SILENCE ! (2)
Récit érotique écrit par Miserenti [→ Accès à sa fiche auteur]
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SILENCE ! (2)
(suite de Silence ! [1])
« Aïïïïïe ! » Je viens de recevoir une claque sur chaque fesse, pas trop appuyées ces deux-là.
Et toujours la voix désagréable :
— Alors, Souillon ? On rêve ?
Le réveil est brutal. J’étais dans la fringuerie. Là où je n’avais pas pu résister à me caresser. Et je retombe du paradis à l’enfer.
Cette mise au point faite, le type met immédiatement son braquemart en route, déclenchant aussitôt – « Ouiiii… Ouiiii… », – les premières décharges électriques dans mon ventre. « Alléluia ! » Enfin, il va et vient entre mes cuisses. Et des mots crus me viennent à la tête. Des mots comme ceux que je peux lire dans les bouquins érotiques que je dévore en ce moment pour me consoler de la trahison de mon couillon de jules.
Le type est parti à me baiser sans état d’âme et s’enfourne dans mon con avec la régularité d’un métronome. Je suis besognée, niquée, taraudée, ainsi qu’il est dit dans la littérature, comme par un taulard qui a passé des semaines ou des mois, voire des années, à se branler dans la solitude absolue d’un cachot, et à qui on a proposé, comme dernière cigarette, une pute jusqu’au lever du soleil avant d’être raccourci par la tête.
Je devine qu’il est furieux, car les choses ne se sont pas déroulées comme il les avait imaginées.
Ses charges sont si violentes que mes talons décollent du sol. Mes seins bringuebalent en tous sens au rythme des coups de boutoir. J’en perds l’équilibre – « Shit ! » – et je me cogne le front contre le réservoir de la chiotte. Dieu merci, le type a cramponné ses mains à mes hanches et il me retient. Ses ongles me griffent douloureusement. Mais, peu importe, je suis ravie d’être traitée ainsi.
Et il est bon, le type ! Pas un instant, il ne baisse en régime et je prends décharges sur décharges. « Ouiiii… Ouiiii… » Sans cesse, sa bite s’enfourne loin dans mon con jusqu’à buter contre mon col. Ça fait un peu mal à mes profonds, mais je sais que ça va passer. Puis, le type l’en sort presque en entier, pour l’y renfoncer de toute sa longueur, d’un grand coup de rein.
Et ça produit un léger chuintement, comme celui d’un piston de locomotive. Je trouve ça particulièrement luxurieux, surtout qu’il se mêle aux tap-tap tout aussi salaces de son bassin quand il bute contre mes fesses.
« Shit ! Les joutes… les joutes… » Je les prends sans discontinuer, et elles augmentent peu à peu en intensité. Mon velours se tétanise et je le sens qui se resserre involontairement autour de la bite. Ce qui me donne l’impression qu’elle est encore plus grosse. Mais ça ne gêne en rien les navettes de cette intruse bienvenue, entre mes cuisses.
Mon velours est distendu comme jamais. Et jamais, il n’aura autant été dilaté. Il est rodé et consciencieusement astiqué par l’énorme gland. Pourtant, il l’ingurgite avec une facilité déconcertante, malgré sa taille. « Ouiiii… shit de joute… noooon… si, encore… »
Et je me fige, campée sur mes jambes tendues et mes bras crispés sur mon réservoir, à attendre ce prochain coup de boutoir et la châtaigne qui va m’électriser un peu plus encore. Parfois, le type est si brutal qu’il m’envoie valdinguer. Heureusement, mes mains sont agrippées à mon tuyau pour garder mon équilibre, et je les encaisse les uns après les autres.
Et quel bonheur c’est, après ces semaines de diète, même si ma rosette est irritée par les viols successifs que le type m’a imposés, et si elle cuit d’être limée par les veines renflées de sa hampe.
Mon cœur bat, je ne sais plus à combien. Et j’agite la tête en tous sens, sans pouvoir m’en empêcher, tant des ondes rayonnent dans tout mon ventre et y fichent le feu.
La boule de désir est devenue si grosse dans ma matrice qu’elle ne va pas tarder à exploser. Comme pensé, mon ventre ne tient pas cette allure et s’enflamme soudainement à la vitesse d’un feu de paille, intense et flamboyant. Et je jouis sauvagement dans mon noir, le corps parcouru de convulsions. Je hoche furieusement la tête à gauche, à droite, ma bouche déformée par la jouissance à vociférer des insanités dans les tissus que le type y a enfoncés. Mais… sans bruit. Cet orgasme m’appartient à moi seule, mais je sais qu’il en sera différemment lorsque je serai inondée par la chaleur liquide du type.
— Salope !
À part ce commentaire sans aménité, mais symbolique de sa frustration, le type ne se démonte pas pour autant et continue à me pilonner comme si de rien n’était.
Je suis sa chose, un trou à baiser, un trou qu’il besogne à la recherche de son seul plaisir, ahanant comme un forcené. Et c’est tant mieux, car je vais jouir à nouveau. Il est brutal, il me malmène et il croit me faire ma fête. Et, paradoxalement, c’est une vraie fiesta qu’il me fait !
J’en rêvais depuis si longtemps de me donner à un individu sans visage ni nom qui allait me souiller comme la "Belle-de-jour" et qui allait me défoncer comme une pute à l’abattage.
Mec, aussi, faut que tu apprennes que je jouirai, quoi que tu fasses, infiniment plus que toi, deux fois, trois fois, quatre fois… au moins.
Là, je le réalise, ce fantasme. « Quel pied ! » Alors, j’en rajoute et je projette furieusement ma croupe vers l’arrière à la rencontre du bassin du type quand il tamponne mes fesses. De même, j’ajuste en permanence la cambrure de mes reins pour l’accueillir très profondément quand il propulse son gland contre mon col. La douleur, vive au début, devient progressivement sourde et infiniment jouissive. Ce crétin va me trouer ! Bien que je sache pertinemment qu’il n’est pas suffisamment long pour ce faire.
Et, lorsque le type se retire, je sens la hampe boursouflée par les veines ramener avec elle une partie des replis élastiques de mon velours. Et c’est avec un ravissement pervers, mais ô combien graveleux, que je les sens ensuite rentrer dans mon intérieur quand l’autre se renfonce dans mon ventre.
Une séquence de film X flashe soudain dans mon cerveau, celle d’un con qui se retrousse lorsqu’un bitard monstrueux fait marche arrière. Je m’y vois…
À cette idée, mon cœur s’envole et je viens à nouveau, des étincelles plein les yeux. Je gueule dans ma tête, la bouche de travers et grande ouverte dans un silence total. Je deviens cinglée et, finalement, je ne maîtrise pas un gémissement.
— J’ai dit silence, Souillon !
Punition ! Je me prends encore une baffe mémorable sur une fesse. Normal ! Ça me calme, moi, mais pas pour autant mon ventre qui se consume toujours plus. Et je me demande jusqu’où il va flamber.
Le type s’éternise dans mon con, avec toujours autant d’énergie, pour mon plus grand bonheur. Continue, mec… t’es gros, t’es gros ! Évidemment, le deuxième coup, c’est plus long et c’est tant mieux !
Mais mes fesses ont payé cher de lui avoir extorqué, par accident, son premier coup.
Désormais, il souffle bruyamment, un vrai phoque. Ajouté au tap-tap trépidant de son bassin contre mes fesses et au ramdam du réservoir d’eau qui cogne contre le mur, ça fait un vacarme épouvantable. Et, toujours personne pour se manifester dans ces toilettes !
Et moi, comme toujours, je ne suis pas en reste et je paye assidûment de ma personne, à ma façon, toutefois, car cloîtrée dans mon silence. Aussi, je m’évertue à tanguer du cul et à onduler des hanches, en cadence des navettes du type dans mon ventre pour hystériser mon plaisir à moi. Et, pour celui des yeux du type, je me lâche et je gesticule comme une furie. Si je pouvais crier mon plaisir… Alors, à défaut, je trépigne des pieds ou, au contraire, je m’abandonne comme une poupée, mon front posé sur mon réservoir avec l’envie de me branler… Mais… punition ? Alors, je n’ose pas, pour l’instant…
La douleur sourde dans mes tréfonds, cette jouissance utérine dont je raffole, a envahi mon ventre et me le ronge dorénavant à ma plus grande satisfaction. Et ça me rend presque dingue, car mes joues commencent à chauffer et ma bouche à picoter. Je sens que je vais venir. Mais il faut que le type vienne, car je veux jouir avec lui.
Soudain, bien lui en prend au type qui accélère son mouvement jusqu’à devenir enragé. J’en fais autant. Et, après ce siècle de voluptés, il se met à couiner, à jurer. Aussitôt, sa bite se cabre et hoquette, je ne sais pas combien de fois, à m’expédier son foutre.
Dès que je sens le chaud contre mon col, mon ventre pète. Et je viens pour la troisième fois, jouissant comme une démente. Je tremble des pieds à la tête, ma matrice incendiée et détruite.
Rien à voir avec les deux précédents orgasmes. Je me prends des étoiles plein le cerveau, en même temps que les gouttes éclaboussent le fond de mon con. Mes jambes flanchent et ne me portent plus. Et je me cogne encore une fois contre le réservoir. Le type me retient, comme il peut, et m’aide à retrouver ma position. Heureusement, il n’a pas déconné et il est resté planté là où il faut. Au contraire, même, il est toujours à aller et venir en moi.
J’adore ces instants où un mec qui s’est épanché dans mon con continue quelque peu à me ramoner lentement dans la félicité de l’après-jouir. Et qu’il tapisse de foutre les moindres recoins de mon velours. Le type a dû m’en cracher une vache de dose. Car, quand il coulisse, il en ramène avec son gland… et ça dégouline paresseusement au fond de ma vulve. Quel régal !
Et comme une cruche, je lui en suis reconnaissante et je lâche mon tuyau d’une main pour aller la poser sur une fesse du type. Une fesse pleine, poilue, musclée.
Je voudrais lui dire de rester dans mon ventre, et que j’aime sentir longtemps la bite des mecs qui m’ont baisée. Mais le bâillon… Peut-être aime-t-il également ces instants puisqu’il reste, sa bite fichée dans son con. Ou est-ce de la simple télépathie ?
Sans un seul mot, je me consacre comme lui à récupérer mon énergie.
Et, quant à moi, je zappe en arrière à 19 heures de ce soir.
Ressortie pantelante du magasin avec une bosse sur l’arrière de la tête, un vent frais qui s’est progressivement levé la ragaillardit et la pousse dans un bistrot. Le besoin de se requinquer, ses orgasmes étant toujours violents et cataclysmiques, elle s’enfile cul sec un baby de bourbon. Puis, c’est un second, elle le sirote plus sereinement, observant en oblique le barman. Grand, bien découplé, le visage typé méditerranéen du Sud, un vrai beau gosse, du genre qu'elle apprécie. Et elle s’aperçoit qu’il la reluque avec intérêt, un sourire en coin à la bouche. Mais quand elle tourne la tête afin de capter son regard, il se dérobe et détourne la sienne, replongeant les yeux dans l'évier où il fait la vaisselle.
Dommage… et elle quitte le bistrot, déçue, sans même lui dire au revoir, mais en lui faisant un doigt d'honneur dans sa tête en guise de pourboire. Désormais, elle est prête à s’encanailler et à se laisser trousser à la va-vite par qui le voudra sur un capot de voiture ou dans un recoin sombre d’un parking, si une occasion vient à se présenter. Elle rêve d’être bourrée et gavée de foutre par un mec ne pensant qu’à lui. Oui… mais un mec équipé d’une grosse bite, d’une queue, d’une pine ou d’une elle-ne-sait-quoi, et qui soit fièrement dressée, avec un gland charnu qui se fourrerait dans son con déjà trop inondé pour rien.
Pourtant, l’autre partie de son cerveau hurle à l’inverse. [Tu délires, ma pauvre fille !] Partagée, elle laisse son ange gardien décider pour elle et continue son chemin, méfiante toutefois, car la nuit tombe. Et que, consciente d’être tentatrice, elle sait, par-là, qu’elle est, surtout, une proie…
Elle est de celles qui – au mieux – attirent les regards et suscitent convoitises et jalousies. De celles qui sont agressées par les yeux, les mots, les gestes. Mais le pire est toujours possible.
