Une étonnante rencontre - 3 - histoire érotique

J’ouvre les volets de la cuisine et je suis ébloui par la lumière du soleil déjà vive à cette heure de la journée. Pendant que je me fais un café à la machine, je place les quelques chaises sorties hier soir pour le barbecue non rangées et je passe un coup d’éponge sur la table. Sur un plateau, je pose du pain, du beurre, un verre de jus d’orange, un yaourt et mon café chaud. Je m’installe à l’ombre des cannisses et commence à me nourrir de mon petit déjeuner sous le chant des cigales. Je profite de l’absence de mes parents pour manger en boxer. Si ma mère me voyait, elle me ferait une réflexion du genre « On met un t-shirt pendant les repas, être torse-nu est mal poli ! ». J’entends des pas dans l’escalier. Je sens que mon amant s’approche de moi. Il pose un baiser dans ma nuque. Je lui propose qu’il se fasse un café s’il en a envie. Il allume la machine en silence, puis vient s’assoir en face de moi à table.

Habillé par son petit boxer blanc et sa chemise bleue ouverte, Luc me sourit et me demande si j’ai passé une bonne nuit. Je lui réponds que je suis fatigué à cause de lui. « J’ai ronflé ? » déclare-t-il en souriant. Je le rassure et je lui dis que je ne pensais pas qu’il avait une telle libido. Cette nuit, nous avons fait l’amour trois fois dont une pour laquelle il m’a réveillé. Nous avons dormi dans le même lit, mais notre relation n’est toujours pas câline. Il a effleuré mon dos durant la nuit quand il me prenait en levrette, mais c’est le seul contact tactile que l’on a eu. Quand je repense à cette nuit, je me dis qu’elle est magique ! Elle aurait été parfaite s’il m’avait gouté et encore plus si j’avais pu m’occuper de son petit trou. J’espère que j’aurais l’occasion de vivre ça plus tard.

Perdu dans ses yeux verts, j’ai du mal à me dire que je vais devoir me dépêcher pour ne pas arriver en retard au travail. Luc me demande si j’ai des nouvelles du jeune homme qui était dans mon lit quand il est arrivé la veille, je lui ai répondu que non. Je n’ai pas été très honnête avec mon ex. Je lui ai dit que l’un des amis de mon père s’est fait jeter par sa copine et qu’il aimerait dormir ici. Ne voyant pas où le problème se posait, je lui ai dit que le pote en question ne savait pas que j’étais gay. Mathieu s’est rhabillé, déçu. En partant, je l’ai embrassé et je lui ai présenté mes excuses. « Tu me dois un massage Hugo ! » m’a-t-il glissé en souriant et en posant sa main sur ma fesse. Je l’ai raccompagné jusqu’à sa voiture. Luc était dans l’entrée, ils se sont salués poliment, puis Mathieu est parti. Luc me regarde et me questionne : « Et tu as fait tout ça pour mes beaux yeux ? ». Je lui réponds du tac au tac : « Pas pour tes yeux, pour plus bas … ». Je lui souris et je file sous la douche.

Sous l’eau tiède, je ne pense à rien. Je suis si bien ! Face au pommeau, je sens ses mains sur mes hanches. Je sursaute, il me murmure à l’oreille que ce n’est que lui. Je me retourne, de l’eau plein le visage et je lui demande ce qu’il veut, en ayant une arrière-pensée quand même. Il me répond :
- A ton avis !
- Encore ? Mais pourquoi tu ne te trouves pas une fille un peu chaude pour baiser?
- Parce que les filles n’ont pas ça ! me dit-il en attrapant mon sexe.
Je suis très surpris. Lui qui ne voulait pas me toucher le fait à présent. Il commence à me caresser : « Je veux essayer » me murmure-t-il. Mon érection se renforce. Il s’accroupi doucement et après une ou deux respirations, se lance dans une fellation timide. Je sens qu’il ne sait pas trop quoi faire, comment faire. Je lui donne quelques conseils pour qu’il insiste sur les zones érogènes. En entendant mes gémissements, il accélère et donne l’impression de prendre de plus en plus de plaisir à me gouter. Il ne m’a pas fini, mais quel plaisir !

