Caroline, mon pilote préférée
Récit érotique écrit par Robert Charmand [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-03-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Caroline, mon pilote préférée
J'étais commandant de bord sur long-courriers, comme la plus part de mes collègues, j'avais eu des maîtresses parmi les hôtesses de l'air ou des rencontres fortuites dans les escales. Aujourd'hui je partais en « rotation »pour douze jours avec escales à Tokyo, Nouméa, Denpasar sur l'île de Bali et retour. Sur la première étape il y avait deux copilotes dont un qui ferait les douze jours avec moi, lorsqu'ils arrivèrent il y avait une jeune femme et c'était elle qui allait me supporter durant toute la rotation, c'était une femme assez grande un bon mètre soixante-dix, mince et paraissant blonde naturelle, sa poignée de main était franche, son regard bleu aussi, sans être d'une beauté sublime elle avait un certain charme. Lorsque nous étions tous les deux en fonction, j'ai découvert une femme passionnée par de nombreux sujets et lorsqu'elle en parlait son visage s'éclairait et elle en devenait jolie. Je me suis aperçu qu'on avait de nombreux sujets de discussion en commun. Le soir à Tokyo après les treize heures de vol et le décalage horaire, personne n'a traîné pour regagner sa chambre. Le vol suivant étant plus court, nous avons abandonné son collègue pour continuer sur Nouméa, en croisière, le temps passait vite, on suivait bien sûr le vol mais on parlait de tout, nos opinions convergeaient.
À Nouméa on s’est retrouvé seul pour le dîner, on est rentré en se baladant jusqu'à notre hôtel, elle me proposa de continuer à discuter en buvant un coup dans sa chambre, elle était dans un fauteuil, moi assis sur le bord de son lit, beaucoup plus tard lorsque je le suis levé pour partir me coucher, je me suis penché pour lui faire la bise, elle a mis ses bras autour de mon cou et m'a embrassé, on s’est retrouvé, elle assise dans son fauteuil jambes écartées et moi à genoux entre ses cuisses à s'embrasser, son T-shirt est passé par-dessus sa tête, le soutif a suivi, ses seins de taille moyenne étaient fermes et les pointes en érection, je les ai caressés , embrassés, léchée, on s'est à nouveau embrassé, ses jambes m'ont ceinturé, à travers nos vêtements, nos sexes se frottaient , j'avais une érection très dure, elle me dit « désolé, pour ce soir, je ne peux pas plus, ne t'inquiète pas c'est la fin on se rattrapera à Bali, vas dormir maintenant », sitôt dans ma chambre, je me suis branlé, je n'en pouvais plus.
Au petit-déjeuner, devant le personnel commercial, on s’est fait une bise. On restait trois jours sur l'île de Bali, l'hôtel était magnifique les pieds dans l'eau, Caroline avait un maillot deux-pièces minimaliste, les stewards de son âge la reluquaient, elle se marrait en douce, c'était dans tous leurs fantasmes, coucher avec une pilote, la vengeance sur nous qui leur piquions les hôtesses. Le soir, il a fallu trouver un stratège pour aller au restaurant sans les autres, ce fut fait en proposant un endroit cher et sélect. Au retour, devant sa chambre, j'ai marqué un temps d'arrêt, elle m'a souri et m'a dit de venir; à l'intérieur, elle s’est assise dans un fauteuil, a enlevé son chemisier et son soutif, a écarté ses jambes toujours vêtues de son jean, m'a dit de venir à genoux comme la veille et a dit « bon, nous en étions où ? » j'ai enlevé mon polo, on s'est frotté l'un contre l'autre, ses jambes se sont à nouveau enroulées autour de ma taille, en me pressant, elle passa ses mains dans mon dos et enleva ses chaussures une à une, elle m’écarta un peu, et en me regardant s'attaqua à la fermeture de mon pantalon, une fois ouvert, elle passa une main dans mon slip et sortit mon sexe qu’elle caressa, lorsque je me suis mis debout, mon pantalon et mon slip se sont retrouvé à mes pieds, elle prit ma bite d'une main et l'attira sur sa bouche, j'ai fermé les yeux pour savourer le premier contact de ses lèvres sur mon gland, elle me suçait sur toute la longueur, s'écartait pour me regarder, revenait me sucer, elle me fit signe de reprendre ma position à genoux entres ses jambes, j'ai ouvert son jean crocheté la ceinture et entraîné son string avec, son minou n'était protégé que par un minuscule ticket de métro, les lèvres bien dégagées, j'ai posé ses jambes sur mes épaules et ma bouche sur sa fleur, lorsque ma langue a rencontré son clito, j'ai senti qu'elle jouissait, elle me demanda de venir et c'est en équilibre sur un fauteuil que nos sexes ont fusionnés pour la première fois, je lui ai fait signe de se cramponner avec ses bras et ses jambes et je l'ai amenée jusqu'au lit. Pendant l'amour son visage rayonnait encore plus que pendant nos discutions, j’ai joui assez rapidement.
