Vivianne mon Graal (ChII) Initiation

Récit érotique écrit par Prospero [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Vivianne mon Graal (ChII) Initiation
Le long week-end passa à la vitesse de l’éclair. Nous avois passé le plus clair de notre temps au lit ou au salon à faire l’amour. J’ai pu quand même me dévoiler et découvrir Vivianne, le “sentiment” partagé que nous ne pouvions pas en rester là de cette relation naissante.
La distance 350 km qui nous séparait était un frein mais, malgré ses horaires fous en tant me médecin et les miens assurant des missions 24/24 certains jours nous posaient des problèmes. Dès que l’occasion se présentait je sautais dans la voiture directions Illkirch dans les bras de ma belle. Le reste du temps le téléphone nous maintenait en contact. Je ne vous dis pas le nombre de fois où elle de service et moi de service également nous sommes adonnés à l’amour au téléphone. Oh ce n’est pas idéal j’en conviens, mais quand on ne peut faire autrement, ce plaisir solitaire a deux est bien doux. Nous passions tous les congés si possibles tous les deux.
Nos liens se sont vraiment renforcés, jusqu’au je t’aime mutuel. Mais il y avait une ombre, un non-dit entre Vivianne et moi, je le sentais, j’avais été honnête lui avait parlé de mon goût certains pour les partouzes, ma bisexualité des choses qui auraient pu la faire fuir. Non elle admit qu’elle avait elle aussi commis déjà ce genre de péchés. Qu’elle ne le regrettait nullement et concevais parfaitement se retrouver dans ces situations avec moi. Et de fait nous avons profité d’une visite dans ma région avec elle, pour que je la présente a mes amis Annie et Gaston et notre quatuor fit une musique harmonieuse.
Un Week end où je la retrouvais, je sentis à peine arrivé qu’il y avait une ombre entre nous. Heureuse de me retrouver, câline, empressée au point que nous avons fait l’amour avant même de nous parler. Mais après ce fut la douche froide.
- Gilles j’ai des choses à te dire, je n’ai pas osé le faire avant, mais il faut que tu saches sinon on va détruire ce qui existe maintenant entre nous.
- Tu me fais peur, tu as rencontré un autre mec, tu es mariée ? Un truc comme çà.
- Ne te fâche pas s’il te plait. Dit-elle au bord des larmes.
- Pardon j’ai été un peu violent, mais aussi tu me dis des choses. Il se passe quoi ?
- Ecoutes, Gilles je suis vraiment amoureuse je pense que tu le sens.
- Je le sentais .. mais là .. je ne sais plus.
- Laisse-moi finir je t’en supplie, je veux rester avec toi, mais j’ai des besoins pas “normaux”
- Quoi ? Dis-je inquiet, estomaqué, confus.
- Arrête de m’empêcher d’expliquer, cette fois les larmes coulaient.
- Je me tus lui faisant signe de continuer.
- Je suis maso et je suis esclave d’une Maitresse et j’ai un contrat avec elle.
- Mais qu’est-ce que tu me racontes là? Dis-je prenant sur moi pour ne pas me fâcher.
- Tu sais ce que c’est le SM? Je pense que oui, tu as peut-être essayé un peu, enfin tu ne m’en as pas parlé dit Vivianne.
- Oui je sais, j’ai déjà joué avec des menottes, mis des fessées attachées des amies répondis-je.
- Oui je me doutais tu t’es amusé, mais tu n’as jamais vraiment infligé de douleurs réelles à tes copines ? Dit Vivianne, les yeux pleins de larmes.
- Non pas vraiment, je n’ai pas de raison de leur faire mal. Donc tu veux me dire quoi?
- Moi je suis vraiment maso, j’aime ta façon de me faire l’amour, tout est parfait avec toi mais j’ai besoin de sentir que je suis ta soumise, ton jouet, j’ai envie que tu me fasses mal. J’en ai besoin car je n’ai pas le plaisir fou que je ressens quand je suis une esclave. Dit-elle en sanglotant.
- C’est totalement dingue !! Tu veux quoi que je te battes? Te torture? Dis-je énervé.
- Oui c’est exactement çà me dit Vivianne yeux baissés tendant la main vers la mienne.
Réflexe, mauvais je retire ma main pour éviter qu’elle me touche. Vivianne semble se tasser sur elle-même et se met à pleurer et gémir de plus belle.
- C’est fini alors, il n’y a plus de nous deux, c’est moi la dingue et toi le mec bien. Fous le camp alors, casse-toi laisse-moi.
Elle s’enfouis le visage dans le drap, une vraie crise. Je sens que je viens de faire une connerie, je suis en train de tout perdre, ce qu’elle me dit est tellement dingue. Je ne veux pas la perdre, on est à un moment fou. Je ne sais pas trop bien quoi faire. La seule idée c’est de parler d’essayer de comprendre. Je dois renouer le contact que j viens de briser.
- Vivianne chérie, pas question de laisser tomber comme çà, non ce n’est pas fini, je t’aime vraiment et tu en est consciente. Tu me dis des choses qui me surprennent, me font peur même. Mais si tu te mets dans cet état il faut en parler. Je ne renoncerais pas. Voilà 3 mois que je viens te voir, tu es venue quelques fois également. On ne fout pas tout en l’aire comme çà. Dis-je
- C’est ma faute j’aurais dû te dire çà avant. Maintenant tu va me trouver folle ou je vais te dégouter. Et puis tu ne va pas changer, je ne vais pas changer, c’est foutu, j’ai cru que je pourrais avoir une liaison comme toutes les autres. Mais j’en suis incapable, tous les deux c’est bien mais il me manque quelque chose. Si on continue, je ne supporterais plus que tu me touches, me câline, sans me satisfaire vraiment. Je sais j’ai déjà essayé c’était un échec, on s'est fait du mal.
- Tu a loupé ton coup une fois alors tu renonces alors que les moments qu’on a eu ton vraiment touchés, ne me dis pas le contraire tu mentirais . Dis-je
- Oui j’adore être avec toi, j’aimes qu’on fasse l’amour, mais je reste sur ma faim, si je ne suis pas ta choses, si tu ne m’humilies pas, si tu ne me frappes pas, je n’atteindrais pas le vrai plaisir. Dit Vivianne.
- On fait quoi ? On se sépare alors qu’on sait que l’on s’aime ?
- Non, non je ne veux pas te perdre. Pourrais-tu essayer de me satisfaire ? Faire les choses qui me manquent. Je te guiderais, je t’apprendrais. Peut être que tu va aimer comme çà , ce serait trop beau Dit –elle essuyant ses larmes.
- Donc tu me demandes de te battre, t’humilier, te torturer c’est ça? Donc je ne te fais plus l’amour ? Dis-je un peu énervé.
- Mais si, c’est un tout, il faut que tu essayes, avec mes conseils, je sentirais si çà peut me donner mon plaisir, je t’en prie, essaye, dis oui .. je ne veux pas te perdre Gilles, je t’aime vraiment. Je n’avais pas ressenti çà avant, c’est pour ça que je suis si mal.
Vivianne se jette alors littéralement dans mes bras, pour sangloter longuement. Je la serre contre moi, je ne me sens vraiment pas bien. Jamais je n’avais envisagé de frapper une femme, lui faire mal, la traiter comme un objet. C’est totalement l’opposé de ce que je ressens pour les femmes en général. J’admets volontiers que je ne suis pas un ange, un peu obsédé par le sexe, j’aimes les partouzes, les mecs aussi, je me fais la réflexion qu’avec les mecs quand je suis passif, je me sens assez soumis, j’ai eu des aventures ou parfois j’ai été bousculé par mes partenaires et j’ai adoré çà. Je commence a comprendre Vivianne. Je ne sais pas où cela va me mener. Mais je suis déja trop accroc a ses yeux gris, sa bouche mutine pour la laisser partir là maintenant.
