Contrôle Technique

- Par l'auteur HDS descollages -
Auteur homme.
  • • 9 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de descollages ont reçu un total de 39 294 visites.
Récit libertin : Contrôle Technique Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-11-2025 dans la catégorie Plus on est
Cette histoire de sexe a été affichée 260 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Contrôle Technique
Nous sommes le vendredi 17 octobre, la veille des vacances de la Toussaint. Béatrice Vidale, secrétaire commerciale du Centre de Contrôle Technique rue Chaptal, termine de remettre la carte grise et les papiers habituels dont le petit autocollant a disparu pour être collé sur le pare-brise. Le client a le sourire, son camping-car est autorisé à circuler, aucun problème majeur à signaler, malgré la vétusté de son "Atlantis" qui a déjà 15 ans.

Devant le terminal de carte bancaire, affichant 84 € (tout de même), Michel Berthelot se caresse la moustache grisonnante. Après avoir composé son code à quatre chiffres, il en profite pour plonger son regard dans le superbe décolleté de la secrétaire commerciale, occupée à ramasser ses affaires de bureau. "Elle doit faire au moins du 90 C, comme l’actrice Audrey Fleurot de la série H.P.I.", se dit-il le coude appuyé au comptoir surélevé de l’accueil.

— Désolé Monsieur Berthelot, mais il est 18 h 00 on va fermer… Lance-t-elle agacée par la lenteur exagérée de son client.

— Oh pardon, où ai-je la tête ! Répond le retraité de 75 ans perdu dans des rêveries s’imaginant cracher son foutre tiède entre cette paire de nichons insolente.

De leurs côtés, les autres collègues masculins sont déjà partis. Elle referme la porte vitrée derrière le vieux bonhomme qui boite un peu. Ce n’est pas le premier à la mater sous toutes les formes. La femme, d’une petite quarantaine d’années, sent bien que ce vicieux ne pense qu’à une chose. La prendre en levrette sur le comptoir, mais ça fait bien longtemps que sa vigueur sexuelle a dû prendre un coup de mou, au sens propre comme au figuré.

Ses yeux verts, parfaitement dessinés derrière sa monture de lunette fine et dorée, croisent une dernière fois le regard du pervers devenu fuyant tout à coup. Le camping-car part le premier et quitte le petit parking vide, aux abords d’un carrefour sur lequel la circulation est très dense.

Seule dans sa voiture de fonction, elle met les clés de l’entreprise dans son sac main, tout en soufflant. La semaine a été dure et stressante. Les clients veulent tous partir dans la famille, et leur véhicule doit être prêt pour l’occasion, à la dernière minute comme d’habitude...

Cette fois, au lieu de rentrer chez elle, la conductrice décide de faire une petite promenade vers l’ancien aérodrome de Saint-Brieuc dans le quartier des Plaines Villes. L’endroit calme, un peu boisé, offre une bouffée de verdure à qui veut en profiter.

Le soleil descend doucement, offrant une lumière agréable. Sur le parking du LIDL en face de la C.A.F., Béatrice claque énergiquement la portière de sa clio campus. Puis, elle emprunte un petit passage goudronné derrière le magasin. Certes, le décor n’est pas très bucolique, mais elle s’y sent bien.

L’ancienne piste d’atterrissage, défoncée par des broussailles éparses, longe derrière une rangée d’immeubles H.L.M. Un peu plus loin, Béatrice arrive enfin à une série de petits chemins sinueux bordant des champs de maïs en friche à cette période.


Un petit coup d’œil à sa montre qui affiche, 18 h 20. Elle a encore le temps de flâner un peu. Son mari, Stéphane a envoyé les deux garçons au foot, histoire de lui laisser un peu de liberté. Ce soir, elle pourra rentrer à 20 h 00, des pizzas attendent sagement dans le frigo.

La météo clémente de ces derniers jours rend le chemin sec et praticable. La secrétaire en escarpins peut aisément prendre un itinéraire, cette fois inhabituel. À boire du café toute la journée pour tenir la cadence, un gène de plus en plus perceptible, au niveau de sa vessie complètement pleine, se fait violemment sentir.

Ça tombe bien, elle entrevoit sur le côté une petite bosse bien dégagée encadrée de ronces. Elle pénètre le bosquet, puis tout d’abord un peu surprise par des constructions en ruines, décide de trouver un coin à l’abri des regards indiscrets.