Allongés enlacés, elle me parla pour la première fois de sa vie personnelle, elle vivait en ménage depuis trois ans. Il voulait se marier, elle hésitait, entre son métier de pilote et celui de son copain en déplacement continuel, ils jonglaient en permanence, elle l'aimait mais peut-être pas assez pour qu'elle se sacrifie, ce n'était pas envisageable pour lui aussi, c'était la première fois qu'elle le trompait pourtant à chaque vol elle aurait pu avoir tous les stewards qui rêvaient de mette une pilote » dans leur tableau de chasse, elle me dit qu'ensemble on était en harmonie sur tous les sujets j'étais entièrement du même avis, mes vingt-trois ans de plus qu'elle, elle s'en fichait comme de l'an quarante, elle était bien avec moi, j'étais bien avec elle, l'attirance physique est arrivée par notre entente intellectuelle. Elle savait depuis le début que j'étais divorcé et remarié que j'avais une fille de son âge avec ma première femme et un fils de quatorze avec la seconde.
On s'est endormi, le matin, lorsque j'ai regagné ma chambre, j’ai croisé une hôtesse de mon équipage, radio tam-tam était en route du coup, on est arrivé ensemble au petit-déjeuner en s'affichant ouvertement, certains garçons ont tiré la gueule. Lorsqu'une hôtesse est avec un « technique » elle est appelée vulgairement « taupatech » rien n'est prévu lorsqu'on est entre pilotes ni dans le cas où une pilote couche avec un steward. Dans l'avion, on retrouvait notre comportement normal commandant/ pilote, il n'y a que lorsque l'uniforme était dans le placard qu'on devenait amant /maîtresse et quelle maîtresse !!! Nos épidermes étaient en osmose comme nos cerveaux, lorsque ma bouche parcourait son corps, elle décollait, normal pour une pilote, lorsqu'elle m’embrassait le cou, les tétons ou la bite, c'était un pur bonheur, il me semblait qu'on se connaissait depuis toujours et que nos corps étaient en harmonie, d'instinct j'ai su où elle était le plus sensible, d’l'instinct elle savait comment faire réagir mon corps
En vol, lorsque je tournais la tête vers elle, son regard était déjà sur moi, son sourire m’accueillait, le travail était facile, elle maîtrisait parfaitement son métier. J'attendais l'arrivée à l'hôtel pour être avec elle et dans elle, rien n'était tabou, elle répondait présent à mes demandes, d'elle-même elle se positionna avant de me proposer de venir la sodomiser, pourtant d'après ses réactions elle n'était pas très habituée, après, elle m'a dit qu'elle avait envie de tout me donner que peu avant moi avait eu l'honneur de passer par là.
Lors du vol retour vers Nouméa, une hôtesse venait de nous donner nos plateaux-repas, après avoir mangé un morceau, en se marrant elle me dit « je préfère sucer ton sexe que manger ce truc » j'ai répondu « désolé mais c'est en indisponibilité jusqu'à ce soir. Avec ma première et ma deuxième épouses que j'aime toujours, même là N`1, l'osmose ne s'est pas faite aussi vite qu'avec Caro, je voyais ma vie devenir compliquée car je me doutais que notre relation ne s'arrêterait pas à notre retour en France .
