L'impudeur de Bettina
Récit érotique écrit par Kaminu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-01-2014 dans la catégorie Plus on est
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L'impudeur de Bettina
Bettina représentait l'idéal féminin aux yeux du garçon en fin d'adolescence que j'étais alors. Je ne la trouvais pas seulement belle, elle avait ce supplément d'âme, cette petite flamme qui la rendaient unique à mes yeux. Pas une beauté de mannequin, non, mais elle savait tourner ses quelques imperfections physiques en qualités distinctives qui la faisaient naturellement sortir du lot. De ces filles dont le capital de départ est somme toute modeste mais qu'elles mettent formidablement en valeur.
Mon amour pour elle était sage, presque chaste, j'avais plus envie d'une amoureuse que d'une amante, même si bien sûr l'un n'empêchait pas l'autre et que son corps éveillait aussi mon désir. Quand avec grandiloquence et maladresse, je lui ai déclaré ma flamme, elle a souri, ennuyée : "je t'aime... moi non plus". Elle était libre, libérée, légère, plaisait aux garçons et, sans les collectionner, acceptait souvent leurs avances. Plus malheureux que véritablement jaloux, je me demandais comment ils faisaient pour réussir à coucher avec elle ou même à l'embrasser, ça avait l'air si simple et pourtant, ça m'était interdit.
Les années passèrent et avec elles, ma résignation. J'allais connaître d'autres filles sans qu'aucune ne me plaise autant que Bettina. Mon expérience sexuelle grandit et je pense pouvoir dire aujourd'hui en toute modestie que je ne suis pas un mauvais coup. La vie nous sépara, elle allait mener la sienne et moi la mienne. Jusqu'à ce que quelques années plus tard, le hasard nous réunit lors d'une soirée mêlant des amis communs :
– Sylvain ?
– Bettina !
Elle n'avait pas changé, ou si peu, sa beauté était intacte et mon attirance pour elle toujours aussi fort. Physiquement, ses traits s'étaient un peu durcis, perdant leur caractère presque juvénile, mais c'était la même. Ce qu'elle avait perdu en fantaisie, elle l'avait gagné en assurance, c'était désormais une femme qui imposait le respect.
– Toujours amoureux ?
– De toi ? Comment ne pas l'être ?
J'avais dit ça sur un ton plus léger, l'amoureux transi que j'avais été laissait place à un homme fier de ses conquêtes. Si l'amour était toujours présent, mon envie d'elle, purement sexuelle, prenait à présent le dessus : réussirai-je un jour à coucher avec elle ? C'était aussi bête, aussi "mâle" que ça.
– Marié ?
– Non, et toi ?
– J'ai failli.
– Tu... tu es seule en ce moment ?
– Pas vraiment. Toi ?
– Libre comme l'air.
Un sourire malicieux illumina son visage.
– Tu veux que je te le présente ?
– Qui ça, ton mec ? Pourquoi pas.
– Viens demain prendre un verre, voila ma carte, 8 heures, ça te va ?
– Ça marche.
Je n'avais que faire de son mec mais c'était une occasion de la revoir, c'est tout ce qui m'importait. Pour autant, son sourire à l'heure de me faire cette proposition m'intriguait : était-ce une invitation à peine déguisée pour un plan à trois ? Je la savais libérée mais pas à ce point. Le lendemain, à l'heure dite, je sonnai à la porte d'une vieille maison bourgeoise dont ils étaient locataires. Moulée dans un bustier provoquant, une jupe minimaliste et des cuissardes en cuir blanc, c'est une autre Bettina qui m'ouvrit :
– Entre.
– Je... euh, merci.
Je la suivis dans un salon orné du strict nécessaire et curieusement éclairé, des spots diffusant çà et là une lumière blanche très crue. Sur les murs, plusieurs miroirs, un grand canapé d'angle et une table basse en verre aux pieds en aluminium, il faisait chaud, presque étouffant. D'une chaîne hi-tech émanait une musique électronique sombre et lancinante pendant que sur un écran plasma défilaient des mangas, sans son.
– Je te présente Carlos.
Sortant de la pénombre, vêtu d'une simple chemise en flanelle et d'un pantalon de toile blanc, les pieds nus, un véritable éphèbe s'avança vers moi. Il m'arrive rarement de trouver un homme beau mais là, j'en serais tombé à la renverse.
– Bonjour, Sylvain, c'est ça ?
– Enchanté.
