Aurélien, un amour de footballeur - chapitre 1
Récit érotique écrit par Damador [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-01-2019 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Aurélien, un amour de footballeur - chapitre 1
Le foot en salle, j’adore. Activité physique, ludique, esprit collectif, tactique, bonne ambiance : ce sport fait un bien fou. Il y a quelques années, on se retrouvait tous les samedis matin à 11h pour faire un match à 5 contre 5 pendant 1h et parfois plus. Grâce à un site internet de sorties amicales, l’organisateur proposait toutes les semaines ce match de foot qui se déroulait en toute convivialité et sportivité. Joueurs habitués ou d’autres occasionnels, il y avait de tous les profils. Quand on est un mec attiré davantage par les mecs, on a un avantage énorme par rapport aux hétéros : on peut mater tranquillement au vestiaire. Alors durant ces séances sportives, je ne me gênais pas, bien entendu. Parmi tous ces footballeurs, il y avait deux mecs qui m’attiraient tout particulièrement.
D’abord il y avait Yannick. 25 ans, de taille moyenne, plutôt mince et aucune trace de graisse sur son corps. Son teint de peau était magnifique, car il était blond, et quand un blond est bien bronzé, cela donne une peau de couleur or du plus bel effet. En plus, il n’avait aucune imperfection, aucun bouton, son teint était uniforme. Il avait le visage glabre, le torse parfaitement lisse. Cela ne m’aurait pas étonné pas qu’il s’épilât. Il avait l’air de quelqu’un de très soigné, faisant attention à son corps. Il avait une musculature agréable, juste dessinée et pas trop présente. Sans doute quelques séances de fitness de temps en temps en plus du foot histoire de maintenir cette belle esthétique. Sous la douche, j’avais également remarqué qu’il était sacrément bien membré. Quelques semaines auparavant, une fille était venue jouer avec nous. Elle était sortie avec lui et nous avait même avoué qu’elle avait beaucoup pu apprécier la taille de son engin qu’il maniait apparemment très bien et qui donnait du plaisir. En écoutant son récit, je n’avais pas pu m’empêcher d’avoir une érection.
C’était le genre de mec très fier de lui, égocentrique, qui pense avant tout à sa propre réussite et qui a de l’ambition. Se garer sur les places handicapés pour gagner du temps, pourquoi se gêner et peu importe si ça choquait les autres. Il me faisait beaucoup d’effet. Les mecs sûrs d’eux, bien dans leur corps, tout en ayant un physique soigné et plutôt féminin, c’était ce qui m’excitait le plus. Et quand on est attiré par quelqu’un, on lui excuse bien des choses. Son style de jeu au football collait à la perfection avec le style de mec qu’il était : précis, chirurgical quand il s’agissait de marquer, sans besoin de frapper fort. Toujours classe, un petit côté « précieux », parfois un peu trop individualiste et jamais de tacles à l’emporte pièce, plutôt prompt à attaquer qu’à défendre et se salir. Moi qui était plutôt un défenseur, plutôt relayeur que buteur, imprécis mais résistant, endurant, nous avions un jeu complémentaire et je me disais qu’au lit ce pourrait être la même chose, lui en attaquant ambitieux et moins en défenseur qui prend des coups mais qui résiste et qui donne du fil à retordre à l’adversaire. Mais bon, je ne me faisais pas d’illusion. Il avait déjà eu une relation avec cette fille et il avait plutôt le profil d’un hétérosexuel qui collectionnait les conquêtes grâce à son beau corps, son beau visage et son côté « marketing » qui le faisait briller au premier regard ou au premier mot.
Puis il y avait Aurélien, 27 ans. Pas le même profil que Yannick mais terriblement attirant. Il était grand, blond, les yeux bleus avec une carrure plutôt imposante et sportive. Sa peau était blanche, de teint nordique. Il avait quelques poils sur le torse, quelques rares grains de beauté mais sa blancheur prenait largement le dessus et dégageait une douceur remarquable malgré son grand gabarit, sa petite pilosité et son côté sportif. Sa tête, de forme rectangle faisait ressortir deux pommettes à croquer. Il ressemblait énormément à Niklas Bendtner jeune, le footballeur danois. Son visage me fascinait. Il dégageait plein d’émotion à la fois : de la douceur, de la mélancolie, mais également de la force et du caractère.
