Chez Magalie ... (2)
Récit érotique écrit par NAT-LM [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-06-2014 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Chez Magalie ... (2)
Chez Magalie (2)
Voilà la suite, le début, c’était y’a pas longtemps … (Magalie-1) … Vous ne vous rappelez pas ? … retournez voir … ça va vous revenir …
*****
Me voilà arrivée devant l’hôtel, et seulement là je m’interroge … elle n’habite donc pas la ville? Et puis, être descendue ici où le prix d’une seule nuitée peut absorber la quinzaine d’un salaire respectable (et je ne parle pas d’une suite), elle doit être drôlement en moyens ! Bon, un peu impressionnée, c’est vrai, mais je n’étais pas là pour me poser des questions sur son rang social … mes frissons, c’était pas çà …
Je suis en avance … c’est peut-être pas bien, pourtant j’ai pris mon temps pour me préparer. Je suis restée longtemps sous la douche, à imaginer, en me caressant … juste un peu … puis à me demander comment m’habiller, mes beaux dessous ou non ? Les deux fois, elle, elle n’en portait pas, et moi juste des bas … bon, ce sera comme çà, pas de soutien-gorge, juste ma petite culotte toute en dentelle blanche, en contraste avec ma toison brune qui dépasse presque partout !… je n’ai pas suivi la tendance, je reste naturelle, sauf pour les jambes et les cuisses … et les aisselles …
Pour cacher tout ça, une jupe gris uni en jersey, un chemisier rose … pas trop sage, un peu moulant, sur des seins qui se cachent mal, et pour la douce fraîcheur de presque automne, un manteau 3/4 léger, pas doublé, assorti au reste, à motifs … roses et gris … mes couleurs préférées, moi aussi.
À la réception je montre la carte, la préposée me demande mon nom …
- Madame Réjeanne vous attend, je vais lui signaler votre arrivée … ascenseur n° 2, au 6ème à droite, au bout du couloir … bonsoir madame …
Un peu sec le ton, pas en accord avec la renommée du lieu, mais je m’en fous, je ne perds pas de temps à penser que je pourrais le lui faire remarquer. Je me précipite … trop ! j’ai pris le no1, il ne dépasse pas le 5ème, un étage à monter à pieds !
Pas besoin de frapper, elle m’attend sur le pas de la porte, en robe de chambre Elle me presse contre elle et écrase sa bouche sur la mienne, sans un mot, puis m’entraîne à l’intérieur. Elle me pousse doucement vers le divan tout proche …je ne pense plus à rien, qu’à me laisser mener, à être son jouet … à être docile à ses envies …
Elle ne me laisse pas m’asseoir tout de suite … mon chemisier est vite enlevé, elle me presse contre elle par derrière, ses mains sont caresses sur mes seins, puis plus viriles … elles deviennent poignées, qui les malaxent, les triturent, les étirent … des petites tapes qui les remontent, ça fait mal et j’ai un peu peur mais ça m’excite en même temps …
je mouille de ce que j’espère … l’impatience de sa bouche sur mon sexe qui en pleure d’envie …
Je me laisse aller à ses mains qui me dénudent … étendue, à ses doigts qui glissent sur moi, jusqu’au bas de mon ventre et me prennent comme ça … j’ai peine à soutenir son regard … dans un miroir sur le côté, je vois sa tête descendre … descendre, et c’est le contact … sa bouche … sa langue … mon bouton léché … aspiré …sucé… mordillé et le cri de mon plaisir … je n’ai pas pu le retenir … trop fort ! Une envie, lui rendre ses caresses, le plaisir de donner … de savoir que je peux la faire jouir …
Elle me laisse lui ôter sa robe de chambre, elle est entièrement nue devant moi pour la première fois, mais je n’ai pas le temps de la voir, j’avance une main … je la touche presque, je la regarde, mais elle me fait baisser la tête … un foulard, qu’elle noue par en arrière … je ne vois plus rien
Je suis à genoux, de ses mains elle m’attire sur elle, me colle la bouche sur son sexe, si fort que je me sens écrasée … j’arrive même pas à sortir un petit bout de langue pour la lécher … c’est elle qui se frotte sur moi … me mouille de ses sécrétions, je peux à peine bouger … je suis prisonnière entre ses cuisses … son bouton que je ne vois pas, je le sens, petite tige durcie à l’entrée de ma bouche, qui la force presque, à la rencontre de ma langue.
Il me semble que c’est irréel, l’impression d’être utilisée, d’être prise par une femme, virile comme si c’était un homme.
Je ne sais plus trop où j’en suis, rien voir, même libre de mes mains, je me sais maladroite dans mon désir et ma manière de lui faire comme elle avec moi, mais elle geint de plus en plus, son ventre ondulant en va et vient presque brutaux sur mon visage … elle prend une de mes mains et la dirige en arrière d’elle, sur une fesse … guide les doigts entre les deux et exerce une pression … que je la touche dans la raie … depuis le temps que j’en avais envie, de la toucher, peu importe où, pourvu que !
Elle veut ça … je sais comme ça peut être bon … dans la cabine, elle m’a fait, sans savoir que je connaissais déjà … contente qu’elle me fasse comprendre qu’elle en a aussi envie…
Mon autre main rejoint la première, je l’étreins par les fesses, écrasant encore plus si c’était possible ma bouche sur son sexe … mes doigts cherchent un peu dans le sillon, oh ! pas longtemps, c’est bien ouvert ! Un d’abord dont la pulpe caresse en tournant les petites plissures, puis un autre qui vient se coller, et ensemble, les deux majeurs, les plus longs évidemment, comme deux complices curieux de découverte, s’enfoncent doucement, tout entiers, jusqu’au bout … mes doigts dans son anus, j’en mouille d’excitation …
À peine le temps de penser à les remuer, des oui … oui … oui … saccadés, presque criés me disent qu’elle jouit … longtemps … Pas d’autres mots, mais ceux-là me suffisent, j’ai réussi à lui faire plaisir, et ce qui coule d’elle dans ma bouche en est la récompense.
La suite, sans trop savoir, je ne l’imaginais pas comme ça. Je m’attendais à des moments d’abandon, alanguies toutes les deux, des mots doux, des baisers tendres, des caresses d’après … non !
D’abord, elle n’a pas dénoué le foulard et m’a ôté les mains quand j’ai voulu le faire. Elle a parlé, et moi, toujours dans le noir j’ai écouté …
Pour commencer, il a fallu que je réponde à ses questions sur ce qu’était ma vie, que je lui raconte la faillite d’un mariage avec un homme devenu homo exclusif, puis mes quatre années de sexe maigre, mes pas très heureuses tentatives de prendre des amants, et que non, je n’avais jamais eu de rapports avec les femmes avant elle … malgré que certaines lectures m’aient déjà fait mouiller au point où m’adonner au plaisir solitaire était une nécessité, et que oui, j’aimais çà …
J’ai dû aussi confirmer que les relations anales faisaient partie de ma sexualité depuis presque toujours … même toute seule, avec mes godes !! Ça m’a-t-elle répondu, rien qu’à voir avec quelle facilité j’ai pu te rentrer mes doigts entre les fesses sans préparation, tu penses bien que je m’en doutais !
Dans le peu de conversation que nous avions eues, elle n’avait jamais été vraiment crue, en réalité même pas du tout, j’ai été surprise, mais pas choquée de ce propos assez direct au contraire ! Dans mes lectures coquines j’aime bien les expressions salaces et les mots crus, ça m’émoustille, alors là, c’était plutôt agréable de l’entendre me parler comme ça, même si ce n’était pas vraiment cochon.
Elle m’a dit aussi plein de choses qui se sont mises à tourner dans ma tête, au point que je n’étais plus capable de penser autrement qu’en désordre.
Moi qui me pense rationnelle, tout se mélangeait, une femme venait de me faire basculer dans un monde qui me plaisait quand je l’imaginais chez les autres, et voilà qu’en quelques heures j’y étais, confiante et craintive à la fois de plaisirs nouveaux que je commençais seulement à découvrir …
Je sentais confusément que ce ne serait pas que moments heureux de sexe et de jouissances, qu’il y aurait forcément des instants qui me feraient peut-être regretter … mais au diable tout ça ! … le peu que je venais d’en découvrir, c’était l’appât prometteur … impossible de ne pas me laisser aller … ma volonté … c’était devenu çà !
Elle a parlé longtemps … moi toujours les yeux bandés parce que dit-elle, ne pas voir, c’est un peu comme ne pas être vue, me montrer sans la gêne de me sentir exhibée, même si cela me plaît …
Elle m’a dit qu’elle n’habitait pas la ville, mais qu’elle y venait régulièrement, et que c’est une amie qui lui avait recommandé « Chez Magalie »`
Elle m’a dit aussi …
De moi, elle ne savait rien, mais de la manière dont je l’ai fixée quand elle est entrée dans la boutique la première fois, elle a remarqué le trouble dans mon regard.
Elle a tout d’abord cru que j’étais de son monde, puis devant ma gêne évidente, a compris que non … et que j’en étais que plus intéressante …
- Tu t’en es rendu compte, j’aime les femmes, et j’ai un don pour reconnaître celle qui sont comme moi, et je ne me suis pas trompée sur toi.
Tu m’as dit tes goûts de sexe hétéro, de tout ce que ton mari faisait de toi, et du plaisir que tu y prenais. Je ne le savais pas, mais même si j’avais su, ça n’aurait rien changé, j’ai tout de suite vu que tu étais une femme à femmes, et je suis bien contente d’avoir vu juste.
J’ai une exception que tu vas apprendre le moment venu, très bientôt mais pour l’instant, sache que je suis dans une période lesbienne pure et dure et que je ne me laisse pas souiller par le contact de sexes de mâles, aussi beaux qu’ils soient, même par personne interposée.
Si tu veux que je continue à jouer sur toi de mes caresses … que les lèvres de ma bouche continuent à enfiévrer celles trempées de ton ventre et que tu aies le droit de me goûter et de me faire jouir, tu dois renoncer à tous rapports avec les hommes, pas le moindre contact, même pas une petite branlette !
