Zac
Récit érotique écrit par Alexis2 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-05-2013 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Zac
J’arrivais au « Lilas » vers 21h. Dés l’entrée, la musique balancée à forte puissance par les formidables enceintes du fond de la sale me saisit aux tripes. Les basses fréquences faisaient vibrer les murs et les clients sans discernement. Tous les DJ de cette époque pensaient qu’il était nécessaire de faire pénétrer de gré ou de force la musique par tous les pores de la peau. Idée que j’ai toujours trouvée parfaitement imbécile, mais les choses étaient ainsi, et le sont encore, je crois…Traversant la piste, sur laquelle quelques danseurs se trémoussaient déjà, je me dirigeai vers un petit groupe installé autour d’une table basse sur les canapés à haut dossiers ; C’était là l’emplacement habituel que nous nous étions réservés depuis que l’on fréquentait les lieux de manière assez assidue. Je m’assis tranquillement sans interrompre la conversation. Francis parlait de quelqu'un qui se trouvait dans la boite et qui était réapparu après plusieurs mois d’absence.
-… c’est à cause de ça qu’on l’avait surnommé le cannibale. Disait Francis, Il a laissé une impression inoubliable à ceux qui se sont laissé faire, soit en bien soit en mal, mais en tout cas il n’a jamais laissé indifférent.
- En tout cas, moi je ne vois pas ce qu’on peut lui trouver, il est plutôt naze ! Répondit Florence, péremptoire. Je crois qu’aucune fille n’en voudrait, pour les garçons, j’sais pas.
Tous les regards convergèrent presque simultanément vers un coin de la vaste sale qui se situait au bout du bar. L’espace était chichement éclairé mais je pu distinguer une silhouette assise sur un tabouret et qui me parut, effectivement assez mal fagotée. Un bluejean serré, des bottes qui montaient jusqu’à mi mollet et une chemise quelconque plutôt ample, l’aspect vestimentaire était plus que rudimentaire. De plus il avait des cheveux longs à l’air sale et d’une couleur indéfinissable mais avec de fortes tendances rousses. On était aux antipodes de l’adonis grec mais assez proche du rural en goguette.
Il comprit que nous le dévisagions. Sans paraitre aucunement gêné, il saisit son verre et vint vers nous. Sa démarche fut pour moi une agréable surprise. Il se déplaçait avec aisance malgré sa carrure imposante. Il était plus grand que je ne croyais et bien proportionné. Il salua Francis qui était le seul du groupe qu’il connaissait et les deux entamèrent un dialogue sans animosité.
- Te voilà revenu dans les parages, Zac ?
- Ouais, j’étais curieux de savoir ce que devenait cette boite. Je vois qu’y à pas beaucoup de changements.
- A part le barman tu as raison, mais la zique est encore plus pourrie. On devrait se casser de là mais on a nos manies ici.
- Je vois Zac parcouru des yeux l’ensemble de la tablée, et c’est là que je croisais son regard pour la première fois. Sans être réellement un choc, je fus tout de même impressionné et sentis une petite bouffée de chaleur m’envahir. Pourquoi cette réaction ? Je me surpris moi-même à me poser cette question. Ce type n’avait réellement rien pour lui. Des yeux bleus, certes, mais trop perçants et surtout bien trop rapprochés qui lui donnaient un regard torve et enfiévré. Je mis cela sur le compte de la température ambiante et me forçais à penser à autre chose. Ce fût d’autant plus facile que notre visiteur nous quitta presque aussitôt pour aller s’accouder au bar en nous tournant le dos.
Une heure plus tard la soirée atteignait son point culminant. La piste ne désemplissait pas, les danseurs se démenaient au rythme endiablé de la musique assourdissante. Les garçons et les filles se mélangeaient, en sueur, leurs corps se tordaient dans des circonvolutions compliquées mais c’était à la mode. Je m’étais excité aussi sur cette foutue piste pendant une demi heure puis je m’étais écroulé sur le canapé, à bout de souffle. Karim s’assit à mon coté et me parla en tentant de couvrir la sono.
