Titre de l'histoire érotique : Un cycliste 3
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-06-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : Un cycliste 3
Cycliste 3
Voilà un espace de liberté que je dois à une standardiste indiscrète. Je suis débarrassé de Lili !Je lui avais recommandé de ne pas répéter que j’allais me reposer à La Rochelle ! Son bavardage incontrôlé a envoyé mon ex-compagne, Liliane, à ma recherche dans ce magnifique port. Elle n’est pas sur le point de m’y rencontrer. Au moins puis-je me promener en ville sans avoir à affronter les récriminations de l’infidèle. Pourquoi s’est-elle lancée sur cette trace ? Que pense-t-elle obtenir de moi ? Un retour au bercail ? Elle aurait dû comprendre que je l’ai quittée pour une raison grave et que je ne veux plus de ses simagrées de femme amoureuse.
A quoi bon perdre son temps à s’expliquer; j’ai préféré partir, quitter le domicile conjugal, car pour moi la vie de couple n’a plus de sens : le spectacle que Lili m’a offert sans le savoir, ce soir de juillet, avec la complicité de son amie retrouvée, en compagnie d’un jeune chien prénommé Louis, était assez explicite pour provoquer une séparation à lui seul. Or elle a récidivé dans les huit jours sous couvert de séance de cinéma avec des copines. .« Entre filles » disait-elle en suivant les bons conseils de Charlene. Ce mensonge à lui seul méritait la sanction. Elle me prenait pour une bille ! Cette fois j’avais jugé inutile de sauter sur ma bicyclette pour vérifier par qui ou comment elle était défoncée ou de surveiller l’événement .
La rencontre serait, avec des variantes prévisibles, la répétition des rapports sexuels observés la première fois dans le parc. Que le mâle change (et Lili avait vu l’homme , l’amant ou client de sa copine ) était sans intérêt pour moi. Récidiver, rejoindre pour la deuxième fois un client fourni par la maquerelle, y aller la joie au cœur et l’envie au ventre devenait impardonnable. Des bribes de conversation me permettaient de connaître le but des sorties entre filles. Par conséquent Lili ne pouvait rien ignorer des intentions de sa copine et me cocufiait sans vergogne. La soirée aboutirait à des accouplements très chauds dans cet endroit propice à ces rencontres adultères. Salope, deux fois salope !
Lili préférait donc ce genre de relation avec un étranger qui la gavait et la soûlait en terrasse du centre ville avant de se l’envoyer contre un arbre ou sur un banc de parc public, à une heure où la fraîcheur du soir rendait le coït plus agréable. Une erreur pouvait être tolérée : tout un chacun peut faillir en raison de circonstances particulières. Elle pouvait être victime de la surprise d’une rencontre agréable, d’un excès de consommation d’alcool, de bulles de champagne qui pétillent dans le crâne, de l’audace bouleversanted’un compagnon occasionnel, de l’attirance très forte pour un mâle aux caractères physiques surprenants ou inattendus. Un parfum enivrant ou une envie subite d’être aimée et câlinée ou l’addition de plusieurs de ces facteurs pouvaient constituer des circonstances atténuantes la première fois .Mais recommencer, non.
Que sais-je encore ? Voulait-elle devenir « une gagneuse » pour garnir sa garde robe ? On chute une fois, passe. Mais se préparer à recommencer dans des circonstances semblables relève d’une volonté éclairée, ne doit plus rien au hasard ou à un effet de surprise. Ce n’est plus un accident. Recommencer, c’est avoir apprécié et se préparer à répéter indéfiniment ce type de rencontres. C’est se moquer de son compagnon officiel, laissé en rade deux fois, de manière à faciliter la tromperie souhaitée, préméditée. Quand on en arrive à tromper ainsi celui qu’on a aimé, on fait le bilan, on constate qu’on ne s’aime plus et que mieux vaut rompre.
La soumission de Lili à Charlene et son goût soudain pour les désordres proposés par la revenante ne correspondent pas à ce que j’attends d’une relation de couple et ce d’autant moins que le plaisir accordé et partagé avec un inconnu est doublé d’un cadeau en espèces. Je n’ai pas de goût pour le partage de ma femme et je ne suis pas près de me mettre dans la peau d’un proxénète qui cède sa femme pour cent euros ou plus. Car Lili n’est pas vraiment amoureuse, celui qui la prendra la prochaine fois ne sera pas Louis, elle passera sous un autre homme au cours de ce nouvel épisode. Ce sera uniquement charnel, du cul, dirait l’autre. Elle a changé, Charlene la pourrit. Son but est évident pour moi. La fausse amie a raté son coup, il y a dix ans, elle n’a pas renoncé à nous désunir.Elle a de la suite dans les idées!
L’annonce de la répétition proche d’une prétendue « sortie entre filles » dont la probabilité avait été évoquée par Charlene à la fin du premier tour, et l’accord tacite de Lili m’avaient déçu plus que surpris. Elle avait entendu, elle n’avait pas opposé le refus que j’attendais.
De nouveau Lili avait menti et s’était préparée à accorder à un autre homme, à l’air libre, ce qu’elle rechignait à me donner à la maison en raison de la moiteur de l’air de notre chambre en été. Si vraiment il ne s’était agi que d’un problème de température, j’aurais installé un lit dans notre cave semi enterrée, ou j’aurais installé un climatiseur dans notre chambre ou encore nous aurions utilisé le canapé du salon orienté au nord ou enfin j’aurais attendu les miettes d’amour des jours pluvieux d’automne ou des jours froids de l’hiver…Quoique… Rien ne garantissait ces miettes d’amour, il y a des chambres d’hôtel pour cacher ses amours clandestines en toute saison.
J’ai donc été déçu et profondément déchiré, humilié de me sentir écarté, déconsidéré comme amant par l’apparition de concurrents à succès et ruiné comme ami par les mensonges, doublement trompé par le mensonge et par la liaison charnelle rétribuée. Ulcéré, il me restait une solution : sortir de la vie,de l’infidèle, disparaître pour retrouver un peu d’estime de moi. Fermer les yeux et rester, cela aurait été avilissant.
Je vivais heureux près d’elle dans sa maison. Cocu et négligé, je vivrais en pestiféré, méprisé mais supporté, par pitié peut-être, en souvenir d’un passé assez long et apparemment heureux jusqu’au retour de Charlene. Partir, lui laisser le champ libre ! Lili voulait couchotter par ci par là, varier ses plaisirs, faire des expériences ? Elle était lassée de moi sans oser le dire, elle avait besoin de nouveaux horizons. La conclusion était simple à tirer : « Elle ne m’aime plus, elle ment pour ne pas me vexer. Je ne serai pas un boulet. Je dégage! »
Je remue toujours les mêmes idées, comme si j’avais besoin de me justifier, comme si le responsable de la rupture c’était moi. Je ne suis pas parfait, je le concède. Mais être cocu sans avoir reçu des reproches, c’est dur, insupportable. Je me torture pour trouver comment j’ai poussé Lili dans cette voie, je rumine, je radote.
Elle a choisi, elle a souhaité participer à cette deuxième partie « entre filles ». Elle n’a rien appris la première fois du but de Charlene ? En cinq jours les vapeurs d’alcool se sont évaporées, elle est donc « accro », elle a goûté de la bite, ça lui a plu, elle voudra encore de la bite, de la jeune, vigoureuse, vive, de la bite qui bouscule, culbute et mitraille. Du zob en rodage, facile à apprivoiser, à diriger. De la queue jeune à initier avec tendresse, à goûter comme du vin nouveau, à former entre les doigts, à chauffer au four de sa bouche pour y faire courir les premiers frissons d’une première fois. Salope !
Je me demande bien pourquoi elle avait fait semblant de me consulter : sa décision était prise, je comptais pour du beurre, elle s’amusait cruellement à demander un avis dont elle ne tiendrait aucun compte s’il contrariait son projet. Elle maintenait une apparence de lien entre compagne et compagnon. Elle aurait dû me jeter à la figure que ma présence l’ennuyait la gênait, l’ étouffait, lui faisait perdre les meilleures occasions, limitait la satisfaction de ses instincts, l’empêchait de recevoir des hommes pour se faire foutre à domicile.