Avec le recul des ans, ai-je pris la bonne décision ? J’avoues a vous tous que je suis partagé, mais j’assumes totalement la suite des événements.
J’étais là pour de courtes vacances, un peu moins d’une semaine à passer avec celle qui avait bouleversé mon cœur, et là elle le labourait carrément.
En la regardant, je n’arrivais pas à imaginer la perversion qu’elle avait en son cœur. Douce, effacée presque, caressante et câline avec moi. Je me demandais ce que j’allais découvrir. Je ne connaissais le SM que par la lecture, les films, avec une idée assez peu précise des choses. Lecteur de classiques j’avais lu Sade (Justine) Apollinaire (les 11 milles verges) , Musset (Gamiani) et d’autres. J’étais inquiet, soucieux.
On avait décidé que le test aurait lieu dans deux jours, jusque-là tout fut comme l’était notre relation, Vivianne ne fit aucune allusion à ce jour futur et fut une amante parfaite, j’observais ses réactions, elle semblait prendre son plaisir normalement. En re demandant comme toujours. Il est vrai que de toutes mes conquêtes elle était sans doute celle qui était la plus insatiable. Mes amies finissaient toujours par me dire, attends je suis crevée, repose-toi un peu. Vivianne est toujours venue demandeuse, c’était en partie sans doute ce que j’aimais chez elle. Il n’était pas rare qu’elle me réveille au milieu de la nuit, parfois en commençant une fellation. Qui me réveillait. Mais on était jeunes j’avais à peine 30 ans et je ne pensais qu’au cul il faut l’avouer.
Vivianne, n’abordait plus ce sujet brûlant. Elle était parfaite, mais je sentais en elle une tension, que je n’avais jamais senti. Elle était anxieuse, que je ne sois pas à la hauteur de ses attentes sans doute. J’ai compris plus tard qu’elle tenait vraiment à moi autant que je tenais a elle, mais que le silence qu’elle avait mis sur ses gouts et pulsions profondes était devenu un poison pour notre relation.
Je n’étais pas plus serein, qui le serait quand on n'est pas a priori d’une nature autoritaire et violente. Oh je n’ai jamais été un saint, ni bagarreur mais je n’ai jamais évité un affrontement par peur ou lâcheté. L’épreuve qui m’attendait dépassait mon entendement. Vivianne avait tenté de me rassurer en me disant qu’elle me guiderais tout le long des choses. Moi je commençais a me demander, la place se la sensualité, sexualité et de l’amour dans ces choses qu’elle désirait.
Je me moquais de passer pour un con, mais j’espérais ne pas la décevoir et surtout ne pas la perdre.
Le jour dit, Vivianne en fin d’après-midi , me demanda de la laisser préparer les choses, d’aller me balader, boire un coup avec un ami , lui laisser le champ libre.. Heure de retour 21h00. Avant que je quitte l’appartement elle me prit dans ses bras, me serrant bien plus fort que d’ordinaire. Les yeux mouillés elle me dit “Je t’aimerais toujours” je ne pouvais que dire la même chose et espérer.
21h00
Me voilà revenu à l’appartement. Silence, lumières minima et des bougies partout. Je me dirige vers la chambre où j’aperçois une importante lumière dansante de bougies sans aucun doute. La pièce est éclairée par une multitude de bougies qui donne assez de puissance pour bien éclairer mais cette lumière vacille, tremblote. Atmosphère irréelle.
Vivianne est là , au pied du lit, assise sur ses talons, mains sur la nuque. Son corps est luisant, ointe d’huile sa peau renvois des tas de reflets, ses longs cheveux habituellement lâchés, sont noués en une longe tresse qu’elle a ramené devant elle, qui passe entre ses seins et se perds entre ses cuisses. Elle porte une sorte de corset en cuit ou vinyl qui lui enserre la taille, supporte ses seins sans les couvrir. Ses tétons sont pris dans les mâchoires de pinces a ressort reliées par un chainette au milieu de laquelle un poids oscille. Ses tétons non seulement écrasés sont tirés vers le bas par ce poids.
- Je suis a vos pieds, a vos ordres Maitre dit elle me regardant avec un regard de braise.
Muet, je suis muet, subjugué par la beauté de Vivianne et la beauté de cette mise en scène. J’ai honte pour la première fois de ma vie, honte de bander devant ce spectacle. Tout dans cette scène m’excite alors que je pensais que je serais rebuté. Non mon désir pour Vivianne est décuplé et je m’en veux de réagir ainsi. Serais-je un vrai salaud ?
- Maitre, je vais vous guider, vous montrer ce que votre esclave mérite. Ce que le Maitre doit infliger à cette trainée qui est votre chose.
Vivianne est sérieuse, elle ne semble pas réciter du par cœur mais sortir çà de son cœur. Ses paroles j’ai du mal à les attribuer a ma Vivianne, mais ses yeux, ce regard qui me hante c’est elle avec toute la puissance de son amour. Elle me donne des preuves d’amour en voulant être mienne, mon jouet, ma soumise.
Mon esprit est en feu, je suis pris entre mon désir brut qui me commande d’aller de l’avant et ma conscience qui me freine et me signale que je suis sur un chemin de perdition. Que faire.
- Et maintenant chérie?
- Je ne suis pas “chérie” à cet instant Maitre, je suis salope, chienne, putain ,truie ou tout mot qui me rabaisse à mon rang d’esclave. Quand vous vous adressez a moi Maitre aucun mot doux, gentil je ne mérite pas cela, je suis une femelle soumise pour votre plaisir, tous vos désirs, même si me blesser ou me détruire est votre volonté, je l’accepte. Je me donne a vous Maitre corps et âme jusqu'à la mort.
Cette déclaration me fait frissonner, m’empli d’effroi. Mais aussi éveille en moi une fierté idiote, Vivianne me dit qu’elle est a moi, elle se donne totalement. Ma fierté de mâle est flattée, quel con, je m’en veux de penser çà mais je n’arrive pas a chasser ces mots.
- Maitre sur le lit, vous trouverez les instruments pour ma punition, ce sont les instruments de base, qu’il faudra apprendre a manier, pour votre plaisir de me punir et le mien de tout subir de vous. L’esclave que je suis aime son maitre, accepte tout de son maitre et je vous vénère maitre. Svp Maitre Ordonnez a votre esclave de se mettre debout et de vous donner le premier instrument de mon supplice.
- Esclave donne-moi le premier instrument de ton supplice. Dis-je entrant mot pour mot dans le rituel.
J’ai eu du mal a dire ces choses codifiées, je trouve çà assez ridicule, mais Vivianne est totalement dans ce mode de relation, je sens qu’elle est là où elle voulait être avec moi. Je sens aussi sa peur son incertitude envers ma capacité à observer et supporter ces rites. Je trouve ça pompeux tout sauf naturel. Mais je devines que cette codification exclus la sauvagerie brute qui pourrait intervenir . On remplace le naturel et la sauvagerie, par une brutalité et une sauvagerie codifiée qui ressemble à de la civilisation. Mais pour finir on tend vers la bestialité totale
Vivianne, prend sur le lit un martinet a lanière de cuir noir, le manche est un sexe viril de belle taille, en latex noir. Ce manche est un excellent gode. Les lanières nombreuses sont doublées et durcies à leur extrémité.
Vivianne pose sur mes mains tendues ce martinet, s’incline et en baise les lanières en signe d’acceptation. Elle me regarde droit dans les yeux avec un clignement qui m’encourage me signale sa volonté de faire cela. Je note qu’elle a un léger tremblement des lèvres, mais aussi ses doigts.
