Zac (2)
Récit érotique écrit par Alexis2 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-05-2013 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Zac (2)
Je retrouvais mes camarades qui pour la plus part ne s’étaient pas aperçus de mon absence et la soirée se poursuivi dans le vacarme habituel. Aucun ne remarqua ma démarche hésitante quand je pris place sur le canapé de molesquine. Cependant mes pensées étaient confuses. Le bouleversement capital qui venait de se produire avait engendré une ribambelle de questions que je me posais en boucle. Comment se pouvait il que j’ai cédé aussi facilement à l’attrait d’un individu aussi peu engageant ? Pourquoi l’avais-je désiré si ardemment ? Et encore maintenant, même si l’urgence était apaisée, je sentais la présence sourde de l’envie de cet homme, je ne pensais qu’à une chose c’était de me retrouver de nouveau dans ses bras. Mais que devais-je en conclure ? Et surtout qu’allait-il penser de moi ? Que j’étais un mec facile qui se fait sauter par le premier venu, sordidement au fond des toilettes ? C’était bien ce qu’il s’était produit et je devais l’accepter et l’assumer. De plus, je n’avais encore jamais ressenti un plaisir aussi intense que celui qui m’avait été procuré par cet homme et j’aurais voulu que cela dure plus longtemps. Je conservais la sensation de son membre s’enfonçant loin dans mon intimité, il m’avait rempli très abondement et je sentais qu’une partie du liquide séminal ressortait et était en train de mouiller ma culotte, à tel point que je craignais que des traces humides apparaissent sur mon jean.
Je n’eus pas le loisir de me poser plus de questions. Soudain, comme surgi de nulle part, Zac fût debout devant moi et me toisait avec un sourire sur ses lèvres. Sans dire un mot, il saisit ma main et me força à me lever et le suivre, laissant derrière moi mes copains ébahis. Je n’étais pas en état de résister. Il assura sa prise en entrelaçant ses doigts dans les miens. Cette façon de me tenir la main signifiait pour moi plus qu’un baiser. La situation était si étrange et excitante que j’éprouvais aussitôt une vive érection. Je traversais la salle derrière Zac sans plus rien entendre de la musique et sans rien voire d’autre que les larges épaules de mon amant qui s’ouvrait un chemin parmi les danseurs pour rejoindre la sortie.
La nuit était sombre, la rue mal éclairée et nos pas raisonnaient dans le silence brutalement assourdissant après l’excès de décibels qui remplissaient encore nos oreilles. C’était un bourdonnement entêtant qui peu à peu s’estompa dans la fraîcheur apaisante de la nuit. Ma main toujours dans sa main, nous tournâmes un coin de rue, puis un autre. Zac s’immobilisa devant une jaguar rutilante. Il ouvrit la portière du passager et m’aida à m’installer sur le siège. Cette attitude fût pour moi une surprise totale, c’était le premier signe de considération qu’il manifestait à mon égard. L’intérieur de la voiture sentait le cuir de bonne facture dont les sièges étaient recouverts. Il s’installa au volant et démarra. Il conduisait prudemment et en souplesse à travers les rues désertes. J’appréciais cette pondération qui me rassura sans trop savoir pourquoi. Je tournais discrètement la tête pour pouvoir observer le visage du conducteur. Son profile s’éclairait par alternance au rythme des réverbères que nous dépassions et je pouvais donc distinguer son visage concentré sur la conduite. Il était sérieux, grave, et je pensais aussitôt que je m’étais trompé sur son âge. A l’évidence ce garçon n’en était plus un depuis un moment, il était surement plus proche des trente ans que des vingt cinq que j’avais d’abord estimé. Je regrettais d’avoir triché sur le mien car à l’évidence il me croyait majeur et c’est ce qui justifiait ma présence dans cette voiture. Je me devais de rétablir la vérité au plus vite.
La voiture vira subitement à angle droit et s’engagea dans une ruelle à peine éclairée. Zac choisit la partie la plus sombre pour y stopper la jag. Il se jeta sur moi si brutalement que je ne pu esquisser le moindre geste pour le retenir. Des deux mains, il enserra mon cou et m’attira pour un baiser des plus vigoureux. Sa langue envahit ma bouche en repoussant la mienne au fond du palais. Ensuite il entama le léchage systématique de mon visage qui fût bientôt enduit abondamment de salive. Sa langue était large et puissante qui lapait avec une avidité stupéfiante.