A chaque fois que nous jouions un match, l’organisateur nous faisait jouer l’un contre l’autre. Un hasard sans doute. Un signe certainement. Après tous ces matchs, je ne cessais de l’admirer. J’avais 26 ans et lui 27 alors qu’il en faisait à peine 22-23 ans. Il était vraiment beau garçon, musclé mais juste ce qu’il faut, gaucher - comme moi -, puissant, athlétique, vif et très bon footballeur. Il faut avouer que quand il était là, c’était lui le meilleur sur le terrain. Quand j’étais gardien de but en face de lui, j’aimais le contrarier pour le voir s’énerver, il était tellement mignon quand il n’était pas content.
On se voyait chaque semaine et pourtant ça se résumait en général à un «salut», à un match de foot et à un «bon week end». J’avais déjà essayé de discuter quelques fois avec lui. J’aimais bien avoir des infos sur sa vie même si lui ne s’intéressait pas beaucoup à la mienne. Il était au chômage, ça faisait seulement 2 ans qu’il était dans la région. Il avait terminé son école d’ingénieur puis il cherchait du travail. Ca me rassurait en quelque sorte - il n’était pas parfait - et ça me surprenait en même temps : comment pouvait-on refuser d’embaucher un ingénieur bac+5 jeune et mignon comme ça ?
Chaque semaine, je scrutais les inscriptions au foot en salle. Quand je le voyais inscrit, j’étais content. Déjà qu’il était un bon footballeur sur le terrain, le voir me faisait doublement plaisir. Scruter ses mollets musclés (sculptés durant ses séances piscines) se contracter sur chaque frappe, encaisser la puissance de ces tirs, aller en duel avec lui et sentir la force de son corps : oui, il ne s’en rendait pas compte - car je me bats pour mon équipe sur un terrain de foot - mais j’aimais le voir me dominer, me marquer des buts, me marcher dessus. Son style de jeu était basé sur la puissance physique, le jeu de corps, la puissance de frappe et une technique de bon niveau. Il avait également une très bonne endurance ce qui lui permettait d’effectuer des aller-retour sans se fatiguer.
A la fin du match, certains joueurs allaient sous la douche - dont lui. De mon côté, j’avais l’habitude de rentrer directement chez moi après les matchs. Mais quand il était là, j’avais toujours envie de faire un petit tour discret au vestiaire genre «je me change» et ainsi pouvoir admirer son très beau corps. Finalement j’avais décidé de me doucher également rien que pour sentir son corps proche du mien. Fallait juste que je pense à quelque chose de triste pour éviter d’attirer l’attention... Evidemment il était bien membré, qu’est ce que je m’imaginais ! Avec sa peau blanche, uniforme et parfaite, son teint nordique, sa pilosité peu développé et ses muscles juste dessinés comme il le faut, je ne pouvais me passer de ce spectacle hebdomadaire en nous imaginant tous les deux seuls dans la douche et sentir son corps étreindre le mien, ma tête reposé sur ses pectoraux…
Comme pour Yannick, je me disais que c’était peine perdu : « Bah de toute façon voici encore un mec tout à fait hétéro, il a une copine en plus. ». Je l’avais déjà croisé par hasard et vu se balader en couple. Et évidemment elle était pas moche sa nana, loin de là, une métisse attirante. Et moi à côté, un mec de 26 ans au physique plutôt banal, pas totalement assumé, face à un hétéro droit dans ses bottes, fier et beau. Le match était perdu d’avance. Toute façon je ne pouvais pas prendre le risque de lui parler de mon attirance, sinon c’en était fini pour le foot en salle.
Pourtant, il avait ce quelque-chose en plus par rapport à Yannick. Il semblait avoir une sensibilité beaucoup plus importante, une mélancolie dans le regard, une sorte de complexité et d’intériorité difficile à percer ce qui le rendait encore plus mystérieux et excitant. Je me disais que c’était un mec très intelligent et qu’il avait un univers personnel passionnant. En fait il me procurait des sensations étranges. Je n’avais pas simplement une attirance physique, c’était plus que ça. Oui en fait, j’étais tombé amoureux de lui.
