Un casting inattendu
Récit érotique écrit par Ginger [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-11-2011 dans la catégorie Plus on est
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Un casting inattendu
Soudain Serge émerge de sa rêverie, il s'aperçoit qu'il a oublié de descendre à la station de la correspondance du RER ; il sort son plan de métro pour voir comment il peut se rattraper : le plus simple est encore de faire demi-tour ; ce n'est pas dramatique, il avait de l'avance.
Cela ne lui arrive pas souvent ... mais qu'on lui propose un rendez-vous non coquin à la suite de ses écrits sans prétention sur quelques sites libertins non plus ! C'est vrai qu'il adore écrire, qu'il a pensé plusieurs fois se lancer dans des romans ; les idées ne lui manquaient pas, il a commencé plusieurs livres presque à la fois à une certaine époque. Avec les traitements de textes, c'est facile : on peut en laisser un de côté, y revenir quelques jours ou semaines plus tard, le modifier. L'idée que l'on se fait parfois encore des écrivains de l'époque de la machine à écrire passant leur temps à déchirer leurs feuilles de papier pour les recommencer, en se soutenant à grands coups d'excitants, est révolue. Elle n'est pas totalement infondée d'ailleurs, certains écrits l'attestent en s'appuyant sur des commandes passées notamment pendant la dernière guerre mondiale par certains de nos compatriotes à leurs correspondants sud-américains peu touchés par les restrictions, ainsi que sur leurs reçus.
Serge met temporairement fin à ses digressions pour descendre du RER, se diriger sur le quai d'en face afin d'y attendre le train qui doit le reconduire dans la bonne direction.
S'il ne s'est finalement pas lancé dans l'écriture, ce n'est ni par manque de goût, ni par flemme ... plutôt par manque de confiance en lui. Il adore écrire - que ce soit pour répondre à un ami, pour expliquer quelque chose à quelqu'un, pour défendre ses intérêts, pour rassembler ses idées - le fait très bien ; il le sait, nombreux sont ceux qui le lui ont dit, y compris des contradicteurs qui auraient souhaité qu'il fût moins doué, mais il ne s'est jamais vraiment senti à la hauteur d'un écrivain. Il aurait fallu que quelqu'un le stimule en ce sens avec insistance. Serge a aussi d'abord vu les obstacles à franchir : les maisons d'éditions qu'il faut supplier et qui refusent les "manuscrits" sur des critères plus ou moins arbitraires, or il ne se voyait pas en mendiant comme il se disait à lui-même ; celles qui après avoir refusé un manuscrit le publient sous un autre nom, autrement dit le "volent" au véritable auteur, et il n'avait pas envie de jouer le pot de terre contre le pot de fer ; les comptes d'apothicaires dès lors qu'il s'agissait - si l'on s'affranchissait avec succès des difficultés précédentes et obtenait d'être publié - de définir la rémunération de l'auteur. Tout cela l'avait dissuadé de se lancer dans l'aventure. Pour se donner bonne conscience, il se disait parfois qu'il voulait être libre, et qu'être tenu par quelqu'un qui exige un délai pour écrire un livre ce n'était pas de la liberté ; mais c'était un faux alibi, il en était conscient : être salarié de diverses entreprises comme il l'avait été, devoir suivre une ligne directrice qu'on ne comprend pas toujours, obéir à des ordres qu'on considère comme stupides ou se faire sanctionner pour les avoir enfreints, était-ce être libre ?
Le train arrive, il est bondé ; tant pis, après avoir fait en sorte d'être en avance, il ne va pas prendre le risque d'arriver en retard ; il monte. Tout le monde est serré, les sourires ne fusent pas. Il pense subitement à une chanson de Béranger : "Anastasie", ce serait presque de circonstance, si ce n'est qu'il ne sent aucune paire de seins dans son dos ; dommage ! Cela le fait sourire, lequel sourire en entraine 3 ou 4 autres ; mais Serge n'ose pas engager la conversation, expliquer ce qui le fait sourire. C'est un timide. Enfin, ça dépend des circonstances, il n'est pas gêné d'entrer en contact, mais il préfère que ce ne soit pas à son initiative. Il a une nature plutôt soumise.
Le train s'arrête, Serge en descend, il respire un peu mieux ; il se dirige vers la ligne de métro qu'il doit maintenant emprunter. Oui, c'est cela, il a une nature soumise, ce qui ne l'empêche pas d'être parfois rebelle. C'est peut-être aussi cela qui l'a empêché de se lancer dans l'aventure de l'écriture. Car il a eu d'autres idées pour le faire : créer son site Web et diffuser ses écrits sous forme d'ebooks. Il n'aurait pas eu à dépendre d'éditeurs. Mais il aurait fallu qu'il fasse d'autres démarches pour faire connaître son site, qu'il avait commencé à développer.
Le voici arrivé sur le quai du métro. Il attend la rame en continuant à laisser vagabonder ses pensées.
Il ne se souvient plus très bien pour quelle véritable raison il n'est pas allé au bout de ce dernier projet ; il était même allé jusqu'à simuler des commandes de livres - plus qu'il n'en avait écrits bien sûr. Toujours est-il qu'il aurait fallu que quelqu'un le stimule, qu'il se sente capable de mener cette aventure à bien.
La rame arrive, il y monte. Le trajet n'est plus très long.
Il a reçu un courriel inhabituel : une femme représentant une entreprise de production (Serge ne sait pas de quoi au juste) lui a écrit que ses écrits lui avaient plus et lui a proposé de venir la voir. Il a cherché le nom de cette entreprise sur internet : il y en avait des pages du même nom ; dans les pages jaunes il ne l'avait pas trouvée. Il avait eu l'idée de rechercher parmi les productions de films classés X sur Wikipedia, mais presque toutes les entreprises françaises appartiennent au même groupe et les liens vers leur site y ont été supprimés ;de toutes façons il n'y avait pas trouvé le nom cherché. Il ne savait donc pas trop ce qu'on attendait de lui mais supposait que l'entreprise pouvait vouloir lui acheter un droit d'utiliser ses écrits. Il s'était un peu renseigné à ce sujet, les règles étaient assez peu précises. Il en était donc là.
La rame s'arrête à la station, où Serge doit descendre. Il cherche un plan indicateur ; comme c'est souvent le cas, il faut d'abord qu'il se dirige vers une sortie pour en trouver un : il n'a pas choisi la bonne, ce n'est pas très grave. Il sort quand même, prend son propre plan de Paris et finit par aboutir à l'adresse en question. Il entre dans l'immeuble au moyen d'un bouton poussoir de journée. Une plaque indique que c'est au 3ème étage, il utilise l'escalier, cela va aussi vite. Il y cherche le nom de l'organisme, sonne.