J'essayai immédiatement de dissimuler mon admiration presque trouble pour Carlos, me raccrochant du regard à Bettina qui elle aussi, elle d'abord, me plaisait. Afin de me dégoûter de cette gravure de mode à l'insolente beauté, je me mis en tête qu'il devait être homo, ce qu'il était peut-être après tout, ou au moins bi. Dans un cas comme dans l'autre, c'était une tare et il était anormal.
Elle me fit asseoir avant de donner l'ordre à Carlos d'aller chercher du champagne. J'avais soif, une vraie soif et une soif d'alcool à la fois.
– Vous êtes bien installés, vraiment original comme décoration.
– Pourquoi avoir accepté mon invitation ?
– Mais... pour te voir, pour te revoir.
– En espérant pouvoir me sauter ?
Sans me laisser le temps de digérer ma surprise, elle poursuivit à l'adresse de Carlos :
– Il était follement amoureux de moi il y a cinq ans.
La seule réponse de Carlos fut un sourire poli. Partagé entre stupéfaction et une excitation naissante, je découvrais une Bettina inédite, provocante depuis son accoutrement jusque dans ses paroles. J'engloutis coupe sur coupe, bientôt grisé, ne cherchant plus vraiment à comprendre ni à réfléchir.
– Après tout, depuis le temps que tu en rêves, je peux bien te faire ce cadeau.
Voyant mon regard briller, elle continua :
– Mais avant, tu vas m'en faire un autre.
– Lequel ?
Sans plus d'explication, elle s'assit à côté de moi et posa une main en-dessous de la ceinture de mon jean, mon érection ne tarda pas.
– Joli paquet on dirait, tu permets ?
Elle massa doucement mon sexe à travers la toile puis déboucla ma ceinture, me déboutonna, déroula ma braguette et caressa mon membre qui ne fut pas long à jaillir de mon slip. Ce fut si brusque, si soudain, si inimaginable que ma seule réaction fut de me laisser faire.
– Wouah...
– Ferme les yeux, laisse-toi aller.
Le regard clos, sur le point d'être branlé par une fille dont je n'aurais jamais imaginé tel geste à mon endroit, je chavirais d'aise. Avec une grande douceur, elle me masturba longuement avant de poser ses lèvres sur mon gland, puis sa main quitta ma tige toute dure à mesure qu'elle l'engloutissait. Était-ce parce que c'était elle en ce moment surréaliste, je n'avais jamais été sucé comme ça. Ses va-et-vient appliqués m'électrisaient, elle m'avalait jusqu'à la garde et sans jamais laisser ma queue ressortir complètement, ses lèvres serrées la possédaient, prisonnière de sa bouche, sans espoir d'évasion.
En extase, je rouvris les yeux pour la voir se régaler de mon sexe et c'est alors que le ciel me tomba sur la tête : ce n'était pas entre les lèvres de Bettina que ma verge était aspirée mais entre celles de Carlos. Assise à l'angle opposé du canapé, elle se masturbait lascivement, jupe retroussée et cuisses ouvertes sur une chatte parfaitement épilée. Sur le plasma, les mangas avaient laissé place à un film X exclusivement constitué de scènes d'orgie. Je basculai dans un autre monde.
– C'est bon Sylvain ? Depuis le temps que je rêve de voir un mec en sucer un autre. Ça a l'air de te plaire dis-moi...
L'horreur, c'est que ça faisait plus que me plaire. J'aurais voulu m'enfuir, sortir de ce rêve terrifiant mais la chair prenait le dessus : il me suçait divinement, j'étais littéralement cloué au canapé et le plaisir oblitérait tout le reste. Elle se leva, vint s'asseoir près de nous et déculotta Carlos, son sexe était énorme et très beau, entièrement rasé. En me fixant droit dans les yeux, elle le branla, découvrant un long gland rose foncé de toute beauté et magnifiquement proportionné :
– Je la prépare pour toi.
Ivre de champagne et de stupre, je ne répondis rien. J'allais le sucer, oui, ce délire n'avait plus de raison de s'arrêter.
Il releva la tête, caressa mes couilles et ma queue maculée de sa salive puis bascula en arrière. Sous le regard de Bettina, je me penchai vers son sexe et l'engloutis sans même un instant d'hésitation. Par je ne sais quel réflexe, alors que c'était une première pour moi, je pris soin de rentrer les dents pour ne pas le blesser. C'était chaud, c'était doux, c'était délicieux. Bettina baissa complètement mon jean et recommença à me masturber pendant que je suçais Carlos avec un plaisir inédit et non feint, sa bite était aussi belle que bonne, pour rien au monde je n'aurais voulu qu'elle quitte ma bouche.
– Tu vas le faire jouir plus vite que je ne pensais, dit-elle en souriant.
