Charlotte (XVIII)

- Par l'auteur HDS Kaminu -
Récit érotique écrit par Kaminu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Charlotte (XVIII) Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-05-2013 dans la catégorie Plus on est
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(9.0 / 10)

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Charlotte (XVIII)
Elle est restée sur l'herbe et a fermé les yeux, sans sourire, vaincue ou comblée. À quoi pense-t-elle.

Nous nageons tels des requins dans la piscine, en silence, chacun à ses songes. Il est 16 heures, le chant des oiseaux du jardin couvre presque le discret clapotis du bassin. Une fin de week-end comme tant d'autres, du bonheur que la pensée du lendemain vient gâcher. Le dimanche soir est encore plus pesant que le lundi matin, il faudrait rayer les dimanches du calendrier mais alors ce sont les samedis qui prendraient la relève.

On rentre avant ou après le dîner ? Après, j'ai décidé.

Elle se lève.

– tu vas où ?
– pisser. Je peux ? Je ne m'essuierai pas."

Elle pourrait s'essuyer si elle le voulait. Après tout, ceci n'est qu'un jeu, c'est elle-même qui me l'a dit. À cet instant, pourtant, elle ne semble pas jouer ni prendre de plaisir à quoi que ce soit. Je réalise que si elle m'as humilié en privé, moi je l'ai fait en public. Je l'ai dégradée. Encore pire, je la force à rester souillée devant nous jusqu'au soir.

Je suis allé trop loin.

Elle revient de la salle de bains le visage toujours luisant de sperme et des traces d'urine tachant le haut de ses cuisses. Quand elle a dit qu'elle ne s'essuierait pas, ça signifiait aussi ça. Je sors de l'eau et vais la voir :

– va t'essuyer si tu veux, va prendre une douche.
– non, je suis ta chienne jusqu'à ce soir.
– ça te plaît ?
– ça me plaît si ça te plaît. Ça te plaît ?
– oui et non.
– c'est oui ou c'est non."

Même dans cet état, elle arrive à être autoritaire. Elle sent le sperme à un mètre, ses lèvres en postillonnent presque lorsqu'elle parle.

– ça ne me plaît pas si tu te sens dégradée.
– ne t'inquiète pas.
– t'es sûre ?
– tu peux même m'en remettre une couche si tu veux.
– tu es... non, rien.
– une salope. Tu en doutais encore ?
– on est encore dans le jeu là ?
– à toi de décider."

Très bien, continuons.

– branle-toi devant nous."

Elle va s'installer dans un transat pour se masturber sans la moindre pudeur, presque salement, se doigtant en force pour nous faire entendre le chahut de sa mouille dans son vagin. Le regard vicieux, elle crache sur ses doigts qu'elle va aussitôt refourrer dans son trou béant.

– j'ai besoin d'une bonne queue, qui veut me mettre la sienne ? Bourrez-moi encore, défoncez-moi le cul ! Julie, suce-les pour qu'ils soient bien durs."

Cette fois, elle juge que ça va trop loin. Elle sort de l'eau et d'un pas décidé, se dirige vers la maison. Nullement perturbée, Charlotte continue à se branler de façon obscène et vulgaire : "venez me déchirer, j'ai envie de vos bites dans la chatte et dans le cul !"

N'hésitant pas longtemps, je pars rejoindre Julie. Elle est dans le salon, en train de se rhabiller.

– vraiment désolé Julie, je ne voulais pas que ça se termine comme ça.
– elle est folle ta copine.
– ...
– je vais attendre ici. Quand vous aurez terminé, j'aimerais que tu me ramènes chez moi.
– tu peux compter sur moi.
– je ne crois pas que j'aie envie de vous revoir. Au boulot, ce sera comme avant, bonjour bonsoir, le temps que je trouve autre chose."

Elle termine d'enfiler son débardeur et s'assoit au bord du canapé.

– je vais rompre avec Charlotte.
– tu fais ce que tu veux, ça ne me regarde pas.
– je croyais qu'il y avais un petit quelque chose entre nous.
– c'est vrai.
– plus maintenant ?
– après ce que je viens de voir, je ne sais pas."

La douche froide. Perdu pour perdu, je tente le tout pour le tout :

– je... j'ai très envie de toi, je crois que tu m'as rendu amoureux.
– ..."

Je m'assois près d'elle, la regarde intensément et pose mes mains sur les siennes.

– n... non.
– si."

Rajustant une de ses belles mèches blondes, je dépose un baiser sur ses lèvres. Elle se laisse faire, ouvre la bouche, glisse sa langue entre mes lèvres et m'embrasse complètement. Elle est habillée, je suis nu, je caresse son visage, la regarde encore et encore...