Il défit les boutons de ma chemise avec une remarquable habilité, puis il entreprit de m’ôter mon pantalon ce qu’il fît tout aussi lestement. Il expédia mes fringues au fond de la luxueuse limousine tandis que je faisais prestement glisser mon slip jusqu’à mes pieds. Cette fois j’étais totalement à sa merci et je me surpris à penser que loin d’en éprouver la moindre appréhension, c’était la chose que je voulais le plus intensément. Mon corps en entier était à sa disposition et il ne se fît pas prier pour en prendre possession. Durant un temps qu’il m’est impossible d’évaluer, Zac me suça, me mordit, m’aspira tout ce qu’il lui était possible d’avaler. Je me sentis happé, digéré, tout mon corps cette fois fût enduit de sa sécrétion salivaire ; J’étais devenu pour lui un met succulent dont il se délectait en gourmet. J’étais trempé comme si, pendant un violent orage j’avais été obligé de courir sous la pluie. Cependant j’étais loin d’imaginer que l’on pouvait subir un tel assaut et en ressentir un plaisir aussi intense. Pour finir, il se cala entre mes cuisses, souleva mon bassin et fît pénétrer son sexe dans mon rectum parfaitement disposé pour l’accueillir. Il est vrai qu’il s’était appliqué durant de très longues et merveilleuses minutes à m’élargir l’orifice à l’aide de sa splendide langue. Durant cette opération, il avait tellement salivé que le liquide coula sur le siège en mouillant le cuir sur lequel j’étais assis. L’effet humide sur mes fesses nues multiplia mon excitation, en même temps que les vigoureux coups de reins de mon amant faisaient glisser mon corps d’avant en arrière sur cette assise rendue instable. J’étais balloté comme un paquet, totalement dominé par ce garçon impressionnant de puissance, qui me baisait comme un dieu. Le pilonnage dura longtemps, très longtemps je crois ; peu importe, dans ses bras j’avais perdu la notion du temps. Seul le fait qu’il me faisait l’amour et qu’en le faisant je le comblais comme il me comblait avait de l’importance. Tout le reste pouvait maintenant s’écrouler, j’étais à lui.
Il jouit en moi, au plus profond de mon intimité sans la moindre retenue. Son plaisir se manifesta par un long, un très long râle qui se prolongea durant un temps qui me parut interminable. Etait t’il possible que sa jouissance ait pu durer aussi longtemps ? Tout son corps avait frémi, pris de tremblements irrépressibles. Je n’avais pour ma part jamais ressenti quelque chose qui pouvait être comparable à ce que je venais de vivre. J’étais comblé, le fondement totalement rempli par sa bite qui y était encore plantée. Je la sentais palpiter en moi comme une bête insatiable et lubrique uniquement vouée à donner et recevoir du plaisir. En tout cas c’est ainsi que je me représentais son merveilleux organe.
Zac m’embrassa de nouveau. Mais cette fois il y mit plus de tendresse. Nos langues s’entremêlèrent et nos bouches se soudèrent hermétiquement pour échanger nos fluides avec délectation. Je pus étancher ma soif à cette source généreuse, aucun dégout, aucune répulsion, tout cela me parut naturel. Je l’avalais comme un nectar délectable et subtil, un breuvage divin.
C’est à partir de ces instants que débuta mon admiration sans limite pour Zac. Je fus totalement séduit par sa capacité à satisfaire mes désirs les plus intimes. J’avais rêvé souvent d’un amant tel que lui, et je m’étais masturbé fréquemment en m’imaginant faisant l’amour avec cet être parfait et tout ceci venait de prendre soudainement une réalité étourdissante. Tout en lui était source de plaisir pour mes sens survoltés et ma sensibilité d’adolescent. Son odeur, sa peau, sa bouche, son sexe, tout son corps m’emportait dans un tourbillon de sensations multiples jusqu’alors inconnues. Je m’ouvrais à lui, je lui cédais tout et pourtant j’aurais voulu lui donner encore plus, être à lui de toute mon âme, comme aucun homme n’a jamais appartenu à un autre. Voilà ce que la jouissance extrême que je venais d’éprouver avait déclenché en moi.
Mon amant se rajusta un peu et se remit au volant. Il mit le moteur en marche et nous quittâmes la ruelle pour s’engager dans le boulevard Lundy qui parut éblouissant comparée à l’obscurité de notre abri.