Sans moi elle aurait pu se faire enfiler à la chaîne, galoper comme une chienne en chaleur d’un mâle à l’autre, explorer toutes les variétés d’hommes, toutes les dimensions de sexes et elle aurait pu jouir, et jouir, et jouir encore, jouir à l’infini !. Avec un peu de courage, elle m’aurait foutu à la porte et aurait atterri dans son lit un jeunot à la queue enchantée. Moi, je n’ai pas eu besoin de courage pour quitter une femme obsédée par une chasse à l’amant jeune, audacieux et aux poches cousues d’or. J’ai fui sa lâcheté et je vis en solitaire dans mon studio et je rumine mon malheur.
Je suis encore jeune, physiquement en forme, pas mal de ma personne. Quand je me rase, dans mon miroir je ne me trouve pas mal, même beau. Des fois on me dit que j’ai de la chance. Je gagne honnêtement un salaire convenable. Sans être un phénomène de foire, mon sexe est tout à fait convenable, d’aspect plaisant, il a longtemps enchanté Lili. Ce n’est pas un arrache moyeu, mais je le crois efficace, endurant : tout à fait convenable pour toute femme dite « normale » et je suis propre à en satisfaire plus d’une. Mon principal défaut, c’est d’être sentimental et fidèle. Faudrait-il pour être parfait boire sans modération et m’empester l’haleine en fumant ?
Il y a des cas plus désespérés que le mien. L’avenir sera beau, je trouverai une autre compagne, je la choisirai soigneusement, jeune, belle, gaie, de bonne composition, pour des jours, des semaines, ou des années : rien ne presse, je n’y pensais pas, j’aimais Lili, elle me suffisait… Avant ! …Aux yeux de Liliane j’ai perdu de mon mystère, je suis devenu une habitude transparente, un meuble ancien vermoulu : elle veut rajeunir son cadre de vie, s’entourer de neuf, de moderne : avec mes 36 ans je fais tache dans son décor imaginaire.
Il existe des hommes de dix ou quinze ans mes cadets, elle y a goûté, elle y a pris goût, elle se tourne vers eux ; mais comment me le dire ? Elle a affronté ce problème. Charlene lui a livré la solution pour sortir de l’impasse : Tu sors, tu vois du monde, tu baises, tu prends ton pied, tu prends ton destin de femme libérée en main, Laurent se lassera à la longue de tes absences répétées et il finira bien par apprendre qu’il est cocu. Il foutra le camp de lui-même. .. Pour une fois c’est la solution adaptée à la situation.
Alors, je n’allais pas attendre qu’on me donne mon congé. Je suis parti, sans tambour ni trompette. J’avais aimé Liliane, je me suis dit :
- Je vais lui éviter l’embarras de l’explication du pourquoi ou du comment d’un renvoi. Elle n’aura pas à se torturer les méninges pour ne pas me blesser en me présentant mon successeur ou ses clients. Une rupture n’est jamais gaie. Les larmes de crocodile d’une femme qui rompt afin de vivre sa vie avec un autre, avec le suivant, lui seront épargnées. Elle me fait pitié. J’ai eu tort de la croire différente des autres. Toutes des s…. Hélas, elle me pousserait aux extrêmes !
Le lendemain de l’annonce de sa deuxième soirée sans moi, avec « des filles » dont certaines à moustaches, couilles et verges comme constaté précédemment, j’ai acheté trois valises. J’ai eu la chance de trouver un studio à louer. Si Lili ne changeait pas d’avis, elle signait la fin de notre vie commune. Concubins, nous n’aurions pas besoin d’un juge ou d’avocats. Je reprenais ma liberté. Je ne manquerais pas à un engagement écrit signé .
Le soir du rendez-vous venu, la joyeuse fêtarde a déposé un bisou sur mon front, m’a glissé à l’oreille un doux « je t’aime » murmuré de sorte que Charlene ne l’entende pas, comme si Lili avait honte de lui montrer ses sentiments au moment où elle allait se livrer à un ou d’ autres mâles contre repas, argent et plaisir charnel. Moi-même, j’ai trouvé déplacée cette déclaration à cet instant. J’ai eu la force de répondre à mon Judas en jupe légère et dessous de charme :
- Amuse-toi bien, ma chérie. Ne perds pas ta culotte ce soir. Tu me raconteras le film à ton retour, si tu n’es pas épuisée comme la première fois. On devrait interdire ce genre de films. Enfin tu feras comme bon te semblera. Certains films s’oublient en quittant la salle de projection, tu l’as vécu il y a huit jours, souviens-toi : tu ne me l’as pas raconté .
Charlene n’a pas pu cacher une grimace ennuyée. S’est-elle sentie devinée, mise à nu ? Liliane a bafouillé un
- Oh ! Pardon, j’ai oublié de te raconter l’histoire ; mais tu dormais !...
Elles sont parties en pépiant. J’ai chargé ma voiture et j’ai rejoint ma nouvelle demeure. Elle trouvera mon trousseau de clés dans sa boîte aux lettres et sur la table elle découvrira les raisons de notre rupture. Femme libérée elle sera. Mon dernier cadeau ! Celui qui fait mal au cœur plus qu’au portefeuille , l’affront d’être délaissée par son cocu.à
à suivre
Voilà un espace de liberté que je dois à une standardiste indiscrète. Je suis débarrassé de Lili !Je lui avais recommandé de ne pas répéter que j’allais me reposer à La Rochelle ! Son bavardage incontrôlé a envoyé mon ex-compagne, Liliane, à ma recherche dans ce magnifique port. Elle n’est pas sur le point de m’y rencontrer. Au moins puis-je me promener en ville sans avoir à affronter les récriminations de l’infidèle. Pourquoi s’est-elle lancée sur cette trace ? Que pense-t-elle obtenir de moi ? Un retour au bercail ? Elle aurait dû comprendre que je l’ai quittée pour une raison grave et que je ne veux plus de ses simagrées de femme amoureuse.
A quoi bon perdre son temps à s’expliquer; j’ai préféré partir, quitter le domicile conjugal, car pour moi la vie de couple n’a plus de sens : le spectacle que Lili m’a offert sans le savoir, ce soir de juillet, avec la complicité de son amie retrouvée, en compagnie d’un jeune chien prénommé Louis, était assez explicite pour provoquer une séparation à lui seul. Or elle a récidivé dans les huit jours sous couvert de séance de cinéma avec des copines. .« Entre filles » disait-elle en suivant les bons conseils de Charlene. Ce mensonge à lui seul méritait la sanction. Elle me prenait pour une bille ! Cette fois j’avais jugé inutile de sauter sur ma bicyclette pour vérifier par qui ou comment elle était défoncée ou de surveiller l’événement .
La rencontre serait, avec des variantes prévisibles, la répétition des rapports sexuels observés la première fois dans le parc. Que le mâle change (et Lili avait vu l’homme , l’amant ou client de sa copine ) était sans intérêt pour moi. Récidiver, rejoindre pour la deuxième fois un client fourni par la maquerelle, y aller la joie au cœur et l’envie au ventre devenait impardonnable. Des bribes de conversation me permettaient de connaître le but des sorties entre filles. Par conséquent Lili ne pouvait rien ignorer des intentions de sa copine et me cocufiait sans vergogne. La soirée aboutirait à des accouplements très chauds dans cet endroit propice à ces rencontres adultères. Salope, deux fois salope !
Lili préférait donc ce genre de relation avec un étranger qui la gavait et la soûlait en terrasse du centre ville avant de se l’envoyer contre un arbre ou sur un banc de parc public, à une heure où la fraîcheur du soir rendait le coït plus agréable. Une erreur pouvait être tolérée : tout un chacun peut faillir en raison de circonstances particulières. Elle pouvait être victime de la surprise d’une rencontre agréable, d’un excès de consommation d’alcool, de bulles de champagne qui pétillent dans le crâne, de l’audace bouleversanted’un compagnon occasionnel, de l’attirance très forte pour un mâle aux caractères physiques surprenants ou inattendus. Un parfum enivrant ou une envie subite d’être aimée et câlinée ou l’addition de plusieurs de ces facteurs pouvaient constituer des circonstances atténuantes la première fois .Mais recommencer, non.
Que sais-je encore ? Voulait-elle devenir « une gagneuse » pour garnir sa garde robe ? On chute une fois, passe. Mais se préparer à recommencer dans des circonstances semblables relève d’une volonté éclairée, ne doit plus rien au hasard ou à un effet de surprise. Ce n’est plus un accident. Recommencer, c’est avoir apprécié et se préparer à répéter indéfiniment ce type de rencontres. C’est se moquer de son compagnon officiel, laissé en rade deux fois, de manière à faciliter la tromperie souhaitée, préméditée. Quand on en arrive à tromper ainsi celui qu’on a aimé, on fait le bilan, on constate qu’on ne s’aime plus et que mieux vaut rompre.
