Aurélien, un amour de footballeur - chapitre 2
Récit érotique écrit par Damador [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-05-2019 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Aurélien, un amour de footballeur - chapitre 2
La tension durant le match avait été à son paroxysme. J’avais ressenti une force d’attraction indescriptible envers Aurélien et nos duels avaient été des plus intenses.
Je ne débandais pas lorsque j’allai sous la douche le rejoindre. Il y avait encore Yannick, l’autre beau gosse de l’équipe. Malgré la beauté de son corps et l’assurance qu’il dégageait, il ne m’avait jamais provoqué la même attirance que j’éprouvais pour Aurélien. Je le vis précieusement se nettoyer le corps et ses parties intimes, il était presque en train d’admirer la perfection de son propre corps. Il sortit de la douche. Il ne restait qu’Aurélien et moi. Je restai dos tourné pour ne pas qu’il voit que je bandais.
Je sentis tout d’un coup une présence très près de moi. Je me retournai timidement et je le vis juste devant moi, encore mouillé de sa douche qu’il venait de finir. Je fus paralysé ne sachant plus quoi faire, mon sexe étant encore à moitié en érection. Allait-il m’embrasser ? Me foutre une baffe ? M’engueuler ? Finalement il me demanda simplement « si ça te dit, je connais une autre équipe qui a besoin de joueurs demain matin, on pourrait y aller tous les deux, qu’en dis-tu ? ». Pas un mot du message que je lui avais envoyé la veille avouant mon attirance pour lui. Faisait-il simplement mine de l’ignorer ? Allait-on en rester là ? Ou souhaitait-il de la discrétion alors que tous nos coéquipiers habituels étaient encore au vestiaire ? J’acceptai sa proposition en lui adressant un timide « oui OK ça marche ». Il esquissa un petit sourire que je lui rendis.
Il sortit de la douche et je terminai la mienne avant de me rhabiller, comme si de rien n’était. Alors que j’enfilais mon pantalon, il fit le tour de l’équipe pour saluer tout le monde et souhaiter une bonne journée. Il me serra la main et je ressentis une nouvelle fois cette force surnaturelle qui émanait de nos deux mains, comme deux éléments en fusion. Elle ne voulaient plus se séparer et cela sembla durer une éternité, nos yeux connectés et figés dans le regard de l’autre. Finalement il partit et je sentis comme un grand manque, une décompression mélancolique et presque un état de dépression soudaine. Je me disais que finalement, il ne souhaitait pas aller plus loin et que j’avais été bête de tenter le coup. Tout ce que j’avais imaginé et rêvé n’allait pas se produire. Il n’allait pas me rendre cet amour que j’avais pour lui et il allait surement rejoindre sa copine avec qui il s’était rabiboché. Mais je respectais également son choix et son comportement : il avait accepté mon message et mes sentiments, et les rejetait poliment tout en gardant le contact avec moi.
Le lendemain, j’arrivais avant lui. Je ne connaissais que très peu les joueurs avec lesquels nous avions prévu de jouer. Je les saluai poliment et restai dans mon coin en l’attendant. J’avais cogité toute la nuit par rapport à cette situation. Je m’étais dit que finalement il fallait vite que je passe à autre chose et que je le considère simplement comme un pote de foot. Plus facile à dire qu’à faire quand on a ce sentiment incontrôlable et qu’on est éperdument « tomber en esclavage de ce sourire, de ce visage » comme le dit si bien Pierre Bachelet. Dès que je le vis arriver, toute ma réflexion vola en éclat. C’était prévisible. Il était toujours aussi beau avec sa frimousse et sa démarche accélérée et maladroite en raison de son retard habituel. Je sentis la même boule au ventre qui refit surface à l’intérieur de moi. Comme une forme de plénitude et d’euphorie en sentant la présence d’une personne qui nous attire. Comme un manque qui se comble instantanément. Il se changea en vitesse et vint compléter l’équipe dans laquelle il manquait un joueur. Evidemment, il était une nouvelle fois mon adversaire. Le hasard sans doute… Une poignée de main intense plus tard, le match commença.
Durant le match, ce fut sans commune mesure avec nos précédentes rencontres. Nous nous cherchions sans cesse, nous nous provoquions, nous allions au duel dès que possible, comme un marquage individuel réciproque. C’est surtout moi qui essayait de défendre et de contrer ses actions offensives, de m’opposer à ses tentatives de dribbles, er d’arrêter ses tirs quand j’étais au but. Je subissais ses attaques percutantes, je contenais comme je le pouvais sa force offensive. Parfois, je m’inclinais. Plus le match avançait, plus l’atmosphère devenait irrespirable.
