24 heures sans amour
Récit érotique écrit par Kaminu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-01-2014 dans la catégorie A dormir debout
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24 heures sans amour
Je n'ai pas débandé depuis ce matin, elle m'a fait promettre de ne pas me masturber avant de la revoir et pour me surveiller, elle a installé 5 petites caméras video qui balaient la totalité de l'appartement, y compris la salle de bains et les toilettes. Si je craque, je ne la reverrai jamais, le deal est simple et non négociable.
Ça fait un mois que je la connais, on a fait l'amour le troisième soir, après tout s'est emballé. Je la croyais sage, chaude mais sage. Amour plan plan, on s'emboîtait parfaitement, on baisait normalement, sans faire de bruit, missionnaire, dans le noir. Puis vint la soirée chez Muriel, une amie à elle, où tout a dérapé.
Dès l'entrée, ça sentait la déviance, l'interdit. Dans leur apparence, les invités n'avaient rien d'anormal mais leur comportement était à ce point dépourvu d'inhibition que c'en était très déstabilisant pour quelqu'un qui, comme moi, avait une pudeur de bon aloi et un minimum de correction en société. Il n'a pas fallu beaucoup d'alcool aux couples les plus démonstratifs pour se laisser aller, sans souci des regards, de caresses en étreintes et d'étreintes en ébats. Mais ce qui aurait pu n'être qu'une partouze ordinaire a pris une autre dimension quand une fille, très jolie, particulièrement délicate et qu'on ne se serait pas étonné de voir dans le rôle d'une animatrice d'émission pour enfants, s'est donnée en spectacle dans un strip-tease faussement innocent. Après avoir dégainé une petite poitrine étonnamment ferme et ronde, elle a déroulé des jambes parfaites, légèrement musclées tout en restant très féminines, puis là, entre ses cuisses, un pénis.
– Nath, tu vois ce que je vois ? demandai-je à ma copine.
– C'est Celia.
– Tu la... le... connais ?!
Elles pouffèrent de rire avec Muriel.
Le sexe de Celia en faisait un homme, le reste de son corps une femme. Son visage n'en faisait ni l'un ni l'autre, ou les deux selon la façon qu'on avait de le regarder. Pour moi, c'était une femme, une femme qui me troublait comme jamais je n'avais été troublé, la femme la plus sexy qu'il m'ait été donné de voir parce qu'elle avait un sexe d'homme à l'endroit de sa vulve. Insidieuse, mon érection fut irrépressible, je désirai instantanément cet être qui me rendait fou, c'était incontrôlable, sans notion de bien ou de mal, violent et évident.
Dès lors, plus rien n'aurait pu me choquer dans le lupanar ambiant, je n'avais d'yeux que pour cette femme avec un sexe d'homme, j'adorais sa beauté presque virginale et j'étais hypnotisé par ce cylindre de chair qui pendait entre ses jambes. Son sexe était dépourvu de toute pilosité, une verge circoncise de taille plutôt modeste, tellement mignonne, et deux testicules légèrement tombants. Une fille parmi les invités s'est approchée et s'est mise à caresser son petit boudin, il s'est tendu, a grandi, grossi, et s'est transformé en un manche de belle taille. Ses seins se sont encore affermis et ses tétons ont durci. Dans ma galerie de fantasmes sexuels, je m'étais fabriqué beaucoup d'images mais jamais celle d'une femme qui bande.
L'invitée dont j'ai appris plus tard qu'elle s'appelait Dionne a branlé Celia devant tout le monde. Il n'avait pas dit un mot, quelle voix pouvait-il bien avoir ? Il se contentait de sourire et n'a pas non plus desserré les dents lorsqu'il il a joui, là, sous nos yeux. Son sperme me faisait penser à du lait, il s'est écrasé sur le sol, très abondant, pour former une petite flaque brillante.
Je ne savais plus qui était Nathalie (qui était au courant avant de venir et ne m'avait rien dit), je ne savais plus qui j'étais. Mon sexe me faisait mal, comprimé dans mon slip, je l'ai sorti sans réfléchir et je me suis masturbé en en ne pensant qu'à Celia. J'ai éjaculé en moins d'une minute, comme lui, par terre. Il m'a regardé, d'autres me regardaient sûrement aussi mais je ne les voyais pas. Je fixais ses seins, son sexe, son sexe et ses seins, son sexe débandé, revenu à l'état de presque innocence, sa perversion et sa beauté mélangées. Je me trouvais laid, si laid, et lui si beau.