Je le laisse sous la douche pendant que je m’habille dans la chambre. Quand je vais me brosser les dents dans la salle de bain, Luc est en train de se sécher. Pour l’embêter, je lui demande : « Alors, ça fait quoi ? ». Il me sourit et me dit qu’il n’a pas détesté, qu’il avait juste peur de s’étouffer avec mon engin. C’est différent d’un vagin, mais pas forcément pire. Je crache une première fois dans le lavabo et je lui demande si, à cet instant précis, il peut se considérer comme bi. Il rit et en s’approchant de moi, me dit qu’il reste « hétéro à 100% ». Je crache de nouveau et avant de me rincer la bouche, je lui dis « Tu n’as jamais été attiré par un mec ? ». Il reste silencieux un moment puis il poursuit : « A part toi tu veux dire ? ». Je lui demande de répéter, je n’y crois pas mes oreilles. Il vient de m’avouer qu’il est attiré par moi. « Je ne t’aurais jamais sucé si tu ne me plaisais pas ! ». Nos regards se fixent. Le siens est si beau, si profond… Je me rends compte que je vais être en retard. Je me dépêche. Pendant que mon amant se sèche, je lui dis qu’il n’a pas répondu à ma question. Il me sourit : « Toi, tu veux des détails coquins ! ». Je fais l’innocent et j’attends sa réponse. C’est alors qu’il débute un monologue : « Très tôt j’ai vu des mecs à poils, surtout dans les vestiaires de foot. Puis après, quand j’étais étudiant, y a plus de vingt ans, je sortais avec une fille un peu chaude. Elle avait un fort appétit et adorait les trios et même les partouzes. Je vois ton sourire, et non, je n’ai jamais fait de partouze avec elle, mais je savais qu’elle en avait fait. Bref, au lit avec elle, c’était l’éclate, le seul inconvénient, c’est que je ne l’épuisais pas et que je devais la partager. Un soir, elle avait prévu mon initiation au triolisme et avait invité un de ses amis. Le mec était super grand, baraqué, pas trop mal et surtout super sympa et drôle. On a beaucoup rigolé ensemble pendant qu’elle se préparait. Je ne te raconte pas tout en détail, elle est venue, nous a chauffé et on s’est vite retrouvé à poil et là, je suis resté bouche bée en voyant sa bite. C’était la première fois que je voyais une bite en érection hormis les pornos, et je me suis rendu compte que ce qui m’excitait le plus, c’était elle, sa bite. Je me suis mis à bander direct. Enfin bref, je t’ai avoué ma faiblesse. Et toi, avec les filles ? ». Je ris. J’imagine parfaitement la scène. En regardant le radioréveil, je me rends compte que je suis en retard. J’aurais dû partir depuis dix minutes. En partant, me propose d’aller taper une ou deux balles avec lui le soir-même. Le mercredi, il a l’habitude de jouer avec mon père et deux autres amis au tennis, il me demande donc de le remplacer. Je m’approche de lui et pose ma main sur son paquet : « On prendra une douche après ? ». Luc me sourit : « T’es vraiment un coquin ! Oui, tu auras trois hommes nus devant toi sous les douches ! Tu viens alors ? ». J’accepte en précisant que je ne materai que lui. Je prends rapidement mes affaires de sport et je me dépêche de fermer la maison. Mon amant me lance : « A ce soir dix-huit heures sur le court ! » avant de monter dans sa voiture. Dans la mienne, je comprends vite que la journée va être longue et qu’il ne me reste que quelques dizaines de minutes pour trouver un motif valable pour expliquer mon retard à mon patron !

J’arrive vers dix-huit heures trente aux terrains de tennis. Je retrouve Luc, déjà en tenue, en train de s’échauffer avec Hervé et Didier, les deux amis de Luc et mon père. Je passe rapidement dans les vestiaires pour m’habiller plus confortablement, puis j’entre sur le court pour taper quelques balles. Les amis de mon père me chambrent pour être arrivé en retard, mais je ne dis rien et les menace de leur mettre la raclée en les battants ! J’ai toujours aimé jouer au tennis. A six ans, j’ai commencé les cours, j’en ai fait pendant douze ans. Mon père souhaitait que je me lance dans une carrière à haut niveau, mais je voulais que ce sport reste une passion et un plaisir. Le match commence. Nous jouons un double. Je suis avec Luc. Son niveau de jeu est élevé. Il est un bon co-équipier et de surcroit, j’aime bien mater ses fesses à travers son short blanc. Je suis sûr que lui n’hésite pas à faire pareil quand il se trouve derrière moi, en tous cas, j’espère ! A la fin du match, Didier et Hervé s’inclinent face à notre victoire : 6-3.6-4.7-5. Appuyé contre le banc, Luc propose une revanche mais les deux pères de famille déclinent. « Il avait raison le petit, il joue mieux que son père ! » déclare Didier. Mon amant me demande si j’accepte d’être son adversaire pour un simple, mais, les deux autres amis s’éloignant après avoir récupéré leurs affaires aux vestiaires, je lui dis que l’on pourrait profiter du temps qu’il nous reste pour aller sous les douches et… Il me donne une petite tape sur les fesses et nous nous dirigeons discrètement vers les vestiaires. Quand la porte est fermée, nous nous empressons de nous déshabiller et de nous jeter sous les douches, nos deux corps complètement nus.
- Ça fait du bien ! lui dis-je
- Tu sais ce qui me ferait encore plus de bien là, tout de suite ?
- Non, quoi donc ? lui répondis-je en faisant l’innocent
- Tu es sûr ?
- J’ai compris ! lui dis-je en souriant.
Je me mets à genoux devant lui, je lui caresse son sexe pour le rendre plus dur que son état d’actuel. Il m’arrête quelques secondes après, inquiet : « On devait aller ailleurs, on peut nous surprendre ici ! ». Nous en profitons tout de même pour nous laver rapidement. Le quadragénaire n’hésite pas à me mater et fait quelques mouvements masturbatoires pour prouver son excitation. Pendant la phase de rinçage, je m’approche de son jet d’eau et je m’accroupis devant lui. « Oh non Hugo, pas maintenant ! ». Je lui léchouille le gland et je commence mes vas et viens. Ils sont lents dans un premier temps, puis, j’accélère petit à petit. Il se laisse faire. Je l’entends dire « Pompe-moi, j’adore ça ! ». Je suis aussi en érection. Je lui lèche également les bourses, je sais que comme tous les hommes, il aime ça. Au bout de quelques minutes de fellation acharnée, je me lève et appuie mes bras contre le mur. Je me cambre pour lui présenter mes fesses. Il me les caresse légèrement avant d’appuyer sur mon petit trou. Luc s’accroupit devant mes fesses écartées et y glisse sa langue. Je gémis doucement et à cet instant précis, je ne veux qu’une chose : qu’il me baise ! En se levant, il me donne une petite fessée et me dit de me dépêcher pour me sécher parce qu’il a envie de moi, mais il ne veut pas coucher avec moi ici, de peur d’être surpris. Je me sèche rapidement, enfile mes vêtements de rechange devant ses yeux voyeurs et l’attend devant la porte pour sortir, impatient qu’il me prenne.