L’instant est important, crucial. Je note que malgré la lenteur des choses, mon érection ne faiblis pas et voir Vivianne évoluer dans ce rôle d’esclave, j’avoues a ma grande honte a ce moment. Cela ajoute à mon excitation. Cette femme que j’aime qui se livre totalement a moi, prête a subir, n’importe quoi me trouble totalement. Je comprends qu’elle va me demander de la fouetter. Je le sais, je veux dire le contraire mais l’envie de le faire, de le vivre me tenaille maintenant. La tentation fonctionne. Cela va a l’encontre de ma nature mais l’animal en moi est prêt. Je suis en train de découvrir le vrai moi caché, réprimé.
Vivianne dégrafe son bustier et le laisse tomber au sol, elle me regarde et marche jusqu’au mur de la chambre, lentement, sa démarche est plus que suggestive, sur ses escarpins a talons de 10cm elle à une démarche divine, avec ce corps huilé j’ai cette image imprimée a vie dans mon cerveau. Sa longue natte qui vient mourir entre ses fesses. Pas besoin de me demander pourquoi je l’aime tant, c’est mon Aphrodite, je ne peux cacher que sans conteste c’est la femme que j’ai le plus aimé de toute ma vie.
Arrivée à un pas du mur, elle se penche en avant, appuie ses mains sur le mur bras écartés, elle se cambre et ramène sa natte sur le devant laissant son dos ses reins, ses fesses a ma portée sans défense. Elle me regarde intensément et dit:
- Maitre j’ai mérité 25 coups de fouet, mais ils doivent être appliqué très fort, je vous guiderais, tant que je dirais plus fort, frappez-moi plus fort. Bien sûr entre les coups vous pouvez approcher, caresser tous les endroits de mon corps qui peuvent provoquer des sensations. Vous pouvez aussi me donner des coups, me pincer. Je compterais chaque coup a haute voix. Quand vous le voulez dit –elle se mettant en place.
Un petit nombre de lecteurs on peut être été dans cette situation, une femme maso qui s’offre a la punition sans aucune contrainte. Pour moi c’était la première fois, mon cœur battait, surtout que cette femme je l’aime et pour la garder me voici près à la fouetter. Etrangement mon érection née de la voir offerte nue agenouillée quand je suis entrée dans la chambre. Cette érection est encore plus prégnante de la voir ainsi se libre à mes coups.
J’ai écouté la leçon je dois la frapper mais je peux aussi la caresser, je m’approche donc d’elle. Ses yeux gris ne me lâchent pas. Je caresse sa joue, elle incline sa tête pour être au contact e ma main. Mes doigts caressent ses lèvres, sa langue lèche mes doigts
- Merci Maitre murmure Vivianne la respiration accélérant.
Ma main glisse sur sa colonne vertébrale de la nuque passant pas sa chute de reins et ses fesses, mes doigts vont jusqu’a caresser son abricot .
- Hmmmmm fait-elle.
Je recule de deux pas, mon cœur est rapide et accélère. Ce sera la première fois de ma vie que je frappe une femme de cette façon. Vivianne me regarde et ferme doucement les yeux avant de les rouvrir en signe d’assentiment. Puis elle regarde le mur. Je vois imperceptiblement son corps se tendre. Elle m’a dit fort, j’arme le bras je vais essayer de frapper assez fort.
Le coup atteint son dos, elle bouge a peine et sans quitter le mur des yeux me dit
- UN, plus fort Maitre
Le second coup j’appuies un peu la force et cette fois je vise ses reins. Les lanières claquent dans le silence de la chambre, seul le bruit de la respiration saccadée de Vivianne est audible. Dans mes oreilles mon cœur bat comme un fou. Peur, angoisse, excitation ? Je ne sais le déterminé, mais mon érection ne cesse d’augmenter. J’ai honte.
- DEUX, plus fort Maitre
Pourtant sur ses reins naissent les traces roses que laissent les lanières. Un vrai dilemme, augmenter la force de mes coups, ne pas accéder à son désir. La décevoir ? La perdre ? Je commence a saisir le ressort des relations SM. Maître, esclave, qui dirige ? L’esclave est maitre du jeu, Vivianne m’utilise comme exécuteur des gestes qu’elle désire au fond d’elle. Je me dois de la satisfaire, si c’est son plaisir, pourquoi lui refuser. Je me fais violence, je dois frapper, je dois lui donner ce qu’elle attend.
Ses fesses rebondies, magnifiques sont cette fois ma cible. J’arme le coup, elle me regarde et un léger sourire semble me dire, vas-y, tapes fort je le désire plus que tout. Elle tend son fessier. Zapppp font les lanières, le bruit sur sa peau est net, je vois la peau se creuser. Sa tête par en arrière, sa bouche ouverte pousse un râle excitant. Qui fait sauter ma bite, mes couilles se serrent contre mon membre..
- TROIS... Ohhhhh oui Maitre Oui comme çà. Gronde Vivianne.
Elle a les jambes qui tremblent maintenant, sa respiration est plus rapide, son regard plus brulant. , regard de biche au bois, visage baissé yeux avec ce regard au-dessous, de femme en détresse. Sa main droite quitte le mur et glisse entre ses cuisses.
L’instinct me guide, me commande, je frappe à nouveau d’une force équivalente, son dos à nouveau. Alors que ses fesses rosissent, les marques sont plus intenses que les premiers coups.
- Ne te caresse pas, je n’ai rien demandé. Salope. Dis-je
- Ouuii Maitre cries Vivianne retirant vivement sa main puis elle dit QUATRE
- Bien obéis esclave dis-je.
Ma voix est mal assurée, mais je marque des points, je vois que le corps entier de Vivianne est légèrement tremblant, elle me regarde presque avec effroi, Elle réagit a chaque mouvement de ma main. A cet instant, je prends conscience que ce jeu m’excite, me plait, voir ce corps réagir ainsi, s’offrir, ses regards. Je sens naitre en moi un appétit nouveau, voir Vivianne se donner, se livrer a moi, être battue et voir, sentir son désir enfler, sa bouche entrouverte frémis sous les coups, ses mains sont tentées d’aller titiller son sexe. Je refuse qu’elle se caresse.
Une idée travers mon esprit. Je m’approche, caresse son dos, ses reins, ses fesses la peau est chaude, légèrement boursouflée aux endroits où j’ai tapé fort. Ma main glisse entre ses fesses. Elle se cambre m’offrant son abricot, légèrement ouvert. Le tremblement de son corps s’intensifie, mes doigts touche la chair offerte de son sexe. Mon dieu elle est bien mouillée, je regarde son sexe écarte les lèvres sont tremblement est intense, le rose est trempé. Vivianne mouille énormément déjà pour pas grand choses on va dire. Ma queue fait un bon. Je suis tenté de la prendre là de suite. Ce n'est pas ce qu’elle attend.
- Mais tu mouilles ma petite chienne, Dis-je accusateur.
- Oui Maître, pour vous je mouille.
Entendre une femme qu’on aime sincèrement dire ces mots, je vous le souhaite. Je suis sur la pente savonnée de l’acceptation de ces jeux interdits, je sais qu’elle me gagne a ses désirs. Je suis un peu l’esclave de ses envies. Mais je dois m’avouer que ce décorum, ce dialogue codifié, ça marche je suis excité comme jamais. Je prends conscience aussi que c’est dangereux, si j’étais un peu mal dans ma tête. Cette puissance qu’elle me donne sur son être. Il faut avoir vécu ces choses pour comprendre les risques. Je n’ai jamais rien imposé à aucune des femmes (ou hommes) soumises à moi. Cependant j’ai vu femmes et hommes forcés, blessés mutilés même avec ou sans leur consentement. Certains dominant peuvent être des psychopathes. Ces jeux sont risqués, aller trop loin est toujours possible. Il faut un mental en acier trempé pour ne pas déraper. Vous comprendre petit a petit que certaines choses me laissent un gout de cendre dans la bouche après ces années. Je ne renie ni ne regrette rien ce que j’ai fait comme choix. J’assume mes actions, je le referais si je pouvais, mais je changerais surement certaines choses. Que j’ai accepté par amour.