Une jeune femme noire vient lui ouvrir, il se présente, elle le fait entrer dans un couloir où sont assises sur des chaises 6 ou 7 femmes noires habillées de façon très sexy qui le dévisagent curieusement. La jeune femme qui lui a ouvert la porte lui pique le bout du doigt avant même que Serge ait eu le temps de réagir. Il s'en offusque en rappelant avec qui il a rendez-vous ; elle lui dit de patienter, qu'elle ne va pas tarder à arriver.
Il reste debout derrière un comptoir d'accueil pendant environ 2 minutes, puis une femme, également noire, d'âge mûr vient lui tendre la main en se présentant comme celle qui lui a écrit ; elle l'invite à le suivre dans un bureau.
Serge ne juge pas utile de se plaindre de la piqure reçue à son arrivée ; de toutes façons il est trop tard, ce qui est fait est fait.
Après les civilités d'usage, la femme lui dit qu'elle est tombée par hasard sur un de ses textes, qu'il lui a tellement plu, qu'elle a voulu savoir si l'auteur en avait écrit d'autres, et qu'ainsi elle en avait lu une dizaine avant de lui écrire. Il lui demande si c'est à titre privé ou professionnel qu'elle a lu son premier texte, elle lui répond que c'est à titre privé mais que dans son métier il est difficile de dissocier les deux.
Après ce préambule, le moment est venu d'en venir au vif du sujet.
Il s'agit bien d'une entreprise de production de films X, mais spécialisée dans les lesbiennes noires ou asiatiques, voire métissées. Serge voit assez peu ce qu'il vient faire là-dedans car il a écrit assez peu d'histoires de lesbiennes, et il ne les a pas "colorées".
Il attend cependant la suite, se demandant où son interlocutrice peut bien vouloir en venir.
- Il y a quelque temps que nous envisageons de nous diversifier légèrement, mais nous ne voulons pas le faire trop brusquement car nous craignons de nous retrouver dans le créneau de la concurrence, qui est rude.
Serge attend toujours. Ne serait-elle pas en train de lui commander des scenarii ?
- Notre entreprise n'employait jusqu'à présent que des femmes, noires, et des actrices noires ou asiatiques, totalement lesbiennes. Nous avons pensé à recruter des actrices bi et non plus lesbiennes et à faire l'expérience du métissage.
- Entre noires et asiatiques vous l'avez déjà ?
- Je me suis mal exprimée : nous avons pensé à nous lancer avec prudence dans le métissage avec des blancs.
Serge commence à comprendre en quoi ses récits ont pu intéresser son interlocutrice : il n'hésite pas à mettre en oeuvre les scenarii de métisage.
- Qu'en pensez-vous ?
- Je ne fais qu'écrire, exprimer mes désirs, mes fantasmes, mes goûts personnels, parfois mêlés d'expériences vécues mais pas toujours. Je n'ai pas l'expérience de votre métier, ne connais pas l'état de votre marché, et ne peux donc pas répondre.
- Je ne vous questionnais pas sur le marché. Trouvez-vous l'idée intéressante ?
- Bien sûr puisque cela correspond à certains de mes écrits.
- Je m'en doutais.
Elle hésite un instant.
- Je suppose qu'en temps qu'auteur de tels écrits, vous n'êtes pas particulièrement prude.
- Non.
- J'aimerais vous voir nu.
- Me voir nu ?
- Oui, cela vous gêne de vous monter nu devant moi ?
- La futée ! se dit Serge.
Il ne l'a pas vue venir. Comment prétendre qu'il ne veut pas montrer sa nudité avec ce qu'il écrit !
Il se déshabille tranquillement et intégralement. Son interlocutrice émet un siflement admiratif.
- Mais c'est que j'ai tiré le gros lot, c'est le cas de le dire !
Serge ne dit rien. Il se demande s'il elle a l'intention de lui faire passer un casting. En effet il est un blanc ; son interlocutrice n'a pas mentionné d'autres critères, or bien que d'âge mûr il a un charme indiscutable, même habillé.
Elle s'approche de lui, lui palpe sans retenue le penis et les testicules.
- Ce qu'on m'a raconté sur les blancs, c'est des conneries, alors !
Serge n'en revient pas de son sans-gêne. Elle ne va pas quand même pas chercher à lui faire croire qu'elle ne consulte pas les sites spécialisés sur internet ...
- Promène-toi dans le bureau.
- Tiens, elle se met à me tutoyer, se dit Serge.
Il s'exécute.
- Cela doit vraiment être le début d'un casting, se dit-il.
Elle appelle par l'interphone une femme, que Serge n'a pas encore vue. Devant lui elles le détaillent, le font se tourner, se baisser, écarter les cuisses, ouvrir la bouche comme un cheval qu'on jauge avant de l'acheter, lever une jambe, un bras, adopter diverses poses, ...
- Nous sommes intéressées par tes récits et envisageons de t'acheter les droits de les exploiter. Mais tu pourrais bien être un acteur intéressant également. Nous voudrions voir si tu es à l'aise nu. Va te promener dans le couloir, comme pour aller aux toilettes, mais en prenant ton temps, puis reviens.
Serge obéit, la tournure prise par les événements l'amuse, il sort. Le couloir est rempli de femmes attendant un casting. Il se fraye un passage parmi elles et va demander au comptoir où se trouvent les toilettes, puis s'y rend négligemment sous les regards intéressés de la plupart des candidates. A son retour, il fait semblant de ne pas retrouver la porte du bureau afin de rester plus longtemps dans le couloir, répond même autant qu'il le peut aux questions que lui posent certaines femmes. Il a remarqué que le couloir est doté de caméras : nul doute que son manège est observé.
A son entrée dans le bureau, il peut lire un sourire de satisfaction sur les lèvres des deux recruteuses.
Sans se cacher, la correspondante de Serge se renseigne sur le résultat de sa prise de sang ; apprenant qu'il est négatif, elle ordonne à son interlocutrice :
- Envoie toutes celles dont le résultat est connu et négatif dans la grande salle. Contrôle toi-même qu'il n'y ait pas la moindre erreur. Fais-les se déshabiller et qu'elles mettent leurs affaires dans les casiers à l'entrée de la salle. Puis préviens-moi.
Elle se tourne ensuite vers Serge.
- Tu n'as jamais rêvé de faire un casting ?
- Si
- Le moment est venu, mon chéri.
Elle s'approche de lui et lui pelote les fesses.
- Tu as un beau petit cul bien ferme, ça va plaire ...
Serge se laisse faire, tout cela est tellement soudain ; il repense à la foule dans le couloir.
- Combien seront-elles, se demande-t-il ?
- Tu es un peu intimidé, mon chou ?
