COLLECTION HOMME FEMME. Violoncelliste. Saison VI. Fin de l’histoire (26/26)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION HOMME FEMME. Violoncelliste. Saison VI. Fin de l’histoire (26/26) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-06-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HOMME FEMME. Violoncelliste. Saison VI. Fin de l’histoire (26/26)
Après une soirée sympa mais un peu éprouvante Luis et Robin les techniciens nos amants nous ayant fait la fête jusqu’à leur départ vers Nice ou nous arrivons à Nice.
Nice ultime étape avant l’éclatement de toute la troupe.
Nos amants de la veille ont déjà monté le podium et nous rejoignons de l’autre côté de la promenade des Anglais l’hôtel Négresco.
C’est le plus bel hôtel que la chaîne de radio nous offre.
Je récupère ma valise et Valentin et je vais pour entrer dans l’hôtel.
Au-dessus de moi, je vois un homme bougé sur une terrasse nous regardant.
C’est un Asiatique, aux yeux bridés comme le sont tous les Asiatiques.
J’entre sans plus de regard sur ce garçon 35 à 40 ans.
Comparée à Daniel, je suis certaine que mon cœur est loin d’avoir fait un bon à sa vision.
À part l’exotisme que ferais-je d'un homme venu du soleil levant.

- Christian, vous nous gatez, ce hall est magnifique, les colonnes sont gigantesques.
Si j’avais su que nous dormirions au Négresco quand j’ai accepté de remplacer Aline s’étant tirée, je serais venue plus vite sans me poser de question.
- Hilary, aujourd’hui c’était la fin des séjours de juillet et ceux d’août qui arrive dans deux jours, il y avait de la place.
Venez avec moi, vous êtes dans les chambres supérieures qui sont plus petites.
- Cécilia aussi ?
- Non, elle est dans la suite Marie-Antoinette.
- Ce sont toujours les mêmes qui ont de la chance.

Une fois installées dans une chambre la plus belle de ce mois de tournée, avec Claire nous allons prendre l’air sur la promenade des anglais.
La moyenne d’âge des personnes se promenant est plus du 3ème âge que de jeunes comme nous.
À part des jeunes faisant du roller, tous sont vieux.
Nous allons sur la plage nous baigner.
Nous voyons nos amants certainement en eau finir les réglages des projecteurs.
Des jeunes sont déjà derrière les barrières gardées attendant de pouvoir se ruer au premier rang.
Retour à l’hôtel, mon Chinois a quitté son balcon mais la fenêtre ouverte me permet d’entendre de la grande musique.
Le spectacle se déroule sans le moindre problème.
Je pense que Luis a fait attention que tous les projecteurs soient très bien arrimés.
Maman fait son solo et presque avant la fin c’est moi qui m’applique à être parfaite.
Je pense que j’ai fait un sans faute.
Fin du spectacle et retour à l’hôtel.
Ce soir, restaurant dans cet hôtel de grande classe.
Nous avons trouvé sur nos lits des robes du soir toutes du même modèle et toutes de couleurs différentes.
La mienne est bleue.
Nat est magnifique dans la sienne même si elle la boudine un peu.
Bien sûr les hommes sont en smoking.
Au moment d’entrer dans la salle du restaurant je croise le Japonais ou Chinois ou coréen qui me regarde avec insistance.
Repas sympa, l’ambiance est bonne, Cécilia agréable avec tous mais aux petits soins avec Annie.
Il se dit qu’hier à Toulon ils ont passé la soirée chez la maman de la petite et donc ex-femme de Brice.
Ça paraît loin les moments passés avec ce beau gendarme.
Nous sommes au dessert quand l’un des majordomes s’approche de moi et me tend une enveloppe.
Je l’ouvre, je suis très étonnée.

« Mademoiselle, excusez mon impertinence mais j’aimerais vous offrir le café dans le salon Versailles.
Tomomi Hamada. »
Qui est cet homme, mais j’aime les défis et je me fais guider vers le salon Versailles.
Je veux savoir qui est cet homme semblant si seul.

- Monsieur Tomomi.
- Merci d’entrer de m’appeler par mon prénom.
Mais j’aime les choses directes.
- Vous avez souhaité m’offrir un café, vous m’intriguez si vous l’ignorez, appelez-moi Isabelle.
- Je le sais, vous êtes la fille d’Hilary, c’est elle qui exécutait le solo de violon.
J’ai reconnu son doigté quand elle joue.
Je l’ai dirigé à Paris quand je dirigeais orchestre philharmonique de Paris.
On se connaît vous aviez 5 ans quand j’étais à Paris, je débutais.

Encore un que maman a dû mettre dans son lit, mais depuis notre explication dans le bus, ma jalousie a fondu.
Nous discutons de ma prestation qu’il semble avoir appréciée.
Il boit son café tenant la tasse de la main gauche, la droite semblant avoir un problème.

- Puis-je vous emmener dans ma chambre, j’aurais un objet à vous montrer.

Il est direct ce Nippon, la ficelle est grosse, on invite une jeune fille dans sa chambre sous couvert de lui montrer un objet.

