Titre de l'histoire érotique : Un cycliste 2

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
  • • 515 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 8.8 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.3
  • • L'ensemble des récits érotiques de Accent ont reçu un total de 3 617 445 visites.
Récit libertin : Titre de l'histoire érotique :  Un cycliste 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-06-2017 dans la catégorie Dans la zone rouge
Cette histoire de sexe a été affichée 4 860 fois depuis sa publication.
Note attribuée à cette histoire érotique par les lecteurs :
(8.0 / 10)
Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

Couleur du fond :
Titre de l'histoire érotique : Un cycliste 2
Cycliste 2
Louis relève la cougar, lui fait exécuter un demi-tour, l’enlace et presse les seins. Lui aussi apprécie l’élasticité de ces globes. Il les triture, les soupèse, en frotte les pointes érigées. Ensuite il s’en prend au string : il pèse sur l’élastique de la taille, dégage le fessier, arrête la descente du fin tissu sur les cuisses, appuie sur le dos de Lili. Elle est penchée en avant et reçoit la longue caresse d’une main entre ses jambes, à même le sexe.. Un doigt de l’homme accroche le clitoris, le titille puis explore le vagin. Le dos de Lili est à l’horizontale, Louis prend du recul, écarte les deux fesses, ouvre les grandes lèvres, prend position, bite à con, envoie une secousse. Lili geint au moment de la pénétration. Pour garder l’équilibre, elle appuie ses deux mains sur ses genoux, puis elle envoie un bras sur la main de Louis plaquée à sa fesse pour éviter la chute en avant.

Elle se redresse, tend sa bouche et Louis réussit à l’embrasser. Maintenant elle a tourné sur place et porte sa main droite contre le tronc du chêne. L’assaut de Louis se fait plus violent. Toute l’épaule de Lili contrebalance les coups de boutoir incessants que son amant lui assène. Ce gars est inusable. Il charge, va, vient, entre, sort, bouscule et soudain éructe un « Ah ! » Indiscret en ce lieu et en cette heure calme. Lili spontanément fait demi-tour, reprend position accroupie face à la verge, s’en saisit en bouche et creuse ses joues. Elle pompe. Louis jouit dans sa bouche, ils restent immobiles puis elle crache le sperme. Il la relève et l’embrasse.

Arrive Charlene suivie de son étalon. Elle demande

- Alors, ma Lili, c’était bon. Un peu surprise ? Hein, ce n’est pas si difficile. Tu en faisais tout un plat. Il suffit de commencer, ça revient tout seul, c’est comme le vélo. Dis-moi que je choisis mal les mâles. Es-tu prête à remettre ça ?

- Merci, pour ce soir j’ai eu mon compte. Louis a été formidable. Recommencer ? Ce serait bien volontiers, mais il y a Laurent. Il va s’impatienter.

- L’essentiel est que nos maris ignorent nos distractions. Un cocu qui ne voit pas ses cornes est un homme heureux. Annonce-lui une autre rencontre entre filles dans huit jours. Louis quitte la ville, mais je te prêterai le mien. Tu le trouveras sensationnel.

Je les laisse passer, je pique droit sur l’avenue alors qu’ils empruntent l’allée. Mon vélo est le moyen de transport le plus rapide en ville. Je me couche. Liliane revient, sur le pas de la porte elle remercie chaleureusement Charlene pour cette soirée cinéma exceptionnelle. Elle se penche dans la chambre et informe sa copine :

- Oui, il dort comme un ange.

Elle passe par la salle de bain, il lui faudra du temps pour le nettoyage en profondeur de ses parties intimes. Heureusement le stérilet la protège d’une grossesse, mais les rencontres sans préservatif peuvent distribuer des cadeaux empoisonnés. Je fouille son sac, j’en sors le string et un billet de cent euros. Le billet me revient, je le cache. Le string disparaît dans la poubelle. Ma femme me trompe, ma femme se prostitue. Charlene joue à la maquerelle. Elle tient sa vengeance. Elle a reconnu sa culpabilité sur l’histoire vieille de dix ans pour se rapprocher de Liliane. Elle s’est ensuite employée à lui redonner le goût de porter des sous-vêtements de charme, de s’aimer dans la lingerie fine pour finir par se laisser admirer.

Quoique je n’aie pas vu Louis s’extasier sur ce qu’elle portait. Il était là pour sauter une bonne femme. Il lui en a coûté cent euros. Est-ce le prix habituel d’une passe hors d’une chambre. Quand aux sous-vêtements ils représentaient davantage un frein qu’un excitant dans les conditions risquées de la relation. Est-il nécessaire de s’encombrer de lingerie aussi chère pour se faire tringler dans un parc public. Je ne regretterai pas la disparition du bout de tissu. Je m’amuse à imaginer Lili à la recherche d billet et de sa culotte minuscule.

