Aujourd'hui je suis à toi...

- Par l'auteur HDS Katagena -
Récit érotique écrit par Katagena [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Aujourd'hui je suis à toi... Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-12-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
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Aujourd'hui je suis à toi...
C’est une belle journée de printemps. Le soleil perce à travers les persiennes et me
réveille en douceur. Je peine à ouvrir les yeux et savoure la sensation des draps sur
ma peau. Il existe peu de choses aussi agréables que de flâner au lit dans le plus
simple appareil. J’ai alors tout le loisir de penser à toi et aux plaisirs que nous
pourrions connaître aujourd’hui. Je tends le bras vers le chevet et attrape mon
téléphone. Je t’envoie ce message afin de te faire partager mes pensées : « envie de
toi »

Je reste encore ainsi quelques minutes puis m’étire paresseusement avant de me lever.
Je traverse l’appartement nue et me dirige vers la salle de bains. Je mets en route la
douche et laisse la condensation recouvrir le miroir. Je me glisse sous l’eau et me
savonne. L’odeur de vanille embaume bientôt la pièce et laisse ma peau délicatement
parfumée. En sortant, je m’enroule dans une serviette et vois que tu m’as répondu : «
14h sois prête » Cela résonne comme un ordre, auquel je m’empresse d’obéir, je
n’attendais que ça ! Je retourne dans ma chambre et ouvre mon armoire, choisis une
guêpière rouge et noire avec un string assorti. Je sors une paire de bas du tiroir et
commence à m’habiller. Je me regarde dans le miroir et imagine déjà tes mains dessiner
le contour de mes dessous, se promener sur le galbe de mes seins, se glisser avec
malice sous mon string pour apprécier mon excitation. Le simple fait d’y penser et je
me sens déjà dans un état d’excitation difficile à décrire, entre le trouble et la
passion, cherchant à la fois à le refouler et l’entretenir. Mes doigts s’abandonnent à
cette seconde possibilité et me caressent avec habilité. Mes lèvres se pincent, mon
corps fourmille.

Je m’arrête alors, je te réserverai mon premier orgasme de la journée. Je cherche
quelle tenue enfiler, et opte pour une mini-jupe en cuir et un débardeur transparent.
Je jette un coup d’œil à l’horloge, il est déjà 11h30. Il me faut encore me coiffer,
me maquiller afin de t’attendre avec impatience en regardant les dernières minutes
s’égrainer. Après un rapide coup de sèche-cheveux, j’attache mes longs cheveux bruns,
laissant quelques mèches s’échapper et caresser mes épaules. Je m’attèle alors au
maquillage et souligne mon regard de crayon noir charbonneux, et allonge mes cils de
mascara ce qui rend mon regard intense et fait ressortir mon désir. J’étale sur mes
lèvres un rouge à lèvres cramoisi, qui souligne le contour fin de ma bouche. J’enfile
des bottes à talons aiguilles et il ne me reste plus qu’à t’attendre. Il est 13h30. Je
reste dans l’entrée, regarde l’heure passer, et des images, des sensations défilent
dans ma tête. Tes mains qui enserrent mes poignets, ta main s’abattant sur mes fesses,
tes ongles s’enfonçant dans ma chair. Je tarde de te voir arriver, même si je sais que
rien ne sera simple. Il faudra que je t’obéisse sans sourciller, que je me donne sans
contrainte et sans restriction. Je porte comme unique bijou un bracelet en cuir. C’est
le symbole de ma soumission, en le voyant tu sauras que je ne suis plus que
l’instrument de ton désir aujourd’hui, jusqu’à ce que tu me le retire. Je m’offre
ainsi à toi.

Des pas derrière la porte, des voix. Tu as du croiser un voisin. Les battements de mon
cœur s’emballent, je me mets à quatre pattes et fixe la poignée de la porte. Alors que
je la vois s’abaisser mes muscles se crispent, mon antre brûle de désir et je me sens
déjà humide à l’idée de ce que tu vas me faire vivre. Tu prends le temps d’entrer, de
poser ta veste, retirer tes chaussures, puis tu te tournes vers moi. Tu t’efforces de
rester impassible mais je peux voir la fierté briller dans ton regard. C’est toi qui a
fait de moi celle que tu as sous les yeux. Tu as transformée cette jeune femme avide
de découvertes que tu as rencontrée il y a quelques années en véritable accro au sexe
comme tu dis. Tu t’approches tout près de moi. Alors que je m’apprête à déboutonner
ton pantalon tu m’annonces : « non, sans les mains ». Je souris, je devais bien me
doutais que cela se ferait à ta façon dès le début. J’ai choisi le jour, ma tenue, la
situation dans laquelle cela commencera, à toi de déterminer la suite. Je tire entre
mes dents la boucle de ta ceinture, la défait et m’attaque au bouton. Je tire ensuite
doucement la fermeture éclair tout en te regardant dans les yeux. Je sens ton jean se
déformer, j’ai hâte de découvrir ton sexe avide de ma langue, de ma bouche, de mes
dents se promenant le long de sa tige tendue. Après avoir tiré sur ton pantalon pour
le faire tomber au sol et avoir retiré ton sous-vêtement de la même façon, j’admire ce
sexe dressé attendant mes faveurs. Je le prend en bouche tout en te regardant.
Désormais je ne te quitterai plus du regard jusqu’à ce que tu le décides. Ma langue se
fait tantôt lente et douce, tantôt rapide et brûlante. Je laisse ton gland se loger au
fond de ma gorge, cherche à le faire entrer le plus profondément possible en moi. Ma
langue se promène par moments, le long de ton sexe, puis elle descend caresser tes
testicules. Mon nez se promène maintenant à sa suite, s’enfouit dans ton intimité.
Puis je te dévore, je suis telle une bête affamée à laquelle on a cédé un morceau de
viande, je ne te lâcherai pas sans avoir obtenu une récompense, sentir ton plaisir
s’écouler dans ma gorge. Tes doigts se mêlent à mes cheveux, je n’ai pas
d’échappatoire, alors que tu t’enfonces au fond de ma gorge je ne peux plus esquisser
un mouvement de recul. Les larmes me montent aux yeux tandis que tu gonfles dans ma
bouche, et te déverses ainsi. Je ne peux m’empêcher de fermer les yeux pour contenir
mes larmes et ne pas tousser. Tu relâches enfin ta prise et je retombe en arrière, le
souffle coupé.

