Un portable oublié

Récit érotique écrit par descollages [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Un portable oublié
Au moment de partir, Blandine Dullac 46 ans, trouve un téléphone portable oublié sur son lieu de travail. Elle décide alors de le récupérer et attend patiemment que quelqu’un la recontacte. Cet appel va complètement bouleverser sa vie routinière de bourgeoise coincée.
Au moment de fermer la porte principale du musée du quai Branly à 21 h 45, Blandine Dullac remarqua une lumière étrange posée sur un banc en face de masques africains protégés par une paroi en verre. Malgré la semi-obscurité, les yeux aiguisés de la conservatrice notèrent ce détail. Comme elle s’avança un peu, elle découvrit que quelqu’un avait oublié son téléphone portable sur la planche en bois d’acajou.
L’appareil bon marché était resté en veille, mais la moitié de la batterie fonctionnait encore. Blandine le récupéra dans le but de faire une bonne action. Après tout, un téléphone portable de nos jours, a plus de valeur qu’une carte d’identité. Sans réfléchir davantage, elle le glissa dans son grand sac à main, puis tourna un dernier coup de clé pour activer le système de sécurité.
Comme tous les jeudis soir, la femme à la quarantaine flamboyante revenait à pied chez elle. Le fait de longer la Seine enlevait le stress de la journée. Depuis que le directeur avait installé un parcours sonore dans les galeries, le bruit des tam-tams africains lui tapait sur les nerfs à longueur de temps.
Le soleil commençait à décliner, les réverbères reflétaient dans l’eau paisible du fleuve parisien. Une légère brise rafraîchissante soufflait dans le feuillage des platanes. Arrivée au pont de Bir Hakeim, Blandine le traversa tout en observant la tour Eiffel parée de lumières scintillantes comme un gigantesque arbre de Noël.
Au-dessus le R.E.R. arrivait, provocant un vacarme assourdissant. Chaque fois que la conservatrice du musée passait sous les colonnes massives, elle redoutait que la structure s’écroule un jour. Le terrible fracas enfin passé, la femme dans son tailleur ajusté, croisa de rares touristes occupés à photographier un bateau-mouche, d’où provenait une musique d’accordéon mêlée de rythmes jazzys.
Un vieux titre de Maurice Chevalier revisité par un groupe de jeunes faisait swinguer les passagers à la proue du bateau. Des éclats de rires fusaient çà et là au moment où les invités trinquaient un verre de vin blanc à la main.
Trop tard pour traverser le parc de Passy, Blandine dut se résoudre à le contourner par l’Avenue Marcel Proust. Malgré tout, elle goûta au charme des parfums du jardin botanique. L’odeur du laurier rose, mélangé avec le mimosa californien, révélait par leurs combinaisons, des effluves entêtantes, mais très agréables, révélés par la fraîcheur de la nuit qui commençait à s’installer tranquillement.
Les hautes bâtisses modernes qui entouraient le coin de verdure lui rappelait qu’elle approchait enfin de chez elle. Ses chevilles lui faisaient terriblement mal. À force de piétiner toute la journée, c’était devenu une véritable épreuve. Le comble, c'est que son médecin lui avait conseillé de marcher pour éliminer cette mauvaise fatigue afin de mieux activer sa circulation sanguine au niveau de ses jolies chevilles.
Au 10 rue Jean Bologne, elle fit une halte pour trouver ses clés. Ses mains cherchèrent au fond du sac et main, et les trouvèrent sans difficulté. Au même moment une sonnerie de téléphone vint perturber la quiétude de la rue si calme à cette heure.
— Ah, comme puis-je être aussi idiote ! Se dit-elle, ce doit être la propriétaire désespérée qui cherche à me joindre...
Elle se doutait qu’il s’agissait d’une femme, non pas à cause de la coque rose… quoique, mais le fond d’écran affichait un champ de coquelicots. La photo était un peu kitch, prise à la va vite. On était encore loin du petit chaton tout mimi…
— Allô ?
— Allô…
— C’est vous qui avez mon portable ?
— Oui…
— Où est-ce que je pourrais le récupérer ?
— Chez moi, si vous voulez...
— Vous habitez où ?
— À Paris...
— Je peux avoir votre adresse ?
— J’habite 10 rue Jean Bologne dans le 16ᵉ arrondissement de Paris
— Ah !... ça vous dérange de m’attendre dans une heure, le temps que j’arrive...
— Pas du tout ! Je…
Le téléphone raccrocha brutalement.
"Et un merci ça ne coûte pas, pour qui elle se prend cette pétasse !" s’écria Blandine à voix haute complètement estomaquée par la conversation.
L’horloge comtoise de la salle de séjour indiquait 22 h 15. L’appartement était déjà parfaitement rangé. Deux ou trois coussins à remettre dans le canapé et un brin de vaisselle à faire tout au plus.
Blandine en profita pour se remaquiller. Elle contempla son visage dans le miroir ovale de la salle de bain, elle se trouva le visage un peu fatigué. Quelques retouches au niveau des paupières et un léger trait de crayon noir, aussitôt, elle parut dix ans de moins.
C’était une femme encore séduisante pour ses quarante-six printemps. Sa coiffure auburn en carré plongeant encadrait un front un peu large comme ces individus qui réfléchissent peut-être un peu trop. Les sourcils clairs interrogateurs mettaient en valeurs de jolis yeux verts au regard profond. Quant à sa silhouette, malgré les années, elle avait su garder la ligne sans succomber aux excès culinaires.
Ses amis aimaient chez elle la douceur de sa voix et surtout sa vivacité d’esprit. Combien de fois Blandine restait à parler, de longues heures le samedi soir autour d’un apéritif dînatoire, animant des sujets d’actualité qui font encore débat.
Des pommettes saillantes lui donnaient toujours l’impression de sourire. Ses lèvres fines légèrement rosées trahissaient sa personnalité parfois un peu trop exigeante envers elle-même. Son métier lui avait demandé beaucoup de sacrifices, mais son caractère persévérant avait su vaincre chaque étape de sa brillante carrière professionnelle.
Enfin prête, Blandine mis une bouteille de champagne au frais dans le congélateur de son immense réfrigérateur américain rempli à ras bord. Malgré tout, ce soir-là, elle n’avait pas faim, trop intriguée par cette inconnue dont la jeune voix ne laissait finalement pas indifférent. Déjà son esprit vagabondait à imaginer son interlocutrice...
Au bout de cinq petites minutes, elle eût l’idée de parcourir le smartphone pausé sur la table basse du salon. Quelques photos ici et là de paysages parisiens, des amis faisant la fête dans un bar… Rien de très intéressant. Jusqu’à que son doigt clique par inadvertance sur le répertoire de vidéos persos.
Blandine vit d’abord cette jeune femme brune en mini-jupe dans des toilettes publiques. Des mains masculines commençaient à déboutonner son corsage, pour dévoiler une petite poitrine ferme. Puis les doigts jouèrent avec les tétons dressés en les pinçant légèrement pour les exciter davantage.