J'avais bien entendu et je savais ce que ça signifiait mais je ne m'arrêtai pas pour autant. Dans les secondes qui suivirent, il éjacula en silence. Son sperme sortit en longs traits nourris, épais, chaud et visqueux. Ma bouche en fut vite remplie et, comme je ne l'avalai pas, sa semence coula en abondance sur mes lèvres. À ma grande surprise, aucun dégoût ne me prit, je continuai à le sucer jusqu'à ce que sa queue soit complètement tarie. Il finit par débander lentement et sortit de ma bouche inondée, je m'essuyai d'un revers de main, ce qui n'eut pour effet que d'étaler son foutre sur ma joue. Bettina me tendit une serviette en papier, puis une autre, avec lesquelles je me débarbouillai sommairement.
Même si le goût du sperme de Carlos ne me donna pas la nausée, j'avais connu meilleur nectar, mais je venais de prendre un tel plaisir à le sucer que c'est tout ce qui comptait. Je vidai une énième coupe de champagne qui par la même occasion me fit avaler un peu de son foutre dilué dans les bulles, étrange mais pas complètement désagréable. La bouche grossièrement rincée, je retrouvai mes esprits, Bettina était en train de déboutonner ma chemise tachée de sperme avant de recommencer à me branler pour que ma queue ne perde rien de sa vigueur.
– Maintenant je t'autorise à me sauter.
Elle ôta son bustier, puis sa micro jupe, mais garda ses cuissardes. Depuis longtemps j'avais imaginé ses seins, ils étaient encore plus beaux que dans mes rêves : de très belle taille, pommelés, fermes et aux larges aréoles. Sa chatte imberbe luisait de mouille, son regard était droit.
– Prends-moi par derrière, comme une catin.
Elle s'agenouilla sur le canapé, ses mains prenant appui sur l'épais dossier revêtu d'Alcantara et se cambra pour me présenter sa vulve. Oubliant tout du parfum de mes amours adolescentes, de mes déclarations enfiévrées ou de mes idées de promenades en amoureux, je la pénétrai sans douceur. Carlos, totalement nu, nous regardait en sirotant une coupe. Faire l'amour à Bettina devant son mec stimulait mon ardeur, comme si je les baisais tous les deux. Presque muet jusque là, il se mit à commenter notre copulation :
– Bourre-la bien, elle n'en a jamais assez. Au fond, vas au fond !
Bientôt en nage, je la pilonnai de toutes mes forces. Elle encaissait et en redemandait, sans doute habituée à une queue plus grosse que la mienne. Était-ce l'alcool ou l'inattendu de la situation ? Mon orgasme tardait à venir et je commençais à douter que le sien arrive un jour. La décevoir, j'avais tout imaginé sauf ça...
– Défonce-moi Sylvain, ne t'arrête pas, baise-moi, baise-moi !!
Je continuais à la limer sans ménager mes efforts sous l'oeil goguenard de Carlos qui, couilles déjà rechargées, se branlait à quelques centimètres de son visage. Dieu que cette queue était belle, je lui aurais fait une deuxième pipe avec joie. Sans qu'il eut à le lui demander, elle la happa pour la sucer. De derrière, je regrettais que ma position ne me permette pas d'en voir davantage mais je n'avais guère d'autre choix si je voulais continuer à être en elle. Dans un temps record, Carlos, inépuisable, poussa un râle de plaisir et se vida dans sa bouche, ce qui au lieu de me galvaniser me fit perdre de mes forces : je n'arrivais décidément pas à jouir et encore moins à la faire jouir.
Le découragement me gagnait lentement, Carlos avait déchargé deux fois et j'étais incapable du moindre orgasme.
– Je ne sais pas ce qui m'arrive, dis-je en sortant de son vagin trempé.
– Tu préfères peut-être les mecs.
Elle avait prononcé ces paroles en se retournant et en me donnant à voir son visage éclaboussé du sperme de l'étalon. Bettina, mon rêve d'adolescent, mon amour idéal, ma quête, mon nirvana platonique, était Bettina pipeuse en cuissardes, culbutée sur un canapé et foutrée comme dans un gonzo.
Fatigué, déboussolé par l'alcool, je m'affalai dans le canapé, partout ça sentait le sexe, la sueur et le sperme. Sur l'écran, le porno tournait en boucle, j'y avais repéré une jolie brune spécialement vicieuse et j'attendais la scène dans laquelle elle était l'objet d'une double pénétration paroxystique. Des relents du foutre de Carlos me montaient aux narines et son goût persistait dans ma bouche, je le noyai dans une nouvelle coupe de champagne avant de branler ma queue à moitié molle.