- Dis donc, ce fameux Zac, on dirait bien que tu lui as tapé dans l’œil !
Je crus avoir mal entendu et lui demandais de répéter, ce qu’il fit aussitôt en employant exactement la même phrase. Et il ajouta :- Il arrête pas de te mater depuis un moment. Me dis pas que t’as rien vu ?
J’étais abasourdi. Non, je n’avais rien vu, probablement parce qu’il n’y avait rien à voir. Karim avait trop bu cette fois. Mais Karim ne buvait jamais. Alors il délirait ! Cependant je jetais un regard circulaire sur la salle, cherchant à apercevoir l’objet de la réflexion de mon pote. Je finis par le découvrir à travers la foule de fêtards. Il était assis au bord d’un canapé et regardait dans ma direction sans jamais détourner les yeux.
Moi je détournais les miens précipitamment, pour y revenir la seconde d’après. Lui n’avait pas bougé, ces yeux intenses ne me quittaient pas. Je me sentis rougir jusqu’aux oreilles, incapable de contrôler l’irrépressible émotion qui m’envahissait. J’avais seize ans ; je ne pouvais pas intéresser quelqu’un qui en avait largement plus de vingt ! Et surtout un mec !
Jusque là, ma vie amoureuse avait été assez banale. J’avais connu quelques filles avec lesquelles j’avais flirté. J’avais trouvé cela agréable mais sans plus. J’attendais la vraie passion qui arriverait surement, j’étais patient. Je dois cependant avouer qu’il m’arrivait parfois de fantasmer sur des garçons et rêver d’avoir des relations amoureuses avec eux. Je n’en avais jamais parlé à personne, c’était mon jardin secret.
Et voilà que ce type sorti du néant, d’un simple regard me chamboulait de la façon la plus inattendue. J’étais perdu, ne sachant qu’elle attitude adopter. Je tentais de prendre une contenance de calme et décidais de ne plus porter mon regard vers lui. Mais cette décision prise, mon cœur n’en continuait pas moins à tambouriner dans ma poitrine.
Puis les choses s’accélérèrent brusquement. Zac vint s’assoir juste à mon coté. Je sentis son odeur, forte, virile, mélange de sueur et de parfum musqué, puis son souffle, tout aussi fort, contre mon oreille.
- T’as quel âge ?
Mon cœur s’était arrêté de battre. Bêtement je me vieillis sans trop savoir pourquoi.
- T’es drôlement appétissant tu sais ? J’ai vachement envie de toi.
Pour appuyer ses paroles et sans attendre ma réaction et encore moins une quelconque permission, il entreprit un léchage systématique de mon oreille qui dura de longues et merveilleuses minutes. L’effet était extraordinaire, sentir sa langue humide et puissante lécher mon pavillon puis s’introduire dans le conduit auditif fut pour moi comme une révélation. Soudain je compris ce que j’espérais, ce que j’attendais depuis toujours : devenir l’amant de ce garçon.
Je me laissais faire sans réagir, quelle résistance aurais je pu lui opposer ?
Assuré d’avoir remporté la partie, il passa son bras dans mon dos, sa main caressa ma nuque, elle était chaude. Ses doigts pressaient sur mes cervicales avec force, comme pour prendre possession de mon corps et m’imposer sa domination.
- Je vais dans les toilettes, rejoins moi dans trois minutes.
Ce n’était pas une demande, plutôt une convocation, Il se leva et se perdit dans la foule.
J’avais les joues en feu et mes mains tremblaient d’émotion. Cependant je ne ressentais aucune crainte, bien au contraire. Une sorte d’immense exaltation, que je n’avais encore jamais éprouvée, s’était emparée de moi. C’est elle qui me poussa à me lever et me rendre au rendez vous fixé par mon suborneur. Ses paroles tournaient en boucle dans ma tête comme un refrain obsédant.
« T’es drôlement appétissant » Jamais je n’avais reçu un hommage aussi direct et la sincérité de ses paroles ne faisaient pour moi aucun doute.