Lors des dernières séances de foot, j’avais remarqué qu’il n’était pas en grande forme. Sur les rares conversations que j’avais avec lui, je n’entendais plus parler de sa copine. Il venait moins souvent que déjà au foot car il avait des problèmes persistants à la cheville et au genou, ce qui le rendait encore plus sexy avec sa protection sur la jambe qui laissait éclater encore plus la puissance de son mollet gauche. Au dernier match, il avait de nouveau eu mal. J’avais même vu de la tristesse dans son regard ce jour-là. Punaise, je vous jure, quand il était triste il était à tomber. J’avais tellement envie de le consoler, de l’embrasser... Quelque chose l’avait tracassé ce jour-là et ce n’était pas que sa cheville...
Je n’en pouvais plus, il fallait que je passe à l’action d’une manière ou d’une autre. J’élaborai un plan : « La prochaine fois, je lui dis qu’il me plait et je lui demande si ça lui dirait qu’on sorte ensemble. Nan je déconne. Je suis pas fou. Non pour commencer j’ai une meilleure idée. Je vais créer un faux pseudo sur internet et je vais lui dire que je l’ai déjà vu au foot en salle, qu’il m’attire et que j’espérais qu’il avait une quelconque attirance pour les garçons. Tout ça anonymement. On verra bien ce qu’il va répondre. »
Voici le récit de cette semaine intense émotionnellement, écrit au moment où tout cela est arrivé :
On est mercredi, 3 jours avant le match. Je me connecte sur le site de sorties amicales, je crée mon nouveau compte avec un nouveau pseudo. J’envoie dans la foulée le message, précisant que je suis un mec de 23 ans, sans mentionner de prénom, et stipulant que je l’ai croisé deux trois fois à un match de foot, histoire de faire comme si j’étais un joueur occasionnel.
Un jour après, toujours pas de réponse. Mais je peux voir qu’il a lu le message. Toute façon s’il me répond violemment, je saurai à quoi m’en tenir. Et s’il ne répond pas, peut-être en parlera-t-il au prochain foot, ça me paraitrait logique s’il n’en à rien à faire. «C’est qui ce mec qui m’a écrit ? Vous avez aussi eu un message bizarre ?».
On est la veille du prochain foot. Je le vois connecté. Je me connecte sur mon faux pseudo. Un nouveau message. J’hallucine, c’est lui. Je commence à trembler, à transpirer, j’ose pas lire sa réponse. Toute façon comment pourrait-il accueillir ce genre de message d’un mec anonyme sinon mal ? Bon allez autant être fixé tout de suite. Voici sa réponse : «Dis moi d’abord qui t’es et après je répondrai à ta question». Je ne sais pas comment réagir. Cette réponse me donne de l’espoir. Il aurait pu m’envoyer balader, se foutre de ma gueule. S’il répond ça, c’est que peut-être, il peut envisager une relation avec un mec. Mais s’il avait fait exprès de répondre ça juste pour savoir qui est derrière ce message et qui est cette tafiole qui l’emmerde ? Après quelques heures de réflexion, je décide de dévoiler mon identité. Toute façon y’en a marre, autant en finir tout de suite et si ca se passe mal, j’arrête le foot en salle et je le reverrai plus jamais c’est aussi simple que ça. J’aurai qu’à faire un autre sport. Le badminton c’est sympa aussi.
Ça y’est j’ai envoyé le message. On est le soir et demain matin y’a foot. J’espère qu’il va le lire tout de suite histoire qu’on soit fixé. 20h30, je le vois connecté. Il vient de lire mon message. Ça y est. Je suis démasqué. Je ne peux plus revenir en arrière. J’aurais pas dû, je suis bête, pourquoi est-ce que je lui ai écrit, c’est complétement stupide d’avoir fait ça. Bon allez demain je viens pas, j’aurai trop honte, je saurai pas où me mettre toute façon.
J’attends quand même sa réponse. Il me répond pas. Son silence est assourdissant. Je sais pas quoi faire.