– Laisse-moi faire.
Carlos s'assit à côté de moi pour me masturber, le contact de sa main sur mon membre le fit aussitôt durcir et reprendre sa longueur maximum. Il me branla doucement, lentement, en massant délicieusement mon gland à chaque va-et-vient. De temps à autre, il lâchait ma hampe pour caresser et malaxer mes couilles qu'il allait à n'en plus douter vider. Bettina se caressait en nous observant :
– Suce-le Carlos, fais-le jouir.
Dans un singulier mélange de douceur et de possession, il me prit tout entier dans sa bouche tout en me tenant par les couilles et en me fixant du regard. J'étais à lui, dans lui, il savait qu'il allait provoquer mon orgasme et que celui-ci ne serait plus long à venir. Avant qu'il ne soit trop tard, je devais décider si je préférais jouir dans sa bouche ou dans sa main.
Dans sa main, je voulais voir mon sperme gicler.
– Maintenant, branle-moi, je vais jouir !
En un éclair, il reprit ma queue en main et me masturba en augmentant la cadence. J'éjaculai ma semence cinq ou six fois dans les airs, en retenant des cris, mon sperme encore chaud retomba sur ma poitrine et sur mon ventre, sensation que j'adore. Il continua à me branler après mon orgasme, mon érection ne faiblissait pas et j'ai cru un moment que j'allais jouir une seconde fois, puis la déferlante de plaisir s'est progressivement apaisée, mon membre est retombé et j'ai fermé brièvement les yeux.
Quand je les ai rouvert, Bettina se masturbait toujours. Je l'observais, captivé, tout en étalant mon sperme sur mon ventre et en me remémorant des images d'elles il y a quelques années au lycée : c'était alors la belle inaccessible qui peuplait mes rêves chastes et tendres. Pouvais-je alors imaginer qu'un jour je la baiserai par derrière comme une chienne avant de la voir se branler cuisses grandes ouvertes pour exhiber les moindres détails de sa chatte parfaitement impudique ?
– Tu ne l'as jamais vue jouir ? me demanda Carlos.
– Jamais, non.
– Dis-moi quand tu seras rechargé.
– Et toi ?
– Moi c'est bon.
– Déjà ?!
Il avait déjà juté deux fois, et pas des petites éjac's, et bandait à nouveau comme un âne. Je me retins de lui dire à quel point je trouvais son sexe magnifique, jamais je n'en avais vu un si beau, c'était la première fois qu'une queue me faisait envie, la première fois aussi que j'en suçais une et que je goûtais à du sperme autre que le mien. Sans lui demander la permission, je posai ma main sur son membre, le branlai et massai son gland à présent écarlate. Il en fit autant et réussit à me redonner une belle trique. Comment avais-je pu me priver si longtemps du plaisir d'être branlé par un homme ?
Enfoncée dans le canapé, Bettina s'astiquait de plus en plus fort, se doigtant sans retenue et branlant son clitoris avec frénésie. Sa cyprine illuminait son entrecuisse qu'elle exhibait fièrement, l'impudeur était reine et en cela, elle était grandiose. Son regard à la fois orgueilleux et lubrique achevait de rendre la scène unique, jamais dans mes rêves les plus indécents je ne l'aurais imaginé si obscène et si belle. Au bord de l'orgasme, elle fit un signe à Carlos.
– Viens, ça va être à nous, me dit-il.
Il lâcha ma queue et se leva, je le suivis. Debout devant elle, nous recommençâmes à nous masturber.
– Donnez-moi tout ce que vous avez, j'en veux partout, ordonna-t-elle en fixant nos membres dressés.
Il éjacula en premier sur ses seins et son ventre, son sperme de moins en moins épais coula rapidement sur la peau de Bettina désormais dans l'attente du mien. Je fus un peu plus long à jouir et fier d'y arriver si proche d'un précédent orgasme, c'était rare. La bite tendue vers elle, j'expulsai ma semence en direction de sa chatte scintillant sous la lumière crue, ses mains blanchirent sous mon foutre qu'elle mélangea à sa mouille jusqu'à ce que dans un cri, elle jouit à son tour :
– OUIIIIIIIIIIIIIIII !!!!! . . . .
Ses spasmes la firent resserrer les cuisses, puis les rouvrir, ceci plusieurs fois, alors que de sa vulve gicla son jus intime, liquide et transparent, sous forme de petits geysers furieux. Son orgasme avait duré quelques secondes mais suspendu le temps, elle le termina dans une posture toujours plus provocante, jambes ouvertes, les mains posées sur les cuisses, son bas ventre tout entier luisant des sécrétions passées. Sur son visage apaisé se dessinait un sourire.