La voyeuse se mordit les lèvres, prise à son propre piège, interrompit le visionnage en appuyant d’un coup sec sur le bouton digital avec l’index. Elle comprit pourquoi la conversation de tout à l’heure avait été froide et brutale. La malheureuse victime ne voulait en aucun cas qu’une personne étrangère ne découvre ses vidéos dignes d’un film porno. À observer de plus près la taille du répertoire, il devait y en avoir une bonne cinquantaine de ce genre...
Encore toute troublée, Blandine regarda l’heure, 23 h 10… Son invitée ne devrait plus tarder maintenant.
Cinq minutes plus tard, l’interphone retentit à la porte. La propriétaire de l’appartement se retint de courir trop vite, au risque d’entendre son souffle dans le haut-parleur trahissant son impatience. Retenant son excitation intérieure, elle appuya sur le bouton.
— Bonsoir, je suis la femme du téléphone.
— Ah oui, je vous ouvre...
— Merci beaucoup !
On dirait que notre invitée avait changé de ton. Sa voix claire et douce paraissait beaucoup plus hésitante, teintée de peur.
Pendant ce temps, la femme bourgeoise, prit la peine de laisser la lourde porte d’entrée entrouverte, afin de l’entendre monter jusqu’au palier du troisième étage.
Une minute plus tard, une jeune fille brune apparut dans l’obscurité. La veilleuse venait tout juste de s’éteindre dans un claquement sec. Reprenant son souffle, elle ne prit pas la peine de sonner, Blandine l’attendait sur le seuil lui tendant une main ferme et amicale.
— Bonsoir, suivez-moi c’est par là !
Sans attendre la bourgeoise encore toute émue s’éclipsa dans la cuisine pour aller chercher deux coupes remplies de Dom Pérignon.
Déjà installée dans le canapé, la jeune inconnue avait déjà repris son smartphone sans prévenir. Ses grands yeux ronds détaillèrent l’appartement cossu décoré style fin dix-neuvième. Il lui aurait fallu au moins trois vies pour se payer un appartement pareil. Tout ici respirait le fric à plein nez. Les boiseries ornant d’immenses portes, les appliques savamment accrochées aux murs tapissés de tentures dont les motifs rappelaient la monarchie d’une autre époque.
— On ne s’est pas présenté, je m’appelle Blandine Dullac
— Ah, heu, pardon… Justine Moreau, j’ai 32 ans.
La maîtresse des lieux tendit une coupe sans lui demander si elle buvait de l’alcool, selon la formule d’usage...
— Vous n’avez pas eu trop de mal à me trouver ? Interrogea Blandine, tout en s’écroulant dans le canapé en tissu blanc crème.
— Non, je connais un peu Paris, vous savez...
— Vous faites quoi dans la vie si ce n’est pas indiscret ?
— Je suis un peu artiste, écrivaine… je vis de petits boulots...
— Ah ? Pardon pour toutes ces questions… j’ai trouvé votre téléphone au musée du quai Branly où je suis conservatrice au département Océanie.
— Ça doit bien payer...
Puis, il y eut un long silence, chacune des femmes prit le temps de s’étudier en sirotant le délicieux champagne.
Justine avait de grands yeux sombres et magnétiques. Son regard profond pénétrait en vous comme quelqu’un qui veut trouver les réponses les plus intimes. Ses cheveux très bruns tirés en arrière par une pince rappelaient une coiffure des années quatre-vingt-dix. Ce qui séduisait surtout chez elle, c'était cette bouche aux lèvres pulpeuse qui souriait souvent, dévoilant de jolies dents blanches prêtes à croquer la vie. Blandine sentit tout de suite une attirance indescriptible envers cette jeune femme qu’elle ne connaissait à peine.
— Vous avez regardé mes vidéos ? Interrogea Justine avalant péniblement une gorgée, redoutant la réponse
— Euh et bien pour être franche...
— Ça vous a choqué ?
— C'est-à-dire que… mais pourquoi vous faites ça ?
— Vous devriez dire, pour qui ?
— Alors pour qui ?...
— "Pour mes amants, j’en ai plusieurs, vous savez. Ils vont de 42 à 65 ans. J’aime les exciter avec mes petits films… certains me payent pour ça. Une fois, c'était au bois de Boulogne. Un type me baisait derrière les buissons, et deux mecs se sont arrêtés pour nous regarder. Ils avaient dû nous entendre faire un peu de bruit… J’étais terriblement excitée de les voir pendant que l’autre m’enfilait comme une pute. À la fin, l’un des voyeurs m’a même donné vingt euros…" Raconta Justine tout en ne lâchant pas du regard Blandine complètement tétanisée par le récit.
— Qu’est-ce qui vous plaît à faire ce genre de truc ?
— Tout : l’adrénaline, le risque, le plaisir… Ça vous choque ?
— Un peu, c’est assez inhabituel, vous comprendrez mon étonnement...
— Une bourgeoise comme vous, ça ne doit pas être le pied tous les jours dans cette vie blindée de moralité… à propos, vous êtes mariée ?
— Non, je vis avec ma compagne Alice depuis cinq ans maintenant.
Puis à nouveau un silence s’installa. Les deux femmes s’étudièrent à nouveau, et prirent le temps de se sourire mutuellement. Curieusement Justine commença à rougir pour masquer une gêne perceptible.
— Venez, j’aimerais vous montrer quelque chose…
Blandine se leva en direction de la chambre, suivi à quelques mètres de son invitée. La jeune femme brune découvrit avec étonnement les portrait de la bourgeoise nue sur des toiles d’artiste. Dans des positions érotiques très explicites, son corps tout entier était mélangé à des fonds cosmiques et nébuleux très jolis. Le rendu avait de quoi surprendre.
Le lit quant à lui était très large encadré par des boiseries type rotin. Deux appliques faiblement éclairées créaient une ambiance intimiste très agréable. Les deux femmes restèrent un instant contre la commode un peu rustique où trônait fièrement un vase en céramique portant un ensemble de plumes de paon.
— Vous savez que c’est très dangereux ce que vous faites… Un jour un pirate informatique tombera sur vos dossiers personnels pour s’en servir contre vous… ça pourrait aller très loin.
— Je sais, mais je m’en fiche, vous savez…
D’un seul coup, Justine s’approcha de la moralisatrice complètement immobile. Puis, la jeune femme lui tendit son téléphone machinalement comme une sorte d’invitation.
— J’aimerais beaucoup faire un film avec vous… prenez-le s’il vous plaît...
Maladroitement, la maîtresse des lieux tint l’appareil avec deux doigts, essayant tant bien que mal de le maintenir à niveau pour réussir un cadrage approximatif.
À pas feutrés et calculés, le jeune femme brune passa derrière son dos tout en commençant à souffler au niveau de sa nuque. Un souffle tiède et diabolique fit tressaillir la bourgeoise une fraction de seconde. Elle se sentit partir dans un tourbillon délicat et merveilleusement divin.
— J’ai envie de faire l’amour avec toi, que tu me prennes là tout de suite...
Les mains de la jeune femme se firent plus entreprenantes. Cette fois, elle pelotait littéralement les seins généreux cachés sous le pull en laine à sequins. Sa bouche entrouverte continuait d’envoyer cette chaleur subtile invitant à cambrer légèrement la tête en arrière de sa partenaire sous son emprise.
— T’es cinglée !