La première chose que nous fîmes à notre arrivée à Paris c'est de se précipiter pour demander un vol commun pour le mois suivant, elle me dit d’éviter la période de ses règles, du coup, elle faisait un vol de douze jours avec moi, avec sa semaine d'indisposition il ne restait pour son concubin absent souvent que quelques miettes tous les mois. On demandait des vols pas toujours intéressants et donc faciles à avoir, notre but étant d’être ensemble.
En dehors, on s'envoyait des textos que j'effaçais aussitôt, elle terminait toujours par « love » suivi de cœurs rouges, j’essayais de moins m'extérioriser. Lorsqu'on volait ensemble, on ne se cachait plus; pour nos familles, il y avait un cloisonnement pour éviter les embrouilles. Sur les très longs vols, il y avait trois copilotes, on se relayait pour être en permanence deux en fonction, avec Caroline on a pris notre repos en même temps, on a pu ainsi faire parti du club très fermé de ceux qui ont fait l'amour à 35 000 pieds, les couchettes sont étroites mais rien ne pouvait nous empêcher de faire l'amour à ce moment-là. Je pense que nos collègues ont deviné quelque chose d'autant plus qu’ il n'y avait qu'une couchette de défait.
Au bout de huit mois, Caroline m'annonça qu'elle était bonne pour partir en stage pour devenir commandant de bord, ça voulait dire plusieurs mois au sol et au simulateur de vol puis commencer ses nouvelles fonctions sur « moyen-courrier ». Elle voulait refuser pour rester ensemble, elle était prête à sacrifier sa carrière pour moi, elle ne m'avait jamais parlé d’amour, nos regards et nos gestes nous suffisaient, mais cette proposition était plus qu'un aveu. Dans sa chambre de l’hôtel à Quito, après avoir fait l'amour avec une infinie tendresse, elle était blottie dans mes bras, je l'ai embrassée et lui ai dit « je t’aime », elle s'est mise à pleurer et m'a dit les mêmes mots, je lui ai dit que je l'aimais trop pour accepter son sacrifice, lorsqu'on est pilote, le but est de devenir commandant de bord, malgré mon déchirement, il m'était impossible de faire autrement, il lui était impossible de refuser; j’étais marié et j'aimais toujours ma femme et j’avais un enfant à élever, l'aînée volant de ses propres ailes.
Le mois suivant voyait notre dernier vol ensemble, on ne s'est pas quitté, on a passé nos repos à faire l'amour, nous répétant sans cesse qu'on s'aimait, les jours passaient, notre échéance se rapprochait, on aurait voulu bloquer les pendules, on avait l'impression que ça accélérait. Notre séparation à l’aéroport fut très difficile, on savait que c'était inexorable, c'est moi qui est provoqué le moment de nos adieux, on ne le disait pas, on parlait de se revoir mais on n'était pas dupes.
Les premiers jours on essayait de de téléphoner, on s'envoyait des SMS, lorsque son stage a commencé, elle était très occupée, moi j'étais en « rotation ». Petit à petit, nos contacts se sont espacés avant de s'arrêter, trois ans plus tard, j'avais dans mon « casier" du travail un faire-part m’annonçant son mariage avec un homme qui n'était pas son concubin de l'époque. J'ai tourné en rond tout le jour de son mariage, j’hésitais à aller la voir de loin, voir si elle semblait heureuse, je me suis abstenu, l'année suivante elle m'informa de la naissance de sa fille toujours par le même moyen.
Je suis à la retraite depuis dix ans, maintenant elle est commandant de bord sur long-courriers, l'année dernière, nous partions en vacances avec ma femme, c'était elle qui faisait le vol, lorsqu'elle a vu mon nom sur la liste des passagers « compagnie », nous avons été surclassés en première, selon la coutume, en croisière j'ai demandé à aller saluer mes anciens collègues, on s'est trouvé face à face après vingt ans sans se voir, elle avait vieilli bien sûr mais son regard n'avait pas changé, nos sentiments non plus, je venais de rajeunir d'un seul coup. Lorsque j'ai regagné ma place, je ne savais plus où j'étais, mon épouse a cru que je faisais un malaise.