Sur une action, il avança balle au pied. J’essayai de me mettre en opposition à la fois pour récupérer le ballon et sentir son corps proche du mien. Mais face à sa puissance physique je tombai vers l’arrière à son contact et lui n’eut d’autres choix que de suivre le mouvement en chutant vers l’avant et en s’allongeant sur moi. Je sentis toute sa force sur mon corps, je bandai immédiatement et je pense qu’il le sentit. Il resta allongé sur moi pendant quelques secondes et la tension était à son comble. Je n’arrivais pas à me relever et il me fixait des yeux. J’étais juste bien. J’aurais pu rester des heures comme ça. Lui aussi peut-être. J’adorais la force et la dureté de son corps, son odeur enivrante, ses yeux perçants. Je retrouvai dans son regard ce fameux caractère mélancolique qui semblait émaner de lui mélangé à une force naturelle. Nos coéquipiers approchèrent et demandèrent si tout allait bien, et on se releva comme si de rien n’était. Plus tard dans le match, j’étais au but en position de gardien.
En position offensive, un de ses coéquipiers lui fit une passe et il partit en duel avec moi. Alors qu’il essayait de me dribbler, j’interceptai le ballon dans ses pieds et il tomba sur moi, son entrejambe au niveau de ma tête. Une nouvelle fois, je remarquai qu’il prenait plaisir à tomber de tout son corps sur moi et à rester un moment dans cette position pour marquer une certaine supériorité, comme un lutteur qui maitrise sa proie. Il se releva et me tendit le bras pour m’aider à me relever. J’en profitai pour admirer son biceps se tendre quand je me redressai. Il me releva tellement fort que j’atterris sur son torse, je mis la main pour m’appuyer et me maintenir debout. Il sourit.
Plus tard, j’étais en position de défenseur. Sur un corner, j’essayais de défendre comme je le pouvais pour l’empêcher de marquer. C’était le jeu du chat et de la souris. Dès qu’il essayait de se démarquer, j’essayais de le tenir à la culotte pour le rattraper. Il y avait un jeu de mains de tous les instants. Pour le provoquer, je lui tenais le short près de son entrejambe et j’essayai de me coller en corps à corps pour qu’il ne m’échappe pas. Pour la première fois, je sentis qu’il bandait. Alors était-ce juste une réaction sur le moment ? Je ne savais pas. Tout ce que je savais c’était que j’étais complétement sorti du match, tellement il n y avait plus que lui qui m’importait. J’avais envie de m’allonger sur lui, de le serrer fort et de rester comme ça pendant des heures. Je sentais que de son côté, c’était pareil. Ses statistiques personnelles étaient moins bonnes que d’habitude. Sans qu’il fasse attention, il revenait toujours attaquer de mon côté, me provoquait souvent en duel et je sentais qu’il aimait la présence de mon corps près de lui. C’était indéniable, il y avait un magnétisme inconscient entre lui et moi. Malgré tous mes efforts et malgré lui avoir déclenché une érection, il réussit quand même à marquer. Sur le coup il me fit une tape amicale en me serrant dans ces bras pour me signifier « bien joué mais j’ai quand même mis la balle au fond ». Je fus décontenancé par ce geste. Beaucoup de footballeurs font souvent ce genre d’accolades pour se congratuler mais c’est la première fois que je le voyais faire cela, lui qui était si pudique et timide d’habitude. Un geste plus qu’amical qui ne choquait pas outre mesure nos partenaires du jour, heureusement. Et je n’eus malheureusement pas le temps de vraiment en profiter, la surprise ayant été totale sur le coup.
Ah si vous saviez comme j’aimais le voir frapper dans un ballon et marquer des buts. Et, pour tout dire, j’espérais secrètement qu’il mette un autre ballon oblong au fond d’un autre but. A la fin du match, nous nous retrouvâmes l’un à côté de l’autre, assis par terre et adossés contre le mur du terrain, pour boire un bon verre d’eau. « Tu m’as bien usé » me fit-il remarquer. « C’est réciproque » rigolai-je en ne manquant pas de croiser à nouveau son regard satisfait. « On a eu de beaux duels » poursuivis-je alors qu’il me tendit sa bouteille d’eau. Je bus rapidement une gorgée en essayant de grappiller quelques gouttes de salive qu’il avait laissées sur la bouteille. Nos corps étaient proches l’un a côté de l’autre et nous restions là pendant des minutes. Je me rapprochais discrètement de lui, grappillant millimètre par millimètre. Inconsciemment ? Je ne saurais le dire mais il était clair que mon corps était attiré par le sien et qu’il n’y avait pas grand chose à faire pour résister.
