Succomber 5 Cocu voyeur
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-05-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Succomber 5 Cocu voyeur
Cocu voyeur
Je n’ai eu aucune envie de surveiller leurs activités du jeudi, du samedi ou du lundi suivants. Je me contente à chaque retour de ma séance de sport de demander à la bienheureuse Marie sortant épuisée et ruisselante des bras d’Aloïs :
-Alors, Marie, comment cela s’est-il passé ?
Elle ne manifeste aucun repentir, vit de façon banale cette relation sexuelle connue de moi. Elle se lève, se lave, mange, boit, baise avec Aloïs, regarde la télé, se couche, tout est lisse, tout va de soi. Je n’en reviens pas. Elle n’a pas pu me voir, je n’étais pas là mais elle est persuadée d’avoir été observée et me le fait savoir :
-Puisque tu étais présent tu le sais bien : Le mieux du monde.
Mon ordre de ne pas chercher où je me cache dans la maison sous peine de rupture immédiate la rend prudente. Elle ne fouille pas, elle suppose que je les ai épiés. Je laisse régner un doute bénéfique pour mon information. Elle aurait trop peur d’essayer des mensonges. J’insiste à peine :
-J’ai tellement de plaisir à entendre ta version des faits, raconte de ta voix suave. Et puis n’est-ce pas un excellent sujet de conversation entre deux époux libérés ? Grâce à moi, tu forniques la conscience tranquille. Tes remords se sont envolés, tu ne crains plus de me voir surgir hurlant et menaçant. Tu prends ton plaisir l’âme sereine. N’est-ce pas une situation bien plus épanouissante. Le récit que tu m’en fais te permet de te remémorer les meilleurs instants de baise, la pénétration de son goupillon dans ton bénitier, de son braquemart géant dans ta boutique arrière ou que sais-je ? Oui, dis tout, console ton mari privé du spectacle de ton bonheur. Dis :
Elle ne se fait pas prier et livre par le détail comment Aloïs lui grimpe dessus. Il aime la surprendre et alterne les manières.
Le jeudi Aloïs s’est réjoui de ma réponse positive pour la formation du ménage à trois. Ménage ou manège ? C’est un cirque. Il a hésité sur l’emploi du bandeau pendant trois séances d’initiation, au prétexte que baiser sans voir ce n’est baiser qu’à moitié. Il a marchandé avec Marie jusqu’à obtenir en contre partie le droit d’entreprendre une sodomie immédiate. Marie se plaint ce soir d’avoir cru bon de céder à cette manœuvre. Elle a mal au trou ! Tout autour, entre les fesses mais aussi dedans. Elle devra s’habituer à la nouveauté, Aloïs aime ça. J’ai droit au récit de cette première tentative de pénétration anale sur ma femme. La chose n’a pas été facile :
-Tu ris ? Ce n’est pas drôle. Il a dû s’y prendre à plusieurs fois. Son nœud calait contre le sphincter et je hurlais de douleur. J’étais agenouillée devant le canapé, les coudes et la tête sur le coussin, il avait beau m’enduire de vaseline et pousser sa raideur en écartant mes fesses à deux mains, le gland ne passait pas. A force d’insister il m’a écorchée, déchiré l’anus, et s’est retrouvé collé à ma croupe, la lance enfoncée jusqu’aux couilles. Tu as certainement entendu mes lamentations pendant qu’en aller retour il progressait dans mon intestin. J’en suis toute meurtrie et c’est la raison pour laquelle tu me vois debout. Je ne peux pas m’asseoir. En m’essuyant j’ai relevé des gouttes de sang. Veux-tu m’examiner le fondement ? Tu serais bien gentil, mon chéri, de m’appliquer un peu de cette pommade sur l’endroit et encore plus gentil d’en pousser avec un doigt à l’intérieur. Sans l’espoir de connaître la double pénétration, j’abandonnerais à cause de cette douleur.
-Allons, tu exagères. Tu as un peu crié, c’est vrai. Mais après…hein, coquine, dis-moi tout, un peu de douleur, oui, pas de compensation ? Aucune sensation agréable ne récompense ta soumission? Il te trafique les plis secrets, cela te laisse insensible ? Ca m’étonnerait.
-Tu me tortures. Les gémissements de plaisir que tu as entendus étaient plus la conséquence du jeu des doigts d’Aloïs sur mon clitoris que l’effet des poussées de sa massues dans mon cul. . Il se déplaçait lentement dans mes boyaux mais me barattait aussi la vulve et frottait mon petit bouton en pizzicati. Il a été mandoliniste dans sa jeunesse et ses doigts ont conservé agilité et force pour tourmenter mon clitoris et ses environs. J’avoue avoir connu une grande vague de jouissance. Je ne savais pas qu’il était possible d’avoir un orgasme dans cette position avec une bite dans le cul.