Après cette soirée, il s'en est passé des choses. Muriel m'a présenté Celia, Nathalie s'est révélée sous son vrai jour, amatrice de parties fines, j'ai pris le train en marche et vite rattrapé mon retard. Alors que j'avais choisi dès le départ de considérer Celia comme une femme, j'ai paradoxalement continué à parler d'elle au masculin. Je l'ai connu intimement, avec Nathalie, Muriel ou d'autres, mais c'était seul avec lui que j'avais le plus de plaisir. Son "lait" était délicieux, il en produisait en quantités incroyables que j'ai bues jusqu'à m'enivrer, il m'a pénétré, possédé avec son beau manche, le sentir en moi me procurait plus de plaisir que de baiser Nathalie. Pourtant c'est avec elle que je suis resté, non sans pouvoir m'empêcher de me masturber très souvent en pensant à Celia quand nous étions éloignés l'un de l'autre.
– C'est elle ou moi, a-t-elle fini par menacer. [Nathalie parlait de Celia au féminin]
– C'est toi, tu le sais bien.
– Alors dis-moi pourquoi je te surprends si souvent en train de te branler quand elle n'est pas là ?
– J'ai toujours aimé ça, ce n'est pas nouveau.
– Tu ne le faisais pas autant avant de la connaître. Tu penses à elle sans arrêt. Je ne te le reproche pas, je veux juste que tu me le dises.
– C'est toi, ça a toujours été toi et ce sera toujours toi.
– Je n'en suis pas si sûre.
C'est alors qu'elle a décidé de me mettre à l'épreuve et c'est comme ça que je me retrouve aujourd'hui enfermé dans l'appartement avec l'interdiction de me toucher. Durée de l'épreuve : 24 heures. Supplice de Tantale : des photos de Celia visibles partout. Si je me masturbe, chose que je fais facilement trois fois par jour en temps ordinaire, Nathalie me plaque. Elle a quitté l'appartement après le petit déjeuner et reviendra demain. Nul besoin de me surveiller en continu puisque les caméras tournent et qu'elle pourra visionner tout ce qui se sera passé demain.
Je la hais mais je tiens à elle. Même si Celia fait intégralement partie de ma vie sexuelle, c'est avec Nathalie que je trouve la normalité, l'équilibre et l'harmonie. Je ne lui ai jamais avouée à quel point j'aimais que Celia me sodomise, préférant la jouer fun alors qu'en réalité il provoque chez moi des orgasmes démentiels. Comment aurait-elle pu comprendre et surtout, était-elle prête à l'accepter, à jouer les doublures ? J'aime en lui la femme avec un membre d'homme ; Nathalie n'est qu'une femme, c'est la moitié du plaisir.
Il est midi. J'ai tenu toute la matinée mais il reste de la route à faire. Encore 18 heures sans me toucher, Celia m'obsède et ses photos me narguent : "vas-y, branle-toi discrètement, elle ne verra rien" diraient-elles si elles pouvaient parler. Mais elle verra, elle est loin d'être idiote. Désespéré, je lui téléphone :
– Est-ce que je peux juste une fois, une seule fois ? Pour me soulager, après je tiendrai bon.
– C'est hors de question. Une fois ou trois fois, c'est pareil. Si tu en es incapable, autant qu'on en reste là tout de suite.
– Non, ça ira, je vais tenir.
– Je te laisse, on est débordé au bureau.
Je décide de prendre une douche pour essayer de me calmer et de penser à autre chose. Surtout résister à l'envie de me laver la queue qui giclerait à coup sûr, même s'il n'y a que ça qui pourrait la faire débander. Sur la tablette du lavabo se trouve un gode de Nathalie, ce n'est pas interdit et quelques secondes plus tard, il est en moi. S'il n'est pas assez gros pour ressembler au manche de Celia, il m'en donne l'illusion : « oui, viens Celia, pénètre-moi entièrement, profondément, je t'en supplie ». L'objet est froid, sans vie, sans talent, et je dois faire de grands efforts d'imagination pour me persuader que c'est lui, que c'est son membre adoré qui me possède, me lime et me fait jouir.