Pas plus à ton Norbert qu’à d’autres … tu pourras le regarder faire si tu veux, s’il a envie de se soulager devant toi, mais c’est tout, et ne te laisse pas tripoter non plus ! Tu devras attendre que j’ai envie de te partager, comme il me plaira de le faire, et avec qui me plaira!
En parler par contre, ça me fera plaisir, et si tu mouilles d’envie d’une queue qui te pénètre, je saurais te faire aimer ça aussi entre filles … tu seras comblée comme jamais …tu verras, tu regretteras de ne pas avoir connu avant … tu vas aimer mes jouets … mes jeux …
En me disant tout ça, ses mains sur moi se faisaient plus rudes, ses caresses devenaient petits pincements à l’intérieur de mes cuisses, là où c’est plus sensible, puis se faisaient douces à nouveau, jusqu’aux aux moments où j’étais sur le point de ne plus pouvoir retenir mes plaintes parce que j’avais mal … ses dents qui mâchouillaient mes tétons, puis les serraient et tiraient dessus jusqu’à m’allonger les seins, puis les petites tapes aussi, par en- dessous avant de les téter et de les malaxer sans douceur …
Jamais je n’avais été traitée comme ça, même mon mari, pourtant passablement vicieux ne m’a fait mal volontairement … là, je ne comprenais plus … des caresses qui me faisaient du bien et d’autres qui étaient douleurs, et pourtant, j’ai résisté à l’envie de crier que je ne voulais plus, et de me sauver … je ne me comprenais plus, non seulement d’accepter, mais même de me sentir frémissante d’excitation … docile à ce qu’elle me faisait subir.
Ses mains étaient partout sur moi, dans moi, ses doigts entraient … ressortaient, humides de l’excitation qu’ils provoquaient, toujours silencieuse, ou presque … juste quelques mots pour me faire dire que j’aimais ce qu’elle me faisait, et une petite tape sur une fesse, pour m’encourager à le dire plus fort … et une autre plus sèche …
- Allons, mieux que ça, je n’entends pas, redis-le encore, si tu veux que je continue !
- Oh oui … c’est bon, j’aime … j’aime …
Et elle a joué encore longtemps comme ça avec moi, m’amenant au bord de la jouissance et me la refusant à chaque fois, une main plaquée sur ma bouche pour ne pas entendre mes supplications …
- Pas tout de suite ma belle … pas encore … quand j’en aurais envie …
Les yeux bandés, honteuse mais heureuse, prête à m’abandonner complètement, à tout ce qu’elle voudrait … je sentais son ventre collé derrière moi et le va et vient de sa chatte humide sur mes fesses et mes cuisses … elle me caressait le dos du bout de ses ongles, tour à tour délicatement, puis un peu moins, ma peau était de chair de poule … je me retenais de la supplier de me faire jouir, j’avais bien compris qu’elle prenait plaisir à exaspérer mon envie … qu’elle s’excitait de ma frustration, qu’elle m’utilisait pour sa satisfaction et que retarder la mienne augmentait la sienne …
Je savais tout ça et aussi … pas beaucoup plus d’une journée que je la connaissais, et j’acceptais qu’elle fasse de moi ce qu’elle voulait … et j’étais bien !, je ne cherchais même pas à imaginer jusqu’où ça pouvait aller …
Elle m’a replacée à genoux en travers du divan, la tête et les bras sur le dossier, ses mains appuyant l’intérieur de mes cuisses pour les écarter … j’essayais d’imaginer ce qu’elle voyait, je ne pouvais pas me sentir plus complètement offerte, excitée, mouillant de mon plaisir à devoir m’exhiber comme çà …
Elle remuait derrière moi, mais ne me touchait plus.
Je ne l’ai pas entendu marcher pour faire le tour … elle est arrivée en arrière du divan, face à moi, quelque chose me frottait le visage …
- Ouvre la bouche !
Aussitôt, j’ai reconnu le gland d’un gode sur ma langue … la vision de ce qu’elle allait en faire provoqua un afflux subit de mouille là où j’avais envie de le sentir s’enfoncer … je me mis à le sucer et à le lécher comme si c’était un vrai … je croyais que c’était un gode comme dans la cabine, un long, double, pour se baiser toutes les deux en même temps … avec le bandeau sur les yeux, je ne voyais pas … je croyais qu’elle voulait m’en faire sucer les bouts pour qu’ils soient bien lubrifiés avant de nous les mettre …
De ses mains derrière la tête, elle m’a tenue et l’a mis profond … je me suis revue avec la queue de mon mari quand il appuyait au fond jusqu’à ce que je manque d’air et qu’il se retire, accompagné d’un flot de salive et de bave qui me coulait sur le menton … des fois il en avait jusque sur les couilles, alors je les nettoyais avec la langue …
Et là, surprise, j’ai senti comme une grosse boule buter sur mes lèvres ….
D’une main j’ai tâté … comme des vraies … un peu moins douces au toucher et elles ne ballotaient pas, mais j’ai quand-même eu l’illusion, alors j’ai fait pareil, je les ai léchées, et en essayant d’aller en dessous pour goûter à sa raie, j’ai compris … mes lèvres sur des courroies en haut de ses cuisses … son sexe qui coulait, rempli de quelque chose… oui même si je n’avais jamais vu en vrai, un gode ceinture avec pénis dedans et dehors … la sensation de me baiser comme un homme en se baisant elle-même, c’est comme ça qu’elle allait me prendre … déjà, j’en jouissais presque ..
Revenue derrière moi, me tenant par une hanche, avec l’autre main, elle promenait ce pénis de latex du bas de mes reins jusqu’au bas de mon ventre, à l’entrée de ma fente détrempée, aller et retour, étalant partout ce qui en coulait, puis me prit juste au moment où n’en pouvant plus, je m’apprêtais à crier mon envie … une femme … un homme … je ne savais plus, seulement un sexe dans le mien, qui me faisait du bien, allait et venait … en sortait pour aller tout à côté et y revenait, toujours en moi, infatigable, de l’un et l’autre elle sondait les profondeurs … et je jouissais des deux … de tout … de ses mains qui m’agrippaient les hanches … de ses coups de reins virils … des fausses couilles qui s’écrasaient entre mes fesses … de ce que je savais qui était en elle et la faisait jouir aussi … des obscénités dont elle me gratifiait, à peine audibles, mais assez pour me stimuler encore davantage … de ces mots vulgaires dont j’aurais dû être humiliée, mais qui me plaisaient … c’est vrai que je me sentais ce qu’elle disait et je ne faisais qu’en jouir … et elle aussi …
Glissées, allongées sur le divan, elle sur mon dos, toujours en moi …des poussées ultimes, point d’orgue de nos orgasmes et nous sommes restées comme ça, collées, la sueur de sa poitrine mêlée à celle de mon dos, comme celle de nos cuisses.
Combien de temps ? … je l’ai sentie se retirer, puis à demi consciente, j’étais bien, je ne me rappelle que de çà.
J’ai dû m’assoupir … allongée sur le ventre, j’ai d’abord senti le foulard être dénoué et ôté de sur mes yeux puis, tirée par les cheveux, pas trop délicatement, pour me faire tourner la tête, une main m’enserrait la mâchoire, m’obligeant à ouvrir la bouche… la sienne, fermée, ses lèvres tout près, j’ouvrais les miennes pour un baiser de nos langues, paupières baissées, je savourais déjà …
Un premier jet me fit les relever … elle me crachait dans la bouche … le temps de se regarnir de suffisamment de salive, un autre a suivi, puis un autre, et encore … et encore, et je restais bouche ouverte, incapable de la fermer.
- Tu aimes … avale ma jolie … fais-moi plaisir ! … et j’ai avalé …
Des souvenirs de lectures, de femmes qui en dominaient d’autres heureuses de se soumettre … je me disais, moi jamais !
Et j’étais là, consciente de me faire humilier et de ne pas avoir envie d’y échapper …
Elle me fixait, regardait mes yeux se mouiller, les siens brillaient comme j’avais déjà vu, de sa satisfaction de jouer de moi, à sa guise … et mes larmes n’étaient pas de tristesse …
Elle avait déjà revêtu sa robe de chambre, et assise sur le bord du lit, elle me regardait me rhabiller. Il n’était pas bien tard, tout juste 9 h 30, mais elle m’a dit qu’il fallait que je parte. Elle devait aller accueillir quelqu’un à l’aéroport qui aura besoin d’aide pour son arrivée en ville.
Un pincement de jalousie, qui disparut quand elle précisa …
- Quelqu’un de très gentil, tu verras, je te « le » présenterai …
Alors, comme elle ne veut rien savoir des hommes … !!
- Demain c’est impossible, on se reverra jeudi soir, je t’appellerai à la boutique …
Elle ne me proposait pas, elle me disait … elle avait décidé … ce sera ainsi!! J’étais subjuguée, incapable du moindre argument, pourtant le jeudi soir … enfin … je saurai bien m’arranger, … ce sera comme elle voudra !
C’est comme çà que nous nous sommes quittées. Son baiser fut possessif, comme sa main qui me serrait la nuque pendant que sa bouche écrasait la mienne … je ne l’embrassais pas, encore, c’était elle qui prenait ! … et les mots d’une promesse …
- Allez, à jeudi ma douce, pour des moments comme tu n’en as jamais connu !
Toute la nuit, cette phrase fut source de rêves impossibles …je rêvais que je rêvais et que j’allais me réveiller, puis la journée de mercredi, impossible de ne pas penser à la veille … et de ne pas avoir hâte au lendemain …
Et le lendemain c’est aujourd’hui ! Toute la matinée, dans la boutique, je n’ai pas arrêté d’aller et venir, je ne tenais pas en place, il fallait que je m’occupe, mais toujours aux aguets à chaque fois que le téléphone sonnait.
Enfin, encore une sonnerie, je tourne la tête, Magalie, le combiné à la main me le montre du doigt, ça y est, c’est pour moi … et c’est elle !
