Une histoire de fille qui s'lit à 200km/h (partie 1)

- Par l'auteur HDS Phalien Satiab -
Auteur homme.
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Récit libertin : Une histoire de fille qui s'lit à 200km/h (partie 1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Une histoire de fille qui s'lit à 200km/h (partie 1)
Note aux lecteurs(trices, taires): [i]Le texte entre ces crochets est en italique.[/i]
À bord de mon américaine ‘74 bleue à aileron et persiennes arrières, j’roule sur l’autoroute direction ouest. J’adore être au volant mais, honnêtement, faire la route d’est en ouest ça m’fend l’cul alors, j’décide d’me prendre une chambre de motel le long d’la route, comme je l’avais prévu. J’passe par le Laviolette pour prendre la Félix-Leclerc histoire de changer l’paysage d’la Jean-Lesage.

Une fois mon admission payée, j’retourne à ma voiture. Comme j’m’y rend, une japonaise à hayon arrive en trombe. Le conducteur qui en sort m'semble pressé. D'un pas rapide, il passe à côté de moi, tête baissée. [i]M'avoir regardé, y m'aurait certainement déshabillé des yeux comme l'a fait l’réceptionniste du motel.[/i]
“Heille, esti d’malade”, j’lui crie, ce à quoi y m’répond d’un magnifique doigt d’honneur.

J’ouvre l’coffre, prends mon sac, retourne dans le motel afin d’me rendre à la chambre que j'ai louée, j’dépose mon sac à la volée, et j’me laisse tomber sur le lit. [i]Vous vous d’mandez certainement pourquoi j’fais la route d'est en ouest. Un vieil anglo des Maritimes a été assez aimable pour m’vendre son américaine.[/i]
Toujours est-il que pendant que j’me prélasse sur le lit peu confortable du motel, j'entends l'engin d’la japonaise qui arrive. J’me lève, m'avance à la fenêtre, et réalise qu'elle est stationnée loin de la porte d’entrée. Le mystérieux conducteur qui en est sorti jette quelques regards suspicieux et nerveux avant d'retourner à l’avant. [i]Étrangement, y a stationné la japonaise le plus loin possible des regards indiscrets. Y trempe définitivement dans quelque chose de louche et ça m'titille, et m’excite même.[/i]
Comble de chance, et malgré que sa casquette baissée cache une bonne partie de son visage, j’réussis à voir ses traits masculins tout juste avant qu’j’le vois juste de dos. [i]J’me rend compte qu’une barbe pas rasée depuis que’ques jours c’est assez pour m’émoustiller ou bien c’est ça en plus du fait qu’y est intriguant.[/i]
Tout ça pour dire qu’une fois qu'y a tourné l’coin, j’retourne vaquer à mes occupations, c'est-à-dire rien faire et relaxer. L’soir venu, j’enfile mon haut sport et mes collants d’entraînement avant d’me rendre à la salle de gym. [i]Disons que que’ques tapis roulants, un elliptique, et que’ques vélos stationnaires, même pas de spinning, ça fait pas tant gym mais c’est mieux que rien.[/i]
La chance m’sourit à nouveau quand j’vois l’mystérieux conducteur à la piscine. Peau perlante de sueur et légèrement haletante suite à ma séance d’entraînement, j’m’empresse de retourner à ma chambre pour enfiler mon maillot. [i]Bien que j’aime que les regards soient sur moi quand j’me promène en maillot, j’essaie au moins de ne pas m’attirer la hargne des femmes qui pourraient m’voir comme une menace.[/i]
J’arrive à la piscine comme y sort de l’eau; c’est digne d’une scène de film. Il est beau, masculin, ses muscles semblent avoir un certain tonus, et… y est petit. En fait, j’crois qu’y est à peine plus grand qu’moi. Un peu déçue, j’retire ma serviette en m’dirigeant vers une chaise sur laquelle j’la dépose. J’ai la sensation qu’y me reluque ou c’est c'que j’ai envie qu’y fasse. J’jette un œil derrière pour m’en assurer. [i]C’est plus fort que moi. Y m’intrigue et ça m’aguiche.[/i]
Nos regards se croisent l’espace d’un instant. Y m’lorgne intensément. J’sens une chaleur m’envahir soudainement. J’me gêne pas d’le scruter à mon tour tout en marchant vers la piscine. L’peu que cache mon maillot deux pièces est suffisant pour attirer son regard mais aussi celui des autres baigneurs présents; qu’ils soient hommes ou femmes. [i]C’est ça le but après tout. C’est ben beau faire attention aux autres mais si s’qui m’a été donné plaît à la majorité, qu’est-ce que j’peux y faire?[/i]
L’eau m’semble particulièrement froide mais c’est sûr que ça a un rapport avec la chaleur que mon corps dégage suite à notre fixation sout’nue. Sous ma brassière aquatique, j’sens mes mamelons qui durcissent au point de faire légèrement mal. Mon corps s’horripile; un frisson m’parcourt le corps en entier à mesure que j’descends dans l’eau.