Au fur et à mesure, les autres joueurs quittèrent les alentours du terrain puis le vestiaire. Nous n’étions plus que tous les deux. Evidemment, je commençai de nouveau à bander et à devenir excité. J’avais envie de lui, de l’embrasser, de le serrer dans mes bras. Mais je n’osais rien faire tant qu’il ne montrait pas un signe clair et net de son côté. Pourtant, l’air était irrespirable. Il faisait chaud, nous étions encore transpirants et il régnait dans l’atmosphère moite de la salle une tension indescriptible. Alors que j’allais craquer, il prit la parole. « On va se doucher ? » suggéra-t-il. J’acceptai volontiers. Il se leva et me tendit son bras pour me relever. J’adorais quand il faisait ça, le sentir me porter, me tirer vers lui et apprécier sa force. Nous allâmes au vestiaire. Il était vide. Il se déshabilla rapidement mais j’eus le temps d’admirer son corps en mouvement pendant qu’il enlevait ses vêtements. Je pouvais notamment observer le mouvement des muscles de ses épaules, de son dos, de ses pectoraux et de ses bras quand il enlevait son t-shirt. C’était une belle oeuvre d’art animée, composée de formes galbées agréables à l’oeil. Je découvrais également ses mollets saillants quand il enlevait ses chaussettes. Et je profitais du bruit de son boxer moulant descendant le long de ses cuisses musclées.
Il fila sous la douche sans rien dire. Je le rejoignis rapidement, me sentant orphelin de sa présence. Quel naïf je faisais. Je l’admirais tellement que j’en étais devenu aveugle. Lui n’avait sans doute pas les mêmes aspirations. Je rêvais, tout simplement. Il fallait que cela cesse rapidement. J’appuyais sur le bouton poussoir de la douche pour mettre en route le jet d’eau et me rincer. Quelques secondes plus tard, l’’eau cessa de couler. A ce moment précis, un silence de cathédrale régnait dans les vestiaires : nous étions seuls tous les deux et l’eau ne coulait plus ni chez lui ni chez moi. Seuls quelques clapotis de gouttes d’eau dégoulinant de nos corps étaient perceptibles. Je n’osais pas dire un mot. Il mit du gel douche et j’allai en faire de même. Je lui aurais bien proposé mon aide pour le laver. « Non ! » Il fallait que cela cesse me forçai-je à me mettre en tête.
Alors que je bouillonnais intérieurement et que je me disais qu’il fallait que je m’en aille, je sentis sa main sur mon épaule. Je fus comme électrifié par cette sensation, si douce et agréable. Il me retourna vers lui et m’enfila sa langue droit dans ma bouche en me plaquant contre le mur. ll me roula une pelle que je n’avais jamais connu aussi savoureuse. Je fus pris d’un plaisir intense et d’un état de plénitude maximum. J’eus l’impression que ça dura des heures entières. J’étais contre le mur froid du vestiaire et je sentais son corps m’étreindre, sa bouche contre la mienne et sa langue fermement insérée. J’avais des frissons partout. Evidemment, nos queues étaient devenus bien dures, entretemps. J’ouvris les yeux l’espace d’un court instant et je constatai que la taille de son engin était au-delà de mes espérances. Alors que nous reprenions notre souffle, je lui demandai « tu as pensé quoi de mon message ? ». Il ne répondit pas et me galocha une nouvelle fois. Je m’étais inconsciemment placé dans un rôle féminin toujours inquiet et posant des questions alors que lui était dans ce rôle plus viril du gars en action. Soudain, nous entendîmes du bruit. Il y avait une nouvelle équipe qui venait de rentrer dans le vestiaire. Nous interrompîmes immédiatement notre baiser langoureux, il se décala et je me dégageai rapidement du mur pour ne pas me faire repérer.
Nous finîmes notre douche comme si de rien n’était, avec des queues néanmoins aussi raides que jamais. En revenant nous rhabiller, il fallut masquer nos deux énormes érections alors que le vestiaire était désormais plein à craquer. Ce ne fut pas chose aisée mais nous nous rhabillâmes en vitesse avant de quitter la salle. J’étais tellement sur un petit nuage que j’oubliais presque de payer ma partie de foot en sortant. Sur le parking, j’errais debout et j’attendais qu’une seule chose : qu’il décide de la suite de nos événements. Et je ne fus pas au bout de mes surprises.