Elle est exigeante. Il faut que je me rendre le plus tôt possible à l’endroit qu’elle m’indique ... un hôtel et le numéro de chambre … il est 13h …
- mais c’est qu’aujourd’hui justement, c’est ouvert jusqu’à 21 h, ça ne pourrait pas …
- oui je sais, mais non, ça ne peut pas attendre, trouves-toi une raison, une urgence quelconque, sois là pour 17h au plus tard tu as largement le temps … sinon tu ne me reverras plus ! … ah aussi …
- Réjeanne, je n’aime pas ! Évite de m’interpeller, mais si tu es obligée de le faire, ce sera Jennie !
Et c’est tout, même pas un petit mot doux … plutôt une menace à peine déguisée qui me laisse sans voix … heureusement qu’elle a raccroché !
Ne plus la revoir, pendant cinq secondes … pourquoi pas ? Moi, me laisser mener comme une petite fille ? … voyons donc !!
Mais non, renoncer à ce que je commence seulement à découvrir, je ne m’en sens pas capable … c’était trop bien, et j’ai le pressentiment que ce n’est que le début … je serai à l’heure, même bien avant. Comme elle l’a demandé … le plus tôt possible !
Je n’ai pas cherché longtemps le prétexte … à peine un mensonge ! Le téléphone ? Une amie accidentée (ce qui était vrai depuis une semaine), et son état s’aggravait (ce qui était faux), mais suffisant pour me faire offrir de partir, avant même que je le demande. Bon, elle savait pas, mais quand-même, c’est vrai que ma patronne est sympa !
C’est pas bien loin, j’ai le temps de passer à la maison. Une douche, pas vraiment obligatoire, je n’ai pas transpiré et je sens bon, mais je veux être propre de partout … que mon intérieur le soit autant que l’extérieur … son gode ou ses doigts, profonds entre mes fesses, elle voudra sûrement encore me les mettre … du moins je l’espère ! je sais depuis longtemps ce qu’il faut faire, et quand c’est possible, les précautions à prendre si c’est nécessaire, alors je le fais … je dois être prête !
Mes bas jarretière en voile fin avec de la dentelle … une culotte ? je me décide pour un slip noir en soie avec de la dentelle aussi, qui cache si peu, ça devrait lui plaire … de me l’enlever ! Ma jupe beige à fils rosée et un corsage lilas assorti, me voilà habillée. Ah, le soutien-gorge, non, pas oublié … le relief sous le chemisier … plus expressif ! les escarpins gris taupe, à petit talons, mes plus confortables, mon manteau d’automne, croisé, beige à ceinture, je sors de la maison. Oh, j’ai failli oublier mon sac ! Décidément, trop distraite par mes pensées, je ne vais pas prendre ma voiture, un taxi sera plus sûr !
Je ne suis plus tout à fait dans le présent, j’essaie d’imaginer vers quoi je m’en vais … c’est sûr, cette femme, dont je ne suis même pas certaine de connaître le vrai prénom est en train de faire de moi quelqu’un d’autre. De rebelle plutôt frondeuse, après seulement trois rencontres, je me sens glisser vers un état d’abandon de ma volonté … où le désir de dépendre de la sienne me gagne toute entière.
Moi Carole, je change, j’ai conscience d’accepter d’être dirigée et dominée, et je ne veux pas que ça s’arrête … du peu que je viens d’en goûter le plaisir, j’ai envie de tout apprendre de ce monde-là.
Pas plus de 25 minutes … hôtel d’une chaîne bien connue, sur la route de l’Aéroport qui est tout près. Je ne viens pas souvent dans ce quartier. Des bosquets d’érables parés de leurs couleurs d’automne, toujours ce spectacle féerique … une autre fois j’aurais pris le temps de me remplir les yeux, mais pas aujourd’hui … 16 heures …elle va être contente.
Passage obligé au bureau de la réception, je sais déjà dans quelle chambre elle m’attend, mais quand-même, pour la forme, l’hôtesse à l’accueil prévient de mon arrivée. Et me voilà dans l’ascenseur … un autre, qui m’emmène vers un inconnu que je veux découvrir. Je ne sais pas … je veux savoir … pourtant j’ai un doute …? Je ne devrais peut-être pas ?!
Perdue dans mes pensées, et l’arrêt tellement en douceur, seulement la porte qui coulisse
me fait réaliser que je suis arrivée.
Cette fois-ci, elle ne m’attend pas à l’extérieur, mais presque … de mon index plié, je m’apprête à frapper, mais la porte s’ouvre … ma main reste en suspens.
Elle, Jennie, est là, à l’entrée de ce qui semble être une petite antichambre, son regard plus troublant que jamais fixé sur moi.
La porte fermée, elle me prend la tête entre ses mains, geste de possession et de supériorité comme on ferait à une enfant et plaque sa bouche sur la mienne, je fonds déjà, mes lèvres s’écartent dans l’espérance de sentir sa langue s’y glisser … de sa salive s’y déverse. Je me souviens de l’autre fois, et elle n’a pas besoin d’ordonner … je bois … en même temps que
ça coule de ma chatte … sans savoir, je mouille à l’idée de ce qu’elle va me faire … je suis débordante d’envie …
Une de ses mains, autoritaire et virile passe sous ma jupe et se plaque sur ma culote imbibée de mouille. D’un doigt elle appuie sur le fin tissu détrempé, si fort qu’elle me pénètre, c’est
comme me sentir prise par un petit pénis dans un préservatif de soie …
La bouche ouverte, je me laisse aller au plaisir que je sens monter oh… oh … je vais jouir, mais elle se retire ...
- S’il te plaît … s’il te plaît !
Je vois dans ses yeux qu’elle est contente, elle sait que je suis à sa merci.
- Ce soir ma belle, pour jouir tu vas devoir le mériter, je t’ai promis une soirée inoubliable mais tu devras tout accepter, sinon tu retournes chez toi … alors ?
- Oui
- Oui quoi ?
- Oui, j’accepte … ce que tu voudras …
- Bien certaine ? Je peux être exigeante tu sais, alors redis-le !!
- Oui oui, tout ce que tu voudras … promis, je vais obéir à tout …
- Bien ! Pour commencer déshabille toi … et mets ce qu’il y a dans ce sac … tu le reconnais ?
- Oui, bien sûr
C’est le sac d’avant-hier, quand elle est revenue sur ses pas. Dedans, je sais qu’il y a le porte-jarretelles rouge et noir. Elle avait prévu, c’était pour moi.
-Non non, ne mets pas le string, ça me plaît de te voir comme ça … tu as l’air d’une vraie pute sur le point de se faire sauter, mais ce soir, tu seras une pute particulière, gratuite, docile et obéissante, et pas seulement que pour moi !
- Je ne comprends pas … est-ce que …?
- Je vois que tu commences à réaliser, mais les questions, seulement avec ma permission, contente toi d’écouter et obéir, tu viens tout juste de le promettre, faut pas commencer à oublier !
C’est vrai, j’ai promis, je voulais, j’avais envie et j’ai encore, pourtant, un petit nuage de doutes … ses mots pour m’abaisser, pour m’humilier … elle se dévoile différente de ce que le croyais. Son désir d’autorité et de domination me fait peur et m’attire à la fois. Des frissons d’envie, d’inconnu surtout, font taire mes craintes. Des bouts de lectures me reviennent, je m’y vois, je m’attends même à ce qu’elle m’ordonne de l’appeler « Maîtresse » … je me mets à envisager ce qui était impensable il y a seulement quelques jours… pourquoi pas un collier … une laisse… à quatre pattes, être caressée en me faisant dire que je suis une gentille chienne, excitée et reconnaissante de me sentir appréciée … et si c’était ça le bonheur … et si depuis tant d’années j’étais passée à côté …peut-être que sans le savoir j’étais faite pour ça ?
Mon espèce de délire intérieur s’arrête … elle ouvre une porte …
- Attends ici !
Une chambre, moins grande que celle du château. Les rideaux tirés et lumière éteinte, il ne fait pas très clair … elle me fait entrer
Quelqu’un est assis au bord du lit, je devine une chevelure frisée, pas très longue, et j’essaie de distinguer … mais ça s’éclaire … un peu éblouie, çà me prend quelques secondes avant de voir, de bien voir … c’est étonnant !
Un homme, jeune, blond clair, la peau très pâle, d’un blanc presque laiteux est assis, le visage tourné vers nous. Il est entièrement nu, mince, paraît un peu frêle
D’abord, je remarque son pénis, long, qui dépasse beaucoup de sa main qui l’enserre. Long mais pas gros, décalotté ? on dirait plutôt circoncis, gland rougeâtre au bout d’une tige presque aussi pâle que son corps.
Elle voit la direction de mon regard …
- Ça t’intéresse on dirait, tu vas y goûter rassure-toi … en même temps qu’elle me passe une main entre les fesses
Mais le plus saisissant, son visage surtout ! Si ce n’était des bouclettes blondes qui l’entourent, et porteur de moins d’années … le sosie parfait de Jennie ! J’en reste stupéfaite ...même ses traits, pas tout à fait ceux d’un homme … comme elle, pas tout à fait ceux d’une femme ! C’est donc lui son exception …
Pourtant je ne rêve pas … il lui ressemble tellement, et puis son âge, sûrement pas beaucoup plus de vingt ans … non, quand-même pas … une pensée, la plus inavouable, une mère et son fils … oh non, pas çà … mais je suis folle, mes pensées s’emballent, elle me rassure.
- Il est beau hein, il s’appelle Arnaud … tu dois trouver qu’il me ressemble beaucoup …
mais ne vas pas t’imaginer trop de choses … allez, approche
En avançant je le vois, il me fixe … mais pas tout à fait, comme si il regardait un peu à côté, les yeux clairs, grand ouverts, inexpressifs … des yeux d’aveugle … il ne me voit pas ! ,,, Il ne voit pas !!
Je suis près de lui, ses bras se tendent, incertains, puis il me touche.