Dans cette chambre qui nous avait vu faire l’amour nombre de fois l’ambiance était tout autre. Vivianne instillait en moi une chose qui ne m’a plus quitté ensuite, ce désir violent du SM. Pour l'instant que découvrais en moi un instinct sans doute présent chez tous les hommes qui est de dominer, de faire mal. Chez moi je le dis clairement oui j’aimes faire souffrir une ou un partenaire, même à des degrés importants. Mais a la seule condition c’est que là où le partenaire y trouve du plaisir. Il m’est arrivé a quelques reprises de me trouver face à des couples dont madame était “soumise” mais en fait c’était le fantasme de l’homme que madame acceptait de contenter sans elle-même être convaincue. A chaque fois je n’ai pas été plus loin que quelques préliminaires, car je sentais bien que la femme certes avait envie de faire plaisir a monsieur mais n’y prenais aucun plaisir. Ces épisodes m’on valut quelques engueulades et une fois j’ai dû en venir aux mains avec un connard insistant, protéger la pauvre femme, en faire une amie et accessoirement une amante pour des relations câlines. ( un bon texte a faire tiens)
Vivianne, était de plus en plus excitée et moi aussi. Je continuais à la fouetter, dos, reins, fesses, arrière des cuisses. Ma belle brune prenait une teinte rosée, rouge sur les fesses et assez marquée. Mes caresses atténuaient le feu du cuir sur sa peau. De plus en plus je la frappais et la caressais, la force que j’appliquais était un peu plus intense à chaque fois, et ses cris commençaient à sonner comme une douce musique à mes oreilles. A plusieurs reprises j’allais prendre sa bouche, elle m’embrassait avec docilité, frottait son corps contre le mien. Elle me suçait, presque a chaque fois que j’approchais d’elle. Mes mains prenaient son sexe, le pénétrait, je la branlais. Elle offrait son pubis, se laissait investir, mordant ses lèvres pour ne pas crier quand je froissais les lèvres de sa chatte entre mes doigts ou pinçait son clito. J’étais assez novice en SM mais je trouvais facilement les gestes, le timing, bref j’entrais dans la peau du Maître asses facilement. Bien sûr j’avais vu bon nombre de vidéos SM et j’admets que le visionnage de ces films était jouissif, mais de là a pratiquer c’est autre chose. Surtout quand on arrive a certaines pratiques extrêmes. Ce soir-là il n’y eut rien d’extrême. C’était mon examen de passage, la validation des acquis comme on peut le pratiquer dans les études. Vivianne était mon examinatrice au fond.
Au fil des minutes je la sentais plus libre elle était soulagée, elle s’en ouvrit plus tard a moi. Elle craignait que j’échoues, elle voulait satisfaire sa libido, mais nos 2 mois précédents, nous avaient rapprochés, l’amour était né, il était sincère et elle comme moi nous projetions vers l’avenir, une vie commune, une famille. Autant pour elle que pour moi cette soirée était le ticket d’entrée pour notre avenir.
Je me sentais en phase avec ce que je faisais, malgré tout je m’inquiétais de la facilité avec laquelle je procédais a cette punition. Il restait cinq coups à appliquer pour aller au bout du contrat de départ. Mu par une pulsion je déclarais a Vivianne.
- C’est bien esclave, mais maintenant je vais te frapper plus fort, est tu prêtes a accepter ?
- Ohh oui Maitre tout ce que vous voulez.
- Bien mais tu peux te caresser si tu le veux
- Ais je le droit de jouir Maitre ? Dit Vivianne.
- Si tu y arrives oui, j’ai envie de te voir jouir.
- Bien Maitre.
Je commençais à la frapper, son dos fut strié de rouge, le coup avait fait un bruit terrible, son cri fut aussi violent et elle vacilla sous le coup.
- Arhhhhhhh Oui Maitre !!! Encore!!!
Vivianne était tremblante, une main sur le mur, les pieds écartés, sa main droite sur son sexe, j’entendais le bruit humide des doigts dans ce vagin trempé. Je voyais même de fines zébrures argentées et des gouttes de son plaisir dévaler le long de ses cuisses. La main sur mon sexe dur, je me branlais doucement en contemplant mon esclave qui tremblait de désir, de peur, de plaisir. Me jetant des coups d’œil enfiévrés, appelant la punition, quémandant ma violence.
Un nouveau coup stria le dos de Vivianne, une plainte rauque sortant de sa gorge elle ploya sous la violence du coup, sa main entre ses cuisses devenait frénétique. Le clapot émis par son sexe était intense, son souffle de plus en plus court, sa peau se couvrait maintenant de gouttelettes de sueur.
Mon sexe coulait maintenant, un long fil pendait a mon gland, je n’osais plus le toucher de peur d’éjaculer. Je frappais à nouveau mon aimée, ses reins se couvraient d’un lacis de marques rouges, elle criait, a la limite de la chute les jambes tremblantes, mais criant encore, appelant les coups.
Depuis longtemps j’avais dépassé les cinq coups manquants, Vivianne ne criais plus elle hurlait de douleur. Les traces sur sa peau n'étaient plus roses, mais d'un rouge vif. Passant ma main sur les blessures je me rendis compte qu’elle supportait tout juste ma caresse, je vis alors que la peau avait cédé par endroit et qu’un peu de sang perlait. Pourtant je lui administrais encore deux coups sur les fesses.
Vivianne tombait a genoux sur le sol, rejetant son corps en arrière. Haletante elle tendit la main vers moi vers mon sexe.
- Viens Viens jouir sur mon visage !!!!! Chéri
Elle attrapait mon sexe a peine étais je proche d’elle et me branlais violement sur au-dessus de sa bouche ouverte tandis que ses doigts torturaient son clito.
Un cri simultané jaillis de nos gorges
- Je jouisssssssssssssssssssssssssssss
Elle était secouée de spasmes violents, tandis que j’éjaculais abondamment sur son visage dans sa bouche. Groggy la tête qui tourne.
J’enlaçais Vivianne, qui s’agrippa à moi, se pressa contre moi, au sol, je trouvais mon sperme sur son visage dans sa bouche. Notre baiser dura longtemps, ce n’est que le froid du sol qui nous fit cesser ce baiser.
La soirée ne faisait que commencer, mais je ne vais pas détailler chaque “instrument” utilisé.
Après une demi-douzaine d’orgasmes partagés, allongés sur le lit, Elle était dans mes bras, câline, a me bécoter, un moment impensable après nos jeux violents.
- Je suis soulagée me dit Vivianne, je craignais que gentil et doux comme tu sais l’être tu n’allais pas vouloir faire çà avec moi. Heureusement, j’avais senti parfois quand tu me prenais que tu pouvais être plus dur, plus viril.
- J’ai cru que je ne pourrais, pas, mais je me découvre un penchant terrible pour ce genre de choses, j’ai honte de moi tu sais dis-je troublé.
- Je le vois, oui mais tu m’a presque comblée, c’est génial ajouta Vivianne
- Presque ? Dis –je
- Oui, c’était vraiment bien mais tout ça c’était un peu en dessous de ce que je suis habituée à recevoir. Fit-elle baissant les yeux.
- Plus encore, tu as vu dans quel état tu es là ? J’étais presque choqué.
