Béa, Jusqu’au bout du monde

- Par l'auteur HDS Stan23JR -
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Récit libertin : Béa, Jusqu’au bout du monde Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-04-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Béa, Jusqu’au bout du monde
B comme Béa (Jusqu’au bout du monde) 23 décembre 2019,
Quartier d’affaires de La Défense (Siège social du groupe Spittrain Dumarais

Nous étions à deux jours de Noël et tous les cadres dirigeants du groupe étaient convoqués au siège pour un séminaire de travail avant la présentation des résultats annuel, qui serait suivi selon les rumeurs qu’il avait récoltées par ici et là d’une grande annonce du PDG, Antoine Dumarais.

La soirée se poursuivrait non loin de là dans l’un des immenses salons de réception du groupe pour un cocktail où la tenue de soirée était exigée.

Cal avait réuni le matin même à Paris, les équipes du pôle commercial Learjet 23 (une des excentricités du PDG de donner à ces pôles des noms d’avions célèbres), pour un petit déjeuner de travail avant une arrivée ensemble au siège.

C’était sa façon de motivé ses troupes.

Ils avaient commencé les ateliers vers 10 h du matin, où il s’agissait principalement de la formation aux nouvelles références de produits que le groupe souhaitait vendre à ces clients.

À midi, ils avaient tous déjeuné ensemble au restaurant situé au rez-de-chaussée du building. L’après - midi fut consacré à des formations sur de nouvelles techniques de vente et de négociation, puis chaque pôle devait passer sur l’estrade pour présenter les résultats de l’année.

En toute fin d’après - midi pour la présentation des résultats du groupe est arrivée l’ensemble du conseil d’administration dont les membres de la famille Dumarais :

Antoine le PDG,
Ces deux sœurs Françoise et Danielle,
Le fils cadet d’Antoine qui est aussi le directeur de production (Antonin)
Ainsi que la directrice des relations publiques du groupe, la fille d’Antoine : Béa.


Il n’y avait jamais rien entre eux, mais Béa est un personnage central de sa vie des quinze dernières années, ils se sont connus en début de master à HEC Paris où elle commençait son double cursus en plus de celui qu’elle suivait en relations publiques à l’ESC.

Lui préparais son Master en Business Management.

Béa, c'est une très jolie rousse aux cheveux ondulés qu’elle porte généralement à hauteur des épaules. Comme lui, elle a les yeux verts, mais elle est bien plus petite avec ces 1m70, elle a une jolie poitrine (90 B à vue d’œil), une belle paire de fesse et une peau vraiment très douce.

Il lui avait présenté son groupe d’amis qu’il s’était fait depuis la classe prépa, il y avait :

Robbie son meilleur ami qu’on appelait Rob,
Stella qui est une véritable bombe sexuelle, tous auraient adoré faire un petit tour entre ces cuisses, mais mademoiselle avait une attirance irrémédiable pour les filles.
Franck (vu dans l’épisode Astrid), on le surnomme The Roots du fait de ces très nombreux voyages à l’étranger lui donnant la maitrise de huit langues
Fabien était le dernier garçon du groupe, on le surnommait « McQueen» à cause de sa voiture de sport rouge.
Et enfin Salma qu’on surnommait affectueusement Miss Money in the Bank où tout simplement « Money » car elle était la fille du Gouverneur Général de la Banque Royale du Maroc.

Comme dans tous groupes, il y a parfois des petits ou grands glissements, Franck et Salma ont été ensemble pendant quelque temps, mais par chance leur rupture n’a pas altérée l’ambiance dans le groupe.

Il y a eu des rumeurs sur Robbie et Salma lors d’une des fêtes de Thibault de Morand dans une des chambres d’amis de l’étage : les deux protagonistes ont toujours nié, mais bon, il n’avait pas pu vérifier, étant particulièrement occupé avec la petite sœur du maître des lieux.

Il avait également soupçonné quelque chose sans pouvoir le prouver, entre Stella et Béa ; bon sang, il aurait payé cher pour voir une partie saphique entre ces deux avions de chasse.

Quoi qu’il en soit, ils ont formé une joyeuse petite bande et ont tous été diplômé d’HEC.