Après quelques instants, la voiture stoppa devant un immeuble cossu dans un quartier résidentiel du centre ville. Nous descendîmes et pénétrâmes dans le vaste hall marbré et luisant d’une lumière indirecte du plus bel effet. Dans l’ascenseur, Zac pulsa le bouton au sommet de la rangée puis, se tournant vers moi, il passa ses bras autour de ma taille pour m’embrasser. Nous restâmes collés l’un à l’autre jusqu’à l’arrêt de l’appareil. Durant le baiser j’avais gardé les yeux ouverts et scruté son visage bien éclairé par le plafonnier. Je remarquais des petites rides qui déjà irradiaient autour des yeux et sa peau n’était plus celle d’un jeune homme. Les années avaient entamé leur ouvrage destructeur qui se manifestait par des aspérités et des imperfections nettement visibles, probablement des boutons d’acné mal soignés qui constellaient le visage de petits cratères. Mais tout cela ne faisait qu’ajouter a ce charme particulier qui me faisait si étrangement vibrer.
L’appartement transpirait le luxe, le vestibule était vaste, un large couloir distribuait les pièces de part et d’autre .Zac me conduisit directement dans le séjour qui s’ouvrait par deux larges portes vitrées. Il alluma une lampe halogène qui diffusa une lumière chaude au plafond d’un blanc éclatant. Dans cette immense pièce tout était blanc. Les murs, le mobilier, le sol recouvert d’une épaisse moquette. Seul un tapis sous la table basse formait une ile noire dans cet univers laiteux. Trois imposants canapés formaient un u devant une cheminée au style résolument moderne. Luxe et volupté, voilà qu’elle était ma première impression.
- Tu as soif ? Veux-tu boire quelque chose ? Me demanda t-il subitement.
Sa brusque interrogation me fît sursauter. Nous n’avions pas échangé la moindre parole depuis qu’il m’avait abordé aux Lilas. Voulant prendre une contenance je répondis par l’affirmative d’une voix que je voulais décontractée mais qui me sembla terriblement fluette.
- Oui, j’aimerais bien quelque chose de fort… si tu as.
Il sortit deux verres d’un meuble bas qu’il rempli à moitié de whisky. Il m’en tendit un.
- Tiens, tu peux te mettre à l’aise, assied-toi là. Il me désigna un des profonds canapés.
Lui-même s’installa confortablement juste à mon coté. Nous sirotâmes en silence le breuvage écossais et petit à petit un agréable bien-être se propagea dans tout mon corps. Je sentais la chaleur de sa cuisse qui frôlait la mienne, j’avais très envie de refaire l’amour. Subitement il se leva et se dirigea vers la baie vitrée. Il resta planté sans bouger à observer les lumières de la ville en buvant son whisky par petites gorgées.
J’eus tout le loisir pour admirer l’homme, ses épaules larges, son dos évasé sur ses fesses superbement moulées dans son jean. Un frisson de désir me parcouru. Je me levai et allai le rejoindre. Me positionnant derrière lui, j’entourais sa taille de mes bras. J’écartais du menton les longs cheveux pour déposer ma bouche sur son cou. Je léchais l’endroit au gout légèrement salé. En même temps je débouclais sa ceinture et déboutonnais son pantalon. Je glissais ensuite ma main dans le slip et saisis son sexe pour le serrer par de légères pressions régulières au rythme des battements de mon cœur. La caresse insistante ne tarda pas à produire son effet, l’objet durcit rapidement dans ma main et se dressa fièrement en débordant des limites du sous vêtement. Je le branlais encore quelques instants puis je descendis sur les testicules que je fis rouler dans la main lentement. Mon amant émit un soupir d’approbation, je remarquais que sa respiration s’était accélérée et que son bassin était en proie à une certaine agitation, frottant ses fesses sur mon sexe qui durcit à son tour. De ma main libre je soulevai la chevelure de sa nuque pour permettre à ma bouche de suçoter cette fois l’arrière du cou ce qui provoqua un frisson reflexe qui lui parcouru l’échine. Son corps se mit à vibrer, stimulé par mes caresses et mes baisers, sa bouche entrouverte émettait une plainte continue qui provenait du fond de sa gorge. C’était un râle de satisfaction et d’acceptation de l’insistante caresse que je lui prodiguais.
