Titre de l'histoire érotique : La fille qui voulait voir la mer.
Récit érotique écrit par Mia-michael [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-02-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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Titre de l'histoire érotique : La fille qui voulait voir la mer.
LA FILLE QUI VOULAIT VOIR LA MER PAR MIA MICHAEL
Chapitre 1 – Une mauvaise passe
Il existe une loi des séries. En l'espace d'une semaine, j'ai appris que mon petit ami me trompait, que les parents de ma meilleure amie déménageaient à Aix en Provence où elle allait poursuivre ses études et enfin, que j'avais raté ma première année à l'université.
Un petit ami ça, se trouve, une meilleure amie c'est plus difficile, mais le pire c'est la poursuite de mes études. Il fallait absolument que je réussisse cette année. Je sais que j'allais avoir des problèmes avec ma mère et surtout avec mon beau-père.
J'ignore ce que je ferai de ce récit, rien sans doute, mais il faut que je commence par parler de moi. Physiquement, c'est plutôt agréable à faire. J'ai 19 ans, je mesure 1 m 70 et je suis jolie. Je suis très foncée de cheveux et j'ai de grands yeux noirs, comme ma grand mère espagnole. Je suis mince, tout en ayant 90 B de tour de poitrine et j'ai des fesses, enfin je veux dire, j'ai des fesses, bombées. J'ai un physique de starlette et il arrive que les hommes me sifflent dans la rue. Passons à un aspect beaucoup moins glamour de ma personnalité : je suis angoissée, bordélique, j'ai peur d'un tas de choses et j'ai très peu confiance en moi. Ah, oui et, comme mon beau-père et ma mère me le répète tous les jours, je suis une grosse paresseuse...
Quand j'apprends que j'ai raté mon année, je rentre chez moi, comme un écolier qui a des parents sévères et qui ramène un mauvais bulletin. Les deux sont vrais : j'ai des parents sévères et j'ai un mauvais bulletin.
Ma mère est dure avec elle-même et encore plus avec les autres. Après le départ de mon père, elle a épousé un homme qui lui ressemble : maniaque, autoritaire et radin, la totale, quoi.
Je n'ose pas rentrer tout de suite et je traîne ma détresse et ma trouille jusqu'au musée d'Orsay... Plus, exactement, je vais à l'Orangeraie voir les Nymphéas de Manet. Cet homme âgé et qui ne voyait plus bien, à cause de la cataracte a fait un ensemble de grandes toiles de toute beauté. Assise au milieu de la salle, je suis entourée des nymphéas de son jardin de Giverny. C'est tellement beau et je suis tellement angoissée que je me mets à pleurer. Pour vous situer, je pleure quand je regarde un film romantique ! La honte !
Je rentre à la maison avec les yeux et le nez rouges.
J'annonce tout de suite la mauvaise nouvelle, je dois recommencer cette première année. J'aimerais dire que ma mère me prend dans ses bras et me console. Hélas, non, mon beau-père et elle m'engueulent copieusement. Ils me traitent, de paresseuse, d'idiote, de parasite. Pour terminer, mon beau père me dit :
— Tu ne crois quand même pas qu'on va continuer à t'entretenir! Tu as 8 jours trouver du travail. Tu ne vas pas continuer à vivre à nos crochets, si tu veux rester ici, tu devras participer aux frais.
Je regarde ma mère. Elle est d'accord, bien sûr. Elle me dit :
— Tu étais prévenue, Mona. Si tu avais travaillé au lieu d'aller voir des expositions de peinture et de sortir, tu aurais peut-être réussi. Ton beau père est généreux de te donner 8 jours pour trouver du travail, tu peux le remercier.
Ça, jamais !
— Tu as entendu ?
Les larmes aux yeux, je lui dis :
— Merci beau-papa.
Je ne veux pas de conflits avec lui. Il me fait peur, je veux dire, physiquement.
Je ne m'attendais pas à autre chose...