Non ! Pas jouir ! J'arrête net, règle le mitigeur pour avoir de l'eau froide : c'est très désagréable et ça marche, je débande enfin. Grelottant, je sors de la douche, enfile un peignoir, passe le gode sous l'eau et le remets à sa place. "Quelle importance puisqu'elle te verra faire ?" Je ne me suis jamais godé devant elle et elle est assez intelligente pour savoir que je l'ai fait en pensant à Celia. L'essentiel, même si l'honneur est loin d'être sauf, c'est que j'ai respecté les règles, je ne me suis pas masturbé.
Il est deux heures passées, je n'ai pas faim mais il faut que je mange, ça m'occupera. Sans conviction, j'avale un sandwich au poulet, quelques feuilles de salade et une pomme. Une après-midi à meubler, ça va être long. Je déplace la télé d'un mètre afin qu'en la regardant je ne vois plus une photo de Celia encadrée tout près, un verre de vin à portée de main et Pretty Little Liars dans le lecteur DVD. Distrait, je regarde la série que je connais par coeur, elle m'offre surtout deux heures de tranquillité. Dehors, la lumière décroît lentement, six heures et quart. Je passe sur les chaînes live, infos, sport, séries, rien ne m'emballe, je perds – ou plutôt gagne – une heure à zapper, puis coupe et allume l'ordi, internet est plus distrayant.
Mais internet est risqué, les tentations y sont grandes. Direction des sites débordant de banalités qui m'endorment... tant que je finis par penser à autre chose... Je dois le voir jeudi, que j'ai hâte. Il est beau, si beau, les traits de son visage, ses jambes, ses lèvres fines et sucrées, ses seins fiers, leurs tétons durs contrastant avec la douceur de sa peau, son petit boudin d'amour, son déhanchement quand il danse, le goût de son lait... Il s'agit vraiment d'amour quand je pense à Celia, pas de cul. Son truc en plus ne m'est jamais apparu comme un sexe d'homme, viril, brutal, arrogant, conquérant, prêt à faire mal pour montrer qu'il est supérieur, qu'il est le plus gros, le plus grand. Au contraire, c'est un organe délicat, un morceau de chair rose lisse comme une peau de bébé, un trésor, une friandise, un bonbon qui se transforme en sucette et est toujours doux pour moi, même quand il se trouve au plus profond de mon intimité. Quand il me pénètre, ce n'est jamais en force, il glisse, s'immisce et me remplit de plaisir. Ses orgasmes sont calmes, sereins, jamais il ne crie ou se crispe en éjaculant. Quand du lait s'échappe de son membre merveilleux, il coule plus qu'il ne jaillit, onctueux et tellement savoureux. Il jouit comme une source déverse son eau pure et vivifiante.
Ne me demandez pas si je bande, je bande, mais je ne me caresse pas. Non Nathalie, tu peux vérifier. Je bande comme dans mon sommeil, ma main déconnectée, ce n'est que du rêve et de la plénitude.
Neuf heures. Encore manger puis aller me coucher, mon calvaire touche presque à sa fin, j'ai fait le plus dur. Je tente de ne pas vivre mon érection permanente alors que mon gland caressé par le tissu du peignoir me la rappelle à chacun de mes déplacements. Si seulement je pouvais, juste quelques va-et-vient, ma verge implore ma main de la saisir, même sans éjaculer, juste me branler un peu, pas longtemps. Les photos de Celia, les caméras, je ferme les yeux. Une goutte d'avant-sperme chatouille ma cuisse, si ça continue je vais jouir sans même me toucher. N'est-ce pas permis ?! Elle m'a interdit de me masturber mais pas de jouir. Hélas, mon état de conscience est trop fort pour que je parvienne à libérer ma semence comme il m'arrive de le faire en dormant.
Le portable vibre, c'est elle :
– Ça va ?
– Une journée tout seul, c'est long.
– Tu ne t'es pas branlé ?
– Non, je te le jure.
– Tu n'as rien fait d'autre ?
– Qu'est-ce que tu veux dire ?
– Rien.
