Plaisir métissé 3

- Par l'auteur HDS Horizon -
Récit érotique écrit par Horizon [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Plaisir métissé 3 Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-02-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(8.0 / 10)

Couleur du fond :
Plaisir métissé 3
Quelques mois se sont écoulés depuis les « patounes » et, suite à ça, mon asiatique et moi vivons une liaison passionnée, rythmée de sexe régulier. Il devient de plus en plus entreprenant, libéré et notre complicité rend le jeu toujours plus plaisant et excitant.
Aujourd’hui, c’est la Saint Valentin, et, pour l’occasion, j’ai décidé de lui préparer une surprise. Après un coup de propre dans l’appartement, je soulève le matelas de mon lit, le sommier est en bois épais avec deux séries de trous d’environ 4cm de diamètre et espacés de 20cm sur toute la longueur. Dans ma boite coquine, je prends une bobine de ruban rouge et doux, j’en coupe quatre grandes lanières, j’en attache deux dans chacun des deux trous côté tête du lit et deux dans les trous côté pieds. Une fois solidement attachés au sommier, je réalise un nœud coulant à chaque extrémité afin qu’ils se serrent dès que je tire dessus, ceci étant fait, je replace le matelas en prenant soin de laisser les quatre attaches dépasser.
Bon, il ne me manque plus qu’à choisir la tenue et les accessoires pour agrémenter mon cadeau coquin. Je cherche longtemps parmi mes ensembles de lingerie pour trouver celui qui sera parfait pour ce soir, sa couleur préférée est le violet, je sors un string en dentelle noir orné de petits nœuds en ruban violet foncé et un soutien-gorge assorti avec, entre les deux baleines, un fin laçage violet et des bretelles de la même couleur.
Je m’attaque ensuite aux accessoires ; je sors une assiette et y dispose une petite grappe de raisins et deux clémentines puis, je la mets au frigo pour que les fruits restent frais. Je vais ensuite chercher mon foulard noir opaque et le pose sur ma chaise de bureau, facilement accessible. Enfin, je cache mon ensemble sous mon oreiller et je pars me préparer pour sortir.
On sonne à l’interphone, c’est lui, je lui dis que j’arrive avant d’enfiler mes escarpins noirs ouverts pour qu’il puisse admirer mes pieds. Je porte une robe noire simple, ouverte en « V » au niveau de la poitrine et du dos, en tissus léger, elle s’arrête juste au-dessus de mes genoux et les bretelles laissent apparaitre mes bras et une partie de mon tatouage sur l’omoplate. Un maquillage léger, un trait d’eyeliner pour faire de grands yeux de biche, du crayon pour noircir et une encre à lèvres rouge pour une touche de couleur. Je me parfume avec mon black XS excès et je relève mes cheveux avec une pince en une sorte de chignon décoiffé. Je m’empare de ma veste noire, mon sac à main et descend rejoindre mon plaisir métissé.
« Tu es magnifique » son sourire fait chaud au cœur et ses yeux pétillent quand il me regarde, je dois être dans le même état, il porte un jean noir, une chemise blanche, des chaussures en cuir et une veste de smoking noire, ses cheveux longs et en batailles sont coiffés à la manière de 2D des Gorillaz, il est à tomber et il sent terriblement bon, One million de Paco Rabanne si je ne m’abuse. Je monte dans la voiture et nous partons dans la nuit.
On se gare près d’un petit restaurant de ville, on nous dirige vers un petit coin assez isolé et romantique. Une petite table pour deux personnes, nappe noire, assiettes blanches, petit centre de table avec des roses et quelques bougies rouges. Une bonne odeur de nourriture mélangée à celle de la cire qui chauffe plane dans la pièce et nous enveloppe dans une ambiance cocoon et détendue. Je prends place dos au mur et mon asiatique en face de moi, je le regarde avec amour et désir puis doucement, en me mordant la lèvre, je me penche et ôte doucement mes escarpins avant de croiser mes jambes et poser mon pied nu sur sa jambe. Son regard s’embrase, je savoure à l’avance ce moment de complicité, ma rêverie est interrompue par le serveur qui vient prendre notre commande sous le regard gêné de mon compagnon.