-La matière est vaste, tu parfais ton instruction. C’était vraiment aussi violent ? Cela valait-il ces cris perçants qui me rendaient jaloux ?
Je n’étais pas présent, mais laisser supposer le contraire augmente ma crédibilité. Elle a connu l’orgasme, je déduis qu’elle l’a manifesté bruyamment. Rien de tel qu’une menteuse pour gober mes inventions. Elle n’ose pas nier :
-Ben oui, sinon j’aurais réussi à contenir ma voix pour ne pas te chagriner. Tu es déçu, mon pauvre amour. Heureusement les prochaines fois devraient être plus faciles. C’est une question d’habitude, déclare Aloïs. En attendant ça pique ou ça brûle.
-Je ne suis absolument pas déçu : l’important c’est ton bonheur. Plus tu jouis, plus tu cries; plus tu cries, plus ton bonheur me touche et me bouleverse. L’habitude rend la sodomie plus facile selon Aloïs ? Qu’en sait-il ? La source de son savoir ne t’intrigue pas. Prend-il encore des cours particuliers chez ses putains pour perfectionner son savoir avant de t’initier à ton tour ? Méfie-toi, il pourrait te refiler une gentille syphilis.
-Ne t’inquiète pas : pas de capote, pas de sexe. Je suis stricte. Je lui ai demandé où il puisait ses certitudes à propos de la sodomie. Il a toujours une réponse. Il m’a dit avec un air de reproche :
-Pourquoi m’obliges-tu à porter cette capote ? Eh ! Oui, si tu avais été plus généreuse, je n’aurais pas été obligé de me former avec des putes. Mais maintenant tu exagères avec tes excès de précautions.
L’adroit bonhomme esquive les questions. Il accuse sa victime pour détourner son attention. Je houspille Marie :
-Et tu admets que ce pourri reporte sur toi le poids de ses fréquentations vieilles de dix ans ? Il courait la gourgandine avant de te passer à la casserole. Tu n’es pas responsable de sa conduite depuis des années. Ou alors, tu le connaissais à 16 ans et tu … ? Non. Je croyais que votre liaison datait de six mois. Où est la vérité ?
-Six mois, pas plus, je le jure... Mais avant moi le malheureux courait les pires dangers. Désormais grâce à moi et à ton merveilleux esprit de tolérance il va être amoureusement et sexuellement comblé par moi en attendant de se marier avec Lucie.
-Il continue à vouloir épouser Lucie ? Tu le perdras donc ! Accepteras-tu la séparation, il ne vivra pas à la porte voisine ? A ta place je le forcerais à oublier Lucie et à rester avec nous. Si nous prenons l’habitude d’être trois au lit, comment ferons- nous à deux après son départ ?
-Oh ! Mon chéri, tu te poses les mêmes questions que moi. Merci de ta franchise, merci de me montrer que nous pensons et que nous vibrons à l’unisson. Je te promets de faire l’impossible pour le garder. Il savoure encore la chair fraîche et les élans naïfs de la jeune héritière. Je dois trouver le moyen de les séparer. Samedi, je serrerai les dents, il pourra m’enculer dans toutes les positions, à quatre pattes, couchée les pattes en l’air, debout s’il le désire. Je ferai le poirier s’il en exprime le souhait. Et après je le sucerai, s’il le demande. La jeunette aura du mal à en faire autant et aussi bien. Oh ! Merci de tes encouragements si précieux : il est à nous.
La pauvre Marie avale tout au premier degré, mes paroles comme le sperme de son amant. Elle ne sait plus distinguer si je suis sérieux ou si je blague, elle n’est plus capable de détecter l’ironie de mes propos ou d’y déceler la menace sous-jacente d’un renvoi. Effectivement j’aimerais voir Aloïs, débarrassé de Lucie, se charger de Marie pour toujours. Vivement qu’il me l’enlève, me la vole et me délivre de ce fardeau. Elle est éprise de lui, tient à moi par défaut. La formation d’un trio peut se réaliser sans moi si c’est le nec plus ultra qu’Aloïs a fait miroiter devant Marie. Ca me donne une idée.