Une fois submergée, j’me sens beaucoup moins frigorifiée. J’m’applique à faire que’ques longueurs avec grâce. Puis, j’tente à mon tour d’faire une sortie digne d’une scène de film. Mes cheveux mouillés et dépeignés ondulent et m’donnent assurément une allure de femme fatale. Toujours dans l’optique de l’captiver, j’fais exprès d’passer d’vant lui en r’muant mes fesses modérément.

J’sens qu’y m’regarde. Ça m’allume. J’en veux plus. J’ai envie de sexe. C’est l’interdit, le délictueux, l’inconnu. J’ai envie d’lui. [i]J’suis comme ça, j’carbure au nitro, sinon j’travaillerais pas pour l’Motard. Lui aussi c’t’un bandit d’première; c’est sûr qu’y est croche comme l’Motard mis à quel point?[/i]
J’attrape ma serviette mais j’lui laisse encore le temps d’regarder mon p’tit cul de course; j’commence par mes jambes, ça l’relève et y donne une forme de cœur. J’me tourne de côté en remontant mon torse pour qu’y voit la forme sinueuse de mon corps de jeune femme. J’me tamponne avec ma serviette tout en l’regardant avec une défiance séductrice. Puis, j’recommence l’même manège en passant d’vant lui, dans l’espoir qu’y m’suive. Avant même que j’quitte la piscine, j’jette un regard derrière mais, lui, y regarde ailleurs. [i]J’sais pas si j’en ai trop fait ou pas assez. J’pense pas que j’lui ai fait ni chaud ni froid. En tout cas, ça ne se passera pas à soir.[/i]
Malgré ma déception, j’me sens détrempée; à peine si ma chatte est capable de contenir ma cyprine. J’ressens même une pression agréablement douloureuse en d’dans, comme si mon clito m’envoie l’message qu’y a un trop plein et qu’y doit s’dégorgé.

Résolue que j’vais devoir me satisfaire en solo, j’m’allonge confortablement sous les draps et, comme j’ai personne d’autre à exciter que moi-même, j’me carresse sans fioriture. Comme à soir j’ai l’goût de faire durer l’plaisir, j’ai mon gode à portée de main.

Aussitôt que j’pose mes doigts sur mon clito, j’le sens sensible. Au moindre effleurement, je tressaille et ça m’fait sourire. Un frisson agréable parcourt mon corps en entier; pas le même que tantôt, celui-là s’en est un d’excitation, d’anticipation du plaisir à venir. J’mordille ma lèvre inférieure, j’me sens espiègle. Jambes bien écartées, j’trace des cercles autour de lui et j’le frotte dans tous les sens. Sa réponse est instantanée, j’suis submergée d’une sensation indescriptible. [i]Pas besoin d’vous dire que c’est inutile de m’lècher les doigts pour les humecter vu que j’suis inondée tout juste en bas. De temps en temps, j’m’attise en allant cueillir un peu d’cyprine pour l’abreuver parce qu’à soir, y est assoiffé.[/i]
Ma respiration est de plus en plus lourde. J’halète alors que mon corps accumule de l’énergie sexuelle tel un condensateur puis, j’me mets à laisser aller des soupirs de plus en plus indiscrets et que’ques gémissements viennent même s’y rajouter.