- Chéri, mon Maitre, ce n’était rien tout ça, il faudra voir avec Maitresse Hilse qu’elle annule mon engagement. Elle voudra nous voir tous les deux.
A suivre
La distance 350 km qui nous séparait était un frein mais, malgré ses horaires fous en tant me médecin et les miens assurant des missions 24/24 certains jours nous posaient des problèmes. Dès que l’occasion se présentait je sautais dans la voiture directions Illkirch dans les bras de ma belle. Le reste du temps le téléphone nous maintenait en contact. Je ne vous dis pas le nombre de fois où elle de service et moi de service également nous sommes adonnés à l’amour au téléphone. Oh ce n’est pas idéal j’en conviens, mais quand on ne peut faire autrement, ce plaisir solitaire a deux est bien doux. Nous passions tous les congés si possibles tous les deux.
Nos liens se sont vraiment renforcés, jusqu’au je t’aime mutuel. Mais il y avait une ombre, un non-dit entre Vivianne et moi, je le sentais, j’avais été honnête lui avait parlé de mon goût certains pour les partouzes, ma bisexualité des choses qui auraient pu la faire fuir. Non elle admit qu’elle avait elle aussi commis déjà ce genre de péchés. Qu’elle ne le regrettait nullement et concevais parfaitement se retrouver dans ces situations avec moi. Et de fait nous avons profité d’une visite dans ma région avec elle, pour que je la présente a mes amis Annie et Gaston et notre quatuor fit une musique harmonieuse.
Un Week end où je la retrouvais, je sentis à peine arrivé qu’il y avait une ombre entre nous. Heureuse de me retrouver, câline, empressée au point que nous avons fait l’amour avant même de nous parler. Mais après ce fut la douche froide.
- Gilles j’ai des choses à te dire, je n’ai pas osé le faire avant, mais il faut que tu saches sinon on va détruire ce qui existe maintenant entre nous.
- Tu me fais peur, tu as rencontré un autre mec, tu es mariée ? Un truc comme çà.
- Ne te fâche pas s’il te plait. Dit-elle au bord des larmes.
- Pardon j’ai été un peu violent, mais aussi tu me dis des choses. Il se passe quoi ?
- Ecoutes, Gilles je suis vraiment amoureuse je pense que tu le sens.
- Je le sentais .. mais là .. je ne sais plus.
- Laisse-moi finir je t’en supplie, je veux rester avec toi, mais j’ai des besoins pas “normaux”
- Quoi ? Dis-je inquiet, estomaqué, confus.
- Arrête de m’empêcher d’expliquer, cette fois les larmes coulaient.
- Je me tus lui faisant signe de continuer.
- Je suis maso et je suis esclave d’une Maitresse et j’ai un contrat avec elle.
- Mais qu’est-ce que tu me racontes là? Dis-je prenant sur moi pour ne pas me fâcher.
- Tu sais ce que c’est le SM? Je pense que oui, tu as peut-être essayé un peu, enfin tu ne m’en as pas parlé dit Vivianne.
- Oui je sais, j’ai déjà joué avec des menottes, mis des fessées attachées des amies répondis-je.
- Oui je me doutais tu t’es amusé, mais tu n’as jamais vraiment infligé de douleurs réelles à tes copines ? Dit Vivianne, les yeux pleins de larmes.
- Non pas vraiment, je n’ai pas de raison de leur faire mal. Donc tu veux me dire quoi?
- Moi je suis vraiment maso, j’aime ta façon de me faire l’amour, tout est parfait avec toi mais j’ai besoin de sentir que je suis ta soumise, ton jouet, j’ai envie que tu me fasses mal. J’en ai besoin car je n’ai pas le plaisir fou que je ressens quand je suis une esclave. Dit-elle en sanglotant.
- C’est totalement dingue !! Tu veux quoi que je te battes? Te torture? Dis-je énervé.
- Oui c’est exactement çà me dit Vivianne yeux baissés tendant la main vers la mienne.
Réflexe, mauvais je retire ma main pour éviter qu’elle me touche. Vivianne semble se tasser sur elle-même et se met à pleurer et gémir de plus belle.
- C’est fini alors, il n’y a plus de nous deux, c’est moi la dingue et toi le mec bien. Fous le camp alors, casse-toi laisse-moi.
Elle s’enfouis le visage dans le drap, une vraie crise. Je sens que je viens de faire une connerie, je suis en train de tout perdre, ce qu’elle me dit est tellement dingue. Je ne veux pas la perdre, on est à un moment fou. Je ne sais pas trop bien quoi faire. La seule idée c’est de parler d’essayer de comprendre. Je dois renouer le contact que j viens de briser.
- Vivianne chérie, pas question de laisser tomber comme çà, non ce n’est pas fini, je t’aime vraiment et tu en est consciente. Tu me dis des choses qui me surprennent, me font peur même. Mais si tu te mets dans cet état il faut en parler. Je ne renoncerais pas. Voilà 3 mois que je viens te voir, tu es venue quelques fois également. On ne fout pas tout en l’aire comme çà. Dis-je
- C’est ma faute j’aurais dû te dire çà avant. Maintenant tu va me trouver folle ou je vais te dégouter. Et puis tu ne va pas changer, je ne vais pas changer, c’est foutu, j’ai cru que je pourrais avoir une liaison comme toutes les autres. Mais j’en suis incapable, tous les deux c’est bien mais il me manque quelque chose. Si on continue, je ne supporterais plus que tu me touches, me câline, sans me satisfaire vraiment. Je sais j’ai déjà essayé c’était un échec, on s'est fait du mal.
- Tu a loupé ton coup une fois alors tu renonces alors que les moments qu’on a eu ton vraiment touchés, ne me dis pas le contraire tu mentirais . Dis-je
- Oui j’adore être avec toi, j’aimes qu’on fasse l’amour, mais je reste sur ma faim, si je ne suis pas ta choses, si tu ne m’humilies pas, si tu ne me frappes pas, je n’atteindrais pas le vrai plaisir. Dit Vivianne.
- On fait quoi ? On se sépare alors qu’on sait que l’on s’aime ?
- Non, non je ne veux pas te perdre. Pourrais-tu essayer de me satisfaire ? Faire les choses qui me manquent. Je te guiderais, je t’apprendrais. Peut être que tu va aimer comme çà , ce serait trop beau Dit –elle essuyant ses larmes.
- Donc tu me demandes de te battre, t’humilier, te torturer c’est ça? Donc je ne te fais plus l’amour ? Dis-je un peu énervé.
- Mais si, c’est un tout, il faut que tu essayes, avec mes conseils, je sentirais si çà peut me donner mon plaisir, je t’en prie, essaye, dis oui .. je ne veux pas te perdre Gilles, je t’aime vraiment. Je n’avais pas ressenti çà avant, c’est pour ça que je suis si mal.
Vivianne se jette alors littéralement dans mes bras, pour sangloter longuement. Je la serre contre moi, je ne me sens vraiment pas bien. Jamais je n’avais envisagé de frapper une femme, lui faire mal, la traiter comme un objet. C’est totalement l’opposé de ce que je ressens pour les femmes en général. J’admets volontiers que je ne suis pas un ange, un peu obsédé par le sexe, j’aimes les partouzes, les mecs aussi, je me fais la réflexion qu’avec les mecs quand je suis passif, je me sens assez soumis, j’ai eu des aventures ou parfois j’ai été bousculé par mes partenaires et j’ai adoré çà. Je commence a comprendre Vivianne. Je ne sais pas où cela va me mener. Mais je suis déja trop accroc a ses yeux gris, sa bouche mutine pour la laisser partir là maintenant.