Je baissais franchement le pantalon et me mis à genoux sur la moquette laineuse. J’embrasais ses fesses rebondies, couvertes d’une pilosité qui, comparée à la mienne, je trouvais abondante. Je les parcouru de mes lèvres et de ma langue. Peu à peu je séparais les deux hémisphères en enfouissant mon nez dans la profonde crevasse de sa raie. De mes mains, j’ouvris franchement le passage jusqu’à l’orifice sur laquelle je plaquais ma bouche entrouverte. Je léchais à petits coups brefs le contour ridé par de fins sillons. Le méat était chaud et palpitait comme une bouche avide qui appelait à la pénétration, j’exauçais son vœux et forçais le passage élastique pour y faire entrer un index curieux. Il glissa à l’intérieur aussi loin que possible. Je le fis coulisser à plusieurs reprises, lentement, en lui imprimant un léger mouvement tournant. L’anus se dilatait peu à peu. Zac se détendait, se laissant envahir par les agréables stimulations provenant de son bas ventre. Son sexe était tendu, et pointait droit devant comme un pic à glace affuté et vibrant. Le jeune homme prit ma main et m’obligea à saisir sa hampe au bord de l’explosion. J’entamais une branlette lente et ample qui lui arracha un grognement de contentement. Cependant je ne devais pas précipiter les choses en le faisant venir bien trop tôt. Afin de calmer le feu qui le dévorait j’étranglais le dard avec vigueur. Cela éteignit immédiatement son désir d’éjaculation en transformant le plaisir en douleur. Un petit cri enfantin s’échappa de sa gorge, il se plia en avant et tomba à quatre pates. J’en profitais pour lui écarter les pieds et introduire deux doigts de ma main libre dans son cul complaisamment offert. Cette fois Zac était à ma merci. Sollicité des deux côtés, je fis onduler son bassin d’avant en arrière au gré de mes envies. Il se laissait attoucher sans essayer de s’y opposer, certainement satisfait de la manière dont les choses se déroulaient. Il poussa un cri et le premier jet de sperme décrivit une parabole avant de s’écraser sur la table basse du salon. Le reste, je le recueillis dans ma main fermée autour du gland et l’utilisais comme lubrifiant pour parachever la masturbation et prolonger l’extase. Vaincu, il s’affala à plat ventre, bras et jambes écartés, le front appuyé sur l’épaisseur moelleuse.
Mon excitation était à son comble. Je pris position devant son visage et me masturbais de ma main abondamment souillée de sécrétion, enduisant complaisamment ma verge avant de la présenter à mon amant. Il obtempéra sans rechigner et avala le membre luisant au bout duquel pendait encore une goute épaisse. Il s’en délectait, suçant avec une application qui me ravissait. Tout mon sexe était aspiré par cette bouche goulue et je n’étais pas long à éprouver le violent orgasme qui me laissait à mon tour sans forces. Zac avalait sans sourciller la sécrétion que je lui fournissais sans rien retenir.
Je plongeais ma tête entre ses cuisses afin de le nettoyer complètement de la moindre trace, tandis que de son côté, il s’appliquait à la même tache en gardant en lui mon membre à demi débandé. C’était un soixante neuf étrange puisque pratiqué après la jouissance, mais qui n’en était pas moins extrêmement agréable.
Nous nous accordâmes une longue pause durant laquelle j’eu conscience de m’être endormi et d’avoir fait des rêves confus.
Cependant, jamais depuis que j’avais l’âge de raison, je ne m’étais senti aussi vivant. Une immense sensation de bonheur me submergeait et je prenais peu à peu conscience de l’immense étape que je venais de franchir. Mes fantasmes avaient pris consistance depuis hier soir et ils se matérialisaient en la personne qui était allongée juste à mes côtés. Pour me convaincre que je ne rêvais pas je pris la main de mon amant. Elle était chaude. Je la portais à mes lèvres et déposais un baiser sur la paume. L’homme tourna son regard dans ma direction. Nous nous dévisageâmes ainsi un long moment. Moi, je le désirais aussi fort que la veille aux Lilas et je lisais la même envie sur son visage. L’homme m’attira contre lui en m’enserrant la taille d’un bras solide. Nos bouches se collèrent l’une à l’autre pendant qu’il se couchait sur moi. Son désir se manifestait par la façon spectaculaire dont son membre se dressait, dur et ferme contre mon ventre. Je fus surpris par l’intense chaleur qui en émanait.