Elle se tourne vers l'autre femme.
- Tâte-moi ça.
L'autre black lui pelote les fesses à son tour, hoche la tête en connaisseuse, puis passe aux testicules, au penis. Celui-ci se dresse.
- Nous allons être précédées par la fanfare !
- Sans le son tout de même. Le porte-fanion plutôt ...
Elles éclatent de rire.
A ce moment l'interphone les avertit que la grande salle est prête à les accueillir.
- Allons-y !
A leur arrivée, Serge s'aperçoit qu'il se trouve face à une trentaine de femmes entièrement nues, noires, asiatiques ou métisses. Il y en a des jeunes, des moins jeunes, mais aussi des femmes mûres. Toutes ne sont pas jolies, loin de là ! Certaines sont fines, d'autres très rondes, quelques unes sont grandes, d'autres petites. Il y en a pour tous les goûts, question physique. Sa présence provoque un brouhaha.
- Mesdames, Mesdemoiselles, un peu de silence s'il vous plait.
Je ne sais pas si vous avez déjà participé à un casting, ici ou ailleurs. Aujourd'hui nous allons fonctionner un peu différemment, tenter une expérience un peu nouvelle. Vous vous êtes annoncées comme étant toutes bisexuelles, je veux que vous me le prouviez maintenant. Vous êtes une trentaine de femmes, il y a ici devant vous un homme que je vais laisser avec vous dans quelques instants. Lui comme vous avez été diagnotiqués négativement lors du test à votre arrivée. Des caméras enregistreront tous vos faits et gestes. Nous vous laisserons le temps nécessaire. Cette salle est équipée de toilettes et de points d'eau si vous en avez besoin. Cette eau est potable. Nous vous laisserons le temps que nous jugerons nécessaire à notre expérience. Bonne chance.
Ses deux accompagnatrices quittent aussitôt la salle et verrouillent la porte.
Plusieurs femmes ont compris que, du fait de la loi du nombre et des limites des capacités physiologiques masculines, il valait mieux être dans les premières à se jeter sur le mâle disponible. Serge se dit qu'il ne pourra jamais éjaculer le nombre de fois nécessaire, à moins d'être séquestré pendant plusieurs jours consécutifs. Il ne s'est jamais trouvé dans une telle situation, mais il a déjà écrit des histoires rapprochantes. Il fait jouer son intellect et tente de conserver son sang froid : il lui faudra donc se retenir. Avec un peu de chance, certaines auront fanfaronné et ne tenteront même pas de l'approcher.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, une quinzaine de femelles l'ont déjà agrippé, elle se battent pour savoir laquelle se le fera en premier ; malgré les coups de griffes, les risques d'écartèlement, la sensation de ses cheveux tirés en tous sens, Serge ne peut réprimer un sourire en pensant :
- Les premiers seront les derniers ...
Son rapprochement biblique est totalement incongru ... pas tant que cela. Le contexte sûrement, mais ...
- Nous serions presque à égalité, se dit-il ...
- ... si ce n'est le poids du nombre bien sûr, assorti de la règle du jeu : elles doivent quand même normalement toutes lui passer dessus.
La première à réussir à se dégager, après avoir bousculé les autres, doit bien faire dans les 120 kg soit deux fois son propre poids, si ce n'est plus. Sa poitrine correspondrait assez à celle qui dans la chanson du "Marché de Brives la Gaillarde" cause une hécatombe dans les rangs de la maréchaussée. Serge se dit qu'il vaut mieux se trouver sur elle qu'en dessous ; de sa bouche il tête un de ses seins pour l'amadouer plus que par gourmandise pendant qu'il tente de la renverser. Le présomptueux ! C'est elle qui le bouscule comme elle l'aurait fait d'une plume et l'écrase de tout son corps ; ses seins sont flasques comme une partie de son corps d'ailleurs, mais il faut cependant lui reconnaître une certaine sensualité ; malgré son gabarit, elle est pressée de tous côtés par les autres femmes qui veulent leur part du gateau ; elle ne peut donc pas prendre le temps qu'elle voudrait pour jouir de Serge autant qu'elle l'aurait voulu ; il arrive à se dégager ; il n'en fallait pas tant aux autres femelles qui en profitent pour le fouiller, l'agripper, l'embrasser, le tirer par les cheveux, les bras, les jambes. Le coït est donc rapide mais elle réussit à lui imposer de lui sucer alternativement chacun des deux seins.
Les 6 ou 7 femmes qui lui succèdent ne sont pas mieux loties ; certaines auraient préféré une pénétration anale, mais elles n'ont pas réussi à avoir la complète maîtrise de la situation et cela s'est passé par devant comme avec les autres. Dès que l'une semble atteindre un semblant d'extase, elle est littéralement éjectée par la foule de celles attendant leur tour. Quant à Serge, il est systématiquement maltraité par des mains en nombre, tout son corps est la proie de furies en chaleur, au cours de certains mouvements il sent des langues jusqu'entre ses cuisses.
Finalement il se met à éjaculer et bien que sur le dos, s'écroule en relâchant toutes ses tensions.
Les furies se déchaînent, d'abord en se disputant entre elles pour ne pas perdre leur place, puis ensemble contre lui.
Il se trouve pourtant dans l'impossiblité de continuer à jouer son rôle, au moins pour un temps que ces dames ignorent car elles ne le connaissent pas suffisamment ; elles le bousculent, tentent maladroitement de l'exciter, qui en le masturbant, qui en le suçant, qui en l'insultant, qui en le giflant, qui en cherchant à l'humilier.
A ce moment une superbe asiatique d'âge mûr, le visage à la fois dur, superbe, et rayonnant, dotée d'un corps de mannequin, d'une poitrine volumineuse et pourtant ferme, de jambes athlétiques, écarte les plus véhémentes et les invective :
- Avez-vous oublié que vous êtes observées ? Croyez-vous qu'ils vont sélectionner des femmes qui ne savent même pas qu'après avoir éjaculé il faut un certain temps à un homme pour récupérer ?
Elles le regardent interloquées.
- Qui es-tu pour nous parler sur ce ton ?
- Moi aussi j'ai envie d'être retenue. Mais je peux vous dire que ce n'est pas la bonne méthode.
- Ah oui, tu te crois plus maline que nous, tu sais comment t'y prendre, toi ?
- Peut-être ...
- Montre-nous, si tu es si forte !
A condition que vous me laissiez faire ; je vous promets de ne pas essayer de me faire pénétrer avant vous. Mais vous me laissez mener le jeu. Elle toise une à une ses vis-à-vis. Serge remarque qu'une black, presque aussi superbe qu'elle l'accompagne et semble veiller au grain.