Le samedi, le visage de Marie rayonne de bonheur. L’état de son anus s’améliore. Elle commence à mieux vivre les pénétrations anales, les redoute moins et pense s’en accommoder de mieux en mieux avec le temps, elle y goûte avec un léger plaisir. Aloïs est un magicien ! Je l’avais dit. Elle répète mon cri d’admiration narquois avec naïveté : « Un magicien avec des doigts de fée et une verge savante. » Si je sais patienter une semaine encore, Marie sera à point le samedi de la semaine suivante. Il serait dommage que la double pénétration ne soit pas une réussite parfaite. Aloïs présente l’opération de cette manière, donc il en sera ainsi. Mon abstinence aura assez duré et ma femme se réjouit de pouvoir bientôt de nouveau s’unir à moi grâce à ce trio… Mon amour lui fait défaut, elle me prouvera combien elle m’aime quand enfin le trio se formera, quand elle m’accueillera dignement en elle. Elle en meurt d’impatience. Elle ne désespère pas d’autre part de faire annuler le mariage d’Aloïs s’il est heureux avec nous. Je ne contiens pas toujours devant elle le bouillonnement intérieur de ma colère. Il se pourrait qu’un jour elle soit épouvantée en devinant mes noirs desseins à l’expression de la rage sur mon visage.
Je veux aborder la prochaine échéance avec tous mes atouts. Je décide de me montrer au couple uni sexuellement avant la date fatale du samedi, pendant la période de formation à la sodomie, avant la déformation nécessaire du fion réservé au sublime formateur. Voir Marie à l’instruction est indispensable à la réussite de mon plan. Elle ignore mes intentions parce qu’elle continue à me considérer comme un brave petit cocu heureux de l’honneur de l’avoir pour femme. Me voici donc le jeudi soir dans l’escalier menant à mon salon. J’ai attendu les derniers cris de bonheur de ma femme. Elle roucoule ses remerciements, félicite le magicien, applaudit à la vue du préservatif rempli de foutre éjaculé et annonce ma visite pour le samedi. Le temps de la passe n’est pas épuisé, elle supplie Aloïs de lui concéder un dernier carambolage privé avant d’être la proie de ses « deux hommes » (dans le texte).
-Mon Aloïs, s’il te plaît, laisse reposer mon petit. Gâte-moi le vagin, je suis en manque, j’ai besoin d’un ramonage ou ma cheminée va dessécher.
-Demande ça à Pierre. Il fait toujours sa grève. Quel couillon ! Il mérite ses cornes.
-Ne dis pas ça. Il n’est peut-être pas aussi indifférent à notre liaison qu’il ne le laisse voir. Il est jaloux sans vouloir l’avouer, il souffre un peu. Heureusement qu’il a accepté de me prendre en même temps que toi. Ta proposition a réveillé sa curiosité. Il va falloir l’associer à nos sauteries si je ne veux pas le rebuter. Evidemment nous perdrons notre intimité le samedi et je le regrette : on est si bien à deux. Ah ! Il aurait été préférable de ne pas avoir été vus et de continuer à deux, en toute liberté. Allez, baise-moi fort mon lion indomptable.
J’entends. Folle ! Elle regrette par avance ce partage, la perte de l’intimité connue depuis des mois avec son bienfaiteur. In petto je me jure de lui rendre très prochainement la possibilité de rétablir cette intimité.
J’entre au salon. Le couple occupe le canapé. La tête de Marie dépasse au dessus de l’accoudoir le plus proche auquel elle se cramponne à deux mains. Ses cheveux se balancent autour de son visage rouge et inondé de sueur au rythme rapide des poussées de la queue fantastique dans son sexe. Son dos se creuse avant de se relever au niveau de la croupe, échine cachée en grande partie par le corps d’Aloïs dont les bras encerclent la poitrine de la femme pour saisir à pleines mains les seins secoués par des coups de boutoir brutaux. Il lui besogne le vagin, colle à son dos, et pinçote les aréoles du bout des doigts d’une main. La tête de l’homme collée aux omoplates est tournée vers le dossier afin d’allonger l’autre main sous le ventre pour dresser le clitoris : il utilise tous les registres des contacts érotiques. L’immobilité de son torse contraste avec le mouvement des fesses qui projettent en vagin le membre impérial si vivement réclamé il y a quelques dizaines de secondes. Il fait « han », elle répond « Ah heu ». Les yeux de Marie tournés vers la porte ne me voient pas arriver, elle est concentrée sur le plaisir montant et aveuglée par la transpiration due à ce complément d’effort.