Justement, un peu plus loin, Béatrice trouve trois murets tagués par un graffiti CPA, au milieu desquels pousse un platane courbé par les vents dominants. N’y tenant plus, elle s’avance sans s’occuper du reste, trop pressée à vouloir se soulager dans la seconde même. En moins de temps qu’il faut pour le dire, son jean noir, très moulant, tombe sur ses mollets. Accroupie parmi les feuilles rougeoyantes de l’automne, elle écarte légèrement les jambes pour ne pas se faire dessus.

Tout en fermant les paupières, sa chatte rasée de près envoie un jet brûlant d’urine translucide, comme un petit robinet sous pression. Enfin, elle soupire de soulagement, au moment où les dernières gouttes tombent une à une sur le tapis de feuilles.

Mais au moment de relever son slip en dentelles, ses yeux se portent sur des bouts de papiers très colorés disposés çà et là, mélangés à la terre meuble. Curieuse de nature, elle remonte rapidement la fermeture Éclair de son pantalon, puis intriguée, fouille passablement le sol.

Sa main cueille une à une des clichés de revue pornographique. Les gros plans très explicites montrent la plupart du temps des queues énormes enfoncées jusqu’à la garde, que ce soit dans le vagin ou dans la bouche des jeunes filles audacieuses.

Comme la plupart de la gent féminine, elle n’y prête guère attention sur le coup, trouvant ces formes de photos trop dégradantes, voire vulgaire. Cependant, le contexte, le lieu et cette odeur d’urine encore fraîche qui lui chatouille les narines, produisent l’effet inverse.

Son imagination ne tarde par à prendre le dessus. Il est pratiquement certain que des hommes viennent satisfaire leurs besoins masturbatoires, ici en pleine nature… Ou peut-être encore qu’ils se donnent rendez-vous régulièrement avec des femmes en manque de sensation. Quels âges ont-ils ? Peut-être que parmi eux figurent des étalons à la peau mate, ou s’agit-il de vieux pervers comme le dernier client de cette fin de journée… Les uns baisent pendant que d’autres s’occupent comme ils peuvent à regarder le spectacle.

Soudain, un pigeon s’envole bruyamment de sa branche, la faisant sursauter. Il est tard et la lumière commence à baisser. Un sentiment de peur s’empare de Béatrice qui regarde l’heure : 19 h 30.

Mais en voulant revenir sur ses pas, elle emprunte la mauvaise direction pour se perdre à nouveau dans un dédale de ruines, pour arriver dans un hangar désaffecté. Une fois encore, en foulant le sol sale et poussiéreux, elle s’aperçoit qu’elle marche sur des photos de magazines pour adultes, mais les formats sont nettement plus grands. Ne pouvant s’empêcher de les contempler furtivement comme une honte maladive, Béatrice décide d’en garder au moins une dans son sac à main, afin de se dire qu’elle n’a pas rêvé en venant ici.

Au moment de retomber dans un cul-de-sac, un panneau en bois vraiment intriguant, cloué sur un mur, attire son attention toute entière. Un texte écrit en scripte en feutre noir donne des indications supplémentaires, qui semblent concorder avec les doutes de la jeune femme.

En résumer succinct, l’auteur de ce laïus improvisé, argumente le fait que les femmes en manque peuvent venir ici le dimanche matin, lorsque le temps le permet pour réaliser certains fantasmes avec ou sans leur mari d’ailleurs. Dans une ambiance sécurisée d’adultes consentants, tout le monde y trouve son compte finalement. Les règles élémentaires y sont stipulées un peu plus loin. C’est signé d’un certain J.M. 58 ans de Saint-Brieuc.

Cette fois, les choses s’éclaircissent, contrairement à la nuit qui gagne du terrain. Suivant son intuition, Béatrice rebrousse chemin, pour enfin retrouver la portion goudronnée de départ. Déjà, elle aperçoit les maisons environnantes, dont une longère de campagne où des voitures sont garées en désordre. Une colocation très certainement.