On est samedi matin, j’ai quand même mis le réveil. Qu’est ce que je fais, j’y vais ? Toute façon tous ces mecs du foot en salle, je les vois jamais hormis pour ces séances hebdomadaires. Au pire, je les oublierai tous bien vite. Allez j’y vais, on verra bien comment ca se goupille.
La séance arrive. Je suis à l’heure aux alentours de 11h. Il n’est pas encore là. J’ai peur que ce soit lui qui ne vienne pas, du coup. Il a peut-être décidé de ne plus venir à cause de mon message. Ce serait logique. J’aperçois un mouvement au loin. Un homme rentre dans la salle. C’est lui. Je le reconnais tout de suite ce grand gaillard. Il est à la bourre comme d’habitude mais il marche cool comme si de rien n’était. L’esprit tranquille et l’air sûr de lui. Il se fait désirer, c’est normal, c’est le meilleur.
Mon estomac se noue. Je m’échauffe avec mes camarades mais je tape dans le ballon sans faire attention à ce que je fais. Un joueur me fait une passe, je fais même pas gaffe au ballon. On me lançe «hé t’es pas réveillé aujourd’hui». Je me le demande justement.
Il va au vestiaire se changer. La porte s’ouvre, Il a son t-shirt bleu, son short blanc et sa protection sur le genou gauche comme d’habitude. Toujours aussi beau. Il s’accroupie pour refaire son lacet gauche. Le temps pour moi d’apprécier une fois de plus la contraction de son mollet à croquer. Il salue les joueurs un par un en leur serrant la main. Il arrive vers moi. Je sens que je vais exploser. J’aimerais bien disparaitre. Qu’est ce que je fais là ? Il va se moquer de moi, j’en suis sûr. Et je vais même pas oser le regarder dans les yeux. Il est désormais face à moi et il me tend sa main en disant «Salut». Je lui répond et lui sert la main. Sa poignée est franche, comme d’habitude. A-t-il lu mon message ? C’était bien marqué «lu» sur internet. Il a peut-être été perturbé par quelque chose juste au moment où il découvrait mon mail ? La poignée de main dure plus longtemps que d’habitude. Je sens une tension énorme entre nos deux mains. J’ose lui jeter un petit regard. Il me dévisage assez longuement. D’habitude c’est à peine s’il me regardait en me serrant la main. Je ne peux faire autrement que de bander. Ce moment a duré 1/4 de seconde mais j’ai l’impression que ce fut une éternité. Et maintenant ?
Je suis une fois de plus son adversaire pour ce match. Il est en forme aujourd’hui. Il me marque plein de buts allant même jusqu’à m’humilier avec un petit pont. J’ai bien aimé. Il tire fort, a un jeu très physique mais il est également capable d’utiliser finesse et précision. Nos duels sont fréquents. Je sens qu’il défend plus que d’habitude. Il ne me laisse aucune miette. Il s’interpose devant chacune de mes actions, me suit à la trace. Il m’a même mis par terre sur un tacle. Il s’excuse. J’aurais eu envie de lui répondre «Ne t’excuse pas et n’hésite pas à en refaire d’autres». Sa puissance n’a jamais été aussi impressionnante qu’aujourd’hui. Sentir son corps prendre le dessus sur le mien à chacune des actions, sentir ses muscles faire barrière aux miens...
Fin du match. On se tape dans la main, je lui tape dans la main. A ce moment là un autre joueur s’étonne -Et ben il t’a matraqué aujourd’hui !
«Oh que oui je ne te le fais pas dire et c’était tellement bon !» pensai-je.
Ouai ben j’étais pas en forme aujourd’hui.