Je ne débandais pas lorsque j’allai sous la douche le rejoindre. Il y avait encore Yannick, l’autre beau gosse de l’équipe. Malgré la beauté de son corps et l’assurance qu’il dégageait, il ne m’avait jamais provoqué la même attirance que j’éprouvais pour Aurélien. Je le vis précieusement se nettoyer le corps et ses parties intimes, il était presque en train d’admirer la perfection de son propre corps. Il sortit de la douche. Il ne restait qu’Aurélien et moi. Je restai dos tourné pour ne pas qu’il voit que je bandais.
Je sentis tout d’un coup une présence très près de moi. Je me retournai timidement et je le vis juste devant moi, encore mouillé de sa douche qu’il venait de finir. Je fus paralysé ne sachant plus quoi faire, mon sexe étant encore à moitié en érection. Allait-il m’embrasser ? Me foutre une baffe ? M’engueuler ? Finalement il me demanda simplement « si ça te dit, je connais une autre équipe qui a besoin de joueurs demain matin, on pourrait y aller tous les deux, qu’en dis-tu ? ». Pas un mot du message que je lui avais envoyé la veille avouant mon attirance pour lui. Faisait-il simplement mine de l’ignorer ? Allait-on en rester là ? Ou souhaitait-il de la discrétion alors que tous nos coéquipiers habituels étaient encore au vestiaire ? J’acceptai sa proposition en lui adressant un timide « oui OK ça marche ». Il esquissa un petit sourire que je lui rendis.
Il sortit de la douche et je terminai la mienne avant de me rhabiller, comme si de rien n’était. Alors que j’enfilais mon pantalon, il fit le tour de l’équipe pour saluer tout le monde et souhaiter une bonne journée. Il me serra la main et je ressentis une nouvelle fois cette force surnaturelle qui émanait de nos deux mains, comme deux éléments en fusion. Elle ne voulaient plus se séparer et cela sembla durer une éternité, nos yeux connectés et figés dans le regard de l’autre. Finalement il partit et je sentis comme un grand manque, une décompression mélancolique et presque un état de dépression soudaine. Je me disais que finalement, il ne souhaitait pas aller plus loin et que j’avais été bête de tenter le coup. Tout ce que j’avais imaginé et rêvé n’allait pas se produire. Il n’allait pas me rendre cet amour que j’avais pour lui et il allait surement rejoindre sa copine avec qui il s’était rabiboché. Mais je respectais également son choix et son comportement : il avait accepté mon message et mes sentiments, et les rejetait poliment tout en gardant le contact avec moi.
Le lendemain, j’arrivais avant lui. Je ne connaissais que très peu les joueurs avec lesquels nous avions prévu de jouer. Je les saluai poliment et restai dans mon coin en l’attendant. J’avais cogité toute la nuit par rapport à cette situation. Je m’étais dit que finalement il fallait vite que je passe à autre chose et que je le considère simplement comme un pote de foot. Plus facile à dire qu’à faire quand on a ce sentiment incontrôlable et qu’on est éperdument « tomber en esclavage de ce sourire, de ce visage » comme le dit si bien Pierre Bachelet. Dès que je le vis arriver, toute ma réflexion vola en éclat. C’était prévisible. Il était toujours aussi beau avec sa frimousse et sa démarche accélérée et maladroite en raison de son retard habituel. Je sentis la même boule au ventre qui refit surface à l’intérieur de moi. Comme une forme de plénitude et d’euphorie en sentant la présence d’une personne qui nous attire. Comme un manque qui se comble instantanément. Il se changea en vitesse et vint compléter l’équipe dans laquelle il manquait un joueur. Evidemment, il était une nouvelle fois mon adversaire. Le hasard sans doute… Une poignée de main intense plus tard, le match commença.
Durant le match, ce fut sans commune mesure avec nos précédentes rencontres. Nous nous cherchions sans cesse, nous nous provoquions, nous allions au duel dès que possible, comme un marquage individuel réciproque. C’est surtout moi qui essayait de défendre et de contrer ses actions offensives, de m’opposer à ses tentatives de dribbles, er d’arrêter ses tirs quand j’étais au but. Je subissais ses attaques percutantes, je contenais comme je le pouvais sa force offensive. Parfois, je m’inclinais. Plus le match avançait, plus l’atmosphère devenait irrespirable.