Un court silence s'installe, puis elles acquiescent l'une après l'autre du regard.
L'asiatique s'approche de Serge et lui dit en le regardant droit dans les yeux :
- Je m'appelle Sandra
Puis s'approchant de son oreille, elle lui chuchotte :
- Tu as vu comment je les ai fait manger dans ma main ? Je saurai aussi te mâter. Maintenant c'est toi qui vas m'obéir au doigt et à l'oeil, compris ?
Serge sent que cette femme possède en elle une autorité naturelle qui peut lui sauver la mise face à toutes cette foule. Il choisit d'entrer dans son jeu ... d'autant que sa tendance soumise l'émoustille face à une telle dominatrice. Il commence d'ailleurs à sentir son sexe durcir légèrement.
- Oui, je ferai ce que tu voudras, répond-il d'une voix normale.
Sandra s'assied alors sur son visage et lui ordonne de lui sucer le sexe consciencieusement, en commençant par le clitoris mais sans s'y attarder ; elle veut sentir sa langue la pénétrer. Peu après les femmes voient le penis se dresser miraculeusement. Sandra s'en empare d'une main ferme avant que quiconque se soit empalée dessus. C'est elle qui choisit les femmes et les fait passer tour à tour, aidée par la fameuse black que Serge a remarquée. En même temps elle donne à Serge des consignes quant à la façon de se comporter à l'intérieur de la femme en question : "fouille-là bien " ou bien "fais vite". Et avec celles qui lui plaisent elle en profite pour s'offrir quelques plaisirs saphiques, surtout orientés sur les jeux de poitrine. Elle ordonne aussi à Serge de supporter un plus grand nombre de femmes que la première fois. Sans que Serge puisse s'en rendre compte du fait de sa situation, lorsque cela devient nécessaire c'est la femme noire qui accompagne Sandra qui fait la police parmi les femelles qu'il faut contenir.
A un moment donné, Sandra ressent une forte envie d'uriner. Elle ordonne à Serge d'ouvrir grand la bouche et se déverse en lui, en prenant bien son temps autant afin de lui donner le loisir de savourer le goût de son nectar que de s'assurer qu'il n'en perde pas une goutte.
Quand Serge éjacule de nouveau, Sandra fait signe à la black qui l'accompagne de s'approcher. Elle la présente rapidement à Serge sous le nom de Noémie, sa petite amie.
- Noémie va me remplacer, considère tous ses désirs comme des ordres.
Noémie se place de façon à ce que Serge lui léche l'anus.
Elle aussi goûte fort certaines partenaires de jeux, ses plaisirs sont un peu différents de ceux de Sandra, elle apprécie particulièrement les jeux bucaux et les effleurements de la main. C'est Sandra qui régule le trafic.
Pour la dernière série, Sandra a repris sa place sur Serge, lui demandant elle aussi un anulingus.
Noémie est l'avant dernière à se faire pénétrer par Serge, Sandra lui ordonne de se donner à fond, de prendre tout son temps, pendant lequel les deux amantes donnent un spectacle extraordinaire de leur amour en se frotant la poitrine, puis en l'éloignant, en se la suçant, en la frolant à peine, s'embrassant à pleine bouche, se touchant à peine du bout des lèvres, se caressant du bout des doigts, se léchant tout le corps accessible. Puis Sandra se lève pour que Noémie puisse s'allonger entièrement sur Serge et frotter sa poitrine contre la sienne. Elle l'embrasse goulûment et exige de lui maintes caresses.
Serge ne réussit pas à se retenir et éjacule en Noémie qui hurle de plaisir au même moment. Noémie se place alors en position 69 et ordonne à Serge de la nettoyer ; à son tour elle lui gobe le pénis qu'elle suce avec un plaisir intense non dissimulé jusqu'à le rendre bien propre ... et de nouveau ferme.
Lorsque Noémie le libère, Serge sait qu'il va maintenant affronter SA maîtresse. Sandra lui ordonne de se lever, puis de se mettre à plat ventre, de venir lui lécher les pieds et de remonter lentement jusqu'à ses fesses. Toutes les autres femmes ont mis fin à leurs jeux et assistent au spectacle.
Sandra s'allonge, et spontanément Serge vient lui lécher le ventre, puis il remonte vers les seins. Il les titille de sa langue, l'un après l'autre, d'abord les mamelons, puis l'intégralité de la masse mammaire.
Il redescend sucer le clitoris de sa maîtresse, puis les lèvres qui ouvrent l'entrée de son sexe. Le penis de Serge est redevenu très dur. Sandra bouscule son soumis, le met sur le dos et s'empale elle-même. Elle lui maintient la tête entre ses mains et lui sussure d'un air carnassier des ordres ou des promesses que personne n'entend distinctement. Les plus proches croient entendre des "tu m'appartiens entièrement maintenant". Puis elle se redresse triomphante pendant un moment, la poitrine en avant ; elle vient ensuite se frotter contre lui et le contraint à la couvrir de baisers jusqu'à ce qu'il se soit de nouveau déversé, cette fois-ci en elle.
Elle s'extrait alors de lui, s'assied de nouveau sur son visage pour qu'il la nettoie.
Après quoi, elle s'allonge sur le dos à côté de lui et lui fait signe de venir s'agenouiller à proximité de son visage, puis de poser un genou à terre de chaque côté de son corps en l'enjambant et de se pencher en avant en s'appuyant par terre sur ses avant bras pour qu'elle puisse prendre son penis en bouche. Elle le nettoie alors par une fellation prolongée qui redonne vigueur à Serge.
La porte s'ouvre.
- Mesdames, Mesdemoiselles, vous pouvez y aller, nous vous remercions et vous recontacterons. Au revoir.
Tout le monde se retire lentement à l'exception de Sandra qui continue sa fellation, de Noémie qui attend sa petite amie et de Serge.
Les deux femmes qui ont introduit Serge dans la salle s'approchent du trio.
- Vous trois, ne vous rhabillez pas tout de suite, Accompagnez-moi dans mon bureau.
Serge constate qu'il est plus de 19 h, il avait rendez-vous à 11 h ! A supposer qu'il ait passé 1 h à attendre et à discuter avec ces dames, ils auront donc passé 7 heures dans la salle sans manger ... et lui-même sans qu'il puisse boire.
La correspondante de Serge leur annonce qu'elle a décidé de les recruter comme acteur et actrices. Elle leur propose un en-cas. Serge vide à lui seul 3 packs de jus de fruits, tant il a été proche de la déshydratation.
- Vous formez un excellent trio tous les trois, vous êtes très bien assortis.
Après avoir rempli les formalités et s'être enfin rhabillés, Sandra, Noémie et Serge quittent les lieux.