— Avoue que tu aimes les surprises, n’est-ce pas ? Ose me dire le contraire...
Deux souffles bruyants brisèrent le silence de la pièce. Blandine se sentit défaillir, totalement impuissante à faire quoi que ce soit. Ses bras trop lourds, descendirent lentement. Elle finit par poser le téléphone sur la commode, abandonnée aux caresses cette inconnue dont les mains ne cessaient de pétrir sa poitrine encore prisonnière.
Puis la tenant par la taille, Justine cherchait sa bouche. Elle joua amoureusement à ne pas l’embrasser tout de suite, afin de l’exciter davantage. La bourgeoise, au supplice, chercha sa langue qu’elle trouva sans difficulté. Ses lèvres avaient le parfum sucré d’un rouge à lèvres bon marché à la fraise.
La position inconfortable, obligea les deux femmes à se faire face à présent. La jeune fille brune un peu plus grande, baissa légèrement la nuque pour saisir à pleine bouche les lèvres de sa partenaire. Leurs langues commencèrent à s’enrouler comme pour s’apprivoiser, dans un déluge de salive faiblement salée.
Puis, Blandine commença gentiment à tirer sur la fermeture éclair de la longue robe en similicuir noire de la jeune fille qui s’écarta un peu pour mieux l’admirer. Leurs yeux pétillaient d’une lumière intense très érotique, traduisant des désirs charnels si violents d’impatience.
— Viens ! Dit la maîtresse de maison d’une voix douce à peine audible.
Sur le côté du lit, Blandine resta à regarder la jeune femme qui se déshabille. Elle est très belle avec une peau légèrement bronzée. Ses petits seins fermes inviteraient n’importe qui à les croquer sans leur faire du mal. Les petits bouts marron étaient petits et lisses, ils s’efforçaient vaillamment de pointer vers le haut avec fierté.
Avant de poser sa petite culotte en soie noire, la victime fit renifler la pièce d’étoffe à sa nouvelle maîtresse qui ferma les yeux enivrés par ce parfum aux effluves féminines très prononcées. En tant que lesbienne avertie, Blandine savait que sa partenaire devait être dans un état proche de l’orgasme.
Ce fut elle qui prit les commandes. La bourgeoise savait très bien où poser ses mains, et surtout ses doigts. Volontairement restée habillée, Blandine commença à effleurer l’entrejambe de la jeune fille dont les cuisses brûlantes allaient mettre longtemps à se calmer.
— Alors, tu te sens comment ? Je te fais du bien ?
— Tu me rends folle avec tes doigts, comment tu peux connaître autant de trucs ?
— Ça s’appelle l’expérience ma chérie ! Surtout prends le temps de respirer calmement, c'est encore meilleur crois-moi !...
Retirant les deux doigts inquisiteurs tout poisseux, la femme d’âge mûr pris la délicatesse de goûter le nectar qui coulait abondamment dans la fente rose et sensible. L’épaisseur de cette liqueur vint se poser sur sa langue, puis elle lécha le tout avec délectation.
— J’aime quand une femme sent le sexe comme toi, tu sais !
— Fais-moi jouir, je t’en supplie… c’est trop dur...
— "Un peu de patience, tu sais que j’ai mouillé comme une folle en matant tes films cochons… Surtout celui au moment où tu suçais cette grosse queue immonde sur la banquette arrière d’une voiture cachée dans un parking désaffecté. C’est fou comme il a crié en giclant dans ta bouche ce vieux vicelard…"
Ayant achevé cette petite mise au point, les doigts obéissants trouvèrent à nouveau refuge dans l’entrejambe légèrement poilue de Justine. Ce fut au tour du clitoris de se faire cajoler avec l’index. Sortit de son capuchon violacé, le petit appendice attendait gentiment qu’on le massa en faisant de jolis petits cercles concentriques.
La jeune fille, les bras en arrière appuyés sur ses mains, arqué vers le haut comme pour mieux mettre en avant sa faible poitrine, commença à se raidir complètement. C’était la première fois qu’elle était à la merci d’une femme d’expérience, aussi, elle goûta chaque passage de ses doigts qui tournoyaient dans les profondeurs de son intimité.
— Plus vite !
Émue par cette injonction, Blandine prit un malin plaisir à ralentir volontairement ses mouvements délicats. Ses yeux détaillaient chaque parcelle de ce corps dont la peau n’avait pas encore connu les stigmates de l’âge. Les courbes lisses procuraient à la voyeuse des sensations voluptueuses, titillant son appétit sexuel.
— Plus viiiiite !
Cette fois la femme bourgeoise s’accorda le luxe d’obéir. Justine émit plusieurs gémissements étouffés, gardant les paupières closes. Ses narines se dilatèrent d’un seul coup, la victime au supplice manqua de suffoquer sous l’effet d’une première vague de petits orgasmes de plus en plus rapprochés.
Au moment de l’explosion finale, Blandine laissa volontairement ses deux doigts dans la fente ruisselante. Les sécrétions poisseuses étaient divinement tièdes et abondantes, à tel point qu’elle en fut elle-même surprise. Enfin, retirant les deux phalanges souillées, Blandine ne put s’empêcher de faire goûter le nectar à sa partenaire dont les yeux venaient tout juste de s’ouvrir.
Puis, la bouche gourmande s’activa autour des doigts de sa bienfaitrice. La langue râpeuse s’attardait sur les extrémités, provocant de légers chatouillements très agréables. Elle savait sucer, c’était certain. Aussi, Blandine comprit que cette qualité allait être utile pour une partie plus sensible de son anatomie féminine.
Pendant que la jeune fille reprenait ses esprits, Blandine enleva son long pull-over à sequins. Elle ne portait rien pas même un soutien-gorge, et cela depuis de nombreuses années. Se fichant pas mal de l’affaissement de sa poitrine, elle préférait sentir le contact électrisant de la laine sur le bout de ses seins devenus extra-sensibles.
Ce détail étonna sa partenaire, écarquillant légèrement les yeux. Très vite son regard se porta sur les lourds mamelons en forme poires. Les larges aréoles surmontées de tétons prétentieux, ne tardèrent pas à être caressés en guise d’évaluation.
Puis, la maîtresse de lieux enroula ses collants noirs jusqu’à la pointe des orteils pour les jeter au fond de la pièce. Au moment de lancer sa petite culotte, Justine la retint d’une main ferme.
— Attends !
Sur le coup, la femme mûre ne comprit pas tout de suite. Son invitée saisit la pièce de lingerie pour l’examiner dans les moindres détails, puis la porta à son nez pour s’enivrer des parfums intimes dont le tissu était imprégné. Elle fut sur le point de défaillir au moment de la première inspiration. Le mélange d’odeurs entêtant provoqua une série de frissons très particulière, comme si elle humait l’odeur du vice.
— Fais-moi l’amour, tu veux ?
À ces mots, les deux corps s’écroulèrent ensemble, puis s’imbriquèrent parfaitement. Chacune d’entre elles avait posé son sexe sur la cuisse de l’autre, de telle sorte qu’elles pouvaient se frotter l’une contre l’autre à leur propre guise.
— Caresse-moi, oui, c'est ça caresse-moi...