Alors, elle est toujours sur le qui-vive, armée d’une bombe lacrymogène au poivre dans sa poche. Mais ce soir, elle n’a rien constaté de suspect, mis à part les habituelles œillades insistantes qui en disent long sur les arrière-pensées de ces raseurs.
Les vitrines s’éteignant progressivement, elle fait demi-tour. Direction chez elle, par un autre chemin. Et, ce soir-là, ses pas la conduisent incidemment, au coin d’un square, vers une placette qu’elle connaît bien pour y venir acheter régulièrement son pain, et où elle se retrouve bloquée par un attroupement. Un groupe de musiciens de rue en plein concert… violons et accordéons… de la musique sud-américaine. Avec deux nanas qui dansent. Tangos, pasos. Beaux mecs, bruns, grands… belles filles… Les types jouent super bien et parviennent à faire sangloter leurs instruments. Déchirant. Le genre de musique qu’elle adore et qui la fait fondre, mais qui, ce soir, lui fiche le cafard. La cohue s’épaissit et des spectateurs se mettent à danser, ajoutant à l’ambiance. Et le chapeau, posé au sol devant eux, reçoit régulièrement des pièces et des petits billets.
Alors ? Elle rêve. Elle rêve d’un apollon ou d’un bel Adam qui viendrait l’inviter à danser. « Et plus, si affinités… » En attendant, elle se dandine d’un côté, de l’autre. Et comme tout le monde, elle frappe des mains pour marquer le rythme et lance des olés quand la mélodie s’emballe.
Bref, elle est bien, les bourbons l’ont…
« Ouiiii… » Les mains du type ont quitté mes hanches et sont parties vadrouiller sur ma poitrine à empoigner virilement mes seins, à gratouiller mes tétons au creux de ses paumes – « Ouiiii… Ouiiii… », – à les asticoter, aussi, en les roulant entre les doigts. Je me débats un peu, pas trop pour qu’il continue. C’est délicieux, et ça me chatouille, aussi. « Hi, hi, hi… » Je me mets à rire en silence, les yeux fermés, frémissante, mon cœur en accéléré, à l’écoute de ce trouble qui m’envahit à nouveau. « Ouiiii… » Instinctivement, mon con se serre et je cambre mes reins. La bite a molli quelque peu après leur dernier coup, n’empêche qu’elle se cabre, en réponse, dans mon ventre, signe que ce petit jeu lui plaît. « Encore… »
Et puis, elles sont sur mon ventre. « Ouiiii… » Et elles filent dans ma touffe, où il enroule mes poils entre ses doigts, simple passage avant d’aller rôder près de ma cassette. Je tortille du cul, histoire de l’inciter à la forcer une fois de plus. [Voyons, Ève ! Crois-tu vraiment qu’il va se gêner ?]
Ce qu’il fait bien sûr. Et le voilà qui barbote dans ma fente poisseuse de mouille et de foutre, qui taquine mon clito, jouant à l’électriser, à le carboniser gratuitement. Je trépigne sous les joutes, roulant spontanément du bassin et attisant le feu loin d’être éteint qui couve dans mon ventre. Et je me languis de la suite plus incendiaire de cette aventure…
… les bourbons l’ont revigorée. Elle se sent tellement bien que son ventre recommence à se rappeler à elle. « Noooon… Je mouille encore ! Pas vrai… » Mais si ! Elle est tellement en manque.
Elle est serrée contre les autres curieux. Mais à la hauteur où sont ses yeux, c’est plus facile pour apprécier le spectacle, malgré la foule.
Soudain, elle sent une chaleur dans son dos, une présence, une respiration, un souffle régulier dans son cou, une odeur de mâle. Quelqu’un est très proche d’elle… grand – évidemment –, un homme, probablement. Elle frissonne, d’autant que la nuit est tombée.
Elle cesse de battre des mains et, tout à l’écoute de ses sens, elle tente de deviner. Pourtant, elle ne bouge pas, effrayée par le risque d’avoir affaire à un voleur, à un déséquilibré tueur ou violeur.
L’espace d’un instant, elle est traversée par le fol espoir de vivre une expérience peu banale et tant espérée. Celle de s’envoyer en l’air avec un parfait monsieur-je-ne-sais-pas-qui.
« Oui ! Non ! Jamais ! » Discrètement, elle saisit sa bombe anti-agression, au fond de sa poche.
Et comme souvent, son corps trahit sa Raison, préférant l’aventure. Son cœur joue du tambour dans sa poitrine tandis que son con s’ouvre béant. Et le désir vient à nouer sa matrice, réveillant cette boule qui sommeillait derrière son nombril. Et qui, là, grossit brusquement.
Elle est tétanisée… et elle n’ose remuer le petit doigt. Pourtant, elle n’est pas seule, il y a plein de gens autour d’elle. Mais des gens captivés par la musique et qui ne se rendent compte de rien. Il lui suffirait de hurler, de crier ou, plus simplement, de s’en aller brusquement. Pas un regard de compassion, de sollicitude, ni d’inquiétude. Rien ! Elle est seule au monde.
Peu à peu, le mec s’approche d’elle. Une odeur de tabac flatte ses narines… suave, vanillée, poivrée, sucrée… « Un havane », pense-t-elle. Elle en fume de temps en temps. « Monsieur fume donc le cigare… Un bon point pour lui… » Elle se reprend. « Suis-je conne à ce point ? »
De proche en proche, il est maintenant tout contre elle. Pas un spectateur gêné par sa taille et qui cherche à voir ! Non ! Il est contre son corps, contre ses fesses, contre son dos, collé à elle.
La respiration dans son cou s’est faite haletante, plus rapide, plus insistante. Il épouse, dorénavant, son corps, et ses deux mains se posent sur le devant de ses hanches, au niveau des pointes, là où la peau est particulièrement sensible.
Elle sent le cœur du type battre dans son dos alors qu’une grosseur se forme contre ses fesses. Il a chaud, il transpire, malgré le frais qui s’installe. « Il est en ébullition, et il bande ! » Elle le devine pressé de passer à l’acte, obsédé, mais également inquiet et obligé d’être discret.
Elle flippe… et elle hésite. Le corps de l’autre est totalement imbriqué au sien. Le devant de ses cuisses contre l’arrière des siennes, sa braguette déformée par une forme oblongue encastrée en oblique contre ses fesses.
L’appréhension et le désarroi l’enserrent de sa gorge au plus bas de son ventre. Son cœur va exploser. De trouille ? D’excitation ? Ses jambes flageolent, sa matrice se tord et la tourmente, affamée. Pourtant, elle s’est branlée longuement il n’y a même pas une heure. Mais l’envie de se faire prendre sur-le-champ la taraude. « Je débloque ! » N’empêche qu’elle coule entre les cuisses. « Ma robe… elle va être tachée d’auréoles de mouille… »
À l’occasion d’un mouvement de foule, le type en profite pour glisser une main entre ses fesses et son bassin à lui, redressant sa grosseur. Ainsi libérée et mise à la verticale, elle a pris une taille imposante, emboîtée entre ses deux rondeurs. Que doit-elle faire ? Crier ? Hurler ? Ou accepter et introduire une main comme l’a fait le type entre ses fesses et la braguette pour caresser le membre qui se cache derrière ? Elle a sa bombe lacrymo en main. Un geste de sa part, et le type sera mis hors d’état de nuire.
Finalement, elle choisit de ne rien faire et d’attendre. Une non-décision que les mains délicates et aériennes du type mettent évidemment à profit pour s’autoriser à vadrouiller sur son ventre, de son nombril à sa motte, comme en territoire conquis. Ses doigts tentent de s’aventurer plus bas. Mais la pression des autres spectateurs les en empêche. Impossible aussi pour lui de s’occuper de ses seins. Des dizaines d’yeux s’en apercevraient et désapprouveraient. Du bout des doigts, il suit le rebord de sa culotte, sous sa robe… Fragile obstacle, certes, mais dont les longs pans lui interdisent d’aller plus bas. À son grand regret, car les vibrations infimes du frottement de ses doigts sur le tissu de sa robe la pénètrent jusqu’au plus profond de ses entrailles.
Ce soir, ce sera lui ?
En même temps, la grosseur se cabre et repousse, par à-coups de plus en plus ardents, le fin coton de sa robe dans sa raie. Signe que le type s’impatiente, d’autant qu’elle n’a désormais plus qu’une hâte : sentir les doigts dans sa vulve. Et là, elle a un geste aussi insensé qu’imbécile : elle frotte insidieusement son fessier contre la bosse pleine d’espoir qui a poussé contre elle, le balançant doucement comme pour exhorter le type à passer aux actes.
Immédiatement, sa voix se fait entendre à son oreille, calme, grave, autoritaire… hypnotique aussi :
— Ne vous retournez pas, surtout pas ! Sinon…
Elle prend peur, mais peu lui en importe. Elle n’a pas du tout l’intention de savoir qui il est, ni quel est son visage ! « Son visage, je m’en tape. Ce que je veux, c’est sa bite ! Si je le vois, la magie va s’effondrer. » En même temps, son cœur se libère.
Le type entreprend de tirer le devant de sa robe vers le haut. Peine perdue, ils sont si compressés parmi la foule que la robe résiste.
Alors, ne comprenant pas ce qui lui passe par la tête, elle poursuit ses gestes inconcevables et ne résiste pas à l’impulsion de prendre les mains du type, puis de les poser sur sa robe au niveau de sa chatte. Et, à quatre mains, de tirer sur le tissu.
Les boutons n’opposent aucune résistance et sautent avec quelques claquements à peine audibles. Mais qui lui font l’effet de détonations considérables qui vont ameuter à coup sûr tous leurs voisins.
Et il ne se passe rien, sinon la voix :
— Bien joué !
L’autre ne se fait pas prier. Une seconde plus tard, ses doigts sont glissés sous l’élastique de sa culotte. Il commence par trifouiller sa toison, jouant avec les poils avec dextérité et élégance. Elle doit le dire.
Heureusement, ce petit jeu cesse, et la main descend plus bas, nettement plus bas. Elle néglige son berlingot… et dévale sa vulve jusqu’à sa rosette.
Des doigts barbotent un temps dans sa fente. Elle se rend compte – et lui également – qu’elle est noyée de concupiscence. Puis, un autre, plus aventureux, s’enfonce en elle. « Il a des longs doigts. » Un second file aussitôt rejoindre l’autre, à touiller dans son velours. « Gloups ! » Ses genoux fléchissent. De son autre main, le type la soutient et la redresse.
— Du calme !
Puis un nouvel ordre :
— Les toilettes publiques sur ta droite, de l’autre côté du square… Chez les hommes… Je te suis… N’oublie pas… Ne te retourne pas !
Il la tutoie. Elle est devenue sa chose… Direction les toilettes publiques… et l’aventure.
« Aïïïïïe ! » Le type m’a sortie de mon vagabondage, son pelotage devenu trop agressif. Il pince mes fesses, puis mes tétons. Il agace mon clito, s’ingéniant à l’électriser sans me faire jouir. Je regimbe, je gesticule dans tous les sens pour l’inciter à arrêter. Et je profite au passage des glissades de la bite que je m’efforce à garder précieusement dans mon velours. Mais, toujours dans le silence.
Et ça le fait bander, le salop. Sa bite, je la sens qui forcit dans mon velours, et moi, pauvre gourde, je ne réussis pas, comme d’habitude, à maîtriser mon con. Ni de l’empêcher de se resserrer machinalement à chaque étincelle que le type lui envoie, puis de se rouvrir immédiatement après.
Et la bite de se cabrer, par réflexe. Et mon con de se serrer, pareil, nous amenant dans une spirale vicieuse, infernale, mais si stimulante et si efficace. Ainsi, en à peine quelques minutes, ce qui est logé entre mes cuisses, c’est de nouveau l’impressionnante gaule de bourricot.
— Alors Souillon, elle t’a plu cette levrette ? Je pense qu'on va continuer à s'amuser tous les deux. Il est comment ton fion ?
3 — Sodome
Sur le coup, je suis comme pétrifiée et je reste immobile devant les toilettes, face à mon mur, – l’autre toujours rivé à mes fesses – à étreindre mon tuyau comme un noyé s’accroche à une bouée qui se dégonfle peu à peu.