– tu as quand même bien aimé.
– quoi, ce week-end ?
– oui.
– jusqu'à il y a un quart d'heure, oui, mais là ça va trop loin
– c'était un jeu, un pari.
– un pari ?!
– elle voulait me montrer qu'elle pouvait être... enfin tu vois.
– c'est réussi. Mais c'est quand même toi qui lui as ordonné de ne pas... de ne pas s'essuyer.
– oui.
– pourquoi ?
– c'était le jeu.
– drôle de jeu.
– c'est parce qu'elle m'a fait subir la même chose. Voilà, maintenant tu sais tout.
– la même chose ? Je ne comprends pas.
– il y a deux jours, elle a... c'est gênant de te parler de ça.
– j'ai besoin de savoir.
– pendant un jeu amoureux, elle m'a fait jouir et elle a...
– quoi ?
– c'est vraiment intime et très gênant."

Elle se lève et se dirige vers la sortie de la maison opposée à la terrasse.

– attends ! je vais te dire."

Elle revient s'assoir.

– elle a récolté mon... mon sperme et me l'a versé sur le visage.
– sur ta demande ?!
– non, elle m'a forcé.
– mais c'est dégueulasse ! Et tu t'es laissé faire ?
– on était parti dans un délire..."

Elle me regarde, m'imaginant je suppose le visage recouvert de sperme.

– je comprends mieux."

Je tourne la tête comme pour couper court à son imaginaire.

– quand tu dis qu'elle l'a récolté, elle l'a récolté comment ?
– elle m'a fait jouir dans un bol."

Elle ne peut retenir un rire aigu puis s'en excuse aussitôt :

– pardon.
– oh, tu peux.
– vers quelle heure tu peux me ramener chez moi ?
– on peut partir maintenant si tu veux.
– et elle ?
– normalement, je la ramène aussi.
– tu peux lui demander de se laver avant ?
– j'y vais tout de suite."

Je ressors, ne m'attendant pas à la scène de Fabrice baisant Charlotte, sur l'herbe, en levrette. Elle est encore pire, encore plus obscène, me voit et me lance aussitôt :

– tu viens me la mettre dans le cul ?
– Julie doit rentrer plus tôt que prévu, on va y aller.
– [Fabrice] attendez au moins qu'on termine.
– [Charlotte] viens me la mettre !
– ...
– viens, je vais te sucer.
– non merci.
– [Fabrice] tu veux que je te sodomise ?
– [Charlotte] je te laisse la place."

Un quart d'heure plus tôt, j'en aurais eu envie mais plus maintenant. En plus Julie attend et si elle voyait ça en ce moment.

– il faut qu'on y aille, Julie doit être chez elle avant cinq heures.
– [Fabrice à Charlotte] retourne-toi, je vais t'arroser."

Il se retire et ôte sa capote, Charlotte se couche sur l'herbe dans l'attente de sa semence, celle-ci ne tarde pas qui lui arrose encore les seins déjà poisseux. Satisfaite, elle se lève et se dirige vers moi :

– à toi, dans ma bouche.
– on y va, tu as juste le temps de prendre une douche.
– certainement pas."

Sachant la bataille perdue d'avance, je n'insiste même pas. Rentrer, vite, et essayer de faire oublier tout ça à Julie.

Je regagne la maison pour m'habiller, Charlotte me suit. Muet dans notre chambre, j'enfile mes quelques vêtements, la regardant le moins possible. Elle passe son tee-shirt qui colle immédiatement à ses seins, puis son petit short et ses sandalettes. Son visage porte encore de multiples traces de sperme ainsi que ses cheveux. Répugnante ou superbement bandante selon qu'on soit dans un état d'esprit ordinaire ou libidineux.

J'étais entre les deux.

Nous roulons toutes fenêtres ouvertes pour tenter d'évacuer l'odeur de sperme qui emplit la voiture et fait sourire Charlotte que j'aperçois dans le rétroviseur. De quoi est-elle encore capable. En plus, elle risque de salir les sièges avec son cul poisseux qu'aucune culotte n'isole un tant soit peu du tissu. Par chance, elle reste calme pendant la route. L'itinéraire obligé fait que l'appartement de Charlotte se trouve en premier sur le trajet, je la dépose.

– à toute à l'heure", me dit-elle.
– oui. Lave-toi."

Nous arrivons à l'adresse de Julie, je me gare.

– tu vas la rejoindre ?
– oui, pour lui dire que c'est fini.
– et après ?
– après je ne sais pas, je vais rentrer."


À suivre . . .

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Texte coquin : Charlotte (XVIII)
Histoire sexe : Une rose rouge
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