Tous les joueurs se retrouvent au vestiaire. Aurélien se déshabille et va directement sous la douche en compagnie d’autres coéquipiers. J’ose pas y aller. Toute façon y’a du monde, j’irai chez moi. En voyant son corps et sa bite, je bande à nouveau. Je reste assis à attendre. Quoi ? Je ne sais pas. Un joueur sort de la douche et me demande ce que j’attends. Je lui réponds qu’il y a trop de monde. J’entends une voix s’élever «c’est OK y’a de la place tu peux venir». C’est sa voix. Je bande toujours. Je vais avoir l’air con. Je décide d’y aller. Je me déshabille, me met tout de suite la serviette autour de la taille pour cacher tout ça et vais vers la douche. Il fait comme si de rien n’était, il y a encore 2-3 personnes avec nous. J’enlève la serviette, me retourne de suite de sorte à ce que les autres joueurs ne voient pas que quelque chose m’excite... Etant pas trop mal membré également, j’ai du mal à cacher mon érection. Et ce qui devait arriver, arriva…
D’abord il y avait Yannick. 25 ans, de taille moyenne, plutôt mince et aucune trace de graisse sur son corps. Son teint de peau était magnifique, car il était blond, et quand un blond est bien bronzé, cela donne une peau de couleur or du plus bel effet. En plus, il n’avait aucune imperfection, aucun bouton, son teint était uniforme. Il avait le visage glabre, le torse parfaitement lisse. Cela ne m’aurait pas étonné pas qu’il s’épilât. Il avait l’air de quelqu’un de très soigné, faisant attention à son corps. Il avait une musculature agréable, juste dessinée et pas trop présente. Sans doute quelques séances de fitness de temps en temps en plus du foot histoire de maintenir cette belle esthétique. Sous la douche, j’avais également remarqué qu’il était sacrément bien membré. Quelques semaines auparavant, une fille était venue jouer avec nous. Elle était sortie avec lui et nous avait même avoué qu’elle avait beaucoup pu apprécier la taille de son engin qu’il maniait apparemment très bien et qui donnait du plaisir. En écoutant son récit, je n’avais pas pu m’empêcher d’avoir une érection.
C’était le genre de mec très fier de lui, égocentrique, qui pense avant tout à sa propre réussite et qui a de l’ambition. Se garer sur les places handicapés pour gagner du temps, pourquoi se gêner et peu importe si ça choquait les autres. Il me faisait beaucoup d’effet. Les mecs sûrs d’eux, bien dans leur corps, tout en ayant un physique soigné et plutôt féminin, c’était ce qui m’excitait le plus. Et quand on est attiré par quelqu’un, on lui excuse bien des choses. Son style de jeu au football collait à la perfection avec le style de mec qu’il était : précis, chirurgical quand il s’agissait de marquer, sans besoin de frapper fort. Toujours classe, un petit côté « précieux », parfois un peu trop individualiste et jamais de tacles à l’emporte pièce, plutôt prompt à attaquer qu’à défendre et se salir. Moi qui était plutôt un défenseur, plutôt relayeur que buteur, imprécis mais résistant, endurant, nous avions un jeu complémentaire et je me disais qu’au lit ce pourrait être la même chose, lui en attaquant ambitieux et moins en défenseur qui prend des coups mais qui résiste et qui donne du fil à retordre à l’adversaire. Mais bon, je ne me faisais pas d’illusion. Il avait déjà eu une relation avec cette fille et il avait plutôt le profil d’un hétérosexuel qui collectionnait les conquêtes grâce à son beau corps, son beau visage et son côté « marketing » qui le faisait briller au premier regard ou au premier mot.
Puis il y avait Aurélien, 27 ans. Pas le même profil que Yannick mais terriblement attirant. Il était grand, blond, les yeux bleus avec une carrure plutôt imposante et sportive. Sa peau était blanche, de teint nordique. Il avait quelques poils sur le torse, quelques rares grains de beauté mais sa blancheur prenait largement le dessus et dégageait une douceur remarquable malgré son grand gabarit, sa petite pilosité et son côté sportif. Sa tête, de forme rectangle faisait ressortir deux pommettes à croquer. Il ressemblait énormément à Niklas Bendtner jeune, le footballeur danois. Son visage me fascinait. Il dégageait plein d’émotion à la fois : de la douceur, de la mélancolie, mais également de la force et du caractère.