Je repérais aisément la seule cabine occupée et en poussais la porte lentement, intrigué et curieux par ce que j’allais découvrir. L’homme était assis sur la cuvette, son pantalon sur les chevilles dans l’attitude classique de celui qui déféquait. Aucune gêne dans son attitude, il avait certainement profité de l’attente pour se soulager. Cette attitude peu engageante, au lieu de me dégouter accentua encore inexplicablement la sensualité qui émanait du personnage. Il me fit signe d’approcher, puis, empoignant ma ceinture, il m’attira entre ses genoux. Il défit mon pantalon et l’abaissa ; mon slip suivi presque dans le même mouvement. Soudain je me sentis terriblement exposé, fragile, mes organes génitaux ainsi offerts pour la toute première fois au regard d’un autre. Mais mon excitation surpassait toutes les appréhensions. L’assurance et la précision des gestes de mon séducteur étaient telles qu’il m’était totalement impossible de résister. Ma volonté se trouvait annihilée de façon irrévocableZac commença par une caresse appuyé de mes fesses. Il malaxa les deux hémisphères de ses mains fortes et ses doigts s’enfoncèrent nerveusement dans mes chères. Son regard s’était accroché à mon sexe érigé et ne le lâchait plus. Il m’attira encore davantage vers lui et absorba le gland qui s’offrait. Sa bouche était brulante et englouti voracement toute la colonne, puis les testicules furent également ingérés. Je fus surpris que sa bouche puisse ainsi contenir l’ensemble de mon intimité sans difficulté, même si je ne considérais pas que je fusse particulièrement bien membré. Les photos de garçons nus que j’avais eu l’occasion d’observer ne me laissaient guère de doute sur ce sujet. Le sentiment de vulnérabilité d’être ainsi pris en bouche s’accru considérablement. Un seul coup de dent et je me retrouvais irrémédiablement émasculé. Mais cette idée céda vite la place au plaisir qui peu à peu se diffusait dans mon bas ventre. Zac, le nez enfoui dans mes poils pubiens, pratiquait une fellation d’une profondeur inimaginable. Sa langue tournait autour de mon sexe dont je sentais le bout heurter le fond de son palais, tandis que mes testicules étaient entrainés dans ce mouvement lent et régulier. Un tel traitement ne pouvait qu’aboutir rapidement au résultat prévisible. Il me fut impossible de retenir la violente irruption qui se produisit et je lâchais mon foutre emporté dans un orgasme fulgurant. Le plaisir irradia dans mon ventre et se propagea jusqu’aux jambes qui flanchèrent. Je m’écroulais sur le jeune homme qui m’accueilli sur se genoux. Ses bras costauds enserraient déjà ma taille. Irrésistiblement attirées, nos bouches se collèrent l’une à l’autre. Ma langue fut comme aspirée et pénétra très loin à l’intérieur ; Il la suça comme il y a quelques instants ii m’avait sucé le sexe, goulument, avec une voracité excessive. Puis il me mordilla l’organe, d’abord avec légèreté puis de plus en plus fort ; La douleur vive provoqua en moi un reflexe de retrait mais je ne pus me dégager. L’étau tranchant de ses dents l’emprisonnait inexorablement. Je tendrais de me raisonner, surtout ne pas céder à la panique qui m’envahissait. Malgré moi je poussais un gémissement, une plainte aigüe et continue.
C’est à peine si je compris à quel point mon partenaire était excité, qu’il m’ait positionné au dessus de son membre gonflé et pénétrait inexorablement mon intimité jusque là préservée.
L’esprit accaparé par les aiguilles de douleur provenant de ma bouche à présent libérée fit que je n’en ressenti aucune émanant de mon anus dilaté. Pourtant, le membre viril aux dimensions respectables, me ramonait avec une détermination implacable en m’écartant impitoyablement l’étroit orifice. Car, si j’avais parfois introduit un majeur pour me dispenser quelques sensations agréables, jamais je n’y avais risqué un objet de cette taille. Cependant, petit à petit je m’accoutumais à la présence de l’envahisseur et mon amant pût atteindre son but sans dommages. Il me ramona durant plusieurs minutes avant que sa respiration saccadée et des grognements de contentement me convinrent que l’affaire était faite. Mon dépucelage était consommé et mon adolescence venait de sombrer dans les toilettes douteuses d’une boite de nuit sans envergure.