Le repas se déroule à la perfection, c’est délicieux, raffiné, le vin rouge m’enivre doucement et l’idée de ce qui va suivre me fait tourner la tête. Nous parlons de voyage, de projet d’avenir, de tout et de rien et enfin de sexe, son fétichisme des pieds. Il n’aime pas en parler et ça se voit, je le rassure, et cherche à percer un autre de ses secrets je sais qu’il me cache quelque chose. Il finit par m’avouer sa knismolagnie, autrement dit, son fétichisme des chatouilles, ça m’amuse et connaissant la suite des événements, je me délecte d’avance de lui offrir un plaisir supplémentaire. La soirée s’annonce intense…
Suite à ce merveilleux moment, nous rentrons à l’appartement, je suis fébrile. Après un dernier verre, mon plaisir métissé souhaite prendre une douche, je lui indique la salle de bain et lui promet de l’attendre avant d’aller au lit. C’est parfait pour préparer mon cadeau…
A peine est-il rentré sous la douche, je m’empare de l’assiette de fruit et court à la chambre. J’enfile soigneusement mon ensemble violet, avance ma table de nuit et y dépose l’assiette et le foulard noir. Je m’attèle, ensuite, à m’attacher, je passe d’abord mes deux chevilles dans les boucles des nœuds et tire doucement pour serrer le tout, puis, je passe mes poignets dans les boucles du haut et tire également pour serrer, me voilà donc attachée en croix sur le lit.
Au bout d’un moment, je l’entends sortir de la salle de bain. Je l’appel afin qu’il se dirige vers la chambre, il entre et se fige. Il est visiblement surpris et ne comprend pas bien ou je veux l’emmener, il me fait craquer avec cette expression, il n’est vêtu que d’un boxer noir mettant ses fesses et son sexe en valeur, j’ai envie de son corps.
- Joyeux anniversaire, dis-je dans un léger souffle.
- Merci mais pourquoi tout ça ?
- Ben j’ai pensé que tu aimerais pour une fois diriger toi-même le jeu, je m’offre donc à toi entièrement et puisque tu aimes chatouiller, tu pourras le faire sans que je bouge.
- Hum… C’est gentil mais je n’ai jamais fait ça…
- Laisse toi prendre au jeu, je t’ai préparé des jouets sur la table de nuit.
Il s’avance doucement vers la table de nuit, observe avec un léger sourire avant de prendre le foulard. Il revient vers moi à pas feutrés, tend le foulard devant mes yeux avant de le nouer derrière ma tête, je ne peux apercevoir que son sourire coquin et son début d’érection avant le noir complet. Mon ouïe et mon toucher se mettent immédiatement au garde à vous, je guette chaque son et essaye de deviner où il va attaquer en premier.
Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres et me murmure au creux de l’oreille : «je vais profiter de mon cadeau longuement ma belle, prépares toi » puis mordille mon lobe. Mon corps se met en alerte, je sens que ce jeu va être des plus excitants. Je ne l’entends plus, ma respiration s’accélère, où est-il ?, je sens une légère caresse, comme un souffle, longer lentement mon corps du cou jusqu’à la poitrine, le ventre et terminer sa course au niveau de mon pubis. Un frisson me parcours de la tête aux pieds.
Je sens le matelas s’enfoncer de part et d’autre de mes hanches ; il est sur le lit, au- dessus de moi et me domine totalement. Il caresse du bout des doigts mon cou, ma poitrine sans toucher une seule fois mes tétons puis mon ventre. Chacun de ses mouvements me donne la chair de poule et sensibilise mon corps. Il continu ses caresses sur mes cuisses sans toucher mon pubis, mes mollets puis mes pieds. Il passe ses doigts lentement et tendrement sur la plante de chacun de mes pieds, ça me détend énormément, j’aime ce doux plaisir. Soudain, il fait un geste rapide de ses ongles sur une de mes patounes, je sursaute aussitôt, satisfait de ma réaction il recommence avant d’accélérer ses chatouilles jusqu’à ce que j’éclate de rire sans pouvoir me débattre.
Il finit par se stopper et s’allonger sur moi, faisant des mouvements de hanche pour frotter son érection sur mon pubis afin de me montrer l’effet que sa douce torture a sur lui. Il reprend ses caresses sur tout mon corps pinçant de temps en temps mes flancs ou mes hanches, déclenchant aussitôt un gloussement de ma part. Il me chatouille ainsi de toutes les manières qui soit, tantôt faisant passer sa langue dans le creux de mon cou, tantôt en mordillant mes hanches ou au-dessus de mon pubis. Il s’attarde sur la région en dessous de mes aisselles et à la naissance de ma poitrine, ou il caresse légèrement avant de chatouiller avec ardeur. Je rie, j’en pleur, je suffoque, tousse, j’ai du mal à reprendre ma respiration, je me tortille dans tous les sens en vain pour essayer de lui échapper, mes nœuds font l’effet désiré, plus je me débats, plus ils se resserrent.
