Wagon de queue en zone urbex
Récit érotique écrit par MyPiratQueen [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-06-2023 dans la catégorie Plus on est
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Couleur du fond :
Wagon de queue en zone urbex
J'avais revêtu une jupe victorienne longue et froufroutante derrière, si courte devant que l'on devinait l'albâtre de mes cuisses au dessus de bas couverts de motifs horlogers, et les petites pinces de mon porte jarretelles. Mes seins pigeonnaient dans un bustier marron et un pendentif de petits mécanismes cuivrés les caressait au gré des cahots. Je portais aussi une armure de cuir marron ; bottes, perfecto et casque de cuir ancien avec lunettes de soudeur, une petite étole de soie couleur d'automne au cou.
Par ce crépuscule de feu chatoyant j'enfourchai, guillerette, ma pétrolette pétaradante, pour gagner le bout de cette ligne verte, en rase campagne, où se trouvait... un cimetière de trains ! Sur des rails envahis par la végétation reposaient des wagons d'époques révolues. Une Micheline, et, merveille des merveilles, un train à compartiments !
J'attrapai mon baisenville en cuir de Polaki et longeai les wagons afin de choisir le lieu du crime.
Ils étaient couverts de tags et un serpent à l'oeil goguenard glissant vers l'entrecuisse d'une Betty Boop particulièrement suave m'indiquait la voie : ce sera celui-là !
Je tirai la vieille porte de fer grinçante, pénétrai dans le train pour m'engager dans le fin corridor suivant l'enfilade de compartiments.
J'observai le premier : misère, une vraie poubelle : cadavres de bières, culs de clopes, fauteuils lacérés, bravo et merci les p'tits cons ! Je poursuivis l'exploration, laissant ma main courir sur la rambarde de fer du couloir, songeuse: quels rencontres et causeries, confidences ou mensonges entre inconnus rassemblés par le fruit du hasard, l'exiguité de ces petits salons avait pu accueillir et engendrer ? Quelles scènes torrides, débridées ou camouflées ces murs gardaient-ils en mémoire ?
J'étais sur le point de m'installer dans le premier compartiment propret, lorsqu'un bruit et une odeur proustienne attirèrent mon attention. Il y avait quelqu'un juste là, à l'arrière de la rame ; j'entendais des voies d'hommes !
Ô cher Amant sulfureux, c'était ça ta surprise : un complice ! J'espère que tu l'as bien choisi car je suis très excitée de te revoir ici et je t'en voudrais que ton inconnu vienne gâcher notre équation alchimique !
J'approche furtivement, pour jeter un œil avant que vous ne captiez ma présence. Tu es, comme à ton habitude, très élégant dans ton costume de dandy. Je lorgne cet inconnu. C'est lui qui diffuse cette odeur de vieille Angleterre ; elle émane de sa pipe, sur laquelle il tire de longues bouffées qu'il rejette en formant des volutes rondes. L'invité surprise est fort bel homme, sous son costume exactement dans le thème steampunk dont je raffole. Ses fesses sont merveilleusement galbées dans un pantalon de cuir noir, et son torse en V chocolaté se devine à travers cette chemise de lin à jabot si légère. Il a un corps d'ébène sculptural, je suis subjuguée.
Je fais coulisser la porte et tous vos yeux se tournent vers moi, je me sens nue tant vos regards sont intenses. Tu te lèves pour me prendre mon sac et le poser dans les filets au dessus des banquettes avant de me baiser délicatement la main :
- Très chère je suis ravie que tu aies accepté mon invitation pour ce voyage immobile mais que je te promets interstellaire. J'espère que tu ne trouves pas d'inconvénients à la présence de mon ami O., photographe que je désirais te présenter.
O. se lève alors pour à son tour saisir ma main, et la porter à ses lèvres avec un sourire ravageur qui finit de me convaincre que non, cher Amant, je n'y vois aucun inconvénient.