Le premier jour nous étions dans le même hôtel que l'équipage, elle me proposa de venir avec ma femme au pot traditionnel, j'ai dit « oui peut-être » je n’ai pas eu le courage d'y aller de peur de gâcher nos vacances. Trois amours importants, des amourettes de passages nombreuses, si c'était à refaire, je referai ce chemin. Caroline, je t'aime toujours.
…
À Nouméa on s’est retrouvé seul pour le dîner, on est rentré en se baladant jusqu'à notre hôtel, elle me proposa de continuer à discuter en buvant un coup dans sa chambre, elle était dans un fauteuil, moi assis sur le bord de son lit, beaucoup plus tard lorsque je le suis levé pour partir me coucher, je me suis penché pour lui faire la bise, elle a mis ses bras autour de mon cou et m'a embrassé, on s’est retrouvé, elle assise dans son fauteuil jambes écartées et moi à genoux entre ses cuisses à s'embrasser, son T-shirt est passé par-dessus sa tête, le soutif a suivi, ses seins de taille moyenne étaient fermes et les pointes en érection, je les ai caressés , embrassés, léchée, on s'est à nouveau embrassé, ses jambes m'ont ceinturé, à travers nos vêtements, nos sexes se frottaient , j'avais une érection très dure, elle me dit « désolé, pour ce soir, je ne peux pas plus, ne t'inquiète pas c'est la fin on se rattrapera à Bali, vas dormir maintenant », sitôt dans ma chambre, je me suis branlé, je n'en pouvais plus.
Au petit-déjeuner, devant le personnel commercial, on s’est fait une bise. On restait trois jours sur l'île de Bali, l'hôtel était magnifique les pieds dans l'eau, Caroline avait un maillot deux-pièces minimaliste, les stewards de son âge la reluquaient, elle se marrait en douce, c'était dans tous leurs fantasmes, coucher avec une pilote, la vengeance sur nous qui leur piquions les hôtesses. Le soir, il a fallu trouver un stratège pour aller au restaurant sans les autres, ce fut fait en proposant un endroit cher et sélect. Au retour, devant sa chambre, j'ai marqué un temps d'arrêt, elle m'a souri et m'a dit de venir; à l'intérieur, elle s’est assise dans un fauteuil, a enlevé son chemisier et son soutif, a écarté ses jambes toujours vêtues de son jean, m'a dit de venir à genoux comme la veille et a dit « bon, nous en étions où ? » j'ai enlevé mon polo, on s'est frotté l'un contre l'autre, ses jambes se sont à nouveau enroulées autour de ma taille, en me pressant, elle passa ses mains dans mon dos et enleva ses chaussures une à une, elle m’écarta un peu, et en me regardant s'attaqua à la fermeture de mon pantalon, une fois ouvert, elle passa une main dans mon slip et sortit mon sexe qu’elle caressa, lorsque je me suis mis debout, mon pantalon et mon slip se sont retrouvé à mes pieds, elle prit ma bite d'une main et l'attira sur sa bouche, j'ai fermé les yeux pour savourer le premier contact de ses lèvres sur mon gland, elle me suçait sur toute la longueur, s'écartait pour me regarder, revenait me sucer, elle me fit signe de reprendre ma position à genoux entres ses jambes, j'ai ouvert son jean crocheté la ceinture et entraîné son string avec, son minou n'était protégé que par un minuscule ticket de métro, les lèvres bien dégagées, j'ai posé ses jambes sur mes épaules et ma bouche sur sa fleur, lorsque ma langue a rencontré son clito, j'ai senti qu'elle jouissait, elle me demanda de venir et c'est en équilibre sur un fauteuil que nos sexes ont fusionnés pour la première fois, je lui ai fait signe de se cramponner avec ses bras et ses jambes et je l'ai amenée jusqu'au lit. Pendant l'amour son visage rayonnait encore plus que pendant nos discutions, j’ai joui assez rapidement.