Je retrouvais mes camarades qui pour la plus part ne s’étaient pas aperçus de mon absence et la soirée se poursuivi dans le vacarme habituel. Aucun ne remarqua ma démarche hésitante quand je pris place sur le canapé de molesquine. Cependant mes pensées étaient confuses. Le bouleversement capital qui venait de se produire avait engendré une ribambelle de questions que je me posais en boucle. Comment se pouvait il que j’ai cédé aussi facilement à l’attrait d’un individu aussi peu engageant ? Pourquoi l’avais-je désiré si ardemment ? Et encore maintenant, même si l’urgence était apaisée, je sentais la présence sourde de l’envie de cet homme, je ne pensais qu’à une chose c’était de me retrouver de nouveau dans ses bras. Mais que devais-je en conclure ? Et surtout qu’allait-il penser de moi ? Que j’étais un mec facile qui se fait sauter par le premier venu, sordidement au fond des toilettes ? C’était bien ce qu’il s’était produit et je devais l’accepter et l’assumer. De plus, je n’avais encore jamais ressenti un plaisir aussi intense que celui qui m’avait été procuré par cet homme et j’aurais voulu que cela dure plus longtemps. Je conservais la sensation de son membre s’enfonçant loin dans mon intimité, il m’avait rempli très abondement et je sentais qu’une partie du liquide séminal ressortait et était en train de mouiller ma culotte, à tel point que je craignais que des traces humides apparaissent sur mon jean.
Je n’eus pas le loisir de me poser plus de questions. Soudain, comme surgi de nulle part, Zac fût debout devant moi et me toisait avec un sourire sur ses lèvres. Sans dire un mot, il saisit ma main et me força à me lever et le suivre, laissant derrière moi mes copains ébahis. Je n’étais pas en état de résister. Il assura sa prise en entrelaçant ses doigts dans les miens. Cette façon de me tenir la main signifiait pour moi plus qu’un baiser. La situation était si étrange et excitante que j’éprouvais aussitôt une vive érection. Je traversais la salle derrière Zac sans plus rien entendre de la musique et sans rien voire d’autre que les larges épaules de mon amant qui s’ouvrait un chemin parmi les danseurs pour rejoindre la sortie.
-… c’est à cause de ça qu’on l’avait surnommé le cannibale. Disait Francis, Il a laissé une impression inoubliable à ceux qui se sont laissé faire, soit en bien soit en mal, mais en tout cas il n’a jamais laissé indifférent.
- En tout cas, moi je ne vois pas ce qu’on peut lui trouver, il est plutôt naze ! Répondit Florence, péremptoire. Je crois qu’aucune fille n’en voudrait, pour les garçons, j’sais pas.
Tous les regards convergèrent presque simultanément vers un coin de la vaste sale qui se situait au bout du bar. L’espace était chichement éclairé mais je pu distinguer une silhouette assise sur un tabouret et qui me parut, effectivement assez mal fagotée. Un bluejean serré, des bottes qui montaient jusqu’à mi mollet et une chemise quelconque plutôt ample, l’aspect vestimentaire était plus que rudimentaire. De plus il avait des cheveux longs à l’air sale et d’une couleur indéfinissable mais avec de fortes tendances rousses. On était aux antipodes de l’adonis grec mais assez proche du rural en goguette.
Il comprit que nous le dévisagions. Sans paraitre aucunement gêné, il saisit son verre et vint vers nous. Sa démarche fut pour moi une agréable surprise. Il se déplaçait avec aisance malgré sa carrure imposante. Il était plus grand que je ne croyais et bien proportionné. Il salua Francis qui était le seul du groupe qu’il connaissait et les deux entamèrent un dialogue sans animosité.