C’est ainsi que Béa lui a proposé d’intégrer l’entreprise familiale quelques jours après la remise des diplômes, il avait accepté avec joie, Spittrain étant de toute façon sur la liste des entreprises qu’il devait rencontrer.

Il avait été surpris d’être reçu par le PDG en personne à l’autre bout de son vaste bureau « Empire », mais jamais un entretien ne s’est aussi mal passé, il faut dire qu’Antoine Dumarais s’est montré particulièrement froid et cassant à son égard. Béa l’avait prévenu de cette éventualité, il n’aimait pas du tout les amis de sa fille et particulièrement les garçons qui pouvaient lui tourner autour.

Mais sa chance résidait dans le fait que même en tant que PDG, monsieur Dumarais ne pouvait que donner un avis consultatif, c’est le CA qui valide le recrutement des cadres dirigeants.

Une décision prise il y a quelques années, après qu’Antoine Dumarais est nommé directrice commerciale, une secrétaire sans expérience juste parce qu’elle est « un super bon coup ».

Le désastre et la polémique qu’avait suscité cette nomination avait poussé les deux sœurs d’Antoine à lui imposé cette nouvelle méthode.

Pour sa part, il avait déjà fait forte impression auprès de ces deux dames et surtout un peu trop à Danielle s’il en croyait ces regards appuyés, ces phrases à double sens et le crissement de ces bas à chaque fois qu’elle croisait ou décroisait les jambes.

Il avait raconté cet épisode à Béa qui lui expliqua que sa tante avait un faible pour les jeunes hommes et qu’elle l’aurait bien transformé en « Toy Boy », mais qu’il avait bien fait de résister à ces avances, c’était aussi une bonne façon de le tester, car il n’aurait jamais eu le poste et d’avancement s’il avait cédé à ces avances.

Les deux sœurs étant très attachés à la notion de mérite à la différence de leurs frères. Il se retrouvait donc au pôle commercial Learjet23 à être formé par l’un des directeurs commerciaux au milieu d’une guerre de succession qui se préparait.

Antoine Dumarais du fait de ces excès et de ses problèmes cardiaques récurrents devait déjà penser à qui lui succéderait quand il passerait la main, lui penchait plutôt pour son fils cadet Antonin aux méthodes très agressives : à l’écouter on devrait vendre à des pays comme la Syrie ou la Corée du Nord tout simplement parce que « qu’ils ont du fric et beaucoup de fric ».
Béa avait une vision différente : pour elle l’important était de conserver nos marchés historiques et surtout de s’appuyer sur le savoir - faire et l’expérience de nos principaux collaborateurs, certains de nos responsables de site ou de production était là depuis près de 30 ans.

Elle considérait qu’aller chercher une main d’œuvre bon marché était trop hasardeux et que la plus-value qu’on pouvait espérer prendrait des années, au contraire, ce serait une catastrophe à court et moyen terme.

C’est ainsi qu’il intégra ce qu’on pouvait appeler la garde rapprochée de Béa au sein de l’entreprise.

On pourrait se demander comment est-il possible qu’après tout ceci il n’y ait jamais rien eût entre nous ?

Tout simplement pour une histoire de timing, il n’avait pas été libre quand elle l’était et vice-versa ; étant tous les deux résolument fidèles quand nous sommes en couple, c’était clairement impossible.

Parfois lui-même se demandait comment ils ont fait pour que cela n’arrive pas : cela aurait pu être quand il l’avait rejoint à New - York après qu’elle lui ai apprise que Bradley son mari l’a trompée avec son assistante, mais il avait passé la soirée à la consoler et à lui dire que ce n’était pas sa faute et qu’elle devait avant tout penser à leur fille Brittany.

Elle s’est endormie dans ces bras et lui s’est dit qu’il serait le pire des connards de tenter de profiter de la situation.

Il ne s’était rien passé auparavant non plus à Bali quand c’est elle qui l’avait rejoint alors qu’il se saoulait en Indonésie pour oublier les tromperies de Manon, il avait fait la tournée des bars jusqu’à terminer avec une sacrée gueule de bois, mais n’était pas en état de faire quoi que ce soit même par vengeance et puis à cet instant Béa était toujours avec Bradley.