A chaque fois que nous jouions un match, l’organisateur nous faisait jouer l’un contre l’autre. Un hasard sans doute. Un signe certainement. Après tous ces matchs, je ne cessais de l’admirer. J’avais 26 ans et lui 27 alors qu’il en faisait à peine 22-23 ans. Il était vraiment beau garçon, musclé mais juste ce qu’il faut, gaucher - comme moi -, puissant, athlétique, vif et très bon footballeur. Il faut avouer que quand il était là, c’était lui le meilleur sur le terrain. Quand j’étais gardien de but en face de lui, j’aimais le contrarier pour le voir s’énerver, il était tellement mignon quand il n’était pas content.
On se voyait chaque semaine et pourtant ça se résumait en général à un «salut», à un match de foot et à un «bon week end». J’avais déjà essayé de discuter quelques fois avec lui. J’aimais bien avoir des infos sur sa vie même si lui ne s’intéressait pas beaucoup à la mienne. Il était au chômage, ça faisait seulement 2 ans qu’il était dans la région. Il avait terminé son école d’ingénieur puis il cherchait du travail. Ca me rassurait en quelque sorte - il n’était pas parfait - et ça me surprenait en même temps : comment pouvait-on refuser d’embaucher un ingénieur bac+5 jeune et mignon comme ça ?
Chaque semaine, je scrutais les inscriptions au foot en salle. Quand je le voyais inscrit, j’étais content. Déjà qu’il était un bon footballeur sur le terrain, le voir me faisait doublement plaisir. Scruter ses mollets musclés (sculptés durant ses séances piscines) se contracter sur chaque frappe, encaisser la puissance de ces tirs, aller en duel avec lui et sentir la force de son corps : oui, il ne s’en rendait pas compte - car je me bats pour mon équipe sur un terrain de foot - mais j’aimais le voir me dominer, me marquer des buts, me marcher dessus. Son style de jeu était basé sur la puissance physique, le jeu de corps, la puissance de frappe et une technique de bon niveau. Il avait également une très bonne endurance ce qui lui permettait d’effectuer des aller-retour sans se fatiguer.
A la fin du match, certains joueurs allaient sous la douche - dont lui. De mon côté, j’avais l’habitude de rentrer directement chez moi après les matchs. Mais quand il était là, j’avais toujours envie de faire un petit tour discret au vestiaire genre «je me change» et ainsi pouvoir admirer son très beau corps. Finalement j’avais décidé de me doucher également rien que pour sentir son corps proche du mien. Fallait juste que je pense à quelque chose de triste pour éviter d’attirer l’attention... Evidemment il était bien membré, qu’est ce que je m’imaginais ! Avec sa peau blanche, uniforme et parfaite, son teint nordique, sa pilosité peu développé et ses muscles juste dessinés comme il le faut, je ne pouvais me passer de ce spectacle hebdomadaire en nous imaginant tous les deux seuls dans la douche et sentir son corps étreindre le mien, ma tête reposé sur ses pectoraux…
Comme pour Yannick, je me disais que c’était peine perdu : « Bah de toute façon voici encore un mec tout à fait hétéro, il a une copine en plus. ». Je l’avais déjà croisé par hasard et vu se balader en couple. Et évidemment elle était pas moche sa nana, loin de là, une métisse attirante. Et moi à côté, un mec de 26 ans au physique plutôt banal, pas totalement assumé, face à un hétéro droit dans ses bottes, fier et beau. Le match était perdu d’avance. Toute façon je ne pouvais pas prendre le risque de lui parler de mon attirance, sinon c’en était fini pour le foot en salle.
Pourtant, il avait ce quelque-chose en plus par rapport à Yannick. Il semblait avoir une sensibilité beaucoup plus importante, une mélancolie dans le regard, une sorte de complexité et d’intériorité difficile à percer ce qui le rendait encore plus mystérieux et excitant. Je me disais que c’était un mec très intelligent et qu’il avait un univers personnel passionnant. En fait il me procurait des sensations étranges. Je n’avais pas simplement une attirance physique, c’était plus que ça. Oui en fait, j’étais tombé amoureux de lui.