Avec le recul des ans, ai-je pris la bonne décision ? J’avoues a vous tous que je suis partagé, mais j’assumes totalement la suite des événements.
J’étais là pour de courtes vacances, un peu moins d’une semaine à passer avec celle qui avait bouleversé mon cœur, et là elle le labourait carrément.
En la regardant, je n’arrivais pas à imaginer la perversion qu’elle avait en son cœur. Douce, effacée presque, caressante et câline avec moi. Je me demandais ce que j’allais découvrir. Je ne connaissais le SM que par la lecture, les films, avec une idée assez peu précise des choses. Lecteur de classiques j’avais lu Sade (Justine) Apollinaire (les 11 milles verges) , Musset (Gamiani) et d’autres. J’étais inquiet, soucieux.
On avait décidé que le test aurait lieu dans deux jours, jusque-là tout fut comme l’était notre relation, Vivianne ne fit aucune allusion à ce jour futur et fut une amante parfaite, j’observais ses réactions, elle semblait prendre son plaisir normalement. En re demandant comme toujours. Il est vrai que de toutes mes conquêtes elle était sans doute celle qui était la plus insatiable. Mes amies finissaient toujours par me dire, attends je suis crevée, repose-toi un peu. Vivianne est toujours venue demandeuse, c’était en partie sans doute ce que j’aimais chez elle. Il n’était pas rare qu’elle me réveille au milieu de la nuit, parfois en commençant une fellation. Qui me réveillait. Mais on était jeunes j’avais à peine 30 ans et je ne pensais qu’au cul il faut l’avouer.
Vivianne, n’abordait plus ce sujet brûlant. Elle était parfaite, mais je sentais en elle une tension, que je n’avais jamais senti. Elle était anxieuse, que je ne sois pas à la hauteur de ses attentes sans doute. J’ai compris plus tard qu’elle tenait vraiment à moi autant que je tenais a elle, mais que le silence qu’elle avait mis sur ses gouts et pulsions profondes était devenu un poison pour notre relation.
Je n’étais pas plus serein, qui le serait quand on n'est pas a priori d’une nature autoritaire et violente. Oh je n’ai jamais été un saint, ni bagarreur mais je n’ai jamais évité un affrontement par peur ou lâcheté. L’épreuve qui m’attendait dépassait mon entendement. Vivianne avait tenté de me rassurer en me disant qu’elle me guiderais tout le long des choses. Moi je commençais a me demander, la place se la sensualité, sexualité et de l’amour dans ces choses qu’elle désirait.
Je me moquais de passer pour un con, mais j’espérais ne pas la décevoir et surtout ne pas la perdre.
Le jour dit, Vivianne en fin d’après-midi , me demanda de la laisser préparer les choses, d’aller me balader, boire un coup avec un ami , lui laisser le champ libre.. Heure de retour 21h00. Avant que je quitte l’appartement elle me prit dans ses bras, me serrant bien plus fort que d’ordinaire. Les yeux mouillés elle me dit “Je t’aimerais toujours” je ne pouvais que dire la même chose et espérer.
21h00
Me voilà revenu à l’appartement. Silence, lumières minima et des bougies partout. Je me dirige vers la chambre où j’aperçois une importante lumière dansante de bougies sans aucun doute. La pièce est éclairée par une multitude de bougies qui donne assez de puissance pour bien éclairer mais cette lumière vacille, tremblote. Atmosphère irréelle.
Vivianne est là , au pied du lit, assise sur ses talons, mains sur la nuque. Son corps est luisant, ointe d’huile sa peau renvois des tas de reflets, ses longs cheveux habituellement lâchés, sont noués en une longe tresse qu’elle a ramené devant elle, qui passe entre ses seins et se perds entre ses cuisses. Elle porte une sorte de corset en cuit ou vinyl qui lui enserre la taille, supporte ses seins sans les couvrir. Ses tétons sont pris dans les mâchoires de pinces a ressort reliées par un chainette au milieu de laquelle un poids oscille. Ses tétons non seulement écrasés sont tirés vers le bas par ce poids.
- Je suis a vos pieds, a vos ordres Maitre dit elle me regardant avec un regard de braise.
Muet, je suis muet, subjugué par la beauté de Vivianne et la beauté de cette mise en scène. J’ai honte pour la première fois de ma vie, honte de bander devant ce spectacle. Tout dans cette scène m’excite alors que je pensais que je serais rebuté. Non mon désir pour Vivianne est décuplé et je m’en veux de réagir ainsi. Serais-je un vrai salaud ?
- Maitre, je vais vous guider, vous montrer ce que votre esclave mérite. Ce que le Maitre doit infliger à cette trainée qui est votre chose.
Vivianne est sérieuse, elle ne semble pas réciter du par cœur mais sortir çà de son cœur. Ses paroles j’ai du mal à les attribuer a ma Vivianne, mais ses yeux, ce regard qui me hante c’est elle avec toute la puissance de son amour. Elle me donne des preuves d’amour en voulant être mienne, mon jouet, ma soumise.
Mon esprit est en feu, je suis pris entre mon désir brut qui me commande d’aller de l’avant et ma conscience qui me freine et me signale que je suis sur un chemin de perdition. Que faire.
- Et maintenant chérie?
- Je ne suis pas “chérie” à cet instant Maitre, je suis salope, chienne, putain ,truie ou tout mot qui me rabaisse à mon rang d’esclave. Quand vous vous adressez a moi Maitre aucun mot doux, gentil je ne mérite pas cela, je suis une femelle soumise pour votre plaisir, tous vos désirs, même si me blesser ou me détruire est votre volonté, je l’accepte. Je me donne a vous Maitre corps et âme jusqu'à la mort.
Cette déclaration me fait frissonner, m’empli d’effroi. Mais aussi éveille en moi une fierté idiote, Vivianne me dit qu’elle est a moi, elle se donne totalement. Ma fierté de mâle est flattée, quel con, je m’en veux de penser çà mais je n’arrive pas a chasser ces mots.
- Maitre sur le lit, vous trouverez les instruments pour ma punition, ce sont les instruments de base, qu’il faudra apprendre a manier, pour votre plaisir de me punir et le mien de tout subir de vous. L’esclave que je suis aime son maitre, accepte tout de son maitre et je vous vénère maitre. Svp Maitre Ordonnez a votre esclave de se mettre debout et de vous donner le premier instrument de mon supplice.
- Esclave donne-moi le premier instrument de ton supplice. Dis-je entrant mot pour mot dans le rituel.
J’ai eu du mal a dire ces choses codifiées, je trouve çà assez ridicule, mais Vivianne est totalement dans ce mode de relation, je sens qu’elle est là où elle voulait être avec moi. Je sens aussi sa peur son incertitude envers ma capacité à observer et supporter ces rites. Je trouve ça pompeux tout sauf naturel. Mais je devines que cette codification exclus la sauvagerie brute qui pourrait intervenir . On remplace le naturel et la sauvagerie, par une brutalité et une sauvagerie codifiée qui ressemble à de la civilisation. Mais pour finir on tend vers la bestialité totale
Vivianne, prend sur le lit un martinet a lanière de cuir noir, le manche est un sexe viril de belle taille, en latex noir. Ce manche est un excellent gode. Les lanières nombreuses sont doublées et durcies à leur extrémité.
Vivianne pose sur mes mains tendues ce martinet, s’incline et en baise les lanières en signe d’acceptation. Elle me regarde droit dans les yeux avec un clignement qui m’encourage me signale sa volonté de faire cela. Je note qu’elle a un léger tremblement des lèvres, mais aussi ses doigts.