Il en était là de ces réflexions quand son regard croisa le sien et ce qu’il vit le troubla au plus haut, il y avait comme une sorte de jubilation et d’excitation, mais aussi ce regard carnassier qu’il connaissait bien, c’était celui qu’elle avait quand elle était décidée à obtenir quelque chose et qu’elle se donnait tous les moyens pour l’obtenir.

Mais bon, il fallait qu’il se reconcentre sur le discours du PDG et là, ô surprise, Antoine Dumarais prenait un peu de recul avec les affaires (il en était quand même à son deuxième triple pontage).

La société allait être organisée différemment, Antonin conservait ces attributions qui étaient la production ainsi que la recherche et le développement, mais il prenait désormais en charge l’ensemble des activités de la nouvelle division indo - pacifique (Moyen - Orient, Afrique de l’Est, Asie et Océanie).

Tandis que Béa qui en plus de conserver les relations publiques prenait en charge la division Atlantique (Amérique du Nord et du Sud, Europe et Afrique de l’Ouest).

Tous deux prenez le titre de Vice - President(e) exécutif(ve), tous les services allez être refondu entièrement selon les compétences de chacun, mais il serait informé en temps voulu des changements dans l’organigramme du groupe.

En attendant tout le monde était invité à se rendre au Pavillon Léonard de Vinci pour la réception d'ici à une trentaine de minutes (le temps que tout le monde puisse revêtir smokings et robe de soirée).

Il repassait par son bureau afin de pouvoir se changer, Antoine Dumarais avait vraiment pensé à tout, tous les étages avaient des douches à part des toilettes et les hauts dirigeants comme lui bénéficiait d’une douche dans leurs propres bureaux.

Il en profita donc pour pouvoir prendre une bonne douche avant de revenir (pour celles et ceux qui prenaient une plombe pour se préparer, cela allait être folklorique).

Pour le costume, il avait fait une sacrée folie lors de son dernier voyage à Londres, il s’était fait faire sur mesure le costume que portait Daniel Craig dans Casino Royale : Costume Anthony Sinclair, chemise Turnbull et Asser sans oublier les chaussures de chez Church’s ; il se regardera dans le miroir de pied qu’il avait fait installer, il avait vraiment une classe folle, il pourrait presque se faire l’amour à lui - même (Bon Narcisse on se calme).

Il se rendit au pavillon Léonard de Vinci qu’ils utilisaient quand ils recevaient les délégations les plus importantes pour la signature des plus gros contrats et surtout quand le groupe voulait en mettre pleins les yeux.

La salle de réception était soigneusement décorée dans les tons turquoise et chocolat : les couleurs du groupe.

D’un côté de la salle était dressé de nombreuses tablées avec un carton à chaque emplacement d’une table pour désigner la place des convives.

La table des Dumarais se trouvait au centre et chaque table tournait autour comme Jupiter et ses satellites (pas un peu mégalo le patron).

De l’autre côté de la salle se trouvait la piste de danse en face d’un orchestre qui jouait quelques classiques, une multitude de serveurs et surtout de serveuses déambulait entre les tables avec leurs plateaux de champagnes et de petit four.

Preuve de son importance au sein du groupe désormais, il était situé derrière la table des Dumarais légèrement sur la gauche, à chaque fois qu’il regardait vers la table principale, Béa n’arrêtait pas de le fixait et finalement il comprit.

Elle le regardait puis regardait la piste de danse avec un air d’envie.

Il se leva alors et tel un gentleman se plia littéralement devant Béa pour lui proposer une danse, qu’elle accepta avec plaisir.

Ils commencèrent à valser sur la piste au son du « Beau Danube Bleu » de Strauss, pendant qu’il dansait, il la détailla et lui en fit part :

Toujours beaucoup de goût madame la vice-Présidente, j’aime beaucoup le côté classe et chic des créations d’Yves Saint - Laurent, Florence Welsh c’est bien ça ?
On ne peut rien vous cacher monsieur, oui j’aime la robe Georgette avec les épaulettes de Florence, vous n’êtes pas en reste, mon beau monsieur. Daniel Craig si je ne m’abuse et laisse-moi deviner Casino Royale ?