Je donne une tape sur le dos du niqueur. Il tourne la tête vers moi sa tignasse en désordre, s’effraie, lâche prise et racle bredouille :
-Excuse-moi, je suis désolé. Mais
Veut-il abandonner la position ? Il ajoute en tentant de se redresser :
-Je ne t’attendais pas. Nous ne t’attendions pas. Désolé, vraiment désolé.
La situation est cocasse. Le plus fort de mes émotions est passé. Je garde mon sang froid et lui envoie une claque sur le postérieur.
-C’est bien, Aloïs. Ne sois pas désolé, pioche ! Vous avez oublié l’heure, tu donneras un supplément de soixante euros : toute passe commencée est due. N’est-ce pas Marie ?
L’appel de son nom la ramène sur terre.
-Oui, mon chéri : qu’est-ce que tu dis ?
-Vous avez dépassé la durée, Aloïs te doit une deuxième passe. Continue, puisque c’est entamé. Termine ce que tu as commencé. Il n’est pas galant d’abandonner une femme au bord de l’orgasme. Finis-la, montre-moi tes dons extraordinaires, fais-la jouir. Ne regarde pas ta montre, je vous accorde tout le temps nécessaire pour conclure, mais je veux l’entendre gueuler encore plus fort que les autres fois.
La cadence folle des coups de reins, l’enrobement serré de la croupe aux courbes rondes de Marie, la tension des muscles masculins pour dominer, pousser vers le fond, s’accrocher, coller au plus près du corps soumis et épanoui pour l’offrande absolue créent une image ineffaçable dans ma mémoire. Ce combat des sexes pour s’arracher la jouissance m’apparaît pour la première fois dans sa globalité, vu de l’extérieur et de si près ! De près je contemple la fente ouverte de ma femme, les poils collés, les nymphes brutalisées, rougies par le membre actif, luisantes de liquide vaginal gluant. Sous mon nez je vois la facilité des mouvements en va et vient fou de la colonne acharnée qui vole ma place. J’avais pratiqué sans voir, je vois sans pratiquer. Le membre sort et extrait un tronçon de paroi rose du vagin puis le refoule dans la poussée suivante. Recommencement incessant de l’aller retour. C’est en soi un mécanisme splendide, mais pour moi c’est aussi une source de désespoir. Ces deux êtres de chair luttent âprement, unis dans la conquête de l’orgasme, je suis sur la touche, spectateur humilié. Aloïs se perd en Marie. Marie accueille généreusement, passionnément la fougue de son amant. Le cocu désolé est admiratif devant ce miracle de l’amour, mais aussi plein de rage au spectacle de l’abandon de la femme au plaisir d’où qu’il vienne. Je grince avec un goût de fiel dans la gorge:
-Continuez, vous êtes magnifiques. Aloïs, encore ! Bourre cette putain, défonce-lui la grotte, décoche lui tes flèches, casse-lui la boutique, éclate-lui l’abricot, crache lui-ton venin dans la boîte à ouvrage. Coince-la, pique-la avec ton dard. Fonce, crève ta monture, rends-la heureuse. Efface ta dette en la tuant de plaisir. Si tu lui donne trois orgasmes cette passe sera gratuite.
Aloïs me défie du regard et reprend sa course échevelée dans le sexe assoiffé.
Je me déplace, mon visage est face à celui de Marie, mes yeux plongent dans les siens et je proclame :
-Rien n’est plus beau que le regard troublé d’une femme qui jouit. Aloïs pousse, crache, secoue, cogne au fond. Continue. Marie que tu es belle en amour. Jouis, béni soit celui qui donne à ton visage cette magnifique expression d’extase. Ton regard chaviré est le miroir de ta jouissance. Non rien n’est plus beau. Tu es si belle quand le plaisir te submerge.
Elle essaie de me regarder. Me voit-elle quand le blanc des yeux apparaît ? J’ai un goût de sang dans la gorge. J’ai des envies de meurtre. Quelle chienne ! Quel chien ! Quel manque de délicatesse ! Quelle furie amoureuse ! Les deux salauds. La salope !
Le dispensateur de cet orgasme c’est Aloïs, ce devrait être moi, moi seul, Marie m’a épousé, moi. Et comme un con j’assiste à son union avec l’autre, je vois de tout près l’effet de leur accouplement, le piston emballé coulisse dans le cylindre en flamme. Je ne supporte pas de contempler plus longtemps le sommet de leur bonheur. Je suis volé, dépouillé, trompé, cocu. Mon autorisation stupide ne change rien à cette cruelle réalité. Mieux vaut partir avant d’exploser. L’heure viendra. Je salue :
- Bonsoir et à samedi si mes conditions sont acceptées.
