Sur le chemin de la soumission (3) - histoire érotique

Je lève les yeux et je croise son regard qui n’est que malice, satisfaction et perversion. Je me mords la lèvre du bas pour lui montrer mon envie, je le questionne sur ce qui lui a pris et pourquoi. Cela fait plusieurs mois qu’il est sur le coup, il a effectué plusieurs recherches, plusieurs essais jusqu’à arriver à ce résultat dont il est très fier.

L’heure avançant, nous partons nous coucher. Bien évidemment, avec ce tel état d’excitation, nous n’avons pas dormi immédiatement. Il a commencé par caresser mon cou pour descendre jusqu’en haut de mes fesses. Chaque caresse me procurait un frisson d’excitation. Mes doigts n’ont pas attendu d’instruction pour descendre lentement vers son caleçon. Nous nous embrassions, j’avais envie de lui montrer encore plus mon amour après ce fabuleux cadeau. Ses doigts ont glissé sous ma culotte pour mieux me l’enlever et j’ai fait de même avec le seul vêtement qui lui restait. Je sentis son sexe déjà dur entre mes doigts. Ma chatte coulait à flot, il ne rencontra donc aucune difficulté à y rentrer deux doigts tout en me caressant mon clitoris qui n’attendait que ça. Je n’étais vraiment pas loin de l’orgasme alors que nous ne venions que de commencer. Mais il a préféré remplacer ses doigts par sa queue. Il m’a relevé les jambes, mes chevilles arrivant presque au niveau de ma tête, et il m’a pénétrée. Dans cette position, je suis tellement étroite que toutes mes sensations sont décuplées. Il commença par faire de longs et grands vas-et-viens puis il accéléra la cadence. Je me rendue alors compte que lui aussi a été plus qu’excité par cette soirée. Dans une fusion parfaite, nous jouissions ensemble.


Le lendemain, mon esprit n’est occupé que par ce livre mais nous sommes de sortie. Impossible pour nous d’en parler vraiment alors que j’ai tellement de questions. Le dimanche, nous prenons un temps ensemble pour échanger sur ce nouveau jeu et pour signer le contrat. Nous clarifions certains points, je lui autorise à me gifler le visage mais je me réserve le droit de renoncer à cette autorisation à tout moment. Je n’ai jamais été tapée au niveau du visage et je ne sais absolument pas comment je pourrai réagir. Je demande des explications sur le point du contrat « Toute faute, humiliation ou souillure doit être confessée et suivie d’une demande de châtiment, ou d’une supplication pour obtenir grâce. ». Je n’ai plus le droit de me toucher en dehors de ses demandes. Le contrôle ne s’arrête pas seulement à nos moments de jeu. Après avoir relu ensemble le contrat, nous le signons. Je suis fière d’avoir un contrat de soumise avec mon mari maintenant je veux l’honorer.
Je me lance alors dans la réalisation de la page de garde de mon journal. Tout en haut, j’ai écrit un court texte : « Je t’appartiens. Je suis à toi ! Fais de moi la soumise de tes désirs. À mon amour, mon Maître. », puis j’ai inscrit le titre « Journal d’une soumise n°1 ». Je suis fière de la calligraphie que j’ai réalisée, je trouve cette page sensuelle. Je me suis appliquée comme une bonne élève. Je lui montre et son sourire veut tout dire, il aime. Nous décidons que nous ne pouvons pas attendre le début du mois suivant pour commencer. Il me propose de tirer au sort un numéro parmi cinq qu’il avait préalablement sélectionné. Me voilà avec le numéro 4 que je dois réaliser dans les deux semaines suivantes. Pour découvrir ce que cela signifie, je dois gratter la case dans mon livre. Je m’empresse de trouver une pièce et de soigneusement gratter. Des mots apparaissent « à mon service », « Tu m’apporteras un café au lit le matin. Tu devras prendre un jouet avec toi ce jour, et te toucher devant moi quand je te le demanderai ». Pour une première action ce n’est pas la plus simple pour moi. Je suis assez pudique et je n’aime pas me toucher devant quelqu’un. Là, passer une journée à me toucher devant lui, à jouir pour lui est une sacrée étape. J’écris mes premières impressions dans le journal et je réfléchis à quel jour je vais réaliser mon action.


Mercredi est le jour parfait, nous ne travaillons pas ce mercredi tous les deux. Je me lève avant lui et je descends lui préparer son café. En remontant pour lui apporter, je me demande comment va se passer ma journée. Je lui tends en lui disant que j’ai choisi ce jour pour réaliser ma carte et je lui récite l’ensemble de l’intitulé. Il me lance immédiatement « Qu’est-ce que tu attends ? Prends le vibro et commence à te toucher devant moi. ». Je m’exécute, je prends le vibro dans le tiroir de la table de chevet et je me place en bas du lit, la chatte exposée. Je commence déjà par me toucher sans le jouet. Je m’applique à écarter mes lèvres pour qu’il voit chaque mouvement. Pendant que je me mets dans ma bulle de plaisir, je l’entends boire son café. C’est une sensation bizarre et déstabilisante, j’ai l’impression d’être comme la télévision que l’on ne regarde pas mais qu’on laisse pour avoir un bruit de fond. Je continue mais lui veut plus. Il m’ordonne de prendre le vibro et de me toucher les seins en même temps. Je respecte ses ordres et une colonne de plaisir monte en moi. Il le sent et il le sait mais je n’ai pas le droit de jouir sans son accord. Il me demande si j’ai envie de jouir comme la vraie chienne que je suis. Je suis au bord de l’implosion, il m’autorise à jouir. Je me sens soulagée et je me laisse aller à mon plaisir. Après ce moment charnel, nous avons repris la routine du quotidien. Dans la matinée, il m’a redemandé de me toucher devant lui, ma chatte a immédiatement été mouillée. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit dans cet état directement. Cette fois-ci, il m’a caressée la poitrine. Il m’a laissé jouir puis il m’a prise. Je le sentais enfin en moi. Mon plaisir était décuplé. La journée s’annonce intense, vais-je tenir ?