Un retour très attendu - histoire érotique

Il y a une vingtaine d’années, nous n’avions pas encore 30 ans, alors que l’apparition de la 3G commençait à offrir un réseau suffisant pour autoriser l’utilisation des messageries instantanées avec efficacité. Je devais partir quelques temps travailler dans un orchestre, avec des musiciens à 300 km de notre maison du sud de la France.

A cette occasion, Corinne ma femme, ne se joignait pas à moi et nous devions nous séparer quelques jours.

Cela nous demandait toujours de gros efforts car l’un et l’autre passions beaucoup de temps à nous cajoler, comme la plupart des jeunes couples notre libido s’enflammait très rapidement au contact de l’autre. Nous étions toujours en train de nous sauter dessus dès que l’occasion se présentait, et comme tout les parents du monde, nous rivalisions de stratagème pour nous assurer un peu d’intimité malgré la présence de nos enfants.

Ce poste provisoire était une formation occasionnelle pour assurer un remplacement pendant une saison.
Pour optimiser les déplacements, nous organisions des répétitions sur plusieurs jours d’affilée avant les concerts. Je partais donc quelques jours seul et je logeais chez Nadine et Jean, membres de la formation, qui m’ouvraient les portes de leur foyer.

Une des chambres de la famille m’avait été attribué gentiment pour l’occasion.

Elle était décoré de belles couleurs pastels et de jolies peluches de licornes roses et autre Nounours plus adorable les uns que les autres, manifestement la chambre attribuée à leur plus jeune fille, au plus près de celle des parents. Les enfants avaient été réuni dans la chambre de l'ainée pour l’occasion, au rez de chaussée.

Cela faisait déjà trois jours que les répétitions se déroulaient, l’ambiance était bonne, Nadine et Jean étaient très accueillant et prévenant avec moi, nous passions une bonne partie de nos soirées à discuter autour de café ou autre boisson avant de retourner chacun dans nos chambres. Une fois seul dans mon lit, adossé au mur, je pouvais enfin parler avec Corinne de nos journées respectives et des enfants via la messagerie.

Nous nous manquions, et le temps nous mettait à rude épreuve pendant que je décrivais par écris les gémissements qui se manifestaient dans la chambre voisine chaque soir.

La cloison qui me séparait du couple n’était pas très épaisse et je pouvais deviner très exactement ce qu’il s'y déroulait.
Des couinements du sommiers, aux cognements de celui-ci contre le mur, en passant par les bruits de succions qu’émettait Nadine pendant qu’elle dévorait son homme, rien ne m’était épargné.

J’expliquais tout cela à Corinne sur la messagerie, alors que notre excitation grimpait en flèche chacun de notre coté. Je ne pouvais pas m’empêcher de lui écrire que ses caresses me manquaient et en entendant mes voisins râler je sentais la pression monter soir après soir. Nos conversations à distance devenaient de plus en plus sulfureuses, et je savais que de son coté elle ne se privait pas de se caresser pendant que je lui décrivais les sons et le mots que j’entendais. Je l'encourageai avec désir, lisant avec impatience sa jouissance presque solitaire.

De mon coté, j’étais résigné à ne pas céder dans cette chambre trop colorée ou vivait habituellement une petite tête blonde. Cela ne se faisait pas.
Je patientai donc fièvreusement.

Encore deux jours de travail et je pourrais rentrer pour retrouver Corinne.

Nos messages se rapprochaient de plus en plus même durant la journée.
Pendant les pauses, Corinne s’amusait à m’enflammer en me demandant si je pensai pouvoir encore me contenir longtemps à ce rythme. Elle me connaissait par coeur et savait très bien qu’au delà d’un certain stade d'attente, je pouvais devenir extrêmement sensible et totalement animal avec elle, elle adorait me faire languir pour mieux me faire défaillir.
Elle me décrivait son état lorsqu'elle me lisait. Ses sens en ébullitions, la chaleur qui l’envahissait, l’impatience qu’elle éprouvait de me tenir dans ses mains enfin. Elle me décrivait la manière dont elle imaginait me sentir pénétrer en elle, comment elle se donnerait à moi pour me soulager…

Toute la journée nos messages devenaient comme une torture délicieuse pour moi.

Le soir venu, Nadine et Jean me demandait si je ne me languissait pas trop de mon épouse en souriant.

Nous avions le meme âge, la même situation professionnelle et familiale, ils connaissaient très bien cette situation eux aussi pour l’avoir souvent vécu également.
Je les soupçonnait de s’en amuser et je ne pouvais pas leur en vouloir, je leur répondais en souriant et en leur disant qu’effectivement, c’était un peu long.
J’insistais un peu en leur avouant que le mur de séparation de nos chambres laissaient tout entendre et que malgré leurs efforts pour se faire discret, je les remerciai pour leur attention à mon égard.