Je souhaite ne plus jamais les voir. Mon beau père est dans son rôle, je ne suis pas la belle fille qu'il souhaite, mais ma mère, franchement... quelle sale garce.
Il faut que je trouve du travail et surtout que je ne dépende plus de ces... gens. Je remplis deux sacs avec mes affaires et, vers 21 h, tandis qu'ils regardent le télé, je quitte la maison. Je pense à une vieille chanson des Beatlles "She's leaving home.". Sauf qu'eux, ils seront ravis que je ne sois plus là !
Je prends le métro avec mes deux sacs et je vais chez une amie que j'ai prévenue plus tôt.
Elle me console, on mange de la glace, on fume un joint. Je dors dans son lit avec elle en lui tenant la main.
***
Le lendemain, je vais sur le Net, pour chercher du boulot. Hélas, en cette année 2020, le chômage est... florissant. Pour n'importe quel boulot, on demande des diplômes et moi je n'ai que le bac et encore, je l'ai réussi de justesse.
Je ne souhaite qu'une chose trouver un boulot "loin", genre, élever des kangourous ou des koalas en Australie.
Je trouve un site qui propose différents emplois sur des yachts de luxe et des bateaux de croisières. J'adore la mer, même si je ne connais que la mer du Nord et la Manche. Il y a de très beaux endroits dans le Nord, mais je voudrais voir une mer plus... exotique. Voilà, ce qu'il me faut partir en mer, loin, au soleil. Après tout, je parle Espagnol et Anglais. Disons, plutôt, que je me débrouille.
Le lendemain matin, mon amie me dit :
— Arrête de pleurnicher, agis. Vas à cette agence.
Oui, je vais faire ça ! A moi, les croisières au bout du monde, même si je dois travailler.
J'arrive à l'agence qui a mis l'annonce et je dis à l'employée :
— Je voudrais des renseignements au sujet du travail sur des bateaux et des yachts.
— Certainement, vous avez un CV, des références ?
— Non, mais... je parle Espagnol et Anglais... et... j'ai le bac.
— C'est tout ?
— Je suis motivée.
La fille me souris :
— Alors, je ne peux vous proposer qu'un travail de service et de nettoyage...
Elle est folle ! Je lui dis :
— Bonne ?
— Disons, femme de chambre. Que voulez vous faire d'autres, sans qualification et sans diplômes, Mademoiselle ? Cependant, vous êtes jolie. Vous pourriez convenir à des gens qui veulent du personnel ayant un physique très avenant.
— Merci, mais, je ne suis pas une bonne.
— Comme vous voulez. Je vous signale quand même que c'est payé 3000 e.
— Par mois ?
— Oui, bien sûr, par mois. Le directeur pourra vous en dire plus.
Elle prend son téléphone et dit :
— Monsieur le directeur, il y a une jeune fille très jolie qui pourrait convenir à Monsieur Falken.
— .....
— Oui, Monsieur le directeur.
Elle ouvre une porte qui se trouve derrière elle et me dit :
— C'est la troisième porte.
Je frappe, j'attends une réponse et j'entre.
Oh ! Ce bureau est immense. Il y a des reproductions de bateaux anciens sur des étagères, des aquariums avec des poissons multicolores et un gros Monsieur d'une cinquantaine d'année assis derrière un très grand bureau.
Je lui dis :
— Bonjour Monsieur, voilà...
Il me coupe :
— Oui, je sais. Enlevez votre manteau et faites quelques pas.
Derrière lui, il y a une reproduction de "La Grande Vague" d'Hokusai. J'adore cette gravure, ces pêcheurs qui...
— Vous avez entendu, Mademoiselle ?
— Oui, pardon, Monsieur, je regardais la gravure et....
Il redit :
— Enlevez votre manteau et faites quelques pas.
Je fais ce qu'il dit.
— Relevez votre pull et tournez-vous, Mademoiselle.