Je prends place sur la banquette face à vous deux et vous vous y mettez à deux pour préparer un apéritif. O. débouche une bouteille de champagne alors que tu tires ta dernière folie d'une valise capitonnée : tu avais moulé mon sein lors de notre précédent rendez-vous artisticosexuel, et le voilà maintenant transformé en coupe de cristal ! Je suis époustouflée!
Nous admirons le travail de l'orfèvre verrier, et vous ne manquez pas de féliciter la nature qui a donné cette forme pour inspirer le verrier.
On trinque.
Et nous entamons la conversation : chacun raconte ses souvenir de train, d'abord amusants, mais O. fait monter la pression avec un récit croustillant, où après des jeux de regards longs comme un Paris-Strasbourg avant les TGV, la belle dame finit à genoux devant lui lorsqu'ils se trouvèrent seuls dans le wagon entre la dernière escale et le terminus.
Je l'écoute bouche et cuisses ouvertes. Je te vois, excité et t'envoie un baiser de la main. A ce signal tu te jettes devant moi. Les mains posées sur la frontière de chair et de nylon, tu plonges tes yeux dans les miens et demande :
_ Daignerais tu ô Reine que je te bouffe la chatte en écoutant les histoires d'O? Il pourrait aussi immortaliser l'instant avec son bel appareil... Ce décor est si propice, vous baiser ici sera du grand art, et j'aimerais tellement graver dans l'argentique les geysers que vous libérez dans vos jouissances !
A peine ai-je le temps de répondre,
_ Mais faites donc, bel ami, bouffez-moi tant qu'il vous plaira, et vous, Monsieur O...
que tu tires la banquette coulissante et que je me retrouve en position semie allongée avec ta tête entre les jambes !
Tu joues alors avec ma patience, tandis qu'O. extrait son Leica de bakélite noire de sa housse de cuir. Tu joues des mécanismes secrets de mon corps en amant connaisseur, pendant qu'O. me stimule de ses invectives. Mordre mes lèvres, bomber la poitrine, toucher une pointe de sein... Il se fait metteur en scène et moi actrice. Je jouis de toi tout en aguichant l'appareil d'O. de poses explicitement affriolantes.
La verge d'O. montre à travers son cuir qu'il est tendu comme un étalon, et quand j'y mets la main pour libérer la bête, il dit :
_ Le petit oiseau va sortir !
Je suis prise d'un fou rire de geysers orgasmiques !
O. Appuie sur le déclencheur à l'instant T où la fontaine projette des gouttelettes de plaisir dans l'air empli de rires.
On tient notre cliché et les ébats s'enchaînent alors dans une belle gaité de corps enchevêtrés.
Par ce crépuscule de feu chatoyant j'enfourchai, guillerette, ma pétrolette pétaradante, pour gagner le bout de cette ligne verte, en rase campagne, où se trouvait... un cimetière de trains ! Sur des rails envahis par la végétation reposaient des wagons d'époques révolues. Une Micheline, et, merveille des merveilles, un train à compartiments !
J'attrapai mon baisenville en cuir de Polaki et longeai les wagons afin de choisir le lieu du crime.
Ils étaient couverts de tags et un serpent à l'oeil goguenard glissant vers l'entrecuisse d'une Betty Boop particulièrement suave m'indiquait la voie : ce sera celui-là !
Je tirai la vieille porte de fer grinçante, pénétrai dans le train pour m'engager dans le fin corridor suivant l'enfilade de compartiments.
J'observai le premier : misère, une vraie poubelle : cadavres de bières, culs de clopes, fauteuils lacérés, bravo et merci les p'tits cons ! Je poursuivis l'exploration, laissant ma main courir sur la rambarde de fer du couloir, songeuse: quels rencontres et causeries, confidences ou mensonges entre inconnus rassemblés par le fruit du hasard, l'exiguité de ces petits salons avait pu accueillir et engendrer ? Quelles scènes torrides, débridées ou camouflées ces murs gardaient-ils en mémoire ?