Nous avons beaucoup ri ce dernier soir et le digestif aidant, nos langues se sont délié, la conversation devenait chaude et j’apprenais qu’il avait déjà eu le loisir de partager des moments coquins avec d’autre couple, ils se savaient un peu exhibitionniste, Jean était très excité à l’idée que je pouvais entendre son épouse soupirer sous ses baisers.
Ils trouvaient le contexte très excitant. Nadine trouvait très cruel de me faire subir cela en imaginant très bien le manque que j’éprouvais.

Elle me dit en souriant regretter que je ne sois accompagné par Corinne. Je lui indiquai que je le regrettai également…

La soirée se terminait sur ces notes légèrement semées de trouble pour moi. Je n’osai pas m’aventurer plus loin sans Corinne. Le choses auraient pu être très différente en sa présence, mais pour l’heure, j’étais seul, et même si je ne pouvais pas nier que l’envie de venir partager un moment avec eu me tenaillait, je déclinai avec le sourire sans en dire davantage. Nadine su dans mon regard que j’étais proche de céder et poliment, elle suggéra que nous en reparlions un autre jour et pris congés. Ils me souhaitèrent une bonne dernière nuit, toujours en souriant.

Dès que j’ouvrai la messagerie pour retrouver Corinne, je sus que la nuit allait être interminable pour moi, le désir me rongeait, Corinne était également en manque de nos corps enlacés, notre conversation était torride, il nous tardait d’être enfin ensemble. Je lui racontai la soirée, la conversation, eux, leurs expériences, leur suggestion à peine masqué…

C’était terriblement excitant et à la fois incroyablement frustrant. Nous restions sur le même ton quelque temps encore, et nous organisions mon retour pour le lendemain. La journée serait longue encore, je ne réussirait à prendre la route que le soir tard. Je ne pourrais être avec elle que la nuit venu. Elle m’écrivait qu’elle m’attendrait d’une manière particulière pour que je n’ai pas à attendre lors de mon arrivée. D’une manière qui ne pourrait que me satisfaire et convenir parfaitement à mon état.
Elle me souhaitait une bonne nuit en sachant très bien dans quel état je me trouvais.

A peine la lumière éteinte, encore sous le joug des mots de Corinne qui me rendaient totalement sous son emprise, je percevais le son de la voix de Jean qui chuchotait à Nadine des mots incompréhensibles, suivi d’un interminable gémissement de sa part.

A peine dissimulé par les légers bruissements de couvertures qui tombent aux sols, la voix de Nadine prenait le relais en enchainant des mots dans un souffle plus que retenu
'' Oui … Oui…... Là…. Oh... Oooh….. c’est booooooon…… ''

….Mes yeux s’ouvraient grand dans le noir, impossible de tenir mon esprit en dehors des sons qu’il analysait minutieusement…..
‘’ Ohlala… Tu me fais du bieeeeen…… ‘’

Elle rit dans un soubresaut, presqu’un spasme.
‘’Oooooooh ….. Arrêtes..…Ooooooohhh……Tu me rend fooooolle…….. Hmmmmmm…..’'

Je suis tendu dans mon lit, la respiration rapide, dissimulée, écoutant comme un ado excité ses parents dans la chambre voisine. Des images me viennent…

Un bruit de tension sur le sommier, un mouvement contenu.

Encore la voix étouffée de Jean …. ‘’ Prends….’'

‘’ Shlurp…. Shhluuurp….Shlurp…. Hhhmmmmmmm….’'

Mon souffle se coupe, je connais très bien ce bruit.
Je l’adore.
Je voudrais être à la place de Jean en ce moment.
Je voudrais que Corinne soit à mes cotés.

‘’Shlurp… Shlurp…. Shluuuurp….’'

Mantenant je sens vibrer légèrement la cloison dans un rythme cadencé pour l’instant inaudible ‘'Slurp… Slurp….Shhhhluurp….’’

La cadence devient rythme contre mon crâne au plus près de la cloison ….. ‘’ Poc…Poc….Poc….. ‘’

J’ai chaud, mon esprit ne cesse d'écouter attentivement alors que je sens mon corps réagir à tous ces stimuli.

‘’Haaahoo…..’’ Le bruit cesse. Silence

‘’ Viens …Viens …’’ Silence

‘’HAAh !! Hooowuuu…''

‘’Boum………………. Boum…………….Boum…………….BOUM………..’’
‘’Boum……………BOUMM………Boum….Boum…Boum..Boum..Boum…’'
''HAAaaa !!!! Boum… Hooooouiii!!! ‘’

Je respire….. J’écoute….. je respire… j’entends…. Je respire…. Je souris….