Tandis que les mains douces de Justine parcouraient son corps, elle posait savamment de doux baisers sur sa nuque, puis continua son parcours sur les mamelons gonflés de désir. Bien décidée à faire languir sa partenaire, elle souffla sur les tétons pour les activer comme les braises d’un incendie.
Au même moment, Alice, la compagne de Blandine fit légèrement grincer le parquet tout en pénétrant dans la chambre. Déjà alertée par les gémissements, elle fut à peine surprise de voir ce couple improbable se caresser sur le grand lit qu’elle connaît si bien.
On dirait bien que la soirée allait prendre une autre tournure. Ça la changerait du dernier verre qu’elle avait bu entre copines au bar très branché du coin. Jamais elle n’avait eu la chance de la voir dans les bras d’une autre femme, comme elles étaient tendres toutes les deux... À croire qu’elles se côtoyaient depuis longtemps. La belle inconnue ne se privait pas de faire l’amour à son amante, sans que cela provoqua chez elle le moindre jalousie.
Surprise sur le fait, Blandine se tourna vers Alice tout en lui montrant le téléphone portable posé sur la commode en rotin.
— J’ai très envie que nous filme, tu veux bien ?
À peine stupéfaite, la jolie brune de trente ans se plia volontiers aux exigences de Blandine, dont celle-ci occupait habituellement la place dominatrice dans leur couple.
Sans trembler, Alice appuya sur le bouton rouge de l’appareil. Au début, elle fit un plan large, puis n’hésita pas zoomer autant sur les visages que sur les corps ondulants mêlés de plaintes féminines.
C’était la première fois qu'elle jouait le rôle de voyeuse, et cette fonction lui plut tout de suite. L’inconnue leva la tête pour la regarder fixement, tout en masturbant l’intimité de son amie. Ce furtif échange de regards fit tressaillir Alice, un peu décontenancée qui faillit dévier l’objectif du smartphone toujours en action.
Justine aimait jouer avec la caméra. Elle aurait fait une bonne actrice de film érotique, exagérant à peine ses mouvements de hanches, son charme naturel faisait le reste. Parfois, elle ouvrait la bouche comme pour mordre sa proie, telle une animale sauvage dévorant les chairs sensibles au sommet des mamelons au bord du supplice. Cela ne manqua pas d’exciter la spectatrice, esseulée prise d’un effroyable besoin de rejoindre les deux femmes collées l’une à l’autre.
Plus par politesse que par timidité, Alice attendit que son amante vienne à l’orgasme poussant des cris aigus qu’elle connaissait si bien. Les yeux au plafond, la bouche entrouverte, le corps de Blandine se cambra une dernière fois. Elle serrait légèrement les hanches de Justine ravie de la voir jouir sous ses doigts.
Une bonne minute plus tard, Blandine fit signe à Alice de les rejoindre. Prenant soin d’abandonner le téléphone sur la commode en rotin, elle avança lentement, comme pour savourer davantage cet instant hors du temps. Son amante déboutonna son petit chemisier, tandis que l’inconnue tira sur la fermeture pour laisser tomber sa jupe droite sur le parquet.
Elle retira elle-même son soutien-gorge pour faire apparaître une poitrine de la même taille que Justine. Sur ce plan-là, elle était à égalité, ce qui rassura Alice qui sentait déjà les doigts agiles parcourir son corps de bas en haut.
Enfin la petite culotte de coton rose glissa le long de ses chevilles. Personne ne prit la peine de la saisir pour humer la pièce d’étoffe un peu moite. Les deux femmes qui avaient leur compte de sensations eurent un regard complice.
— On va se la partager, ça te dit ? Lança Blandine
Les lumières baissèrent d’intensité, laissant place aux reflets des stores qui striaient le couvre-lit.
Blandine savait pertinemment que sa partenaire habituelle se sentirait beaucoup mieux dans cette ambiance plus sombre.
On écarta les cuisses d’Alice avec douceur. Elle n’avait plus qu’à se laisser faire. Au début, ce fut un jeu à quatre mains dans l’unique but de l’échauffer graduellement. Les deux autres savaient s’y prendre et touchaient les zones les plus sensibles effleurant de temps à autre le pli d’un genou ou bien le galbe de ses chevilles.
Puis ce fut au tour des langues de venir lécher la moindre parcelle de sa peau frissonnante de plaisir. Celle de l’inconnue semblait plus vorace, moins experte. De temps en temps, abandonnant sa partenaire, Blandine embrassait à pleine bouche Justine ravie de la retrouver dans ce petit jeu qu’elle affectionnait à présent.
De son côté, Blandine empêcha sévèrement Alice de se masturber, lui bloquant le poignet contre sa cuisse.
— N’y pense même pas ! Dit-elle avec un ricanement nerveux.
Ce fut le moment où Justine plongea la tête entre les jambes d’Alice. Son nez vint buter contre la petite toison brune. Elle trouva facilement l’endroit gonflé d’impatience, l’objet de mille tourments érotiques. Sa langue l’effleura doucement, puis quelques suçotements ponctuèrent la série de léchages intensifs.
— C’est la première fois ?
L’autre trop occupée à sa charnelle besogne, dont elle prenait plaisir à s’appliquer, ne répondit pas. Blandine ne voulut pas la troubler plus longtemps. Elle nota le manque visible d’expérience et regarda Alice accompagnée d’un sourire malicieux.
— Elle se débrouille très bien… Dit hypocritement Alice qui se tortillait dans tous les sens.
Au bout de cinq minutes, Justine en avait plein la bouche. Malgré quelques maladresses, elle avait enfin réussi à faire ruisseler la fente sensible de la jeune femme. La cyprine très odorante coulait sur sa langue comme un sirop épais, dont elle ne se lassait d’apprécier les saveurs épicées.
— Tu vas finir par me rendre jalouse ! Dit Blandine sur un ton facétieux.
Puis, la bourgeoise laissa les demoiselles entre-elles sans les troubler au risque de tout gâcher. C’était la première fois qu’elle voyait son amante avec une autre. Ce spectacle inhabituel l’excita terriblement. Depuis quelque temps, leur vie intime avait pris le chemin de la routine, et cette petite cochonne raviva d’un seul coup certains désirs lubriques restés totalement enfouis.
Curieusement, au moment de son orgasme, Alice ne poussa aucune plainte, tellement submergée par la situation. Un flot d’émotions digne d’un tsunami faillit lui faire perdre connaissance. Les yeux révulsés, elle agrippa la tête sa bienfaitrice pour la plaquer contre elle, en respirant très fort.
— Tu as été magnifique, la prochaine fois, ce sera à mon tour… souffla Alice encore toute cotonneuse.
De son côté Blandine eut un besoin irrésistible de venir l’embrasser, pendant que l’inconnue s’essuyait délicatement la bouche du revers de la main.
Enfin, toutes les trois se glissèrent sous les draps, complètement épuisées par leurs folies nocturnes. Blandine placée au milieu, distribua quelques bisous légers sur le front de deux jeunes femmes à moitié ensommeillées, affichant un sourire encore mêlé d’extase.
Déjà fleurissaient dans son esprit les fantasmes les plus fous. Demain, elle n’allait pas laisser partir cette petite audacieuse sans expérimenter des choses, qu’elle avait laissées trop longtemps enfoui pour le compte d’une moralité trop stricte.