Le string sentait le sperme et la cyprine. Après un bain très long Lili se couche sans bruit et s’endort. Je n’ai pas posé de questions. Elle n’a pas eu à mentir une fois de plus ce soir. La chaleur tue mon désir, l’abstinence qui en résulte n’étonne pas outre mesure la femme adultère. Lili a d’autres soucis et se promets un rattrapage prochain avec l’aide de Charlene. Quelques jours plus tard, elle peine à avancer la possibilité d’une soirée avec ses amies en insistant sur le « e » d’amies. Je compte pour du beurre! Je ronchonne pour la forme, sans espoir de pouvoir modifier ce que Charlene conclu. Plus tard Lili se souviendra de ma réaction:

- Donc, je suis sur la touche une fois de plus. Tu as oublié mon tour ? N’as-tu pas peur de pousser le bouchon trop loin avec ces nanas qui t‘accaparent ? Quel soir , dis-tu? Tu rentreras aussi tard que l’autre jour ?

- Cela dépend de la durée du film. Charlene croit qu’il sera long.

- Très bien. Je suis bien forcé de me plier à tes désirs… Amusez-vous bien, il faut savoir oublier tous ses soucis, y compris l’existence des maris.

- Laurent ne sais tu pas où j’ai rangé mon string. Je ne le trouve pas. J’ai aussi perdu un billet de cent que j’avais emmené au cinéma. Tu ne l’aurais pas ramassé dans la maison ?

Tu as perdu un gros billet, tu ne retrouves plus ton string ? Quand, où, comment ? Lors de votre première sortie cinéma entre filles ? Étrange, hein. Un billet peut se perdre, tomber de la poche. Pourquoi te promener avec un billet de cent euros alors que tu es invitée par ta copine? Mais surtout comment peut-on perdre un string, sans s’en rendre compte ? Tu te moques de moi, tu me fais marcher, tu voudrais que je t’en paie un autre. Tu le portes une fois et tu le perds. Que c’est étrange. Incroyable.

Certes il n’était pas épais et ne cachait pratiquement rien de ton anatomie, au contraire il accentuait le creux de la fente en s’enfonçant entre tes grandes lèvres et révélait mieux que la nudité la forme de ton merveilleux sexe. Tu ne l’as pas perdu par distraction. Il te prenait si bien la taille. Ma pauvre chérie, auriez-vous monté un strep-tease entre filles ? Ah! Voilà pourquoi j’étais interdit de réunion ? Vous allez échanger vos culottes dans les salles obscures, pour savoir laquelle a le plus gros cul. La prochaine fois perdras-tu ton soutien- gorge ? J’aimerais être une petite souris .

- Ne te moque pas. Il faisait si chaud, mon string collait à cause de la transpiration, je l’ai enlevé en douce et je l’ai mis dans mon sac. Une fille me l’aura chipé.

- Cherche mieux dans ton sac. Tu sortirais avec des voleuses de culottes. Surveille bien tes fréquentations, même féminines. Et puis bof, il fait encore trop chaud, tu peux te passer de culotte quand tu vas prendre l’air à la fraîche. le soir ,avec tes copines à la promenade

Lili tique en entendant « promenade ». Elle me tourne le dos un moment. Elle respire un gros coup puis pouffe de rire, un rire bien peu naturel, plutôt crispé :

- Laurent, tu es fou. Tu me vois courir cul nu ? Imagine que je tombe dans la rue.

- Avec ton joli petit cul tu ferais des heureux. Vivement que la canicule passe. J’aimerais te faire l’amour plus souvent.

-C’est vrai, par un temps pareil ma libido s’endort. A mon retour ce soir, s’il fait moins chaud , nous ferons l’amour pour te récompenser

Tu parles ! Sa libido dormait tout sûr quand elle s’écrasait contre le chêne sous les poussées de Louis, le jeune bélier en train de la saillir dans le parc. Sa libido sommeillera-t-elle pendant sa prochaine balade dans les fourrés après un nouveau repas bien arrosé. Si j’ai bien entendu elle sera livrée à l’amant de Charlene. Que j’approuve cette sortie ou que je m’y oppose, si Lili souhaite se faire sauter par l’un ou par l’autre, elle et Charlene trouveront toujours une occasion. Je sais en quoi consistent ces réunions entre filles, qu’elle y aille. Quant à croire que je voudrai passer après l’amant partagé, Lili se trompe. J’aurais oublié le faux pas avec Louis. La récidive, en connaissance de cause, est impardonnable. Charlene a annoncé qui sera le prochain payeur. Il paiera, c’est un client.