Elle aurait deviné ? Pire, elle m'aurait vu dans la salle de bains ? Les caméras seraient-elles branchées en direct ? Je me sens subitement épié.
– Tu me vois en direct ?
– Bien sûr, Muriel aussi. Je te la passe :
– Tu sais que tu es très excitant quand tu te godes ?
– ...
Les garces. Heureusement que je ne me suis pas branlé, pas qu'elles ne m'aient jamais vu le faire mais c'était en groupe, dans un contexte de partouze générale. Le mec qui se masturbe tout seul, frustré, en cachette, ça a quelque chose de pathétique, à l'image de l'ado boutonneux et puceau qui se paluche en fantasmant devant un Playboy feuilleté mille fois, jouit et va vite se nettoyer la queue avant de remettre le magazine au-dessus de l'armoire, content de ne pas l'avoir tâché et priant pour que personne ne le trouve.
Au lieu de remettre deux sous dans le bastringue de mon excitation, cette nouvelle donnée me calme et me met fait même complètement débander, j'abrège la conversation et éteins mon portable. Garces, les garces. Celia, mon doux Celia, viens à mon aide, fais-les taire.
J'avale un plat tout fait passé au micro ondes et rallume la télé. Dix heures, je n'ai pas envie de dormir alors que ce serait la meilleure solution. Sur Ciné Club, un porno soft des années 80, quand je pense que ça m'excitait à une époque, aujourd'hui il m'en faut plus, beaucoup plus. Je souris à la vision des scènes mal jouées, mal doublées, sur fond de musique d'ascenseur et dans des décors non crédibles. Les actrices en fausse fourrure, le mousseux censé passer pour du champagne, la limousine de location, l'intrigue à deux balles, les angles de vues étudiées pour que jamais n'apparaisse un sexe d'homme, il fallait vraiment avoir de l'imagination pour se branler là-dessus. Et pourtant, nous sommes bien plus d'un à l'avoir fait !
Minuit moins le quart, je finis la bouteille de vin pour me griser un peu afin de m'endormir facilement. Dernier passage par la salle de bains puis la chambre et enfin, la couette. Nathalie dort chez Muriel, j'essaie de ne surtout pas penser à ce qu'elles peuvent faire et font probablement, ferme les yeux et tombe rapidement dans les bras de Morphée.
Sept heures et demi, le jour se lève et me tire de mon sommeil. La bouche un peu pâteuse, je sors de sous la couette sans attendre le fin de mon érection matinale, direction la cuisine pour me faire un café. Le temps d'émerger complètement, j'appelle Nathalie :
– Ça y est, j'ai réussi ! Tu rentres quand ?
– Pas avant ce soir, je passe la journée avec Muriel.
– C'est elle ou moi...
Elle éclate de rire.
– Ne me pousse pas à choisir, tu pourrais avoir des surprises !
– Vous avez baisé toute la nuit ?
– À ton avis ?
– Vous êtes des belles salopes toutes les deux.
– mmmmmm, ça m'excite quand tu me parles comme ça.
– Je le pense.
– Allez, tu peux aller te branler en pensant à *ta* salope maintenant, à ce soir.
– Celia n'est pas une salope !
Elle coupe sur un dernier éclat de rire. Les femmes sont toujours les plus fortes. Je me suis fait posséder sur toute la ligne, cette soi-disante mise à l'épreuve n'était qu'un prétexte pour qu'elle puisse passer la nuit avec Muriel à baiser pendant que je faisais ceinture.
Je lui en veux vraiment, ma vengeance sera à la mesure de l'affront. D'un pas décidé, je me dirige vers son dressing, troisième tiroir en partant du haut à droite, sa collection de strings : coton, résille, dentelle, satin, lycra, beaucoup de noirs, quelques rouges, deux-trois blancs, un rose, un bleu nuit, tanga, mini, micro, ficelle, elle les adore et en a au moins un pour chaque occasion. Ce n'est pas à Celia que je pense mais à Nathalie quand je commence à me masturber au-dessus de sa panoplie. Beaucoup vont prendre, je vais m'arranger pour et mon abstinence de 24 heures devrait bien aider. Je défais les piles afin d'éparpiller les modèles et je me branle lentement, concentré, en espérant juter un maximum. En à peine une minute, j'éjacule sur le plus de strings possible. Je peux aller me branler, tu m'as dit ? Voila, c'est fait, tes désirs sont des ordres.