Descollages
Au moment de fermer la porte principale du musée du quai Branly à 21 h 45, Blandine Dullac remarqua une lumière étrange posée sur un banc en face de masques africains protégés par une paroi en verre. Malgré la semi-obscurité, les yeux aiguisés de la conservatrice notèrent ce détail. Comme elle s’avança un peu, elle découvrit que quelqu’un avait oublié son téléphone portable sur la planche en bois d’acajou.
L’appareil bon marché était resté en veille, mais la moitié de la batterie fonctionnait encore. Blandine le récupéra dans le but de faire une bonne action. Après tout, un téléphone portable de nos jours, a plus de valeur qu’une carte d’identité. Sans réfléchir davantage, elle le glissa dans son grand sac à main, puis tourna un dernier coup de clé pour activer le système de sécurité.
Comme tous les jeudis soir, la femme à la quarantaine flamboyante revenait à pied chez elle. Le fait de longer la Seine enlevait le stress de la journée. Depuis que le directeur avait installé un parcours sonore dans les galeries, le bruit des tam-tams africains lui tapait sur les nerfs à longueur de temps.
Le soleil commençait à décliner, les réverbères reflétaient dans l’eau paisible du fleuve parisien. Une légère brise rafraîchissante soufflait dans le feuillage des platanes. Arrivée au pont de Bir Hakeim, Blandine le traversa tout en observant la tour Eiffel parée de lumières scintillantes comme un gigantesque arbre de Noël.
Au-dessus le R.E.R. arrivait, provocant un vacarme assourdissant. Chaque fois que la conservatrice du musée passait sous les colonnes massives, elle redoutait que la structure s’écroule un jour. Le terrible fracas enfin passé, la femme dans son tailleur ajusté, croisa de rares touristes occupés à photographier un bateau-mouche, d’où provenait une musique d’accordéon mêlée de rythmes jazzys.
Un vieux titre de Maurice Chevalier revisité par un groupe de jeunes faisait swinguer les passagers à la proue du bateau. Des éclats de rires fusaient çà et là au moment où les invités trinquaient un verre de vin blanc à la main.
Trop tard pour traverser le parc de Passy, Blandine dut se résoudre à le contourner par l’Avenue Marcel Proust. Malgré tout, elle goûta au charme des parfums du jardin botanique. L’odeur du laurier rose, mélangé avec le mimosa californien, révélait par leurs combinaisons, des effluves entêtantes, mais très agréables, révélés par la fraîcheur de la nuit qui commençait à s’installer tranquillement.
Les hautes bâtisses modernes qui entouraient le coin de verdure lui rappelait qu’elle approchait enfin de chez elle. Ses chevilles lui faisaient terriblement mal. À force de piétiner toute la journée, c’était devenu une véritable épreuve. Le comble, c'est que son médecin lui avait conseillé de marcher pour éliminer cette mauvaise fatigue afin de mieux activer sa circulation sanguine au niveau de ses jolies chevilles.
Au 10 rue Jean Bologne, elle fit une halte pour trouver ses clés. Ses mains cherchèrent au fond du sac et main, et les trouvèrent sans difficulté. Au même moment une sonnerie de téléphone vint perturber la quiétude de la rue si calme à cette heure.
— Ah, comme puis-je être aussi idiote ! Se dit-elle, ce doit être la propriétaire désespérée qui cherche à me joindre...
Elle se doutait qu’il s’agissait d’une femme, non pas à cause de la coque rose… quoique, mais le fond d’écran affichait un champ de coquelicots. La photo était un peu kitch, prise à la va vite. On était encore loin du petit chaton tout mimi…
— Allô ?
— Allô…
— C’est vous qui avez mon portable ?
— Oui…
— Où est-ce que je pourrais le récupérer ?
— Chez moi, si vous voulez...
— Vous habitez où ?
— À Paris...
— Je peux avoir votre adresse ?
— J’habite 10 rue Jean Bologne dans le 16ᵉ arrondissement de Paris
— Ah !... ça vous dérange de m’attendre dans une heure, le temps que j’arrive...
— Pas du tout ! Je…
Le téléphone raccrocha brutalement.
"Et un merci ça ne coûte pas, pour qui elle se prend cette pétasse !" s’écria Blandine à voix haute complètement estomaquée par la conversation.
L’horloge comtoise de la salle de séjour indiquait 22 h 15. L’appartement était déjà parfaitement rangé. Deux ou trois coussins à remettre dans le canapé et un brin de vaisselle à faire tout au plus.
Blandine en profita pour se remaquiller. Elle contempla son visage dans le miroir ovale de la salle de bain, elle se trouva le visage un peu fatigué. Quelques retouches au niveau des paupières et un léger trait de crayon noir, aussitôt, elle parut dix ans de moins.
C’était une femme encore séduisante pour ses quarante-six printemps. Sa coiffure auburn en carré plongeant encadrait un front un peu large comme ces individus qui réfléchissent peut-être un peu trop. Les sourcils clairs interrogateurs mettaient en valeurs de jolis yeux verts au regard profond. Quant à sa silhouette, malgré les années, elle avait su garder la ligne sans succomber aux excès culinaires.
Ses amis aimaient chez elle la douceur de sa voix et surtout sa vivacité d’esprit. Combien de fois Blandine restait à parler, de longues heures le samedi soir autour d’un apéritif dînatoire, animant des sujets d’actualité qui font encore débat.
Des pommettes saillantes lui donnaient toujours l’impression de sourire. Ses lèvres fines légèrement rosées trahissaient sa personnalité parfois un peu trop exigeante envers elle-même. Son métier lui avait demandé beaucoup de sacrifices, mais son caractère persévérant avait su vaincre chaque étape de sa brillante carrière professionnelle.
Enfin prête, Blandine mis une bouteille de champagne au frais dans le congélateur de son immense réfrigérateur américain rempli à ras bord. Malgré tout, ce soir-là, elle n’avait pas faim, trop intriguée par cette inconnue dont la jeune voix ne laissait finalement pas indifférent. Déjà son esprit vagabondait à imaginer son interlocutrice...
Au bout de cinq petites minutes, elle eût l’idée de parcourir le smartphone pausé sur la table basse du salon. Quelques photos ici et là de paysages parisiens, des amis faisant la fête dans un bar… Rien de très intéressant. Jusqu’à que son doigt clique par inadvertance sur le répertoire de vidéos persos.
Blandine vit d’abord cette jeune femme brune en mini-jupe dans des toilettes publiques. Des mains masculines commençaient à déboutonner son corsage, pour dévoiler une petite poitrine ferme. Puis les doigts jouèrent avec les tétons dressés en les pinçant légèrement pour les exciter davantage.
La voyeuse se mordit les lèvres, prise à son propre piège, interrompit le visionnage en appuyant d’un coup sec sur le bouton digital avec l’index. Elle comprit pourquoi la conversation de tout à l’heure avait été froide et brutale. La malheureuse victime ne voulait en aucun cas qu’une personne étrangère ne découvre ses vidéos dignes d’un film porno. À observer de plus près la taille du répertoire, il devait y en avoir une bonne cinquantaine de ce genre...