- Ma chère Lili, essaie d’organiser une rencontre entre couples, cela pourrait être délirant. Bon pour la prochaine fois. Mais à trop tirer sur la corde elle pourrait casser. Tes copines n’aimeraient-elles pas les hommes ? Charlene n’a pas viré sa cuti, j’espère. Je me méfie de cette femelle, ne te laisse pas entraîner dans ses embrouilles.

Je pourrais lui dire ce que je sais, ce que j’ai vu et entendu. Une attaque frontale avec preuve à l’appui la dissuaderait peut-être de participer à une nouvelle sauterie. Contrainte, Lili renoncerait. Non, elle est responsable de ses actes, je ne dicte pas sa conduite, ma volonté n’a pas à se substituer à la sienne. Elle décide pour elle. Son intention de me tromper est claire, elle me raconte des salades, elle sait qu’elle me ment pour me trahir et va librement au rendez-vous. Elle assumera . D’ailleurs sa réponse découragerait la bonne volonté de n’importe quel interlocuteur, elle prend la défense de sa mauvaise conseillère :

- Tu as toujours ses accusations sur le cœur. Oublie, c’est de l’histoire ancienne. Charlene a changé.

- Pourquoi lui faire confiance maintenant plus qu’hier ? Elle nous a fait trop de mal et qui sait ce que cette repentie mijote pour briser notre couple ?

Lili comprend-elle l’avertissement ? Quelques boulets ont sifflé à ses oreilles : billet inutile, string perdu et strep-tease, , la promenade à la fraîche, la corde casse…

Ce soir Charlene me croise en venant chercher Liliane. Elle a un sourire narquois, elle est heureuse du bon tour qu’elle joue au cocu qui s‘ignore. Le taxi démarre. J’y ai aperçu des ombres. Je sors des valises de tailles différentes de mon coffre de voiture : elles sont l’une dans l’autre comme des poupées russes. J’y range mon linge, quelques livres et bibelots, mon ordinateur et mon imprimante, mes papiers et moyens de paiement. Mon vélo est attaché sur le haillon arrière.

Avant de quitter la maison, je décore la table du salon : à un coin un string souillé, retiré de la poubelle, à côté un billet de cent euros agrafé à une photo de Lili possédée par Louis, plus loin un mot pour inviter Lili à regarder les photos de mon téléphone. Et, sur une feuille en lettres d’or, une question à laquelle elle n’aura pas à répondre : « Combien as-tu gagné avec ton cul ce soir, putain ? » Ce n’est pas élégant, c’est pourtant tellement conforme à ses activités réelles.

Quand elle rentrera dans la maison, héritée de ses parents, elle verra le tout et comprendra mes mises en garde. Je serai installé dans le studio que j’ai déniché cette semaine. A la standardiste de mon entreprise, je donnerai une consigne stricte :

- Si mon ex-compagne veut me joindre, répondez que j’ai démissionné. Ne lui dites pas que j’ai loué… en bord de mer à La Rochelle.

Liliane a pris le train pour La Rochelle. C’est ce que vient de me raconter une Charlene éberluée de me rencontrer sur la terrasse de la brasserie où Liliane a rencontré Louis et sans doute l’ami de Charlene le soir de mon déménagement. Je n’ai pas cherché à voir ses nouveaux débordements sexuels.

Cette standardiste est parfaite, exactement comme je le souhaitais. Pipelette entraînée . Charlene m’aborde, tombe des nues mais vite elle redevient railleuse

- Mon pauvre Laurent, ce que tu peux être vieux jeu. Une femme a besoin de s’amuser, pourquoi te montrer aussi intransigeant ? Reprends Liliane, elle t’aime. Depuis ta fuite elle dépérit, ne veut plus me parler.

- Tant mieux ! Sors de ma vie, fous le camp salope.

Je parle fort. On nous regarde. J’ajoute à haute voix :

- Que dira ton mari, ma chère Charlene, lorsqu’il recevra les photos que je vais lui adresser. ? J’espère qu’il est large d’esprit aussi ton cocu quand il n’est pas aveugle.

Touchée, coulée, il faut voir la bouille de l’entremetteuse. Reviendra-t-elle boire un verre sur cette terrasse ?

-Non ! Tu n’as pas fait ça ! Tu les as déjà envoyées : celles qui étaient dans le téléphone ?

- Et quelques autres. Elles partiront de la poste demain.