- Te voilà revenu dans les parages, Zac ?
- Ouais, j’étais curieux de savoir ce que devenait cette boite. Je vois qu’y à pas beaucoup de changements.
- A part le barman tu as raison, mais la zique est encore plus pourrie. On devrait se casser de là mais on a nos manies ici.
- Je vois Zac parcouru des yeux l’ensemble de la tablée, et c’est là que je croisais son regard pour la première fois. Sans être réellement un choc, je fus tout de même impressionné et sentis une petite bouffée de chaleur m’envahir. Pourquoi cette réaction ? Je me surpris moi-même à me poser cette question. Ce type n’avait réellement rien pour lui. Des yeux bleus, certes, mais trop perçants et surtout bien trop rapprochés qui lui donnaient un regard torve et enfiévré. Je mis cela sur le compte de la température ambiante et me forçais à penser à autre chose. Ce fût d’autant plus facile que notre visiteur nous quitta presque aussitôt pour aller s’accouder au bar en nous tournant le dos.
Une heure plus tard la soirée atteignait son point culminant. La piste ne désemplissait pas, les danseurs se démenaient au rythme endiablé de la musique assourdissante. Les garçons et les filles se mélangeaient, en sueur, leurs corps se tordaient dans des circonvolutions compliquées mais c’était à la mode. Je m’étais excité aussi sur cette foutue piste pendant une demi heure puis je m’étais écroulé sur le canapé, à bout de souffle. Karim s’assit à mon coté et me parla en tentant de couvrir la sono.
- Dis donc, ce fameux Zac, on dirait bien que tu lui as tapé dans l’œil !
Je crus avoir mal entendu et lui demandais de répéter, ce qu’il fit aussitôt en employant exactement la même phrase. Et il ajouta :- Il arrête pas de te mater depuis un moment. Me dis pas que t’as rien vu ?
J’étais abasourdi. Non, je n’avais rien vu, probablement parce qu’il n’y avait rien à voir. Karim avait trop bu cette fois. Mais Karim ne buvait jamais. Alors il délirait ! Cependant je jetais un regard circulaire sur la salle, cherchant à apercevoir l’objet de la réflexion de mon pote. Je finis par le découvrir à travers la foule de fêtards. Il était assis au bord d’un canapé et regardait dans ma direction sans jamais détourner les yeux.
Moi je détournais les miens précipitamment, pour y revenir la seconde d’après. Lui n’avait pas bougé, ces yeux intenses ne me quittaient pas. Je me sentis rougir jusqu’aux oreilles, incapable de contrôler l’irrépressible émotion qui m’envahissait. J’avais seize ans ; je ne pouvais pas intéresser quelqu’un qui en avait largement plus de vingt ! Et surtout un mec !
Jusque là, ma vie amoureuse avait été assez banale. J’avais connu quelques filles avec lesquelles j’avais flirté. J’avais trouvé cela agréable mais sans plus. J’attendais la vraie passion qui arriverait surement, j’étais patient. Je dois cependant avouer qu’il m’arrivait parfois de fantasmer sur des garçons et rêver d’avoir des relations amoureuses avec eux. Je n’en avais jamais parlé à personne, c’était mon jardin secret.
Et voilà que ce type sorti du néant, d’un simple regard me chamboulait de la façon la plus inattendue. J’étais perdu, ne sachant qu’elle attitude adopter. Je tentais de prendre une contenance de calme et décidais de ne plus porter mon regard vers lui. Mais cette décision prise, mon cœur n’en continuait pas moins à tambouriner dans ma poitrine.
Puis les choses s’accélérèrent brusquement. Zac vint s’assoir juste à mon coté. Je sentis son odeur, forte, virile, mélange de sueur et de parfum musqué, puis son souffle, tout aussi fort, contre mon oreille.
- T’as quel âge ?
Mon cœur s’était arrêté de battre. Bêtement je me vieillis sans trop savoir pourquoi.
- T’es drôlement appétissant tu sais ? J’ai vachement envie de toi.
