COLLECTION ESCORTE. Comment j’ai débuté dans le métier. Saison II (7/8)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ESCORTE. Comment j’ai débuté dans le métier. Saison II (7/8) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-04-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ESCORTE. Comment j’ai débuté dans le métier. Saison II (7/8)
Avec Aurélie, nous finissons notre nuit certes fatiguée, mais avec de belles enveloppes dans nos sacs.
Ma nouvelle amie a été à la hauteur, acceptant même de se faire prendre en double pénétration.
J’ai trouvé là mon double, acceptant de se prostituer pour atteindre son but.
Pour moi ce sont des études dans l’une des écoles les plus huppées de France.
Elle des études de pharmacienne afin d’acheter une officine à Reims dans le paradis des vins de Champagne.

Le champagne, breuvage qui m’a propulsé dans le milieu où j’évolue maintenant.
Le champagne que je débouche, mes moyens augmentant, j’avais pris l’habitude de me faire livrer une caisse de temps en temps.
Aurélie a fait venir une caisse de ce breuvage grâce par un copain qui évolue dans ce milieu.
Mais je vais un peu vite, en ce moment nous venons de seller notre accord avec Louis.
Nous quittons son appartement où Aurélie l'a fessé.
J’ai fait d’une pierre deux coups, lui faire plaisir, pour qu’il gère au mieux nos intérêts qui vont se mettre à flamber, je le sens
Véronique de son côté c’est rendu à son rendez-vous en bonne sœur. Le client a apprécié.
Quand je la retrouve elle veut me raconter point par point ce que son client lui a demandé et m’assure qu'il a apprécié sa prestation.
Je lui clos la bouche, je connais par cœur le cheminement que ces hommes vont lui faire emprunter.
Nous sommes des putes, d’une façon ou d’une autre, notre travail est toujours le même en surface.
Mais il faut trouver le vice ou le fantasme qui les anime et qui les fera nous payer si chère.

Ce soir, c’est ma première dans le palace de Christian.
J’arrive ma valise étant déjà dans la chambre du client.
C’est un des points qu’il m’a appris, ici, je suis une cliente à qui il remet un badge pour ouvrir la porte.
J’ai réservé une chambre que je rejoins évitant à tous de montrer le travail que je viens faire.
Cette clef magnétique est la copie conforme de celle qu’il a donnée à mon client, si un doute pouvait se faire jour, j’étais sa femme le rejoignant.
Sur la table de nuit, une enveloppe, les 5 000 sont là.
À part le cadre somptueux, plusieurs différences ce soir, je dois me montrer au bras de mon mari dans la salle du restaurant.
Je suis fille d’agriculteur dans ma vie de tous les jours, mais maman m’a appris à me tenir et c’est sans problème que nous quittons le restaurant pour retrouver les ascenseurs.
C’est un Américain, texan la soixantaine avec qui je monte, il a bu deux bouteilles, l’une de Bordeaux et l’autre de champagne.
Je lui ai fait commander de l’eau plate, je veux éviter les bruits disgracieux que peut faire mon estomac au contact des bulles.
Je parle anglais, lui américain.
Il est jovial, parle fort, je comprends qu’il va me mettre au taureau comme il le fait avec ses vaches.
Toutes les têtes qu'il possède pourraient chambouler bien des femmes.
À deux heures du matin, il se met à genoux et sort de sa poche une bague, certainement du toc, mais ce diamant pourrait faire craquer bien des salopes.
Je reste froide, il paye, le reste, c’est son problème.
Je le suce consciencieusement, les Américains sont excentriques, mais pudiques, il refuse de me sucer la chatte.
Je manque d’éclater de rire, j’ai réussi à le dénuder, mais il souhaite aller aux toilettes.
Il se lève, enfile ses bottes de cow-boy et traverse la chambre fièrement, mais un peu château branlant, alcool oblige, surtout qu’en entrant dans la chambre il a fait péter un bouchon.
Il monte sur le lit toujours bottes aux pieds.

C’est à ce moment que je me rends compte qu’il dort, dans les autres hôtels ayant été payé, je serais partie.
Là, je suis les directives de Christian, éviter les scandales et attendre que le client vous autorise à partir, il dort, je dors.
J’ai envie d’un bain quand je me réveille, j’ai surtout envie de me prélasser dans ce bain bouillonnant avec des senteurs tirées des flacons qui sont posés à porter de mes mains.
C’est à ce moment que mon Texan me rejoint, il entre dans la baignoire avec ses bottes.
Je comprends qu’il a commandé un petit déjeuner, je suis prête à le satisfaire pour remplir mon contrat, il sort de l’eau, part dans la chambre ses bottes remplies d’eau savonneuse faisant le genre de bruit que je voulais éviter.
Je sors à mon tour de l’eau, il a changé ses bottes et remis sa tenue de cow-boy avec d’autres bottes, qu’il a récupérées dans son placard.
Là encore, je veux qu’il me baise, j’ai l’impression que je vole mon argent.
Mieux que cela, je comprends qu’il a une réunion à Rungis avant de reprendre son avion pour Houston.
Il avale une tasse de café sort son portefeuille et me donne une liasse, je devrais dire toute la liasse qu’il pose près de mes croissants.
Sans à aucun moment sauf une sucette sans éjaculation, il me quitte, baratinant dans son anglo-américain plein d’alcool.
Une fois qu’il est sorti, je compte les billets de 100 $ au nombre de 20 soit 2 000 $ de pourboire, ça montre sa satisfaction.
Dans l’enveloppe, avant de descendre au restaurant, j’avais vérifié.
Il y avait bien 5 000 €, je passe à l’accueil, Christian est encore là, semblant m’attendre, je lui rends la carte, avant de sortir.
En même temps que la carte, je lui donne sa liasse de billets.