Éhontée, elle se penche et me glisse :

- Si je couchais avec toi, tu les enverrais quand même ? Dis, depuis que tu n’as pas eu de femme, tu dois avoir envie. Viens , suis moi, je connais un coin charmant dans la nature

J’enrage et je crie :

- C’est combien la passe avec toi, Charlene ?

Elle verdi t. Je jubile, c’est ma vengeance : Elle va guetter le courrier de son mari. Si elle ne découvre pas l’enveloppe, elle va vivre l’enfer en supposant que son mari l’a reçue, qu’il est au courant de ses coucheries et qu’il la surveille. S’il venait à la quitter comme j’ai quitté Liliane ? Ha ! Le drame pour Charlene !

Je n’ai pas fait de double, je n’enverrai pas de photos à l’adresse que j’ignore. Il n’y a rien de plus terrible que l’incertitude. Cette fois Charlene tremblera.

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
Merci d'avoir corrigé

"Entre l'épisode 1 et le 2, il en manque un je pense.
On passe direct de l'arrivée au cinéma à la séance de sexe."Merci de l'avoir signalé
Veuillez excuser cette erreur technique

TEXTE ORIGINAL :

A sept heures et quart en ce beau mois d’été, les terrasses baignent dans la lumière, la foule déambule, beaucoup de tables sont occupées. Mon quatuor s’installe à l’extérieur devant une brasserie célèbre. Charlene fait face à Lili, son compagnon, à gauche de la blonde à la coupe de garçon, me fait face et je vois de dos le quatrième membre, l’inconnu sensé tenir compagnie à mon épouse si j’en crois la répartition des « filles ». Laquelle des deux complices est allé cueillir ce godelureau à la sortie d’un lycée ? J’aurais été de trop dans cette équipe : la cinquième roue du carrosse. Je m’assieds à une terrasse de l’autre côté de la place et je fais fonctionner mon téléphone. J’appelle Lili. Son sac à main repose au pied de son siège. Son galant se précipite et le lui tend. Il joue les utilités avec empressement, ravi d’être l’objet d’un sourire.

-Allo, ma chérie, la séance est-elle commencée ? Quel film joue-t-on ?

Lili se lève, se penche, lit une affiche du cinéma voisin et me donne un titre. Mais elle ne tient pas à prolonger la conversation et me ment :

- Pardon mon chéri, je suis obligée de couper mon appareil car le film commence.

Évidemment elle a décidé de me cacher son plan de soirée. J’entame ma mousse. Là-bas on boit du champagne. On les sert. Ils mangent, attaquent une deuxième bouteille de champagne, trinquent joyeusement. Charlene bécote son cavalier, celui de Lili pose sa main sur celle de ma femme. Lili ne s’en aperçoit pas. Charlene lui adresse un signe de tête pour désigner le timide puis se tourne résolument et embrasse goulûment son propre voisin. Lili hausse les épaules, lève les sourcils en interrogation… Charlene se lève, se penche à l’oreille de Lili, retourne embrasser son voisin ostensiblement. Le blondinet a mieux compris que Lili, il saisit la main de ma menteuse et la porte à sa bouche pour un gentil bisou, puis il offre sa main et je vois Lili rougissante se pencher un peu et y déposer un rapide bécot en retour. Son air embarrassé me réjouit.


Le repas continue. Lili lève le coude et ne remarque pas la main droite qui se pose sur son genou. La petite bête monte, repousse doucement le bas de la jupe. Enfin mon épouse réagit. Sa main gauche bloque la progression audacieuse. Elle est posée sur l’autre main, la maintient en place mais ne la chasse pas. Lili balaie la place d’un regard rapide par-dessus la coupe encore à ses lèvres. Elle, ne voudrait pas être vue dans cette posture. On ne sait jamais qui pourrait la voir et m’avertir. Le geste n’échappe pas à mon mobile. Clic sur les deux mains sous la table collées à un genou nu, clic sur le regard angoissé. Elle ne m’a pas vu, elle ne me chercherait pas ici ! Elle me croit au billard. J’ai vidé ma deuxième bière. Le compagnon de Charlene paie l’addition, le monsieur est généreux.

Les couples quittent la terrasse. Non, ils ne se dirigent pas vers un cinéma. Au bras de son ami, Charlene part en direction de la gare. Lili suit, son blond compagnon a posé son bras sur ses épaules, elle est contre lui, son bras gauche posé sur le dos de la chemisette d’été. Les deux femmes sont en tailleurs légers, les deux garçons en pantalon de toile claire et chemisette blanche ordinaire.