La soumission de Lili à Charlene et son goût soudain pour les désordres proposés par la revenante ne correspondent pas à ce que j’attends d’une relation de couple et ce d’autant moins que le plaisir accordé et partagé avec un inconnu est doublé d’un cadeau en espèces. Je n’ai pas de goût pour le partage de ma femme et je ne suis pas près de me mettre dans la peau d’un proxénète qui cède sa femme pour cent euros ou plus. Car Lili n’est pas vraiment amoureuse, celui qui la prendra la prochaine fois ne sera pas Louis, elle passera sous un autre homme au cours de ce nouvel épisode. Ce sera uniquement charnel, du cul, dirait l’autre. Elle a changé, Charlene la pourrit. Son but est évident pour moi. La fausse amie a raté son coup, il y a dix ans, elle n’a pas renoncé à nous désunir.Elle a de la suite dans les idées!
L’annonce de la répétition proche d’une prétendue « sortie entre filles » dont la probabilité avait été évoquée par Charlene à la fin du premier tour, et l’accord tacite de Lili m’avaient déçu plus que surpris. Elle avait entendu, elle n’avait pas opposé le refus que j’attendais.
De nouveau Lili avait menti et s’était préparée à accorder à un autre homme, à l’air libre, ce qu’elle rechignait à me donner à la maison en raison de la moiteur de l’air de notre chambre en été. Si vraiment il ne s’était agi que d’un problème de température, j’aurais installé un lit dans notre cave semi enterrée, ou j’aurais installé un climatiseur dans notre chambre ou encore nous aurions utilisé le canapé du salon orienté au nord ou enfin j’aurais attendu les miettes d’amour des jours pluvieux d’automne ou des jours froids de l’hiver…Quoique… Rien ne garantissait ces miettes d’amour, il y a des chambres d’hôtel pour cacher ses amours clandestines en toute saison.
J’ai donc été déçu et profondément déchiré, humilié de me sentir écarté, déconsidéré comme amant par l’apparition de concurrents à succès et ruiné comme ami par les mensonges, doublement trompé par le mensonge et par la liaison charnelle rétribuée. Ulcéré, il me restait une solution : sortir de la vie,de l’infidèle, disparaître pour retrouver un peu d’estime de moi. Fermer les yeux et rester, cela aurait été avilissant.
Je vivais heureux près d’elle dans sa maison. Cocu et négligé, je vivrais en pestiféré, méprisé mais supporté, par pitié peut-être, en souvenir d’un passé assez long et apparemment heureux jusqu’au retour de Charlene. Partir, lui laisser le champ libre ! Lili voulait couchotter par ci par là, varier ses plaisirs, faire des expériences ? Elle était lassée de moi sans oser le dire, elle avait besoin de nouveaux horizons. La conclusion était simple à tirer : « Elle ne m’aime plus, elle ment pour ne pas me vexer. Je ne serai pas un boulet. Je dégage! »
Je remue toujours les mêmes idées, comme si j’avais besoin de me justifier, comme si le responsable de la rupture c’était moi. Je ne suis pas parfait, je le concède. Mais être cocu sans avoir reçu des reproches, c’est dur, insupportable. Je me torture pour trouver comment j’ai poussé Lili dans cette voie, je rumine, je radote.
Elle a choisi, elle a souhaité participer à cette deuxième partie « entre filles ». Elle n’a rien appris la première fois du but de Charlene ? En cinq jours les vapeurs d’alcool se sont évaporées, elle est donc « accro », elle a goûté de la bite, ça lui a plu, elle voudra encore de la bite, de la jeune, vigoureuse, vive, de la bite qui bouscule, culbute et mitraille. Du zob en rodage, facile à apprivoiser, à diriger. De la queue jeune à initier avec tendresse, à goûter comme du vin nouveau, à former entre les doigts, à chauffer au four de sa bouche pour y faire courir les premiers frissons d’une première fois. Salope !
Je me demande bien pourquoi elle avait fait semblant de me consulter : sa décision était prise, je comptais pour du beurre, elle s’amusait cruellement à demander un avis dont elle ne tiendrait aucun compte s’il contrariait son projet. Elle maintenait une apparence de lien entre compagne et compagnon. Elle aurait dû me jeter à la figure que ma présence l’ennuyait la gênait, l’ étouffait, lui faisait perdre les meilleures occasions, limitait la satisfaction de ses instincts, l’empêchait de recevoir des hommes pour se faire foutre à domicile.
Sans moi elle aurait pu se faire enfiler à la chaîne, galoper comme une chienne en chaleur d’un mâle à l’autre, explorer toutes les variétés d’hommes, toutes les dimensions de sexes et elle aurait pu jouir, et jouir, et jouir encore, jouir à l’infini !. Avec un peu de courage, elle m’aurait foutu à la porte et aurait atterri dans son lit un jeunot à la queue enchantée. Moi, je n’ai pas eu besoin de courage pour quitter une femme obsédée par une chasse à l’amant jeune, audacieux et aux poches cousues d’or. J’ai fui sa lâcheté et je vis en solitaire dans mon studio et je rumine mon malheur.
Je suis encore jeune, physiquement en forme, pas mal de ma personne. Quand je me rase, dans mon miroir je ne me trouve pas mal, même beau. Des fois on me dit que j’ai de la chance. Je gagne honnêtement un salaire convenable. Sans être un phénomène de foire, mon sexe est tout à fait convenable, d’aspect plaisant, il a longtemps enchanté Lili. Ce n’est pas un arrache moyeu, mais je le crois efficace, endurant : tout à fait convenable pour toute femme dite « normale » et je suis propre à en satisfaire plus d’une. Mon principal défaut, c’est d’être sentimental et fidèle. Faudrait-il pour être parfait boire sans modération et m’empester l’haleine en fumant ?
Il y a des cas plus désespérés que le mien. L’avenir sera beau, je trouverai une autre compagne, je la choisirai soigneusement, jeune, belle, gaie, de bonne composition, pour des jours, des semaines, ou des années : rien ne presse, je n’y pensais pas, j’aimais Lili, elle me suffisait… Avant ! …Aux yeux de Liliane j’ai perdu de mon mystère, je suis devenu une habitude transparente, un meuble ancien vermoulu : elle veut rajeunir son cadre de vie, s’entourer de neuf, de moderne : avec mes 36 ans je fais tache dans son décor imaginaire.
Il existe des hommes de dix ou quinze ans mes cadets, elle y a goûté, elle y a pris goût, elle se tourne vers eux ; mais comment me le dire ? Elle a affronté ce problème. Charlene lui a livré la solution pour sortir de l’impasse : Tu sors, tu vois du monde, tu baises, tu prends ton pied, tu prends ton destin de femme libérée en main, Laurent se lassera à la longue de tes absences répétées et il finira bien par apprendre qu’il est cocu. Il foutra le camp de lui-même. .. Pour une fois c’est la solution adaptée à la situation.
Alors, je n’allais pas attendre qu’on me donne mon congé. Je suis parti, sans tambour ni trompette. J’avais aimé Liliane, je me suis dit :
- Je vais lui éviter l’embarras de l’explication du pourquoi ou du comment d’un renvoi. Elle n’aura pas à se torturer les méninges pour ne pas me blesser en me présentant mon successeur ou ses clients. Une rupture n’est jamais gaie. Les larmes de crocodile d’une femme qui rompt afin de vivre sa vie avec un autre, avec le suivant, lui seront épargnées. Elle me fait pitié. J’ai eu tort de la croire différente des autres. Toutes des s…. Hélas, elle me pousserait aux extrêmes !
Le lendemain de l’annonce de sa deuxième soirée sans moi, avec « des filles » dont certaines à moustaches, couilles et verges comme constaté précédemment, j’ai acheté trois valises. J’ai eu la chance de trouver un studio à louer. Si Lili ne changeait pas d’avis, elle signait la fin de notre vie commune. Concubins, nous n’aurions pas besoin d’un juge ou d’avocats. Je reprenais ma liberté. Je ne manquerais pas à un engagement écrit signé .