C'est ainsi que Bettina, cinq après avoir repoussé mes avances, m'offrit tout d'elle. Ce fut la première et la dernière fois.
Mon amour pour elle était sage, presque chaste, j'avais plus envie d'une amoureuse que d'une amante, même si bien sûr l'un n'empêchait pas l'autre et que son corps éveillait aussi mon désir. Quand avec grandiloquence et maladresse, je lui ai déclaré ma flamme, elle a souri, ennuyée : "je t'aime... moi non plus". Elle était libre, libérée, légère, plaisait aux garçons et, sans les collectionner, acceptait souvent leurs avances. Plus malheureux que véritablement jaloux, je me demandais comment ils faisaient pour réussir à coucher avec elle ou même à l'embrasser, ça avait l'air si simple et pourtant, ça m'était interdit.
Les années passèrent et avec elles, ma résignation. J'allais connaître d'autres filles sans qu'aucune ne me plaise autant que Bettina. Mon expérience sexuelle grandit et je pense pouvoir dire aujourd'hui en toute modestie que je ne suis pas un mauvais coup. La vie nous sépara, elle allait mener la sienne et moi la mienne. Jusqu'à ce que quelques années plus tard, le hasard nous réunit lors d'une soirée mêlant des amis communs :
– Sylvain ?
– Bettina !
Elle n'avait pas changé, ou si peu, sa beauté était intacte et mon attirance pour elle toujours aussi fort. Physiquement, ses traits s'étaient un peu durcis, perdant leur caractère presque juvénile, mais c'était la même. Ce qu'elle avait perdu en fantaisie, elle l'avait gagné en assurance, c'était désormais une femme qui imposait le respect.
– Toujours amoureux ?
– De toi ? Comment ne pas l'être ?
J'avais dit ça sur un ton plus léger, l'amoureux transi que j'avais été laissait place à un homme fier de ses conquêtes. Si l'amour était toujours présent, mon envie d'elle, purement sexuelle, prenait à présent le dessus : réussirai-je un jour à coucher avec elle ? C'était aussi bête, aussi "mâle" que ça.
– Marié ?
– Non, et toi ?
– J'ai failli.
– Tu... tu es seule en ce moment ?
– Pas vraiment. Toi ?
– Libre comme l'air.
Un sourire malicieux illumina son visage.
– Tu veux que je te le présente ?
– Qui ça, ton mec ? Pourquoi pas.
– Viens demain prendre un verre, voila ma carte, 8 heures, ça te va ?
– Ça marche.
Je n'avais que faire de son mec mais c'était une occasion de la revoir, c'est tout ce qui m'importait. Pour autant, son sourire à l'heure de me faire cette proposition m'intriguait : était-ce une invitation à peine déguisée pour un plan à trois ? Je la savais libérée mais pas à ce point. Le lendemain, à l'heure dite, je sonnai à la porte d'une vieille maison bourgeoise dont ils étaient locataires. Moulée dans un bustier provoquant, une jupe minimaliste et des cuissardes en cuir blanc, c'est une autre Bettina qui m'ouvrit :
– Entre.
– Je... euh, merci.
Je la suivis dans un salon orné du strict nécessaire et curieusement éclairé, des spots diffusant çà et là une lumière blanche très crue. Sur les murs, plusieurs miroirs, un grand canapé d'angle et une table basse en verre aux pieds en aluminium, il faisait chaud, presque étouffant. D'une chaîne hi-tech émanait une musique électronique sombre et lancinante pendant que sur un écran plasma défilaient des mangas, sans son.
– Je te présente Carlos.
Sortant de la pénombre, vêtu d'une simple chemise en flanelle et d'un pantalon de toile blanc, les pieds nus, un véritable éphèbe s'avança vers moi. Il m'arrive rarement de trouver un homme beau mais là, j'en serais tombé à la renverse.
– Bonjour, Sylvain, c'est ça ?
– Enchanté.
J'essayai immédiatement de dissimuler mon admiration presque trouble pour Carlos, me raccrochant du regard à Bettina qui elle aussi, elle d'abord, me plaisait. Afin de me dégoûter de cette gravure de mode à l'insolente beauté, je me mis en tête qu'il devait être homo, ce qu'il était peut-être après tout, ou au moins bi. Dans un cas comme dans l'autre, c'était une tare et il était anormal.