Je suis le quatuor à distance, mon téléphone enregistre chaque rapprochement. Charlene multiplie les arrêts, embrasse avec fougue son compagnon, par gestes encourage Lili à l’imiter. Le blond marque le pas, attend, n’obtient pas ce qu’il espère. De l’autre côté de l’avenue Charlene change de direction. Ils marchent sous les arbres du parc parallèle à la gare, vers la gauche, en direction du Manège. Nouvel arrêt. Nouvelle embrassade des deux premiers. Cette fois, sorti de la foule le blond immobilise Lili, l’enlace, baisse la tête et colle ses lèvres à celles de ma femme.

Le loup est sorti du bois, il montre ses intentions. Je le prenais à tort pour un puceau, il embrasse comme un homme. Liliane se laisse embrasser. Elle ne lui saute pas au cou, elle accepte le contact des lèvres. Serre-t-elle les siennes ? Je suis obligé d’avancer prudemment d’arbre en arbre, je photographie sans être certain du résultat. Le soleil rasant éclaire moins la promenade. Le passage de voitures sur la route voisine couvre le bruit de mes pas. Ils progressent de nouveau. Le bras du blond serre plus étroitement les épaules. La main de Lili agrippe le dos de la chemisette. Les atomes crochus fonctionnent dans les deux sens. Ma femme ?

Les deux couples quittent l’allée large et bifurquent sur un étroit sentier sur la gauche. A la halte suivante Charlene désigne un banc à gauche, protégé des regards par un bosquet au feuillage épais. Dans le silence du soir, j’entends la recommandation :

-Installez-vous ici, nous allons plus loin, jusqu’au banc suivant. Soyez gentils et rejoignez nous quand vous commencerez à vous ennuyer. Ne vous pressez surtout pas.

- Mais… tu nous laisses seuls ? proteste mollement Lili.

Que penser ? Elle a accepté le baiser sur la bouche. Soudain elle manifeste de l’étonnement parce que Charlene la laisse en tête-à-tête avec son éphèbe. Ne savait-elle pas où elle mettait les pieds en suivant Charlene ? La conduite de l’amie annonçait ses intentions personnelles : après ses nombreux arrêts et les échanges de baisers lascifs, nul doute, Charlene s’isole pour mieux traiter son compagnon. Tout aussi claire est l’invitation muette à l’autre couple de profiter de l’isolement pour mieux se connaître « et plus si affinité». D’ailleurs dans la douceur du soir et la lumière tamisée et après un premier lèche museau que faire? On est seul, on est encore un peu intimidé. S’embrasser c’est éviter les bévues, les paroles maladroites. Et Charlene accorde sa bénédiction : son plan si bien mis sur rail ne peut échouer ici, loin des regards indiscrets :

-Tu ne voudrais pas que nous vous tenions la chandelle. Allons, apprends à vivre et à prendre des décisions de femme adulte et libérée. Bonne soirée ma chérie, Louis t’adore, fais lui confiance.

Charlene partie, Louis prend la main de ma Lili et la tire en direction d’un chêne en face du banc. Il s’appuie de dos contre le tronc d’arbre, tient les deux mains de Lili, les lève vers ses épaules, s’en fait un collier. Ma femme plus petite que lui, ainsi tirée vers le haut, colle son corps à celui du jeune homme devenu audacieux, l‘épouse étroitement. Elle reçoit un baiser plus appuyé. Quand les timides se lâchent…

Derrière mon tronc d’arbre tout proche, je vois les deux mains de l’homme entourant le visage de Lili, plantées en partie dans ses longs cheveux noirs. Le jeune homme a fixé la tête et bouge la sienne pour adopter la meilleure façon de forcer cette bouche. Le baiser dure. Le corps de Lili se détend, une main descend dans son dos, glisse lentement le long de la colonne vertébrale. Lili n’en profite pas pour s’éloigner. Elle rend le baiser. Louis peut lâcher la tête, il n’y aura plus de mouvement de recul, Lili est dominée, soumise à une pulsion qui la submerge.

Le champagne et l’habileté du séducteur font leur œuvre. Les doigts atteignent la limite de la mini jupe. A travers le tissu Louis masse les deux fesses, doigts plantés dans la croupe ou en mouvement. Son bras droit plaque le ventre de cette femme mûre contre lui. D’un geste adroit, il saisit et fait remonter le tissu, découvre la moitié de la croupe, continue à la malaxer à pleine main. A deux mains il travaille les muscles. Je distingue de mon observatoire l’étroit bandeau du string clair entre les arrondis de chair pâle. Le corps de Lili oscille, se détache, laisse place entre les deux ventres à sa main droite qui se pose sur la braguette du pantalon de toile. Les caresses sont réciproques.