Aussi, lorsque le type se recule, bien décidé maintenant à honorer ma rondelle, et qu’il sort entièrement sa bite de mon con, je pense que je vais défaillir au passage du gland tant ma rosette est irritée. Mais non, même pas ! « Tiens donc ! Mais oui… hypocrite ! »
Je me redresse, le dos ankylosé, le ventre vide et orphelin, défrisée d’entendre le chapelet de gouttes de foutre qui chutent dans l’eau de la cuvette avec des ploc-ploc sinistres. « Noooon, mec ! » Il vient de me coller une nouvelle baffe sur une fesse.
— Je t’ai pas dit de te relever !
Puis, il réajuste mon bâillon. Illico, je me raccroche à mon réservoir, lui offrant ainsi une vue imprenable sur ma raie. Immédiatement, il s’accoude sur mon bassin et je devine qu’il se penche vers mon troufignon. Puis, il le tâte du doigt.
« NOOOON ! » J’ai cru qu’il allait l’y enfoncer direct. J’ai tellement la frousse que ma rondelle s’est verrouillée et que mes envies de baiser s’envolent soudainement.
— Il est mignon, ton petit trou. Tout froncé, bien sombre, et avec plein de poils autour. Je suis pratiquement sûr qu’il n’a pas dû servir souvent et que t’es vierge ! J’ai une putain de chance ! Mais il faut que je la prépare, ta rondelle. Pas envie que tu me scalpes ma queue, si t'es trop étroite.
Quelques secondes plus tard, le type est contre moi, ses mains de retour sur mes hanches, et sa bite s’enfonce à nouveau dans mon con pour en sortir aussitôt. Je n’ai pas dû la faire entrer, elle a trouvé le chemin toute seule. « Escroc ! »
— Super, t’es encore trempée ! Ça m’évitera de devoir t’enculer à sec…
Entendre ces mots m’horrifie. Mais je ne sais pas non plus si je dois prendre ça comme une bonne nouvelle et en être rassurée. Ou pas. Juste après, le gland se pose contre l’autre orifice, celui du dessus vu ma position… mon troufignon. « Noooon… » Aussitôt, mon cœur part à faire des bonds, mon ventre et mon cerveau sont serrés d’angoisse. Et je ruisselle de peur, d’une sueur froide qui s’accumule dans le creux de mes reins. Pourtant, je bande du clito et des tétons… [Va-t’en comprendre, Ève !]
Puis, je sens le gland qui se frotte contre ma rondelle pour l’enduire de cette crème qu’il est allé recueillir dans mon con. Et puis, après l'avoir frotté, le type se met à tapoter ma rondelle avec son gland. Il s’en sert comme d’une petite matraque pour la frapper, juste au centre, plusieurs fois de suite, énergiquement et sans scrupule. Ce n’est pas douloureux, simplement très inhabituel. Et je sens, curieusement, cette partie de moi-même se détendre au lieu de se crisper et de se resserrer. Alors, ma Raison, cynique comme d’hab, me remonte le moral : [Et oui… Ève, il faut accepter ça pour éviter de te faire enculer à la cosaque !]
Puis, il renouvelle plusieurs fois l’opération entre mon con et mon anus, alors que je ne bouge pas d’un cil. Je suis partagée entre dégoût et désir, entre honte et liberté, entre frayeur et curiosité. Mais mon ventre jute, je le sens. Aussi, c’est lui qui l’emporte. Une fois de plus… et je laisse faire le type. Ne sachant pas trop comment il va s’y prendre pour m’amener à me laisser enculer. Mais quand il a terminé, ma rondelle et ses alentours sont ainsi entièrement barbouillés de foutre et de mouille.
Ensuite, ses mains se posent sur mes fesses, paumes bien à plat. Et sa bite retourne se fourrer bien profond dans mon con. Là, je préfère et je me sens mieux. Aurait-il changé d’avis ?
Hélas non ! Ses deux pouces se posent aussitôt sur ma rondelle comme si je les avais invités. Et ils partent à patiner dessus, comme chez eux, en tournicotant l’un après l’autre et en la pressant comme pour y pénétrer. Immédiatement, je trouve ça désagréable, je me débats et je ronchonne un peu à la pensée qu’il va y enfoncer ses doigts. Plus pour la forme et sans vraie conviction, car j’en ai envie, bien que je sois dégoûtée. Et aussi parce que j’ai peur, ce qui ne m’empêche pas d’en avoir envie.
Fallait pas, punition ! Le type se retire de mon con et me file une baffe sur chaque fesse. Elles me font mal. J’en ai marre de tes baffes et de ces claques, mec, ça commence à me cuire. Mais j’abdique toute résistance et toute volonté, tirant, avec des regrets hypocrites, un trait sur ma virginité anale. [Eh oui, Ève. Calme-toi. Tu imagines bien que ce n’est pas la dernière, et qu’il y en aura d’autres.]
Aussitôt après, les mains se replacent sur mes hanches et la bite replonge dans mon con, avec un grand coup de rein qui propulse le gland loin contre mon col. Histoire de me recommander d’obéir. Puis elle part à faire lentement des allers et retours dans mon con. « Ouaaaais… » Ça, j’aime. Et les décharges reprennent aussitôt. « Continue, mec, t’es bon, t’es bon… » Et aussitôt le feu s’y rallume et rayonne à tout mon ventre.
Puis, ce sont les pouces qui se remettent en route pour masser ma rondelle en tournant de manière désordonnée autour et sur elle.
Désordonnés, les gestes du type ? Non, ils sont doux, mais précis. Il sait ce qu’il fait, et c’est là qu’il est malin : il a trouvé comment vaincre mes réticences et faire en sorte que ce sera moi qui vais le supplier de me sodomiser. « Enfoiré ! » Je le devine terriblement excité à l’idée de m’enculer. Et surtout pressé de passer à l’action. À "voir" comment sa bite se cabre dans mon velours et comment il ponctue, pour bien affirmer sa domination sur moi, certaines de ses navettes d’une forte ruade qui percute mon col. Il sait que j’adore ça. Alors, moi, en addict maladive au sexe, je ne trouve rien d’autre que de cambrer mon dos et de relever ma tête pour lui signifier ma satisfaction. [T’es toquée, Ève !]
De même, je décide de laisser faire le type et ses pouces qui continuent leur manège sur ma rondelle, en cadence parfaite des navettes de sa bite dans mon con.
Et il ne faut pas longtemps pour que mes sensations s’embrouillent complètement. Surtout celles venant de ma rondelle. Irradié par les décharges montant de mes tréfonds, je sens qu’elle commence à s’échauffer concomitamment et à bourgeonner à mon insu. Et qu’elle apprécie, dorénavant, les chatouillis nés des rondes qu’y font les deux doigts. Ainsi, mon anus se détend, même quand le type fait mine de les faire entrer dedans. Et moi aussi, je me déstresse par la même occasion.
Quant à mon con, c’est pire. Ma matrice est en passe de bouillir. Et il ne faudra pas longtemps pour que je vienne à nouveau.
Subitement, le type cesse de bouger, et c’est moi qui remue mes hanches, qui tangue et qui fais touiller la bite dans mon con. Elle est raide, rigide comme un morceau de bois. Mais cet intermède est fait pour me laisser le temps de prendre conscience et de me préparer mentalement à ce qui va lui arriver. Et que je vais enfin le perdre, ce pucelage !
Le feu est en train de me gagner. Le rouge est déjà sur mes joues, mes lèvres picotent, quand, subitement, mon con se resserre autour de sa bite. « Ouiiii… je viens. » Et, comme par hasard, c’est le moment que le type choisit pour percer ma rondelle par surprise et y enfoncer simultanément ses deux pouces. « Gloups ! » Je ne tressaille qu’à peine, mais je hurle, en silence bien sûr, pas de douleur, mais de stupéfaction.
J’envoie une main entre mes cuisses, sans penser à une punition, mais le type me laisse faire. Mon berlingot chéri est totalement érigé. Une seule caresse suffit pour l’enflammer et faire exploser mon ventre. Et je jouis en secouant la tête, le corps traversé par des soubresauts. Plein d’étoiles éclairent ma cagoule, mais je sens que le type continue à me ramoner et que, concomitamment, il écarte ses pouces en largeur, puis en hauteur pour élargir ma rondelle. Ce salop est en train de réussir, car je ne réagis pas, trop occupée aussi à me branler et à prolonger mon orgasme. Ni même plus, quand les deux intrus recommencent plus violemment encore à me distendre, je ne comprends plus mon ventre, puisque je continue à trouver cette torture agréable, alors que mon plaisir reflue de mon con.
Et ça dure… ça dure, le type prenant appui de plus en plus fermement de ses paumes sur mes fesses, pour parvenir à écarter ses pouces. Et là, ça devient désagréable, de plus en plus désagréable.
Et il n’y a toujours personne pour venir toquer à la porte. Et me délivrer ? Nous déranger ?
Au bout du compte, le type se retire de mon con et de ma rondelle et je l’entends expédier plusieurs crachats qui éclaboussent ma rondelle. Je sens la chaleur de son souffle sur mes fesses et celle de sa salive dans mon intérieur. Là, je devine que mon anus est éclos, prêt à être violé. Et que la voie vers mes profondeurs est dégagée.
Immédiatement, j’entends sa voix :
— T’es prête ! Je vais te fourrer ! C’est un grand jour pour toi, tu vas devenir une enculée !
Inutile de répondre, j’ai les pétoches, hors d’état de réagir…
— Maintenant, avance-toi et pose ton front sur le réservoir d’eau ! Et magne-toi !
Je m’exécute. Et, à nouveau, la voix :
— Fais-moi rentrer !
« Non ! Non ! Fais-le, toi ! Je ne veux pas ! » Quelle horreur, avoir ce truc dans mon cul ! Pourtant, j’obéis et je prends l’énorme gaule d’une main pour la forcer vers le bas jusqu’à faire pointer son museau au bord de mes entrailles les plus intimes. Et ma rondelle, consentante et très compréhensive, se laisse aborder.
— Reste avec ton front sur le réservoir, comme je t’ai dit, et lâche le tuyau, puis écarte tes fesses avec tes mains…
J’obtempère, mais pas assez vite, et je reçois la punition d’usage : une forte claque sur les fesses.
Je ravale ma fierté, émoustillée et morte de trouille à la fois. Et je prends mes rondeurs entre mes doigts pour les écarter au maximum que je peux ! L’indignation monte en moi, mais, en même temps, je me libère et m’abandonne sans réserve à ce type dont je ne sais rien. La sodomie est mon dernier tabou, et je m’étonne de la désirer violemment en cet instant. Mon ventre bouillonne, ma vulve est baveuse d'envie et mon con se contracte comme un jaloux et coule. Quelle traînée je suis, quelle débauchée !
Le type ne traîne pas, et il s’agrippe de suite à mon bassin, ses ongles plantés dans mes chairs. Je ferme à bloc mes paupières et j’attends le viol et la douleur qui ira avec… Laquelle survient dès que le type commence à pousser son braquemart devant lui. Je veux beugler, il va me déchirer. Mais je ne m’égosille que dans ma tête, paralysée par cette pétoche extatique qui me pousse à attendre la suite. À la redouter, et à l’espérer.
Et, horreur, il se retire de mon fondement pour cracher dessus ou dedans, je ne sais pas, puis il s’y replonge. Il recommence ainsi, plusieurs fois, m’infligeant, à chaque enculage, une douleur de plus en plus insupportable au fur et à mesure qu’il s’enfonce de plus en plus loin, comme une grosse crotte, passant en marche arrière.
Je reste pourtant la tête scotchée à mon réservoir, toujours murée dans le silence, cambrée, le dos à l’horizontale, les cannes grandes ouvertes essayant de garder mon équilibre, à sentir l’énorme biroute fracturer ma rondelle et frayer un peu à la fois son chemin entre mes reins. Pire, mes mains, toujours complices, maintiennent ma rondelle aussi ouverte que possible.
Finalement, le type parvient à ses fins, et le gland traverse mes sphincters. Une douleur cuisante m’incendie l’anus, au passage de son plus épais. Une douleur à hurler, une douleur qui irradie tout mon ventre. Une douleur si violente que j’en suis incapable de lancer le moindre cri.
Puis, la voix :
— Lâche tes fesses ! Que je te baratte !
Aussitôt ordonné, aussitôt fait, et je me raccroche à mon réservoir de chiottes, à presque me luxer les doigts tant je le serre. Et je chiale, de douleur, de joie, je ne sais pas. Je suis Édouard II d’Angleterre empalé au fer rouge.