J’écartais mes cuisses le plus largement que je le pus en enserrant la taille de mon amant de mes jambes relevées très haut. Ce mouvement produit l’effet que j’espérais et le gland turgescent pointait maintenant sur la corole prête à s’ouvrir à la moindre sollicitation. A cet instant, j’avais tellement envie de lui que je ne pus que le supplier de me prendre immédiatement, sans autre préparatifs ni précautions. Il fallait absolument qu’il entre en moi. Mais Zac avait bien compris l’urgence de ma requête, étant, lui aussi impatient de concrétiser le violent attrait que nous éprouvions ; D’un vigoureux coup de reins il défonça l’étroit passage qui ne lui opposa qu’une très faible résistance. Il investit complètement la cavité rectale en progressant sans discontinuer jusqu’à la garde. La possession avait été brutale, complète et inéluctable. C’est ainsi que je désirais lui appartenir et j’étais sûr à présent que c’est de cette façon qu’il voulait me faire sien.
Je n’eus pas le loisir de me poser plus de questions. Soudain, comme surgi de nulle part, Zac fût debout devant moi et me toisait avec un sourire sur ses lèvres. Sans dire un mot, il saisit ma main et me força à me lever et le suivre, laissant derrière moi mes copains ébahis. Je n’étais pas en état de résister. Il assura sa prise en entrelaçant ses doigts dans les miens. Cette façon de me tenir la main signifiait pour moi plus qu’un baiser. La situation était si étrange et excitante que j’éprouvais aussitôt une vive érection. Je traversais la salle derrière Zac sans plus rien entendre de la musique et sans rien voire d’autre que les larges épaules de mon amant qui s’ouvrait un chemin parmi les danseurs pour rejoindre la sortie.
La nuit était sombre, la rue mal éclairée et nos pas raisonnaient dans le silence brutalement assourdissant après l’excès de décibels qui remplissaient encore nos oreilles. C’était un bourdonnement entêtant qui peu à peu s’estompa dans la fraîcheur apaisante de la nuit. Ma main toujours dans sa main, nous tournâmes un coin de rue, puis un autre. Zac s’immobilisa devant une jaguar rutilante. Il ouvrit la portière du passager et m’aida à m’installer sur le siège. Cette attitude fût pour moi une surprise totale, c’était le premier signe de considération qu’il manifestait à mon égard. L’intérieur de la voiture sentait le cuir de bonne facture dont les sièges étaient recouverts. Il s’installa au volant et démarra. Il conduisait prudemment et en souplesse à travers les rues désertes. J’appréciais cette pondération qui me rassura sans trop savoir pourquoi. Je tournais discrètement la tête pour pouvoir observer le visage du conducteur. Son profile s’éclairait par alternance au rythme des réverbères que nous dépassions et je pouvais donc distinguer son visage concentré sur la conduite. Il était sérieux, grave, et je pensais aussitôt que je m’étais trompé sur son âge. A l’évidence ce garçon n’en était plus un depuis un moment, il était surement plus proche des trente ans que des vingt cinq que j’avais d’abord estimé. Je regrettais d’avoir triché sur le mien car à l’évidence il me croyait majeur et c’est ce qui justifiait ma présence dans cette voiture. Je me devais de rétablir la vérité au plus vite.
La voiture vira subitement à angle droit et s’engagea dans une ruelle à peine éclairée. Zac choisit la partie la plus sombre pour y stopper la jag. Il se jeta sur moi si brutalement que je ne pu esquisser le moindre geste pour le retenir. Des deux mains, il enserra mon cou et m’attira pour un baiser des plus vigoureux. Sa langue envahit ma bouche en repoussant la mienne au fond du palais. Ensuite il entama le léchage systématique de mon visage qui fût bientôt enduit abondamment de salive. Sa langue était large et puissante qui lapait avec une avidité stupéfiante.