« On va chez moi cette fois-ci ? ». J’accepte la proposition de Luc et allons sur le parking. Il me propose qu’on ne prenne qu’une seule voiture. Dans la sienne, je m’amuse à le chauffer en caressant sa cuisse ou son paquet pendant qu’il conduit. D’un coup, il s’arrête sur un chemin de terre perpendiculaire à la route. Il l’emprunte. Je lui demande ce qu’il fait. Il me répond alors : « Tu veux me chauffer ? On ne va pas attendre d’arriver chez moi, je vais te prendre maintenant ! ». Je suis si excité. J’ai toujours rêvé de faire l’amour en pleine nature, ce fantasme va se réaliser. Il me dit de ne pas bouger avant de sortir de la voiture. De l’extérieur, il ouvre la portière de mon côté, défait les boutons de son bermuda et le laisse tomber à ses pieds. En baissant par la suite son boxer aux genoux, son sexe dressé m’apparait. Je lui fais de nouveau une gâterie. L’idée que l’on peut nous surprendre m’excite tellement que je lui bouffe littéralement sa pine. Il gémit et me dit qu’il adore ça ! Nous nous arrêtons un instant lorsqu’une voiture utilise le bout du chemin pour faire demi-tour. Je suis tellement excité ! Je soulève mes fesses pour baisser mon short et mon boxer que j’enlève complètement. Je me débarrasse aussi de mes chaussures et de mes chaussettes, puis je m’enfouis dans le fauteuil, face à la porte passager, pour qu’une fois que j’ai relevé les jambes, je puisse être pris. Il présente son sexe à mon orifice et entre délicatement. « Tu es tellement excité que ma queue n’a pas de mal à entrer en toi ! » me dit-il en prenant dans la boîte à gant un préservatif et en l’arrachant avec les dents. Il enfile la capote et commence des mouvements de reins, faisant des vas et viens à l’intérieur de mon petit trou. Nous gémissons tous les deux. J’attrape mon sexe et je me caresse au rythme de ses coups de pines. Ses bourses tapent contre moi, cette sensation et ce bruit me rendent fou. Ses mouvements accélèrent, et dans un élan de râles, il remplit le préservatif de son sperme épais. Il se retire et enlève la capote. Il la met dans un petit sac plastique et s’essuie l’engin avec un mouchoir en papier. Nous nous rhabillons et nous nous asseyons de nouveau sur nos sièges. Avant de remettre nos ceintures de sécurité, Luc me regarde :
- Pourquoi on ne s’embrasse jamais ?
- C’est toi qui ne veux pas !
- Tu sais, je n’ai pas pour habitude d’embrasser les vides-couilles, comme quoi, tu ne dois pas être ça, parce que j’ai envie de t’embrasser …

Il s’approche de moi doucement et pose ses lèvres sur les miennes. Il me caresse la joue et mêle sa langue à la mienne. Ce n’est pas une pelle, mais juste un baiser tendre. Après ce court baiser, il me sourit et nous repartons.