Et là, le type ressort sa bite, totalement. Je n’ai pas le temps de le réaliser, que mon cul est à nouveau embroché, en trombe, sans, presque, plus de douleur. Toujours la même en fait…
Mon cul, je ne le reconnais plus. Il a réussi à ingurgiter l’énorme bite ! Hier encore, si chaste, réservé à mon seul usage, et aujourd’hui, si enfiévré et se donnant au premier venu qui le fourre lentement, consciencieusement. La hampe, bien moins épaisse, s’enfonce dans mon rectum, bien sûr, sans effort. Et le type finit par s’arrêter, sa bite logée loin dans mes profondeurs, ses poils rêches contre mes fesses, signe qu’il est en bout de course.
Enfin, je suis enculée ! Douloureux, mais divin et délicieux à la fois. Ma rondelle souffre d’être dilatée à l’extrême, mais c’est avec régal que je la sens, encore en bon état, palpiter contre la hampe. De même, mes entrailles, bousculées au début, ne se manifestent pas particulièrement. Elles me paraissent se modeler et s’adapter à l’intruse. Je suis aux anges, j’ai perdu mon pucelage postérieur et la douleur s’estompe naturellement peu à peu. J’espère que ce salop va me faire jouir ! Car, pour l’instant, la bite n’est, pour moi, qu’un étron gigantesque emmanché dans mon cul.
Une fois enfoncé à fond entre mes reins jusqu’à je ne sais où, le type reste un moment sans bouger.
— Ouaaaais ! Je t’ai eue, Souillon… une de plus. Et surtout une vierge ! Je t’avais prédit que je t’aurais et que je t’enculerais ! Et si j’avais su que t’étais vierge du fion, j’aurais amené du champagne !
« Quel salop ! » Mais, sans être un homme, je comprends pourtant sa fierté orgueilleuse d’avoir accroché à son palmarès une vierge de plus, de surcroît, physiquement de premier choix. Pas un gros boudin, esseulé dans sa graisse, à la recherche de ses premiers émois au-delà de la moralité.
Tant mieux pour lui, moi, je m’en fiche. Et même si je suis ravie, une seule chose m’intéresse et m’impatiente : connaître la suite des événements.
Soudain, j’entends le type fouiller dans je ne sais quoi. Qu’est-ce qu’il fiche ? Et c’est quoi cette odeur de tabac que je sens ? Le salop ! Il fume une clope en douce. Et ça me rend furieuse.
Aussitôt, le type ahuri la voit dégager vite fait tout ce qu’il lui a collé sur la tête et dans sa bouche, sa robe, sa cagoule, sa culotte. Bref, elle est à l’air libre, mais elle ne se retourne pas et lui envoie une remarque peu amène :
— Sale type ! Et moi ?
— Ta gueule ! Ne te retourne pas !
— Ta gueule toi-même. Tu fais de moi ce que tu veux. Mais, quand tu fumes, je fume.
Forcé, il allume une seconde tige et me la tend avec le reste du paquet. Qu’elle est bonne, cette clope. Je tire dessus de longues bouffées et je les conserve en moi le plus longtemps possible. Puis, je les exhale lentement. Quel bonheur… Et sans punition ! Alors, de gratitude, mon intérieur reconnaissant se resserre sur la bite que j’ai dans le cul. Quelle conne, je suis. Et vu la soumission physique et morale que j’ai acceptée du type, il est illusoire d’espérer expulser la bite. Alors je me résigne à considérer ces étonnements nouveaux qui pourraient monter de cette partie secrète de mon corps, si peu habituée à tant d’intérêt. Et je profite de ces instants tabagiques pour explorer les sensations déjà procurées par cet accouplement contre-nature, à l’aune de la transgression de mes codes moraux et de mes tabous.
J’agite ma croupe, je fais des huits avec, je serre aussi mon cul comme je le peux, espérant éveiller de nouveaux plaisirs entre mes reins. Le type le tolère, probablement amusé de me voir faire. Mais pas grand-chose ne vient.
Pendant que le type s’attarde entre mes reins, j’imagine une scène d’un film dont lui et moi serions les seuls acteurs. Du cinoche néoréaliste porno à l’état pur, sordide et glauque : une minuscule chiotte crade, puante, couverte de graffitis et éclairée par un néon blafard, avec, à l’intérieur, une créature de rêve – MOI – à poil, aveuglée par une cagoule, une clope à la main et accrochée à un tuyau d’eau pour lui éviter de se casser la gueule.
Et surtout, ladite beauté avec une bite plantée dans son cul. Et derrière elle, dans un silence quasi-absolu, le propriétaire de ladite bite, à poil aussi, le pantalon abaissé sur ses pieds. Ledit type, également la clope au bec, mains verrouillées aux hanches dela dite gonzesse et occupé à tringler son dit cul à grands coups de boutoir, dans une cavalcade endiablée.
Clap ! Fin d'enregistrement, c'est dans la boîte. À la revoyure, l’œil de la caméra a lourdement focalisé sur la bite, montrant ses va-et-vient dans mon cul et non dans mon con. Et la bande-son a gonflé les ahanements et les hurlements de plaisir des deux protagonistes.
Une fois la clope finie et le mégot jeté dans la cuvette, je rétablis, de moi-même, l’entassement des fringues sur ma tête, et même ma culotte dans ma bouche.
Ces secondes de grâce passées, le type se met en branle, parti à me roder l’anus à la recherche de son plaisir. Il me lime longtemps, longuement, vivement.
À chaque coup de reins, il emmène ma croupe vers le haut et il décolle mes talons du sol, comme tantôt. Et mes seins suivent ses ruades en cadence, comme tantôt. Il est vrai que, dans la position de la levrette, il n’y a pas énormément de différences pratiques, pour le type, qu’il me baise par ma rosette ou par ma ,. Parfois, il sort entièrement de mon cul avec un slurp de succion, pour se rengouffrer aussitôt. Et ma rondelle devenue permissive, l’engloutit dans sa totalité avec une facilité et une indifférence déconcertantes, quoique ça lui provoque des picotements brûlants.
J’apprécie le tambourinage du bassin du type contre les rondeurs de mes fesses alors qu’il va et qu’il vient entre elles. Et, là, le balancement régulier de son sac de couilles contre mon sexe est infiniment délicieux, car il tapote ma rosette. Sauf que j’attends un autre plaisir… un plaisir qui incendierait cette autre partie de mon ventre. Et ce plaisir ne semble pas venir…
Et je ne trouve même pas de quelconques petits plaisirs, à part me branler. Mais je n’ose pas. Car je ne ressens pas grand-chose, à part les désagréments du taraudage. Et quand le type pousse sa bite très profond, le gland bute désagréablement, je ne sais où. À l’inverse, quand il se retire trop, il agace mes sphincters et ça me donne envie de caguer.
« Bref ! Zéro pointé. » Je m’ennuie à mourir et je laisse le type me labourer le cul, me demandant quel intérêt il y a à aller folichonner parmi les grumeaux de merde. Alors, pour donner le change, je remue ma croupe et je fais semblant de crier.
De plus, la jouissance du type tarde à venir. Et à la longue, ça me paraît être des kilomètres de bite qu’il m’enfourne dans le cul. Mais il finit par y arriver. Et lorsqu’il accélère, soudain, ses navettes en ahanant, signe que l’événement est proche, je me décide et je glisse une main entre mes cuisses, des doigts dans mon con et d’autres sur mon clito pour m’occuper d’eux.
Et quand le type part à jouir, je perçois distinctement l’instant où sa bite se met à hoqueter. Puis, lorsque son foutre gicle dans mes boyaux, je ne ressens qu’une vague sensation de chaud quelque part. Mais, ajoutés à mes délires mentaux libidineux, mes agissements manuels me procurent un orgasme très moyen que j’amplifie prodigieusement pour leurrer le type.
J’ai droit, là aussi, à quelques navettes post-coïtales. Puis, maintenant que l’acte est terminé, il me file une autre tige. Et, qui plus est, il se montre moins brutal, restant dans mon cul, à me caresser les fesses, le bas du dos… entre deux bouffées de clope. Notre toilette est une vraie tabagie. Manifestement, il a pris plaisir à me sodomiser.
— Attention, je me retire ! Ne te retourne pas !
Un nouveau slurp, et il décule… Et, il me laisse en plan, avec mes deux orifices béants et inoccupés. Mais ma rondelle distendue ne peut résister à la pression du contenu de mes intestins.
Je pressens le bouchon de champagne et j’ai tout juste le temps de me laisser choir sur la cuvette des chiottes, toujours aveugle et accrochée à mon tuyau. Et je tapisse la faïence de partout.
Je me sens bien loin de la vision idyllique et onirique de la sodomie voluptueuse décrite par certains écrivains. L’ont-ils, au moins, déjà pratiquée ?
J’entends l’eau couler dans un évier, avec une odeur lavande citronnée de savon industriel. Il lave sa bite. Puis, c’est le bruit d’un briquet qu’on allume et l’odeur de fumée d’une cigarette. Enfin, j’entends le froissement de ses fringues qu’il récupère un peu partout, puis c’est le froufrou de son pantalon, le cliquetis de sa ceinture alors qu’il se rhabille. Puis, ce sont ses grolles qu’il renfile. Là, je me relève et me raccroche à mon tuyau. Que ferais-je sans lui… mon tuyau, bien sûr.
Ces bruits infimes sont d’une tristesse absolue. « Noooon, mec ! Ne pars pas ! » Je n’ai pas pris tous ces risques en suivant ce type pour une seule levrette, même si j’ai joui trois fois, et pour un enculage minable. Le compte n’y est pas. Moi, je suis toujours nue, avec, dans le ventre, l’impression d’une jouissance inachevée. Le feu est loin d’y être éteint. Pire, le besoin de jouir encore me paraît, maintenant, plus impérieux encore. Et il n’est pas question qu’une bite de ce gabarit m’abandonne si tôt. Je sais qu’on a encore beaucoup de plaisirs à se donner. Alors, pourquoi pas une hussarde, une andromaque, une autre levrette ? Cette bite est à moi pour toute la nuit. La soirée est peut-être bien avancée, mais pas la nuit…
Le type s’approche de moi et m’encercle dans ses bras, ses mains probablement posées contre le mur, près des miennes. Son torse est contre mon dos, et sa bouche est à portée de ses oreilles. Il crache sa fumée vers le mur, et elle ricoche contre mon visage. Là, sa voix teintée de cynisme, en cet instant, me fait sursauter :
— Alors Souillon, ça t’a plu ?
Quel con ce type, je suis toujours bâillonnée. Alors, je fais signe non de la tête. Il comprend, puis écarte les pans de robe qui m’emballent le visage.
— Ouvre ta bouche !
Là, il ôte ma culotte et me la tend… Ouf, je respire mieux !
— Alors Souillon, ça t’a plu ?
— Non ! Pendant que…
Je me rends compte que j’ai haussé le ton.
— Chut, parle plus bas !
Toujours la punition… Et je reçois une violente claque sur les deux fesses, l’une après l’autre. Injuste ! Je suis à poil, pas lui. J’en titube, et mes yeux s’embuent une fois encore. À force, mes fesses me cuisent vraiment, d’autant que je ne suis pas adepte des torgnoles et des raclées. Alors, je me redresse, je lâche mon tuyau et je ravale mes larmes. Surtout, ne pas pleurnicher devant lui ! Et je reprends, mais à voix chuchotée :
— Non, ça ne m’a pas plu. Tu t’es embourbé dans mon caca, et moi, je me suis emmerdée. Tu t’en es rendu compte d’ailleurs. Tu m’as fichu le feu au cul, mec. Pour rien, parce que tu n’as pas réussi à me faire jouir, alors que, par-devant, je jouis toujours. De plus, maintenant, ma rondelle, elle me brûle ! Mais, si t’as encore du jus dans ta lance…
— …………………….. ? ? ?
— Une hussarde ? Ça ne te dirait pas ?
Je suis folle, ou quoi ?
— T’es une gloutonne ! Ma parole…
Mon cœur fait un bond énorme, la réponse du type est un oui déguisé. J’ai probablement bien fait d’accepter sa proposition de le suivre – de le précéder – dans ces chiottes. Et là, mes pensées m’emmènent vers le début de cette soirée, au moment où je me suis dirigée vers le bâtiment des toilettes, avec le type derrière moi.