Enfin soulagé, je referme soigneusement le tiroir, elle le rouvrira ce soir ou demain matin.
– Fin de la première partie –
Ça fait un mois que je la connais, on a fait l'amour le troisième soir, après tout s'est emballé. Je la croyais sage, chaude mais sage. Amour plan plan, on s'emboîtait parfaitement, on baisait normalement, sans faire de bruit, missionnaire, dans le noir. Puis vint la soirée chez Muriel, une amie à elle, où tout a dérapé.
Dès l'entrée, ça sentait la déviance, l'interdit. Dans leur apparence, les invités n'avaient rien d'anormal mais leur comportement était à ce point dépourvu d'inhibition que c'en était très déstabilisant pour quelqu'un qui, comme moi, avait une pudeur de bon aloi et un minimum de correction en société. Il n'a pas fallu beaucoup d'alcool aux couples les plus démonstratifs pour se laisser aller, sans souci des regards, de caresses en étreintes et d'étreintes en ébats. Mais ce qui aurait pu n'être qu'une partouze ordinaire a pris une autre dimension quand une fille, très jolie, particulièrement délicate et qu'on ne se serait pas étonné de voir dans le rôle d'une animatrice d'émission pour enfants, s'est donnée en spectacle dans un strip-tease faussement innocent. Après avoir dégainé une petite poitrine étonnamment ferme et ronde, elle a déroulé des jambes parfaites, légèrement musclées tout en restant très féminines, puis là, entre ses cuisses, un pénis.
– Nath, tu vois ce que je vois ? demandai-je à ma copine.
– C'est Celia.
– Tu la... le... connais ?!
Elles pouffèrent de rire avec Muriel.
Le sexe de Celia en faisait un homme, le reste de son corps une femme. Son visage n'en faisait ni l'un ni l'autre, ou les deux selon la façon qu'on avait de le regarder. Pour moi, c'était une femme, une femme qui me troublait comme jamais je n'avais été troublé, la femme la plus sexy qu'il m'ait été donné de voir parce qu'elle avait un sexe d'homme à l'endroit de sa vulve. Insidieuse, mon érection fut irrépressible, je désirai instantanément cet être qui me rendait fou, c'était incontrôlable, sans notion de bien ou de mal, violent et évident.
Dès lors, plus rien n'aurait pu me choquer dans le lupanar ambiant, je n'avais d'yeux que pour cette femme avec un sexe d'homme, j'adorais sa beauté presque virginale et j'étais hypnotisé par ce cylindre de chair qui pendait entre ses jambes. Son sexe était dépourvu de toute pilosité, une verge circoncise de taille plutôt modeste, tellement mignonne, et deux testicules légèrement tombants. Une fille parmi les invités s'est approchée et s'est mise à caresser son petit boudin, il s'est tendu, a grandi, grossi, et s'est transformé en un manche de belle taille. Ses seins se sont encore affermis et ses tétons ont durci. Dans ma galerie de fantasmes sexuels, je m'étais fabriqué beaucoup d'images mais jamais celle d'une femme qui bande.
L'invitée dont j'ai appris plus tard qu'elle s'appelait Dionne a branlé Celia devant tout le monde. Il n'avait pas dit un mot, quelle voix pouvait-il bien avoir ? Il se contentait de sourire et n'a pas non plus desserré les dents lorsqu'il il a joui, là, sous nos yeux. Son sperme me faisait penser à du lait, il s'est écrasé sur le sol, très abondant, pour former une petite flaque brillante.
Je ne savais plus qui était Nathalie (qui était au courant avant de venir et ne m'avait rien dit), je ne savais plus qui j'étais. Mon sexe me faisait mal, comprimé dans mon slip, je l'ai sorti sans réfléchir et je me suis masturbé en en ne pensant qu'à Celia. J'ai éjaculé en moins d'une minute, comme lui, par terre. Il m'a regardé, d'autres me regardaient sûrement aussi mais je ne les voyais pas. Je fixais ses seins, son sexe, son sexe et ses seins, son sexe débandé, revenu à l'état de presque innocence, sa perversion et sa beauté mélangées. Je me trouvais laid, si laid, et lui si beau.