Encore toute troublée, Blandine regarda l’heure, 23 h 10… Son invitée ne devrait plus tarder maintenant.
Cinq minutes plus tard, l’interphone retentit à la porte. La propriétaire de l’appartement se retint de courir trop vite, au risque d’entendre son souffle dans le haut-parleur trahissant son impatience. Retenant son excitation intérieure, elle appuya sur le bouton.
— Bonsoir, je suis la femme du téléphone.
— Ah oui, je vous ouvre...
— Merci beaucoup !
On dirait que notre invitée avait changé de ton. Sa voix claire et douce paraissait beaucoup plus hésitante, teintée de peur.
Pendant ce temps, la femme bourgeoise, prit la peine de laisser la lourde porte d’entrée entrouverte, afin de l’entendre monter jusqu’au palier du troisième étage.
Une minute plus tard, une jeune fille brune apparut dans l’obscurité. La veilleuse venait tout juste de s’éteindre dans un claquement sec. Reprenant son souffle, elle ne prit pas la peine de sonner, Blandine l’attendait sur le seuil lui tendant une main ferme et amicale.
— Bonsoir, suivez-moi c’est par là !
Sans attendre la bourgeoise encore toute émue s’éclipsa dans la cuisine pour aller chercher deux coupes remplies de Dom Pérignon.
Déjà installée dans le canapé, la jeune inconnue avait déjà repris son smartphone sans prévenir. Ses grands yeux ronds détaillèrent l’appartement cossu décoré style fin dix-neuvième. Il lui aurait fallu au moins trois vies pour se payer un appartement pareil. Tout ici respirait le fric à plein nez. Les boiseries ornant d’immenses portes, les appliques savamment accrochées aux murs tapissés de tentures dont les motifs rappelaient la monarchie d’une autre époque.
— On ne s’est pas présenté, je m’appelle Blandine Dullac
— Ah, heu, pardon… Justine Moreau, j’ai 32 ans.
La maîtresse des lieux tendit une coupe sans lui demander si elle buvait de l’alcool, selon la formule d’usage...
— Vous n’avez pas eu trop de mal à me trouver ? Interrogea Blandine, tout en s’écroulant dans le canapé en tissu blanc crème.
— Non, je connais un peu Paris, vous savez...
— Vous faites quoi dans la vie si ce n’est pas indiscret ?
— Je suis un peu artiste, écrivaine… je vis de petits boulots...
— Ah ? Pardon pour toutes ces questions… j’ai trouvé votre téléphone au musée du quai Branly où je suis conservatrice au département Océanie.
— Ça doit bien payer...
Puis, il y eut un long silence, chacune des femmes prit le temps de s’étudier en sirotant le délicieux champagne.
Justine avait de grands yeux sombres et magnétiques. Son regard profond pénétrait en vous comme quelqu’un qui veut trouver les réponses les plus intimes. Ses cheveux très bruns tirés en arrière par une pince rappelaient une coiffure des années quatre-vingt-dix. Ce qui séduisait surtout chez elle, c'était cette bouche aux lèvres pulpeuse qui souriait souvent, dévoilant de jolies dents blanches prêtes à croquer la vie. Blandine sentit tout de suite une attirance indescriptible envers cette jeune femme qu’elle ne connaissait à peine.
— Vous avez regardé mes vidéos ? Interrogea Justine avalant péniblement une gorgée, redoutant la réponse
— Euh et bien pour être franche...
— Ça vous a choqué ?
— C'est-à-dire que… mais pourquoi vous faites ça ?
— Vous devriez dire, pour qui ?
— Alors pour qui ?...
— "Pour mes amants, j’en ai plusieurs, vous savez. Ils vont de 42 à 65 ans. J’aime les exciter avec mes petits films… certains me payent pour ça. Une fois, c'était au bois de Boulogne. Un type me baisait derrière les buissons, et deux mecs se sont arrêtés pour nous regarder. Ils avaient dû nous entendre faire un peu de bruit… J’étais terriblement excitée de les voir pendant que l’autre m’enfilait comme une pute. À la fin, l’un des voyeurs m’a même donné vingt euros…" Raconta Justine tout en ne lâchant pas du regard Blandine complètement tétanisée par le récit.
— Qu’est-ce qui vous plaît à faire ce genre de truc ?
— Tout : l’adrénaline, le risque, le plaisir… Ça vous choque ?
— Un peu, c’est assez inhabituel, vous comprendrez mon étonnement...
— Une bourgeoise comme vous, ça ne doit pas être le pied tous les jours dans cette vie blindée de moralité… à propos, vous êtes mariée ?
— Non, je vis avec ma compagne Alice depuis cinq ans maintenant.
Puis à nouveau un silence s’installa. Les deux femmes s’étudièrent à nouveau, et prirent le temps de se sourire mutuellement. Curieusement Justine commença à rougir pour masquer une gêne perceptible.
— Venez, j’aimerais vous montrer quelque chose…
Blandine se leva en direction de la chambre, suivi à quelques mètres de son invitée. La jeune femme brune découvrit avec étonnement les portrait de la bourgeoise nue sur des toiles d’artiste. Dans des positions érotiques très explicites, son corps tout entier était mélangé à des fonds cosmiques et nébuleux très jolis. Le rendu avait de quoi surprendre.
Le lit quant à lui était très large encadré par des boiseries type rotin. Deux appliques faiblement éclairées créaient une ambiance intimiste très agréable. Les deux femmes restèrent un instant contre la commode un peu rustique où trônait fièrement un vase en céramique portant un ensemble de plumes de paon.
— Vous savez que c’est très dangereux ce que vous faites… Un jour un pirate informatique tombera sur vos dossiers personnels pour s’en servir contre vous… ça pourrait aller très loin.
— Je sais, mais je m’en fiche, vous savez…
D’un seul coup, Justine s’approcha de la moralisatrice complètement immobile. Puis, la jeune femme lui tendit son téléphone machinalement comme une sorte d’invitation.
— J’aimerais beaucoup faire un film avec vous… prenez-le s’il vous plaît...
Maladroitement, la maîtresse des lieux tint l’appareil avec deux doigts, essayant tant bien que mal de le maintenir à niveau pour réussir un cadrage approximatif.
À pas feutrés et calculés, le jeune femme brune passa derrière son dos tout en commençant à souffler au niveau de sa nuque. Un souffle tiède et diabolique fit tressaillir la bourgeoise une fraction de seconde. Elle se sentit partir dans un tourbillon délicat et merveilleusement divin.
— J’ai envie de faire l’amour avec toi, que tu me prennes là tout de suite...
Les mains de la jeune femme se firent plus entreprenantes. Cette fois, elle pelotait littéralement les seins généreux cachés sous le pull en laine à sequins. Sa bouche entrouverte continuait d’envoyer cette chaleur subtile invitant à cambrer légèrement la tête en arrière de sa partenaire sous son emprise.
— T’es cinglée !
— Avoue que tu aimes les surprises, n’est-ce pas ? Ose me dire le contraire...