Elle me fit asseoir avant de donner l'ordre à Carlos d'aller chercher du champagne. J'avais soif, une vraie soif et une soif d'alcool à la fois.
– Vous êtes bien installés, vraiment original comme décoration.
– Pourquoi avoir accepté mon invitation ?
– Mais... pour te voir, pour te revoir.
– En espérant pouvoir me sauter ?
Sans me laisser le temps de digérer ma surprise, elle poursuivit à l'adresse de Carlos :
– Il était follement amoureux de moi il y a cinq ans.
La seule réponse de Carlos fut un sourire poli. Partagé entre stupéfaction et une excitation naissante, je découvrais une Bettina inédite, provocante depuis son accoutrement jusque dans ses paroles. J'engloutis coupe sur coupe, bientôt grisé, ne cherchant plus vraiment à comprendre ni à réfléchir.
– Après tout, depuis le temps que tu en rêves, je peux bien te faire ce cadeau.
Voyant mon regard briller, elle continua :
– Mais avant, tu vas m'en faire un autre.
– Lequel ?
Sans plus d'explication, elle s'assit à côté de moi et posa une main en-dessous de la ceinture de mon jean, mon érection ne tarda pas.
– Joli paquet on dirait, tu permets ?
Elle massa doucement mon sexe à travers la toile puis déboucla ma ceinture, me déboutonna, déroula ma braguette et caressa mon membre qui ne fut pas long à jaillir de mon slip. Ce fut si brusque, si soudain, si inimaginable que ma seule réaction fut de me laisser faire.
– Wouah...
– Ferme les yeux, laisse-toi aller.
Le regard clos, sur le point d'être branlé par une fille dont je n'aurais jamais imaginé tel geste à mon endroit, je chavirais d'aise. Avec une grande douceur, elle me masturba longuement avant de poser ses lèvres sur mon gland, puis sa main quitta ma tige toute dure à mesure qu'elle l'engloutissait. Était-ce parce que c'était elle en ce moment surréaliste, je n'avais jamais été sucé comme ça. Ses va-et-vient appliqués m'électrisaient, elle m'avalait jusqu'à la garde et sans jamais laisser ma queue ressortir complètement, ses lèvres serrées la possédaient, prisonnière de sa bouche, sans espoir d'évasion.
En extase, je rouvris les yeux pour la voir se régaler de mon sexe et c'est alors que le ciel me tomba sur la tête : ce n'était pas entre les lèvres de Bettina que ma verge était aspirée mais entre celles de Carlos. Assise à l'angle opposé du canapé, elle se masturbait lascivement, jupe retroussée et cuisses ouvertes sur une chatte parfaitement épilée. Sur le plasma, les mangas avaient laissé place à un film X exclusivement constitué de scènes d'orgie. Je basculai dans un autre monde.
– C'est bon Sylvain ? Depuis le temps que je rêve de voir un mec en sucer un autre. Ça a l'air de te plaire dis-moi...
L'horreur, c'est que ça faisait plus que me plaire. J'aurais voulu m'enfuir, sortir de ce rêve terrifiant mais la chair prenait le dessus : il me suçait divinement, j'étais littéralement cloué au canapé et le plaisir oblitérait tout le reste. Elle se leva, vint s'asseoir près de nous et déculotta Carlos, son sexe était énorme et très beau, entièrement rasé. En me fixant droit dans les yeux, elle le branla, découvrant un long gland rose foncé de toute beauté et magnifiquement proportionné :
– Je la prépare pour toi.
Ivre de champagne et de stupre, je ne répondis rien. J'allais le sucer, oui, ce délire n'avait plus de raison de s'arrêter.
Il releva la tête, caressa mes couilles et ma queue maculée de sa salive puis bascula en arrière. Sous le regard de Bettina, je me penchai vers son sexe et l'engloutis sans même un instant d'hésitation. Par je ne sais quel réflexe, alors que c'était une première pour moi, je pris soin de rentrer les dents pour ne pas le blesser. C'était chaud, c'était doux, c'était délicieux. Bettina baissa complètement mon jean et recommença à me masturber pendant que je suçais Carlos avec un plaisir inédit et non feint, sa bite était aussi belle que bonne, pour rien au monde je n'aurais voulu qu'elle quitte ma bouche.
– Tu vas le faire jouir plus vite que je ne pensais, dit-elle en souriant.