Après cette soirée, il s'en est passé des choses. Muriel m'a présenté Celia, Nathalie s'est révélée sous son vrai jour, amatrice de parties fines, j'ai pris le train en marche et vite rattrapé mon retard. Alors que j'avais choisi dès le départ de considérer Celia comme une femme, j'ai paradoxalement continué à parler d'elle au masculin. Je l'ai connu intimement, avec Nathalie, Muriel ou d'autres, mais c'était seul avec lui que j'avais le plus de plaisir. Son "lait" était délicieux, il en produisait en quantités incroyables que j'ai bues jusqu'à m'enivrer, il m'a pénétré, possédé avec son beau manche, le sentir en moi me procurait plus de plaisir que de baiser Nathalie. Pourtant c'est avec elle que je suis resté, non sans pouvoir m'empêcher de me masturber très souvent en pensant à Celia quand nous étions éloignés l'un de l'autre.
– C'est elle ou moi, a-t-elle fini par menacer. [Nathalie parlait de Celia au féminin]
– C'est toi, tu le sais bien.
– Alors dis-moi pourquoi je te surprends si souvent en train de te branler quand elle n'est pas là ?
– J'ai toujours aimé ça, ce n'est pas nouveau.
– Tu ne le faisais pas autant avant de la connaître. Tu penses à elle sans arrêt. Je ne te le reproche pas, je veux juste que tu me le dises.
– C'est toi, ça a toujours été toi et ce sera toujours toi.
– Je n'en suis pas si sûre.
C'est alors qu'elle a décidé de me mettre à l'épreuve et c'est comme ça que je me retrouve aujourd'hui enfermé dans l'appartement avec l'interdiction de me toucher. Durée de l'épreuve : 24 heures. Supplice de Tantale : des photos de Celia visibles partout. Si je me masturbe, chose que je fais facilement trois fois par jour en temps ordinaire, Nathalie me plaque. Elle a quitté l'appartement après le petit déjeuner et reviendra demain. Nul besoin de me surveiller en continu puisque les caméras tournent et qu'elle pourra visionner tout ce qui se sera passé demain.
Je la hais mais je tiens à elle. Même si Celia fait intégralement partie de ma vie sexuelle, c'est avec Nathalie que je trouve la normalité, l'équilibre et l'harmonie. Je ne lui ai jamais avouée à quel point j'aimais que Celia me sodomise, préférant la jouer fun alors qu'en réalité il provoque chez moi des orgasmes démentiels. Comment aurait-elle pu comprendre et surtout, était-elle prête à l'accepter, à jouer les doublures ? J'aime en lui la femme avec un membre d'homme ; Nathalie n'est qu'une femme, c'est la moitié du plaisir.
Il est midi. J'ai tenu toute la matinée mais il reste de la route à faire. Encore 18 heures sans me toucher, Celia m'obsède et ses photos me narguent : "vas-y, branle-toi discrètement, elle ne verra rien" diraient-elles si elles pouvaient parler. Mais elle verra, elle est loin d'être idiote. Désespéré, je lui téléphone :
– Est-ce que je peux juste une fois, une seule fois ? Pour me soulager, après je tiendrai bon.
– C'est hors de question. Une fois ou trois fois, c'est pareil. Si tu en es incapable, autant qu'on en reste là tout de suite.
– Non, ça ira, je vais tenir.
– Je te laisse, on est débordé au bureau.
Je décide de prendre une douche pour essayer de me calmer et de penser à autre chose. Surtout résister à l'envie de me laver la queue qui giclerait à coup sûr, même s'il n'y a que ça qui pourrait la faire débander. Sur la tablette du lavabo se trouve un gode de Nathalie, ce n'est pas interdit et quelques secondes plus tard, il est en moi. S'il n'est pas assez gros pour ressembler au manche de Celia, il m'en donne l'illusion : « oui, viens Celia, pénètre-moi entièrement, profondément, je t'en supplie ». L'objet est froid, sans vie, sans talent, et je dois faire de grands efforts d'imagination pour me persuader que c'est lui, que c'est son membre adoré qui me possède, me lime et me fait jouir.