(À suivre…)
« Aïïïïïe ! » Je viens de recevoir une claque sur chaque fesse, pas trop appuyées ces deux-là.
Et toujours la voix désagréable :
— Alors, Souillon ? On rêve ?
Le réveil est brutal. J’étais dans la fringuerie. Là où je n’avais pas pu résister à me caresser. Et je retombe du paradis à l’enfer.
Cette mise au point faite, le type met immédiatement son braquemart en route, déclenchant aussitôt – « Ouiiii… Ouiiii… », – les premières décharges électriques dans mon ventre. « Alléluia ! » Enfin, il va et vient entre mes cuisses. Et des mots crus me viennent à la tête. Des mots comme ceux que je peux lire dans les bouquins érotiques que je dévore en ce moment pour me consoler de la trahison de mon couillon de jules.
Le type est parti à me baiser sans état d’âme et s’enfourne dans mon con avec la régularité d’un métronome. Je suis besognée, niquée, taraudée, ainsi qu’il est dit dans la littérature, comme par un taulard qui a passé des semaines ou des mois, voire des années, à se branler dans la solitude absolue d’un cachot, et à qui on a proposé, comme dernière cigarette, une pute jusqu’au lever du soleil avant d’être raccourci par la tête.
Je devine qu’il est furieux, car les choses ne se sont pas déroulées comme il les avait imaginées.
Ses charges sont si violentes que mes talons décollent du sol. Mes seins bringuebalent en tous sens au rythme des coups de boutoir. J’en perds l’équilibre – « Shit ! » – et je me cogne le front contre le réservoir de la chiotte. Dieu merci, le type a cramponné ses mains à mes hanches et il me retient. Ses ongles me griffent douloureusement. Mais, peu importe, je suis ravie d’être traitée ainsi.
Et il est bon, le type ! Pas un instant, il ne baisse en régime et je prends décharges sur décharges. « Ouiiii… Ouiiii… » Sans cesse, sa bite s’enfourne loin dans mon con jusqu’à buter contre mon col. Ça fait un peu mal à mes profonds, mais je sais que ça va passer. Puis, le type l’en sort presque en entier, pour l’y renfoncer de toute sa longueur, d’un grand coup de rein.
Et ça produit un léger chuintement, comme celui d’un piston de locomotive. Je trouve ça particulièrement luxurieux, surtout qu’il se mêle aux tap-tap tout aussi salaces de son bassin quand il bute contre mes fesses.
« Shit ! Les joutes… les joutes… » Je les prends sans discontinuer, et elles augmentent peu à peu en intensité. Mon velours se tétanise et je le sens qui se resserre involontairement autour de la bite. Ce qui me donne l’impression qu’elle est encore plus grosse. Mais ça ne gêne en rien les navettes de cette intruse bienvenue, entre mes cuisses.
Mon velours est distendu comme jamais. Et jamais, il n’aura autant été dilaté. Il est rodé et consciencieusement astiqué par l’énorme gland. Pourtant, il l’ingurgite avec une facilité déconcertante, malgré sa taille. « Ouiiii… shit de joute… noooon… si, encore… »
Et je me fige, campée sur mes jambes tendues et mes bras crispés sur mon réservoir, à attendre ce prochain coup de boutoir et la châtaigne qui va m’électriser un peu plus encore. Parfois, le type est si brutal qu’il m’envoie valdinguer. Heureusement, mes mains sont agrippées à mon tuyau pour garder mon équilibre, et je les encaisse les uns après les autres.
Et quel bonheur c’est, après ces semaines de diète, même si ma rosette est irritée par les viols successifs que le type m’a imposés, et si elle cuit d’être limée par les veines renflées de sa hampe.
Mon cœur bat, je ne sais plus à combien. Et j’agite la tête en tous sens, sans pouvoir m’en empêcher, tant des ondes rayonnent dans tout mon ventre et y fichent le feu.
La boule de désir est devenue si grosse dans ma matrice qu’elle ne va pas tarder à exploser. Comme pensé, mon ventre ne tient pas cette allure et s’enflamme soudainement à la vitesse d’un feu de paille, intense et flamboyant. Et je jouis sauvagement dans mon noir, le corps parcouru de convulsions. Je hoche furieusement la tête à gauche, à droite, ma bouche déformée par la jouissance à vociférer des insanités dans les tissus que le type y a enfoncés. Mais… sans bruit. Cet orgasme m’appartient à moi seule, mais je sais qu’il en sera différemment lorsque je serai inondée par la chaleur liquide du type.
— Salope !
À part ce commentaire sans aménité, mais symbolique de sa frustration, le type ne se démonte pas pour autant et continue à me pilonner comme si de rien n’était.
Je suis sa chose, un trou à baiser, un trou qu’il besogne à la recherche de son seul plaisir, ahanant comme un forcené. Et c’est tant mieux, car je vais jouir à nouveau. Il est brutal, il me malmène et il croit me faire ma fête. Et, paradoxalement, c’est une vraie fiesta qu’il me fait !
J’en rêvais depuis si longtemps de me donner à un individu sans visage ni nom qui allait me souiller comme la "Belle-de-jour" et qui allait me défoncer comme une pute à l’abattage.
Mec, aussi, faut que tu apprennes que je jouirai, quoi que tu fasses, infiniment plus que toi, deux fois, trois fois, quatre fois… au moins.
Là, je le réalise, ce fantasme. « Quel pied ! » Alors, j’en rajoute et je projette furieusement ma croupe vers l’arrière à la rencontre du bassin du type quand il tamponne mes fesses. De même, j’ajuste en permanence la cambrure de mes reins pour l’accueillir très profondément quand il propulse son gland contre mon col. La douleur, vive au début, devient progressivement sourde et infiniment jouissive. Ce crétin va me trouer ! Bien que je sache pertinemment qu’il n’est pas suffisamment long pour ce faire.
Et, lorsque le type se retire, je sens la hampe boursouflée par les veines ramener avec elle une partie des replis élastiques de mon velours. Et c’est avec un ravissement pervers, mais ô combien graveleux, que je les sens ensuite rentrer dans mon intérieur quand l’autre se renfonce dans mon ventre.
Une séquence de film X flashe soudain dans mon cerveau, celle d’un con qui se retrousse lorsqu’un bitard monstrueux fait marche arrière. Je m’y vois…
À cette idée, mon cœur s’envole et je viens à nouveau, des étincelles plein les yeux. Je gueule dans ma tête, la bouche de travers et grande ouverte dans un silence total. Je deviens cinglée et, finalement, je ne maîtrise pas un gémissement.
— J’ai dit silence, Souillon !
Punition ! Je me prends encore une baffe mémorable sur une fesse. Normal ! Ça me calme, moi, mais pas pour autant mon ventre qui se consume toujours plus. Et je me demande jusqu’où il va flamber.
Le type s’éternise dans mon con, avec toujours autant d’énergie, pour mon plus grand bonheur. Continue, mec… t’es gros, t’es gros ! Évidemment, le deuxième coup, c’est plus long et c’est tant mieux !
Mais mes fesses ont payé cher de lui avoir extorqué, par accident, son premier coup.
Désormais, il souffle bruyamment, un vrai phoque. Ajouté au tap-tap trépidant de son bassin contre mes fesses et au ramdam du réservoir d’eau qui cogne contre le mur, ça fait un vacarme épouvantable. Et, toujours personne pour se manifester dans ces toilettes !
Et moi, comme toujours, je ne suis pas en reste et je paye assidûment de ma personne, à ma façon, toutefois, car cloîtrée dans mon silence. Aussi, je m’évertue à tanguer du cul et à onduler des hanches, en cadence des navettes du type dans mon ventre pour hystériser mon plaisir à moi. Et, pour celui des yeux du type, je me lâche et je gesticule comme une furie. Si je pouvais crier mon plaisir… Alors, à défaut, je trépigne des pieds ou, au contraire, je m’abandonne comme une poupée, mon front posé sur mon réservoir avec l’envie de me branler… Mais… punition ? Alors, je n’ose pas, pour l’instant…
La douleur sourde dans mes tréfonds, cette jouissance utérine dont je raffole, a envahi mon ventre et me le ronge dorénavant à ma plus grande satisfaction. Et ça me rend presque dingue, car mes joues commencent à chauffer et ma bouche à picoter. Je sens que je vais venir. Mais il faut que le type vienne, car je veux jouir avec lui.
Soudain, bien lui en prend au type qui accélère son mouvement jusqu’à devenir enragé. J’en fais autant. Et, après ce siècle de voluptés, il se met à couiner, à jurer. Aussitôt, sa bite se cabre et hoquette, je ne sais pas combien de fois, à m’expédier son foutre.
Dès que je sens le chaud contre mon col, mon ventre pète. Et je viens pour la troisième fois, jouissant comme une démente. Je tremble des pieds à la tête, ma matrice incendiée et détruite.
Rien à voir avec les deux précédents orgasmes. Je me prends des étoiles plein le cerveau, en même temps que les gouttes éclaboussent le fond de mon con. Mes jambes flanchent et ne me portent plus. Et je me cogne encore une fois contre le réservoir. Le type me retient, comme il peut, et m’aide à retrouver ma position. Heureusement, il n’a pas déconné et il est resté planté là où il faut. Au contraire, même, il est toujours à aller et venir en moi.
J’adore ces instants où un mec qui s’est épanché dans mon con continue quelque peu à me ramoner lentement dans la félicité de l’après-jouir. Et qu’il tapisse de foutre les moindres recoins de mon velours. Le type a dû m’en cracher une vache de dose. Car, quand il coulisse, il en ramène avec son gland… et ça dégouline paresseusement au fond de ma vulve. Quel régal !
Et comme une cruche, je lui en suis reconnaissante et je lâche mon tuyau d’une main pour aller la poser sur une fesse du type. Une fesse pleine, poilue, musclée.
Je voudrais lui dire de rester dans mon ventre, et que j’aime sentir longtemps la bite des mecs qui m’ont baisée. Mais le bâillon… Peut-être aime-t-il également ces instants puisqu’il reste, sa bite fichée dans son con. Ou est-ce de la simple télépathie ?
Sans un seul mot, je me consacre comme lui à récupérer mon énergie.
Et, quant à moi, je zappe en arrière à 19 heures de ce soir.
Ressortie pantelante du magasin avec une bosse sur l’arrière de la tête, un vent frais qui s’est progressivement levé la ragaillardit et la pousse dans un bistrot. Le besoin de se requinquer, ses orgasmes étant toujours violents et cataclysmiques, elle s’enfile cul sec un baby de bourbon. Puis, c’est un second, elle le sirote plus sereinement, observant en oblique le barman. Grand, bien découplé, le visage typé méditerranéen du Sud, un vrai beau gosse, du genre qu'elle apprécie. Et elle s’aperçoit qu’il la reluque avec intérêt, un sourire en coin à la bouche. Mais quand elle tourne la tête afin de capter son regard, il se dérobe et détourne la sienne, replongeant les yeux dans l'évier où il fait la vaisselle.
Dommage… et elle quitte le bistrot, déçue, sans même lui dire au revoir, mais en lui faisant un doigt d'honneur dans sa tête en guise de pourboire. Désormais, elle est prête à s’encanailler et à se laisser trousser à la va-vite par qui le voudra sur un capot de voiture ou dans un recoin sombre d’un parking, si une occasion vient à se présenter. Elle rêve d’être bourrée et gavée de foutre par un mec ne pensant qu’à lui. Oui… mais un mec équipé d’une grosse bite, d’une queue, d’une pine ou d’une elle-ne-sait-quoi, et qui soit fièrement dressée, avec un gland charnu qui se fourrerait dans son con déjà trop inondé pour rien.
Pourtant, l’autre partie de son cerveau hurle à l’inverse. [Tu délires, ma pauvre fille !] Partagée, elle laisse son ange gardien décider pour elle et continue son chemin, méfiante toutefois, car la nuit tombe. Et que, consciente d’être tentatrice, elle sait, par-là, qu’elle est, surtout, une proie…
Elle est de celles qui – au mieux – attirent les regards et suscitent convoitises et jalousies. De celles qui sont agressées par les yeux, les mots, les gestes. Mais le pire est toujours possible.