Le soir du rendez-vous venu, la joyeuse fêtarde a déposé un bisou sur mon front, m’a glissé à l’oreille un doux « je t’aime » murmuré de sorte que Charlene ne l’entende pas, comme si Lili avait honte de lui montrer ses sentiments au moment où elle allait se livrer à un ou d’ autres mâles contre repas, argent et plaisir charnel. Moi-même, j’ai trouvé déplacée cette déclaration à cet instant. J’ai eu la force de répondre à mon Judas en jupe légère et dessous de charme :
- Amuse-toi bien, ma chérie. Ne perds pas ta culotte ce soir. Tu me raconteras le film à ton retour, si tu n’es pas épuisée comme la première fois. On devrait interdire ce genre de films. Enfin tu feras comme bon te semblera. Certains films s’oublient en quittant la salle de projection, tu l’as vécu il y a huit jours, souviens-toi : tu ne me l’as pas raconté .
Charlene n’a pas pu cacher une grimace ennuyée. S’est-elle sentie devinée, mise à nu ? Liliane a bafouillé un
- Oh ! Pardon, j’ai oublié de te raconter l’histoire ; mais tu dormais !...
Elles sont parties en pépiant. J’ai chargé ma voiture et j’ai rejoint ma nouvelle demeure. Elle trouvera mon trousseau de clés dans sa boîte aux lettres et sur la table elle découvrira les raisons de notre rupture. Femme libérée elle sera. Mon dernier cadeau ! Celui qui fait mal au cœur plus qu’au portefeuille , l’affront d’être délaissée par son cocu.à
à suivre
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Ah! ça change tout!
Un accident technique regrettable a rendu incompréhensible le chapitre 2. Que les lecteurs attentifs veuillent pardonner cette erreur et trouver ici le texte que je devais présenter:
A sept heures et quart en ce beau mois d’été, les terrasses baignent dans la lumière, la foule déambule, beaucoup de tables sont occupées. Mon quatuor s’installe à l’extérieur devant une brasserie célèbre. Charlene fait face à Lili, son compagnon, à gauche de la blonde à la coupe de garçon, me fait face et je vois de dos le quatrième membre, l’inconnu sensé tenir compagnie à mon épouse si j’en crois la répartition des « filles ». Laquelle des deux complices est allé cueillir ce godelureau à la sortie d’un lycée ? J’aurais été de trop dans cette équipe : la cinquième roue du carrosse. Je m’assieds à une terrasse de l’autre côté de la place et je fais fonctionner mon téléphone. J’appelle Lili. Son sac à main repose au pied de son siège. Son galant se précipite et le lui tend. Il joue les utilités avec empressement, ravi d’être l’objet d’un sourire.
-Allo, ma chérie, la séance est-elle commencée ? Quel film joue-t-on ?
Lili se lève, se penche, lit une affiche du cinéma voisin et me donne un titre. Mais elle ne tient pas à prolonger la conversation et me ment :
- Pardon mon chéri, je suis obligée de couper mon appareil car le film commence.
Évidemment elle a décidé de me cacher son plan de soirée. J’entame ma mousse. Là-bas on boit du champagne. On les sert. Ils mangent, attaquent une deuxième bouteille de champagne, trinquent joyeusement. Charlene bécote son cavalier, celui de Lili pose sa main sur celle de ma femme. Lili ne s’en aperçoit pas. Charlene lui adresse un signe de tête pour désigner le timide puis se tourne résolument et embrasse goulûment son propre voisin. Lili hausse les épaules, lève les sourcils en interrogation… Charlene se lève, se penche à l’oreille de Lili, retourne embrasser son voisin ostensiblement. Le blondinet a mieux compris que Lili, il saisit la main de ma menteuse et la porte à sa bouche pour un gentil bisou, puis il offre sa main et je vois Lili rougissante se pencher un peu et y déposer un rapide bécot en retour. Son air embarrassé me réjouit.
Le repas continue. Lili lève le coude et ne remarque pas la main droite qui se pose sur son genou. La petite bête monte, repousse doucement le bas de la jupe. Enfin mon épouse réagit. Sa main gauche bloque la progression audacieuse. Elle est posée sur l’autre main, la maintient en place mais ne la chasse pas. Lili balaie la place d’un regard rapide par-dessus la coupe encore à ses lèvres. Elle, ne voudrait pas être vue dans cette posture. On ne sait jamais qui pourrait la voir et m’avertir. Le geste n’échappe pas à mon mobile. Clic sur les deux mains sous la table collées à un genou nu, clic sur le regard angoissé. Elle ne m’a pas vu, elle ne me chercherait pas ici ! Elle me croit au billard. J’ai vidé ma deuxième bière. Le compagnon de Charlene paie l’addition, le monsieur est généreux.
Les couples quittent la terrasse. Non, ils ne se dirigent pas vers un cinéma. Au bras de son ami, Charlene part en direction de la gare. Lili suit, son blond compagnon a posé son bras sur ses épaules, elle est contre lui, son bras gauche posé sur le dos de la chemisette d’été. Les deux femmes sont en tailleurs légers, les deux garçons en pantalon de toile claire et chemisette blanche ordinaire.
Je suis le quatuor à distance, mon téléphone enregistre chaque rapprochement. Charlene multiplie les arrêts, embrasse avec fougue son compagnon, par gestes encourage Lili à l’imiter. Le blond marque le pas, attend, n’obtient pas ce qu’il espère. De l’autre côté de l’avenue Charlene change de direction. Ils marchent sous les arbres du parc parallèle à la gare, vers la gauche, en direction du Manège. Nouvel arrêt. Nouvelle embrassade des deux premiers. Cette fois, sorti de la foule le blond immobilise Lili, l’enlace, baisse la tête et colle ses lèvres à celles de ma femme.
Le loup est sorti du bois, il montre ses intentions. Je le prenais à tort pour un puceau, il embrasse comme un homme. Liliane se laisse embrasser. Elle ne lui saute pas au cou, elle accepte le contact des lèvres. Serre-t-elle les siennes ? Je suis obligé d’avancer prudemment d’arbre en arbre, je photographie sans être certain du résultat. Le soleil rasant éclaire moins la promenade. Le passage de voitures sur la route voisine couvre le bruit de mes pas. Ils progressent de nouveau. Le bras du blond serre plus étroitement les épaules. La main de Lili agrippe le dos de la chemisette. Les atomes crochus fonctionnent dans les deux sens. Ma femme ?
Les deux couples quittent l’allée large et bifurquent sur un étroit sentier sur la gauche. A la halte suivante Charlene désigne un banc à gauche, protégé des regards par un bosquet au feuillage épais. Dans le silence du soir, j’entends la recommandation :
-Installez-vous ici, nous allons plus loin, jusqu’au banc suivant. Soyez gentils et rejoignez nous quand vous commencerez à vous ennuyer. Ne vous pressez surtout pas.
- Mais… tu nous laisses seuls ? proteste mollement Lili.
Que penser ? Elle a accepté le baiser sur la bouche. Soudain elle manifeste de l’étonnement parce que Charlene la laisse en tête-à-tête avec son éphèbe. Ne savait-elle pas où elle mettait les pieds en suivant Charlene ? La conduite de l’amie annonçait ses intentions personnelles : après ses nombreux arrêts et les échanges de baisers lascifs, nul doute, Charlene s’isole pour mieux traiter son compagnon. Tout aussi claire est l’invitation muette à l’autre couple de profiter de l’isolement pour mieux se connaître « et plus si affinité». D’ailleurs dans la douceur du soir et la lumière tamisée et après un premier lèche museau que faire? On est seul, on est encore un peu intimidé. S’embrasser c’est éviter les bévues, les paroles maladroites. Et Charlene accorde sa bénédiction : son plan si bien mis sur rail ne peut échouer ici, loin des regards indiscrets :
-Tu ne voudrais pas que nous vous tenions la chandelle. Allons, apprends à vivre et à prendre des décisions de femme adulte et libérée. Bonne soirée ma chérie, Louis t’adore, fais lui confiance.
Charlene partie, Louis prend la main de ma Lili et la tire en direction d’un chêne en face du banc. Il s’appuie de dos contre le tronc d’arbre, tient les deux mains de Lili, les lève vers ses épaules, s’en fait un collier. Ma femme plus petite que lui, ainsi tirée vers le haut, colle son corps à celui du jeune homme devenu audacieux, l‘épouse étroitement. Elle reçoit un baiser plus appuyé. Quand les timides se lâchent…
Derrière mon tronc d’arbre tout proche, je vois les deux mains de l’homme entourant le visage de Lili, plantées en partie dans ses longs cheveux noirs. Le jeune homme a fixé la tête et bouge la sienne pour adopter la meilleure façon de forcer cette bouche. Le baiser dure. Le corps de Lili se détend, une main descend dans son dos, glisse lentement le long de la colonne vertébrale. Lili n’en profite pas pour s’éloigner. Elle rend le baiser. Louis peut lâcher la tête, il n’y aura plus de mouvement de recul, Lili est dominée, soumise à une pulsion qui la submerge.