Oh ! Il veut voir mes fesses ou quoi ?
Je fais à nouveau ce qu'il demande et je marche devant lui.
Je ne me sens pas à l'aise du tout, c'est peut être un pervers qui va me sauter dessus ?
Il me dit :
— Bien. Physiquement vous convenez tout à fait. Il s'agit d'un travail de femme de chambre sur un yacht de grand luxe. Il y a une petite dizaine de personnes à bord.
Je me suis rapprochée de son bureau et je m'assieds sur une des chaises.
Il me dit :
— Restez debout, Mademoiselle.
Oh ! C'est choquant ! Je vais... l'écouter, d'abord et puis je m'en vais.
Il a l'air d'apprécier le fait que je ne me rebiffe pas. Il explique :
— Vous serez deux femmes de chambre. Le bateau va remonter toute la Méditerranée depuis Palerme. Ensuite, il naviguera le long de le long de la côte de l'Afrique de l'Ouest. La femme de chambre peut accompagnerez ses patrons lors des escales et des safaris... C'est un voyage de plusieurs mois. Comme vous n'avez aucun frais, c'est une façon de voyager, de voir du pays et de gagner beaucoup d'argent.
C'est vrai. Je lui demande :
— C'est payé 3.000 e par mois ?
— Oui, 3.000 e net. L'argent sera versé chaque mois sur votre compte en banque.
Je n'en ai pas, mais je peux m'occuper de ça.
Je lui demande encore :
— Il s'agit donc de servir à table et...
Il ma coupe et dit :
— Vous devrez servir à table et faire tout ce que vos patrons vous diront.
Le mot "patron" m'écorche un peu les oreilles, mais d'un autre côté, à la maison, ma mère et mon beau-père me traitent comme une bonne. Ça ne changera pas beaucoup, sauf que je gagnerai plein d'argent, je verrai la mer, des pays exotiques, des dauphins, des...
Le directeur interrompt mes pensées en disant :
— Cependant...
Aie !
— Cependant, ils veulent un service impeccable, à l'ancienne : uniforme, révérence, politesse, discipline...
Un uniforme... Je m'imagine en soubrette, je serais mignonne. Et puis, ici, il fait froid et triste et je n'ai que des problèmes.
Je lui dis :
— D'accord!
— Bien. Donnez moi votre carte d'identité. Je m'occupe de votre passeport. Vous devrez vous trouver le 3 juillet à Palerme. Tous les frais sont à notre charge, bien sûr.
Je fouille dans mon sac et lui tends ma carte d'identité.
Il la prend, en me disant :
— Merci. Vous pouvez vous asseoir, maintenant.
— Merci, Monsieur.
Il appelle une secrétaire et lui donne ma carte d'identité en disant :
— C'est pour faire un contrat pour Monsieur Falken. Cette jeune fille convient parfaitement, ma petite Evelyne.
— Merci, Monsieur le directeur.
Elle revient rapidement avec des papiers. Je vérifie que c'est bien 3000 e par mois. Le reste, je ne le lis pas. Je devrais être plus méfiante, mais il y a trop à lire.
Le directeur ajoute :
— On va faire quelques photos pour votre passeport. Il sera chez Monsieur Falken quand vous arriverez. Vous partez dans trois jours. D'ici là, ouvrez un compte en banque et communiquer le numéro à notre employée, c'est nous qui ferons les versements tous les mois.
Il ne bouge pas de son fauteuil, mais me dit :
— Bon voyage, vous serez une très jolie petite bonne.
Je rougis et répond :
— Merci, Monsieur.
L'employée fait quelques photos de moi, de visage et "en pieds". Tandis que la secrétaire vient me donner une enveloppe avec différents documents, billet d'avion, réservation à l'hôtel... Mon passeport m'attendra sur le bateau.
Je rentre chez mon amie. Je pars le surlendemain. Ma mère a du se rendre compte que je n'étais plus là. Elle doit être ravie d'être débarrassée de moi.