D’un coup, il descend du lit, me laissant récupérer mes esprits, il se déplace vers la table de chevet, je l’entends prendre quelque chose dans l’assiette. « J’ai une petite faim » lance-t-il, je reconnais le bruit familier d’une clémentine que l’on épluche, « hum sucrée et juteuse à souhait » susurre-t-il la bouche pleine. Son souffle sur mon visage m’indique qu’il s’approche de moi, il dépose un baiser sucré sur mes lèvres puis dépose ensuite un quartier de clémentine dans ma bouche avec la sienne. Le fruit est froid et délicieusement sucré.
Je sens ensuite qu’il dépose un quartier à la base de mon cou, puis un autre sur mon soutien-gorge entre mes seins, un sous ma poitrine, au-dessus de mon nombril puis un dernier au-dessus de mon pubis. Le tout formant une ligne de points froids le long de mon corps, toute mon énergie se concentre sur ces différentes zones. Il dépose ensuite quelque chose dans mon nombril, c’est différent, plus petit ; oh ! un raisin. Il place finalement un dernier quartier entre mes dents avant de me lancer « hum, tu es magnifique, je vais savourer ce repas. Attention bébé, si tu bouges, fait tomber le quartier de ta bouche ou si tu l’écrase entre tes dents je te chatouillerais jusqu’à ce que tu n’en puisses plus ! ».
A ces mots, ma respiration s’intensifie, je me concentre afin de ne pas trop serrer les dents et surtout pour ne pas bouger. Il souffle doucement dans le creux de mon cou, y fait courir ses douces lèvres avant d’arriver à la naissance de ma poitrine et d’attraper lentement, avec un léger passage de langue, le premier morceau de clémentine. Je tressaille, il mordille légèrement ma peau au passage, j’essaye du mieux que je peu de ne pas bouger sous cette torture. Il continue sa course avec une lenteur déconcertante, à chaque quartier, il fortifie ses coups de langues et ses morsures, et plus il descend, plus j’ai du mal à me contenir. Des gloussements s’échappent de mes lèvres, mais je parviens à garder le fruit entre mes lèvres sans l’écraser, même lorsqu’il s’attaque au raisin en me mordillant et torturant mon nombril.
« Très bien bébé, me dit-il, il va falloir passer au niveau supérieur à présent ». Je l’entends éplucher la seconde clémentine. Cette fois il se dirige vers mes pieds, il dépose un quartier entre chacun de mes orteils. Ça va être dur de résister, rien que de placer les morceaux de clémentine, je suis à la limite de rire, mon ventre se crispe et j’essaye tant bien que mal d’étouffer mes gloussements. « Gare à toi si tu écrase un des quartiers entre tes orteils ! » à ces mots, il passe ses ongles sur la plante de mes pieds, je me tétanise aussitôt et serre les poings à défaut de pouvoir contracter mes patounes.
D’un coup, il s’empare du premier fruit entre mon gros orteil et le second, il passe sa langue à la base de mes doigts de pieds, et les mordille tout en continuant de chatouiller la plante. Il répète son manège sur chacun de mes orteils, c’est insupportable. Lorsqu’il s’attaque à ma seconde patoune, je craque, j’éclate dans un fou rire frénétique, écrasant le fruit entre mes dents. Il ne s’arrête pas, il intensifie ses gestes, me faisant perdre la tête.
Il finit par se stopper, après avoir avalé le dernier quartier, « tu ne t’es pas retenue ma chérie, je vais devoir te punir ». Une fois de plus, je me contracte, je sais ce qui va m’attendre, j’expire brillamment afin de ralentir les battements de mon cœur. Il me caresse d’abord doucement le corps, partant des aisselles jusqu’aux hanches avant de me chatouiller frénétiquement, pinçant mes hanches, le haut de mes cuisses, derrière les genoux …
Je rie à en pleurer, j’ai peine à respirer, je suffoque et tousse, il ne se stoppe pas, il continue de me punir de la sorte et descend jusqu’aux patounes où il y fait courir ses dents, ses doigts et sa langue. Je tremble, je me tords, je n’en peux plus et le supplie d’arrêter.