Il me fait mettre de côté, une main entre mes cuisses, l’autre au milieu de mes fesses … tout de suite, deux doigts qui vont à la rencontre l’un de l’autre à l’intérieur de moi. Des gestes brusques, comme une envie de faire mal, lui qui pourtant semble si délicat …
Puis en contraste, une voix douce, ferme quand-même, qui ne donne pas l’envie de dire non !
- À genoux !
Pas plus, j’ai compris ! En m’agenouillant, je vois Jennie qui ôte sa robe et s’approche, les yeux brillants, elle n’a pas de culotte, et je réalise que même si je l’ai déjà léchée et que j’ai bu son jus, je n’avais pas eu le temps de bien regarder … je vois pour la première fois ses grosses lèvres un peu foncées au milieu de sa toison blonde et ses petites, frisées et roses dans la fente, ça brille … elle mouille …
Elle me prend par les cheveux, je m’apprête à me sentir plaquée sur elle, mais elle me tourne la tête … je me retrouve avec la queue d’Arnaud en plein visage et c’est elle-même, la main dans un gant de fin latex, qui s’en sert pour me frapper les joues, les yeux … partout, avant de me faire comprendre d’ouvrir la bouche, et de me pousser la tête …- Allez, suce, montre-moi comment tu fais … le geste est brutal, le gland bute au fond, et tout n’est pas rentré ! … avec le va et vient qu’elle m’impose, elle me tire les cheveux, ça pique et me fait venir les larmes … puis c’est lui qui me les prend, et tire encore plus fort et essaie de s’enfoncer plus loin … je n’en peux plus d’avoir du mal à respirer, et de la douleur … pourtant je mouille toujours, je le sens entre mes cuisses … une main me caresse … des doigts vont et viennent … s’enfoncent là, puis là aussi … puis la main se retire, et j’en sens deux qui s’agrippent à mes hanches, et quelque chose … je devine tout de suite … le gode de Jennie dans ma chatte … elle me baise pendant que j’ai la bite d’Arnaud dans la bouche ! … je ne pense plus à la douleur …
Arnaud ne me tient plus, les coups de reins de Jennie me secouent et m’empêchent de sucer convenablement … d’une main à la base, je la serre entre mes doigts puis j’adapte mes coups de langue et l’engloutissement de sa queue au rythme que m’impose Jennie, en même temps que je pétris les couilles de l’autre main … les han … han de Jennie et les ho …ho d’Arnaud nous accompagnent … moi bien sûr, incapable de parler … et il annonce ce qui devait arriver ...
- je vais jouir … ça y est … c’est bon … tiens salope, prends çà … avale … il n’avait pas besoin de le dire ! Surtout avec ce mot-là.
J’ai eu tout juste le temps de déglutir que Jennie, collée derrière moi en rajoutait sur mes qualités de salope et jouissait, ses mains abandonnant mes hanches pour venir me pincer les seins et en étirer les tétons … et j’ai joui moi aussi, sans parler … l’habitude … des bruits, comme si j’avais le hoquet, et dans la gorge, des petites remontées de goût de sperme.
Jennie a remarqué les coulures aux coins de ma bouche, elle a remis son gant pour les essuyer et me les donner à lécher !
Pourquoi un gant ? Elle m’a dit : Les hommes, elle n’aime pas, surtout, les touchers intimes … Arnaud, c’était le seul … mais pas de contacts directs avec la peau dans ces endroits là … alors le sperme … encore moins !
Elle, elle m’a obligée à un nettoyage au rince-bouche, et à me gargariser avant de m’embrasser … la bouche emplie du goût de menthe, je n’ai pas aimé … puis léchage des deux pénis de son gode, avec les goûts d’elle et de moi … ç’était mieux !
Lui, toujours assis, n’avait pas complètement débandé … ou il recommençait ? Oui, c’est plutôt ça … il se branlait doucement et raidissait …
Il se lève, j’ouvre déjà la bouche, mais il se retourne et se met à genoux, accoudé sur le bord du lit, et je vois ses fesses!
Assis, ça ne paraissait pas, avec une taille trop fine pour un homme, il a des vraies fesses de femme, larges, blanches et lisses, sans un poil … et moi à genoux derrière lui … et la voix de Jennie, et encore ses mains qui poussent ma tête …
- Allez, lèche ! Écarte et va au fond !
J’ai écarté et sorti la langue, et j’ai léché, et je n’ai pas aimé. Je forçais pour me retirer, mais elle était plus forte que moi, elle appuyait fort d’une main, et de l’autre me donnait des tapes sur les fesses en plus !
- Allez, je te l’ai dit, tu es une pute … « notre » pute … obéis ou fous le camp !!
Je suis restée … j’aurai pas dû !!!
J’ai encore léché, j’en pleurais et je bavais en même temps … il avait la raie trempée. Puis j’ai dû le sucer … j’avais plutôt envie de le mordre. J’ai encore essayé de me dégager, en criant presque, mais la réaction fut immédiate ! Un morceau de tissu laineux, je crois une de ses chaussettes, enfoncée dans ma bouche, et une main à lui plaquée dessus, et ses mains à elle qui se sont mises à me claquer les fesses, très fort … et pas seulement les fesses … je n’avais plus envie, ça me faisait trop mal, je ne mouillais plus … je ne voulais plus !! Mais eux, ils voulaient !!
Tenue par les cheveux, la figure collée au tapis, les fesses levées et douloureuses des coups reçus, je l’ai senti se coller derrière moi et pénétrer d’un coup … jamais j’aurais cru ne pas aimer çà !
Maintenant que ma rage est calmée, je me dis qu’il est peut-être aveugle, mais que ça ne l’empêchait pas de drôlement bien viser !
Bien enfoncé, il s’est immobilisé, jusqu’à ce que je ressente une poussée qui ne venait pas de lui, et sa voix à elle …
- C’est çà … ensemble … encule là bien … et toi, tu aimes me sentir ?
- Oh oui … oh oui …
Il se reculait et elle, s’enfonçait en lui, ce qui le repoussait en moi … cadence parfaite, sauf que moi, je ne voulais plus jouer … je subissais … me tenant toujours d’une main par les cheveux, de l’autre, avec une ceinture, il me cinglait le dos … ce devait être çà se sentir violée, et battue en plus ! Elle, elle semblait apprécier et l’encourageait …
- C’est ça, vas-y … vas-y !
Des vrais sadiques !
J’étais venue librement … j’aurai pas dû !!!!
Je remuais moi aussi en cadence ils devaient penser que c’était parce que j’aimais ! Je tentais de me libérer en m’avançant au moment où il reculait. Pas facile, puis, un ralentissement, et j’ai réussi … il a quand-même joui, mais à l’extérieur, sur mes fesses en émettant des borborygmes aigus proches du chant du coq, qui ont continué même bien après que je me sois dégagée … Jennie n’en avait pas fini avec lui, c’était son tour …
Je la voyais, le visage montrant son plaisir de faire mal, lui cingler le dos tout en l’enculant sans douceur … et il avait l’air d’aimer çà !
Je l’ai vu aussi, elle, gagnée par l’orgasme, la figure déformée d’un vrai rictus de sadique … une vilaine grimace … elle n’est pas belle quand elle jouit !! Elle devait avoir cet air là quand elle m’a prise l’autre soir … mais j’avais les yeux bandés …
Je ne trouvais pas mon slip, mais j’ai eu le temps de passer ma jupe par-dessus le porte-jarretelles et mettre mon corsage avant qu’elle s’aperçoive que le m’habillais …
- Qu’est-ce que tu fais … on n’a pas fini, on commence seulement à s’amuser …
- Eh bien vous continuerez sans moi !! Et je mets mon manteau …
- Allez, fais pas l’enfant … approche-toi …
- Non! Tout à l’heure tu m’as dit : Obéis ou fous le camp ! Eh bien je ne veux plus de vos jeux de débiles, c’est pas ça que j’espérais ! Je vous laisse !! Et j’ai pris mon sac.
Je venais de retrouver la raison, il était temps !
Au moment où j’ouvrais la porte, quelque chose m’a frôlé la tête et s’est écrasé sur le mur … ma culotte encore mouillée roulée en boule …
- Tiens, tu oublies çà … pauvre conne …
Je l’ai ramassée et renvoyée …
- Gardez-là, ça vous fera un souvenir !! .. et je suis sortie.
Dans l’ascenseur, le miroir m’a montré une tête avec une chevelure de folle … juste le temps de me redonner une apparence normale avant d’arriver dans le hall d’entrée et appeler un taxi. Il n’est que 20 h.
.Envie de voir quelqu’un de « normal », de parler, je décide de passer par la boutique. Magalie n’est pas là, c’est Louise qui va fermer.
On parle de choses et d’autres, je m’étouffe un peu en parlant, elle me tape dans le dos …
- Aïe Aïe …
- Excuse-moi, je ne pensais pas taper si fort.
Évidemment, les coups de ceinture, elle pouvait pas savoir.
- C’est pas çà … oh c’est vrai, faut que j’aille à la pharmacie … je reviens …
Et je suis revenue avec des cachets et de la pommade analgésique.
La boutique était fermée depuis plus d’une heure et demie quand nous sommes sorties.
Une heure et demie que ça m’a pris pour tout lui raconter, et qu’elle me propose de m’appliquer la pommade, et j’ai su aussi, pour elle … jamais j’aurais imaginé !!
C’est elle qui m’a ramenée chez moi, vers 23h … le lendemain matin nous avons pris le petit-déjeuner ensemble, et elle n’a pas couché dans la chambre d’amis …
Alors, Réjeanne ou Jennie, peu importe son nom, finalement j’ai bien fait … je ne dirai plus … J’aurai pas dû … !!!