Toute essoufflée par ce petit périple un peu surprenant, elle aperçoit enfin le logo jaune LIDL sur le parking qui se vide d’un seul coup. On ne peut pas dire que ce lieu insolite ne l’ait pas laissée indifférente. Une sorte d’excitation indescriptible, s’empare peu à peu de son esprit, mais surtout de sa culotte complètement trempée. Les rousses dégagent une odeur, dit-on, dû à leur peau trop blanche, cette rumeur tenace encore aujourd’hui conforte à nouveau cette affirmation.

À l’intérieur de l’habitacle de sa clio, tout sent le sexe. La sueur, l’urine, la mouille. Troublée, Béatrice sort sa bombe de déodorant pour masquer le parfum animal entêtant, qui accroche jusque dans la housse de son siège conducteur.

Sur l’affichage digital rouge du tableau de bord, on peut lire 19 h 45. Ouf ! Elle va pouvoir rentrer juste à l’heure. En quelques secondes, elle effectue un demi-tour, puis passe devant la C.A.F. dont la lumière du veilleur de nuit vient de s’allumer.

Le village de Saint-Hervé en bordure de la voie express s’anime peu à peu. C’est l’heure du retour au foyer. Les voisins d’en face ouvrent les portes de leur nouveau Scénic, laissant trois bambins surexcités s’échapper à tour de rôle dans la cour.

— Bonsoir Madame Vidale, il ne fait pas chaud, on dirait ! Lui lance poliment la grand-mère d’à côté qui referme péniblement le lourd portail en fer forgé de sa maisonnette.

— Ah bonsoir Madame Berthier, oui, c'est l’automne qui s’installe… Répond-elle avec une phrase toute faite afin de s’en débarrasser au plus vite.

Sans attendre cette vieille commère, Béatrice s’engouffre chez elle en claquant la porte. Elle se précipite sur le canapé tout en allumant la télé, et jette ses chaussures l’une après l’autre au bout de la pièce, pour s’affaler avec un livre ouvert à n’importe qu’elle page dans le canapé en cuir. Ils ne vont plus tarder, elle fait comme si de rien était.

Cinq minutes plus tard, c’est au tour de la petite famille de débouler dans le salon. Les garçons sont contents, ils ont marqué un but à l’entraînement. Son mari Stéphane l’embrasse tendrement sur le front.

Tout en apparence semble comme d’habitude, mais Béatrice sait très bien que quelque chose a changé en elle. Ses besoins charnels, enfouis depuis l’adolescence, viennent de resurgir, libérant au creux de ses reins un véritable cyclone de pulsions sexuelles inassouvies.

* *
*

Les deux semaines de la Toussaint, ont passé comme un éclair. Entre les repas de famille chez les mamies respectives, les gamins impatients d’aller chez leurs copains qu’il faut ramener à chaque fois… Bref, demain, il va falloir reprendre le boulot.

Bizarrement, le dimanche matin, 2 novembre, personne ne s’est pas levé. Il est 7 h 00, les volets toujours abaissés, Béatrice déjeune à la hâte. Deux biscottes à peine beurrées trempées dans une grande tasse de café et verre de jus d’orange, font amplement l’affaire.

Durant toutes les vacances, elle n’a pas arrêté de repenser à l’épisode du "petit bois" comme elle l’appelle désormais. Avant de partir là-bas, Béatrice va aux toilettes et en profite pour scroller sur son smartphone.

Une dizaine de minutes plus tard, elle dépose un post-it jaune manuscrit sur la table de la cuisine.

" Je suis partie faire un tour à 10 minutes d’ici, je reviens pour midi. Bisous".

Alors que les phares de recul s’allument dans le petit matin, la Clio blanche ronronne doucement, puis dans un demi-tour impeccable, Béatrice s’en va en direction du lieu-dit château Bily, à l’impasse rue du Berry. Il est 8 h 30, elle croise en route un groupe de cyclistes d’un certain âge arborant fièrement les couleurs vives de leur club sportif.

À destination, elle stoppe net sur une place de parking aménagée sous un vieux chêne. En sortant, le vent balaye ses cheveux mi-longs, puis elle ferme doucement la porte pour ne pas éveiller le proche voisinage dont les volets sont encore fermés. Ici, on se croit vraiment à la campagne, tout est calme et si reposant, au milieu d’un décor d’arbres qui perdent lentement leurs feuilles. Une petite route bitumée s’arrête au fameux chemin que Béatrice a emprunté l’autre jour.