Il défit les boutons de ma chemise avec une remarquable habilité, puis il entreprit de m’ôter mon pantalon ce qu’il fît tout aussi lestement. Il expédia mes fringues au fond de la luxueuse limousine tandis que je faisais prestement glisser mon slip jusqu’à mes pieds. Cette fois j’étais totalement à sa merci et je me surpris à penser que loin d’en éprouver la moindre appréhension, c’était la chose que je voulais le plus intensément. Mon corps en entier était à sa disposition et il ne se fît pas prier pour en prendre possession. Durant un temps qu’il m’est impossible d’évaluer, Zac me suça, me mordit, m’aspira tout ce qu’il lui était possible d’avaler. Je me sentis happé, digéré, tout mon corps cette fois fût enduit de sa sécrétion salivaire ; J’étais devenu pour lui un met succulent dont il se délectait en gourmet. J’étais trempé comme si, pendant un violent orage j’avais été obligé de courir sous la pluie. Cependant j’étais loin d’imaginer que l’on pouvait subir un tel assaut et en ressentir un plaisir aussi intense. Pour finir, il se cala entre mes cuisses, souleva mon bassin et fît pénétrer son sexe dans mon rectum parfaitement disposé pour l’accueillir. Il est vrai qu’il s’était appliqué durant de très longues et merveilleuses minutes à m’élargir l’orifice à l’aide de sa splendide langue. Durant cette opération, il avait tellement salivé que le liquide coula sur le siège en mouillant le cuir sur lequel j’étais assis. L’effet humide sur mes fesses nues multiplia mon excitation, en même temps que les vigoureux coups de reins de mon amant faisaient glisser mon corps d’avant en arrière sur cette assise rendue instable. J’étais balloté comme un paquet, totalement dominé par ce garçon impressionnant de puissance, qui me baisait comme un dieu. Le pilonnage dura longtemps, très longtemps je crois ; peu importe, dans ses bras j’avais perdu la notion du temps. Seul le fait qu’il me faisait l’amour et qu’en le faisant je le comblais comme il me comblait avait de l’importance. Tout le reste pouvait maintenant s’écrouler, j’étais à lui.
Il jouit en moi, au plus profond de mon intimité sans la moindre retenue. Son plaisir se manifesta par un long, un très long râle qui se prolongea durant un temps qui me parut interminable. Etait t’il possible que sa jouissance ait pu durer aussi longtemps ? Tout son corps avait frémi, pris de tremblements irrépressibles. Je n’avais pour ma part jamais ressenti quelque chose qui pouvait être comparable à ce que je venais de vivre. J’étais comblé, le fondement totalement rempli par sa bite qui y était encore plantée. Je la sentais palpiter en moi comme une bête insatiable et lubrique uniquement vouée à donner et recevoir du plaisir. En tout cas c’est ainsi que je me représentais son merveilleux organe.
Zac m’embrassa de nouveau. Mais cette fois il y mit plus de tendresse. Nos langues s’entremêlèrent et nos bouches se soudèrent hermétiquement pour échanger nos fluides avec délectation. Je pus étancher ma soif à cette source généreuse, aucun dégout, aucune répulsion, tout cela me parut naturel. Je l’avalais comme un nectar délectable et subtil, un breuvage divin.
C’est à partir de ces instants que débuta mon admiration sans limite pour Zac. Je fus totalement séduit par sa capacité à satisfaire mes désirs les plus intimes. J’avais rêvé souvent d’un amant tel que lui, et je m’étais masturbé fréquemment en m’imaginant faisant l’amour avec cet être parfait et tout ceci venait de prendre soudainement une réalité étourdissante. Tout en lui était source de plaisir pour mes sens survoltés et ma sensibilité d’adolescent. Son odeur, sa peau, sa bouche, son sexe, tout son corps m’emportait dans un tourbillon de sensations multiples jusqu’alors inconnues. Je m’ouvrais à lui, je lui cédais tout et pourtant j’aurais voulu lui donner encore plus, être à lui de toute mon âme, comme aucun homme n’a jamais appartenu à un autre. Voilà ce que la jouissance extrême que je venais d’éprouver avait déclenché en moi.
Mon amant se rajusta un peu et se remit au volant. Il mit le moteur en marche et nous quittâmes la ruelle pour s’engager dans le boulevard Lundy qui parut éblouissant comparée à l’obscurité de notre abri.
Après quelques instants, la voiture stoppa devant un immeuble cossu dans un quartier résidentiel du centre ville. Nous descendîmes et pénétrâmes dans le vaste hall marbré et luisant d’une lumière indirecte du plus bel effet. Dans l’ascenseur, Zac pulsa le bouton au sommet de la rangée puis, se tournant vers moi, il passa ses bras autour de ma taille pour m’embrasser. Nous restâmes collés l’un à l’autre jusqu’à l’arrêt de l’appareil. Durant le baiser j’avais gardé les yeux ouverts et scruté son visage bien éclairé par le plafonnier. Je remarquais des petites rides qui déjà irradiaient autour des yeux et sa peau n’était plus celle d’un jeune homme. Les années avaient entamé leur ouvrage destructeur qui se manifestait par des aspérités et des imperfections nettement visibles, probablement des boutons d’acné mal soignés qui constellaient le visage de petits cratères. Mais tout cela ne faisait qu’ajouter a ce charme particulier qui me faisait si étrangement vibrer.