Non ! Pas jouir ! J'arrête net, règle le mitigeur pour avoir de l'eau froide : c'est très désagréable et ça marche, je débande enfin. Grelottant, je sors de la douche, enfile un peignoir, passe le gode sous l'eau et le remets à sa place. "Quelle importance puisqu'elle te verra faire ?" Je ne me suis jamais godé devant elle et elle est assez intelligente pour savoir que je l'ai fait en pensant à Celia. L'essentiel, même si l'honneur est loin d'être sauf, c'est que j'ai respecté les règles, je ne me suis pas masturbé.
Il est deux heures passées, je n'ai pas faim mais il faut que je mange, ça m'occupera. Sans conviction, j'avale un sandwich au poulet, quelques feuilles de salade et une pomme. Une après-midi à meubler, ça va être long. Je déplace la télé d'un mètre afin qu'en la regardant je ne vois plus une photo de Celia encadrée tout près, un verre de vin à portée de main et Pretty Little Liars dans le lecteur DVD. Distrait, je regarde la série que je connais par coeur, elle m'offre surtout deux heures de tranquillité. Dehors, la lumière décroît lentement, six heures et quart. Je passe sur les chaînes live, infos, sport, séries, rien ne m'emballe, je perds – ou plutôt gagne – une heure à zapper, puis coupe et allume l'ordi, internet est plus distrayant.
Mais internet est risqué, les tentations y sont grandes. Direction des sites débordant de banalités qui m'endorment... tant que je finis par penser à autre chose... Je dois le voir jeudi, que j'ai hâte. Il est beau, si beau, les traits de son visage, ses jambes, ses lèvres fines et sucrées, ses seins fiers, leurs tétons durs contrastant avec la douceur de sa peau, son petit boudin d'amour, son déhanchement quand il danse, le goût de son lait... Il s'agit vraiment d'amour quand je pense à Celia, pas de cul. Son truc en plus ne m'est jamais apparu comme un sexe d'homme, viril, brutal, arrogant, conquérant, prêt à faire mal pour montrer qu'il est supérieur, qu'il est le plus gros, le plus grand. Au contraire, c'est un organe délicat, un morceau de chair rose lisse comme une peau de bébé, un trésor, une friandise, un bonbon qui se transforme en sucette et est toujours doux pour moi, même quand il se trouve au plus profond de mon intimité. Quand il me pénètre, ce n'est jamais en force, il glisse, s'immisce et me remplit de plaisir. Ses orgasmes sont calmes, sereins, jamais il ne crie ou se crispe en éjaculant. Quand du lait s'échappe de son membre merveilleux, il coule plus qu'il ne jaillit, onctueux et tellement savoureux. Il jouit comme une source déverse son eau pure et vivifiante.
Ne me demandez pas si je bande, je bande, mais je ne me caresse pas. Non Nathalie, tu peux vérifier. Je bande comme dans mon sommeil, ma main déconnectée, ce n'est que du rêve et de la plénitude.
Neuf heures. Encore manger puis aller me coucher, mon calvaire touche presque à sa fin, j'ai fait le plus dur. Je tente de ne pas vivre mon érection permanente alors que mon gland caressé par le tissu du peignoir me la rappelle à chacun de mes déplacements. Si seulement je pouvais, juste quelques va-et-vient, ma verge implore ma main de la saisir, même sans éjaculer, juste me branler un peu, pas longtemps. Les photos de Celia, les caméras, je ferme les yeux. Une goutte d'avant-sperme chatouille ma cuisse, si ça continue je vais jouir sans même me toucher. N'est-ce pas permis ?! Elle m'a interdit de me masturber mais pas de jouir. Hélas, mon état de conscience est trop fort pour que je parvienne à libérer ma semence comme il m'arrive de le faire en dormant.
Le portable vibre, c'est elle :
– Ça va ?
– Une journée tout seul, c'est long.
– Tu ne t'es pas branlé ?
– Non, je te le jure.
– Tu n'as rien fait d'autre ?
– Qu'est-ce que tu veux dire ?
– Rien.
Elle aurait deviné ? Pire, elle m'aurait vu dans la salle de bains ? Les caméras seraient-elles branchées en direct ? Je me sens subitement épié.
– Tu me vois en direct ?
– Bien sûr, Muriel aussi. Je te la passe :
– Tu sais que tu es très excitant quand tu te godes ?