Sur une action, il avança balle au pied. J’essayai de me mettre en opposition à la fois pour récupérer le ballon et sentir son corps proche du mien. Mais face à sa puissance physique je tombai vers l’arrière à son contact et lui n’eut d’autres choix que de suivre le mouvement en chutant vers l’avant et en s’allongeant sur moi. Je sentis toute sa force sur mon corps, je bandai immédiatement et je pense qu’il le sentit. Il resta allongé sur moi pendant quelques secondes et la tension était à son comble. Je n’arrivais pas à me relever et il me fixait des yeux. J’étais juste bien. J’aurais pu rester des heures comme ça. Lui aussi peut-être. J’adorais la force et la dureté de son corps, son odeur enivrante, ses yeux perçants. Je retrouvai dans son regard ce fameux caractère mélancolique qui semblait émaner de lui mélangé à une force naturelle. Nos coéquipiers approchèrent et demandèrent si tout allait bien, et on se releva comme si de rien n’était. Plus tard dans le match, j’étais au but en position de gardien.
En position offensive, un de ses coéquipiers lui fit une passe et il partit en duel avec moi. Alors qu’il essayait de me dribbler, j’interceptai le ballon dans ses pieds et il tomba sur moi, son entrejambe au niveau de ma tête. Une nouvelle fois, je remarquai qu’il prenait plaisir à tomber de tout son corps sur moi et à rester un moment dans cette position pour marquer une certaine supériorité, comme un lutteur qui maitrise sa proie. Il se releva et me tendit le bras pour m’aider à me relever. J’en profitai pour admirer son biceps se tendre quand je me redressai. Il me releva tellement fort que j’atterris sur son torse, je mis la main pour m’appuyer et me maintenir debout. Il sourit.
Plus tard, j’étais en position de défenseur. Sur un corner, j’essayais de défendre comme je le pouvais pour l’empêcher de marquer. C’était le jeu du chat et de la souris. Dès qu’il essayait de se démarquer, j’essayais de le tenir à la culotte pour le rattraper. Il y avait un jeu de mains de tous les instants. Pour le provoquer, je lui tenais le short près de son entrejambe et j’essayai de me coller en corps à corps pour qu’il ne m’échappe pas. Pour la première fois, je sentis qu’il bandait. Alors était-ce juste une réaction sur le moment ? Je ne savais pas. Tout ce que je savais c’était que j’étais complétement sorti du match, tellement il n y avait plus que lui qui m’importait. J’avais envie de m’allonger sur lui, de le serrer fort et de rester comme ça pendant des heures. Je sentais que de son côté, c’était pareil. Ses statistiques personnelles étaient moins bonnes que d’habitude. Sans qu’il fasse attention, il revenait toujours attaquer de mon côté, me provoquait souvent en duel et je sentais qu’il aimait la présence de mon corps près de lui. C’était indéniable, il y avait un magnétisme inconscient entre lui et moi. Malgré tous mes efforts et malgré lui avoir déclenché une érection, il réussit quand même à marquer. Sur le coup il me fit une tape amicale en me serrant dans ces bras pour me signifier « bien joué mais j’ai quand même mis la balle au fond ». Je fus décontenancé par ce geste. Beaucoup de footballeurs font souvent ce genre d’accolades pour se congratuler mais c’est la première fois que je le voyais faire cela, lui qui était si pudique et timide d’habitude. Un geste plus qu’amical qui ne choquait pas outre mesure nos partenaires du jour, heureusement. Et je n’eus malheureusement pas le temps de vraiment en profiter, la surprise ayant été totale sur le coup.
Ah si vous saviez comme j’aimais le voir frapper dans un ballon et marquer des buts. Et, pour tout dire, j’espérais secrètement qu’il mette un autre ballon oblong au fond d’un autre but. A la fin du match, nous nous retrouvâmes l’un à côté de l’autre, assis par terre et adossés contre le mur du terrain, pour boire un bon verre d’eau. « Tu m’as bien usé » me fit-il remarquer. « C’est réciproque » rigolai-je en ne manquant pas de croiser à nouveau son regard satisfait. « On a eu de beaux duels » poursuivis-je alors qu’il me tendit sa bouteille d’eau. Je bus rapidement une gorgée en essayant de grappiller quelques gouttes de salive qu’il avait laissées sur la bouteille. Nos corps étaient proches l’un a côté de l’autre et nous restions là pendant des minutes. Je me rapprochais discrètement de lui, grappillant millimètre par millimètre. Inconsciemment ? Je ne saurais le dire mais il était clair que mon corps était attiré par le sien et qu’il n’y avait pas grand chose à faire pour résister.