Sandra propose à Serge - mais n'est-ce qu'une proposition ou carrément un ordre ? - de les accompagner chez elles pour y passer la nuit.
- Oh oui, bien sûr.
- Oui, qui ?
- Oui, mes Princesses.
Cela ne lui arrive pas souvent ... mais qu'on lui propose un rendez-vous non coquin à la suite de ses écrits sans prétention sur quelques sites libertins non plus ! C'est vrai qu'il adore écrire, qu'il a pensé plusieurs fois se lancer dans des romans ; les idées ne lui manquaient pas, il a commencé plusieurs livres presque à la fois à une certaine époque. Avec les traitements de textes, c'est facile : on peut en laisser un de côté, y revenir quelques jours ou semaines plus tard, le modifier. L'idée que l'on se fait parfois encore des écrivains de l'époque de la machine à écrire passant leur temps à déchirer leurs feuilles de papier pour les recommencer, en se soutenant à grands coups d'excitants, est révolue. Elle n'est pas totalement infondée d'ailleurs, certains écrits l'attestent en s'appuyant sur des commandes passées notamment pendant la dernière guerre mondiale par certains de nos compatriotes à leurs correspondants sud-américains peu touchés par les restrictions, ainsi que sur leurs reçus.
Serge met temporairement fin à ses digressions pour descendre du RER, se diriger sur le quai d'en face afin d'y attendre le train qui doit le reconduire dans la bonne direction.
S'il ne s'est finalement pas lancé dans l'écriture, ce n'est ni par manque de goût, ni par flemme ... plutôt par manque de confiance en lui. Il adore écrire - que ce soit pour répondre à un ami, pour expliquer quelque chose à quelqu'un, pour défendre ses intérêts, pour rassembler ses idées - le fait très bien ; il le sait, nombreux sont ceux qui le lui ont dit, y compris des contradicteurs qui auraient souhaité qu'il fût moins doué, mais il ne s'est jamais vraiment senti à la hauteur d'un écrivain. Il aurait fallu que quelqu'un le stimule en ce sens avec insistance. Serge a aussi d'abord vu les obstacles à franchir : les maisons d'éditions qu'il faut supplier et qui refusent les "manuscrits" sur des critères plus ou moins arbitraires, or il ne se voyait pas en mendiant comme il se disait à lui-même ; celles qui après avoir refusé un manuscrit le publient sous un autre nom, autrement dit le "volent" au véritable auteur, et il n'avait pas envie de jouer le pot de terre contre le pot de fer ; les comptes d'apothicaires dès lors qu'il s'agissait - si l'on s'affranchissait avec succès des difficultés précédentes et obtenait d'être publié - de définir la rémunération de l'auteur. Tout cela l'avait dissuadé de se lancer dans l'aventure. Pour se donner bonne conscience, il se disait parfois qu'il voulait être libre, et qu'être tenu par quelqu'un qui exige un délai pour écrire un livre ce n'était pas de la liberté ; mais c'était un faux alibi, il en était conscient : être salarié de diverses entreprises comme il l'avait été, devoir suivre une ligne directrice qu'on ne comprend pas toujours, obéir à des ordres qu'on considère comme stupides ou se faire sanctionner pour les avoir enfreints, était-ce être libre ?
Le train arrive, il est bondé ; tant pis, après avoir fait en sorte d'être en avance, il ne va pas prendre le risque d'arriver en retard ; il monte. Tout le monde est serré, les sourires ne fusent pas. Il pense subitement à une chanson de Béranger : "Anastasie", ce serait presque de circonstance, si ce n'est qu'il ne sent aucune paire de seins dans son dos ; dommage ! Cela le fait sourire, lequel sourire en entraine 3 ou 4 autres ; mais Serge n'ose pas engager la conversation, expliquer ce qui le fait sourire. C'est un timide. Enfin, ça dépend des circonstances, il n'est pas gêné d'entrer en contact, mais il préfère que ce ne soit pas à son initiative. Il a une nature plutôt soumise.
Le train s'arrête, Serge en descend, il respire un peu mieux ; il se dirige vers la ligne de métro qu'il doit maintenant emprunter. Oui, c'est cela, il a une nature soumise, ce qui ne l'empêche pas d'être parfois rebelle. C'est peut-être aussi cela qui l'a empêché de se lancer dans l'aventure de l'écriture. Car il a eu d'autres idées pour le faire : créer son site Web et diffuser ses écrits sous forme d'ebooks. Il n'aurait pas eu à dépendre d'éditeurs. Mais il aurait fallu qu'il fasse d'autres démarches pour faire connaître son site, qu'il avait commencé à développer.
Le voici arrivé sur le quai du métro. Il attend la rame en continuant à laisser vagabonder ses pensées.
Il ne se souvient plus très bien pour quelle véritable raison il n'est pas allé au bout de ce dernier projet ; il était même allé jusqu'à simuler des commandes de livres - plus qu'il n'en avait écrits bien sûr. Toujours est-il qu'il aurait fallu que quelqu'un le stimule, qu'il se sente capable de mener cette aventure à bien.
La rame arrive, il y monte. Le trajet n'est plus très long.
Il a reçu un courriel inhabituel : une femme représentant une entreprise de production (Serge ne sait pas de quoi au juste) lui a écrit que ses écrits lui avaient plus et lui a proposé de venir la voir. Il a cherché le nom de cette entreprise sur internet : il y en avait des pages du même nom ; dans les pages jaunes il ne l'avait pas trouvée. Il avait eu l'idée de rechercher parmi les productions de films classés X sur Wikipedia, mais presque toutes les entreprises françaises appartiennent au même groupe et les liens vers leur site y ont été supprimés ;de toutes façons il n'y avait pas trouvé le nom cherché. Il ne savait donc pas trop ce qu'on attendait de lui mais supposait que l'entreprise pouvait vouloir lui acheter un droit d'utiliser ses écrits. Il s'était un peu renseigné à ce sujet, les règles étaient assez peu précises. Il en était donc là.
La rame s'arrête à la station, où Serge doit descendre. Il cherche un plan indicateur ; comme c'est souvent le cas, il faut d'abord qu'il se dirige vers une sortie pour en trouver un : il n'a pas choisi la bonne, ce n'est pas très grave. Il sort quand même, prend son propre plan de Paris et finit par aboutir à l'adresse en question. Il entre dans l'immeuble au moyen d'un bouton poussoir de journée. Une plaque indique que c'est au 3ème étage, il utilise l'escalier, cela va aussi vite. Il y cherche le nom de l'organisme, sonne.