– ...
Les garces. Heureusement que je ne me suis pas branlé, pas qu'elles ne m'aient jamais vu le faire mais c'était en groupe, dans un contexte de partouze générale. Le mec qui se masturbe tout seul, frustré, en cachette, ça a quelque chose de pathétique, à l'image de l'ado boutonneux et puceau qui se paluche en fantasmant devant un Playboy feuilleté mille fois, jouit et va vite se nettoyer la queue avant de remettre le magazine au-dessus de l'armoire, content de ne pas l'avoir tâché et priant pour que personne ne le trouve.
Au lieu de remettre deux sous dans le bastringue de mon excitation, cette nouvelle donnée me calme et me met fait même complètement débander, j'abrège la conversation et éteins mon portable. Garces, les garces. Celia, mon doux Celia, viens à mon aide, fais-les taire.
J'avale un plat tout fait passé au micro ondes et rallume la télé. Dix heures, je n'ai pas envie de dormir alors que ce serait la meilleure solution. Sur Ciné Club, un porno soft des années 80, quand je pense que ça m'excitait à une époque, aujourd'hui il m'en faut plus, beaucoup plus. Je souris à la vision des scènes mal jouées, mal doublées, sur fond de musique d'ascenseur et dans des décors non crédibles. Les actrices en fausse fourrure, le mousseux censé passer pour du champagne, la limousine de location, l'intrigue à deux balles, les angles de vues étudiées pour que jamais n'apparaisse un sexe d'homme, il fallait vraiment avoir de l'imagination pour se branler là-dessus. Et pourtant, nous sommes bien plus d'un à l'avoir fait !
Minuit moins le quart, je finis la bouteille de vin pour me griser un peu afin de m'endormir facilement. Dernier passage par la salle de bains puis la chambre et enfin, la couette. Nathalie dort chez Muriel, j'essaie de ne surtout pas penser à ce qu'elles peuvent faire et font probablement, ferme les yeux et tombe rapidement dans les bras de Morphée.
Sept heures et demi, le jour se lève et me tire de mon sommeil. La bouche un peu pâteuse, je sors de sous la couette sans attendre le fin de mon érection matinale, direction la cuisine pour me faire un café. Le temps d'émerger complètement, j'appelle Nathalie :
– Ça y est, j'ai réussi ! Tu rentres quand ?
– Pas avant ce soir, je passe la journée avec Muriel.
– C'est elle ou moi...
Elle éclate de rire.
– Ne me pousse pas à choisir, tu pourrais avoir des surprises !
– Vous avez baisé toute la nuit ?
– À ton avis ?
– Vous êtes des belles salopes toutes les deux.
– mmmmmm, ça m'excite quand tu me parles comme ça.
– Je le pense.
– Allez, tu peux aller te branler en pensant à *ta* salope maintenant, à ce soir.
– Celia n'est pas une salope !
Elle coupe sur un dernier éclat de rire. Les femmes sont toujours les plus fortes. Je me suis fait posséder sur toute la ligne, cette soi-disante mise à l'épreuve n'était qu'un prétexte pour qu'elle puisse passer la nuit avec Muriel à baiser pendant que je faisais ceinture.
Je lui en veux vraiment, ma vengeance sera à la mesure de l'affront. D'un pas décidé, je me dirige vers son dressing, troisième tiroir en partant du haut à droite, sa collection de strings : coton, résille, dentelle, satin, lycra, beaucoup de noirs, quelques rouges, deux-trois blancs, un rose, un bleu nuit, tanga, mini, micro, ficelle, elle les adore et en a au moins un pour chaque occasion. Ce n'est pas à Celia que je pense mais à Nathalie quand je commence à me masturber au-dessus de sa panoplie. Beaucoup vont prendre, je vais m'arranger pour et mon abstinence de 24 heures devrait bien aider. Je défais les piles afin d'éparpiller les modèles et je me branle lentement, concentré, en espérant juter un maximum. En à peine une minute, j'éjacule sur le plus de strings possible. Je peux aller me branler, tu m'as dit ? Voila, c'est fait, tes désirs sont des ordres.
Enfin soulagé, je referme soigneusement le tiroir, elle le rouvrira ce soir ou demain matin.
– Fin de la première partie –
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