce n’est pas croyable. J’en ai vraiment mal au cœur pour toi. Va au lit, ma pauvre.

- Tu ne viens pas ?

Je la regarde. Elle verse des larmes :

- Oui, je comprends… je te dégoûte. Et pourtant je t’aime. Encore plus qu’avant.

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