- Je vois que vous doutez du respect que je peux avoir pour une jeune femme même si vous êtes ravissante.
Avez-vous entendu parler du maître luthier Stradivarius ?
- C’était le plus grand luthier au monde et en Italie.
Ses violons valent des fortunes.
- Connaissez-vous le « Christiana » de 1692, sorti des ateliers du maître et considéré comme disparu ?
C’est lui que je veux vous faire voir dans ma chambre, il appartenait à mère qui hélas m’a quitté quand j’avais 12 ans.

Un stradivarius de ces années-là combien y en a-t-il dans le monde.
Je finis par suivre le chef d’orchestre.
Il est posé sur son support devant la fenêtre ouverte.

- Le voilà.
J’ai cherché depuis des années celle ou celui qui saurait faire revivre ce que j’ai connu quand mère jouait.
Quand je vous ai entendu jouer sur la plage, j’ai su que c’était vous.
Je vous en conjure, jouez votre solo de cet après-midi sur ce violoncelle.

Il y a une chaise, impressionnée, j’ai du mal à toucher cet instrument mythique.

- Pourquoi voulez-vous que ce soit moi.
Vous vous pourriez jouer si votre mère jouait de cet instrument ?
- Voyez mon bras, c’est de naissance et il m’était impossible de le bouger pour déplacer l’archet.
C’est pour cela que je suis devenu chef d’orchestre symphonique.

Je le prends en main, une véritable œuvre d’art.
Je sens que pour la première fois quand je baisais avec ce que je trouvais pendant cette tournée que je vais être infidèle à mon seul amour.
« Valentin » qui est dans ma chambre au-dessus de la suite où je me trouve.
Je passe l’archet le règle ainsi que l’instrument et me met à jouer.
Pardon valentin tu sonnais bien, mais là la sensation que je ressens et décuplé.
Je suis nue sous ma robe, tout sous-vêtement marquait quand nous nous regardions dans la glace avant de descendre.
Je commence et je m’arrête me relevant et faisant un geste fou.
Je fais glisser ma robe longue au sol.
Si je dois jouer de cet instrument si ancien se sera comme j’aime le faire chez Claire, nue même devant cet inconnu il y a à peine une heure.
Je suis prête, je joue perdant de vue ce petit Japonais derrière moi.
Je ferme les yeux, les notes défilent dans ma tête et mes mains les jouent sur l’instrument.
Je mouille, je mouille encore jusqu’à ce que je plaque la dernière note entièrement vidée par l’orgasme que déclenche Tomomi quand il me met la main sur l’épaule.
Je repose l’instrument.
Je me retourne, je suis dans ses bras.
Du moins le gauche.
Nous nous embrassons.

- Je suis sojo.
Pardon vierge !
Puceau si vous préférez.

Incroyable, moi la petite violoncelliste je me retrouve sur le ventre de Tomomi car baiser en missionnaire est impossible pour cet amant.
Qui aurait dit que je dépucellerais un immense chef d’orchestre au Négresco à Nice.

Après avoir passé huit jours dans cet hôtel ayant très doucement appris à ce garçon puceau à 36 ans, je le vois dirigé l’orchestre symphonique de Monaco pour un concert pour une oeuvre caritative assise dans la loge du prince et de la princesse.
Avions, Tokyo, maison très moderne dans le quarter huppé dans cette ville.
Il a fait sa demande en mariage que j’ai accepté.
Pour me prouver notre amour même s’il est loin d’être la gravure de mode qu’était Daniel à Bordeaux, je suis sur notre lit en levrette.
Il peut me prendre par son bras gauche sur mes fesses et me pénètre pour mon plus grand plaisir.

En ce moment, je m’entraîne mais c’est Valentin qui a ma préférence, le Christiana ce sera pour le deuxième plus grand jour de ma vie.
Mon mariage où je vais jouer un certain solo bien connu de tous les spectateurs qui ont vu Cécilia pendant notre tournée.
Bien sûr tous les gens de la tournée sont invités mais je sais qu’ils seront peu les distances y étant pour beaucoup.
Maman sera là, c’est normal c’est elle qui conduira la mariée on sait pourquoi après les explications qu’elle m’a donné sur ma conception dans le car après ma cuite.
Nat sera absente.
Bien sûr tous les gens de la tournée sont invités mais je sais qu’ils seront peu les distances y étant pour beaucoup.
Claire.
Elle sera là.
Elle habite avec nous et mon futur mari nous regarde souvent nous amuser.
Il a compris l’attachement que j’ai pour elle.
En plus, ça nous permet de nous entraîner sur les valses et polkas de la famille Strauss.
Le matin du premier janvier prochain.
Après la tournée elle aurait quitté sa batterie pour ouvrir un commerce de fleurs à Montrouge, qui aurait dit qu’elle était fleur bleue.
Il a accepté cet honneur si sa femme joue dans l’orchestre de Vienne pour cette journée exceptionnelle.
Ce qui a été accepté car Isabelle Hamada commence à se faire un prénom accolé à celui de son mari.
Claire sera là aussi et en ce moment Valentin et Prosper travaillent la marche de Radetzky, morceau final du concert ou mon mari jouera avec le public les faisant taper des mains et des pieds.
Prochaine étape outre New York, Buenos Aires, Cuba avant de mettre notre enfant au monde espérant que ce sera une fille qui apprendra le plaisir que peut donner un violoncelle sur le corps de sa musicienne.

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