Allongés enlacés, elle me parla pour la première fois de sa vie personnelle, elle vivait en ménage depuis trois ans. Il voulait se marier, elle hésitait, entre son métier de pilote et celui de son copain en déplacement continuel, ils jonglaient en permanence, elle l'aimait mais peut-être pas assez pour qu'elle se sacrifie, ce n'était pas envisageable pour lui aussi, c'était la première fois qu'elle le trompait pourtant à chaque vol elle aurait pu avoir tous les stewards qui rêvaient de mette une pilote » dans leur tableau de chasse, elle me dit qu'ensemble on était en harmonie sur tous les sujets j'étais entièrement du même avis, mes vingt-trois ans de plus qu'elle, elle s'en fichait comme de l'an quarante, elle était bien avec moi, j'étais bien avec elle, l'attirance physique est arrivée par notre entente intellectuelle. Elle savait depuis le début que j'étais divorcé et remarié que j'avais une fille de son âge avec ma première femme et un fils de quatorze avec la seconde.
On s'est endormi, le matin, lorsque j'ai regagné ma chambre, j’ai croisé une hôtesse de mon équipage, radio tam-tam était en route du coup, on est arrivé ensemble au petit-déjeuner en s'affichant ouvertement, certains garçons ont tiré la gueule. Lorsqu'une hôtesse est avec un « technique » elle est appelée vulgairement « taupatech » rien n'est prévu lorsqu'on est entre pilotes ni dans le cas où une pilote couche avec un steward. Dans l'avion, on retrouvait notre comportement normal commandant/ pilote, il n'y a que lorsque l'uniforme était dans le placard qu'on devenait amant /maîtresse et quelle maîtresse !!! Nos épidermes étaient en osmose comme nos cerveaux, lorsque ma bouche parcourait son corps, elle décollait, normal pour une pilote, lorsqu'elle m’embrassait le cou, les tétons ou la bite, c'était un pur bonheur, il me semblait qu'on se connaissait depuis toujours et que nos corps étaient en harmonie, d'instinct j'ai su où elle était le plus sensible, d’l'instinct elle savait comment faire réagir mon corps
En vol, lorsque je tournais la tête vers elle, son regard était déjà sur moi, son sourire m’accueillait, le travail était facile, elle maîtrisait parfaitement son métier. J'attendais l'arrivée à l'hôtel pour être avec elle et dans elle, rien n'était tabou, elle répondait présent à mes demandes, d'elle-même elle se positionna avant de me proposer de venir la sodomiser, pourtant d'après ses réactions elle n'était pas très habituée, après, elle m'a dit qu'elle avait envie de tout me donner que peu avant moi avait eu l'honneur de passer par là.
Lors du vol retour vers Nouméa, une hôtesse venait de nous donner nos plateaux-repas, après avoir mangé un morceau, en se marrant elle me dit « je préfère sucer ton sexe que manger ce truc » j'ai répondu « désolé mais c'est en indisponibilité jusqu'à ce soir. Avec ma première et ma deuxième épouses que j'aime toujours, même là N`1, l'osmose ne s'est pas faite aussi vite qu'avec Caro, je voyais ma vie devenir compliquée car je me doutais que notre relation ne s'arrêterait pas à notre retour en France .
La première chose que nous fîmes à notre arrivée à Paris c'est de se précipiter pour demander un vol commun pour le mois suivant, elle me dit d’éviter la période de ses règles, du coup, elle faisait un vol de douze jours avec moi, avec sa semaine d'indisposition il ne restait pour son concubin absent souvent que quelques miettes tous les mois. On demandait des vols pas toujours intéressants et donc faciles à avoir, notre but étant d’être ensemble.