J'avais bien entendu et je savais ce que ça signifiait mais je ne m'arrêtai pas pour autant. Dans les secondes qui suivirent, il éjacula en silence. Son sperme sortit en longs traits nourris, épais, chaud et visqueux. Ma bouche en fut vite remplie et, comme je ne l'avalai pas, sa semence coula en abondance sur mes lèvres. À ma grande surprise, aucun dégoût ne me prit, je continuai à le sucer jusqu'à ce que sa queue soit complètement tarie. Il finit par débander lentement et sortit de ma bouche inondée, je m'essuyai d'un revers de main, ce qui n'eut pour effet que d'étaler son foutre sur ma joue. Bettina me tendit une serviette en papier, puis une autre, avec lesquelles je me débarbouillai sommairement.
Même si le goût du sperme de Carlos ne me donna pas la nausée, j'avais connu meilleur nectar, mais je venais de prendre un tel plaisir à le sucer que c'est tout ce qui comptait. Je vidai une énième coupe de champagne qui par la même occasion me fit avaler un peu de son foutre dilué dans les bulles, étrange mais pas complètement désagréable. La bouche grossièrement rincée, je retrouvai mes esprits, Bettina était en train de déboutonner ma chemise tachée de sperme avant de recommencer à me branler pour que ma queue ne perde rien de sa vigueur.
– Maintenant je t'autorise à me sauter.
Elle ôta son bustier, puis sa micro jupe, mais garda ses cuissardes. Depuis longtemps j'avais imaginé ses seins, ils étaient encore plus beaux que dans mes rêves : de très belle taille, pommelés, fermes et aux larges aréoles. Sa chatte imberbe luisait de mouille, son regard était droit.
– Prends-moi par derrière, comme une catin.
Elle s'agenouilla sur le canapé, ses mains prenant appui sur l'épais dossier revêtu d'Alcantara et se cambra pour me présenter sa vulve. Oubliant tout du parfum de mes amours adolescentes, de mes déclarations enfiévrées ou de mes idées de promenades en amoureux, je la pénétrai sans douceur. Carlos, totalement nu, nous regardait en sirotant une coupe. Faire l'amour à Bettina devant son mec stimulait mon ardeur, comme si je les baisais tous les deux. Presque muet jusque là, il se mit à commenter notre copulation :
– Bourre-la bien, elle n'en a jamais assez. Au fond, vas au fond !
Bientôt en nage, je la pilonnai de toutes mes forces. Elle encaissait et en redemandait, sans doute habituée à une queue plus grosse que la mienne. Était-ce l'alcool ou l'inattendu de la situation ? Mon orgasme tardait à venir et je commençais à douter que le sien arrive un jour. La décevoir, j'avais tout imaginé sauf ça...
– Défonce-moi Sylvain, ne t'arrête pas, baise-moi, baise-moi !!
Je continuais à la limer sans ménager mes efforts sous l'oeil goguenard de Carlos qui, couilles déjà rechargées, se branlait à quelques centimètres de son visage. Dieu que cette queue était belle, je lui aurais fait une deuxième pipe avec joie. Sans qu'il eut à le lui demander, elle la happa pour la sucer. De derrière, je regrettais que ma position ne me permette pas d'en voir davantage mais je n'avais guère d'autre choix si je voulais continuer à être en elle. Dans un temps record, Carlos, inépuisable, poussa un râle de plaisir et se vida dans sa bouche, ce qui au lieu de me galvaniser me fit perdre de mes forces : je n'arrivais décidément pas à jouir et encore moins à la faire jouir.
Le découragement me gagnait lentement, Carlos avait déchargé deux fois et j'étais incapable du moindre orgasme.
– Je ne sais pas ce qui m'arrive, dis-je en sortant de son vagin trempé.
– Tu préfères peut-être les mecs.
Elle avait prononcé ces paroles en se retournant et en me donnant à voir son visage éclaboussé du sperme de l'étalon. Bettina, mon rêve d'adolescent, mon amour idéal, ma quête, mon nirvana platonique, était Bettina pipeuse en cuissardes, culbutée sur un canapé et foutrée comme dans un gonzo.
Fatigué, déboussolé par l'alcool, je m'affalai dans le canapé, partout ça sentait le sexe, la sueur et le sperme. Sur l'écran, le porno tournait en boucle, j'y avais repéré une jolie brune spécialement vicieuse et j'attendais la scène dans laquelle elle était l'objet d'une double pénétration paroxystique. Des relents du foutre de Carlos me montaient aux narines et son goût persistait dans ma bouche, je le noyai dans une nouvelle coupe de champagne avant de branler ma queue à moitié molle.
– Laisse-moi faire.