Lors des dernières séances de foot, j’avais remarqué qu’il n’était pas en grande forme. Sur les rares conversations que j’avais avec lui, je n’entendais plus parler de sa copine. Il venait moins souvent que déjà au foot car il avait des problèmes persistants à la cheville et au genou, ce qui le rendait encore plus sexy avec sa protection sur la jambe qui laissait éclater encore plus la puissance de son mollet gauche. Au dernier match, il avait de nouveau eu mal. J’avais même vu de la tristesse dans son regard ce jour-là. Punaise, je vous jure, quand il était triste il était à tomber. J’avais tellement envie de le consoler, de l’embrasser... Quelque chose l’avait tracassé ce jour-là et ce n’était pas que sa cheville...
Je n’en pouvais plus, il fallait que je passe à l’action d’une manière ou d’une autre. J’élaborai un plan : « La prochaine fois, je lui dis qu’il me plait et je lui demande si ça lui dirait qu’on sorte ensemble. Nan je déconne. Je suis pas fou. Non pour commencer j’ai une meilleure idée. Je vais créer un faux pseudo sur internet et je vais lui dire que je l’ai déjà vu au foot en salle, qu’il m’attire et que j’espérais qu’il avait une quelconque attirance pour les garçons. Tout ça anonymement. On verra bien ce qu’il va répondre. »
Voici le récit de cette semaine intense émotionnellement, écrit au moment où tout cela est arrivé :
On est mercredi, 3 jours avant le match. Je me connecte sur le site de sorties amicales, je crée mon nouveau compte avec un nouveau pseudo. J’envoie dans la foulée le message, précisant que je suis un mec de 23 ans, sans mentionner de prénom, et stipulant que je l’ai croisé deux trois fois à un match de foot, histoire de faire comme si j’étais un joueur occasionnel.
Un jour après, toujours pas de réponse. Mais je peux voir qu’il a lu le message. Toute façon s’il me répond violemment, je saurai à quoi m’en tenir. Et s’il ne répond pas, peut-être en parlera-t-il au prochain foot, ça me paraitrait logique s’il n’en à rien à faire. «C’est qui ce mec qui m’a écrit ? Vous avez aussi eu un message bizarre ?».
On est la veille du prochain foot. Je le vois connecté. Je me connecte sur mon faux pseudo. Un nouveau message. J’hallucine, c’est lui. Je commence à trembler, à transpirer, j’ose pas lire sa réponse. Toute façon comment pourrait-il accueillir ce genre de message d’un mec anonyme sinon mal ? Bon allez autant être fixé tout de suite. Voici sa réponse : «Dis moi d’abord qui t’es et après je répondrai à ta question». Je ne sais pas comment réagir. Cette réponse me donne de l’espoir. Il aurait pu m’envoyer balader, se foutre de ma gueule. S’il répond ça, c’est que peut-être, il peut envisager une relation avec un mec. Mais s’il avait fait exprès de répondre ça juste pour savoir qui est derrière ce message et qui est cette tafiole qui l’emmerde ? Après quelques heures de réflexion, je décide de dévoiler mon identité. Toute façon y’en a marre, autant en finir tout de suite et si ca se passe mal, j’arrête le foot en salle et je le reverrai plus jamais c’est aussi simple que ça. J’aurai qu’à faire un autre sport. Le badminton c’est sympa aussi.
Ça y’est j’ai envoyé le message. On est le soir et demain matin y’a foot. J’espère qu’il va le lire tout de suite histoire qu’on soit fixé. 20h30, je le vois connecté. Il vient de lire mon message. Ça y est. Je suis démasqué. Je ne peux plus revenir en arrière. J’aurais pas dû, je suis bête, pourquoi est-ce que je lui ai écrit, c’est complétement stupide d’avoir fait ça. Bon allez demain je viens pas, j’aurai trop honte, je saurai pas où me mettre toute façon.
J’attends quand même sa réponse. Il me répond pas. Son silence est assourdissant. Je sais pas quoi faire.
On est samedi matin, j’ai quand même mis le réveil. Qu’est ce que je fais, j’y vais ? Toute façon tous ces mecs du foot en salle, je les vois jamais hormis pour ces séances hebdomadaires. Au pire, je les oublierai tous bien vite. Allez j’y vais, on verra bien comment ca se goupille.