Le vendredi, j'embrasse mon amie et je prends à un taxi. Bientôt, je serai un peu riche, je peux me le permettre. C'est un peu une folie, parce que je n'ai pratiquement plus d'argent. Bah ! On verra bien. Le taxi me dépose à l'aéroport où je prends l'avion pour Palerme.
J'arrive le soir à Palerme et je dors dans un petit hôtel que l'agence a retenu.
Chapitre 2 – Les Mers du Sud, me voici.
Le lendemain, je suis devant le port de Palerme avec un plan pour trouver l'emplacement du bateau. Comme, je viens de Vénus, je ne sais pas lire un plan.
Je le montre à un vieux type, genre loup de mer. C'est compliqué, il va me conduire au bateau. L'italien et l'espagnol étant des langues très proches, on arrive à se comprendre.
On parle en marchant, il me demande :
— Tu pars en croisière ?
— J'ai été engagée comme femme de chambre
— C'est un bon boulot...
— Oui, enfin, c'est juste provisoire. Je suis bien payé, mais, je devrai porter un uniforme.
Il rit et me dit :
— Tu seras mignonne en uniforme.
On marche un bon moment et on arrive enfin devant un très grand bateau, très moderne. Il y a même des étages...
Mon loup de mer me dit :
— C'est un très beau bateau, tu seras bien, là.
— J'espère.
On s'embrasse, il me dit "bon voyage" et je monte sur la passerelle. Aussitôt un homme arrive à ma rencontre en disant :
— Tu es Mona, c'est ça ?
— Oui, Monsieur.
— On t'attend pour partir. Viens je vais te présenter à Madame.
Là, je sens mon ventre qui se serre et plus bas aussi. Je sais ce que c'est : la trouille. Qu'est ce je fais, là ? Je vais me retrouver sur un bateau avec des inconnus, peut être des psychopathes ? Je suis terriblement douée pour me faire peur.
Chapitre 1 – Une mauvaise passe
Il existe une loi des séries. En l'espace d'une semaine, j'ai appris que mon petit ami me trompait, que les parents de ma meilleure amie déménageaient à Aix en Provence où elle allait poursuivre ses études et enfin, que j'avais raté ma première année à l'université.
Un petit ami ça, se trouve, une meilleure amie c'est plus difficile, mais le pire c'est la poursuite de mes études. Il fallait absolument que je réussisse cette année. Je sais que j'allais avoir des problèmes avec ma mère et surtout avec mon beau-père.
J'ignore ce que je ferai de ce récit, rien sans doute, mais il faut que je commence par parler de moi. Physiquement, c'est plutôt agréable à faire. J'ai 19 ans, je mesure 1 m 70 et je suis jolie. Je suis très foncée de cheveux et j'ai de grands yeux noirs, comme ma grand mère espagnole. Je suis mince, tout en ayant 90 B de tour de poitrine et j'ai des fesses, enfin je veux dire, j'ai des fesses, bombées. J'ai un physique de starlette et il arrive que les hommes me sifflent dans la rue. Passons à un aspect beaucoup moins glamour de ma personnalité : je suis angoissée, bordélique, j'ai peur d'un tas de choses et j'ai très peu confiance en moi. Ah, oui et, comme mon beau-père et ma mère me le répète tous les jours, je suis une grosse paresseuse...
Quand j'apprends que j'ai raté mon année, je rentre chez moi, comme un écolier qui a des parents sévères et qui ramène un mauvais bulletin. Les deux sont vrais : j'ai des parents sévères et j'ai un mauvais bulletin.
Ma mère est dure avec elle-même et encore plus avec les autres. Après le départ de mon père, elle a épousé un homme qui lui ressemble : maniaque, autoritaire et radin, la totale, quoi.