Au fur et à mesure, les autres joueurs quittèrent les alentours du terrain puis le vestiaire. Nous n’étions plus que tous les deux. Evidemment, je commençai de nouveau à bander et à devenir excité. J’avais envie de lui, de l’embrasser, de le serrer dans mes bras. Mais je n’osais rien faire tant qu’il ne montrait pas un signe clair et net de son côté. Pourtant, l’air était irrespirable. Il faisait chaud, nous étions encore transpirants et il régnait dans l’atmosphère moite de la salle une tension indescriptible. Alors que j’allais craquer, il prit la parole. « On va se doucher ? » suggéra-t-il. J’acceptai volontiers. Il se leva et me tendit son bras pour me relever. J’adorais quand il faisait ça, le sentir me porter, me tirer vers lui et apprécier sa force. Nous allâmes au vestiaire. Il était vide. Il se déshabilla rapidement mais j’eus le temps d’admirer son corps en mouvement pendant qu’il enlevait ses vêtements. Je pouvais notamment observer le mouvement des muscles de ses épaules, de son dos, de ses pectoraux et de ses bras quand il enlevait son t-shirt. C’était une belle oeuvre d’art animée, composée de formes galbées agréables à l’oeil. Je découvrais également ses mollets saillants quand il enlevait ses chaussettes. Et je profitais du bruit de son boxer moulant descendant le long de ses cuisses musclées.
Il fila sous la douche sans rien dire. Je le rejoignis rapidement, me sentant orphelin de sa présence. Quel naïf je faisais. Je l’admirais tellement que j’en étais devenu aveugle. Lui n’avait sans doute pas les mêmes aspirations. Je rêvais, tout simplement. Il fallait que cela cesse rapidement. J’appuyais sur le bouton poussoir de la douche pour mettre en route le jet d’eau et me rincer. Quelques secondes plus tard, l’’eau cessa de couler. A ce moment précis, un silence de cathédrale régnait dans les vestiaires : nous étions seuls tous les deux et l’eau ne coulait plus ni chez lui ni chez moi. Seuls quelques clapotis de gouttes d’eau dégoulinant de nos corps étaient perceptibles. Je n’osais pas dire un mot. Il mit du gel douche et j’allai en faire de même. Je lui aurais bien proposé mon aide pour le laver. « Non ! » Il fallait que cela cesse me forçai-je à me mettre en tête.
Alors que je bouillonnais intérieurement et que je me disais qu’il fallait que je m’en aille, je sentis sa main sur mon épaule. Je fus comme électrifié par cette sensation, si douce et agréable. Il me retourna vers lui et m’enfila sa langue droit dans ma bouche en me plaquant contre le mur. ll me roula une pelle que je n’avais jamais connu aussi savoureuse. Je fus pris d’un plaisir intense et d’un état de plénitude maximum. J’eus l’impression que ça dura des heures entières. J’étais contre le mur froid du vestiaire et je sentais son corps m’étreindre, sa bouche contre la mienne et sa langue fermement insérée. J’avais des frissons partout. Evidemment, nos queues étaient devenus bien dures, entretemps. J’ouvris les yeux l’espace d’un court instant et je constatai que la taille de son engin était au-delà de mes espérances. Alors que nous reprenions notre souffle, je lui demandai « tu as pensé quoi de mon message ? ». Il ne répondit pas et me galocha une nouvelle fois. Je m’étais inconsciemment placé dans un rôle féminin toujours inquiet et posant des questions alors que lui était dans ce rôle plus viril du gars en action. Soudain, nous entendîmes du bruit. Il y avait une nouvelle équipe qui venait de rentrer dans le vestiaire. Nous interrompîmes immédiatement notre baiser langoureux, il se décala et je me dégageai rapidement du mur pour ne pas me faire repérer.
Nous finîmes notre douche comme si de rien n’était, avec des queues néanmoins aussi raides que jamais. En revenant nous rhabiller, il fallut masquer nos deux énormes érections alors que le vestiaire était désormais plein à craquer. Ce ne fut pas chose aisée mais nous nous rhabillâmes en vitesse avant de quitter la salle. J’étais tellement sur un petit nuage que j’oubliais presque de payer ma partie de foot en sortant. Sur le parking, j’errais debout et j’attendais qu’une seule chose : qu’il décide de la suite de nos événements. Et je ne fus pas au bout de mes surprises.
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