Oui toi aussi on ne peut rien te cacher ; au fait, je ne t’ai pas encore félicité pour ta promotion, tu y es presque ma belle, encore un petit effort et c’est toi qu’on appellera madame la directrice.

Merci Cal, ce que tu me dis me touches vraiment, mais tu sais que je n’y serai jamais arrivé sans toi et donc c’est à mon tour de te féliciter pour ta promotion lui dit-elle en le regardant dans les yeux.

Un peu désarçonné, il faillit en perdre ces pas, mais se reprit juste à temps pour ne pas faire d’impair.

Comment ça m’a promotion, je crois que le métro est allé un peu vite reprit-il.

Comme tu le sais, avec la restructuration générale qui se prépare, Antonin et moi allons devoir nommer des directeurs ou directrices à la tête de tous les services pour chacune des deux divisions ; Je savais parfaitement ce que je faisais quand je t’ai poussé à poser ta candidature chez Spittrain, c’est moi aussi qui est insistai pour que ce soit notre meilleur directeur commercial qui te forme ; j’ai préparé chaque élément de ce qui va arriver depuis des années, alors je n’ai qu’une seule question à te poser : Est - tu prêt à me suivre sans réfléchir dans cette nouvelle aventure conclue - t - elle avec un regard totalement déterminé encré dans le sien.


Alors que retentissait les dernières notes du morceau et sans même réfléchir une seule seconde, il lui répondit :

Jusqu’au bout du monde, ma belle, je te suivrai jusqu’au bout du monde ! Le morceau était arrivé à sa fin, il s’apprêtait à lui lâcher la main et à se retirer de la piste de danse alors qu’un slow commencé, mais elle ne semblait pas vouloir lui lâcher la main, au contraire elle l’attira plus près d’elle. - Juste une dernière danse s’il te plaît et puis Sarah Connor, « Just One last danse » cela correspond bien non ?

Il entama le slow en posant ses mains au-dessus de ces hanches tandis qu’elle avait posé les siennes autour de sa tête.

Ne t’inquiète pas, lui exposa - t - elle, personne ne fait attention à nous, le repas est passé, tout le monde est soit concentré à essayer de conclure avec la personne en face d’eux, soit concentré à essayer de savoir comment les changements en haut vont les concerner.

Il tourna un peu la tête et effectivement il y avait beaucoup de conciliabule par ci-par-là, il repéra où se trouvait le reste de la famille Dumarais et les vis un peu plus loin, il les montra d’un signe de tête à Béa.

Oui, mon père et mon frère ne feront pas attention à nous, ils sont bien trop occupés avec les Escort et les putes de luxes payés pour l’occasion, Tatie Françoise est sûrement déjà rentré et Tatie Danielle est sûrement déjà parti avec son nouvel amant.

Mais quel langage madame la Vice-Présidente, ce n’est pas digne de votre statut persifla - t - il en pouffant à moitié, avec son nouvel amant ? Il a 30 ans de moins qu’elle a ce qu’on dit.

Oui, elle les choisit vraiment de plus en plus jeune, il a 32 ans de moins qu’elle, il est en alternance pour devenir responsable financier dans un autre groupe et il lèche comme un Dieu.

Je vois que tu es toujours aussi incorrigible, ma chère aime se faire plaisir, tu as bien raison.

Oui, Tatie peut bien en laisser de temps à autre, mais bon il n’y a pas que ce minet qui lèche bien à ce que j’ai entendu dire susurra-t-elle tout en glissant très discrètement son genou au niveau de son entrejambe.


Bien qu’étant très surpris par la tournure que prenait les choses, Cal se donna une bonne contenance et enchaîna :

Ou diable peux-tu être allée chercher cette info, quoi qu’il en soit-ce n’est pas très raisonnable le chemin que nous prenons, tu es sûr de toi ?

Qui a dit que je voulais être raisonnable, je te veux en moi, tu ne peux pas savoir comme j’en ai envie lui glissa - t - elle au creux de l’oreille dans un souffle tout en massant son entrejambe avec son genou.