Le champagne et l’habileté du séducteur font leur œuvre. Les doigts atteignent la limite de la mini jupe. A travers le tissu Louis masse les deux fesses, doigts plantés dans la croupe ou en mouvement. Son bras droit plaque le ventre de cette femme mûre contre lui. D’un geste adroit, il saisit et fait remonter le tissu, découvre la moitié de la croupe, continue à la malaxer à pleine main. A deux mains il travaille les muscles. Je distingue de mon observatoire l’étroit bandeau du string clair entre les arrondis de chair pâle. Le corps de Lili oscille, se détache, laisse place entre les deux ventres à sa main droite qui se pose sur la braguette du pantalon de toile. Les caresses sont réciproques.
La reddition me surprend par sa rapidité. Ce baiser ardent a fait tomber d’éventuelles défenses, vaincu toute trace de pudeur. Lili n’est pas née de la dernière pluie, je l’aurais crue plus solide. J’en conclus maintenant qu’elle était en attente. Elle a ourdi le plan avec Charlene, elle voulait de la chair fraîche, ses apparentes hésitations avaient pour but d’exciter le garçon. Celui-ci a osé pour le plaisir de Lili. Les mains de Louis quittent les fesses et viennent fouiller dans l’avant du string, par-dessus la taille. L’approche est facilitée par un recul étudié de la croupe.
Louis envoie des doigts sur la foufoune, Lili attaque la ceinture, ouvre le pantalon, cherche, en sort une verge de belle dimension, la caresse mais se tord sous l’effet des doigts plongés dans son sexe. Le bloc des deux corps se défait, seules les bouches se cherchent et se dévorent. Une poussée sur l’épaule fait descendre Lili accrochée à sa trouvaille. Elle ne s’agenouille pas, mais s’accroupit en face du maître du moment et elle jette un regard autour d’elle. Elle est consciente d’accomplir quelque chose d’anormal. Elle examine l’objet de près, attentivement, paraît émue de ce cadeau tombé du ciel ou du carnet d’adresses de Charlene. Une jeune queue pour ses 35 ans : quelle aubaine et quel trouble.
Parfois un couple passe non loin sur l’allée principale. Les deux complices marquent une pause prudente avant de se relancer.
Accroupie, ma femme pose ses fesses sur ses talons. Louis a repoussé son pantalon sous son scrotum, tenu au-dessus des genoux par l’écartement de ses cuisses. La main droite de Lili passe sous le membre, remonte doucement, fébrilement vers le gland, tire le prépuce en arrière. Sa langue parcourt le gland, lèche la hampe par-dessous. C’est parti pour une longue fellation. Le chibre entre de moitié, elle tète, elle branle, fait alterner coups de langue et mouvements du poignet. D’un coup de langue elle rattrape du liquide séminal coulant vers son menton. Cette jeune bite lui rappelle nos premiers essais, peut-être, et augmente sa faim. Elle savoure la tête du nœud, mordille les flancs aplatis du tube de chair gonflé de sang, éprouve du bout des dents son élasticité, redescend au scrotum, lèche la peau ridée du sac, voudrait introduire les deux couilles, doit se contenter d’une.
Elle lève les yeux vers le visage, y lit la satisfaction du partenaire remonte à coups de pointe de langue la verge qui tressaute et, mâchoires grandes ouvertes, elle engloutit à fond cette queue donnée pour son bonheur. Elle savait ce que Charlene lui préparait. N’était-elle pas demandeuse. Moi, le mari, je suis gagné par cette certitude : Charlene est le révélateur d’envies enfouies depuis longtemps en Lili, Lili mourait d’un besoin de vengeance. La confession de Charlene l’a libérée et Charlene a fourni l’occasion et le larron. Je n’ai pas assailli la copine. Mais je suis dévalué ad vitam aeternam.
Elle ne s’en soucie guère. Lili suce ! Louis a une jeune queue tendre dans sa rigidité, elle croque du neuf. Elle s’active, suce, lèche, caresse. Louis tantôt lui caresse une joue tantôt passe sa main dans les cheveux pour maintenir la tête en place.
Il retire sa tige nue entièrement, la guide de sa main gauche vers l’orifice, plonge dans la bouche, ressort et replonge, à fond. Lili se contente de se décrocher les mâchoires, les yeux fermés sur une pénétration profonde, lèvres collées au pubis de l’homme qui tend son ventre vers elle.
Il la relève, lui fait exécuter un demi-tour, l’enlace et presse les seins. Lui aussi apprécie l’élasticité de ces globes. Il les triture, les soupèse, en frotte les pointes érigées. Ensuite il s’en prend au string : il pèse sur l’élastique de la taille, dégage le fessier, arrête la descente du fin tissu sur les cuisses, appuie sur le dos de Lili. Elle est penchée en avant et reçoit la longue caresse d’une main entre ses jambes. Un doigt de l’homme accroche le clitoris, le titille puis explore le vagin. Le dos de Lili est à l’horizontale, Louis prend du recul, écarte les deux fesses, ouvre les grandes lèvres, prend position, bite à con, envoie une secousse. Lili geint au moment de la pénétration. Pour garder l’équilibre, elle appuie ses deux mains sur ses genoux, ou elle envoie un bras sur la main de Louis plaquée à sa fesse pour éviter la chute en avant.
Elle se redresse, tend sa bouche et Louis réussit à l’embrasser. Maintenant elle a tourné sur place et porte sa main droite contre le tronc du chêne. L’assaut de Louis se fait plus violent. Toute l’épaule de Lili contrebalance les coups de boutoir incessants que son amant lui assène. Ce gars est inusable. Il charge, va, vient, entre, sort, bouscule et soudain éructe un Ah ! Indiscret en ce lieu et en cette heure calme. Lili spontanément fait demi-tour, reprend position accroupie face à la verge, s’en saisit en bouche et creuse ses joues. Elle pompe. Louis jouit dans sa bouche, ils restent immobiles puis elle crache le sperme. Il la relève et l’embrasse.
Arrive Charlene suivie de son étalon. Elle demande
- Alors, ma Lili, c’était bon. Un peu surprise ? Dis-moi que je choisis mal les mâles. Es-tu prête à remettre ça ?
- Merci, pour ce soir j’ai eu mon compte. Louis a été formidable. Recommencer ? Ce serait bien volontiers, mais il y a Laurent. Il va s’impatienter.
- Annonce-lui une autre rencontre entre filles dans huit jours. Louis quitte la ville, mais je te prêterai le mien. Tu le trouveras sensationnel.
Je les laisse passer, je pique droit sur l’avenue alors qu’ils empruntent l’allée. Mon vélo est le moyen de transport le plus rapide en ville. Je me couche. Liliane revient, remercie chaleureusement Charlene pour cette soirée exceptionnelle. Elle se penche dans la chambre et informe sa copine :
- Oui, il dort comme un ange. Elle passe par la salle de bain, je fouille son sac, j’en sors le string et un billet de cent euros. Ma femme me trompe, ma femme se prostitue. Charlene joue à la maquerelle. Elle tient sa vengeance. Elle a reconnu sa culpabilité sur l’histoire vieille de dix ans pour se rapprocher de Liliane. Elle s’est ensuite employée à lui redonner le goût de porter des sous-vêtements de charme, de s’aimer dans la lingerie fine pour finir par se laisser admirer. Quoique je n’aie pas vu Louis s’extasier sur ce qu’elle portait. Le string sent le sperme et la cyprine. Après un bain très long Lili se couche sans bruit et s’endort. Je n’ai pas posé de questions. Elle n’a pas eu à mentir une fois de plus ce soir. Quelques jours plus tard elle peine à avancer la possibilité d’une soirée avec ses amies en insistant sur le « e » d’amies.
- Donc, je suis sur la touche une fois de plus. N’as-tu pas peur de pousser le bouchon avec ces nanas ? Quel soir ? Très bien. Je suis bien forcé de me plier à tes désirs…Tu as perdu un billet, tu ne retrouves plus ton string ? Quand ? Lors de votre premier congrès entre filles ? Étrange, hein. Un billet peut se perdre, tomber de la poche. Pourquoi te promener avec un billet de cent euros alors que tu es invitée ? Comment peut-on perdre un string ? Certes il n’était pas épais et ne cachait pratiquement rien de ton anatomie, au contraire il accentuait le creux de la fente en s’enfonçant entre tes grandes lèvres et révélait mieux que la nudité la forme de ton merveilleux sexe. Tu ne l’as pas perdu par distraction. Il te prenait si bien la taille. Ma pauvre chérie, auriez-vous monté un strep-tease entre filles ? Voilà pourquoi j’étais interdit de réunion ?