Plus elle s’avance, plus des détails précis lui reviennent en mémoire. Les bâtisses démolies, la petite bute sur le talus, et les trois murets où elle avait trouvé les premières photos pornos qui avaient provoqué son émoi, au moment de pisser abondamment.

Comme l’heure est encore un peu matinale, elle décide de poursuivre sa balade. Lui vient alors l’idée de traverser un champ pour se poster en face, afin de scruter les va-et-vient des promeneurs qui seraient susceptibles d’emprunter le fameux chemin.

À faire du surplace pendant une bonne heure, elle commence à vraiment avoir froid dans son manteau de fourrure. Mais l’excitation commence à grandir, c’est d’ailleurs ce qui la fait tenir.

Soudain, juste en face, un homme sans chien scrute étrangement les alentours, plaçant sa main en visière au niveau du front, gêné par la lumière soleil. Ouf, c'était moins une, Béatrice a eu juste le temps de se baisser, cachée par des ajoncs encore en fleur.

Puis, l’homme en question s’engouffre dans le petit bois par un passage détourné. Cinq minutes plus tard, un deuxième homme très méfiant prend tout son temps en faisant des allées et venues avant de s’engager lui aussi par le même passage. Un troisième, un quatrième puis un cinquième arrive presque en même temps. Sûrement des habitués, ils se fichent totalement des alentours et se fondent à leur tour dans le bosquet.

Béatrice n’a plus de doutes à avoir, il s’agit bien d’un groupe de voyeurs venus là pour le spectacle dominical. La femme de quarante-trois ans se lève et note l’heure au passage, il est précisément 11 h 00. "La prochaine fois, je ne resterai pas comme une cruche à me geler les fesses" se dit-elle.

C’est le moment crucial, il faut y aller. Voilà notre mère de famille d’un pas léger s’approcher du petit bois, où les attendent sûrement le groupe de vicieux, tous venus pour s’adonner à leur petit plaisir lubrique.

Le cœur battant, Béatrice emprunte la petite route goudronnée contrairement aux autres. Elle passe enfin le talus qu’elle reconnaît entre tous, et s’avance, évitant au passage les petites ronces qui pourraient déchirer ses jolis collants noirs.

À sa grande surprise, il n’y a personne ! Où sont-ils passés ? Elle n’a pourtant pas rêvé. Ils n’avaient l’air ni d’être chasseurs, ni des cueilleurs de champignons.

Prenant son courage à deux, poussée par une excitation sans limites, Béatrice décide de se perdre à nouveau dans ce dédale de bâtiments en ruines. Elle a beau fouiller dans toutes les directions, toujours personne.

Excédée, elle décide de rejoindre sa voiture et oublier cette histoire. À force de se faire des films dans la tête, voilà ce qui arrive. Sans attendre une seconde de plus dans "ce trou pourri", elle cherche les clés de sa voiture perdues au fond de son sac à main.

À cet instant précis, un petit grand-père frôle la carrosserie par-derrière Le mignon petit caniche blanc en profite pour lever la patte pour uriner sur l’enjoliveur en plastique de la Clio. Loin de se douter que la conductrice est très maniaque, surtout en ce qui concerne "sa" voiture, elle lance un regard glacial vers le chien.

— Vous ne pouvez pas faire pisser votre chien ailleurs ! S’insurge-t-elle en fixant le grand-père qui ne se laisse pas démonter.

— Dis donc c’est vous que j’ai vu l’autre jour faire la même chose dans un de mes bâtiments…

Complètement abasourdie, crevant de honte, la femme reste tétanisée. Comment est-ce possible, elle qui avait pris toutes les précautions. Totalement incompréhensible. "Ses bâtiments", mais pour qui se prend-il ce vieux con !, se dit-elle, remplie de colère.

— C’est privé ici, vous savez ! j’en ai vraiment ras le cul de toutes ces allées et venues surtout le dimanche.

À ce moment, Béatrice ne se doute pas une seconde que c’est lui-même qui organise ses petites retrouvailles perverses.

— Pardon, je ne sais pas ce qui m’a prise ! Excusez-moi. Répond-elle en radoucissant sa voix.

Bernard Cordeau a tout de suite reconnu la secrétaire du Centre de Contrôle Technique. Il faut dire qu’elle ne passe pas inaperçue. Avec sa poitrine généreuse et son regard aguicheur, pour lui, elle a tout d’une salope refoulée.