NAT-LM 06/2014
Voilà la suite, le début, c’était y’a pas longtemps … (Magalie-1) … Vous ne vous rappelez pas ? … retournez voir … ça va vous revenir …
*****
Me voilà arrivée devant l’hôtel, et seulement là je m’interroge … elle n’habite donc pas la ville? Et puis, être descendue ici où le prix d’une seule nuitée peut absorber la quinzaine d’un salaire respectable (et je ne parle pas d’une suite), elle doit être drôlement en moyens ! Bon, un peu impressionnée, c’est vrai, mais je n’étais pas là pour me poser des questions sur son rang social … mes frissons, c’était pas çà …
Je suis en avance … c’est peut-être pas bien, pourtant j’ai pris mon temps pour me préparer. Je suis restée longtemps sous la douche, à imaginer, en me caressant … juste un peu … puis à me demander comment m’habiller, mes beaux dessous ou non ? Les deux fois, elle, elle n’en portait pas, et moi juste des bas … bon, ce sera comme çà, pas de soutien-gorge, juste ma petite culotte toute en dentelle blanche, en contraste avec ma toison brune qui dépasse presque partout !… je n’ai pas suivi la tendance, je reste naturelle, sauf pour les jambes et les cuisses … et les aisselles …
Pour cacher tout ça, une jupe gris uni en jersey, un chemisier rose … pas trop sage, un peu moulant, sur des seins qui se cachent mal, et pour la douce fraîcheur de presque automne, un manteau 3/4 léger, pas doublé, assorti au reste, à motifs … roses et gris … mes couleurs préférées, moi aussi.
À la réception je montre la carte, la préposée me demande mon nom …
- Madame Réjeanne vous attend, je vais lui signaler votre arrivée … ascenseur n° 2, au 6ème à droite, au bout du couloir … bonsoir madame …
Un peu sec le ton, pas en accord avec la renommée du lieu, mais je m’en fous, je ne perds pas de temps à penser que je pourrais le lui faire remarquer. Je me précipite … trop ! j’ai pris le no1, il ne dépasse pas le 5ème, un étage à monter à pieds !
Pas besoin de frapper, elle m’attend sur le pas de la porte, en robe de chambre Elle me presse contre elle et écrase sa bouche sur la mienne, sans un mot, puis m’entraîne à l’intérieur. Elle me pousse doucement vers le divan tout proche …je ne pense plus à rien, qu’à me laisser mener, à être son jouet … à être docile à ses envies …
Elle ne me laisse pas m’asseoir tout de suite … mon chemisier est vite enlevé, elle me presse contre elle par derrière, ses mains sont caresses sur mes seins, puis plus viriles … elles deviennent poignées, qui les malaxent, les triturent, les étirent … des petites tapes qui les remontent, ça fait mal et j’ai un peu peur mais ça m’excite en même temps …
je mouille de ce que j’espère … l’impatience de sa bouche sur mon sexe qui en pleure d’envie …
Je me laisse aller à ses mains qui me dénudent … étendue, à ses doigts qui glissent sur moi, jusqu’au bas de mon ventre et me prennent comme ça … j’ai peine à soutenir son regard … dans un miroir sur le côté, je vois sa tête descendre … descendre, et c’est le contact … sa bouche … sa langue … mon bouton léché … aspiré …sucé… mordillé et le cri de mon plaisir … je n’ai pas pu le retenir … trop fort ! Une envie, lui rendre ses caresses, le plaisir de donner … de savoir que je peux la faire jouir …
Elle me laisse lui ôter sa robe de chambre, elle est entièrement nue devant moi pour la première fois, mais je n’ai pas le temps de la voir, j’avance une main … je la touche presque, je la regarde, mais elle me fait baisser la tête … un foulard, qu’elle noue par en arrière … je ne vois plus rien
Je suis à genoux, de ses mains elle m’attire sur elle, me colle la bouche sur son sexe, si fort que je me sens écrasée … j’arrive même pas à sortir un petit bout de langue pour la lécher … c’est elle qui se frotte sur moi … me mouille de ses sécrétions, je peux à peine bouger … je suis prisonnière entre ses cuisses … son bouton que je ne vois pas, je le sens, petite tige durcie à l’entrée de ma bouche, qui la force presque, à la rencontre de ma langue.
Il me semble que c’est irréel, l’impression d’être utilisée, d’être prise par une femme, virile comme si c’était un homme.
Je ne sais plus trop où j’en suis, rien voir, même libre de mes mains, je me sais maladroite dans mon désir et ma manière de lui faire comme elle avec moi, mais elle geint de plus en plus, son ventre ondulant en va et vient presque brutaux sur mon visage … elle prend une de mes mains et la dirige en arrière d’elle, sur une fesse … guide les doigts entre les deux et exerce une pression … que je la touche dans la raie … depuis le temps que j’en avais envie, de la toucher, peu importe où, pourvu que !
Elle veut ça … je sais comme ça peut être bon … dans la cabine, elle m’a fait, sans savoir que je connaissais déjà … contente qu’elle me fasse comprendre qu’elle en a aussi envie…
Mon autre main rejoint la première, je l’étreins par les fesses, écrasant encore plus si c’était possible ma bouche sur son sexe … mes doigts cherchent un peu dans le sillon, oh ! pas longtemps, c’est bien ouvert ! Un d’abord dont la pulpe caresse en tournant les petites plissures, puis un autre qui vient se coller, et ensemble, les deux majeurs, les plus longs évidemment, comme deux complices curieux de découverte, s’enfoncent doucement, tout entiers, jusqu’au bout … mes doigts dans son anus, j’en mouille d’excitation …
À peine le temps de penser à les remuer, des oui … oui … oui … saccadés, presque criés me disent qu’elle jouit … longtemps … Pas d’autres mots, mais ceux-là me suffisent, j’ai réussi à lui faire plaisir, et ce qui coule d’elle dans ma bouche en est la récompense.
La suite, sans trop savoir, je ne l’imaginais pas comme ça. Je m’attendais à des moments d’abandon, alanguies toutes les deux, des mots doux, des baisers tendres, des caresses d’après … non !
D’abord, elle n’a pas dénoué le foulard et m’a ôté les mains quand j’ai voulu le faire. Elle a parlé, et moi, toujours dans le noir j’ai écouté …
Pour commencer, il a fallu que je réponde à ses questions sur ce qu’était ma vie, que je lui raconte la faillite d’un mariage avec un homme devenu homo exclusif, puis mes quatre années de sexe maigre, mes pas très heureuses tentatives de prendre des amants, et que non, je n’avais jamais eu de rapports avec les femmes avant elle … malgré que certaines lectures m’aient déjà fait mouiller au point où m’adonner au plaisir solitaire était une nécessité, et que oui, j’aimais çà …
J’ai dû aussi confirmer que les relations anales faisaient partie de ma sexualité depuis presque toujours … même toute seule, avec mes godes !! Ça m’a-t-elle répondu, rien qu’à voir avec quelle facilité j’ai pu te rentrer mes doigts entre les fesses sans préparation, tu penses bien que je m’en doutais !
Dans le peu de conversation que nous avions eues, elle n’avait jamais été vraiment crue, en réalité même pas du tout, j’ai été surprise, mais pas choquée de ce propos assez direct au contraire ! Dans mes lectures coquines j’aime bien les expressions salaces et les mots crus, ça m’émoustille, alors là, c’était plutôt agréable de l’entendre me parler comme ça, même si ce n’était pas vraiment cochon.
Elle m’a dit aussi plein de choses qui se sont mises à tourner dans ma tête, au point que je n’étais plus capable de penser autrement qu’en désordre.
Moi qui me pense rationnelle, tout se mélangeait, une femme venait de me faire basculer dans un monde qui me plaisait quand je l’imaginais chez les autres, et voilà qu’en quelques heures j’y étais, confiante et craintive à la fois de plaisirs nouveaux que je commençais seulement à découvrir …
Je sentais confusément que ce ne serait pas que moments heureux de sexe et de jouissances, qu’il y aurait forcément des instants qui me feraient peut-être regretter … mais au diable tout ça ! … le peu que je venais d’en découvrir, c’était l’appât prometteur … impossible de ne pas me laisser aller … ma volonté … c’était devenu çà !
Elle a parlé longtemps … moi toujours les yeux bandés parce que dit-elle, ne pas voir, c’est un peu comme ne pas être vue, me montrer sans la gêne de me sentir exhibée, même si cela me plaît …
Elle m’a dit qu’elle n’habitait pas la ville, mais qu’elle y venait régulièrement, et que c’est une amie qui lui avait recommandé « Chez Magalie »`
Elle m’a dit aussi …
De moi, elle ne savait rien, mais de la manière dont je l’ai fixée quand elle est entrée dans la boutique la première fois, elle a remarqué le trouble dans mon regard.
Elle a tout d’abord cru que j’étais de son monde, puis devant ma gêne évidente, a compris que non … et que j’en étais que plus intéressante …
- Tu t’en es rendu compte, j’aime les femmes, et j’ai un don pour reconnaître celle qui sont comme moi, et je ne me suis pas trompée sur toi.
Tu m’as dit tes goûts de sexe hétéro, de tout ce que ton mari faisait de toi, et du plaisir que tu y prenais. Je ne le savais pas, mais même si j’avais su, ça n’aurait rien changé, j’ai tout de suite vu que tu étais une femme à femmes, et je suis bien contente d’avoir vu juste.
J’ai une exception que tu vas apprendre le moment venu, très bientôt mais pour l’instant, sache que je suis dans une période lesbienne pure et dure et que je ne me laisse pas souiller par le contact de sexes de mâles, aussi beaux qu’ils soient, même par personne interposée.
Si tu veux que je continue à jouer sur toi de mes caresses … que les lèvres de ma bouche continuent à enfiévrer celles trempées de ton ventre et que tu aies le droit de me goûter et de me faire jouir, tu dois renoncer à tous rapports avec les hommes, pas le moindre contact, même pas une petite branlette !
Pas plus à ton Norbert qu’à d’autres … tu pourras le regarder faire si tu veux, s’il a envie de se soulager devant toi, mais c’est tout, et ne te laisse pas tripoter non plus ! Tu devras attendre que j’ai envie de te partager, comme il me plaira de le faire, et avec qui me plaira!