- Ne te moque pas. Il faisait si chaud, mon string collait à cause de la transpiration, je l’ai enlevé en douce et je l’ai mis dans mon sac. Une fille me l’aura chipé.
- Cherche dans ton sac. Et puis, il fait encore trop chaud, tu peux t’en passer quand tu vas prendre l’air avec tes copines le soir à la promenade à la fraîche.
Lili tique en entendant « promenade ». Elle me tourne le dos un moment. Elle respire un gros coup puis pouffe de rire, un rire bien peu naturel, plutôt crispé :
- Chéri, tu es fou. Tu me vois courir cul nu ? Imagine que je tombe dans la rue.
- Avec ton joli petit cul tu ferais des heureux. Vivement que la canicule passe. J’aimerais te faire l’amour.
- C’est vrai, par un temps pareil ma libido s’endort.
Tu parles ! Sa libido endormie ? quand elle s’écrasait contre le chêne sous les poussées de Louis le jeune bélier en train de la saillir dans le parc. Sa libido sommeillera-t-elle pendant sa prochaine balade dans les fourrés après un nouveau repas bien arrosé. Si j’ai bien entendu elle sera livrée à l’amant de Charlene. Que j’approuve cette sortie ou que je m’y oppose, si Lili souhaite se faire sauter par l’un ou par l’autre, elle et Charlene trouveront toujours une occasion. Je sais en quoi consistent ces réunions entre filles, qu’elle y aille.
- Ma chère Lili, essaie d’organiser une rencontre entre couples, cela pourrait être délirant. Bon pour la prochaine fois. Mais à trop tirer sur la corde elle pourrait casser. Tes copines n’aimeraient-elles pas les hommes ?
Comprend-elle l’avertissement ? Quelques boulets ont sifflé à ses oreilles : string perdu et strep-tease, , la promenade à la fraîche, la corde casse…
Ce soir Charlene me croise en venant chercher Liliane. Elle a un sourire narquois, elle est heureuse du bon tour qu’elle joue au cocu. Le taxi démarre. Je sors des valises de tailles différentes de mon coffre de voiture : elles sont l’une dans l’autre comme des poupées russes. J’y range mon linge, quelques livres et bibelots, mon ordinateur et mon imprimante. Mon vélo est attaché sur le haillon arrière. Avant de quitter la maison je décore la table du salon : à un coin un string souillé, à côté un billet de cent euros, plus loin un mot pour inviter Lili à regarder les photos de mon téléphone. Et, sur une feuille en lettres d’or, une question à laquelle elle n’aura pas à répondre : « Combien as-tu gagné avec ton cul ce soir ? » Ce n’est pas élégant, c’est pourtant tellement conforme à ses activités réelles.
Quand elle rentrera dans la maison héritée de ses parents, elle verra le tout, je serai installé dans le studio que j’ai déniché cette semaine. A la standardiste je donnerai une consigne stricte
- Si mon ex-compagne veut me joindre, répondez que j’ai démissionné. Ne lui dites pas que j’ai loué… en bord de mer à La Rochelle.
Liliane est partie à La Rochelle. C’est ce que vient de me raconter une Charlene éberluée de me rencontrer sur la terrasse de la brasserie où Liliane a rencontré Louis et sans doute l’ami de Charlene.
Cette standardiste est parfaite.
- Mon pauvre Laurent, ce que tu peux être vieux jeu. Une femme a besoin de s’amuser, pourquoi te montrer aussi intransigeant ? Reprends Liliane, elle t’aime. Depuis ta fuite elle dépérit, ne veut plus me parler.
- Que dira ton mari, ma chère Charlene, lorsqu’il recevra les photos que je vais lui adresser. J’espère qu’il est large d’esprit lui aussi, quand il n’est pas aveugle.
Touché, coulé, il faut voir la bouille de l’entremetteuse.
-Non ! Tu n’as pas fait ça ! Tu les as déjà envoyées : celles qui étaient dans le téléphone ?
- Et quelques autres. Elles partiront demain.
- Si je couchais avec toi, tu les enverrais quand même ? Dis, depuis que tu n’as pas eu de femme, tu dois avoir envie. Viens
- C’est combien la passe avec toi, Charlene ?
Elle a verdi. Je jubile, c’est ma vengeance : Elle va guetter le courrier de son mari. Si elle ne découvre pas l’enveloppe, elle va vivre l’enfer en supposant que son mari est au courant de ses coucheries et la surveille. S’il venait à la quitter comme j’ai quitté Liliane ?
Je n’ai pas fait de double, je n’enverrai rien à l’adresse que j’ignore.
A sept heures et quart en ce beau mois d’été, les terrasses baignent dans la lumière, la foule déambule, beaucoup de tables sont occupées. Mon quatuor s’installe à l’extérieur devant une brasserie célèbre. Charlene fait face à Lili, son compagnon, à gauche de la blonde à la coupe de garçon, me fait face et je vois de dos le quatrième membre, l’inconnu sensé tenir compagnie à mon épouse si j’en crois la répartition des « filles ». Laquelle des deux complices est allé cueillir ce godelureau à la sortie d’un lycée ? J’aurais été de trop dans cette équipe : la cinquième roue du carrosse. Je m’assieds à une terrasse de l’autre côté de la place et je fais fonctionner mon téléphone. J’appelle Lili. Son sac à main repose au pied de son siège. Son galant se précipite et le lui tend. Il joue les utilités avec empressement, ravi d’être l’objet d’un sourire.
-Allo, ma chérie, la séance est-elle commencée ? Quel film joue-t-on ?
Lili se lève, se penche, lit une affiche du cinéma voisin et me donne un titre. Mais elle ne tient pas à prolonger la conversation et me ment :
- Pardon mon chéri, je suis obligée de couper mon appareil car le film commence.
Évidemment elle a décidé de me cacher son plan de soirée. J’entame ma mousse. Là-bas on boit du champagne. On les sert. Ils mangent, attaquent une deuxième bouteille de champagne, trinquent joyeusement. Charlene bécote son cavalier, celui de Lili pose sa main sur celle de ma femme. Lili ne s’en aperçoit pas. Charlene lui adresse un signe de tête pour désigner le timide puis se tourne résolument et embrasse goulûment son propre voisin. Lili hausse les épaules, lève les sourcils en interrogation… Charlene se lève, se penche à l’oreille de Lili, retourne embrasser son voisin ostensiblement. Le blondinet a mieux compris que Lili, il saisit la main de ma menteuse et la porte à sa bouche pour un gentil bisou, puis il offre sa main et je vois Lili rougissante se pencher un peu et y déposer un rapide bécot en retour. Son air embarrassé me réjouit.
Le repas continue. Lili lève le coude et ne remarque pas la main droite qui se pose sur son genou. La petite bête monte, repousse doucement le bas de la jupe. Enfin mon épouse réagit. Sa main gauche bloque la progression audacieuse. Elle est posée sur l’autre main, la maintient en place mais ne la chasse pas. Lili balaie la place d’un regard rapide par-dessus la coupe encore à ses lèvres. Elle, ne voudrait pas être vue dans cette posture. On ne sait jamais qui pourrait la voir et m’avertir. Le geste n’échappe pas à mon mobile. Clic sur les deux mains sous la table collées à un genou nu, clic sur le regard angoissé. Elle ne m’a pas vu, elle ne me chercherait pas ici ! Elle me croit au billard. J’ai vidé ma deuxième bière. Le compagnon de Charlene paie l’addition, le monsieur est généreux.
Les couples quittent la terrasse. Non, ils ne se dirigent pas vers un cinéma. Au bras de son ami, Charlene part en direction de la gare. Lili suit, son blond compagnon a posé son bras sur ses épaules, elle est contre lui, son bras gauche posé sur le dos de la chemisette d’été. Les deux femmes sont en tailleurs légers, les deux garçons en pantalon de toile claire et chemisette blanche ordinaire.