Je vais prendre l’air sans assister à la rupture du coït.
Je n’ai eu aucune envie de surveiller leurs activités du jeudi, du samedi ou du lundi suivants. Je me contente à chaque retour de ma séance de sport de demander à la bienheureuse Marie sortant épuisée et ruisselante des bras d’Aloïs :
-Alors, Marie, comment cela s’est-il passé ?
Elle ne manifeste aucun repentir, vit de façon banale cette relation sexuelle connue de moi. Elle se lève, se lave, mange, boit, baise avec Aloïs, regarde la télé, se couche, tout est lisse, tout va de soi. Je n’en reviens pas. Elle n’a pas pu me voir, je n’étais pas là mais elle est persuadée d’avoir été observée et me le fait savoir :
-Puisque tu étais présent tu le sais bien : Le mieux du monde.
Mon ordre de ne pas chercher où je me cache dans la maison sous peine de rupture immédiate la rend prudente. Elle ne fouille pas, elle suppose que je les ai épiés. Je laisse régner un doute bénéfique pour mon information. Elle aurait trop peur d’essayer des mensonges. J’insiste à peine :
-J’ai tellement de plaisir à entendre ta version des faits, raconte de ta voix suave. Et puis n’est-ce pas un excellent sujet de conversation entre deux époux libérés ? Grâce à moi, tu forniques la conscience tranquille. Tes remords se sont envolés, tu ne crains plus de me voir surgir hurlant et menaçant. Tu prends ton plaisir l’âme sereine. N’est-ce pas une situation bien plus épanouissante. Le récit que tu m’en fais te permet de te remémorer les meilleurs instants de baise, la pénétration de son goupillon dans ton bénitier, de son braquemart géant dans ta boutique arrière ou que sais-je ? Oui, dis tout, console ton mari privé du spectacle de ton bonheur. Dis :
Elle ne se fait pas prier et livre par le détail comment Aloïs lui grimpe dessus. Il aime la surprendre et alterne les manières.
Le jeudi Aloïs s’est réjoui de ma réponse positive pour la formation du ménage à trois. Ménage ou manège ? C’est un cirque. Il a hésité sur l’emploi du bandeau pendant trois séances d’initiation, au prétexte que baiser sans voir ce n’est baiser qu’à moitié. Il a marchandé avec Marie jusqu’à obtenir en contre partie le droit d’entreprendre une sodomie immédiate. Marie se plaint ce soir d’avoir cru bon de céder à cette manœuvre. Elle a mal au trou ! Tout autour, entre les fesses mais aussi dedans. Elle devra s’habituer à la nouveauté, Aloïs aime ça. J’ai droit au récit de cette première tentative de pénétration anale sur ma femme. La chose n’a pas été facile :
-Tu ris ? Ce n’est pas drôle. Il a dû s’y prendre à plusieurs fois. Son nœud calait contre le sphincter et je hurlais de douleur. J’étais agenouillée devant le canapé, les coudes et la tête sur le coussin, il avait beau m’enduire de vaseline et pousser sa raideur en écartant mes fesses à deux mains, le gland ne passait pas. A force d’insister il m’a écorchée, déchiré l’anus, et s’est retrouvé collé à ma croupe, la lance enfoncée jusqu’aux couilles. Tu as certainement entendu mes lamentations pendant qu’en aller retour il progressait dans mon intestin. J’en suis toute meurtrie et c’est la raison pour laquelle tu me vois debout. Je ne peux pas m’asseoir. En m’essuyant j’ai relevé des gouttes de sang. Veux-tu m’examiner le fondement ? Tu serais bien gentil, mon chéri, de m’appliquer un peu de cette pommade sur l’endroit et encore plus gentil d’en pousser avec un doigt à l’intérieur. Sans l’espoir de connaître la double pénétration, j’abandonnerais à cause de cette douleur.
-Allons, tu exagères. Tu as un peu crié, c’est vrai. Mais après…hein, coquine, dis-moi tout, un peu de douleur, oui, pas de compensation ? Aucune sensation agréable ne récompense ta soumission? Il te trafique les plis secrets, cela te laisse insensible ? Ca m’étonnerait.
-Tu me tortures. Les gémissements de plaisir que tu as entendus étaient plus la conséquence du jeu des doigts d’Aloïs sur mon clitoris que l’effet des poussées de sa massues dans mon cul. . Il se déplaçait lentement dans mes boyaux mais me barattait aussi la vulve et frottait mon petit bouton en pizzicati. Il a été mandoliniste dans sa jeunesse et ses doigts ont conservé agilité et force pour tourmenter mon clitoris et ses environs. J’avoue avoir connu une grande vague de jouissance. Je ne savais pas qu’il était possible d’avoir un orgasme dans cette position avec une bite dans le cul.