Alors, elle est toujours sur le qui-vive, armée d’une bombe lacrymogène au poivre dans sa poche. Mais ce soir, elle n’a rien constaté de suspect, mis à part les habituelles œillades insistantes qui en disent long sur les arrière-pensées de ces raseurs.
Les vitrines s’éteignant progressivement, elle fait demi-tour. Direction chez elle, par un autre chemin. Et, ce soir-là, ses pas la conduisent incidemment, au coin d’un square, vers une placette qu’elle connaît bien pour y venir acheter régulièrement son pain, et où elle se retrouve bloquée par un attroupement. Un groupe de musiciens de rue en plein concert… violons et accordéons… de la musique sud-américaine. Avec deux nanas qui dansent. Tangos, pasos. Beaux mecs, bruns, grands… belles filles… Les types jouent super bien et parviennent à faire sangloter leurs instruments. Déchirant. Le genre de musique qu’elle adore et qui la fait fondre, mais qui, ce soir, lui fiche le cafard. La cohue s’épaissit et des spectateurs se mettent à danser, ajoutant à l’ambiance. Et le chapeau, posé au sol devant eux, reçoit régulièrement des pièces et des petits billets.
Alors ? Elle rêve. Elle rêve d’un apollon ou d’un bel Adam qui viendrait l’inviter à danser. « Et plus, si affinités… » En attendant, elle se dandine d’un côté, de l’autre. Et comme tout le monde, elle frappe des mains pour marquer le rythme et lance des olés quand la mélodie s’emballe.
Bref, elle est bien, les bourbons l’ont…
« Ouiiii… » Les mains du type ont quitté mes hanches et sont parties vadrouiller sur ma poitrine à empoigner virilement mes seins, à gratouiller mes tétons au creux de ses paumes – « Ouiiii… Ouiiii… », – à les asticoter, aussi, en les roulant entre les doigts. Je me débats un peu, pas trop pour qu’il continue. C’est délicieux, et ça me chatouille, aussi. « Hi, hi, hi… » Je me mets à rire en silence, les yeux fermés, frémissante, mon cœur en accéléré, à l’écoute de ce trouble qui m’envahit à nouveau. « Ouiiii… » Instinctivement, mon con se serre et je cambre mes reins. La bite a molli quelque peu après leur dernier coup, n’empêche qu’elle se cabre, en réponse, dans mon ventre, signe que ce petit jeu lui plaît. « Encore… »
Et puis, elles sont sur mon ventre. « Ouiiii… » Et elles filent dans ma touffe, où il enroule mes poils entre ses doigts, simple passage avant d’aller rôder près de ma cassette. Je tortille du cul, histoire de l’inciter à la forcer une fois de plus. [Voyons, Ève ! Crois-tu vraiment qu’il va se gêner ?]
Ce qu’il fait bien sûr. Et le voilà qui barbote dans ma fente poisseuse de mouille et de foutre, qui taquine mon clito, jouant à l’électriser, à le carboniser gratuitement. Je trépigne sous les joutes, roulant spontanément du bassin et attisant le feu loin d’être éteint qui couve dans mon ventre. Et je me languis de la suite plus incendiaire de cette aventure…
… les bourbons l’ont revigorée. Elle se sent tellement bien que son ventre recommence à se rappeler à elle. « Noooon… Je mouille encore ! Pas vrai… » Mais si ! Elle est tellement en manque.
Elle est serrée contre les autres curieux. Mais à la hauteur où sont ses yeux, c’est plus facile pour apprécier le spectacle, malgré la foule.
Soudain, elle sent une chaleur dans son dos, une présence, une respiration, un souffle régulier dans son cou, une odeur de mâle. Quelqu’un est très proche d’elle… grand – évidemment –, un homme, probablement. Elle frissonne, d’autant que la nuit est tombée.
Elle cesse de battre des mains et, tout à l’écoute de ses sens, elle tente de deviner. Pourtant, elle ne bouge pas, effrayée par le risque d’avoir affaire à un voleur, à un déséquilibré tueur ou violeur.
L’espace d’un instant, elle est traversée par le fol espoir de vivre une expérience peu banale et tant espérée. Celle de s’envoyer en l’air avec un parfait monsieur-je-ne-sais-pas-qui.
« Oui ! Non ! Jamais ! » Discrètement, elle saisit sa bombe anti-agression, au fond de sa poche.
Et comme souvent, son corps trahit sa Raison, préférant l’aventure. Son cœur joue du tambour dans sa poitrine tandis que son con s’ouvre béant. Et le désir vient à nouer sa matrice, réveillant cette boule qui sommeillait derrière son nombril. Et qui, là, grossit brusquement.
Elle est tétanisée… et elle n’ose remuer le petit doigt. Pourtant, elle n’est pas seule, il y a plein de gens autour d’elle. Mais des gens captivés par la musique et qui ne se rendent compte de rien. Il lui suffirait de hurler, de crier ou, plus simplement, de s’en aller brusquement. Pas un regard de compassion, de sollicitude, ni d’inquiétude. Rien ! Elle est seule au monde.
Peu à peu, le mec s’approche d’elle. Une odeur de tabac flatte ses narines… suave, vanillée, poivrée, sucrée… « Un havane », pense-t-elle. Elle en fume de temps en temps. « Monsieur fume donc le cigare… Un bon point pour lui… » Elle se reprend. « Suis-je conne à ce point ? »
De proche en proche, il est maintenant tout contre elle. Pas un spectateur gêné par sa taille et qui cherche à voir ! Non ! Il est contre son corps, contre ses fesses, contre son dos, collé à elle.
La respiration dans son cou s’est faite haletante, plus rapide, plus insistante. Il épouse, dorénavant, son corps, et ses deux mains se posent sur le devant de ses hanches, au niveau des pointes, là où la peau est particulièrement sensible.
Elle sent le cœur du type battre dans son dos alors qu’une grosseur se forme contre ses fesses. Il a chaud, il transpire, malgré le frais qui s’installe. « Il est en ébullition, et il bande ! » Elle le devine pressé de passer à l’acte, obsédé, mais également inquiet et obligé d’être discret.
Elle flippe… et elle hésite. Le corps de l’autre est totalement imbriqué au sien. Le devant de ses cuisses contre l’arrière des siennes, sa braguette déformée par une forme oblongue encastrée en oblique contre ses fesses.
L’appréhension et le désarroi l’enserrent de sa gorge au plus bas de son ventre. Son cœur va exploser. De trouille ? D’excitation ? Ses jambes flageolent, sa matrice se tord et la tourmente, affamée. Pourtant, elle s’est branlée longuement il n’y a même pas une heure. Mais l’envie de se faire prendre sur-le-champ la taraude. « Je débloque ! » N’empêche qu’elle coule entre les cuisses. « Ma robe… elle va être tachée d’auréoles de mouille… »
À l’occasion d’un mouvement de foule, le type en profite pour glisser une main entre ses fesses et son bassin à lui, redressant sa grosseur. Ainsi libérée et mise à la verticale, elle a pris une taille imposante, emboîtée entre ses deux rondeurs. Que doit-elle faire ? Crier ? Hurler ? Ou accepter et introduire une main comme l’a fait le type entre ses fesses et la braguette pour caresser le membre qui se cache derrière ? Elle a sa bombe lacrymo en main. Un geste de sa part, et le type sera mis hors d’état de nuire.
Finalement, elle choisit de ne rien faire et d’attendre. Une non-décision que les mains délicates et aériennes du type mettent évidemment à profit pour s’autoriser à vadrouiller sur son ventre, de son nombril à sa motte, comme en territoire conquis. Ses doigts tentent de s’aventurer plus bas. Mais la pression des autres spectateurs les en empêche. Impossible aussi pour lui de s’occuper de ses seins. Des dizaines d’yeux s’en apercevraient et désapprouveraient. Du bout des doigts, il suit le rebord de sa culotte, sous sa robe… Fragile obstacle, certes, mais dont les longs pans lui interdisent d’aller plus bas. À son grand regret, car les vibrations infimes du frottement de ses doigts sur le tissu de sa robe la pénètrent jusqu’au plus profond de ses entrailles.
Ce soir, ce sera lui ?
En même temps, la grosseur se cabre et repousse, par à-coups de plus en plus ardents, le fin coton de sa robe dans sa raie. Signe que le type s’impatiente, d’autant qu’elle n’a désormais plus qu’une hâte : sentir les doigts dans sa vulve. Et là, elle a un geste aussi insensé qu’imbécile : elle frotte insidieusement son fessier contre la bosse pleine d’espoir qui a poussé contre elle, le balançant doucement comme pour exhorter le type à passer aux actes.
Immédiatement, sa voix se fait entendre à son oreille, calme, grave, autoritaire… hypnotique aussi :
— Ne vous retournez pas, surtout pas ! Sinon…
Elle prend peur, mais peu lui en importe. Elle n’a pas du tout l’intention de savoir qui il est, ni quel est son visage ! « Son visage, je m’en tape. Ce que je veux, c’est sa bite ! Si je le vois, la magie va s’effondrer. » En même temps, son cœur se libère.
Le type entreprend de tirer le devant de sa robe vers le haut. Peine perdue, ils sont si compressés parmi la foule que la robe résiste.
Alors, ne comprenant pas ce qui lui passe par la tête, elle poursuit ses gestes inconcevables et ne résiste pas à l’impulsion de prendre les mains du type, puis de les poser sur sa robe au niveau de sa chatte. Et, à quatre mains, de tirer sur le tissu.
Les boutons n’opposent aucune résistance et sautent avec quelques claquements à peine audibles. Mais qui lui font l’effet de détonations considérables qui vont ameuter à coup sûr tous leurs voisins.
Et il ne se passe rien, sinon la voix :
— Bien joué !
L’autre ne se fait pas prier. Une seconde plus tard, ses doigts sont glissés sous l’élastique de sa culotte. Il commence par trifouiller sa toison, jouant avec les poils avec dextérité et élégance. Elle doit le dire.
Heureusement, ce petit jeu cesse, et la main descend plus bas, nettement plus bas. Elle néglige son berlingot… et dévale sa vulve jusqu’à sa rosette.
Des doigts barbotent un temps dans sa fente. Elle se rend compte – et lui également – qu’elle est noyée de concupiscence. Puis, un autre, plus aventureux, s’enfonce en elle. « Il a des longs doigts. » Un second file aussitôt rejoindre l’autre, à touiller dans son velours. « Gloups ! » Ses genoux fléchissent. De son autre main, le type la soutient et la redresse.
— Du calme !
Puis un nouvel ordre :
— Les toilettes publiques sur ta droite, de l’autre côté du square… Chez les hommes… Je te suis… N’oublie pas… Ne te retourne pas !
Il la tutoie. Elle est devenue sa chose… Direction les toilettes publiques… et l’aventure.
« Aïïïïïe ! » Le type m’a sortie de mon vagabondage, son pelotage devenu trop agressif. Il pince mes fesses, puis mes tétons. Il agace mon clito, s’ingéniant à l’électriser sans me faire jouir. Je regimbe, je gesticule dans tous les sens pour l’inciter à arrêter. Et je profite au passage des glissades de la bite que je m’efforce à garder précieusement dans mon velours. Mais, toujours dans le silence.
Et ça le fait bander, le salop. Sa bite, je la sens qui forcit dans mon velours, et moi, pauvre gourde, je ne réussis pas, comme d’habitude, à maîtriser mon con. Ni de l’empêcher de se resserrer machinalement à chaque étincelle que le type lui envoie, puis de se rouvrir immédiatement après.
Et la bite de se cabrer, par réflexe. Et mon con de se serrer, pareil, nous amenant dans une spirale vicieuse, infernale, mais si stimulante et si efficace. Ainsi, en à peine quelques minutes, ce qui est logé entre mes cuisses, c’est de nouveau l’impressionnante gaule de bourricot.
— Alors Souillon, elle t’a plu cette levrette ? Je pense qu'on va continuer à s'amuser tous les deux. Il est comment ton fion ?
3 — Sodome
Sur le coup, je suis comme pétrifiée et je reste immobile devant les toilettes, face à mon mur, – l’autre toujours rivé à mes fesses – à étreindre mon tuyau comme un noyé s’accroche à une bouée qui se dégonfle peu à peu.