Je suis le quatuor à distance, mon téléphone enregistre chaque rapprochement. Charlene multiplie les arrêts, embrasse avec fougue son compagnon, par gestes encourage Lili à l’imiter. Le blond marque le pas, attend, n’obtient pas ce qu’il espère. De l’autre côté de l’avenue Charlene change de direction. Ils marchent sous les arbres du parc parallèle à la gare, vers la gauche, en direction du Manège. Nouvel arrêt. Nouvelle embrassade des deux premiers. Cette fois, sorti de la foule le blond immobilise Lili, l’enlace, baisse la tête et colle ses lèvres à celles de ma femme.
Le loup est sorti du bois, il montre ses intentions. Je le prenais à tort pour un puceau, il embrasse comme un homme. Liliane se laisse embrasser. Elle ne lui saute pas au cou, elle accepte le contact des lèvres. Serre-t-elle les siennes ? Je suis obligé d’avancer prudemment d’arbre en arbre, je photographie sans être certain du résultat. Le soleil rasant éclaire moins la promenade. Le passage de voitures sur la route voisine couvre le bruit de mes pas. Ils progressent de nouveau. Le bras du blond serre plus étroitement les épaules. La main de Lili agrippe le dos de la chemisette. Les atomes crochus fonctionnent dans les deux sens. Ma femme ?
Les deux couples quittent l’allée large et bifurquent sur un étroit sentier sur la gauche. A la halte suivante Charlene désigne un banc à gauche, protégé des regards par un bosquet au feuillage épais. Dans le silence du soir, j’entends la recommandation :
-Installez-vous ici, nous allons plus loin, jusqu’au banc suivant. Soyez gentils et rejoignez nous quand vous commencerez à vous ennuyer. Ne vous pressez surtout pas.
- Mais… tu nous laisses seuls ? proteste mollement Lili.
Que penser ? Elle a accepté le baiser sur la bouche. Soudain elle manifeste de l’étonnement parce que Charlene la laisse en tête-à-tête avec son éphèbe. Ne savait-elle pas où elle mettait les pieds en suivant Charlene ? La conduite de l’amie annonçait ses intentions personnelles : après ses nombreux arrêts et les échanges de baisers lascifs, nul doute, Charlene s’isole pour mieux traiter son compagnon. Tout aussi claire est l’invitation muette à l’autre couple de profiter de l’isolement pour mieux se connaître « et plus si affinité». D’ailleurs dans la douceur du soir et la lumière tamisée et après un premier lèche museau que faire? On est seul, on est encore un peu intimidé. S’embrasser c’est éviter les bévues, les paroles maladroites. Et Charlene accorde sa bénédiction : son plan si bien mis sur rail ne peut échouer ici, loin des regards indiscrets :
-Tu ne voudrais pas que nous vous tenions la chandelle. Allons, apprends à vivre et à prendre des décisions de femme adulte et libérée. Bonne soirée ma chérie, Louis t’adore, fais lui confiance.
Charlene partie, Louis prend la main de ma Lili et la tire en direction d’un chêne en face du banc. Il s’appuie de dos contre le tronc d’arbre, tient les deux mains de Lili, les lève vers ses épaules, s’en fait un collier. Ma femme plus petite que lui, ainsi tirée vers le haut, colle son corps à celui du jeune homme devenu audacieux, l‘épouse étroitement. Elle reçoit un baiser plus appuyé. Quand les timides se lâchent…
Derrière mon tronc d’arbre tout proche, je vois les deux mains de l’homme entourant le visage de Lili, plantées en partie dans ses longs cheveux noirs. Le jeune homme a fixé la tête et bouge la sienne pour adopter la meilleure façon de forcer cette bouche. Le baiser dure. Le corps de Lili se détend, une main descend dans son dos, glisse lentement le long de la colonne vertébrale. Lili n’en profite pas pour s’éloigner. Elle rend le baiser. Louis peut lâcher la tête, il n’y aura plus de mouvement de recul, Lili est dominée, soumise à une pulsion qui la submerge.
Le champagne et l’habileté du séducteur font leur œuvre. Les doigts atteignent la limite de la mini jupe. A travers le tissu Louis masse les deux fesses, doigts plantés dans la croupe ou en mouvement. Son bras droit plaque le ventre de cette femme mûre contre lui. D’un geste adroit, il saisit et fait remonter le tissu, découvre la moitié de la croupe, continue à la malaxer à pleine main. A deux mains il travaille les muscles. Je distingue de mon observatoire l’étroit bandeau du string clair entre les arrondis de chair pâle. Le corps de Lili oscille, se détache, laisse place entre les deux ventres à sa main droite qui se pose sur la braguette du pantalon de toile. Les caresses sont réciproques.
La reddition me surprend par sa rapidité. Ce baiser ardent a fait tomber d’éventuelles défenses, vaincu toute trace de pudeur. Lili n’est pas née de la dernière pluie, je l’aurais crue plus solide. J’en conclus maintenant qu’elle était en attente. Elle a ourdi le plan avec Charlene, elle voulait de la chair fraîche, ses apparentes hésitations avaient pour but d’exciter le garçon. Celui-ci a osé pour le plaisir de Lili. Les mains de Louis quittent les fesses et viennent fouiller dans l’avant du string, par-dessus la taille. L’approche est facilitée par un recul étudié de la croupe.
Louis envoie des doigts sur la foufoune, Lili attaque la ceinture, ouvre le pantalon, cherche, en sort une verge de belle dimension, la caresse mais se tord sous l’effet des doigts plongés dans son sexe. Le bloc des deux corps se défait, seules les bouches se cherchent et se dévorent. Une poussée sur l’épaule fait descendre Lili accrochée à sa trouvaille. Elle ne s’agenouille pas, mais s’accroupit en face du maître du moment et elle jette un regard autour d’elle. Elle est consciente d’accomplir quelque chose d’anormal. Elle examine l’objet de près, attentivement, paraît émue de ce cadeau tombé du ciel ou du carnet d’adresses de Charlene. Une jeune queue pour ses 35 ans : quelle aubaine et quel trouble.
Parfois un couple passe non loin sur l’allée principale. Les deux complices marquent une pause prudente avant de se relancer.
Accroupie, ma femme pose ses fesses sur ses talons. Louis a repoussé son pantalon sous son scrotum, tenu au-dessus des genoux par l’écartement de ses cuisses. La main droite de Lili passe sous le membre, remonte doucement, fébrilement vers le gland, tire le prépuce en arrière. Sa langue parcourt le gland, lèche la hampe par-dessous. C’est parti pour une longue fellation. Le chibre entre de moitié, elle tète, elle branle, fait alterner coups de langue et mouvements du poignet. D’un coup de langue elle rattrape du liquide séminal coulant vers son menton. Cette jeune bite lui rappelle nos premiers essais, peut-être, et augmente sa faim. Elle savoure la tête du nœud, mordille les flancs aplatis du tube de chair gonflé de sang, éprouve du bout des dents son élasticité, redescend au scrotum, lèche la peau ridée du sac, voudrait introduire les deux couilles, doit se contenter d’une.
Elle lève les yeux vers le visage, y lit la satisfaction du partenaire remonte à coups de pointe de langue la verge qui tressaute et, mâchoires grandes ouvertes, elle engloutit à fond cette queue donnée pour son bonheur. Elle savait ce que Charlene lui préparait. N’était-elle pas demandeuse. Moi, le mari, je suis gagné par cette certitude : Charlene est le révélateur d’envies enfouies depuis longtemps en Lili, Lili mourait d’un besoin de vengeance. La confession de Charlene l’a libérée et Charlene a fourni l’occasion et le larron. Je n’ai pas assailli la copine. Mais je suis dévalué ad vitam aeternam.
Elle ne s’en soucie guère. Lili suce ! Louis a une jeune queue tendre dans sa rigidité, elle croque du neuf. Elle s’active, suce, lèche, caresse. Louis tantôt lui caresse une joue tantôt passe sa main dans les cheveux pour maintenir la tête en place.
Il retire sa tige nue entièrement, la guide de sa main gauche vers l’orifice, plonge dans la bouche, ressort et replonge, à fond. Lili se contente de se décrocher les mâchoires, les yeux fermés sur une pénétration profonde, lèvres collées au pubis de l’homme qui tend son ventre vers elle.