Tu me tends la main pour que je me relève, à peine suis-je debout que tu m’assènes ma
première fessée, je n’aurai pas dû fermer les yeux je le sais, mais que veux-tu, je
dois encore me perfectionner. Tu me prends par la main et m’emmènes dans notre
chambre. Tu m’ordonnes alors de te déshabiller, je peux utiliser mes mains cette fois.
Tandis que je fais passer ton tee-shirt par-dessus ta tête je me languis de déposer
mes lèvres sur chaque millimètre de ton corps. Mes doigts te parcourent avec envie
mais tu me saisis rapidement les poignets, toutes les bonnes choses ont une fin. Tu
m’allonges sur le lit, retire mes bottes puis mes bas. Tu les tiens entre tes mains et
me regarde intensément. Tu les promènes sur mon corps, ils frôlent l’intérieur de mes
cuisses, ma mini-jupe est relevée. Ils remontent jusqu’à mon décolleté et arrivent au
niveau de mon cou. Tu te places au-dessus de moi et, les tendant entre tes mains, tu
les appuies sur mon cou, me regardant dans les yeux. J’ai le souffle coupé, et tu sais
que j’aime ce moment où tu me possèdes totalement. Ma bouche s’entrouvre, mon ventre
se tend, et tu relâches la pression. Tu me demandes de retirer mon débardeur et
découvre ma guêpière, sans bretelles, mettant en avant la finesse de ma taille et le
galbe de mes seins. Ton regard me parcourt avec attention. Tu attrapes alors mes mains
et les attaches au lit avec les bas. Ton pouce se promène sur mes lèvres, étale mon
rouge à lèvres. Il passe ensuite dans mon décolleté jusqu’entre mes seins, laissant
une traînée rouge derrière lui. Ta langue s’aventure à sa suite. Ma peau bouillonne,
mon corps voudrait te crier de ne surtout jamais t’arrêter tant la sensation est
agréable. D’une main tu t’es glissé dans mon string et caresse mon clitoris avec
ferveur, de l’autre tu maintiens fermement mon épaule et me griffe. Je serre les dents
tandis que ma respiration s’accélère. Après quelques minutes de ce traitement tu
t’éloignes un instant et reviens avec un bandeau. « Maintenant je vais te bander les
yeux, laisse toi guider par tes sensations, laisse toi aller et savoure. »

Comment résister à une telle invitation ? Je me fais docile et te laisse serrer le
bandeau, à ce moment précis je t’appartiens et tu pourras faire ce que tu veux de moi
sans que je le sache. Tu reprends tout d’abord tes caresses là où tu les avais
laissées. La sensation est plus forte les yeux ainsi bandés, je sens la pulpe de tes
doigts tourner autour de mon clitoris puis s’enfoncer sur lui tandis que tes ongles
pénètrent la chair de mon épaule avec douceur mais fermeté. Ma tête basculant en
arrière je gémis, les lèvres serrées. Tu me relâches et je t’entends te lever, puis
revenir au bout de quelques secondes. Alors que je me demande ce que tu as pu aller
chercher, je sens un liquide épais se déverser sur mes seins. Je sens une odeur sucrée
que je ne saurai définir. Ta bouche se fait alors gourmande, elle se glisse entre mes
seins, ne veut pas perdre une goutte de ce précieux nectar. Puis je sens tes mains se
glisser dans mon dos et dégrafer ma guêpière, je suis bientôt libérée et sens ma
poitrine se déployer sous tes yeux. Tu t’empresses d’y verser quelques gouttes de ce
mystérieux liquide pour titiller mes tétons, les aspirer, en faire le tour du bout de
ta langue. Je sens contre ma cuisse ton sexe qui est à nouveau de la partie, j’aime le
sentir ainsi, dur contre moi, me désirant.