En parler par contre, ça me fera plaisir, et si tu mouilles d’envie d’une queue qui te pénètre, je saurais te faire aimer ça aussi entre filles … tu seras comblée comme jamais …tu verras, tu regretteras de ne pas avoir connu avant … tu vas aimer mes jouets … mes jeux …
En me disant tout ça, ses mains sur moi se faisaient plus rudes, ses caresses devenaient petits pincements à l’intérieur de mes cuisses, là où c’est plus sensible, puis se faisaient douces à nouveau, jusqu’aux aux moments où j’étais sur le point de ne plus pouvoir retenir mes plaintes parce que j’avais mal … ses dents qui mâchouillaient mes tétons, puis les serraient et tiraient dessus jusqu’à m’allonger les seins, puis les petites tapes aussi, par en- dessous avant de les téter et de les malaxer sans douceur …
Jamais je n’avais été traitée comme ça, même mon mari, pourtant passablement vicieux ne m’a fait mal volontairement … là, je ne comprenais plus … des caresses qui me faisaient du bien et d’autres qui étaient douleurs, et pourtant, j’ai résisté à l’envie de crier que je ne voulais plus, et de me sauver … je ne me comprenais plus, non seulement d’accepter, mais même de me sentir frémissante d’excitation … docile à ce qu’elle me faisait subir.
Ses mains étaient partout sur moi, dans moi, ses doigts entraient … ressortaient, humides de l’excitation qu’ils provoquaient, toujours silencieuse, ou presque … juste quelques mots pour me faire dire que j’aimais ce qu’elle me faisait, et une petite tape sur une fesse, pour m’encourager à le dire plus fort … et une autre plus sèche …
- Allons, mieux que ça, je n’entends pas, redis-le encore, si tu veux que je continue !
- Oh oui … c’est bon, j’aime … j’aime …
Et elle a joué encore longtemps comme ça avec moi, m’amenant au bord de la jouissance et me la refusant à chaque fois, une main plaquée sur ma bouche pour ne pas entendre mes supplications …
- Pas tout de suite ma belle … pas encore … quand j’en aurais envie …
Les yeux bandés, honteuse mais heureuse, prête à m’abandonner complètement, à tout ce qu’elle voudrait … je sentais son ventre collé derrière moi et le va et vient de sa chatte humide sur mes fesses et mes cuisses … elle me caressait le dos du bout de ses ongles, tour à tour délicatement, puis un peu moins, ma peau était de chair de poule … je me retenais de la supplier de me faire jouir, j’avais bien compris qu’elle prenait plaisir à exaspérer mon envie … qu’elle s’excitait de ma frustration, qu’elle m’utilisait pour sa satisfaction et que retarder la mienne augmentait la sienne …
Je savais tout ça et aussi … pas beaucoup plus d’une journée que je la connaissais, et j’acceptais qu’elle fasse de moi ce qu’elle voulait … et j’étais bien !, je ne cherchais même pas à imaginer jusqu’où ça pouvait aller …
Elle m’a replacée à genoux en travers du divan, la tête et les bras sur le dossier, ses mains appuyant l’intérieur de mes cuisses pour les écarter … j’essayais d’imaginer ce qu’elle voyait, je ne pouvais pas me sentir plus complètement offerte, excitée, mouillant de mon plaisir à devoir m’exhiber comme çà …
Elle remuait derrière moi, mais ne me touchait plus.
Je ne l’ai pas entendu marcher pour faire le tour … elle est arrivée en arrière du divan, face à moi, quelque chose me frottait le visage …
- Ouvre la bouche !
Aussitôt, j’ai reconnu le gland d’un gode sur ma langue … la vision de ce qu’elle allait en faire provoqua un afflux subit de mouille là où j’avais envie de le sentir s’enfoncer … je me mis à le sucer et à le lécher comme si c’était un vrai … je croyais que c’était un gode comme dans la cabine, un long, double, pour se baiser toutes les deux en même temps … avec le bandeau sur les yeux, je ne voyais pas … je croyais qu’elle voulait m’en faire sucer les bouts pour qu’ils soient bien lubrifiés avant de nous les mettre …
De ses mains derrière la tête, elle m’a tenue et l’a mis profond … je me suis revue avec la queue de mon mari quand il appuyait au fond jusqu’à ce que je manque d’air et qu’il se retire, accompagné d’un flot de salive et de bave qui me coulait sur le menton … des fois il en avait jusque sur les couilles, alors je les nettoyais avec la langue …
Et là, surprise, j’ai senti comme une grosse boule buter sur mes lèvres ….
D’une main j’ai tâté … comme des vraies … un peu moins douces au toucher et elles ne ballotaient pas, mais j’ai quand-même eu l’illusion, alors j’ai fait pareil, je les ai léchées, et en essayant d’aller en dessous pour goûter à sa raie, j’ai compris … mes lèvres sur des courroies en haut de ses cuisses … son sexe qui coulait, rempli de quelque chose… oui même si je n’avais jamais vu en vrai, un gode ceinture avec pénis dedans et dehors … la sensation de me baiser comme un homme en se baisant elle-même, c’est comme ça qu’elle allait me prendre … déjà, j’en jouissais presque ..
Revenue derrière moi, me tenant par une hanche, avec l’autre main, elle promenait ce pénis de latex du bas de mes reins jusqu’au bas de mon ventre, à l’entrée de ma fente détrempée, aller et retour, étalant partout ce qui en coulait, puis me prit juste au moment où n’en pouvant plus, je m’apprêtais à crier mon envie … une femme … un homme … je ne savais plus, seulement un sexe dans le mien, qui me faisait du bien, allait et venait … en sortait pour aller tout à côté et y revenait, toujours en moi, infatigable, de l’un et l’autre elle sondait les profondeurs … et je jouissais des deux … de tout … de ses mains qui m’agrippaient les hanches … de ses coups de reins virils … des fausses couilles qui s’écrasaient entre mes fesses … de ce que je savais qui était en elle et la faisait jouir aussi … des obscénités dont elle me gratifiait, à peine audibles, mais assez pour me stimuler encore davantage … de ces mots vulgaires dont j’aurais dû être humiliée, mais qui me plaisaient … c’est vrai que je me sentais ce qu’elle disait et je ne faisais qu’en jouir … et elle aussi …
Glissées, allongées sur le divan, elle sur mon dos, toujours en moi …des poussées ultimes, point d’orgue de nos orgasmes et nous sommes restées comme ça, collées, la sueur de sa poitrine mêlée à celle de mon dos, comme celle de nos cuisses.
Combien de temps ? … je l’ai sentie se retirer, puis à demi consciente, j’étais bien, je ne me rappelle que de çà.
J’ai dû m’assoupir … allongée sur le ventre, j’ai d’abord senti le foulard être dénoué et ôté de sur mes yeux puis, tirée par les cheveux, pas trop délicatement, pour me faire tourner la tête, une main m’enserrait la mâchoire, m’obligeant à ouvrir la bouche… la sienne, fermée, ses lèvres tout près, j’ouvrais les miennes pour un baiser de nos langues, paupières baissées, je savourais déjà …
Un premier jet me fit les relever … elle me crachait dans la bouche … le temps de se regarnir de suffisamment de salive, un autre a suivi, puis un autre, et encore … et encore, et je restais bouche ouverte, incapable de la fermer.
- Tu aimes … avale ma jolie … fais-moi plaisir ! … et j’ai avalé …
Des souvenirs de lectures, de femmes qui en dominaient d’autres heureuses de se soumettre … je me disais, moi jamais !
Et j’étais là, consciente de me faire humilier et de ne pas avoir envie d’y échapper …
Elle me fixait, regardait mes yeux se mouiller, les siens brillaient comme j’avais déjà vu, de sa satisfaction de jouer de moi, à sa guise … et mes larmes n’étaient pas de tristesse …
Elle avait déjà revêtu sa robe de chambre, et assise sur le bord du lit, elle me regardait me rhabiller. Il n’était pas bien tard, tout juste 9 h 30, mais elle m’a dit qu’il fallait que je parte. Elle devait aller accueillir quelqu’un à l’aéroport qui aura besoin d’aide pour son arrivée en ville.
Un pincement de jalousie, qui disparut quand elle précisa …
- Quelqu’un de très gentil, tu verras, je te « le » présenterai …
Alors, comme elle ne veut rien savoir des hommes … !!
- Demain c’est impossible, on se reverra jeudi soir, je t’appellerai à la boutique …
Elle ne me proposait pas, elle me disait … elle avait décidé … ce sera ainsi!! J’étais subjuguée, incapable du moindre argument, pourtant le jeudi soir … enfin … je saurai bien m’arranger, … ce sera comme elle voudra !
C’est comme çà que nous nous sommes quittées. Son baiser fut possessif, comme sa main qui me serrait la nuque pendant que sa bouche écrasait la mienne … je ne l’embrassais pas, encore, c’était elle qui prenait ! … et les mots d’une promesse …
- Allez, à jeudi ma douce, pour des moments comme tu n’en as jamais connu !
Toute la nuit, cette phrase fut source de rêves impossibles …je rêvais que je rêvais et que j’allais me réveiller, puis la journée de mercredi, impossible de ne pas penser à la veille … et de ne pas avoir hâte au lendemain …
Et le lendemain c’est aujourd’hui ! Toute la matinée, dans la boutique, je n’ai pas arrêté d’aller et venir, je ne tenais pas en place, il fallait que je m’occupe, mais toujours aux aguets à chaque fois que le téléphone sonnait.
Enfin, encore une sonnerie, je tourne la tête, Magalie, le combiné à la main me le montre du doigt, ça y est, c’est pour moi … et c’est elle !
Elle est exigeante. Il faut que je me rendre le plus tôt possible à l’endroit qu’elle m’indique ... un hôtel et le numéro de chambre … il est 13h …
- mais c’est qu’aujourd’hui justement, c’est ouvert jusqu’à 21 h, ça ne pourrait pas …
- oui je sais, mais non, ça ne peut pas attendre, trouves-toi une raison, une urgence quelconque, sois là pour 17h au plus tard tu as largement le temps … sinon tu ne me reverras plus ! … ah aussi …
- Réjeanne, je n’aime pas ! Évite de m’interpeller, mais si tu es obligée de le faire, ce sera Jennie !