Je n'ose pas rentrer tout de suite et je traîne ma détresse et ma trouille jusqu'au musée d'Orsay... Plus, exactement, je vais à l'Orangeraie voir les Nymphéas de Manet. Cet homme âgé et qui ne voyait plus bien, à cause de la cataracte a fait un ensemble de grandes toiles de toute beauté. Assise au milieu de la salle, je suis entourée des nymphéas de son jardin de Giverny. C'est tellement beau et je suis tellement angoissée que je me mets à pleurer. Pour vous situer, je pleure quand je regarde un film romantique ! La honte !
Je rentre à la maison avec les yeux et le nez rouges.
J'annonce tout de suite la mauvaise nouvelle, je dois recommencer cette première année. J'aimerais dire que ma mère me prend dans ses bras et me console. Hélas, non, mon beau-père et elle m'engueulent copieusement. Ils me traitent, de paresseuse, d'idiote, de parasite. Pour terminer, mon beau père me dit :
— Tu ne crois quand même pas qu'on va continuer à t'entretenir! Tu as 8 jours trouver du travail. Tu ne vas pas continuer à vivre à nos crochets, si tu veux rester ici, tu devras participer aux frais.
Je regarde ma mère. Elle est d'accord, bien sûr. Elle me dit :
— Tu étais prévenue, Mona. Si tu avais travaillé au lieu d'aller voir des expositions de peinture et de sortir, tu aurais peut-être réussi. Ton beau père est généreux de te donner 8 jours pour trouver du travail, tu peux le remercier.
Ça, jamais !
— Tu as entendu ?
Les larmes aux yeux, je lui dis :
— Merci beau-papa.
Je ne veux pas de conflits avec lui. Il me fait peur, je veux dire, physiquement.
Je ne m'attendais pas à autre chose...
Je souhaite ne plus jamais les voir. Mon beau père est dans son rôle, je ne suis pas la belle fille qu'il souhaite, mais ma mère, franchement... quelle sale garce.
Il faut que je trouve du travail et surtout que je ne dépende plus de ces... gens. Je remplis deux sacs avec mes affaires et, vers 21 h, tandis qu'ils regardent le télé, je quitte la maison. Je pense à une vieille chanson des Beatlles "She's leaving home.". Sauf qu'eux, ils seront ravis que je ne sois plus là !
Je prends le métro avec mes deux sacs et je vais chez une amie que j'ai prévenue plus tôt.
Elle me console, on mange de la glace, on fume un joint. Je dors dans son lit avec elle en lui tenant la main.
***
Le lendemain, je vais sur le Net, pour chercher du boulot. Hélas, en cette année 2020, le chômage est... florissant. Pour n'importe quel boulot, on demande des diplômes et moi je n'ai que le bac et encore, je l'ai réussi de justesse.
Je ne souhaite qu'une chose trouver un boulot "loin", genre, élever des kangourous ou des koalas en Australie.
Je trouve un site qui propose différents emplois sur des yachts de luxe et des bateaux de croisières. J'adore la mer, même si je ne connais que la mer du Nord et la Manche. Il y a de très beaux endroits dans le Nord, mais je voudrais voir une mer plus... exotique. Voilà, ce qu'il me faut partir en mer, loin, au soleil. Après tout, je parle Espagnol et Anglais. Disons, plutôt, que je me débrouille.
Le lendemain matin, mon amie me dit :
— Arrête de pleurnicher, agis. Vas à cette agence.
Oui, je vais faire ça ! A moi, les croisières au bout du monde, même si je dois travailler.
J'arrive à l'agence qui a mis l'annonce et je dis à l'employée :
— Je voudrais des renseignements au sujet du travail sur des bateaux et des yachts.
— Certainement, vous avez un CV, des références ?
— Non, mais... je parle Espagnol et Anglais... et... j'ai le bac.
— C'est tout ?
— Je suis motivée.
La fille me souris :
— Alors, je ne peux vous proposer qu'un travail de service et de nettoyage...
Elle est folle ! Je lui dis :
— Bonne ?