Ta langue continue son chemin tandis que tu verses les dernières gouttes du flacon
dans mon nombril. Je t’entends le jeter vide à côté du lit. Tu me dévores la peau, tes
dents s’enfoncent dans ma chair avec délice. Tu ne restes jamais au même endroit et
descends progressivement jusqu’à mon bas ventre. Après t’être attardé à mon nombril
que tu as aspiré avec passion, tu plantes désormais tes dents dans mon string. Après
le traitement que tu as réservé à mon clitoris, il faut dire que cette sensation est
douloureuse, mais elle est à la fois très excitante et je sens mes sens à l’affût du
moindre mouvement d’air qui m’indiquerait tes mouvements. Tu me frôles, ton souffle me
fait frissonner. Tu dévores à présent l’intérieur de mes cuisses, je replie mes jambes
de chaque côté de mon corps, afin de te les rendre plus accessible. Je ne me
soustrairai pas à ton emprise, même si je dois en avoir mal je la veux et la désire.
Tu agrippes mes genoux et relève encore un peu plus mes jambes, puis d’un geste rapide
tu attrapes ma jupe et mon sous-vêtement et les fais glisser le long de mes jambes.
Je suis à présent entièrement nue. Je t’entends ouvrir le tiroir de la table de nuit,
ou tant d’accessoires sont rangés. Je ne sais lequel tu attrapes, son contact froid
sur mon ventre me fait sursauter. Il descend et me pénètre rapidement, sans
ménagement. Il entre avec facilité aux vues de mon état d’excitation. Je gémis à
présent.

« -Tu aimes ça ? »
« -Ouiii »
Tu retires soudainement l’objet et l’abat sur le côté de ma fesse d’un geste brusque.
Je serre les dents. Qu’ai-je donc dit qui a pu te déplaire ?
« -Oui qui ? »
« -Oui Maître »

Il est vrai que tu m’avais prévenu de toujours t’appeler Maître lorsque je porte ce
bracelet, mais ce n’est encore qu’une découverte pour moi et le désir me déconcentre
parfois des règles à suivre. Tu me pénètres à nouveau, tes va-et-vient se font de plus
en plus rapides. Soudain tu me demandes : « Viens me remplacer s’il-te-plait, j’ai
besoin de récupérer ma main ». Tu détaches une de mes mains qui s’empresse de
descendre attraper le vibro avec fébrilité. Que vas-tu faire de tes deux mains ? Il ne
me faut guère longtemps pour obtenir une réponse, et très bientôt je sens le bout de
ton sexe caresser la pointe de mes seins tendue vers toi, puis se promener sur mes
lèvres. Concentrée sur cette sensation, j’en oublie ce que j’étais en train de faire
et tu me rappelles vite à l’ordre. Je reprends le mouvement que tu avais initié. Ton
gland étale maintenant la fine couche de sperme qui perle à son extrémité sur mes
lèvres, je les pourlèche avec plaisir. A peine les ai-je entrouvertes que tu t’y
engouffres. Commencent alors une entrée progressive jusqu’au fond de ma gorge. La
sensation est encore différente de tout à l’heure, tu pénètres ma bouche au rythme que
je donne à mon vibro, et je me sens pleine de ton désir. Puis tu choisis de varier les
plaisirs. « -Ramène ton jouet par ici, il va me remplacer ». Je le fais alors glisser
dans ma bouche, et sens ce goût fort et sucré de mon antre se répandre dans ma bouche.
Tu cherches à nouveau quelque chose dans le tiroir, je sens bientôt sur mon anus la
pression d’un autre de nos jouets, tu me masses avec soin et avance centimètre par
centimètre. Une fois que tu l’estimes suffisamment entré, tu enfonces d’un coup rapide
et je me sens comme transpercée. Tu ne me laisses pas le temps de m’habituer à cette
sensation que tu me pénètres à ton tour. Je suis à présent totalement pleine de toutes
les façons possibles, et je prends conscience d’aimer cela, me sentir pleine, envahie
de sexe, de luxure, et ne ressent aucune culpabilité à aimer cela. J’engloutis mon
vibro, et me surprends à le sentir s’enfoncer entièrement dans ma gorge, mesurant
pourtant une vingtaine de centimètres. Mes gémissements s’accélèrent, ton souffle
rauque se mêle à mes cris maintenant stridents tandis que je mords l’objet qui
m’emplit.

Tu synchronises les mouvements de l’objet qui me sodomise au rythme de ta propre
pénétration, les alternant, je n’ai qu’à me caler sur toi et je me sens alors partir
vers une jouissance inconnue. Tout se trouble dans ma tête, des larmes apparaissent à
mes yeux alors que je te sens te déverser en moi et ton corps s’affaisse alors sur le
mien. Tu restes ainsi un instant puis te retires et récupères les objets qui t’ont
accompagné pour me mettre dans cet état dans lequel je suis : je me sens incapable
d’esquisser le moindre mouvement, tremblante, au bord des larmes, et tellement vide
d’un coup.

Tu défais mes liens, et je m’allonge sur le côté, sentant la torpeur m’envahir,
épuisée par ces émotions.

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