Carlos s'assit à côté de moi pour me masturber, le contact de sa main sur mon membre le fit aussitôt durcir et reprendre sa longueur maximum. Il me branla doucement, lentement, en massant délicieusement mon gland à chaque va-et-vient. De temps à autre, il lâchait ma hampe pour caresser et malaxer mes couilles qu'il allait à n'en plus douter vider. Bettina se caressait en nous observant :
– Suce-le Carlos, fais-le jouir.
Dans un singulier mélange de douceur et de possession, il me prit tout entier dans sa bouche tout en me tenant par les couilles et en me fixant du regard. J'étais à lui, dans lui, il savait qu'il allait provoquer mon orgasme et que celui-ci ne serait plus long à venir. Avant qu'il ne soit trop tard, je devais décider si je préférais jouir dans sa bouche ou dans sa main.
Dans sa main, je voulais voir mon sperme gicler.
– Maintenant, branle-moi, je vais jouir !
En un éclair, il reprit ma queue en main et me masturba en augmentant la cadence. J'éjaculai ma semence cinq ou six fois dans les airs, en retenant des cris, mon sperme encore chaud retomba sur ma poitrine et sur mon ventre, sensation que j'adore. Il continua à me branler après mon orgasme, mon érection ne faiblissait pas et j'ai cru un moment que j'allais jouir une seconde fois, puis la déferlante de plaisir s'est progressivement apaisée, mon membre est retombé et j'ai fermé brièvement les yeux.
Quand je les ai rouvert, Bettina se masturbait toujours. Je l'observais, captivé, tout en étalant mon sperme sur mon ventre et en me remémorant des images d'elles il y a quelques années au lycée : c'était alors la belle inaccessible qui peuplait mes rêves chastes et tendres. Pouvais-je alors imaginer qu'un jour je la baiserai par derrière comme une chienne avant de la voir se branler cuisses grandes ouvertes pour exhiber les moindres détails de sa chatte parfaitement impudique ?
– Tu ne l'as jamais vue jouir ? me demanda Carlos.
– Jamais, non.
– Dis-moi quand tu seras rechargé.
– Et toi ?
– Moi c'est bon.
– Déjà ?!
Il avait déjà juté deux fois, et pas des petites éjac's, et bandait à nouveau comme un âne. Je me retins de lui dire à quel point je trouvais son sexe magnifique, jamais je n'en avais vu un si beau, c'était la première fois qu'une queue me faisait envie, la première fois aussi que j'en suçais une et que je goûtais à du sperme autre que le mien. Sans lui demander la permission, je posai ma main sur son membre, le branlai et massai son gland à présent écarlate. Il en fit autant et réussit à me redonner une belle trique. Comment avais-je pu me priver si longtemps du plaisir d'être branlé par un homme ?
Enfoncée dans le canapé, Bettina s'astiquait de plus en plus fort, se doigtant sans retenue et branlant son clitoris avec frénésie. Sa cyprine illuminait son entrecuisse qu'elle exhibait fièrement, l'impudeur était reine et en cela, elle était grandiose. Son regard à la fois orgueilleux et lubrique achevait de rendre la scène unique, jamais dans mes rêves les plus indécents je ne l'aurais imaginé si obscène et si belle. Au bord de l'orgasme, elle fit un signe à Carlos.
– Viens, ça va être à nous, me dit-il.
Il lâcha ma queue et se leva, je le suivis. Debout devant elle, nous recommençâmes à nous masturber.
– Donnez-moi tout ce que vous avez, j'en veux partout, ordonna-t-elle en fixant nos membres dressés.
Il éjacula en premier sur ses seins et son ventre, son sperme de moins en moins épais coula rapidement sur la peau de Bettina désormais dans l'attente du mien. Je fus un peu plus long à jouir et fier d'y arriver si proche d'un précédent orgasme, c'était rare. La bite tendue vers elle, j'expulsai ma semence en direction de sa chatte scintillant sous la lumière crue, ses mains blanchirent sous mon foutre qu'elle mélangea à sa mouille jusqu'à ce que dans un cri, elle jouit à son tour :
– OUIIIIIIIIIIIIIIII !!!!! . . . .
Ses spasmes la firent resserrer les cuisses, puis les rouvrir, ceci plusieurs fois, alors que de sa vulve gicla son jus intime, liquide et transparent, sous forme de petits geysers furieux. Son orgasme avait duré quelques secondes mais suspendu le temps, elle le termina dans une posture toujours plus provocante, jambes ouvertes, les mains posées sur les cuisses, son bas ventre tout entier luisant des sécrétions passées. Sur son visage apaisé se dessinait un sourire.
C'est ainsi que Bettina, cinq après avoir repoussé mes avances, m'offrit tout d'elle. Ce fut la première et la dernière fois.
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