Une jeune femme noire vient lui ouvrir, il se présente, elle le fait entrer dans un couloir où sont assises sur des chaises 6 ou 7 femmes noires habillées de façon très sexy qui le dévisagent curieusement. La jeune femme qui lui a ouvert la porte lui pique le bout du doigt avant même que Serge ait eu le temps de réagir. Il s'en offusque en rappelant avec qui il a rendez-vous ; elle lui dit de patienter, qu'elle ne va pas tarder à arriver.
Il reste debout derrière un comptoir d'accueil pendant environ 2 minutes, puis une femme, également noire, d'âge mûr vient lui tendre la main en se présentant comme celle qui lui a écrit ; elle l'invite à le suivre dans un bureau.
Serge ne juge pas utile de se plaindre de la piqure reçue à son arrivée ; de toutes façons il est trop tard, ce qui est fait est fait.
Après les civilités d'usage, la femme lui dit qu'elle est tombée par hasard sur un de ses textes, qu'il lui a tellement plu, qu'elle a voulu savoir si l'auteur en avait écrit d'autres, et qu'ainsi elle en avait lu une dizaine avant de lui écrire. Il lui demande si c'est à titre privé ou professionnel qu'elle a lu son premier texte, elle lui répond que c'est à titre privé mais que dans son métier il est difficile de dissocier les deux.
Après ce préambule, le moment est venu d'en venir au vif du sujet.
Il s'agit bien d'une entreprise de production de films X, mais spécialisée dans les lesbiennes noires ou asiatiques, voire métissées. Serge voit assez peu ce qu'il vient faire là-dedans car il a écrit assez peu d'histoires de lesbiennes, et il ne les a pas "colorées".
Il attend cependant la suite, se demandant où son interlocutrice peut bien vouloir en venir.
- Il y a quelque temps que nous envisageons de nous diversifier légèrement, mais nous ne voulons pas le faire trop brusquement car nous craignons de nous retrouver dans le créneau de la concurrence, qui est rude.
Serge attend toujours. Ne serait-elle pas en train de lui commander des scenarii ?
- Notre entreprise n'employait jusqu'à présent que des femmes, noires, et des actrices noires ou asiatiques, totalement lesbiennes. Nous avons pensé à recruter des actrices bi et non plus lesbiennes et à faire l'expérience du métissage.
- Entre noires et asiatiques vous l'avez déjà ?
- Je me suis mal exprimée : nous avons pensé à nous lancer avec prudence dans le métissage avec des blancs.
Serge commence à comprendre en quoi ses récits ont pu intéresser son interlocutrice : il n'hésite pas à mettre en oeuvre les scenarii de métisage.
- Qu'en pensez-vous ?
- Je ne fais qu'écrire, exprimer mes désirs, mes fantasmes, mes goûts personnels, parfois mêlés d'expériences vécues mais pas toujours. Je n'ai pas l'expérience de votre métier, ne connais pas l'état de votre marché, et ne peux donc pas répondre.
- Je ne vous questionnais pas sur le marché. Trouvez-vous l'idée intéressante ?
- Bien sûr puisque cela correspond à certains de mes écrits.
- Je m'en doutais.
Elle hésite un instant.
- Je suppose qu'en temps qu'auteur de tels écrits, vous n'êtes pas particulièrement prude.
- Non.
- J'aimerais vous voir nu.
- Me voir nu ?
- Oui, cela vous gêne de vous monter nu devant moi ?
- La futée ! se dit Serge.
Il ne l'a pas vue venir. Comment prétendre qu'il ne veut pas montrer sa nudité avec ce qu'il écrit !
Il se déshabille tranquillement et intégralement. Son interlocutrice émet un siflement admiratif.
- Mais c'est que j'ai tiré le gros lot, c'est le cas de le dire !
Serge ne dit rien. Il se demande s'il elle a l'intention de lui faire passer un casting. En effet il est un blanc ; son interlocutrice n'a pas mentionné d'autres critères, or bien que d'âge mûr il a un charme indiscutable, même habillé.
Elle s'approche de lui, lui palpe sans retenue le penis et les testicules.
- Ce qu'on m'a raconté sur les blancs, c'est des conneries, alors !
Serge n'en revient pas de son sans-gêne. Elle ne va pas quand même pas chercher à lui faire croire qu'elle ne consulte pas les sites spécialisés sur internet ...
- Promène-toi dans le bureau.
- Tiens, elle se met à me tutoyer, se dit Serge.
Il s'exécute.
- Cela doit vraiment être le début d'un casting, se dit-il.
Elle appelle par l'interphone une femme, que Serge n'a pas encore vue. Devant lui elles le détaillent, le font se tourner, se baisser, écarter les cuisses, ouvrir la bouche comme un cheval qu'on jauge avant de l'acheter, lever une jambe, un bras, adopter diverses poses, ...
- Nous sommes intéressées par tes récits et envisageons de t'acheter les droits de les exploiter. Mais tu pourrais bien être un acteur intéressant également. Nous voudrions voir si tu es à l'aise nu. Va te promener dans le couloir, comme pour aller aux toilettes, mais en prenant ton temps, puis reviens.
Serge obéit, la tournure prise par les événements l'amuse, il sort. Le couloir est rempli de femmes attendant un casting. Il se fraye un passage parmi elles et va demander au comptoir où se trouvent les toilettes, puis s'y rend négligemment sous les regards intéressés de la plupart des candidates. A son retour, il fait semblant de ne pas retrouver la porte du bureau afin de rester plus longtemps dans le couloir, répond même autant qu'il le peut aux questions que lui posent certaines femmes. Il a remarqué que le couloir est doté de caméras : nul doute que son manège est observé.
A son entrée dans le bureau, il peut lire un sourire de satisfaction sur les lèvres des deux recruteuses.
Sans se cacher, la correspondante de Serge se renseigne sur le résultat de sa prise de sang ; apprenant qu'il est négatif, elle ordonne à son interlocutrice :
- Envoie toutes celles dont le résultat est connu et négatif dans la grande salle. Contrôle toi-même qu'il n'y ait pas la moindre erreur. Fais-les se déshabiller et qu'elles mettent leurs affaires dans les casiers à l'entrée de la salle. Puis préviens-moi.
Elle se tourne ensuite vers Serge.
- Tu n'as jamais rêvé de faire un casting ?
- Si
- Le moment est venu, mon chéri.
Elle s'approche de lui et lui pelote les fesses.
- Tu as un beau petit cul bien ferme, ça va plaire ...
Serge se laisse faire, tout cela est tellement soudain ; il repense à la foule dans le couloir.
- Combien seront-elles, se demande-t-il ?
- Tu es un peu intimidé, mon chou ?
Elle se tourne vers l'autre femme.
- Tâte-moi ça.
L'autre black lui pelote les fesses à son tour, hoche la tête en connaisseuse, puis passe aux testicules, au penis. Celui-ci se dresse.