- Il m’a payé en dollars, voilà tes 500, appelle-moi très vite, j’adore ton palace.

En lui donnant des dollars, j’évite la perte au change et la perte entre les deux monnaies, ça s’appelle le bizness.
C’est la soirée la plus rentable dans mon métier, même si quelques semaines après, un jeune émir veut me promener dans Paris.
Il réclame deux filles.
Une blonde une rousse, comme pour la tenue de none, un passage chez mon coiffeur et il a ce qu’il veut, là encore il faut savoir s’adapter.
Il faut penser à tous, même à nos chattes, une teinture de rousse est nécessaire pour Véronique, je suis intégralement rasée.
Véronique et Anabella se mettant à sa disposition, il nous exhibe dans tous Paris.
Berline de luxe, robe du soir, resto et boîte branchée.
Nous nous retrouvons dans le quartier VIP.
Aurélie est aux anges, surtout quand nous le quittons, nous avons presque vingt mille euros chacune, bien loin des 5 000 prévus.
Bien sûr nous finissons dans son lit, il semble vouloir nous faire voir l’homme puissant sur tous les plans qu’il est.
Placé en levrette, il passe de l’une à l’autre, souhaitant que nous nous gouinions, là pour Aurélie aucun problème, c’est ma rosette qu’il investit.
Quand nous descendons, nous faisons passer 2 000 € à Christian dans une enveloppe, il a fini son service et je donne 100 € au réceptionniste présent, il faut entretenir l’amitié.
À l’intérieur, j’ai glissé deux de nos cartes, ça peut servir.
Nous sommes bien vêtus comme de grandes dames, mais les putes que nous sommes ressortent à l’œil averti de ces garçons qui doivent en voir tous les jours.

Louis tient à jour nos revenus, nous nous relayons pour qu’il ait une maîtresse quand les chiffres sont bons et ils le sont chaque mois.
Un seul problème nos études, il m’est arrivé d’accompagner un client à Londres étant dans l’impossibilité de travailler.
Aurélie a le même problème, j’entrevois ce qui va nous arriver, mais voulant lui laisser ses illusions de boutique de pharmacie.
Je me tais, la boutique, elle pourra se la payer, mais sans ses diplômes.

En fin d’année universitaire c’est confirmé, nous sommes boulées toutes les deux.
Je pars huit jours en vacances en Bretagne, je leur fais croire que tout roule pour moi.
Dans le même temps, Aurélie en fait de même à Reims, nous nous retrouvons avec délice.
J’ai assez de bite à mon tableau de chasse pour trouver le repos dans ses bras.
J’adore de plus en plus lui faire des feuilles de rose, elle adore m’en faire aussi.

- Aurélie, je te vois anxieuse, car nous avons loupé notre année.
Je viens d’avoir Louis, il a eu l’idée de faire une proposition à la mémé propriétaire de cet appartement.
Elle souhaitait faire des cadeaux à ses petits-enfants, nous avons rendez-vous chez le notaire, en plus du studio, maintenant, tu es chez toi.

Heureusement nos téléphones sont restés calmes ce soir.
Tout va bien jusqu’à la fin de l’année.
À Noël, Aurélie ayant fait un client au palace lui ayant laissé autant d’argent que mon Américain, m’emmène au soleil de Saint-Barthélemy.
Maman est contente que je parte en vacances au soleil, même si pour la première fois depuis que je suis née, Noël se passera loin d’eux.

Tout va bien jusqu’à fin février, Louis se fait régulièrement fouetter, nous adorons le dominer, je viens de rentrer mon bras fatigué, il faut que nous tapions de plus en plus fort.

- Guénaelle, peux-tu me dire à quoi ceci correspond, tu es devenue une pute.

Nous sommes en mars, c’est mon père qui me dit ces mots.
Je les prends comme un coup de poing, ils sont là devant moi avec maman, j’ai dit qu’il fallait réfléchir vite, même si j’ai foiré mes études, mon cerveau est toujours actif.

- Papa que me dis-tu là, tu es ici chez mon amie qui m’héberge.
- Bonjour monsieur, Madame.

C’est Aurélie qui est venue aux nouvelles ayant entendu les cris de mon père.

- Quand elle est arrivée à Paris, elle a rencontré les mêmes problèmes que j’ai eus avec l’argent malgré votre aide.
J’ai eu la chance de trouver ce travail, c’est là que nous sous sommes connues, mais entrez, il fait froid dehors.

Mes parents entrés, je les conduis dans le salon.

- Non elle a rencontré un homme de ton âge qui a été pour elle son mécène.
Il s’appelait Louis, je te vois froncé les sourcils papa.
Il l’a juste aidé après l’avoir rencontré dans les jardins du Luxembourg où elle travaillait ses cours.
À aucun moment, cet homme a eu des gestes déplacés jusqu’à l’an dernier où il est mort.
Il l’avait adopté, elle a hérité, depuis nous habitons ensemble.
Il était propriétaire de cet appartement qui est le sien maintenant.
- Tu vis aux crochets de cette jeune fille si je comprends bien…

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