Je ne vois pas pourquoi je m’opposerai à une demande de ma nouvelle directrice, tout en glissant ces mains en haut de ces fesses.

J’aime mieux ça, tu vois, -tu obéis déjà à mes ordres, tu ne vas pas le regretter termina - t - elle alors que le morceau s’achevait et qu’elle s’éloignait en se retournant.


Elle ondulait des fesses de façon totalement affriolante, il espérait vraiment que personne ne les observait, cette façon de rouler du cul, c'était un véritable appel au viol.

Pour l’heure, elle se saisit d’une bouteille de Taittinger et de deux verres puis sorti du pavillon.

Il n’allait pas rester en reste et se dirigea lentement vers la sortie histoire de ne pas se faire repérer, il salua deux, trois personnes au passage pour donner le change et sorti la rejoindre.

Elle se dirigeait déjà vers le sas du building, il accéléra le pas pour la rejoindre, elle se retourna à peine au moment où il la rejoignit devant l’ascenseur.

Ils y entrèrent, elle sortit une clé de sa pochette et la passa dans ce qu’il a toujours pensé être une fente de secours pour les services de maintenance, dans le même temps, elle se saisit de son portable et tapa un code sur une application qu’il ne connaissait pas.

L’ascenseur se mit en marche, au même moment, elle posa les verres et la bouteille et se mit à le regarder.

Il se tourna à son tour et sans un seul mot, lui attrapa la taille de sa main droite pour l’attirer à lui, il pencha sa tête et l’embrassa avec tendresse pendant que sa main gauche traçait dès arabesque sur l’arrière de sa robe.

Mais comme elle l’avait fait en sollicitant ce moment, elle reprit l’initiative en l’attrapant à l’arrière de la tête pour approfondir le baiser.

Il ne fut pas en reste puisqu’il souleva sa jambe droite et la plaça contre ses flancs et la colla contre la paroi de la cabine qui vibra, il put aisément lui montrer combien il avait envie d’elle, de sa main droite il détailla sa cuisse gainée de soie, il remonta le bas jusqu’à atteindre la peau nue, il la caressa sous la jarretelle qui retenait le bas.

Elle en avait la chair de poule, il le sentait, elle chavira encore plus quand il se mit à lui lécher le cou, mais ils furent interrompus par l’ascenseur qui s’arrêta au 98ᵉ étage, celui de la direction.

Elle se détacha tout en laissant sa main glisser sur sa chemise pour bien sentir ses abdominaux, se saisit de la bouteille et des verres et sortit de l’ascenseur. Il la suivit docilement, se demandant quel genre de surprise elle pouvait lui réserver pour monter à l’étage de la direction.

Elle s’arrêta devant la porte du bureau directorial, mis sa main encore dans sa pochette et en sortit un pass qu’elle entra dans le lecteur, la couleur passa du rouge au vert, ce qui lui permit d’actionner la poignée de porte.

Ils entrèrent dans le bureau du père de Béa, il n’y avait pas remis les pieds depuis le fameux entretien qu’il avait eu avec Antoine Dumarais il y a 12 ans, rien n’avait bougé ; le bureau empire trônait toujours au milieu de la pièce et sur les étagères reposaient toujours diverses maquettes d’avions.

Tout cela Béa le connaissait bien, si bien qu’elle déboucha le champagne sans la moindre considération pour sa contemplation ; elle lui tendit son verre remplit, l’air totalement calme, mais toujours farouchement déterminé.

Ils trinquèrent les yeux dans les yeux et burent leurs verres, il finit son verre cul sec, le champagne frais lui remis les idées à l’endroit.

Notre petit rendez-vous est très plaisant, mais je me demande bien ce que tu cherches en m’emmenant ici, j’avoue être un peu perplexe commença - t - il

Tu n’as pas une petite idée par hasard Cal, répondit-elle avec un clin d’œil très explicite. - Quoi ? Ici dans le bureau de ton père, mais il va me trucider quand il le saura et il va le savoir avec toutes les caméras qu’il y a à cet étage.