Pour appuyer ses paroles et sans attendre ma réaction et encore moins une quelconque permission, il entreprit un léchage systématique de mon oreille qui dura de longues et merveilleuses minutes. L’effet était extraordinaire, sentir sa langue humide et puissante lécher mon pavillon puis s’introduire dans le conduit auditif fut pour moi comme une révélation. Soudain je compris ce que j’espérais, ce que j’attendais depuis toujours : devenir l’amant de ce garçon.
Je me laissais faire sans réagir, quelle résistance aurais je pu lui opposer ?
Assuré d’avoir remporté la partie, il passa son bras dans mon dos, sa main caressa ma nuque, elle était chaude. Ses doigts pressaient sur mes cervicales avec force, comme pour prendre possession de mon corps et m’imposer sa domination.
- Je vais dans les toilettes, rejoins moi dans trois minutes.
Ce n’était pas une demande, plutôt une convocation, Il se leva et se perdit dans la foule.
J’avais les joues en feu et mes mains tremblaient d’émotion. Cependant je ne ressentais aucune crainte, bien au contraire. Une sorte d’immense exaltation, que je n’avais encore jamais éprouvée, s’était emparée de moi. C’est elle qui me poussa à me lever et me rendre au rendez vous fixé par mon suborneur. Ses paroles tournaient en boucle dans ma tête comme un refrain obsédant.
« T’es drôlement appétissant » Jamais je n’avais reçu un hommage aussi direct et la sincérité de ses paroles ne faisaient pour moi aucun doute.
Je repérais aisément la seule cabine occupée et en poussais la porte lentement, intrigué et curieux par ce que j’allais découvrir. L’homme était assis sur la cuvette, son pantalon sur les chevilles dans l’attitude classique de celui qui déféquait. Aucune gêne dans son attitude, il avait certainement profité de l’attente pour se soulager. Cette attitude peu engageante, au lieu de me dégouter accentua encore inexplicablement la sensualité qui émanait du personnage. Il me fit signe d’approcher, puis, empoignant ma ceinture, il m’attira entre ses genoux. Il défit mon pantalon et l’abaissa ; mon slip suivi presque dans le même mouvement. Soudain je me sentis terriblement exposé, fragile, mes organes génitaux ainsi offerts pour la toute première fois au regard d’un autre. Mais mon excitation surpassait toutes les appréhensions. L’assurance et la précision des gestes de mon séducteur étaient telles qu’il m’était totalement impossible de résister. Ma volonté se trouvait annihilée de façon irrévocableZac commença par une caresse appuyé de mes fesses. Il malaxa les deux hémisphères de ses mains fortes et ses doigts s’enfoncèrent nerveusement dans mes chères. Son regard s’était accroché à mon sexe érigé et ne le lâchait plus. Il m’attira encore davantage vers lui et absorba le gland qui s’offrait. Sa bouche était brulante et englouti voracement toute la colonne, puis les testicules furent également ingérés. Je fus surpris que sa bouche puisse ainsi contenir l’ensemble de mon intimité sans difficulté, même si je ne considérais pas que je fusse particulièrement bien membré. Les photos de garçons nus que j’avais eu l’occasion d’observer ne me laissaient guère de doute sur ce sujet. Le sentiment de vulnérabilité d’être ainsi pris en bouche s’accru considérablement. Un seul coup de dent et je me retrouvais irrémédiablement émasculé. Mais cette idée céda vite la place au plaisir qui peu à peu se diffusait dans mon bas ventre. Zac, le nez enfoui dans mes poils pubiens, pratiquait une fellation d’une profondeur inimaginable. Sa langue tournait autour de mon sexe dont je sentais le bout heurter le fond de son palais, tandis que mes testicules étaient entrainés dans ce mouvement lent et régulier. Un tel traitement ne pouvait qu’aboutir rapidement au résultat prévisible. Il me fut impossible de retenir la violente irruption qui se produisit et je lâchais mon foutre emporté dans un orgasme fulgurant. Le plaisir irradia dans mon ventre et se propagea jusqu’aux jambes qui flanchèrent. Je m’écroulais sur le jeune homme qui m’accueilli sur se genoux. Ses bras costauds enserraient déjà ma taille. Irrésistiblement attirées, nos bouches se collèrent l’une à l’autre. Ma langue fut comme aspirée et pénétra très loin à l’intérieur ; Il la suça comme il y a quelques instants ii m’avait sucé le sexe, goulument, avec une voracité excessive. Puis il me mordilla l’organe, d’abord avec légèreté puis de plus en plus fort ; La douleur vive provoqua en moi un reflexe de retrait mais je ne pus me dégager. L’étau tranchant de ses dents l’emprisonnait inexorablement. Je tendrais de me raisonner, surtout ne pas céder à la panique qui m’envahissait. Malgré moi je poussais un gémissement, une plainte aigüe et continue.