La reddition me surprend par sa rapidité. Ce baiser ardent a fait tomber d’éventuelles défenses, vaincu toute trace de pudeur. Lili n’est pas née de la dernière pluie, je l’aurais crue plus solide. J’en conclus maintenant qu’elle était en attente. Elle a ourdi le plan avec Charlene, elle voulait de la chair fraîche, ses apparentes hésitations avaient pour but d’exciter le garçon. Celui-ci a osé pour le plaisir de Lili. Les mains de Louis quittent les fesses et viennent fouiller dans l’avant du string, par-dessus la taille. L’approche est facilitée par un recul étudié de la croupe.

Louis envoie des doigts sur la foufoune, Lili attaque la ceinture, ouvre le pantalon, cherche, en sort une verge de belle dimension, la caresse mais se tord sous l’effet des doigts plongés dans son sexe. Le bloc des deux corps se défait, seules les bouches se cherchent et se dévorent. Une poussée sur l’épaule fait descendre Lili accrochée à sa trouvaille. Elle ne s’agenouille pas, mais s’accroupit en face du maître du moment et elle jette un regard autour d’elle. Elle est consciente d’accomplir quelque chose d’anormal. Elle examine l’objet de près, attentivement, paraît émue de ce cadeau tombé du ciel ou du carnet d’adresses de Charlene. Une jeune queue pour ses 35 ans : quelle aubaine et quel trouble.


Parfois un couple passe non loin sur l’allée principale. Les deux complices marquent une pause prudente avant de se relancer.


Accroupie, ma femme pose ses fesses sur ses talons. Louis a repoussé son pantalon sous son scrotum, tenu au-dessus des genoux par l’écartement de ses cuisses. La main droite de Lili passe sous le membre, remonte doucement, fébrilement vers le gland, tire le prépuce en arrière. Sa langue parcourt le gland, lèche la hampe par-dessous. C’est parti pour une longue fellation. Le chibre entre de moitié, elle tète, elle branle, fait alterner coups de langue et mouvements du poignet. D’un coup de langue elle rattrape du liquide séminal coulant vers son menton. Cette jeune bite lui rappelle nos premiers essais, peut-être, et augmente sa faim. Elle savoure la tête du nœud, mordille les flancs aplatis du tube de chair gonflé de sang, éprouve du bout des dents son élasticité, redescend au scrotum, lèche la peau ridée du sac, voudrait introduire les deux couilles, doit se contenter d’une.


Elle lève les yeux vers le visage, y lit la satisfaction du partenaire remonte à coups de pointe de langue la verge qui tressaute et, mâchoires grandes ouvertes, elle engloutit à fond cette queue donnée pour son bonheur. Elle savait ce que Charlene lui préparait. N’était-elle pas demandeuse. Moi, le mari, je suis gagné par cette certitude : Charlene est le révélateur d’envies enfouies depuis longtemps en Lili, Lili mourait d’un besoin de vengeance. La confession de Charlene l’a libérée et Charlene a fourni l’occasion et le larron. Je n’ai pas assailli la copine. Mais je suis dévalué ad vitam aeternam.


Elle ne s’en soucie guère. Lili suce ! Louis a une jeune queue tendre dans sa rigidité, elle croque du neuf. Elle s’active, suce, lèche, caresse. Louis tantôt lui caresse une joue tantôt passe sa main dans les cheveux pour maintenir la tête en place.

Il retire sa tige nue entièrement, la guide de sa main gauche vers l’orifice, plonge dans la bouche, ressort et replonge, à fond. Lili se contente de se décrocher les mâchoires, les yeux fermés sur une pénétration profonde, lèvres collées au pubis de l’homme qui tend son ventre vers elle.

Il la relève, lui fait exécuter un demi-tour, l’enlace et presse les seins. Lui aussi apprécie l’élasticité de ces globes. Il les triture, les soupèse, en frotte les pointes érigées. Ensuite il s’en prend au string : il pèse sur l’élastique de la taille, dégage le fessier, arrête la descente du fin tissu sur les cuisses, appuie sur le dos de Lili. Elle est penchée en avant et reçoit la longue caresse d’une main entre ses jambes. Un doigt de l’homme accroche le clitoris, le titille puis explore le vagin. Le dos de Lili est à l’horizontale, Louis prend du recul, écarte les deux fesses, ouvre les grandes lèvres, prend position, bite à con, envoie une secousse. Lili geint au moment de la pénétration. Pour garder l’équilibre, elle appuie ses deux mains sur ses genoux, ou elle envoie un bras sur la main de Louis plaquée à sa fesse pour éviter la chute en avant.