Tut tut du calme, ne t’inquiète pas, il ne saura rien, je connais le code qui permet de bloquer les caméras, mon père s’en sert quand il fait venir ces putes tard le soir au bureau, cela fait des années que je connais son manège. J’ai en quelque sorte piratées tout son système. Tu te rappelles le code que j’ai rentré tout à l’heure sur mon téléphone ?


Voyant qu’il ne répondait pas, elle continua :

Il m’a permis de prendre le contrôle de l’ensemble du système de cet étage, c’est le défaut des clés de cet étage, ils sont trop facilement falsifiables, les choses changeront quand je serai la PDG (le naturel revient vite au galop chez elle). Maintenant que j’ai éclaircie tes doutes, je veux que tu viennes me baiser sur le bureau de mon père, que tu prennes par tous les trous, que tu me fasses gueuler plus fort que toutes les pouffiasses qui sont passées par ce bureau scanda - t - elle avec toujours ce regard déterminé.

Ce genre de discours n’était pas du genre à le faire désenfler, au contraire sa bite s’est encore plus gorgée de sang, il se leva, combla la distance entre eux et se remis à l’embrasser comme un dément.

Ils tournèrent autour de la table pour arriver devant la chaise du père, elle le poussa dessus puis se mis assise sur le bureau, elle se recula légèrement et se mit à décroiser les jambes sous son regard.

Il faillit s’étrangler avec sa salive avec ce qu’il vit ou plutôt ne vit pas sous sa robe, la petite coquine ne portait pas de culottes au gala le plus important de l’année, mais il ne perdait pas une miette de ce beau spectacle qu’elle lui offrait.

Elle lui indiqua de la rejoindre d’un geste de la main, ce qu’il fit sans attendre ; elle passa donc sa main sur sa bosse, lui baissa sa braguette et fourra sa main dans son boxer, son toucher était divin quand elle le branla.

Mais déjà, elle savait ce qu’elle voulait, elle saisit une capote dans le bureau de son père, le déchira et commença à lui mettre en s’aidant notamment de sa bouche et de sa langue, qu’est-ce qu’elle était douée, bon sang.

Après lui avoir mis le préservatif, elle se remit sur le bureau en écartant les jambes dans un geste sans équivoque, il se leva alors et tout en la regardant dans les yeux, il s’enfonça dans son antre humide, elle était si serrée, c’était une vraie fournaise là-dedans, un vrai cocon.

Il se mit à aller d’avant en arrière tandis qu’elle se mit à ahaner de plus en plus fort, il la besognait avec force pendant qu’elle plantait ces ongles dans ces chairs.

Après quelques minutes de ce traitement de choc, elle le repoussa gentiment sur le siège puis se remis debout tout en passant les mains dans son dos pour retirer sa robe qui tomba à ses pieds, elle l’enjamba un escarpin après l’autre.

Il put donc observer sa lingerie en détail, elle comprit à son regard qu’il avait reconnu le modèle : le corset lacet Wicked de chez Victoria’s secret de couleur rouge ce qui allait parfaitement avec ces cheveux, les jarretelles retenant des bas sombre.

Il n’était pas près de débander, elle profita de la position pour se mettre en amazone sur lui tout en lui mettant ces seins bien en valeur sous ces yeux, il ne résista pas à les sortir de leurs bonnets pour les mettre les uns après les autres dans sa bouche pendant qu’elle continuait à rebondir sur sa queue.

Il n'en revenait pas, il était là dans le bureau de son père à s’envoyer en l’air, à prendre un max de plaisir. Tiens c’est amusant, même la stéréo du bureau s’y mettais, le morceau qui passé était When a man loves a woman du crooneur Michael Bolton; il la regarda, elle avait les yeux fermés et se concentrée sur son plaisir qui ne semblait plus très loin, il l’aida donc un peu en tirant avec ses dents sur ses mamelons qui étaient rigides comme de la pierre.

- Oui, tire sur mes seins, tu les aimes même seins, Oui vas - y défonce moi plus fort, je la sens bien, qu’est-ce qu’elle me fait du bien, tu aimes la mettre bien profond à ta patronne ? Tu vas vouloir l’enculer ta patronne ? Oui, Ouiiiii je viens.