L’appartement transpirait le luxe, le vestibule était vaste, un large couloir distribuait les pièces de part et d’autre .Zac me conduisit directement dans le séjour qui s’ouvrait par deux larges portes vitrées. Il alluma une lampe halogène qui diffusa une lumière chaude au plafond d’un blanc éclatant. Dans cette immense pièce tout était blanc. Les murs, le mobilier, le sol recouvert d’une épaisse moquette. Seul un tapis sous la table basse formait une ile noire dans cet univers laiteux. Trois imposants canapés formaient un u devant une cheminée au style résolument moderne. Luxe et volupté, voilà qu’elle était ma première impression.
- Tu as soif ? Veux-tu boire quelque chose ? Me demanda t-il subitement.
Sa brusque interrogation me fît sursauter. Nous n’avions pas échangé la moindre parole depuis qu’il m’avait abordé aux Lilas. Voulant prendre une contenance je répondis par l’affirmative d’une voix que je voulais décontractée mais qui me sembla terriblement fluette.
- Oui, j’aimerais bien quelque chose de fort… si tu as.
Il sortit deux verres d’un meuble bas qu’il rempli à moitié de whisky. Il m’en tendit un.
- Tiens, tu peux te mettre à l’aise, assied-toi là. Il me désigna un des profonds canapés.
Lui-même s’installa confortablement juste à mon coté. Nous sirotâmes en silence le breuvage écossais et petit à petit un agréable bien-être se propagea dans tout mon corps. Je sentais la chaleur de sa cuisse qui frôlait la mienne, j’avais très envie de refaire l’amour. Subitement il se leva et se dirigea vers la baie vitrée. Il resta planté sans bouger à observer les lumières de la ville en buvant son whisky par petites gorgées.
J’eus tout le loisir pour admirer l’homme, ses épaules larges, son dos évasé sur ses fesses superbement moulées dans son jean. Un frisson de désir me parcouru. Je me levai et allai le rejoindre. Me positionnant derrière lui, j’entourais sa taille de mes bras. J’écartais du menton les longs cheveux pour déposer ma bouche sur son cou. Je léchais l’endroit au gout légèrement salé. En même temps je débouclais sa ceinture et déboutonnais son pantalon. Je glissais ensuite ma main dans le slip et saisis son sexe pour le serrer par de légères pressions régulières au rythme des battements de mon cœur. La caresse insistante ne tarda pas à produire son effet, l’objet durcit rapidement dans ma main et se dressa fièrement en débordant des limites du sous vêtement. Je le branlais encore quelques instants puis je descendis sur les testicules que je fis rouler dans la main lentement. Mon amant émit un soupir d’approbation, je remarquais que sa respiration s’était accélérée et que son bassin était en proie à une certaine agitation, frottant ses fesses sur mon sexe qui durcit à son tour. De ma main libre je soulevai la chevelure de sa nuque pour permettre à ma bouche de suçoter cette fois l’arrière du cou ce qui provoqua un frisson reflexe qui lui parcouru l’échine. Son corps se mit à vibrer, stimulé par mes caresses et mes baisers, sa bouche entrouverte émettait une plainte continue qui provenait du fond de sa gorge. C’était un râle de satisfaction et d’acceptation de l’insistante caresse que je lui prodiguais.