Il la relève, lui fait exécuter un demi-tour, l’enlace et presse les seins. Lui aussi apprécie l’élasticité de ces globes. Il les triture, les soupèse, en frotte les pointes érigées. Ensuite il s’en prend au string : il pèse sur l’élastique de la taille, dégage le fessier, arrête la descente du fin tissu sur les cuisses, appuie sur le dos de Lili. Elle est penchée en avant et reçoit la longue caresse d’une main entre ses jambes. Un doigt de l’homme accroche le clitoris, le titille puis explore le vagin. Le dos de Lili est à l’horizontale, Louis prend du recul, écarte les deux fesses, ouvre les grandes lèvres, prend position, bite à con, envoie une secousse. Lili geint au moment de la pénétration. Pour garder l’équilibre, elle appuie ses deux mains sur ses genoux, ou elle envoie un bras sur la main de Louis plaquée à sa fesse pour éviter la chute en avant.
Elle se redresse, tend sa bouche et Louis réussit à l’embrasser. Maintenant elle a tourné sur place et porte sa main droite contre le tronc du chêne. L’assaut de Louis se fait plus violent. Toute l’épaule de Lili contrebalance les coups de boutoir incessants que son amant lui assène. Ce gars est inusable. Il charge, va, vient, entre, sort, bouscule et soudain éructe un Ah ! Indiscret en ce lieu et en cette heure calme. Lili spontanément fait demi-tour, reprend position accroupie face à la verge, s’en saisit en bouche et creuse ses joues. Elle pompe. Louis jouit dans sa bouche, ils restent immobiles puis elle crache le sperme. Il la relève et l’embrasse.
Arrive Charlene suivie de son étalon. Elle demande
- Alors, ma Lili, c’était bon. Un peu surprise ? Dis-moi que je choisis mal les mâles. Es-tu prête à remettre ça ?
- Merci, pour ce soir j’ai eu mon compte. Louis a été formidable. Recommencer ? Ce serait bien volontiers, mais il y a Laurent. Il va s’impatienter.
- Annonce-lui une autre rencontre entre filles dans huit jours. Louis quitte la ville, mais je te prêterai le mien. Tu le trouveras sensationnel.
Je les laisse passer, je pique droit sur l’avenue alors qu’ils empruntent l’allée. Mon vélo est le moyen de transport le plus rapide en ville. Je me couche. Liliane revient, remercie chaleureusement Charlene pour cette soirée exceptionnelle. Elle se penche dans la chambre et informe sa copine :
- Oui, il dort comme un ange. Elle passe par la salle de bain, je fouille son sac, j’en sors le string et un billet de cent euros. Ma femme me trompe, ma femme se prostitue. Charlene joue à la maquerelle. Elle tient sa vengeance. Elle a reconnu sa culpabilité sur l’histoire vieille de dix ans pour se rapprocher de Liliane. Elle s’est ensuite employée à lui redonner le goût de porter des sous-vêtements de charme, de s’aimer dans la lingerie fine pour finir par se laisser admirer. Quoique je n’aie pas vu Louis s’extasier sur ce qu’elle portait. Le string sent le sperme et la cyprine. Après un bain très long Lili se couche sans bruit et s’endort. Je n’ai pas posé de questions. Elle n’a pas eu à mentir une fois de plus ce soir. Quelques jours plus tard elle peine à avancer la possibilité d’une soirée avec ses amies en insistant sur le « e » d’amies.
- Donc, je suis sur la touche une fois de plus. N’as-tu pas peur de pousser le bouchon avec ces nanas ? Quel soir ? Très bien. Je suis bien forcé de me plier à tes désirs…Tu as perdu un billet, tu ne retrouves plus ton string ? Quand ? Lors de votre premier congrès entre filles ? Étrange, hein. Un billet peut se perdre, tomber de la poche. Pourquoi te promener avec un billet de cent euros alors que tu es invitée ? Comment peut-on perdre un string ? Certes il n’était pas épais et ne cachait pratiquement rien de ton anatomie, au contraire il accentuait le creux de la fente en s’enfonçant entre tes grandes lèvres et révélait mieux que la nudité la forme de ton merveilleux sexe. Tu ne l’as pas perdu par distraction. Il te prenait si bien la taille. Ma pauvre chérie, auriez-vous monté un strep-tease entre filles ? Voilà pourquoi j’étais interdit de réunion ?
- Ne te moque pas. Il faisait si chaud, mon string collait à cause de la transpiration, je l’ai enlevé en douce et je l’ai mis dans mon sac. Une fille me l’aura chipé.
- Cherche dans ton sac. Et puis, il fait encore trop chaud, tu peux t’en passer quand tu vas prendre l’air avec tes copines le soir à la promenade à la fraîche.
Lili tique en entendant « promenade ». Elle me tourne le dos un moment. Elle respire un gros coup puis pouffe de rire, un rire bien peu naturel, plutôt crispé :
- Chéri, tu es fou. Tu me vois courir cul nu ? Imagine que je tombe dans la rue.
- Avec ton joli petit cul tu ferais des heureux. Vivement que la canicule passe. J’aimerais te faire l’amour.
- C’est vrai, par un temps pareil ma libido s’endort.
Tu parles ! Sa libido endormie ? quand elle s’écrasait contre le chêne sous les poussées de Louis le jeune bélier en train de la saillir dans le parc. Sa libido sommeillera-t-elle pendant sa prochaine balade dans les fourrés après un nouveau repas bien arrosé. Si j’ai bien entendu elle sera livrée à l’amant de Charlene. Que j’approuve cette sortie ou que je m’y oppose, si Lili souhaite se faire sauter par l’un ou par l’autre, elle et Charlene trouveront toujours une occasion. Je sais en quoi consistent ces réunions entre filles, qu’elle y aille.
- Ma chère Lili, essaie d’organiser une rencontre entre couples, cela pourrait être délirant. Bon pour la prochaine fois. Mais à trop tirer sur la corde elle pourrait casser. Tes copines n’aimeraient-elles pas les hommes ?
Comprend-elle l’avertissement ? Quelques boulets ont sifflé à ses oreilles : string perdu et strep-tease, , la promenade à la fraîche, la corde casse…
Ce soir Charlene me croise en venant chercher Liliane. Elle a un sourire narquois, elle est heureuse du bon tour qu’elle joue au cocu. Le taxi démarre. Je sors des valises de tailles différentes de mon coffre de voiture : elles sont l’une dans l’autre comme des poupées russes. J’y range mon linge, quelques livres et bibelots, mon ordinateur et mon imprimante. Mon vélo est attaché sur le haillon arrière. Avant de quitter la maison je décore la table du salon : à un coin un string souillé, à côté un billet de cent euros, plus loin un mot pour inviter Lili à regarder les photos de mon téléphone. Et, sur une feuille en lettres d’or, une question à laquelle elle n’aura pas à répondre : « Combien as-tu gagné avec ton cul ce soir ? » Ce n’est pas élégant, c’est pourtant tellement conforme à ses activités réelles.
Quand elle rentrera dans la maison héritée de ses parents, elle verra le tout, je serai installé dans le studio que j’ai déniché cette semaine. A la standardiste je donnerai une consigne stricte
- Si mon ex-compagne veut me joindre, répondez que j’ai démissionné. Ne lui dites pas que j’ai loué… en bord de mer à La Rochelle.
Liliane est partie à La Rochelle. C’est ce que vient de me raconter une Charlene éberluée de me rencontrer sur la terrasse de la brasserie où Liliane a rencontré Louis et sans doute l’ami de Charlene.
Cette standardiste est parfaite.
- Mon pauvre Laurent, ce que tu peux être vieux jeu. Une femme a besoin de s’amuser, pourquoi te montrer aussi intransigeant ? Reprends Liliane, elle t’aime. Depuis ta fuite elle dépérit, ne veut plus me parler.
- Que dira ton mari, ma chère Charlene, lorsqu’il recevra les photos que je vais lui adresser. J’espère qu’il est large d’esprit lui aussi, quand il n’est pas aveugle.
Touché, coulé, il faut voir la bouille de l’entremetteuse.
-Non ! Tu n’as pas fait ça ! Tu les as déjà envoyées : celles qui étaient dans le téléphone ?
- Et quelques autres. Elles partiront demain.
- Si je couchais avec toi, tu les enverrais quand même ? Dis, depuis que tu n’as pas eu de femme, tu dois avoir envie. Viens
- C’est combien la passe avec toi, Charlene ?
Elle a verdi. Je jubile, c’est ma vengeance : Elle va guetter le courrier de son mari. Si elle ne découvre pas l’enveloppe, elle va vivre l’enfer en supposant que son mari est au courant de ses coucheries et la surveille. S’il venait à la quitter comme j’ai quitté Liliane ?
Je n’ai pas fait de double, je n’enverrai rien à l’adresse que j’ignore.