Et c’est tout, même pas un petit mot doux … plutôt une menace à peine déguisée qui me laisse sans voix … heureusement qu’elle a raccroché !
Ne plus la revoir, pendant cinq secondes … pourquoi pas ? Moi, me laisser mener comme une petite fille ? … voyons donc !!
Mais non, renoncer à ce que je commence seulement à découvrir, je ne m’en sens pas capable … c’était trop bien, et j’ai le pressentiment que ce n’est que le début … je serai à l’heure, même bien avant. Comme elle l’a demandé … le plus tôt possible !
Je n’ai pas cherché longtemps le prétexte … à peine un mensonge ! Le téléphone ? Une amie accidentée (ce qui était vrai depuis une semaine), et son état s’aggravait (ce qui était faux), mais suffisant pour me faire offrir de partir, avant même que je le demande. Bon, elle savait pas, mais quand-même, c’est vrai que ma patronne est sympa !
C’est pas bien loin, j’ai le temps de passer à la maison. Une douche, pas vraiment obligatoire, je n’ai pas transpiré et je sens bon, mais je veux être propre de partout … que mon intérieur le soit autant que l’extérieur … son gode ou ses doigts, profonds entre mes fesses, elle voudra sûrement encore me les mettre … du moins je l’espère ! je sais depuis longtemps ce qu’il faut faire, et quand c’est possible, les précautions à prendre si c’est nécessaire, alors je le fais … je dois être prête !
Mes bas jarretière en voile fin avec de la dentelle … une culotte ? je me décide pour un slip noir en soie avec de la dentelle aussi, qui cache si peu, ça devrait lui plaire … de me l’enlever ! Ma jupe beige à fils rosée et un corsage lilas assorti, me voilà habillée. Ah, le soutien-gorge, non, pas oublié … le relief sous le chemisier … plus expressif ! les escarpins gris taupe, à petit talons, mes plus confortables, mon manteau d’automne, croisé, beige à ceinture, je sors de la maison. Oh, j’ai failli oublier mon sac ! Décidément, trop distraite par mes pensées, je ne vais pas prendre ma voiture, un taxi sera plus sûr !
Je ne suis plus tout à fait dans le présent, j’essaie d’imaginer vers quoi je m’en vais … c’est sûr, cette femme, dont je ne suis même pas certaine de connaître le vrai prénom est en train de faire de moi quelqu’un d’autre. De rebelle plutôt frondeuse, après seulement trois rencontres, je me sens glisser vers un état d’abandon de ma volonté … où le désir de dépendre de la sienne me gagne toute entière.
Moi Carole, je change, j’ai conscience d’accepter d’être dirigée et dominée, et je ne veux pas que ça s’arrête … du peu que je viens d’en goûter le plaisir, j’ai envie de tout apprendre de ce monde-là.
Pas plus de 25 minutes … hôtel d’une chaîne bien connue, sur la route de l’Aéroport qui est tout près. Je ne viens pas souvent dans ce quartier. Des bosquets d’érables parés de leurs couleurs d’automne, toujours ce spectacle féerique … une autre fois j’aurais pris le temps de me remplir les yeux, mais pas aujourd’hui … 16 heures …elle va être contente.
Passage obligé au bureau de la réception, je sais déjà dans quelle chambre elle m’attend, mais quand-même, pour la forme, l’hôtesse à l’accueil prévient de mon arrivée. Et me voilà dans l’ascenseur … un autre, qui m’emmène vers un inconnu que je veux découvrir. Je ne sais pas … je veux savoir … pourtant j’ai un doute …? Je ne devrais peut-être pas ?!
Perdue dans mes pensées, et l’arrêt tellement en douceur, seulement la porte qui coulisse
me fait réaliser que je suis arrivée.
Cette fois-ci, elle ne m’attend pas à l’extérieur, mais presque … de mon index plié, je m’apprête à frapper, mais la porte s’ouvre … ma main reste en suspens.
Elle, Jennie, est là, à l’entrée de ce qui semble être une petite antichambre, son regard plus troublant que jamais fixé sur moi.
La porte fermée, elle me prend la tête entre ses mains, geste de possession et de supériorité comme on ferait à une enfant et plaque sa bouche sur la mienne, je fonds déjà, mes lèvres s’écartent dans l’espérance de sentir sa langue s’y glisser … de sa salive s’y déverse. Je me souviens de l’autre fois, et elle n’a pas besoin d’ordonner … je bois … en même temps que
ça coule de ma chatte … sans savoir, je mouille à l’idée de ce qu’elle va me faire … je suis débordante d’envie …
Une de ses mains, autoritaire et virile passe sous ma jupe et se plaque sur ma culote imbibée de mouille. D’un doigt elle appuie sur le fin tissu détrempé, si fort qu’elle me pénètre, c’est
comme me sentir prise par un petit pénis dans un préservatif de soie …
La bouche ouverte, je me laisse aller au plaisir que je sens monter oh… oh … je vais jouir, mais elle se retire ...
- S’il te plaît … s’il te plaît !
Je vois dans ses yeux qu’elle est contente, elle sait que je suis à sa merci.
- Ce soir ma belle, pour jouir tu vas devoir le mériter, je t’ai promis une soirée inoubliable mais tu devras tout accepter, sinon tu retournes chez toi … alors ?
- Oui
- Oui quoi ?
- Oui, j’accepte … ce que tu voudras …
- Bien certaine ? Je peux être exigeante tu sais, alors redis-le !!
- Oui oui, tout ce que tu voudras … promis, je vais obéir à tout …
- Bien ! Pour commencer déshabille toi … et mets ce qu’il y a dans ce sac … tu le reconnais ?
- Oui, bien sûr
C’est le sac d’avant-hier, quand elle est revenue sur ses pas. Dedans, je sais qu’il y a le porte-jarretelles rouge et noir. Elle avait prévu, c’était pour moi.
-Non non, ne mets pas le string, ça me plaît de te voir comme ça … tu as l’air d’une vraie pute sur le point de se faire sauter, mais ce soir, tu seras une pute particulière, gratuite, docile et obéissante, et pas seulement que pour moi !
- Je ne comprends pas … est-ce que …?
- Je vois que tu commences à réaliser, mais les questions, seulement avec ma permission, contente toi d’écouter et obéir, tu viens tout juste de le promettre, faut pas commencer à oublier !
C’est vrai, j’ai promis, je voulais, j’avais envie et j’ai encore, pourtant, un petit nuage de doutes … ses mots pour m’abaisser, pour m’humilier … elle se dévoile différente de ce que le croyais. Son désir d’autorité et de domination me fait peur et m’attire à la fois. Des frissons d’envie, d’inconnu surtout, font taire mes craintes. Des bouts de lectures me reviennent, je m’y vois, je m’attends même à ce qu’elle m’ordonne de l’appeler « Maîtresse » … je me mets à envisager ce qui était impensable il y a seulement quelques jours… pourquoi pas un collier … une laisse… à quatre pattes, être caressée en me faisant dire que je suis une gentille chienne, excitée et reconnaissante de me sentir appréciée … et si c’était ça le bonheur … et si depuis tant d’années j’étais passée à côté …peut-être que sans le savoir j’étais faite pour ça ?
Mon espèce de délire intérieur s’arrête … elle ouvre une porte …
- Attends ici !
Une chambre, moins grande que celle du château. Les rideaux tirés et lumière éteinte, il ne fait pas très clair … elle me fait entrer
Quelqu’un est assis au bord du lit, je devine une chevelure frisée, pas très longue, et j’essaie de distinguer … mais ça s’éclaire … un peu éblouie, çà me prend quelques secondes avant de voir, de bien voir … c’est étonnant !
Un homme, jeune, blond clair, la peau très pâle, d’un blanc presque laiteux est assis, le visage tourné vers nous. Il est entièrement nu, mince, paraît un peu frêle
D’abord, je remarque son pénis, long, qui dépasse beaucoup de sa main qui l’enserre. Long mais pas gros, décalotté ? on dirait plutôt circoncis, gland rougeâtre au bout d’une tige presque aussi pâle que son corps.
Elle voit la direction de mon regard …
- Ça t’intéresse on dirait, tu vas y goûter rassure-toi … en même temps qu’elle me passe une main entre les fesses
Mais le plus saisissant, son visage surtout ! Si ce n’était des bouclettes blondes qui l’entourent, et porteur de moins d’années … le sosie parfait de Jennie ! J’en reste stupéfaite ...même ses traits, pas tout à fait ceux d’un homme … comme elle, pas tout à fait ceux d’une femme ! C’est donc lui son exception …
Pourtant je ne rêve pas … il lui ressemble tellement, et puis son âge, sûrement pas beaucoup plus de vingt ans … non, quand-même pas … une pensée, la plus inavouable, une mère et son fils … oh non, pas çà … mais je suis folle, mes pensées s’emballent, elle me rassure.
- Il est beau hein, il s’appelle Arnaud … tu dois trouver qu’il me ressemble beaucoup …
mais ne vas pas t’imaginer trop de choses … allez, approche
En avançant je le vois, il me fixe … mais pas tout à fait, comme si il regardait un peu à côté, les yeux clairs, grand ouverts, inexpressifs … des yeux d’aveugle … il ne me voit pas ! ,,, Il ne voit pas !!
Je suis près de lui, ses bras se tendent, incertains, puis il me touche.
Il me fait mettre de côté, une main entre mes cuisses, l’autre au milieu de mes fesses … tout de suite, deux doigts qui vont à la rencontre l’un de l’autre à l’intérieur de moi. Des gestes brusques, comme une envie de faire mal, lui qui pourtant semble si délicat …
Puis en contraste, une voix douce, ferme quand-même, qui ne donne pas l’envie de dire non !
- À genoux !