-La matière est vaste, tu parfais ton instruction. C’était vraiment aussi violent ? Cela valait-il ces cris perçants qui me rendaient jaloux ?
Je n’étais pas présent, mais laisser supposer le contraire augmente ma crédibilité. Elle a connu l’orgasme, je déduis qu’elle l’a manifesté bruyamment. Rien de tel qu’une menteuse pour gober mes inventions. Elle n’ose pas nier :
-Ben oui, sinon j’aurais réussi à contenir ma voix pour ne pas te chagriner. Tu es déçu, mon pauvre amour. Heureusement les prochaines fois devraient être plus faciles. C’est une question d’habitude, déclare Aloïs. En attendant ça pique ou ça brûle.
-Je ne suis absolument pas déçu : l’important c’est ton bonheur. Plus tu jouis, plus tu cries; plus tu cries, plus ton bonheur me touche et me bouleverse. L’habitude rend la sodomie plus facile selon Aloïs ? Qu’en sait-il ? La source de son savoir ne t’intrigue pas. Prend-il encore des cours particuliers chez ses putains pour perfectionner son savoir avant de t’initier à ton tour ? Méfie-toi, il pourrait te refiler une gentille syphilis.
-Ne t’inquiète pas : pas de capote, pas de sexe. Je suis stricte. Je lui ai demandé où il puisait ses certitudes à propos de la sodomie. Il a toujours une réponse. Il m’a dit avec un air de reproche :
-Pourquoi m’obliges-tu à porter cette capote ? Eh ! Oui, si tu avais été plus généreuse, je n’aurais pas été obligé de me former avec des putes. Mais maintenant tu exagères avec tes excès de précautions.
L’adroit bonhomme esquive les questions. Il accuse sa victime pour détourner son attention. Je houspille Marie :
-Et tu admets que ce pourri reporte sur toi le poids de ses fréquentations vieilles de dix ans ? Il courait la gourgandine avant de te passer à la casserole. Tu n’es pas responsable de sa conduite depuis des années. Ou alors, tu le connaissais à 16 ans et tu … ? Non. Je croyais que votre liaison datait de six mois. Où est la vérité ?
-Six mois, pas plus, je le jure... Mais avant moi le malheureux courait les pires dangers. Désormais grâce à moi et à ton merveilleux esprit de tolérance il va être amoureusement et sexuellement comblé par moi en attendant de se marier avec Lucie.
-Il continue à vouloir épouser Lucie ? Tu le perdras donc ! Accepteras-tu la séparation, il ne vivra pas à la porte voisine ? A ta place je le forcerais à oublier Lucie et à rester avec nous. Si nous prenons l’habitude d’être trois au lit, comment ferons- nous à deux après son départ ?
-Oh ! Mon chéri, tu te poses les mêmes questions que moi. Merci de ta franchise, merci de me montrer que nous pensons et que nous vibrons à l’unisson. Je te promets de faire l’impossible pour le garder. Il savoure encore la chair fraîche et les élans naïfs de la jeune héritière. Je dois trouver le moyen de les séparer. Samedi, je serrerai les dents, il pourra m’enculer dans toutes les positions, à quatre pattes, couchée les pattes en l’air, debout s’il le désire. Je ferai le poirier s’il en exprime le souhait. Et après je le sucerai, s’il le demande. La jeunette aura du mal à en faire autant et aussi bien. Oh ! Merci de tes encouragements si précieux : il est à nous.
La pauvre Marie avale tout au premier degré, mes paroles comme le sperme de son amant. Elle ne sait plus distinguer si je suis sérieux ou si je blague, elle n’est plus capable de détecter l’ironie de mes propos ou d’y déceler la menace sous-jacente d’un renvoi. Effectivement j’aimerais voir Aloïs, débarrassé de Lucie, se charger de Marie pour toujours. Vivement qu’il me l’enlève, me la vole et me délivre de ce fardeau. Elle est éprise de lui, tient à moi par défaut. La formation d’un trio peut se réaliser sans moi si c’est le nec plus ultra qu’Aloïs a fait miroiter devant Marie. Ca me donne une idée.