Aussi, lorsque le type se recule, bien décidé maintenant à honorer ma rondelle, et qu’il sort entièrement sa bite de mon con, je pense que je vais défaillir au passage du gland tant ma rosette est irritée. Mais non, même pas ! « Tiens donc ! Mais oui… hypocrite ! »
Je me redresse, le dos ankylosé, le ventre vide et orphelin, défrisée d’entendre le chapelet de gouttes de foutre qui chutent dans l’eau de la cuvette avec des ploc-ploc sinistres. « Noooon, mec ! » Il vient de me coller une nouvelle baffe sur une fesse.
— Je t’ai pas dit de te relever !
Puis, il réajuste mon bâillon. Illico, je me raccroche à mon réservoir, lui offrant ainsi une vue imprenable sur ma raie. Immédiatement, il s’accoude sur mon bassin et je devine qu’il se penche vers mon troufignon. Puis, il le tâte du doigt.
« NOOOON ! » J’ai cru qu’il allait l’y enfoncer direct. J’ai tellement la frousse que ma rondelle s’est verrouillée et que mes envies de baiser s’envolent soudainement.
— Il est mignon, ton petit trou. Tout froncé, bien sombre, et avec plein de poils autour. Je suis pratiquement sûr qu’il n’a pas dû servir souvent et que t’es vierge ! J’ai une putain de chance ! Mais il faut que je la prépare, ta rondelle. Pas envie que tu me scalpes ma queue, si t'es trop étroite.
Quelques secondes plus tard, le type est contre moi, ses mains de retour sur mes hanches, et sa bite s’enfonce à nouveau dans mon con pour en sortir aussitôt. Je n’ai pas dû la faire entrer, elle a trouvé le chemin toute seule. « Escroc ! »
— Super, t’es encore trempée ! Ça m’évitera de devoir t’enculer à sec…
Entendre ces mots m’horrifie. Mais je ne sais pas non plus si je dois prendre ça comme une bonne nouvelle et en être rassurée. Ou pas. Juste après, le gland se pose contre l’autre orifice, celui du dessus vu ma position… mon troufignon. « Noooon… » Aussitôt, mon cœur part à faire des bonds, mon ventre et mon cerveau sont serrés d’angoisse. Et je ruisselle de peur, d’une sueur froide qui s’accumule dans le creux de mes reins. Pourtant, je bande du clito et des tétons… [Va-t’en comprendre, Ève !]
Puis, je sens le gland qui se frotte contre ma rondelle pour l’enduire de cette crème qu’il est allé recueillir dans mon con. Et puis, après l'avoir frotté, le type se met à tapoter ma rondelle avec son gland. Il s’en sert comme d’une petite matraque pour la frapper, juste au centre, plusieurs fois de suite, énergiquement et sans scrupule. Ce n’est pas douloureux, simplement très inhabituel. Et je sens, curieusement, cette partie de moi-même se détendre au lieu de se crisper et de se resserrer. Alors, ma Raison, cynique comme d’hab, me remonte le moral : [Et oui… Ève, il faut accepter ça pour éviter de te faire enculer à la cosaque !]
Puis, il renouvelle plusieurs fois l’opération entre mon con et mon anus, alors que je ne bouge pas d’un cil. Je suis partagée entre dégoût et désir, entre honte et liberté, entre frayeur et curiosité. Mais mon ventre jute, je le sens. Aussi, c’est lui qui l’emporte. Une fois de plus… et je laisse faire le type. Ne sachant pas trop comment il va s’y prendre pour m’amener à me laisser enculer. Mais quand il a terminé, ma rondelle et ses alentours sont ainsi entièrement barbouillés de foutre et de mouille.
Ensuite, ses mains se posent sur mes fesses, paumes bien à plat. Et sa bite retourne se fourrer bien profond dans mon con. Là, je préfère et je me sens mieux. Aurait-il changé d’avis ?
Hélas non ! Ses deux pouces se posent aussitôt sur ma rondelle comme si je les avais invités. Et ils partent à patiner dessus, comme chez eux, en tournicotant l’un après l’autre et en la pressant comme pour y pénétrer. Immédiatement, je trouve ça désagréable, je me débats et je ronchonne un peu à la pensée qu’il va y enfoncer ses doigts. Plus pour la forme et sans vraie conviction, car j’en ai envie, bien que je sois dégoûtée. Et aussi parce que j’ai peur, ce qui ne m’empêche pas d’en avoir envie.
Fallait pas, punition ! Le type se retire de mon con et me file une baffe sur chaque fesse. Elles me font mal. J’en ai marre de tes baffes et de ces claques, mec, ça commence à me cuire. Mais j’abdique toute résistance et toute volonté, tirant, avec des regrets hypocrites, un trait sur ma virginité anale. [Eh oui, Ève. Calme-toi. Tu imagines bien que ce n’est pas la dernière, et qu’il y en aura d’autres.]
Aussitôt après, les mains se replacent sur mes hanches et la bite replonge dans mon con, avec un grand coup de rein qui propulse le gland loin contre mon col. Histoire de me recommander d’obéir. Puis elle part à faire lentement des allers et retours dans mon con. « Ouaaaais… » Ça, j’aime. Et les décharges reprennent aussitôt. « Continue, mec, t’es bon, t’es bon… » Et aussitôt le feu s’y rallume et rayonne à tout mon ventre.
Puis, ce sont les pouces qui se remettent en route pour masser ma rondelle en tournant de manière désordonnée autour et sur elle.
Désordonnés, les gestes du type ? Non, ils sont doux, mais précis. Il sait ce qu’il fait, et c’est là qu’il est malin : il a trouvé comment vaincre mes réticences et faire en sorte que ce sera moi qui vais le supplier de me sodomiser. « Enfoiré ! » Je le devine terriblement excité à l’idée de m’enculer. Et surtout pressé de passer à l’action. À "voir" comment sa bite se cabre dans mon velours et comment il ponctue, pour bien affirmer sa domination sur moi, certaines de ses navettes d’une forte ruade qui percute mon col. Il sait que j’adore ça. Alors, moi, en addict maladive au sexe, je ne trouve rien d’autre que de cambrer mon dos et de relever ma tête pour lui signifier ma satisfaction. [T’es toquée, Ève !]
De même, je décide de laisser faire le type et ses pouces qui continuent leur manège sur ma rondelle, en cadence parfaite des navettes de sa bite dans mon con.
Et il ne faut pas longtemps pour que mes sensations s’embrouillent complètement. Surtout celles venant de ma rondelle. Irradié par les décharges montant de mes tréfonds, je sens qu’elle commence à s’échauffer concomitamment et à bourgeonner à mon insu. Et qu’elle apprécie, dorénavant, les chatouillis nés des rondes qu’y font les deux doigts. Ainsi, mon anus se détend, même quand le type fait mine de les faire entrer dedans. Et moi aussi, je me déstresse par la même occasion.
Quant à mon con, c’est pire. Ma matrice est en passe de bouillir. Et il ne faudra pas longtemps pour que je vienne à nouveau.
Subitement, le type cesse de bouger, et c’est moi qui remue mes hanches, qui tangue et qui fais touiller la bite dans mon con. Elle est raide, rigide comme un morceau de bois. Mais cet intermède est fait pour me laisser le temps de prendre conscience et de me préparer mentalement à ce qui va lui arriver. Et que je vais enfin le perdre, ce pucelage !
Le feu est en train de me gagner. Le rouge est déjà sur mes joues, mes lèvres picotent, quand, subitement, mon con se resserre autour de sa bite. « Ouiiii… je viens. » Et, comme par hasard, c’est le moment que le type choisit pour percer ma rondelle par surprise et y enfoncer simultanément ses deux pouces. « Gloups ! » Je ne tressaille qu’à peine, mais je hurle, en silence bien sûr, pas de douleur, mais de stupéfaction.
J’envoie une main entre mes cuisses, sans penser à une punition, mais le type me laisse faire. Mon berlingot chéri est totalement érigé. Une seule caresse suffit pour l’enflammer et faire exploser mon ventre. Et je jouis en secouant la tête, le corps traversé par des soubresauts. Plein d’étoiles éclairent ma cagoule, mais je sens que le type continue à me ramoner et que, concomitamment, il écarte ses pouces en largeur, puis en hauteur pour élargir ma rondelle. Ce salop est en train de réussir, car je ne réagis pas, trop occupée aussi à me branler et à prolonger mon orgasme. Ni même plus, quand les deux intrus recommencent plus violemment encore à me distendre, je ne comprends plus mon ventre, puisque je continue à trouver cette torture agréable, alors que mon plaisir reflue de mon con.
Et ça dure… ça dure, le type prenant appui de plus en plus fermement de ses paumes sur mes fesses, pour parvenir à écarter ses pouces. Et là, ça devient désagréable, de plus en plus désagréable.
Et il n’y a toujours personne pour venir toquer à la porte. Et me délivrer ? Nous déranger ?
Au bout du compte, le type se retire de mon con et de ma rondelle et je l’entends expédier plusieurs crachats qui éclaboussent ma rondelle. Je sens la chaleur de son souffle sur mes fesses et celle de sa salive dans mon intérieur. Là, je devine que mon anus est éclos, prêt à être violé. Et que la voie vers mes profondeurs est dégagée.
Immédiatement, j’entends sa voix :
— T’es prête ! Je vais te fourrer ! C’est un grand jour pour toi, tu vas devenir une enculée !
Inutile de répondre, j’ai les pétoches, hors d’état de réagir…
— Maintenant, avance-toi et pose ton front sur le réservoir d’eau ! Et magne-toi !
Je m’exécute. Et, à nouveau, la voix :
— Fais-moi rentrer !
« Non ! Non ! Fais-le, toi ! Je ne veux pas ! » Quelle horreur, avoir ce truc dans mon cul ! Pourtant, j’obéis et je prends l’énorme gaule d’une main pour la forcer vers le bas jusqu’à faire pointer son museau au bord de mes entrailles les plus intimes. Et ma rondelle, consentante et très compréhensive, se laisse aborder.
— Reste avec ton front sur le réservoir, comme je t’ai dit, et lâche le tuyau, puis écarte tes fesses avec tes mains…
J’obtempère, mais pas assez vite, et je reçois la punition d’usage : une forte claque sur les fesses.
Je ravale ma fierté, émoustillée et morte de trouille à la fois. Et je prends mes rondeurs entre mes doigts pour les écarter au maximum que je peux ! L’indignation monte en moi, mais, en même temps, je me libère et m’abandonne sans réserve à ce type dont je ne sais rien. La sodomie est mon dernier tabou, et je m’étonne de la désirer violemment en cet instant. Mon ventre bouillonne, ma vulve est baveuse d'envie et mon con se contracte comme un jaloux et coule. Quelle traînée je suis, quelle débauchée !
Le type ne traîne pas, et il s’agrippe de suite à mon bassin, ses ongles plantés dans mes chairs. Je ferme à bloc mes paupières et j’attends le viol et la douleur qui ira avec… Laquelle survient dès que le type commence à pousser son braquemart devant lui. Je veux beugler, il va me déchirer. Mais je ne m’égosille que dans ma tête, paralysée par cette pétoche extatique qui me pousse à attendre la suite. À la redouter, et à l’espérer.
Et, horreur, il se retire de mon fondement pour cracher dessus ou dedans, je ne sais pas, puis il s’y replonge. Il recommence ainsi, plusieurs fois, m’infligeant, à chaque enculage, une douleur de plus en plus insupportable au fur et à mesure qu’il s’enfonce de plus en plus loin, comme une grosse crotte, passant en marche arrière.
Je reste pourtant la tête scotchée à mon réservoir, toujours murée dans le silence, cambrée, le dos à l’horizontale, les cannes grandes ouvertes essayant de garder mon équilibre, à sentir l’énorme biroute fracturer ma rondelle et frayer un peu à la fois son chemin entre mes reins. Pire, mes mains, toujours complices, maintiennent ma rondelle aussi ouverte que possible.
Finalement, le type parvient à ses fins, et le gland traverse mes sphincters. Une douleur cuisante m’incendie l’anus, au passage de son plus épais. Une douleur à hurler, une douleur qui irradie tout mon ventre. Une douleur si violente que j’en suis incapable de lancer le moindre cri.
Puis, la voix :
— Lâche tes fesses ! Que je te baratte !
Aussitôt ordonné, aussitôt fait, et je me raccroche à mon réservoir de chiottes, à presque me luxer les doigts tant je le serre. Et je chiale, de douleur, de joie, je ne sais pas. Je suis Édouard II d’Angleterre empalé au fer rouge.