Elle se redresse, tend sa bouche et Louis réussit à l’embrasser. Maintenant elle a tourné sur place et porte sa main droite contre le tronc du chêne. L’assaut de Louis se fait plus violent. Toute l’épaule de Lili contrebalance les coups de boutoir incessants que son amant lui assène. Ce gars est inusable. Il charge, va, vient, entre, sort, bouscule et soudain éructe un Ah ! Indiscret en ce lieu et en cette heure calme. Lili spontanément fait demi-tour, reprend position accroupie face à la verge, s’en saisit en bouche et creuse ses joues. Elle pompe. Louis jouit dans sa bouche, ils restent immobiles puis elle crache le sperme. Il la relève et l’embrasse.

Arrive Charlene suivie de son étalon. Elle demande

- Alors, ma Lili, c’était bon. Un peu surprise ? Dis-moi que je choisis mal les mâles. Es-tu prête à remettre ça ?

- Merci, pour ce soir j’ai eu mon compte. Louis a été formidable. Recommencer ? Ce serait bien volontiers, mais il y a Laurent. Il va s’impatienter.

- Annonce-lui une autre rencontre entre filles dans huit jours. Louis quitte la ville, mais je te prêterai le mien. Tu le trouveras sensationnel.

Je les laisse passer, je pique droit sur l’avenue alors qu’ils empruntent l’allée. Mon vélo est le moyen de transport le plus rapide en ville. Je me couche. Liliane revient, remercie chaleureusement Charlene pour cette soirée exceptionnelle. Elle se penche dans la chambre et informe sa copine :

- Oui, il dort comme un ange. Elle passe par la salle de bain, je fouille son sac, j’en sors le string et un billet de cent euros. Ma femme me trompe, ma femme se prostitue. Charlene joue à la maquerelle. Elle tient sa vengeance. Elle a reconnu sa culpabilité sur l’histoire vieille de dix ans pour se rapprocher de Liliane. Elle s’est ensuite employée à lui redonner le goût de porter des sous-vêtements de charme, de s’aimer dans la lingerie fine pour finir par se laisser admirer. Quoique je n’aie pas vu Louis s’extasier sur ce qu’elle portait. Le string sent le sperme et la cyprine. Après un bain très long Lili se couche sans bruit et s’endort. Je n’ai pas posé de questions. Elle n’a pas eu à mentir une fois de plus ce soir. Quelques jours plus tard elle peine à avancer la possibilité d’une soirée avec ses amies en insistant sur le « e » d’amies.

- Donc, je suis sur la touche une fois de plus. N’as-tu pas peur de pousser le bouchon avec ces nanas ? Quel soir ? Très bien. Je suis bien forcé de me plier à tes désirs…Tu as perdu un billet, tu ne retrouves plus ton string ? Quand ? Lors de votre premier congrès entre filles ? Étrange, hein. Un billet peut se perdre, tomber de la poche. Pourquoi te promener avec un billet de cent euros alors que tu es invitée ? Comment peut-on perdre un string ? Certes il n’était pas épais et ne cachait pratiquement rien de ton anatomie, au contraire il accentuait le creux de la fente en s’enfonçant entre tes grandes lèvres et révélait mieux que la nudité la forme de ton merveilleux sexe. Tu ne l’as pas perdu par distraction. Il te prenait si bien la taille. Ma pauvre chérie, auriez-vous monté un strep-tease entre filles ? Voilà pourquoi j’étais interdit de réunion ?

- Ne te moque pas. Il faisait si chaud, mon string collait à cause de la transpiration, je l’ai enlevé en douce et je l’ai mis dans mon sac. Une fille me l’aura chipé.

- Cherche dans ton sac. Et puis, il fait encore trop chaud, tu peux t’en passer quand tu vas prendre l’air avec tes copines le soir à la promenade à la fraîche.

Lili tique en entendant « promenade ». Elle me tourne le dos un moment. Elle respire un gros coup puis pouffe de rire, un rire bien peu naturel, plutôt crispé :

- Chéri, tu es fou. Tu me vois courir cul nu ? Imagine que je tombe dans la rue.

- Avec ton joli petit cul tu ferais des heureux. Vivement que la canicule passe. J’aimerais te faire l’amour.

- C’est vrai, par un temps pareil ma libido s’endort.

Tu parles ! Sa libido endormie ? quand elle s’écrasait contre le chêne sous les poussées de Louis le jeune bélier en train de la saillir dans le parc. Sa libido sommeillera-t-elle pendant sa prochaine balade dans les fourrés après un nouveau repas bien arrosé. Si j’ai bien entendu elle sera livrée à l’amant de Charlene. Que j’approuve cette sortie ou que je m’y oppose, si Lili souhaite se faire sauter par l’un ou par l’autre, elle et Charlene trouveront toujours une occasion. Je sais en quoi consistent ces réunions entre filles, qu’elle y aille.