Le samedi, le visage de Marie rayonne de bonheur. L’état de son anus s’améliore. Elle commence à mieux vivre les pénétrations anales, les redoute moins et pense s’en accommoder de mieux en mieux avec le temps, elle y goûte avec un léger plaisir. Aloïs est un magicien ! Je l’avais dit. Elle répète mon cri d’admiration narquois avec naïveté : « Un magicien avec des doigts de fée et une verge savante. » Si je sais patienter une semaine encore, Marie sera à point le samedi de la semaine suivante. Il serait dommage que la double pénétration ne soit pas une réussite parfaite. Aloïs présente l’opération de cette manière, donc il en sera ainsi. Mon abstinence aura assez duré et ma femme se réjouit de pouvoir bientôt de nouveau s’unir à moi grâce à ce trio… Mon amour lui fait défaut, elle me prouvera combien elle m’aime quand enfin le trio se formera, quand elle m’accueillera dignement en elle. Elle en meurt d’impatience. Elle ne désespère pas d’autre part de faire annuler le mariage d’Aloïs s’il est heureux avec nous. Je ne contiens pas toujours devant elle le bouillonnement intérieur de ma colère. Il se pourrait qu’un jour elle soit épouvantée en devinant mes noirs desseins à l’expression de la rage sur mon visage.
Je veux aborder la prochaine échéance avec tous mes atouts. Je décide de me montrer au couple uni sexuellement avant la date fatale du samedi, pendant la période de formation à la sodomie, avant la déformation nécessaire du fion réservé au sublime formateur. Voir Marie à l’instruction est indispensable à la réussite de mon plan. Elle ignore mes intentions parce qu’elle continue à me considérer comme un brave petit cocu heureux de l’honneur de l’avoir pour femme. Me voici donc le jeudi soir dans l’escalier menant à mon salon. J’ai attendu les derniers cris de bonheur de ma femme. Elle roucoule ses remerciements, félicite le magicien, applaudit à la vue du préservatif rempli de foutre éjaculé et annonce ma visite pour le samedi. Le temps de la passe n’est pas épuisé, elle supplie Aloïs de lui concéder un dernier carambolage privé avant d’être la proie de ses « deux hommes » (dans le texte).
-Mon Aloïs, s’il te plaît, laisse reposer mon petit. Gâte-moi le vagin, je suis en manque, j’ai besoin d’un ramonage ou ma cheminée va dessécher.
-Demande ça à Pierre. Il fait toujours sa grève. Quel couillon ! Il mérite ses cornes.
-Ne dis pas ça. Il n’est peut-être pas aussi indifférent à notre liaison qu’il ne le laisse voir. Il est jaloux sans vouloir l’avouer, il souffre un peu. Heureusement qu’il a accepté de me prendre en même temps que toi. Ta proposition a réveillé sa curiosité. Il va falloir l’associer à nos sauteries si je ne veux pas le rebuter. Evidemment nous perdrons notre intimité le samedi et je le regrette : on est si bien à deux. Ah ! Il aurait été préférable de ne pas avoir été vus et de continuer à deux, en toute liberté. Allez, baise-moi fort mon lion indomptable.
J’entends. Folle ! Elle regrette par avance ce partage, la perte de l’intimité connue depuis des mois avec son bienfaiteur. In petto je me jure de lui rendre très prochainement la possibilité de rétablir cette intimité.
J’entre au salon. Le couple occupe le canapé. La tête de Marie dépasse au dessus de l’accoudoir le plus proche auquel elle se cramponne à deux mains. Ses cheveux se balancent autour de son visage rouge et inondé de sueur au rythme rapide des poussées de la queue fantastique dans son sexe. Son dos se creuse avant de se relever au niveau de la croupe, échine cachée en grande partie par le corps d’Aloïs dont les bras encerclent la poitrine de la femme pour saisir à pleines mains les seins secoués par des coups de boutoir brutaux. Il lui besogne le vagin, colle à son dos, et pinçote les aréoles du bout des doigts d’une main. La tête de l’homme collée aux omoplates est tournée vers le dossier afin d’allonger l’autre main sous le ventre pour dresser le clitoris : il utilise tous les registres des contacts érotiques. L’immobilité de son torse contraste avec le mouvement des fesses qui projettent en vagin le membre impérial si vivement réclamé il y a quelques dizaines de secondes. Il fait « han », elle répond « Ah heu ». Les yeux de Marie tournés vers la porte ne me voient pas arriver, elle est concentrée sur le plaisir montant et aveuglée par la transpiration due à ce complément d’effort.
Je donne une tape sur le dos du niqueur. Il tourne la tête vers moi sa tignasse en désordre, s’effraie, lâche prise et racle bredouille :
-Excuse-moi, je suis désolé. Mais
Veut-il abandonner la position ? Il ajoute en tentant de se redresser :
-Je ne t’attendais pas. Nous ne t’attendions pas. Désolé, vraiment désolé.