Il avait vraiment accéléré et il sentit ces parois vaginales se resserraient, mais lui n’avait pas encore pris son pied, il l’embrassa tendrement pendant qu’elle émergeait de sa transe puis ils se remirent debout, sous son regard étonné, il fit valdinguer tout ce qui se trouvait sur le bureau par terre.

J’ai toujours rêvé de faire sa et encore plus si ce n’est pas mon bureau, se justifia - t - il alors qu’il partait tous les deux dans un fou - rire.

Il se débarrassa de ses derniers vêtements et se retrouva entièrement nue devant elle, il vit à son regard qu’elle aimait ce qu’elle voyait ; il l’allongea le plus loin possible sur le bureau, lui écarta les jambes en équerre et se rassit sur le siège et se plaça entre ses jambes.

- Tu vas me la lécher ma chattoune , oui vas - y montre à ta patronne à quel point tu es doué avec ta langue.

Il se mit à la laper, d’abord les grandes lèvres puis les petites, il mit sa langue en pointe pour simuler une pénétration, il en profita pour recueillir du jus à sa source des plaisirs puis badigeonna son orifice sombre avec son majeur avant de le faire coulisser à l’intérieur phalange par phalange.

Elle souffla de plus en plus fort et il décida donc de la martyriser plus fort ; pendant que trois doigts lui fouiller la chatte et que son pouce agacer son clito, sa langue lui faisait une feuille de rose sur son anus.

Pour la deuxième fois de la soirée, elle se mit à feuler comme une folle avant de partir dans une extrême jouissance.

Ces doigts étaient poisseux de mouille, il les lécha un par un pour son plus grand plaisir à elle avant de lui porter le restant à ses lèvres, qu’elle lécha consciencieusement. Il se dit en voyant cela que c’était à son tour de prendre son plaisir, il retira la capote et fit le tour du bureau, il arriva à hauteur de sa tête, la tourna sur le côté avant de lui fourrée d’autorité sa queue dans sa bouche.

Elle lui pompa la bite d’abord avec tendresse en lui léchant bien le gland devant ses yeux avant de descendre le long de sa hampe avec sa langue puis de prendre chacune de ses boules en bouche ; elle remonta pour reprendre toute sa longueur aussi loin que possible entre ses lèvres.

Et sans bouger de l’extérieur, elle fit tourner sa langue à fond sur sa queue, putain quelle pipe elle lui faisait, mais il en voulait plus, il voulait qu’elle se donne beaucoup plus.

Il se retira et se plaça à l’envers d’elle à la tête du bureau, elle comprit le message et se mit dans la position de la fellation extrême, sa tête pendant dans le vide en dehors du bureau.

Il lui mit les mains sous son cou et enfonça le plus loin possible sa bite au fond de la gorge, elle toussa un peu, il se retira, mais elle tendait déjà la langue alors il se renfonça, il fit cette manœuvre plusieurs fois avant de se mettre à lui baiser la bouche avec fougue, c’était dingue il pouvait toucher sa bite dans sa gorge quand il s’enfonçait un peu plus loin.

Mais au bout d’un moment, ce fut trop, à ses soubresauts, elle comprit, il accéléra donc une dernière fois pour entièrement se vider dans sa gorge, il lui avait envoyé une sacrée quantité de foutre qu’elle avala goulûment, de toute façon, il ne lui avait pas vraiment laissé le choix, sa queue faisant toujours obstacle.

Au bout de quelques secondes, il se dégagea, elle se remit à l’endroit et lui montra sa bouche vierge de toute trace de semence.
Il ne débandait pas vraiment pour son plus grand plaisir à elle, elle se pencha en avant sur le bureau pour de nouveau gober sa bite tout en relevant les fesses comme une chienne, il ne se fit pas prier ; pendant qu’elle lui reluisait la queue, il fourra deux doigts dans le cul et deux autres avec son autre main dans la chatte, il allait la préparer pour la suite, il lui dilata encore plus son cul.

Quand il la jugea bien ouverte, il s’enleva de ses lèvres et refis le tour du bureau, il lui fit descendre les jambes, mais laissa son corps dessus et guida son membre dans son cul en levrette sur le bureau.