Pas plus, j’ai compris ! En m’agenouillant, je vois Jennie qui ôte sa robe et s’approche, les yeux brillants, elle n’a pas de culotte, et je réalise que même si je l’ai déjà léchée et que j’ai bu son jus, je n’avais pas eu le temps de bien regarder … je vois pour la première fois ses grosses lèvres un peu foncées au milieu de sa toison blonde et ses petites, frisées et roses dans la fente, ça brille … elle mouille …
Elle me prend par les cheveux, je m’apprête à me sentir plaquée sur elle, mais elle me tourne la tête … je me retrouve avec la queue d’Arnaud en plein visage et c’est elle-même, la main dans un gant de fin latex, qui s’en sert pour me frapper les joues, les yeux … partout, avant de me faire comprendre d’ouvrir la bouche, et de me pousser la tête …- Allez, suce, montre-moi comment tu fais … le geste est brutal, le gland bute au fond, et tout n’est pas rentré ! … avec le va et vient qu’elle m’impose, elle me tire les cheveux, ça pique et me fait venir les larmes … puis c’est lui qui me les prend, et tire encore plus fort et essaie de s’enfoncer plus loin … je n’en peux plus d’avoir du mal à respirer, et de la douleur … pourtant je mouille toujours, je le sens entre mes cuisses … une main me caresse … des doigts vont et viennent … s’enfoncent là, puis là aussi … puis la main se retire, et j’en sens deux qui s’agrippent à mes hanches, et quelque chose … je devine tout de suite … le gode de Jennie dans ma chatte … elle me baise pendant que j’ai la bite d’Arnaud dans la bouche ! … je ne pense plus à la douleur …
Arnaud ne me tient plus, les coups de reins de Jennie me secouent et m’empêchent de sucer convenablement … d’une main à la base, je la serre entre mes doigts puis j’adapte mes coups de langue et l’engloutissement de sa queue au rythme que m’impose Jennie, en même temps que je pétris les couilles de l’autre main … les han … han de Jennie et les ho …ho d’Arnaud nous accompagnent … moi bien sûr, incapable de parler … et il annonce ce qui devait arriver ...
- je vais jouir … ça y est … c’est bon … tiens salope, prends çà … avale … il n’avait pas besoin de le dire ! Surtout avec ce mot-là.
J’ai eu tout juste le temps de déglutir que Jennie, collée derrière moi en rajoutait sur mes qualités de salope et jouissait, ses mains abandonnant mes hanches pour venir me pincer les seins et en étirer les tétons … et j’ai joui moi aussi, sans parler … l’habitude … des bruits, comme si j’avais le hoquet, et dans la gorge, des petites remontées de goût de sperme.
Jennie a remarqué les coulures aux coins de ma bouche, elle a remis son gant pour les essuyer et me les donner à lécher !
Pourquoi un gant ? Elle m’a dit : Les hommes, elle n’aime pas, surtout, les touchers intimes … Arnaud, c’était le seul … mais pas de contacts directs avec la peau dans ces endroits là … alors le sperme … encore moins !
Elle, elle m’a obligée à un nettoyage au rince-bouche, et à me gargariser avant de m’embrasser … la bouche emplie du goût de menthe, je n’ai pas aimé … puis léchage des deux pénis de son gode, avec les goûts d’elle et de moi … ç’était mieux !
Lui, toujours assis, n’avait pas complètement débandé … ou il recommençait ? Oui, c’est plutôt ça … il se branlait doucement et raidissait …
Il se lève, j’ouvre déjà la bouche, mais il se retourne et se met à genoux, accoudé sur le bord du lit, et je vois ses fesses!
Assis, ça ne paraissait pas, avec une taille trop fine pour un homme, il a des vraies fesses de femme, larges, blanches et lisses, sans un poil … et moi à genoux derrière lui … et la voix de Jennie, et encore ses mains qui poussent ma tête …
- Allez, lèche ! Écarte et va au fond !
J’ai écarté et sorti la langue, et j’ai léché, et je n’ai pas aimé. Je forçais pour me retirer, mais elle était plus forte que moi, elle appuyait fort d’une main, et de l’autre me donnait des tapes sur les fesses en plus !
- Allez, je te l’ai dit, tu es une pute … « notre » pute … obéis ou fous le camp !!
Je suis restée … j’aurai pas dû !!!
J’ai encore léché, j’en pleurais et je bavais en même temps … il avait la raie trempée. Puis j’ai dû le sucer … j’avais plutôt envie de le mordre. J’ai encore essayé de me dégager, en criant presque, mais la réaction fut immédiate ! Un morceau de tissu laineux, je crois une de ses chaussettes, enfoncée dans ma bouche, et une main à lui plaquée dessus, et ses mains à elle qui se sont mises à me claquer les fesses, très fort … et pas seulement les fesses … je n’avais plus envie, ça me faisait trop mal, je ne mouillais plus … je ne voulais plus !! Mais eux, ils voulaient !!
Tenue par les cheveux, la figure collée au tapis, les fesses levées et douloureuses des coups reçus, je l’ai senti se coller derrière moi et pénétrer d’un coup … jamais j’aurais cru ne pas aimer çà !
Maintenant que ma rage est calmée, je me dis qu’il est peut-être aveugle, mais que ça ne l’empêchait pas de drôlement bien viser !
Bien enfoncé, il s’est immobilisé, jusqu’à ce que je ressente une poussée qui ne venait pas de lui, et sa voix à elle …
- C’est çà … ensemble … encule là bien … et toi, tu aimes me sentir ?
- Oh oui … oh oui …
Il se reculait et elle, s’enfonçait en lui, ce qui le repoussait en moi … cadence parfaite, sauf que moi, je ne voulais plus jouer … je subissais … me tenant toujours d’une main par les cheveux, de l’autre, avec une ceinture, il me cinglait le dos … ce devait être çà se sentir violée, et battue en plus ! Elle, elle semblait apprécier et l’encourageait …
- C’est ça, vas-y … vas-y !
Des vrais sadiques !
J’étais venue librement … j’aurai pas dû !!!!
Je remuais moi aussi en cadence ils devaient penser que c’était parce que j’aimais ! Je tentais de me libérer en m’avançant au moment où il reculait. Pas facile, puis, un ralentissement, et j’ai réussi … il a quand-même joui, mais à l’extérieur, sur mes fesses en émettant des borborygmes aigus proches du chant du coq, qui ont continué même bien après que je me sois dégagée … Jennie n’en avait pas fini avec lui, c’était son tour …
Je la voyais, le visage montrant son plaisir de faire mal, lui cingler le dos tout en l’enculant sans douceur … et il avait l’air d’aimer çà !
Je l’ai vu aussi, elle, gagnée par l’orgasme, la figure déformée d’un vrai rictus de sadique … une vilaine grimace … elle n’est pas belle quand elle jouit !! Elle devait avoir cet air là quand elle m’a prise l’autre soir … mais j’avais les yeux bandés …
Je ne trouvais pas mon slip, mais j’ai eu le temps de passer ma jupe par-dessus le porte-jarretelles et mettre mon corsage avant qu’elle s’aperçoive que le m’habillais …
- Qu’est-ce que tu fais … on n’a pas fini, on commence seulement à s’amuser …
- Eh bien vous continuerez sans moi !! Et je mets mon manteau …
- Allez, fais pas l’enfant … approche-toi …
- Non! Tout à l’heure tu m’as dit : Obéis ou fous le camp ! Eh bien je ne veux plus de vos jeux de débiles, c’est pas ça que j’espérais ! Je vous laisse !! Et j’ai pris mon sac.
Je venais de retrouver la raison, il était temps !
Au moment où j’ouvrais la porte, quelque chose m’a frôlé la tête et s’est écrasé sur le mur … ma culotte encore mouillée roulée en boule …
- Tiens, tu oublies çà … pauvre conne …
Je l’ai ramassée et renvoyée …
- Gardez-là, ça vous fera un souvenir !! .. et je suis sortie.
Dans l’ascenseur, le miroir m’a montré une tête avec une chevelure de folle … juste le temps de me redonner une apparence normale avant d’arriver dans le hall d’entrée et appeler un taxi. Il n’est que 20 h.
.Envie de voir quelqu’un de « normal », de parler, je décide de passer par la boutique. Magalie n’est pas là, c’est Louise qui va fermer.
On parle de choses et d’autres, je m’étouffe un peu en parlant, elle me tape dans le dos …
- Aïe Aïe …
- Excuse-moi, je ne pensais pas taper si fort.
Évidemment, les coups de ceinture, elle pouvait pas savoir.
- C’est pas çà … oh c’est vrai, faut que j’aille à la pharmacie … je reviens …
Et je suis revenue avec des cachets et de la pommade analgésique.
La boutique était fermée depuis plus d’une heure et demie quand nous sommes sorties.
Une heure et demie que ça m’a pris pour tout lui raconter, et qu’elle me propose de m’appliquer la pommade, et j’ai su aussi, pour elle … jamais j’aurais imaginé !!
C’est elle qui m’a ramenée chez moi, vers 23h … le lendemain matin nous avons pris le petit-déjeuner ensemble, et elle n’a pas couché dans la chambre d’amis …
Alors, Réjeanne ou Jennie, peu importe son nom, finalement j’ai bien fait … je ne dirai plus … J’aurai pas dû … !!!
NAT-LM 06/2014
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Incomparable ! 1 mélange de réalisme, d'abandon, de fantasme et de " retour sur terre" rend ce récit particulièrement prenant. Encore 1 fois : bravo !!!
La domination et le sm ne sont pas ma tasse de thé. Mais le style de Nat est un tel délice que j'ai lu de bout en bout et puis la fin ne laisse-t-elle pas présager d'autres aventures?
Je suis du même avis que Vieulou, j'apprécie de plus en plus tes textes. J'ai envie de dire comme après qu'on mais bien fait l'amour : ... ENCORE ...
Pourquoi HDS n'a pas un smiley plus fort que « Texte hors du commun » ? Il est certain que j'appuierai dessus pour cette histoire. Je vais avoir honte de poster les miennes à présent.
J'apprécie de plus en plus vos écrits Nathalie et j'ai quelques amis lecteurs d'HDS qui sont du même avis.
J'apprécie de plus en plus vos écrits Nathalie et j'ai quelques amis lecteurs d'HDS qui sont du même avis.