Il y a quelques minutes, il était déjà passé avec son chien pour repérer la voiture de fonction où le logo de l’entreprise apparaît clairement en toutes lettres. Au début, il pensait que c’était un homme qui était venu un peu se distraire comme les cinq autres, mains non. Le voilà en compagnie de cette petite garce venue fouiner ici à la recherche de sensations fortes.

Le rusé campagnard n’en était pas à son coup d’essai, il en avait vu défiler du monde. La plupart du temps une femme pour cinq ou six hommes. Mais ce petit jeu a des règles bien précises. Il ne faut surtout pas se faire prendre par un inconnu importun, au moment où la dame en question commet un attentat à la pudeur.

Il est absolument nécessaire d’avoir deux guetteurs, pendant que les autres s’amusent et prennent du plaisir à mater la femme criant comme une pute déchaînée. Une fois les couilles bien vidées, on change de rôle histoire qu’il n’y ait aucun perdant.

C’est drôle, mais chaque fois, il s’agit de femme mariée, avec des enfants... À croire que leur bon dieu de mari ne peut plus les baiser le soir, harassé par leur boulot stressant.

Au moment de fermer la portière, le grand-père d’une main robuste l’empêche de se refermer.

— Ne partez pas tout de suite, j’ai quelque chose pour vous… vous aimez les cèpes ? C’est délicieux avec une bonne omelette, vous savez ! Dit-il sur un ton badin, reluquant au passage la poitrine se soulevant à chaque mouvement de respiration.

— Alors, vous n’êtes pas fâché ?

— Pas du tout voyons, comme vous me paraissez adorable, je vous propose de vous montrer mes petits coins secrets au cas où vous voudriez revenir, mais "chut" pas un mot à vos amis, promis ?

Étrangement la femme se laisse charmer par le ton enjôleur du vieil homme. "En même temps à son âge il ne risque pas de lui sauter dessus…" Pense-t-elle se relevant d’un seul coup offrant une vue imprenable sur ses énormes nichons à quelques centimètres du visage du vieux subjugué.

— Aller viens Maxou, on va montrer à "Mademoiselle" où trouver des champignons…

Séduite par ce "Mademoiselle" un peu surprenant, elle décide de suivre le propriétaire des lieux sans se soucier une seconde de ce qui l’attend.

Durant la petite balade de cinq minutes, la discussion va bon train. Ils en profitent pour faire connaissance dans une ambiance parfaitement détendue. Le vicieux sait qu’il a réussi son coup, et lâche même des blagues salaces lorsque, au détour d’un sentier, il aperçoit le fameux "satyre puant", ressemblant à s’y méprendre à un joli phallus en pleine érection.

Seulement voilà, pas un seul cèpe en vue. Au moment d’arriver au pied d’un mur en ciment percé de trous un peu partout, Béatrice entend comme des gémissements prononcés. Il s’agit d’une femme sans aucun doute, elle paraît vraiment essoufflée.

— Vous avez entendu ? Interroge-t-elle, le cœur battant.

— Quoi ? Répond le vieux feignant d’avoir des problèmes auditifs à son âge… sachant pertinemment de quoi il s’agit.

— C’est juste derrière cette ruine ! Insiste Béatrice, incapable de faire un pas de plus en avant.

— Allons voir ce qui se passe ! Lance le vieux le regard d’un seul coup illuminé.

Puis passant enfin l’encadrement en brique habillé de lierre, la promeneuse pousse un "oh !" d’étonnement à demi-étouffé. Subjuguée par le spectacle saisissant, elle reste immobile et sent peu à peu une agréable chaleur lui parcourir les hanches, faisant frisonner l’extrémité de sa poitrine haletante.

Voyant sa réaction, le vieux en profite pour caresser gentiment les fesses serrées sous la robe mi-longue, risquant de prendre une gifle au passage. Mais, elle ne viendra pas. Il sait à ce moment-là que la partie est gagnée.

Rapidement, il pose son panier en osier et détache le chien de sa laisse.

— Allez Maxou, rentre à la maison, tu connais le chemin tout seul, je vais rester un moment ici…

Sans broncher, le petit caniche blanc s’enfuit lentement, reniflant çà et là les odeurs qui ont marqué son parcours.