C’est à peine si je compris à quel point mon partenaire était excité, qu’il m’ait positionné au dessus de son membre gonflé et pénétrait inexorablement mon intimité jusque là préservée.
L’esprit accaparé par les aiguilles de douleur provenant de ma bouche à présent libérée fit que je n’en ressenti aucune émanant de mon anus dilaté. Pourtant, le membre viril aux dimensions respectables, me ramonait avec une détermination implacable en m’écartant impitoyablement l’étroit orifice. Car, si j’avais parfois introduit un majeur pour me dispenser quelques sensations agréables, jamais je n’y avais risqué un objet de cette taille. Cependant, petit à petit je m’accoutumais à la présence de l’envahisseur et mon amant pût atteindre son but sans dommages. Il me ramona durant plusieurs minutes avant que sa respiration saccadée et des grognements de contentement me convinrent que l’affaire était faite. Mon dépucelage était consommé et mon adolescence venait de sombrer dans les toilettes douteuses d’une boite de nuit sans envergure.
Je retrouvais mes camarades qui pour la plus part ne s’étaient pas aperçus de mon absence et la soirée se poursuivi dans le vacarme habituel. Aucun ne remarqua ma démarche hésitante quand je pris place sur le canapé de molesquine. Cependant mes pensées étaient confuses. Le bouleversement capital qui venait de se produire avait engendré une ribambelle de questions que je me posais en boucle. Comment se pouvait il que j’ai cédé aussi facilement à l’attrait d’un individu aussi peu engageant ? Pourquoi l’avais-je désiré si ardemment ? Et encore maintenant, même si l’urgence était apaisée, je sentais la présence sourde de l’envie de cet homme, je ne pensais qu’à une chose c’était de me retrouver de nouveau dans ses bras. Mais que devais-je en conclure ? Et surtout qu’allait-il penser de moi ? Que j’étais un mec facile qui se fait sauter par le premier venu, sordidement au fond des toilettes ? C’était bien ce qu’il s’était produit et je devais l’accepter et l’assumer. De plus, je n’avais encore jamais ressenti un plaisir aussi intense que celui qui m’avait été procuré par cet homme et j’aurais voulu que cela dure plus longtemps. Je conservais la sensation de son membre s’enfonçant loin dans mon intimité, il m’avait rempli très abondement et je sentais qu’une partie du liquide séminal ressortait et était en train de mouiller ma culotte, à tel point que je craignais que des traces humides apparaissent sur mon jean.
Je n’eus pas le loisir de me poser plus de questions. Soudain, comme surgi de nulle part, Zac fût debout devant moi et me toisait avec un sourire sur ses lèvres. Sans dire un mot, il saisit ma main et me força à me lever et le suivre, laissant derrière moi mes copains ébahis. Je n’étais pas en état de résister. Il assura sa prise en entrelaçant ses doigts dans les miens. Cette façon de me tenir la main signifiait pour moi plus qu’un baiser. La situation était si étrange et excitante que j’éprouvais aussitôt une vive érection. Je traversais la salle derrière Zac sans plus rien entendre de la musique et sans rien voire d’autre que les larges épaules de mon amant qui s’ouvrait un chemin parmi les danseurs pour rejoindre la sortie.
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