Rassasier de sa punition, il s’allonge sur moi, je sens son érection, elle est si forte si grande j’aimerais l’avoir en moi. « Tu vois bébé, moi je suis prêt à te faire l’amour mais je doute que toi tu l’es, je vais te faire plaisir à mon tour ». Il se relève pour s’assoir sur moi, baisse mon soutien-gorge, le bloquant sous mes seins puis commence à les masser, il tire mes tétons, les roules entre ses pouces et ses index. Ma respiration change, passant d’affolée à folle de désir, je gémis de plaisir, j’ai envie de lui, de son corps et de son sexe en moi. Il approche ses lèvres de mon sein gauche et donne des petits et légers coups de langues sur le bout de celui-ci. Il le lèche, le suce, l’embrasse, le mordille et tir dessus tandis que son autre main joue toujours avec mon autre sein. Je deviens de plus en plus sensible, la sensation de ce doux plaisir se répercute jusqu’à mon entre jambe, c’est délicieux.
Après un moment, il abandonne ma poitrine sans pour autant la recouvrir et descend en dessinant une ligne de baisers jusqu’à mon string. Il l’écarte légèrement et commence à caresser doucement mon sexe avec des mouvements allant de haut en bas. Je sens son souffle de plus en plus près, puis je sursaute, il vient de passer sa langue sur mon clitoris. Il recommence, doucement puis, de plus en plus fort tout en continuant ses caresses. Il entre un doigt en moi et un second, il fait de lent aller-retour avant d’en rentrer un troisième, je fonds sous ses caresses je gémis fortement. Sa langue devient impitoyable envers mon clitoris qui se gonfle de plaisir, il le suce et le mordille, de sa main libre, il caresse un de mes seins. Je ne suis pas loin de l’orgasme, ma respiration devient plus intense, je me cambre pour aller à la rencontre de ses doigts et de la bouche, je vais basculer je commence à trembler puis il s’arrête brusquement.
Il retire lentement ses doigts, j’entends un bruit de tissus puis une nouvelle fois, il se place sur moi et, d’un geste, il me pénètre. Ouah, il est terriblement dur, il commence des allers retours lents mais profonds, c’est à la fois douloureux et si bon. Je me sens possédée, totalement soumise à lui, offerte et remplie, j’aime ça et mon excitation est sans égale. Il gémit tandis qu’il accélère ses mouvements, allant plus loin en moi et plus fort, nous gémissons intensément. Je ne peux bouger pour aller à l’encontre de ses coups de hanche c’est frustrant mais le plaisir l’emporte sur la frustration. Ses poils pubiens frottent contre mon clitoris tandis que son sexe me pilonne, je le sens au plus profond de moi, son souffle dans mon cou, son corps contre le mien, son poids m’écrasant et ses gémissements se mêlant aux miens. Privée de gestes et de vue, je ne suis plus que sensation, le plaisir grandit en moi, je vais bientôt venir, toute cette excitation, la vigueur de ses coups de hanche ont raison de moi, je jouis dans un cri et des spasmes violents. Il me suit de peu et jouis en moi déversant son fluide dans mon vagin, je sens son pénis se contracter en moi et les jets fuser au plus profond de moi.
Nous restons un moment l’un sur l’autre, il est toujours en moi, son pénis débande peu à peu et retourne au repos. Il se retire, replace mon string puis me retire le bandeau des yeux. La lumière m’aveugle, je suis encore embrumée par mon orgasme intense, je le sens desserrer les liens qui retiennent mes membres engourdis, je reprends peu à peu le contrôle de mon corps. Je le regarde enfiler son boxer noir, dieu qu’il est sexy, et bordel ce que notre câlin était bon. Il s’allonge près de moi et m’embrasse tendrement. J’ai soif, terriblement soif, je me lève à contre cœur, me dirigeant vers la cuisine. Je me sers un vers de coca bien frais. Je bois tout en réfléchissant à notre relation, nos ébats, ma manière de l’encanailler et je souris satisfaite de moi. Si la luxure est un péché condamnable à l’enfer que le diable me réserve une chambre car nulle place au paradis ne vaut le plaisir éprouvé lorsque l’on fait du sexe.

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