Béatrice sent les mains baladeuses du vieux cochon s’attarder sur les points les plus sensibles à travers son pull. Il est très doué. Personne ne l’a caressée comme ça auparavant. Ses gestes sont précis et d’une douceur infinie. On pourrait croire à s’y méprendre qu’il s’agirait d’une femme prodiguant de tels effleurements si… si… Oh mon dieu que c’est bon !

Pendant que ses seins gonflent dangereusement, elle a toujours le regard plongé dans cette fente poilue qui ne cesse d’accueillir une énorme queue luisante. La femme en face d’elle prend un malin plaisir à se tortiller sur cet engin de taille avantageuse. Le fait de serrer les cuisses n’a d’effet que de faire dilater les veines déjà violacées.

Inutile de dire que la présence de Béatrice en position de voyeuse à quelques mètres d’elle a mis le feu à ses désirs les plus ardents. Pour cette "habituée" du lieu, une femme à ses côtés la rassure. Elle culpabilise moins d’être la seule cochonne à se faire embrocher par un inconnu au milieu des bois en plein jour.

Quant à la voyeuse, c’est une toute autre affaire. Cette découverte la bouleverse. Désormais, elle ferme les paupières pour se laisser emporter par ses désirs les plus fous. Les mains entreprenantes de Bernard Cordeau effleurent son pubis aux poils légèrement rasés et râpeux au toucher.

— Ça te plaît que je te fouille ta petite culotte ? Interroge le vieux vicieux à son oreille.

Sa seule réponse incompréhensible est un juste un mélange de gémissements sourds perdu dans des souffles courts de plus en plus rapprochés.

Brusquement, il lâche une de ses mains et saisit dans la poche sa veste un petit sifflet à ultrason.
C’est le signal.

Sans tarder, les cinq lascars apparaissent comme par magie. À vrai dire, ils sont moches pour la plupart, mal habillés dans de sales vêtements démodés. Le teint rougeaud, la cinquantaine avancée. C’est peut-être l’alcool, le tabac, ou simplement l’air de la campagne qui a dû marquer à ce point leurs visages ridés.

Bernard Cordeau dit toujours que cette "clientèle", est la meilleure qui soit. Des vieux gars de ferme, restés puceaux à cause d’une mère castratrice ou bien vue la petite taille de leur pénis qui les rendait honteux. La plupart, abonnés à des revues pornos qu’ils passent le plus clair de leur temps à feuilleter en se paluchant dans une grange à l’abri des regards. Mais, jamais, ils n’auraient eu l’idée de souiller directement le papier, trop précieux à leurs yeux.

Et voilà, à présent, que toute la troupe encercle les deux couples. Les moins timides sortent déjà leur bite rabougrie pour commencer un va-et-vient, d’une lenteur volontaire. Béatrice se sent comme une reine entourée par ces messieurs qui détaillent du regard chaque partie de son corps encore habillé.

— Regarde comme ils ont envie de toi ! Je te rassure, ils ne te feront aucun mal… Lui murmure le vieux, un doigt à peine posé sur le tissu en contact avec le clitoris de sa prisonnière.

La femme captive reste muette. Loin d’être prise de panique, elle sent bien que son rôle à jouer ici est purement de l’exhibitionnisme, ce sentiment commence sérieusement l’exciter à l’extrême.

— Venez les gars, on va la mettre plus à l’aise ! Ordonne gentiment Bernard Cordeau, adressant un clin d’œil à ses complices.

Dans un ordre quasi militaire, chacun prend place dans une sorte de balai chronométré. Chacun sait, désormais, qu’il ne faut plus traîner. Mais hélas, plus de guetteur pour la surveillance, la tension est palpable.

Le grand-père enlève le manteau de fourrure qu’il tend à celui de droite de taille moyenne. Le barbu en question tient la pelisse sur son avant-bras, tel un majordome. Un autre abaisse la robe fleurie avec dextérité, puis poursuit l’opération en faisant glisser la culotte en dentelle de soie noire. Pendant qu’un autre masse le fessier dodu quelques secondes, pour finalement introduire sa langue dans la raie moite de sueur.