- Nous allons être précédées par la fanfare !
- Sans le son tout de même. Le porte-fanion plutôt ...
Elles éclatent de rire.
A ce moment l'interphone les avertit que la grande salle est prête à les accueillir.
- Allons-y !
A leur arrivée, Serge s'aperçoit qu'il se trouve face à une trentaine de femmes entièrement nues, noires, asiatiques ou métisses. Il y en a des jeunes, des moins jeunes, mais aussi des femmes mûres. Toutes ne sont pas jolies, loin de là ! Certaines sont fines, d'autres très rondes, quelques unes sont grandes, d'autres petites. Il y en a pour tous les goûts, question physique. Sa présence provoque un brouhaha.
- Mesdames, Mesdemoiselles, un peu de silence s'il vous plait.
Je ne sais pas si vous avez déjà participé à un casting, ici ou ailleurs. Aujourd'hui nous allons fonctionner un peu différemment, tenter une expérience un peu nouvelle. Vous vous êtes annoncées comme étant toutes bisexuelles, je veux que vous me le prouviez maintenant. Vous êtes une trentaine de femmes, il y a ici devant vous un homme que je vais laisser avec vous dans quelques instants. Lui comme vous avez été diagnotiqués négativement lors du test à votre arrivée. Des caméras enregistreront tous vos faits et gestes. Nous vous laisserons le temps nécessaire. Cette salle est équipée de toilettes et de points d'eau si vous en avez besoin. Cette eau est potable. Nous vous laisserons le temps que nous jugerons nécessaire à notre expérience. Bonne chance.
Ses deux accompagnatrices quittent aussitôt la salle et verrouillent la porte.
Plusieurs femmes ont compris que, du fait de la loi du nombre et des limites des capacités physiologiques masculines, il valait mieux être dans les premières à se jeter sur le mâle disponible. Serge se dit qu'il ne pourra jamais éjaculer le nombre de fois nécessaire, à moins d'être séquestré pendant plusieurs jours consécutifs. Il ne s'est jamais trouvé dans une telle situation, mais il a déjà écrit des histoires rapprochantes. Il fait jouer son intellect et tente de conserver son sang froid : il lui faudra donc se retenir. Avec un peu de chance, certaines auront fanfaronné et ne tenteront même pas de l'approcher.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, une quinzaine de femelles l'ont déjà agrippé, elle se battent pour savoir laquelle se le fera en premier ; malgré les coups de griffes, les risques d'écartèlement, la sensation de ses cheveux tirés en tous sens, Serge ne peut réprimer un sourire en pensant :
- Les premiers seront les derniers ...
Son rapprochement biblique est totalement incongru ... pas tant que cela. Le contexte sûrement, mais ...
- Nous serions presque à égalité, se dit-il ...
- ... si ce n'est le poids du nombre bien sûr, assorti de la règle du jeu : elles doivent quand même normalement toutes lui passer dessus.
La première à réussir à se dégager, après avoir bousculé les autres, doit bien faire dans les 120 kg soit deux fois son propre poids, si ce n'est plus. Sa poitrine correspondrait assez à celle qui dans la chanson du "Marché de Brives la Gaillarde" cause une hécatombe dans les rangs de la maréchaussée. Serge se dit qu'il vaut mieux se trouver sur elle qu'en dessous ; de sa bouche il tête un de ses seins pour l'amadouer plus que par gourmandise pendant qu'il tente de la renverser. Le présomptueux ! C'est elle qui le bouscule comme elle l'aurait fait d'une plume et l'écrase de tout son corps ; ses seins sont flasques comme une partie de son corps d'ailleurs, mais il faut cependant lui reconnaître une certaine sensualité ; malgré son gabarit, elle est pressée de tous côtés par les autres femmes qui veulent leur part du gateau ; elle ne peut donc pas prendre le temps qu'elle voudrait pour jouir de Serge autant qu'elle l'aurait voulu ; il arrive à se dégager ; il n'en fallait pas tant aux autres femelles qui en profitent pour le fouiller, l'agripper, l'embrasser, le tirer par les cheveux, les bras, les jambes. Le coït est donc rapide mais elle réussit à lui imposer de lui sucer alternativement chacun des deux seins.
Les 6 ou 7 femmes qui lui succèdent ne sont pas mieux loties ; certaines auraient préféré une pénétration anale, mais elles n'ont pas réussi à avoir la complète maîtrise de la situation et cela s'est passé par devant comme avec les autres. Dès que l'une semble atteindre un semblant d'extase, elle est littéralement éjectée par la foule de celles attendant leur tour. Quant à Serge, il est systématiquement maltraité par des mains en nombre, tout son corps est la proie de furies en chaleur, au cours de certains mouvements il sent des langues jusqu'entre ses cuisses.
Finalement il se met à éjaculer et bien que sur le dos, s'écroule en relâchant toutes ses tensions.
Les furies se déchaînent, d'abord en se disputant entre elles pour ne pas perdre leur place, puis ensemble contre lui.
Il se trouve pourtant dans l'impossiblité de continuer à jouer son rôle, au moins pour un temps que ces dames ignorent car elles ne le connaissent pas suffisamment ; elles le bousculent, tentent maladroitement de l'exciter, qui en le masturbant, qui en le suçant, qui en l'insultant, qui en le giflant, qui en cherchant à l'humilier.
A ce moment une superbe asiatique d'âge mûr, le visage à la fois dur, superbe, et rayonnant, dotée d'un corps de mannequin, d'une poitrine volumineuse et pourtant ferme, de jambes athlétiques, écarte les plus véhémentes et les invective :
- Avez-vous oublié que vous êtes observées ? Croyez-vous qu'ils vont sélectionner des femmes qui ne savent même pas qu'après avoir éjaculé il faut un certain temps à un homme pour récupérer ?
Elles le regardent interloquées.
- Qui es-tu pour nous parler sur ce ton ?
- Moi aussi j'ai envie d'être retenue. Mais je peux vous dire que ce n'est pas la bonne méthode.
- Ah oui, tu te crois plus maline que nous, tu sais comment t'y prendre, toi ?
- Peut-être ...
- Montre-nous, si tu es si forte !
A condition que vous me laissiez faire ; je vous promets de ne pas essayer de me faire pénétrer avant vous. Mais vous me laissez mener le jeu. Elle toise une à une ses vis-à-vis. Serge remarque qu'une black, presque aussi superbe qu'elle l'accompagne et semble veiller au grain.
Un court silence s'installe, puis elles acquiescent l'une après l'autre du regard.