Deux souffles bruyants brisèrent le silence de la pièce. Blandine se sentit défaillir, totalement impuissante à faire quoi que ce soit. Ses bras trop lourds, descendirent lentement. Elle finit par poser le téléphone sur la commode, abandonnée aux caresses cette inconnue dont les mains ne cessaient de pétrir sa poitrine encore prisonnière.
Puis la tenant par la taille, Justine cherchait sa bouche. Elle joua amoureusement à ne pas l’embrasser tout de suite, afin de l’exciter davantage. La bourgeoise, au supplice, chercha sa langue qu’elle trouva sans difficulté. Ses lèvres avaient le parfum sucré d’un rouge à lèvres bon marché à la fraise.
La position inconfortable, obligea les deux femmes à se faire face à présent. La jeune fille brune un peu plus grande, baissa légèrement la nuque pour saisir à pleine bouche les lèvres de sa partenaire. Leurs langues commencèrent à s’enrouler comme pour s’apprivoiser, dans un déluge de salive faiblement salée.
Puis, Blandine commença gentiment à tirer sur la fermeture éclair de la longue robe en similicuir noire de la jeune fille qui s’écarta un peu pour mieux l’admirer. Leurs yeux pétillaient d’une lumière intense très érotique, traduisant des désirs charnels si violents d’impatience.
— Viens ! Dit la maîtresse de maison d’une voix douce à peine audible.
Sur le côté du lit, Blandine resta à regarder la jeune femme qui se déshabille. Elle est très belle avec une peau légèrement bronzée. Ses petits seins fermes inviteraient n’importe qui à les croquer sans leur faire du mal. Les petits bouts marron étaient petits et lisses, ils s’efforçaient vaillamment de pointer vers le haut avec fierté.
Avant de poser sa petite culotte en soie noire, la victime fit renifler la pièce d’étoffe à sa nouvelle maîtresse qui ferma les yeux enivrés par ce parfum aux effluves féminines très prononcées. En tant que lesbienne avertie, Blandine savait que sa partenaire devait être dans un état proche de l’orgasme.
Ce fut elle qui prit les commandes. La bourgeoise savait très bien où poser ses mains, et surtout ses doigts. Volontairement restée habillée, Blandine commença à effleurer l’entrejambe de la jeune fille dont les cuisses brûlantes allaient mettre longtemps à se calmer.
— Alors, tu te sens comment ? Je te fais du bien ?
— Tu me rends folle avec tes doigts, comment tu peux connaître autant de trucs ?
— Ça s’appelle l’expérience ma chérie ! Surtout prends le temps de respirer calmement, c'est encore meilleur crois-moi !...
Retirant les deux doigts inquisiteurs tout poisseux, la femme d’âge mûr pris la délicatesse de goûter le nectar qui coulait abondamment dans la fente rose et sensible. L’épaisseur de cette liqueur vint se poser sur sa langue, puis elle lécha le tout avec délectation.
— J’aime quand une femme sent le sexe comme toi, tu sais !
— Fais-moi jouir, je t’en supplie… c’est trop dur...
— "Un peu de patience, tu sais que j’ai mouillé comme une folle en matant tes films cochons… Surtout celui au moment où tu suçais cette grosse queue immonde sur la banquette arrière d’une voiture cachée dans un parking désaffecté. C’est fou comme il a crié en giclant dans ta bouche ce vieux vicelard…"
Ayant achevé cette petite mise au point, les doigts obéissants trouvèrent à nouveau refuge dans l’entrejambe légèrement poilue de Justine. Ce fut au tour du clitoris de se faire cajoler avec l’index. Sortit de son capuchon violacé, le petit appendice attendait gentiment qu’on le massa en faisant de jolis petits cercles concentriques.
La jeune fille, les bras en arrière appuyés sur ses mains, arqué vers le haut comme pour mieux mettre en avant sa faible poitrine, commença à se raidir complètement. C’était la première fois qu’elle était à la merci d’une femme d’expérience, aussi, elle goûta chaque passage de ses doigts qui tournoyaient dans les profondeurs de son intimité.
— Plus vite !
Émue par cette injonction, Blandine prit un malin plaisir à ralentir volontairement ses mouvements délicats. Ses yeux détaillaient chaque parcelle de ce corps dont la peau n’avait pas encore connu les stigmates de l’âge. Les courbes lisses procuraient à la voyeuse des sensations voluptueuses, titillant son appétit sexuel.
— Plus viiiiite !
Cette fois la femme bourgeoise s’accorda le luxe d’obéir. Justine émit plusieurs gémissements étouffés, gardant les paupières closes. Ses narines se dilatèrent d’un seul coup, la victime au supplice manqua de suffoquer sous l’effet d’une première vague de petits orgasmes de plus en plus rapprochés.
Au moment de l’explosion finale, Blandine laissa volontairement ses deux doigts dans la fente ruisselante. Les sécrétions poisseuses étaient divinement tièdes et abondantes, à tel point qu’elle en fut elle-même surprise. Enfin, retirant les deux phalanges souillées, Blandine ne put s’empêcher de faire goûter le nectar à sa partenaire dont les yeux venaient tout juste de s’ouvrir.
Puis, la bouche gourmande s’activa autour des doigts de sa bienfaitrice. La langue râpeuse s’attardait sur les extrémités, provocant de légers chatouillements très agréables. Elle savait sucer, c’était certain. Aussi, Blandine comprit que cette qualité allait être utile pour une partie plus sensible de son anatomie féminine.
Pendant que la jeune fille reprenait ses esprits, Blandine enleva son long pull-over à sequins. Elle ne portait rien pas même un soutien-gorge, et cela depuis de nombreuses années. Se fichant pas mal de l’affaissement de sa poitrine, elle préférait sentir le contact électrisant de la laine sur le bout de ses seins devenus extra-sensibles.
Ce détail étonna sa partenaire, écarquillant légèrement les yeux. Très vite son regard se porta sur les lourds mamelons en forme poires. Les larges aréoles surmontées de tétons prétentieux, ne tardèrent pas à être caressés en guise d’évaluation.
Puis, la maîtresse de lieux enroula ses collants noirs jusqu’à la pointe des orteils pour les jeter au fond de la pièce. Au moment de lancer sa petite culotte, Justine la retint d’une main ferme.
— Attends !
Sur le coup, la femme mûre ne comprit pas tout de suite. Son invitée saisit la pièce de lingerie pour l’examiner dans les moindres détails, puis la porta à son nez pour s’enivrer des parfums intimes dont le tissu était imprégné. Elle fut sur le point de défaillir au moment de la première inspiration. Le mélange d’odeurs entêtant provoqua une série de frissons très particulière, comme si elle humait l’odeur du vice.
— Fais-moi l’amour, tu veux ?
À ces mots, les deux corps s’écroulèrent ensemble, puis s’imbriquèrent parfaitement. Chacune d’entre elles avait posé son sexe sur la cuisse de l’autre, de telle sorte qu’elles pouvaient se frotter l’une contre l’autre à leur propre guise.
— Caresse-moi, oui, c'est ça caresse-moi...
Tandis que les mains douces de Justine parcouraient son corps, elle posait savamment de doux baisers sur sa nuque, puis continua son parcours sur les mamelons gonflés de désir. Bien décidée à faire languir sa partenaire, elle souffla sur les tétons pour les activer comme les braises d’un incendie.