- Ma chère Lili, essaie d’organiser une rencontre entre couples, cela pourrait être délirant. Bon pour la prochaine fois. Mais à trop tirer sur la corde elle pourrait casser. Tes copines n’aimeraient-elles pas les hommes ?

Comprend-elle l’avertissement ? Quelques boulets ont sifflé à ses oreilles : string perdu et strep-tease, , la promenade à la fraîche, la corde casse…

Ce soir Charlene me croise en venant chercher Liliane. Elle a un sourire narquois, elle est heureuse du bon tour qu’elle joue au cocu. Le taxi démarre. Je sors des valises de tailles différentes de mon coffre de voiture : elles sont l’une dans l’autre comme des poupées russes. J’y range mon linge, quelques livres et bibelots, mon ordinateur et mon imprimante. Mon vélo est attaché sur le haillon arrière. Avant de quitter la maison je décore la table du salon : à un coin un string souillé, à côté un billet de cent euros, plus loin un mot pour inviter Lili à regarder les photos de mon téléphone. Et, sur une feuille en lettres d’or, une question à laquelle elle n’aura pas à répondre : « Combien as-tu gagné avec ton cul ce soir ? » Ce n’est pas élégant, c’est pourtant tellement conforme à ses activités réelles.

Quand elle rentrera dans la maison héritée de ses parents, elle verra le tout, je serai installé dans le studio que j’ai déniché cette semaine. A la standardiste je donnerai une consigne stricte

- Si mon ex-compagne veut me joindre, répondez que j’ai démissionné. Ne lui dites pas que j’ai loué… en bord de mer à La Rochelle.

Liliane est partie à La Rochelle. C’est ce que vient de me raconter une Charlene éberluée de me rencontrer sur la terrasse de la brasserie où Liliane a rencontré Louis et sans doute l’ami de Charlene.

Cette standardiste est parfaite.

- Mon pauvre Laurent, ce que tu peux être vieux jeu. Une femme a besoin de s’amuser, pourquoi te montrer aussi intransigeant ? Reprends Liliane, elle t’aime. Depuis ta fuite elle dépérit, ne veut plus me parler.

- Que dira ton mari, ma chère Charlene, lorsqu’il recevra les photos que je vais lui adresser. J’espère qu’il est large d’esprit lui aussi, quand il n’est pas aveugle.

Touché, coulé, il faut voir la bouille de l’entremetteuse.

-Non ! Tu n’as pas fait ça ! Tu les as déjà envoyées : celles qui étaient dans le téléphone ?

- Et quelques autres. Elles partiront demain.

- Si je couchais avec toi, tu les enverrais quand même ? Dis, depuis que tu n’as pas eu de femme, tu dois avoir envie. Viens

- C’est combien la passe avec toi, Charlene ?

Elle a verdi. Je jubile, c’est ma vengeance : Elle va guetter le courrier de son mari. Si elle ne découvre pas l’enveloppe, elle va vivre l’enfer en supposant que son mari est au courant de ses coucheries et la surveille. S’il venait à la quitter comme j’ai quitté Liliane ?

Je n’ai pas fait de double, je n’enverrai rien à l’adresse que j’ignore.

Histoire Erotique
Je crois que tu as egare ou oublie une partie du recit entre l'arrivee a la promenade et l'execution des faits.

Histoire Erotique
Fin de l'épisode 1.La méfiance me fait quitter la maison,j'ai été bien inspiré.....
Début de l'épisode 2.Louis relève la cougar,lui fait exécuter un demi-tour......
A mon avis il manque quelques paragraphes????

Histoire Erotique
Entre l'épisode 1 et le 2, il en manque un je pense.
On passe direct de l'arrivée au cinéma à la séance de sexe.

Histoire Erotique
le chapitre 2 n'est pas raccord avec la fin du chapitre 1



Texte coquin : Titre de l'histoire érotique :  Un cycliste 2
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par Accent

Elle était si jolie 5 - Récit érotique publié le 29-06-2022
Elle était si jolie 4 - Récit érotique publié le 23-04-2022
Elle était si jolie 3 - Récit érotique publié le 17-04-2022
Elle était si jolie 2 - Récit érotique publié le 05-04-2021
Elle était si jolie - Récit érotique publié le 08-03-2021
Fidèle 4 - Récit érotique publié le 05-09-2020
Fidèle 3 - Récit érotique publié le 30-08-2020
Fidèle 2 - Récit érotique publié le 26-08-2020
FIDELE 1 - Récit érotique publié le 20-08-2020
La fleur de Fleur 2 - Récit érotique publié le 05-08-2020