La nuit sera parsemé de ces doux bruits d’amour. Pour leur plus grand plaisir et un peu du mien, même si je dois me contenir encore.

Au petit matin, le jour s’est levé, le silence est revenu, mon esprit se relâche un peu pour une heure.
Le réveil a enfin sonné, il est temps de parcourir cette dernière journée et de rentrer au plus vite. Sans surprise, je retrouve Nadine dans la cuisine, enveloppé dans une légère robe de chambre indécemment entrouverte, soyeuse, mettant en valeur ses formes, cette vision me remémore immédiatement mes pensées de la nuit. Et Jean en peignoir rayonnant, le regard plein de désir vissé sur sa femme, me proposant un café avec le sourire.

Nous n’évoquerons pas le sujet de la veille.

Dès que je le peux, j’écris à Corinne, pour lui raconté ma nuit, elle rit, me plaint, m’encourage pour ma journée, me titille, sollicite mon esprit déraisonnablement alors qu’elle sait que ma concentration va en être perturbé pour la journée, elle rie et me promet qu’elle saura me contenter à mon retour.
Plus les heures passent, plus le nombre de message qui s’affiche sur mon écran de téléphone devient important. A chacun d’entre eux, elle me demandera si j’ai envie qu’elle m’accueil dans sa bouche à mon arrivée…. ou si elle ne devrait pas m’offrir son sexe plutôt, les jambes grandes ouvertes pour que je la butine immédiatement… N’aurais-je pas plutôt envie de la prendre fort dans la douche ? Ou peut être sur la table du salon ? Ne serais-je pas trop fatigué de la route ? Dans ce cas peux être préfèrerais-je qu’elle me caresse langoureusement avec ses mains chaudes jusqu’à me faire exploser dans ses doigts ou ses magnifique seins ?

Toute la journée, elle aura su me mettre des images de désir à l’esprit qui me tortureront à chaque instant.

Vers 20h, un repas léger est prévu pour clôturer notre travail, rendez vous dans 3 jours pour les concerts qui démarre la saison.
Nous nous disons au revoir avec Nadine qui me souhaite un bon retour et surtout de vite arrivée pour retrouver Madame.
Sourire radieux de sa part.
Elle à bien deviné toute la journée les messages qui me faisait chavirer. Elle devine le jeu de Corinne.

Jean se charge de m’offrir une bouteille de Vin de pays pour le souvenir de mon passage chez eux, à déguster avec Madame mon épouse et me tend la main en me disant à très bientôt avec Corinne surement. Sourire très radieux et plein d’espoir…

Je charge mes affaires et je prends la route en ayant envoyé un dernier message à Corinne lui annonçant mon départ. Il est 22h30. Heure prévu d’arrivé a peu près dans 4h ou 4h30. Je crains de devoir m’arrêter un peu sur la route, la journée à été fatigante. Un dernier message de Corinne qui me souhaite bonne route et de faire attention. Elle m’attends, disposé pour me soulager …

Je roule, je suis casiment seul sur la route, c’est un jour de semaine, le temps est clair, il fait encore 25°, je passe le temps en virevoltant d’une pensée à l’autre, j’imagine les scénarios que me prépare Corinne. L’excitation ne cesse de revenir à l’assaut pendant que je force ma concentration sur la route, je me retrouve régulièrement avec une érection qui me tenaille le ventre, je maudis Nadine et Jean d’avoir favorisé cette situation. Mais c’était tellement excitant. Si Corinne avait été présente…. Les kilomètres s’enchainent… Mes pensées aussi.

Il me reste 35 km à faire, il est 1h30, je dois vraiment fair une pause malgré l’envie d’arrivée vite. Je me gare à la sortie d’un petit village que je connais, au calme, hors lampadaire, je coupe le contact et rabaisse mon dossier. Je ferme les yeux.

5 minutes…

‘' Ding '‘ …. Un message de Corinne qui me demande si je suis loin, je lui réponds, lui dis ou je suis, que je m’arrête quelque minute pour une pause et que j’arrive vite, que j’ai envie d’elle.

‘’ Ding ’’…. Elle me réponds qu’elle sait. Qu’elle m’attend dans la chambre lumière éteinte.

‘’Ding ‘' …. Elle ajoute des instructions.

'' J’ai laissé la porte fenêtre de notre chambre entrouverte sur la terrasse de l’étage. Tu ne dois pas réveiller les enfants . Passes par l’escalier dehors. Rentre dans notre chambre sans bruit en poussant la porte. Je suis prête. Je suis si excité…. Je suis agenouillé sur le lit… Ma croupe t’attend, impatiente… Mes reins sont cambrés comme tu aimes…. Tu as juste à me pénétrer ….Viens me prendre … ‘'

Je n’ai pas refermé les yeux…. Contact….