J'étais sur le point de m'installer dans le premier compartiment propret, lorsqu'un bruit et une odeur proustienne attirèrent mon attention. Il y avait quelqu'un juste là, à l'arrière de la rame ; j'entendais des voies d'hommes !
Ô cher Amant sulfureux, c'était ça ta surprise : un complice ! J'espère que tu l'as bien choisi car je suis très excitée de te revoir ici et je t'en voudrais que ton inconnu vienne gâcher notre équation alchimique !
J'approche furtivement, pour jeter un œil avant que vous ne captiez ma présence. Tu es, comme à ton habitude, très élégant dans ton costume de dandy. Je lorgne cet inconnu. C'est lui qui diffuse cette odeur de vieille Angleterre ; elle émane de sa pipe, sur laquelle il tire de longues bouffées qu'il rejette en formant des volutes rondes. L'invité surprise est fort bel homme, sous son costume exactement dans le thème steampunk dont je raffole. Ses fesses sont merveilleusement galbées dans un pantalon de cuir noir, et son torse en V chocolaté se devine à travers cette chemise de lin à jabot si légère. Il a un corps d'ébène sculptural, je suis subjuguée.
Je fais coulisser la porte et tous vos yeux se tournent vers moi, je me sens nue tant vos regards sont intenses. Tu te lèves pour me prendre mon sac et le poser dans les filets au dessus des banquettes avant de me baiser délicatement la main :
- Très chère je suis ravie que tu aies accepté mon invitation pour ce voyage immobile mais que je te promets interstellaire. J'espère que tu ne trouves pas d'inconvénients à la présence de mon ami O., photographe que je désirais te présenter.
O. se lève alors pour à son tour saisir ma main, et la porter à ses lèvres avec un sourire ravageur qui finit de me convaincre que non, cher Amant, je n'y vois aucun inconvénient.
Je prends place sur la banquette face à vous deux et vous vous y mettez à deux pour préparer un apéritif. O. débouche une bouteille de champagne alors que tu tires ta dernière folie d'une valise capitonnée : tu avais moulé mon sein lors de notre précédent rendez-vous artisticosexuel, et le voilà maintenant transformé en coupe de cristal ! Je suis époustouflée!
Nous admirons le travail de l'orfèvre verrier, et vous ne manquez pas de féliciter la nature qui a donné cette forme pour inspirer le verrier.
On trinque.
Et nous entamons la conversation : chacun raconte ses souvenir de train, d'abord amusants, mais O. fait monter la pression avec un récit croustillant, où après des jeux de regards longs comme un Paris-Strasbourg avant les TGV, la belle dame finit à genoux devant lui lorsqu'ils se trouvèrent seuls dans le wagon entre la dernière escale et le terminus.
Je l'écoute bouche et cuisses ouvertes. Je te vois, excité et t'envoie un baiser de la main. A ce signal tu te jettes devant moi. Les mains posées sur la frontière de chair et de nylon, tu plonges tes yeux dans les miens et demande :
_ Daignerais tu ô Reine que je te bouffe la chatte en écoutant les histoires d'O? Il pourrait aussi immortaliser l'instant avec son bel appareil... Ce décor est si propice, vous baiser ici sera du grand art, et j'aimerais tellement graver dans l'argentique les geysers que vous libérez dans vos jouissances !
A peine ai-je le temps de répondre,
_ Mais faites donc, bel ami, bouffez-moi tant qu'il vous plaira, et vous, Monsieur O...
que tu tires la banquette coulissante et que je me retrouve en position semie allongée avec ta tête entre les jambes !
Tu joues alors avec ma patience, tandis qu'O. extrait son Leica de bakélite noire de sa housse de cuir. Tu joues des mécanismes secrets de mon corps en amant connaisseur, pendant qu'O. me stimule de ses invectives. Mordre mes lèvres, bomber la poitrine, toucher une pointe de sein... Il se fait metteur en scène et moi actrice. Je jouis de toi tout en aguichant l'appareil d'O. de poses explicitement affriolantes.