Il prit tout de suite un bon rythme de croisière pour (leurs) plus grand plaisir à tous les deux, il se glissa d’avant en arrière d’abord en se tenant à ses hanches puis en s’accrochant aux attaches latérales de la guêpière.

Béa n’était pas en reste, car elle s’empalait d’elle-même avec force sur son vit tout en gueulant tout son saoule, a peine couverte par Elie Goulding qui chantait Love you like you do.

Au bout d’un moment, il lui en fallait plus, alors il la poussa plus sur le bureau et monta dessus (heureusement qu’il était bien ancré au sol, sinon c’était la cata), il se mit donc à lui défoncer les fesses en mode marteau - piqueur.

Le bureau bougea en cadence tandis qu’il la dominait littéralement avec son pieu, le cul en buse et la tête enfoncé dans la table.

Tiens, tu la sens bien là ! Prend sa et ça ! Gueula - t- il Alors qu’il s’enfonçait toujours plus loin tout en marquant ses fesses avec des claques sonores, elle est bonne, ma queue ? Allez dis le, salope !

Ouiiii, elle est vraiment trop bonne, tu me defoncesss bien, Oui vas - y plus fort, surtout ne t’arrêtes pas, je vais venir encoreeeee !

Il se mit la pilonner à fond de train tout en lui fourrant quatre doigts dans la chatte ; s’en fut trop pour elle et pour la troisième fois de la soirée, elle partit dans une jouissance extatique, tandis que lui lâchait encore une quantité astronomique de sperme dans la capote.

Il se retira, balança le préservatif pendant qu’elle se mettait à genou à ses pieds pour lui extirper les dernières gouttes de son jus.

Putain ! Tu m’as vidée lui dit-il, j’en peux plus. Tu as été fantastique.

Il se mit assis et elle vint se blottir contre lui en travers sur le siège tout en l’embrassant et en passant ces doigts fins sur son torse.

Ce soir-là, ce fut le début d’une grande première entre eux, ils refirent l’amour dans l’ascenseur en repartant, en bloquant l’ascenseur entre deux étages.

Il avait quand même remis de l’ordre dans le bureau, mais elle lui avait dit que les femmes de ménage avaient l’habitude des traces dans ce bureau et on les payait bien plus que la normale pour leurs discrétions et puis son père ne reviendrait pas dans son bureau avant le 27 décembre au moins.

Avec Béa tout était tellement plus simple, il ne se prenait pas la tête, quand l’un avait envie de l’autre, il le disait, il se retrouvait et baisaient comme des forcenés.

Il savait qu’il ne pouvait pas se mettre en couple, leurs trains de vie rendraient les choses trop compliquées, lui vivait à Paris et elle a New - York.

Dès la fin du confinement, il l’avait rejoint à New - York pour trois jours de sexe endiablé dans son penthouse à Greenwich Village, il se fixait des rendez-vous quand leurs calendriers le leur permettaient partout dans le monde.

Il limitait au maximum leurs relations au cadre privée, mais il n’avait pas pu s’empêcher de le refaire en fin de journée au siège du groupe à La Défense cette fois-ci sur son bureau à lui.

Il se marrait dans sa tête à chaque fois qu’il croisait Antoine Dumarais, si seulement il savait.

D’autant que la petite menteuse de Béa lui a révélé quelques semaines plus tard, qu’il y avait bien une bande de leurs ébats, mais qu’elle l’avait récupéré auprès de la sécurité, il ne lui avait pas demandé comment, mais il avait sa petite idée ; néanmoins la soirée qu’ils passèrent à visionner la bande et la suite ne lui fit pas regretter.

Les avis des lecteurs

Merci beaucoup Julie pour avoir bien compris les enjeux de ce chapitre d’autant que c’est un épisode charnière pour l’ensemble des autres récits.
Merci encore.

Histoire Libertine
Un texte qui combine habilement sexe et enjeux de pouvoir dans une grande firme internationale. C'est passionnant!
Julie

Une très belle série!



Texte coquin : Béa, Jusqu’au bout du monde
Histoire sexe : Une rose rouge
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