L’instant est important, crucial. Je note que malgré la lenteur des choses, mon érection ne faiblis pas et voir Vivianne évoluer dans ce rôle d’esclave, j’avoues a ma grande honte a ce moment. Cela ajoute à mon excitation. Cette femme que j’aime qui se livre totalement a moi, prête a subir, n’importe quoi me trouble totalement. Je comprends qu’elle va me demander de la fouetter. Je le sais, je veux dire le contraire mais l’envie de le faire, de le vivre me tenaille maintenant. La tentation fonctionne. Cela va a l’encontre de ma nature mais l’animal en moi est prêt. Je suis en train de découvrir le vrai moi caché, réprimé.
Vivianne dégrafe son bustier et le laisse tomber au sol, elle me regarde et marche jusqu’au mur de la chambre, lentement, sa démarche est plus que suggestive, sur ses escarpins a talons de 10cm elle à une démarche divine, avec ce corps huilé j’ai cette image imprimée a vie dans mon cerveau. Sa longue natte qui vient mourir entre ses fesses. Pas besoin de me demander pourquoi je l’aime tant, c’est mon Aphrodite, je ne peux cacher que sans conteste c’est la femme que j’ai le plus aimé de toute ma vie.
Arrivée à un pas du mur, elle se penche en avant, appuie ses mains sur le mur bras écartés, elle se cambre et ramène sa natte sur le devant laissant son dos ses reins, ses fesses a ma portée sans défense. Elle me regarde intensément et dit:
- Maitre j’ai mérité 25 coups de fouet, mais ils doivent être appliqué très fort, je vous guiderais, tant que je dirais plus fort, frappez-moi plus fort. Bien sûr entre les coups vous pouvez approcher, caresser tous les endroits de mon corps qui peuvent provoquer des sensations. Vous pouvez aussi me donner des coups, me pincer. Je compterais chaque coup a haute voix. Quand vous le voulez dit –elle se mettant en place.
Un petit nombre de lecteurs on peut être été dans cette situation, une femme maso qui s’offre a la punition sans aucune contrainte. Pour moi c’était la première fois, mon cœur battait, surtout que cette femme je l’aime et pour la garder me voici près à la fouetter. Etrangement mon érection née de la voir offerte nue agenouillée quand je suis entrée dans la chambre. Cette érection est encore plus prégnante de la voir ainsi se libre à mes coups.
J’ai écouté la leçon je dois la frapper mais je peux aussi la caresser, je m’approche donc d’elle. Ses yeux gris ne me lâchent pas. Je caresse sa joue, elle incline sa tête pour être au contact e ma main. Mes doigts caressent ses lèvres, sa langue lèche mes doigts
- Merci Maitre murmure Vivianne la respiration accélérant.
Ma main glisse sur sa colonne vertébrale de la nuque passant pas sa chute de reins et ses fesses, mes doigts vont jusqu’a caresser son abricot .
- Hmmmmm fait-elle.
Je recule de deux pas, mon cœur est rapide et accélère. Ce sera la première fois de ma vie que je frappe une femme de cette façon. Vivianne me regarde et ferme doucement les yeux avant de les rouvrir en signe d’assentiment. Puis elle regarde le mur. Je vois imperceptiblement son corps se tendre. Elle m’a dit fort, j’arme le bras je vais essayer de frapper assez fort.
Le coup atteint son dos, elle bouge a peine et sans quitter le mur des yeux me dit
- UN, plus fort Maitre
Le second coup j’appuies un peu la force et cette fois je vise ses reins. Les lanières claquent dans le silence de la chambre, seul le bruit de la respiration saccadée de Vivianne est audible. Dans mes oreilles mon cœur bat comme un fou. Peur, angoisse, excitation ? Je ne sais le déterminé, mais mon érection ne cesse d’augmenter. J’ai honte.
- DEUX, plus fort Maitre
Pourtant sur ses reins naissent les traces roses que laissent les lanières. Un vrai dilemme, augmenter la force de mes coups, ne pas accéder à son désir. La décevoir ? La perdre ? Je commence a saisir le ressort des relations SM. Maître, esclave, qui dirige ? L’esclave est maitre du jeu, Vivianne m’utilise comme exécuteur des gestes qu’elle désire au fond d’elle. Je me dois de la satisfaire, si c’est son plaisir, pourquoi lui refuser. Je me fais violence, je dois frapper, je dois lui donner ce qu’elle attend.
Ses fesses rebondies, magnifiques sont cette fois ma cible. J’arme le coup, elle me regarde et un léger sourire semble me dire, vas-y, tapes fort je le désire plus que tout. Elle tend son fessier. Zapppp font les lanières, le bruit sur sa peau est net, je vois la peau se creuser. Sa tête par en arrière, sa bouche ouverte pousse un râle excitant. Qui fait sauter ma bite, mes couilles se serrent contre mon membre..
- TROIS... Ohhhhh oui Maitre Oui comme çà. Gronde Vivianne.
Elle a les jambes qui tremblent maintenant, sa respiration est plus rapide, son regard plus brulant. , regard de biche au bois, visage baissé yeux avec ce regard au-dessous, de femme en détresse. Sa main droite quitte le mur et glisse entre ses cuisses.
L’instinct me guide, me commande, je frappe à nouveau d’une force équivalente, son dos à nouveau. Alors que ses fesses rosissent, les marques sont plus intenses que les premiers coups.
- Ne te caresse pas, je n’ai rien demandé. Salope. Dis-je
- Ouuii Maitre cries Vivianne retirant vivement sa main puis elle dit QUATRE
- Bien obéis esclave dis-je.
Ma voix est mal assurée, mais je marque des points, je vois que le corps entier de Vivianne est légèrement tremblant, elle me regarde presque avec effroi, Elle réagit a chaque mouvement de ma main. A cet instant, je prends conscience que ce jeu m’excite, me plait, voir ce corps réagir ainsi, s’offrir, ses regards. Je sens naitre en moi un appétit nouveau, voir Vivianne se donner, se livrer a moi, être battue et voir, sentir son désir enfler, sa bouche entrouverte frémis sous les coups, ses mains sont tentées d’aller titiller son sexe. Je refuse qu’elle se caresse.
Une idée travers mon esprit. Je m’approche, caresse son dos, ses reins, ses fesses la peau est chaude, légèrement boursouflée aux endroits où j’ai tapé fort. Ma main glisse entre ses fesses. Elle se cambre m’offrant son abricot, légèrement ouvert. Le tremblement de son corps s’intensifie, mes doigts touche la chair offerte de son sexe. Mon dieu elle est bien mouillée, je regarde son sexe écarte les lèvres sont tremblement est intense, le rose est trempé. Vivianne mouille énormément déjà pour pas grand choses on va dire. Ma queue fait un bon. Je suis tenté de la prendre là de suite. Ce n'est pas ce qu’elle attend.
- Mais tu mouilles ma petite chienne, Dis-je accusateur.
- Oui Maître, pour vous je mouille.
Entendre une femme qu’on aime sincèrement dire ces mots, je vous le souhaite. Je suis sur la pente savonnée de l’acceptation de ces jeux interdits, je sais qu’elle me gagne a ses désirs. Je suis un peu l’esclave de ses envies. Mais je dois m’avouer que ce décorum, ce dialogue codifié, ça marche je suis excité comme jamais. Je prends conscience aussi que c’est dangereux, si j’étais un peu mal dans ma tête. Cette puissance qu’elle me donne sur son être. Il faut avoir vécu ces choses pour comprendre les risques. Je n’ai jamais rien imposé à aucune des femmes (ou hommes) soumises à moi. Cependant j’ai vu femmes et hommes forcés, blessés mutilés même avec ou sans leur consentement. Certains dominant peuvent être des psychopathes. Ces jeux sont risqués, aller trop loin est toujours possible. Il faut un mental en acier trempé pour ne pas déraper. Vous comprendre petit a petit que certaines choses me laissent un gout de cendre dans la bouche après ces années. Je ne renie ni ne regrette rien ce que j’ai fait comme choix. J’assume mes actions, je le referais si je pouvais, mais je changerais surement certaines choses. Que j’ai accepté par amour.