En dehors, on s'envoyait des textos que j'effaçais aussitôt, elle terminait toujours par « love » suivi de cœurs rouges, j’essayais de moins m'extérioriser. Lorsqu'on volait ensemble, on ne se cachait plus; pour nos familles, il y avait un cloisonnement pour éviter les embrouilles. Sur les très longs vols, il y avait trois copilotes, on se relayait pour être en permanence deux en fonction, avec Caroline on a pris notre repos en même temps, on a pu ainsi faire parti du club très fermé de ceux qui ont fait l'amour à 35 000 pieds, les couchettes sont étroites mais rien ne pouvait nous empêcher de faire l'amour à ce moment-là. Je pense que nos collègues ont deviné quelque chose d'autant plus qu’ il n'y avait qu'une couchette de défait.
Au bout de huit mois, Caroline m'annonça qu'elle était bonne pour partir en stage pour devenir commandant de bord, ça voulait dire plusieurs mois au sol et au simulateur de vol puis commencer ses nouvelles fonctions sur « moyen-courrier ». Elle voulait refuser pour rester ensemble, elle était prête à sacrifier sa carrière pour moi, elle ne m'avait jamais parlé d’amour, nos regards et nos gestes nous suffisaient, mais cette proposition était plus qu'un aveu. Dans sa chambre de l’hôtel à Quito, après avoir fait l'amour avec une infinie tendresse, elle était blottie dans mes bras, je l'ai embrassée et lui ai dit « je t’aime », elle s'est mise à pleurer et m'a dit les mêmes mots, je lui ai dit que je l'aimais trop pour accepter son sacrifice, lorsqu'on est pilote, le but est de devenir commandant de bord, malgré mon déchirement, il m'était impossible de faire autrement, il lui était impossible de refuser; j’étais marié et j'aimais toujours ma femme et j’avais un enfant à élever, l'aînée volant de ses propres ailes.
Le mois suivant voyait notre dernier vol ensemble, on ne s'est pas quitté, on a passé nos repos à faire l'amour, nous répétant sans cesse qu'on s'aimait, les jours passaient, notre échéance se rapprochait, on aurait voulu bloquer les pendules, on avait l'impression que ça accélérait. Notre séparation à l’aéroport fut très difficile, on savait que c'était inexorable, c'est moi qui est provoqué le moment de nos adieux, on ne le disait pas, on parlait de se revoir mais on n'était pas dupes.
Les premiers jours on essayait de de téléphoner, on s'envoyait des SMS, lorsque son stage a commencé, elle était très occupée, moi j'étais en « rotation ». Petit à petit, nos contacts se sont espacés avant de s'arrêter, trois ans plus tard, j'avais dans mon « casier" du travail un faire-part m’annonçant son mariage avec un homme qui n'était pas son concubin de l'époque. J'ai tourné en rond tout le jour de son mariage, j’hésitais à aller la voir de loin, voir si elle semblait heureuse, je me suis abstenu, l'année suivante elle m'informa de la naissance de sa fille toujours par le même moyen.
Je suis à la retraite depuis dix ans, maintenant elle est commandant de bord sur long-courriers, l'année dernière, nous partions en vacances avec ma femme, c'était elle qui faisait le vol, lorsqu'elle a vu mon nom sur la liste des passagers « compagnie », nous avons été surclassés en première, selon la coutume, en croisière j'ai demandé à aller saluer mes anciens collègues, on s'est trouvé face à face après vingt ans sans se voir, elle avait vieilli bien sûr mais son regard n'avait pas changé, nos sentiments non plus, je venais de rajeunir d'un seul coup. Lorsque j'ai regagné ma place, je ne savais plus où j'étais, mon épouse a cru que je faisais un malaise.
Le premier jour nous étions dans le même hôtel que l'équipage, elle me proposa de venir avec ma femme au pot traditionnel, j'ai dit « oui peut-être » je n’ai pas eu le courage d'y aller de peur de gâcher nos vacances. Trois amours importants, des amourettes de passages nombreuses, si c'était à refaire, je referai ce chemin. Caroline, je t'aime toujours.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Superbe...
Cette histoire sent fort le vécu
Ou du moins un vécu peut être un peu romancé, un peu délocalisé
L’odeur forte des madeleines...
Ou du moins un vécu peut être un peu romancé, un peu délocalisé
L’odeur forte des madeleines...