— Disons, femme de chambre. Que voulez vous faire d'autres, sans qualification et sans diplômes, Mademoiselle ? Cependant, vous êtes jolie. Vous pourriez convenir à des gens qui veulent du personnel ayant un physique très avenant.
— Merci, mais, je ne suis pas une bonne.
— Comme vous voulez. Je vous signale quand même que c'est payé 3000 e.
— Par mois ?
— Oui, bien sûr, par mois. Le directeur pourra vous en dire plus.
Elle prend son téléphone et dit :
— Monsieur le directeur, il y a une jeune fille très jolie qui pourrait convenir à Monsieur Falken.
— .....
— Oui, Monsieur le directeur.
Elle ouvre une porte qui se trouve derrière elle et me dit :
— C'est la troisième porte.
Je frappe, j'attends une réponse et j'entre.
Oh ! Ce bureau est immense. Il y a des reproductions de bateaux anciens sur des étagères, des aquariums avec des poissons multicolores et un gros Monsieur d'une cinquantaine d'année assis derrière un très grand bureau.
Je lui dis :
— Bonjour Monsieur, voilà...
Il me coupe :
— Oui, je sais. Enlevez votre manteau et faites quelques pas.
Derrière lui, il y a une reproduction de "La Grande Vague" d'Hokusai. J'adore cette gravure, ces pêcheurs qui...
— Vous avez entendu, Mademoiselle ?
— Oui, pardon, Monsieur, je regardais la gravure et....
Il redit :
— Enlevez votre manteau et faites quelques pas.
Je fais ce qu'il dit.
— Relevez votre pull et tournez-vous, Mademoiselle.
Oh ! Il veut voir mes fesses ou quoi ?
Je fais à nouveau ce qu'il demande et je marche devant lui.
Je ne me sens pas à l'aise du tout, c'est peut être un pervers qui va me sauter dessus ?
Il me dit :
— Bien. Physiquement vous convenez tout à fait. Il s'agit d'un travail de femme de chambre sur un yacht de grand luxe. Il y a une petite dizaine de personnes à bord.
Je me suis rapprochée de son bureau et je m'assieds sur une des chaises.
Il me dit :
— Restez debout, Mademoiselle.
Oh ! C'est choquant ! Je vais... l'écouter, d'abord et puis je m'en vais.
Il a l'air d'apprécier le fait que je ne me rebiffe pas. Il explique :
— Vous serez deux femmes de chambre. Le bateau va remonter toute la Méditerranée depuis Palerme. Ensuite, il naviguera le long de le long de la côte de l'Afrique de l'Ouest. La femme de chambre peut accompagnerez ses patrons lors des escales et des safaris... C'est un voyage de plusieurs mois. Comme vous n'avez aucun frais, c'est une façon de voyager, de voir du pays et de gagner beaucoup d'argent.
C'est vrai. Je lui demande :
— C'est payé 3.000 e par mois ?
— Oui, 3.000 e net. L'argent sera versé chaque mois sur votre compte en banque.
Je n'en ai pas, mais je peux m'occuper de ça.
Je lui demande encore :
— Il s'agit donc de servir à table et...
Il ma coupe et dit :
— Vous devrez servir à table et faire tout ce que vos patrons vous diront.
Le mot "patron" m'écorche un peu les oreilles, mais d'un autre côté, à la maison, ma mère et mon beau-père me traitent comme une bonne. Ça ne changera pas beaucoup, sauf que je gagnerai plein d'argent, je verrai la mer, des pays exotiques, des dauphins, des...
Le directeur interrompt mes pensées en disant :
— Cependant...
Aie !
— Cependant, ils veulent un service impeccable, à l'ancienne : uniforme, révérence, politesse, discipline...
Un uniforme... Je m'imagine en soubrette, je serais mignonne. Et puis, ici, il fait froid et triste et je n'ai que des problèmes.
Je lui dis :
— D'accord!