Dans cette chambre qui nous avait vu faire l’amour nombre de fois l’ambiance était tout autre. Vivianne instillait en moi une chose qui ne m’a plus quitté ensuite, ce désir violent du SM. Pour l'instant que découvrais en moi un instinct sans doute présent chez tous les hommes qui est de dominer, de faire mal. Chez moi je le dis clairement oui j’aimes faire souffrir une ou un partenaire, même à des degrés importants. Mais a la seule condition c’est que là où le partenaire y trouve du plaisir. Il m’est arrivé a quelques reprises de me trouver face à des couples dont madame était “soumise” mais en fait c’était le fantasme de l’homme que madame acceptait de contenter sans elle-même être convaincue. A chaque fois je n’ai pas été plus loin que quelques préliminaires, car je sentais bien que la femme certes avait envie de faire plaisir a monsieur mais n’y prenais aucun plaisir. Ces épisodes m’on valut quelques engueulades et une fois j’ai dû en venir aux mains avec un connard insistant, protéger la pauvre femme, en faire une amie et accessoirement une amante pour des relations câlines. ( un bon texte a faire tiens)
Vivianne, était de plus en plus excitée et moi aussi. Je continuais à la fouetter, dos, reins, fesses, arrière des cuisses. Ma belle brune prenait une teinte rosée, rouge sur les fesses et assez marquée. Mes caresses atténuaient le feu du cuir sur sa peau. De plus en plus je la frappais et la caressais, la force que j’appliquais était un peu plus intense à chaque fois, et ses cris commençaient à sonner comme une douce musique à mes oreilles. A plusieurs reprises j’allais prendre sa bouche, elle m’embrassait avec docilité, frottait son corps contre le mien. Elle me suçait, presque a chaque fois que j’approchais d’elle. Mes mains prenaient son sexe, le pénétrait, je la branlais. Elle offrait son pubis, se laissait investir, mordant ses lèvres pour ne pas crier quand je froissais les lèvres de sa chatte entre mes doigts ou pinçait son clito. J’étais assez novice en SM mais je trouvais facilement les gestes, le timing, bref j’entrais dans la peau du Maître asses facilement. Bien sûr j’avais vu bon nombre de vidéos SM et j’admets que le visionnage de ces films était jouissif, mais de là a pratiquer c’est autre chose. Surtout quand on arrive a certaines pratiques extrêmes. Ce soir-là il n’y eut rien d’extrême. C’était mon examen de passage, la validation des acquis comme on peut le pratiquer dans les études. Vivianne était mon examinatrice au fond.
Au fil des minutes je la sentais plus libre elle était soulagée, elle s’en ouvrit plus tard a moi. Elle craignait que j’échoues, elle voulait satisfaire sa libido, mais nos 2 mois précédents, nous avaient rapprochés, l’amour était né, il était sincère et elle comme moi nous projetions vers l’avenir, une vie commune, une famille. Autant pour elle que pour moi cette soirée était le ticket d’entrée pour notre avenir.
Je me sentais en phase avec ce que je faisais, malgré tout je m’inquiétais de la facilité avec laquelle je procédais a cette punition. Il restait cinq coups à appliquer pour aller au bout du contrat de départ. Mu par une pulsion je déclarais a Vivianne.
- C’est bien esclave, mais maintenant je vais te frapper plus fort, est tu prêtes a accepter ?
- Ohh oui Maitre tout ce que vous voulez.
- Bien mais tu peux te caresser si tu le veux
- Ais je le droit de jouir Maitre ? Dit Vivianne.
- Si tu y arrives oui, j’ai envie de te voir jouir.
- Bien Maitre.
Je commençais à la frapper, son dos fut strié de rouge, le coup avait fait un bruit terrible, son cri fut aussi violent et elle vacilla sous le coup.
- Arhhhhhhh Oui Maitre !!! Encore!!!
Vivianne était tremblante, une main sur le mur, les pieds écartés, sa main droite sur son sexe, j’entendais le bruit humide des doigts dans ce vagin trempé. Je voyais même de fines zébrures argentées et des gouttes de son plaisir dévaler le long de ses cuisses. La main sur mon sexe dur, je me branlais doucement en contemplant mon esclave qui tremblait de désir, de peur, de plaisir. Me jetant des coups d’œil enfiévrés, appelant la punition, quémandant ma violence.
Un nouveau coup stria le dos de Vivianne, une plainte rauque sortant de sa gorge elle ploya sous la violence du coup, sa main entre ses cuisses devenait frénétique. Le clapot émis par son sexe était intense, son souffle de plus en plus court, sa peau se couvrait maintenant de gouttelettes de sueur.
Mon sexe coulait maintenant, un long fil pendait a mon gland, je n’osais plus le toucher de peur d’éjaculer. Je frappais à nouveau mon aimée, ses reins se couvraient d’un lacis de marques rouges, elle criait, a la limite de la chute les jambes tremblantes, mais criant encore, appelant les coups.
Depuis longtemps j’avais dépassé les cinq coups manquants, Vivianne ne criais plus elle hurlait de douleur. Les traces sur sa peau n'étaient plus roses, mais d'un rouge vif. Passant ma main sur les blessures je me rendis compte qu’elle supportait tout juste ma caresse, je vis alors que la peau avait cédé par endroit et qu’un peu de sang perlait. Pourtant je lui administrais encore deux coups sur les fesses.
Vivianne tombait a genoux sur le sol, rejetant son corps en arrière. Haletante elle tendit la main vers moi vers mon sexe.
- Viens Viens jouir sur mon visage !!!!! Chéri
Elle attrapait mon sexe a peine étais je proche d’elle et me branlais violement sur au-dessus de sa bouche ouverte tandis que ses doigts torturaient son clito.
Un cri simultané jaillis de nos gorges
- Je jouisssssssssssssssssssssssssssss
Elle était secouée de spasmes violents, tandis que j’éjaculais abondamment sur son visage dans sa bouche. Groggy la tête qui tourne.
J’enlaçais Vivianne, qui s’agrippa à moi, se pressa contre moi, au sol, je trouvais mon sperme sur son visage dans sa bouche. Notre baiser dura longtemps, ce n’est que le froid du sol qui nous fit cesser ce baiser.
La soirée ne faisait que commencer, mais je ne vais pas détailler chaque “instrument” utilisé.
Après une demi-douzaine d’orgasmes partagés, allongés sur le lit, Elle était dans mes bras, câline, a me bécoter, un moment impensable après nos jeux violents.
- Je suis soulagée me dit Vivianne, je craignais que gentil et doux comme tu sais l’être tu n’allais pas vouloir faire çà avec moi. Heureusement, j’avais senti parfois quand tu me prenais que tu pouvais être plus dur, plus viril.
- J’ai cru que je ne pourrais, pas, mais je me découvre un penchant terrible pour ce genre de choses, j’ai honte de moi tu sais dis-je troublé.
- Je le vois, oui mais tu m’a presque comblée, c’est génial ajouta Vivianne
- Presque ? Dis –je
- Oui, c’était vraiment bien mais tout ça c’était un peu en dessous de ce que je suis habituée à recevoir. Fit-elle baissant les yeux.
- Plus encore, tu as vu dans quel état tu es là ? J’étais presque choqué.
- Chéri, mon Maitre, ce n’était rien tout ça, il faudra voir avec Maitresse Hilse qu’elle annule mon engagement. Elle voudra nous voir tous les deux.
A suivre
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