Je baissais franchement le pantalon et me mis à genoux sur la moquette laineuse. J’embrasais ses fesses rebondies, couvertes d’une pilosité qui, comparée à la mienne, je trouvais abondante. Je les parcouru de mes lèvres et de ma langue. Peu à peu je séparais les deux hémisphères en enfouissant mon nez dans la profonde crevasse de sa raie. De mes mains, j’ouvris franchement le passage jusqu’à l’orifice sur laquelle je plaquais ma bouche entrouverte. Je léchais à petits coups brefs le contour ridé par de fins sillons. Le méat était chaud et palpitait comme une bouche avide qui appelait à la pénétration, j’exauçais son vœux et forçais le passage élastique pour y faire entrer un index curieux. Il glissa à l’intérieur aussi loin que possible. Je le fis coulisser à plusieurs reprises, lentement, en lui imprimant un léger mouvement tournant. L’anus se dilatait peu à peu. Zac se détendait, se laissant envahir par les agréables stimulations provenant de son bas ventre. Son sexe était tendu, et pointait droit devant comme un pic à glace affuté et vibrant. Le jeune homme prit ma main et m’obligea à saisir sa hampe au bord de l’explosion. J’entamais une branlette lente et ample qui lui arracha un grognement de contentement. Cependant je ne devais pas précipiter les choses en le faisant venir bien trop tôt. Afin de calmer le feu qui le dévorait j’étranglais le dard avec vigueur. Cela éteignit immédiatement son désir d’éjaculation en transformant le plaisir en douleur. Un petit cri enfantin s’échappa de sa gorge, il se plia en avant et tomba à quatre pates. J’en profitais pour lui écarter les pieds et introduire deux doigts de ma main libre dans son cul complaisamment offert. Cette fois Zac était à ma merci. Sollicité des deux côtés, je fis onduler son bassin d’avant en arrière au gré de mes envies. Il se laissait attoucher sans essayer de s’y opposer, certainement satisfait de la manière dont les choses se déroulaient. Il poussa un cri et le premier jet de sperme décrivit une parabole avant de s’écraser sur la table basse du salon. Le reste, je le recueillis dans ma main fermée autour du gland et l’utilisais comme lubrifiant pour parachever la masturbation et prolonger l’extase. Vaincu, il s’affala à plat ventre, bras et jambes écartés, le front appuyé sur l’épaisseur moelleuse.
Mon excitation était à son comble. Je pris position devant son visage et me masturbais de ma main abondamment souillée de sécrétion, enduisant complaisamment ma verge avant de la présenter à mon amant. Il obtempéra sans rechigner et avala le membre luisant au bout duquel pendait encore une goute épaisse. Il s’en délectait, suçant avec une application qui me ravissait. Tout mon sexe était aspiré par cette bouche goulue et je n’étais pas long à éprouver le violent orgasme qui me laissait à mon tour sans forces. Zac avalait sans sourciller la sécrétion que je lui fournissais sans rien retenir.
Je plongeais ma tête entre ses cuisses afin de le nettoyer complètement de la moindre trace, tandis que de son côté, il s’appliquait à la même tache en gardant en lui mon membre à demi débandé. C’était un soixante neuf étrange puisque pratiqué après la jouissance, mais qui n’en était pas moins extrêmement agréable.
Nous nous accordâmes une longue pause durant laquelle j’eu conscience de m’être endormi et d’avoir fait des rêves confus.
Cependant, jamais depuis que j’avais l’âge de raison, je ne m’étais senti aussi vivant. Une immense sensation de bonheur me submergeait et je prenais peu à peu conscience de l’immense étape que je venais de franchir. Mes fantasmes avaient pris consistance depuis hier soir et ils se matérialisaient en la personne qui était allongée juste à mes côtés. Pour me convaincre que je ne rêvais pas je pris la main de mon amant. Elle était chaude. Je la portais à mes lèvres et déposais un baiser sur la paume. L’homme tourna son regard dans ma direction. Nous nous dévisageâmes ainsi un long moment. Moi, je le désirais aussi fort que la veille aux Lilas et je lisais la même envie sur son visage. L’homme m’attira contre lui en m’enserrant la taille d’un bras solide. Nos bouches se collèrent l’une à l’autre pendant qu’il se couchait sur moi. Son désir se manifestait par la façon spectaculaire dont son membre se dressait, dur et ferme contre mon ventre. Je fus surpris par l’intense chaleur qui en émanait.
J’écartais mes cuisses le plus largement que je le pus en enserrant la taille de mon amant de mes jambes relevées très haut. Ce mouvement produit l’effet que j’espérais et le gland turgescent pointait maintenant sur la corole prête à s’ouvrir à la moindre sollicitation. A cet instant, j’avais tellement envie de lui que je ne pus que le supplier de me prendre immédiatement, sans autre préparatifs ni précautions. Il fallait absolument qu’il entre en moi. Mais Zac avait bien compris l’urgence de ma requête, étant, lui aussi impatient de concrétiser le violent attrait que nous éprouvions ; D’un vigoureux coup de reins il défonça l’étroit passage qui ne lui opposa qu’une très faible résistance. Il investit complètement la cavité rectale en progressant sans discontinuer jusqu’à la garde. La possession avait été brutale, complète et inéluctable. C’est ainsi que je désirais lui appartenir et j’étais sûr à présent que c’est de cette façon qu’il voulait me faire sien.
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