— Bien. Donnez moi votre carte d'identité. Je m'occupe de votre passeport. Vous devrez vous trouver le 3 juillet à Palerme. Tous les frais sont à notre charge, bien sûr.
Je fouille dans mon sac et lui tends ma carte d'identité.
Il la prend, en me disant :
— Merci. Vous pouvez vous asseoir, maintenant.
— Merci, Monsieur.
Il appelle une secrétaire et lui donne ma carte d'identité en disant :
— C'est pour faire un contrat pour Monsieur Falken. Cette jeune fille convient parfaitement, ma petite Evelyne.
— Merci, Monsieur le directeur.
Elle revient rapidement avec des papiers. Je vérifie que c'est bien 3000 e par mois. Le reste, je ne le lis pas. Je devrais être plus méfiante, mais il y a trop à lire.
Le directeur ajoute :
— On va faire quelques photos pour votre passeport. Il sera chez Monsieur Falken quand vous arriverez. Vous partez dans trois jours. D'ici là, ouvrez un compte en banque et communiquer le numéro à notre employée, c'est nous qui ferons les versements tous les mois.
Il ne bouge pas de son fauteuil, mais me dit :
— Bon voyage, vous serez une très jolie petite bonne.
Je rougis et répond :
— Merci, Monsieur.
L'employée fait quelques photos de moi, de visage et "en pieds". Tandis que la secrétaire vient me donner une enveloppe avec différents documents, billet d'avion, réservation à l'hôtel... Mon passeport m'attendra sur le bateau.
Je rentre chez mon amie. Je pars le surlendemain. Ma mère a du se rendre compte que je n'étais plus là. Elle doit être ravie d'être débarrassée de moi.
Le vendredi, j'embrasse mon amie et je prends à un taxi. Bientôt, je serai un peu riche, je peux me le permettre. C'est un peu une folie, parce que je n'ai pratiquement plus d'argent. Bah ! On verra bien. Le taxi me dépose à l'aéroport où je prends l'avion pour Palerme.
J'arrive le soir à Palerme et je dors dans un petit hôtel que l'agence a retenu.
Chapitre 2 – Les Mers du Sud, me voici.
Le lendemain, je suis devant le port de Palerme avec un plan pour trouver l'emplacement du bateau. Comme, je viens de Vénus, je ne sais pas lire un plan.
Je le montre à un vieux type, genre loup de mer. C'est compliqué, il va me conduire au bateau. L'italien et l'espagnol étant des langues très proches, on arrive à se comprendre.
On parle en marchant, il me demande :
— Tu pars en croisière ?
— J'ai été engagée comme femme de chambre
— C'est un bon boulot...
— Oui, enfin, c'est juste provisoire. Je suis bien payé, mais, je devrai porter un uniforme.
Il rit et me dit :
— Tu seras mignonne en uniforme.
On marche un bon moment et on arrive enfin devant un très grand bateau, très moderne. Il y a même des étages...
Mon loup de mer me dit :
— C'est un très beau bateau, tu seras bien, là.
— J'espère.
On s'embrasse, il me dit "bon voyage" et je monte sur la passerelle. Aussitôt un homme arrive à ma rencontre en disant :
— Tu es Mona, c'est ça ?
— Oui, Monsieur.
— On t'attend pour partir. Viens je vais te présenter à Madame.
Là, je sens mon ventre qui se serre et plus bas aussi. Je sais ce que c'est : la trouille. Qu'est ce je fais, là ? Je vais me retrouver sur un bateau avec des inconnus, peut être des psychopathes ? Je suis terriblement douée pour me faire peur.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Voilà un début qui donne envie de lire la/les suite/s !
Merci, ravie que ça te plaise. C'est évidemment moins "trash" que ce que j'écris d'habitude, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire les aventures de Mona qui me ressemble comme deux gouttes d'eau... de mer :o) mia...
très belle entrée en matière.