L'asiatique s'approche de Serge et lui dit en le regardant droit dans les yeux :
- Je m'appelle Sandra
Puis s'approchant de son oreille, elle lui chuchotte :
- Tu as vu comment je les ai fait manger dans ma main ? Je saurai aussi te mâter. Maintenant c'est toi qui vas m'obéir au doigt et à l'oeil, compris ?
Serge sent que cette femme possède en elle une autorité naturelle qui peut lui sauver la mise face à toutes cette foule. Il choisit d'entrer dans son jeu ... d'autant que sa tendance soumise l'émoustille face à une telle dominatrice. Il commence d'ailleurs à sentir son sexe durcir légèrement.
- Oui, je ferai ce que tu voudras, répond-il d'une voix normale.
Sandra s'assied alors sur son visage et lui ordonne de lui sucer le sexe consciencieusement, en commençant par le clitoris mais sans s'y attarder ; elle veut sentir sa langue la pénétrer. Peu après les femmes voient le penis se dresser miraculeusement. Sandra s'en empare d'une main ferme avant que quiconque se soit empalée dessus. C'est elle qui choisit les femmes et les fait passer tour à tour, aidée par la fameuse black que Serge a remarquée. En même temps elle donne à Serge des consignes quant à la façon de se comporter à l'intérieur de la femme en question : "fouille-là bien " ou bien "fais vite". Et avec celles qui lui plaisent elle en profite pour s'offrir quelques plaisirs saphiques, surtout orientés sur les jeux de poitrine. Elle ordonne aussi à Serge de supporter un plus grand nombre de femmes que la première fois. Sans que Serge puisse s'en rendre compte du fait de sa situation, lorsque cela devient nécessaire c'est la femme noire qui accompagne Sandra qui fait la police parmi les femelles qu'il faut contenir.
A un moment donné, Sandra ressent une forte envie d'uriner. Elle ordonne à Serge d'ouvrir grand la bouche et se déverse en lui, en prenant bien son temps autant afin de lui donner le loisir de savourer le goût de son nectar que de s'assurer qu'il n'en perde pas une goutte.
Quand Serge éjacule de nouveau, Sandra fait signe à la black qui l'accompagne de s'approcher. Elle la présente rapidement à Serge sous le nom de Noémie, sa petite amie.
- Noémie va me remplacer, considère tous ses désirs comme des ordres.
Noémie se place de façon à ce que Serge lui léche l'anus.
Elle aussi goûte fort certaines partenaires de jeux, ses plaisirs sont un peu différents de ceux de Sandra, elle apprécie particulièrement les jeux bucaux et les effleurements de la main. C'est Sandra qui régule le trafic.
Pour la dernière série, Sandra a repris sa place sur Serge, lui demandant elle aussi un anulingus.
Noémie est l'avant dernière à se faire pénétrer par Serge, Sandra lui ordonne de se donner à fond, de prendre tout son temps, pendant lequel les deux amantes donnent un spectacle extraordinaire de leur amour en se frotant la poitrine, puis en l'éloignant, en se la suçant, en la frolant à peine, s'embrassant à pleine bouche, se touchant à peine du bout des lèvres, se caressant du bout des doigts, se léchant tout le corps accessible. Puis Sandra se lève pour que Noémie puisse s'allonger entièrement sur Serge et frotter sa poitrine contre la sienne. Elle l'embrasse goulûment et exige de lui maintes caresses.
Serge ne réussit pas à se retenir et éjacule en Noémie qui hurle de plaisir au même moment. Noémie se place alors en position 69 et ordonne à Serge de la nettoyer ; à son tour elle lui gobe le pénis qu'elle suce avec un plaisir intense non dissimulé jusqu'à le rendre bien propre ... et de nouveau ferme.
Lorsque Noémie le libère, Serge sait qu'il va maintenant affronter SA maîtresse. Sandra lui ordonne de se lever, puis de se mettre à plat ventre, de venir lui lécher les pieds et de remonter lentement jusqu'à ses fesses. Toutes les autres femmes ont mis fin à leurs jeux et assistent au spectacle.
Sandra s'allonge, et spontanément Serge vient lui lécher le ventre, puis il remonte vers les seins. Il les titille de sa langue, l'un après l'autre, d'abord les mamelons, puis l'intégralité de la masse mammaire.
Il redescend sucer le clitoris de sa maîtresse, puis les lèvres qui ouvrent l'entrée de son sexe. Le penis de Serge est redevenu très dur. Sandra bouscule son soumis, le met sur le dos et s'empale elle-même. Elle lui maintient la tête entre ses mains et lui sussure d'un air carnassier des ordres ou des promesses que personne n'entend distinctement. Les plus proches croient entendre des "tu m'appartiens entièrement maintenant". Puis elle se redresse triomphante pendant un moment, la poitrine en avant ; elle vient ensuite se frotter contre lui et le contraint à la couvrir de baisers jusqu'à ce qu'il se soit de nouveau déversé, cette fois-ci en elle.
Elle s'extrait alors de lui, s'assied de nouveau sur son visage pour qu'il la nettoie.
Après quoi, elle s'allonge sur le dos à côté de lui et lui fait signe de venir s'agenouiller à proximité de son visage, puis de poser un genou à terre de chaque côté de son corps en l'enjambant et de se pencher en avant en s'appuyant par terre sur ses avant bras pour qu'elle puisse prendre son penis en bouche. Elle le nettoie alors par une fellation prolongée qui redonne vigueur à Serge.
La porte s'ouvre.
- Mesdames, Mesdemoiselles, vous pouvez y aller, nous vous remercions et vous recontacterons. Au revoir.
Tout le monde se retire lentement à l'exception de Sandra qui continue sa fellation, de Noémie qui attend sa petite amie et de Serge.
Les deux femmes qui ont introduit Serge dans la salle s'approchent du trio.
- Vous trois, ne vous rhabillez pas tout de suite, Accompagnez-moi dans mon bureau.
Serge constate qu'il est plus de 19 h, il avait rendez-vous à 11 h ! A supposer qu'il ait passé 1 h à attendre et à discuter avec ces dames, ils auront donc passé 7 heures dans la salle sans manger ... et lui-même sans qu'il puisse boire.
La correspondante de Serge leur annonce qu'elle a décidé de les recruter comme acteur et actrices. Elle leur propose un en-cas. Serge vide à lui seul 3 packs de jus de fruits, tant il a été proche de la déshydratation.
- Vous formez un excellent trio tous les trois, vous êtes très bien assortis.
Après avoir rempli les formalités et s'être enfin rhabillés, Sandra, Noémie et Serge quittent les lieux.
Sandra propose à Serge - mais n'est-ce qu'une proposition ou carrément un ordre ? - de les accompagner chez elles pour y passer la nuit.
- Oh oui, bien sûr.
- Oui, qui ?
- Oui, mes Princesses.
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