Enfin, le maître des lieux finit par soulever le pull en laine, laissant apparaître cette poitrine si convoitée. Le soutien-gorge retient les seins généreux sous les yeux ébahis de toute l’assemblée.

— Attends, on va te libérer tout ça ! Murmure le plus petit, se léchant déjà les lèvres, plein de convoitise.

Les mains froides du petit chauve pétrissent les mamelons, puis la pièce de lingerie se fait dégrafer par l’arrière à l’aide de Bernard, les doigts tremblants de nervosité.

Pendant ce strip-tease improvisé, la pauvre Karine M., prise en levrette, se mord la main pour ne par hurler trop fort. La scène lubrique qui se passe devant elle, a décuplé une onde de choc sans limites. Puis, Christophe Mercier lui remplit copieusement la fente par des jets de foutre blanc, complètement cabré, les cuisses raidies par l’ultime effort.

À moitié déshabillée, Béatrice se retient, elle aussi, de ne pas trop crier. Les mains baladeuses arrivent de tout part et inspectent et branlent à tour de rôle ses deux orifices intimes. Leurs doigts humides entrent et sortent selon leur bon vouloir, parfois des bouches se rapprochent pour humer ses parfums aux senteurs très prononcées.

Au bout d’un moment, Certains se reculent pour mieux contempler le spectacle. Les yeux mi-clos, Béatrice regarde leur bite qui décharge chacune leur tour. Évitant d’éclabousser sa robe tombée à ses genoux, ils s’arrangent pour secouer leur queue à droite ou à gauche dans un dernier soubresaut. Quelques-uns essuient à la hâte leur gland tout gluant avec une feuille de papier essuie-tout, qu’ils jetteront sur place, parmi tant d’autres plus anciennes.

Voyant sa nouvelle amie se tortillant, Karine M. décide de se mettre accroupie. Les yeux placés juste devant ce sexe magnifiquement lubrifié par les doigts de Bernard.

— Attends ma chérie, je vais m’occuper de toi ! Dit-elle, le regard levé vers le visage crispé de Béatrice.

D’un commun accord, les hommes laissent poliment les deux nouvelles copines faire ainsi connaissance. De son indexe, Karine M. fait des huit sur le clitoris rougeoyant. Puis du bout de sa langue tendue à l’extrême, elle commence à faire le tour des lèvres sensibles du sexe palpitant. Après de longues minutes délicieuses, Karine M. aspire la vulve toute entière, absorbant d’un seul coup le nectar épicé.

Rassasiés et vidés, certains voyeurs sont déjà partis, laissant les deux femmes se gouiner en pleine nature, avec des jeux de langues dont elles ont le secret. Les plus vicieux restent pour le bouquet final, au moment où KarineM. va se fait plaquer la tête contre la chatte, serrée par les cuisses de Béatrice. Au moment de l’orgasme, la bienfaitrice a manqué de rester étouffée le nez encastré dans les poils roux de l’autre complètement déchaînée.

— Petite pute ! Répète trois fois Béatrice, continuant d’onduler le bassin, sous le regard émerveillé des trois autres.

Avant que tout le monde ne reparte dans des directions opposées, Bernard Cordeau, lui, en bon fétichiste sort une paire de ciseaux aux bouts arrondis. La lame froide coupe la culotte en dentelle noire sur les côtés les plus étroits. Avant de ramasser le précieux morceau de lingerie dans la poche de sa veste de chasse, il hume une dernière fois le fin tissus souillé aux parfums inégalés.

— Je crois que tu as passé ton contrôle technique avec succès... à dimanche prochain peut-être ? Tu prendras la place de Karine M. cette fois ! Dit le vieux, les yeux brillants.

Descollages ©

Les avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...


Texte coquin : Contrôle Technique
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par descollages

Contrôle Technique - Récit érotique publié le 19-11-2025
Un portable oublié - Récit érotique publié le 12-07-2025
La duchesse de Fougeroles - Récit érotique publié le 08-06-2025
Débordements à la C.A.F. - Récit érotique publié le 27-05-2025
Madame la Directrice - Récit érotique publié le 06-11-2024
La perversion d'Ophélia - Récit érotique publié le 22-06-2023
La femme du garagiste - Récit érotique publié le 30-05-2023
Escapade forestière - Récit érotique publié le 27-05-2023
Lait maternel - Récit érotique publié le 06-05-2023