La verge d'O. montre à travers son cuir qu'il est tendu comme un étalon, et quand j'y mets la main pour libérer la bête, il dit :
_ Le petit oiseau va sortir !
Je suis prise d'un fou rire de geysers orgasmiques !
O. Appuie sur le déclencheur à l'instant T où la fontaine projette des gouttelettes de plaisir dans l'air empli de rires.
On tient notre cliché et les ébats s'enchaînent alors dans une belle gaité de corps enchevêtrés.
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6 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Je suis ravie de me découvrir votre rédemptrice, P., et je n'en ai pas fini alors!
Chères auteures préférées,
C'est une grande félicité que de voir mon signe pointé vibrer entre vos deux signatures .
Cela me donne l’impression d''être une petite balle jaune virevoltant entre deux sublimes finalistes rolangariennes aux incroyables évaginations sonores.
Mais je me dois de faire ici, une sorte de « coming out ».
Si vous avez rencontré au cours de vos humanités ce genre de plouc phallocrate, macho, homophobe, supporter du PSG........j'avoue : j'en fus !!!
Mais c'était avant !!
Les lectures assidues et exhaustives de Simone de Beauvoir et Elisabeth Badinter me mirent un jour sur le chemin de la rédemption mais je dois dire que cette prose me poussa à une tentative d'automutilation qui n'avorta que grâce à la défaillance subite de la pile chinoise de contrefaçon qui équipait mon sécateur hydraulique, perfide orient.
Les découvertes de Nina, Mangouste et Fucking Queen me remirent définitivement sur le bon chemin.
Soyez-en remerciées, vous qui êtes unies par la copropriété exclusive de ce selfie romantique que je vous adressai un soir de solitude et vous savez que je sais qu'il vous choqua mais ne vous déplut point......à moins que ce ne soit l'inverse ?????? Merde alors !!!!
P.
C'est une grande félicité que de voir mon signe pointé vibrer entre vos deux signatures .
Cela me donne l’impression d''être une petite balle jaune virevoltant entre deux sublimes finalistes rolangariennes aux incroyables évaginations sonores.
Mais je me dois de faire ici, une sorte de « coming out ».
Si vous avez rencontré au cours de vos humanités ce genre de plouc phallocrate, macho, homophobe, supporter du PSG........j'avoue : j'en fus !!!
Mais c'était avant !!
Les lectures assidues et exhaustives de Simone de Beauvoir et Elisabeth Badinter me mirent un jour sur le chemin de la rédemption mais je dois dire que cette prose me poussa à une tentative d'automutilation qui n'avorta que grâce à la défaillance subite de la pile chinoise de contrefaçon qui équipait mon sécateur hydraulique, perfide orient.
Les découvertes de Nina, Mangouste et Fucking Queen me remirent définitivement sur le bon chemin.
Soyez-en remerciées, vous qui êtes unies par la copropriété exclusive de ce selfie romantique que je vous adressai un soir de solitude et vous savez que je sais qu'il vous choqua mais ne vous déplut point......à moins que ce ne soit l'inverse ?????? Merde alors !!!!
P.
Entre O. Et P. mon cœur balance... Mais je suis heureuse que vous y ayez pris plaisir aussi Madame Laëtitia S.
Le Steampunk pour l’ambiance. Pas mal du tout !
Une écriture limpide et descriptive. Ça se lit tout seul. On y est !
Si P apprécié ! Alors…
Une écriture limpide et descriptive. Ça se lit tout seul. On y est !
Si P apprécié ! Alors…
Merci très cher P. de ce beau commentaire qui m'a permis d'ajouter un mot nouveau à mon minuscule vocabulaire italien ... Buoni baci!
Le style, encore du style, toujours du style.......rien que du style ........
Grazie mille, carissima....
P.
Grazie mille, carissima....
P.