“Hahhh. Hahhh. Hmmm. Hahhh.”
Loin d’y aller furieusement, comme j’en ai parfois l’habitude, j’me laisse envahir par le plaisir tout en me r’mémorant d’quoi y avait l’air au trois quarts nu à la piscine. J'atteins soudainement une apogée éphémère qui m’fait soubresauter alors qu’un courant électrique partant de mon entre-jambes se disperse dans tout mon corps. J’ai la sensation que j’dégouline sur les draps du lit de motel. [i]J’sais pas d’où vient toute c’t’e cyprine là, mais j’ai l’impression qu’j’ai une fuite de liquide présentement.[/i]
Toujours en labeur à me faire jouir, j’continue de stimuler mon clito avec mes doigts et mon cerveau avec mes pensées libidineuses envers l’mystérieux conducteur; et ça marche! Soupirs et gémissements s’entremêlent comme mes yeux roulent d’eux-même en arrière. J’ondule doucement du bassin comme si j’suis en train de l’baiser. Involontairement, les muscles d’mes fesses se contractent et se détendent.

J’gémis de plus en plus souvent et de moins en moins discrètement; j’ai pas à m’ret’nir vu qu’au p’tit matin j’vais être partie. Mon corps me signale qu’y est temps que j’me laisse aller mais, j’en ai pas envie; en fait j’en ai envie mais la sensation d’être à l’apogée, la vraie cette fois, est si bonne que j’veux pas qu’ça s’arrête. J’ai tellement chaud, comme si mon thermostat est collé ouvert, que j’me décache avec ma main encore propre.

Tôt ou tard y m’donne pas l’choix. J’en tremble tellement j’suis à la culmination de mon excitation. Pendant une quinzaine de secondes, voire un quart de mile, tous les muscles de mon corps se tendent. J’retiens mon souffle alors que, yeux fermés, j’vis pleinement ces que’ques secondes de plaisir intense comme mon corps décharge toute l’énergie sexuelle qu’y a accumulée. Ça m’fait gémir et m’plaindre sans ret’nue.

“Hmmm. Haaan. Hmmm.”
Haletante et rayonnante, j’ouvre les yeux et j’souris. J’me sens bien, détendue, libérée, mais toujours en manque de sexe. J’ai pas envi que ça s’arrête maintenant mais j’sais que j’dois lui donner un peu de temps pour qu’y s’repose avant d’recommencer. J’mordille ma lèvre inférieur en caressant et en tapotant doucement mon entre-jambes pour le r’mercier de sa complicité dans ma lubricité. [i]J’me demande si y est en train de s’crosser en pensant à moi. J’suis sûre que oui. Si y est comme moi, c’est certain qu’y l’fait.[/i]
Après avoir laisser l’temps à mon clito de s’désenfler et après avoir étanché ma soif, j’me rallonge dans l’lit, prends que’ques respirations pour m’détendre et j’recommence à me doigter mais cette fois, j’joins mon gode à ma partie de jambes en l’air en solo. J’imagine que de l’avoir en moi ça doit avoir la même sensation que si c’est lui alors ça m’stimule de plus belle. Cette fois, j’suis pas aussi douce. J’ondule et j’me doigte avec ferveur alors que je l’fais entrer et sortir à bon rythme; la sensation d’extase est si bonne que j’suis pressée d’y arriver à nouveau. Soupirs, gémissements et plaintes s’accordent à nouveau dans une harmonie à faire rougir les bonnes sœurs, comme aurait dit ma grand-mère.

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