Au même moment, Alice, la compagne de Blandine fit légèrement grincer le parquet tout en pénétrant dans la chambre. Déjà alertée par les gémissements, elle fut à peine surprise de voir ce couple improbable se caresser sur le grand lit qu’elle connaît si bien.
On dirait bien que la soirée allait prendre une autre tournure. Ça la changerait du dernier verre qu’elle avait bu entre copines au bar très branché du coin. Jamais elle n’avait eu la chance de la voir dans les bras d’une autre femme, comme elles étaient tendres toutes les deux... À croire qu’elles se côtoyaient depuis longtemps. La belle inconnue ne se privait pas de faire l’amour à son amante, sans que cela provoqua chez elle le moindre jalousie.
Surprise sur le fait, Blandine se tourna vers Alice tout en lui montrant le téléphone portable posé sur la commode en rotin.
— J’ai très envie que nous filme, tu veux bien ?
À peine stupéfaite, la jolie brune de trente ans se plia volontiers aux exigences de Blandine, dont celle-ci occupait habituellement la place dominatrice dans leur couple.
Sans trembler, Alice appuya sur le bouton rouge de l’appareil. Au début, elle fit un plan large, puis n’hésita pas zoomer autant sur les visages que sur les corps ondulants mêlés de plaintes féminines.
C’était la première fois qu'elle jouait le rôle de voyeuse, et cette fonction lui plut tout de suite. L’inconnue leva la tête pour la regarder fixement, tout en masturbant l’intimité de son amie. Ce furtif échange de regards fit tressaillir Alice, un peu décontenancée qui faillit dévier l’objectif du smartphone toujours en action.
Justine aimait jouer avec la caméra. Elle aurait fait une bonne actrice de film érotique, exagérant à peine ses mouvements de hanches, son charme naturel faisait le reste. Parfois, elle ouvrait la bouche comme pour mordre sa proie, telle une animale sauvage dévorant les chairs sensibles au sommet des mamelons au bord du supplice. Cela ne manqua pas d’exciter la spectatrice, esseulée prise d’un effroyable besoin de rejoindre les deux femmes collées l’une à l’autre.
Plus par politesse que par timidité, Alice attendit que son amante vienne à l’orgasme poussant des cris aigus qu’elle connaissait si bien. Les yeux au plafond, la bouche entrouverte, le corps de Blandine se cambra une dernière fois. Elle serrait légèrement les hanches de Justine ravie de la voir jouir sous ses doigts.
Une bonne minute plus tard, Blandine fit signe à Alice de les rejoindre. Prenant soin d’abandonner le téléphone sur la commode en rotin, elle avança lentement, comme pour savourer davantage cet instant hors du temps. Son amante déboutonna son petit chemisier, tandis que l’inconnue tira sur la fermeture pour laisser tomber sa jupe droite sur le parquet.
Elle retira elle-même son soutien-gorge pour faire apparaître une poitrine de la même taille que Justine. Sur ce plan-là, elle était à égalité, ce qui rassura Alice qui sentait déjà les doigts agiles parcourir son corps de bas en haut.
Enfin la petite culotte de coton rose glissa le long de ses chevilles. Personne ne prit la peine de la saisir pour humer la pièce d’étoffe un peu moite. Les deux femmes qui avaient leur compte de sensations eurent un regard complice.
— On va se la partager, ça te dit ? Lança Blandine
Les lumières baissèrent d’intensité, laissant place aux reflets des stores qui striaient le couvre-lit.
Blandine savait pertinemment que sa partenaire habituelle se sentirait beaucoup mieux dans cette ambiance plus sombre.
On écarta les cuisses d’Alice avec douceur. Elle n’avait plus qu’à se laisser faire. Au début, ce fut un jeu à quatre mains dans l’unique but de l’échauffer graduellement. Les deux autres savaient s’y prendre et touchaient les zones les plus sensibles effleurant de temps à autre le pli d’un genou ou bien le galbe de ses chevilles.
Puis ce fut au tour des langues de venir lécher la moindre parcelle de sa peau frissonnante de plaisir. Celle de l’inconnue semblait plus vorace, moins experte. De temps en temps, abandonnant sa partenaire, Blandine embrassait à pleine bouche Justine ravie de la retrouver dans ce petit jeu qu’elle affectionnait à présent.
De son côté, Blandine empêcha sévèrement Alice de se masturber, lui bloquant le poignet contre sa cuisse.
— N’y pense même pas ! Dit-elle avec un ricanement nerveux.
Ce fut le moment où Justine plongea la tête entre les jambes d’Alice. Son nez vint buter contre la petite toison brune. Elle trouva facilement l’endroit gonflé d’impatience, l’objet de mille tourments érotiques. Sa langue l’effleura doucement, puis quelques suçotements ponctuèrent la série de léchages intensifs.
— C’est la première fois ?
L’autre trop occupée à sa charnelle besogne, dont elle prenait plaisir à s’appliquer, ne répondit pas. Blandine ne voulut pas la troubler plus longtemps. Elle nota le manque visible d’expérience et regarda Alice accompagnée d’un sourire malicieux.
— Elle se débrouille très bien… Dit hypocritement Alice qui se tortillait dans tous les sens.
Au bout de cinq minutes, Justine en avait plein la bouche. Malgré quelques maladresses, elle avait enfin réussi à faire ruisseler la fente sensible de la jeune femme. La cyprine très odorante coulait sur sa langue comme un sirop épais, dont elle ne se lassait d’apprécier les saveurs épicées.
— Tu vas finir par me rendre jalouse ! Dit Blandine sur un ton facétieux.
Puis, la bourgeoise laissa les demoiselles entre-elles sans les troubler au risque de tout gâcher. C’était la première fois qu’elle voyait son amante avec une autre. Ce spectacle inhabituel l’excita terriblement. Depuis quelque temps, leur vie intime avait pris le chemin de la routine, et cette petite cochonne raviva d’un seul coup certains désirs lubriques restés totalement enfouis.
Curieusement, au moment de son orgasme, Alice ne poussa aucune plainte, tellement submergée par la situation. Un flot d’émotions digne d’un tsunami faillit lui faire perdre connaissance. Les yeux révulsés, elle agrippa la tête sa bienfaitrice pour la plaquer contre elle, en respirant très fort.
— Tu as été magnifique, la prochaine fois, ce sera à mon tour… souffla Alice encore toute cotonneuse.
De son côté Blandine eut un besoin irrésistible de venir l’embrasser, pendant que l’inconnue s’essuyait délicatement la bouche du revers de la main.
Enfin, toutes les trois se glissèrent sous les draps, complètement épuisées par leurs folies nocturnes. Blandine placée au milieu, distribua quelques bisous légers sur le front de deux jeunes femmes à moitié ensommeillées, affichant un sourire encore mêlé d’extase.
Déjà fleurissaient dans son esprit les fantasmes les plus fous. Demain, elle n’allait pas laisser partir cette petite audacieuse sans expérimenter des choses, qu’elle avait laissées trop longtemps enfoui pour le compte d’une moralité trop stricte.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
tu as du talent pour la littérature.
pour l’amour sans doute aussi
continue, tu as un fan
mimi de toulon
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mimi de toulon