La situation est cocasse. Le plus fort de mes émotions est passé. Je garde mon sang froid et lui envoie une claque sur le postérieur.
-C’est bien, Aloïs. Ne sois pas désolé, pioche ! Vous avez oublié l’heure, tu donneras un supplément de soixante euros : toute passe commencée est due. N’est-ce pas Marie ?
L’appel de son nom la ramène sur terre.
-Oui, mon chéri : qu’est-ce que tu dis ?
-Vous avez dépassé la durée, Aloïs te doit une deuxième passe. Continue, puisque c’est entamé. Termine ce que tu as commencé. Il n’est pas galant d’abandonner une femme au bord de l’orgasme. Finis-la, montre-moi tes dons extraordinaires, fais-la jouir. Ne regarde pas ta montre, je vous accorde tout le temps nécessaire pour conclure, mais je veux l’entendre gueuler encore plus fort que les autres fois.
La cadence folle des coups de reins, l’enrobement serré de la croupe aux courbes rondes de Marie, la tension des muscles masculins pour dominer, pousser vers le fond, s’accrocher, coller au plus près du corps soumis et épanoui pour l’offrande absolue créent une image ineffaçable dans ma mémoire. Ce combat des sexes pour s’arracher la jouissance m’apparaît pour la première fois dans sa globalité, vu de l’extérieur et de si près ! De près je contemple la fente ouverte de ma femme, les poils collés, les nymphes brutalisées, rougies par le membre actif, luisantes de liquide vaginal gluant. Sous mon nez je vois la facilité des mouvements en va et vient fou de la colonne acharnée qui vole ma place. J’avais pratiqué sans voir, je vois sans pratiquer. Le membre sort et extrait un tronçon de paroi rose du vagin puis le refoule dans la poussée suivante. Recommencement incessant de l’aller retour. C’est en soi un mécanisme splendide, mais pour moi c’est aussi une source de désespoir. Ces deux êtres de chair luttent âprement, unis dans la conquête de l’orgasme, je suis sur la touche, spectateur humilié. Aloïs se perd en Marie. Marie accueille généreusement, passionnément la fougue de son amant. Le cocu désolé est admiratif devant ce miracle de l’amour, mais aussi plein de rage au spectacle de l’abandon de la femme au plaisir d’où qu’il vienne. Je grince avec un goût de fiel dans la gorge:
-Continuez, vous êtes magnifiques. Aloïs, encore ! Bourre cette putain, défonce-lui la grotte, décoche lui tes flèches, casse-lui la boutique, éclate-lui l’abricot, crache lui-ton venin dans la boîte à ouvrage. Coince-la, pique-la avec ton dard. Fonce, crève ta monture, rends-la heureuse. Efface ta dette en la tuant de plaisir. Si tu lui donne trois orgasmes cette passe sera gratuite.
Aloïs me défie du regard et reprend sa course échevelée dans le sexe assoiffé.
Je me déplace, mon visage est face à celui de Marie, mes yeux plongent dans les siens et je proclame :
-Rien n’est plus beau que le regard troublé d’une femme qui jouit. Aloïs pousse, crache, secoue, cogne au fond. Continue. Marie que tu es belle en amour. Jouis, béni soit celui qui donne à ton visage cette magnifique expression d’extase. Ton regard chaviré est le miroir de ta jouissance. Non rien n’est plus beau. Tu es si belle quand le plaisir te submerge.
Elle essaie de me regarder. Me voit-elle quand le blanc des yeux apparaît ? J’ai un goût de sang dans la gorge. J’ai des envies de meurtre. Quelle chienne ! Quel chien ! Quel manque de délicatesse ! Quelle furie amoureuse ! Les deux salauds. La salope !
Le dispensateur de cet orgasme c’est Aloïs, ce devrait être moi, moi seul, Marie m’a épousé, moi. Et comme un con j’assiste à son union avec l’autre, je vois de tout près l’effet de leur accouplement, le piston emballé coulisse dans le cylindre en flamme. Je ne supporte pas de contempler plus longtemps le sommet de leur bonheur. Je suis volé, dépouillé, trompé, cocu. Mon autorisation stupide ne change rien à cette cruelle réalité. Mieux vaut partir avant d’exploser. L’heure viendra. Je salue :
- Bonsoir et à samedi si mes conditions sont acceptées.
Je vais prendre l’air sans assister à la rupture du coït.
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