La séance arrive. Je suis à l’heure aux alentours de 11h. Il n’est pas encore là. J’ai peur que ce soit lui qui ne vienne pas, du coup. Il a peut-être décidé de ne plus venir à cause de mon message. Ce serait logique. J’aperçois un mouvement au loin. Un homme rentre dans la salle. C’est lui. Je le reconnais tout de suite ce grand gaillard. Il est à la bourre comme d’habitude mais il marche cool comme si de rien n’était. L’esprit tranquille et l’air sûr de lui. Il se fait désirer, c’est normal, c’est le meilleur.
Mon estomac se noue. Je m’échauffe avec mes camarades mais je tape dans le ballon sans faire attention à ce que je fais. Un joueur me fait une passe, je fais même pas gaffe au ballon. On me lançe «hé t’es pas réveillé aujourd’hui». Je me le demande justement.
Il va au vestiaire se changer. La porte s’ouvre, Il a son t-shirt bleu, son short blanc et sa protection sur le genou gauche comme d’habitude. Toujours aussi beau. Il s’accroupie pour refaire son lacet gauche. Le temps pour moi d’apprécier une fois de plus la contraction de son mollet à croquer. Il salue les joueurs un par un en leur serrant la main. Il arrive vers moi. Je sens que je vais exploser. J’aimerais bien disparaitre. Qu’est ce que je fais là ? Il va se moquer de moi, j’en suis sûr. Et je vais même pas oser le regarder dans les yeux. Il est désormais face à moi et il me tend sa main en disant «Salut». Je lui répond et lui sert la main. Sa poignée est franche, comme d’habitude. A-t-il lu mon message ? C’était bien marqué «lu» sur internet. Il a peut-être été perturbé par quelque chose juste au moment où il découvrait mon mail ? La poignée de main dure plus longtemps que d’habitude. Je sens une tension énorme entre nos deux mains. J’ose lui jeter un petit regard. Il me dévisage assez longuement. D’habitude c’est à peine s’il me regardait en me serrant la main. Je ne peux faire autrement que de bander. Ce moment a duré 1/4 de seconde mais j’ai l’impression que ce fut une éternité. Et maintenant ?
Je suis une fois de plus son adversaire pour ce match. Il est en forme aujourd’hui. Il me marque plein de buts allant même jusqu’à m’humilier avec un petit pont. J’ai bien aimé. Il tire fort, a un jeu très physique mais il est également capable d’utiliser finesse et précision. Nos duels sont fréquents. Je sens qu’il défend plus que d’habitude. Il ne me laisse aucune miette. Il s’interpose devant chacune de mes actions, me suit à la trace. Il m’a même mis par terre sur un tacle. Il s’excuse. J’aurais eu envie de lui répondre «Ne t’excuse pas et n’hésite pas à en refaire d’autres». Sa puissance n’a jamais été aussi impressionnante qu’aujourd’hui. Sentir son corps prendre le dessus sur le mien à chacune des actions, sentir ses muscles faire barrière aux miens...
Fin du match. On se tape dans la main, je lui tape dans la main. A ce moment là un autre joueur s’étonne -Et ben il t’a matraqué aujourd’hui !
«Oh que oui je ne te le fais pas dire et c’était tellement bon !» pensai-je.
Ouai ben j’étais pas en forme aujourd’hui.
Tous les joueurs se retrouvent au vestiaire. Aurélien se déshabille et va directement sous la douche en compagnie d’autres coéquipiers. J’ose pas y aller. Toute façon y’a du monde, j’irai chez moi. En voyant son corps et sa bite, je bande à nouveau. Je reste assis à attendre. Quoi ? Je ne sais pas. Un joueur sort de la douche et me demande ce que j’attends. Je lui réponds qu’il y a trop de monde. J’entends une voix s’élever «c’est OK y’a de la place tu peux venir». C’est sa voix. Je bande toujours. Je vais avoir l’air con. Je décide d’y aller. Je me déshabille, me met tout de suite la serviette autour de la taille pour cacher tout ça et vais vers la douche. Il fait comme si de rien n’était, il y a encore 2-3 personnes avec nous. J’enlève la serviette, me retourne de suite de sorte à ce que les autres joueurs ne voient pas que quelque chose m’excite... Etant pas trop mal membré également, j’ai du mal à cacher mon érection. Et ce qui devait arriver, arriva…
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