Et là, le type ressort sa bite, totalement. Je n’ai pas le temps de le réaliser, que mon cul est à nouveau embroché, en trombe, sans, presque, plus de douleur. Toujours la même en fait…
Mon cul, je ne le reconnais plus. Il a réussi à ingurgiter l’énorme bite ! Hier encore, si chaste, réservé à mon seul usage, et aujourd’hui, si enfiévré et se donnant au premier venu qui le fourre lentement, consciencieusement. La hampe, bien moins épaisse, s’enfonce dans mon rectum, bien sûr, sans effort. Et le type finit par s’arrêter, sa bite logée loin dans mes profondeurs, ses poils rêches contre mes fesses, signe qu’il est en bout de course.
Enfin, je suis enculée ! Douloureux, mais divin et délicieux à la fois. Ma rondelle souffre d’être dilatée à l’extrême, mais c’est avec régal que je la sens, encore en bon état, palpiter contre la hampe. De même, mes entrailles, bousculées au début, ne se manifestent pas particulièrement. Elles me paraissent se modeler et s’adapter à l’intruse. Je suis aux anges, j’ai perdu mon pucelage postérieur et la douleur s’estompe naturellement peu à peu. J’espère que ce salop va me faire jouir ! Car, pour l’instant, la bite n’est, pour moi, qu’un étron gigantesque emmanché dans mon cul.
Une fois enfoncé à fond entre mes reins jusqu’à je ne sais où, le type reste un moment sans bouger.
— Ouaaaais ! Je t’ai eue, Souillon… une de plus. Et surtout une vierge ! Je t’avais prédit que je t’aurais et que je t’enculerais ! Et si j’avais su que t’étais vierge du fion, j’aurais amené du champagne !
« Quel salop ! » Mais, sans être un homme, je comprends pourtant sa fierté orgueilleuse d’avoir accroché à son palmarès une vierge de plus, de surcroît, physiquement de premier choix. Pas un gros boudin, esseulé dans sa graisse, à la recherche de ses premiers émois au-delà de la moralité.
Tant mieux pour lui, moi, je m’en fiche. Et même si je suis ravie, une seule chose m’intéresse et m’impatiente : connaître la suite des événements.
Soudain, j’entends le type fouiller dans je ne sais quoi. Qu’est-ce qu’il fiche ? Et c’est quoi cette odeur de tabac que je sens ? Le salop ! Il fume une clope en douce. Et ça me rend furieuse.
Aussitôt, le type ahuri la voit dégager vite fait tout ce qu’il lui a collé sur la tête et dans sa bouche, sa robe, sa cagoule, sa culotte. Bref, elle est à l’air libre, mais elle ne se retourne pas et lui envoie une remarque peu amène :
— Sale type ! Et moi ?
— Ta gueule ! Ne te retourne pas !
— Ta gueule toi-même. Tu fais de moi ce que tu veux. Mais, quand tu fumes, je fume.
Forcé, il allume une seconde tige et me la tend avec le reste du paquet. Qu’elle est bonne, cette clope. Je tire dessus de longues bouffées et je les conserve en moi le plus longtemps possible. Puis, je les exhale lentement. Quel bonheur… Et sans punition ! Alors, de gratitude, mon intérieur reconnaissant se resserre sur la bite que j’ai dans le cul. Quelle conne, je suis. Et vu la soumission physique et morale que j’ai acceptée du type, il est illusoire d’espérer expulser la bite. Alors je me résigne à considérer ces étonnements nouveaux qui pourraient monter de cette partie secrète de mon corps, si peu habituée à tant d’intérêt. Et je profite de ces instants tabagiques pour explorer les sensations déjà procurées par cet accouplement contre-nature, à l’aune de la transgression de mes codes moraux et de mes tabous.
J’agite ma croupe, je fais des huits avec, je serre aussi mon cul comme je le peux, espérant éveiller de nouveaux plaisirs entre mes reins. Le type le tolère, probablement amusé de me voir faire. Mais pas grand-chose ne vient.
Pendant que le type s’attarde entre mes reins, j’imagine une scène d’un film dont lui et moi serions les seuls acteurs. Du cinoche néoréaliste porno à l’état pur, sordide et glauque : une minuscule chiotte crade, puante, couverte de graffitis et éclairée par un néon blafard, avec, à l’intérieur, une créature de rêve – MOI – à poil, aveuglée par une cagoule, une clope à la main et accrochée à un tuyau d’eau pour lui éviter de se casser la gueule.
Et surtout, ladite beauté avec une bite plantée dans son cul. Et derrière elle, dans un silence quasi-absolu, le propriétaire de ladite bite, à poil aussi, le pantalon abaissé sur ses pieds. Ledit type, également la clope au bec, mains verrouillées aux hanches dela dite gonzesse et occupé à tringler son dit cul à grands coups de boutoir, dans une cavalcade endiablée.
Clap ! Fin d'enregistrement, c'est dans la boîte. À la revoyure, l’œil de la caméra a lourdement focalisé sur la bite, montrant ses va-et-vient dans mon cul et non dans mon con. Et la bande-son a gonflé les ahanements et les hurlements de plaisir des deux protagonistes.
Une fois la clope finie et le mégot jeté dans la cuvette, je rétablis, de moi-même, l’entassement des fringues sur ma tête, et même ma culotte dans ma bouche.
Ces secondes de grâce passées, le type se met en branle, parti à me roder l’anus à la recherche de son plaisir. Il me lime longtemps, longuement, vivement.
À chaque coup de reins, il emmène ma croupe vers le haut et il décolle mes talons du sol, comme tantôt. Et mes seins suivent ses ruades en cadence, comme tantôt. Il est vrai que, dans la position de la levrette, il n’y a pas énormément de différences pratiques, pour le type, qu’il me baise par ma rosette ou par ma ,. Parfois, il sort entièrement de mon cul avec un slurp de succion, pour se rengouffrer aussitôt. Et ma rondelle devenue permissive, l’engloutit dans sa totalité avec une facilité et une indifférence déconcertantes, quoique ça lui provoque des picotements brûlants.
J’apprécie le tambourinage du bassin du type contre les rondeurs de mes fesses alors qu’il va et qu’il vient entre elles. Et, là, le balancement régulier de son sac de couilles contre mon sexe est infiniment délicieux, car il tapote ma rosette. Sauf que j’attends un autre plaisir… un plaisir qui incendierait cette autre partie de mon ventre. Et ce plaisir ne semble pas venir…
Et je ne trouve même pas de quelconques petits plaisirs, à part me branler. Mais je n’ose pas. Car je ne ressens pas grand-chose, à part les désagréments du taraudage. Et quand le type pousse sa bite très profond, le gland bute désagréablement, je ne sais où. À l’inverse, quand il se retire trop, il agace mes sphincters et ça me donne envie de caguer.
« Bref ! Zéro pointé. » Je m’ennuie à mourir et je laisse le type me labourer le cul, me demandant quel intérêt il y a à aller folichonner parmi les grumeaux de merde. Alors, pour donner le change, je remue ma croupe et je fais semblant de crier.
De plus, la jouissance du type tarde à venir. Et à la longue, ça me paraît être des kilomètres de bite qu’il m’enfourne dans le cul. Mais il finit par y arriver. Et lorsqu’il accélère, soudain, ses navettes en ahanant, signe que l’événement est proche, je me décide et je glisse une main entre mes cuisses, des doigts dans mon con et d’autres sur mon clito pour m’occuper d’eux.
Et quand le type part à jouir, je perçois distinctement l’instant où sa bite se met à hoqueter. Puis, lorsque son foutre gicle dans mes boyaux, je ne ressens qu’une vague sensation de chaud quelque part. Mais, ajoutés à mes délires mentaux libidineux, mes agissements manuels me procurent un orgasme très moyen que j’amplifie prodigieusement pour leurrer le type.
J’ai droit, là aussi, à quelques navettes post-coïtales. Puis, maintenant que l’acte est terminé, il me file une autre tige. Et, qui plus est, il se montre moins brutal, restant dans mon cul, à me caresser les fesses, le bas du dos… entre deux bouffées de clope. Notre toilette est une vraie tabagie. Manifestement, il a pris plaisir à me sodomiser.
— Attention, je me retire ! Ne te retourne pas !
Un nouveau slurp, et il décule… Et, il me laisse en plan, avec mes deux orifices béants et inoccupés. Mais ma rondelle distendue ne peut résister à la pression du contenu de mes intestins.
Je pressens le bouchon de champagne et j’ai tout juste le temps de me laisser choir sur la cuvette des chiottes, toujours aveugle et accrochée à mon tuyau. Et je tapisse la faïence de partout.
Je me sens bien loin de la vision idyllique et onirique de la sodomie voluptueuse décrite par certains écrivains. L’ont-ils, au moins, déjà pratiquée ?
J’entends l’eau couler dans un évier, avec une odeur lavande citronnée de savon industriel. Il lave sa bite. Puis, c’est le bruit d’un briquet qu’on allume et l’odeur de fumée d’une cigarette. Enfin, j’entends le froissement de ses fringues qu’il récupère un peu partout, puis c’est le froufrou de son pantalon, le cliquetis de sa ceinture alors qu’il se rhabille. Puis, ce sont ses grolles qu’il renfile. Là, je me relève et me raccroche à mon tuyau. Que ferais-je sans lui… mon tuyau, bien sûr.
Ces bruits infimes sont d’une tristesse absolue. « Noooon, mec ! Ne pars pas ! » Je n’ai pas pris tous ces risques en suivant ce type pour une seule levrette, même si j’ai joui trois fois, et pour un enculage minable. Le compte n’y est pas. Moi, je suis toujours nue, avec, dans le ventre, l’impression d’une jouissance inachevée. Le feu est loin d’y être éteint. Pire, le besoin de jouir encore me paraît, maintenant, plus impérieux encore. Et il n’est pas question qu’une bite de ce gabarit m’abandonne si tôt. Je sais qu’on a encore beaucoup de plaisirs à se donner. Alors, pourquoi pas une hussarde, une andromaque, une autre levrette ? Cette bite est à moi pour toute la nuit. La soirée est peut-être bien avancée, mais pas la nuit…
Le type s’approche de moi et m’encercle dans ses bras, ses mains probablement posées contre le mur, près des miennes. Son torse est contre mon dos, et sa bouche est à portée de ses oreilles. Il crache sa fumée vers le mur, et elle ricoche contre mon visage. Là, sa voix teintée de cynisme, en cet instant, me fait sursauter :
— Alors Souillon, ça t’a plu ?
Quel con ce type, je suis toujours bâillonnée. Alors, je fais signe non de la tête. Il comprend, puis écarte les pans de robe qui m’emballent le visage.
— Ouvre ta bouche !
Là, il ôte ma culotte et me la tend… Ouf, je respire mieux !
— Alors Souillon, ça t’a plu ?
— Non ! Pendant que…
Je me rends compte que j’ai haussé le ton.
— Chut, parle plus bas !
Toujours la punition… Et je reçois une violente claque sur les deux fesses, l’une après l’autre. Injuste ! Je suis à poil, pas lui. J’en titube, et mes yeux s’embuent une fois encore. À force, mes fesses me cuisent vraiment, d’autant que je ne suis pas adepte des torgnoles et des raclées. Alors, je me redresse, je lâche mon tuyau et je ravale mes larmes. Surtout, ne pas pleurnicher devant lui ! Et je reprends, mais à voix chuchotée :
— Non, ça ne m’a pas plu. Tu t’es embourbé dans mon caca, et moi, je me suis emmerdée. Tu t’en es rendu compte d’ailleurs. Tu m’as fichu le feu au cul, mec. Pour rien, parce que tu n’as pas réussi à me faire jouir, alors que, par-devant, je jouis toujours. De plus, maintenant, ma rondelle, elle me brûle ! Mais, si t’as encore du jus dans ta lance…
— …………………….. ? ? ?
— Une hussarde ? Ça ne te dirait pas ?
Je suis folle, ou quoi ?
— T’es une gloutonne ! Ma parole…
Mon cœur fait un bond énorme, la réponse du type est un oui déguisé. J’ai probablement bien fait d’accepter sa proposition de le suivre – de le précéder – dans ces chiottes. Et là, mes pensées m’emmènent vers le début de cette soirée, au moment où je me suis dirigée vers le bâtiment des toilettes, avec le type derrière moi.
(À suivre…)
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