Du fantasme à la réalité

- Par l'auteur HDS Monkypython -
Auteur homme.
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Récit libertin : Du fantasme à la réalité Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-05-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Du fantasme à la réalité
Après moult années de vie commune, un couple se doit de réinventer son quotidien, car s’il est vrai que le train-train est rassurant, il est tout autant certain que la monotonie mène à l’ennui, à la lassitude et à l’amorphie de chacun.


Nous avons traversé bien des turbulences, des crises assez sérieuses pour faire voler notre couple en éclats, mais nous les avons surmontées, l’une après l’autre et en sommes sortis avec la certitude que rien n’est jamais acquis, tout peut être remis en question, même le plus fort des sentiments.


Passée la cinquantaine, nos corps ne sont plus si appétissants, si sveltes, si fermes. Ma chérie a pris des rides et quelques rondeurs, surtout depuis qu’elle a arrêté de fumer ; votre serviteur a vu ses cheveux s’éclaircir, ses épaules s’affaisser, ses tablettes de chocolat s’estomper sous quelques bourrelets. En nous partageant trois mètres vingt à parts égales, on peut dire que nous sommes petits, mais d’un physique avenant sans être Vénus ni Apollon ; nos amis nous qualifient de petits et mignons, et affirment que nous portons plutôt bien le poids des années.


Évidemment, comme pour beaucoup de couples, le sexe est important, très important, pour Maya comme pour moi, Bernard, son mari. Nous avons toujours aimé faire l’amour. Nous pratiquons moins souvent, mais c’est très bien malgré l’usure du temps. Pour pimenter nos étreintes, j’échafaude des scenarii érotiques, comme celui qui m’obsède et qui revient en boucle où j’invite un partenaire virtuel à se joindre à nous ; la plupart du temps, c’est un homme pour s’occuper de ma chérie. Celle-ci finit toujours par entrer dans mon jeu en décrivant ce qu’elle ferait avec cet invité. Maya s’excite en évoquant les fellations qu’elle administrerait, et, folie ultime, en se faisant prendre devant moi.


Ses mots se font de plus en plus osés et grivois à mesure qu’elle monte dans les tours : le mari devient amant par procuration, elle supplie, elle ordonne qu’on lui défonce la chatte, l’amant la baise comme elle aime, et c’est l’orgasme assuré à tous les coups. Précision pour les incrédules : Maya est vaginale, une vraie, une pure. Les chanceux qui ont l’immense privilège de fréquenter de telles femmes savent combien c’est fabuleux de faire l’amour à une femme vaginale : on agite adroitement sa baguette magique et le sorcier tout-puissant fait chavirer la belle dans un tsunami de plaisir absolu. C’est extrêmement gratifiant pour mon ego de mâle d’être son pourvoyeur d’orgasmes attitré, mais je suis conscient de n’avoir que peu de mérite ; le premier maraud, avec un peu de savoir-faire et un équipement qui tient la distance, la fera jouir tout aussi bien. Le premier maraud, certes, mais honorablement pourvu par Dame Nature, car oui, Maya avoue un faible pour les beaux organes.


Selon les circonstances et nos fréquentations, notre partenaire virtuel sort de l’anonymat et prend un visage connu ; en ce moment, c’est celui de Patrick. C’est un de nos meilleurs amis. Il vient de se séparer de sa femme et passe pas de mal de temps avec nous. Naturellement, il n’est pas au fait de nos secrets d’alcôve ; il ne sait pas que Maya devient folle sous ses coups de boutoir virtuels : le pauvre, ça lui ferait bouillir les sangs. Notre complice n’est plus impersonnel, et cela nous excite terriblement. Ma chérie devient chienne en se donnant à lui ; elle suce, elle réclame son dû, un coït vaginal viril et passionné. Quand elle repousse mes doigts furetant dans son petit trou, je proteste qu’elle préfère sans doute la queue de son amant, et elle me lance une réponse laconique avec un « Pourquoi pas ? » qui me rend fou. Et nous prenons un pied d’enfer.


Le fantasme s’évanouit après le plaisir ; le visage de l’amant s’estompe, et Patrick redevient l’ami de toujours. Au sortir d’une petite mort à laquelle il avait virtuellement contribué avec brio, le téléphone sonne : c’est lui, bien réel cette fois. Son anniversaire est dans trois semaines, et il nous appelle pour nous inviter à le fêter avec lui, un dîner dans un bon restaurant. Nous acceptons avec enthousiasme. Vient la question du cadeau. Maya pense à haute voix :


— Il faut trouver quelque chose qui lui fasse vraiment plaisir.
— Et à quoi penses-tu ?
— Je ne sais pas. C’est difficile ; il a tout ce qu’il faut, comme tout le monde.
— Il faudrait quelque chose d’original pour une fois.
— Tu as peut-être une idée ?
— J’ai bien une idée, mais je ne sais pas si elle va te plaire…
— Dis toujours.
— Tu pourrais lui faire une pipe, par exemple.
— Quoi ? Tu es sérieux ? Non, bien sûr, tu n’es pas sérieux.
— Mais si, je suis sérieux. C’est un cadeau original et qui lui fera surement très plaisir.
— Tu veux que je le suce ? Pour de vrai ?
— Tu fais ça très bien…
— Mais je ne suce que toi !
— Menteuse : tu suces Patrick à chaque fois que nous allons au lit.
— Mais c’est un fantasme, c’est virtuel.
— Hypocrite, avoue que ça te plaît, et ça t’excite de le faire.
— Oui, c’est vrai ; mais c’est juste un fantasme, et je préfère que ça le reste.

Et nous en sommes restés là. Juste qu’à notre étreinte suivante, où notre ami s’est imposé comme amant virtuel avec plus de force que jamais. Nous étions à moins d’une semaine de son anniversaire, et l’évocation de la fellation licencieuse se faisait plus précise, excitante au point de nous transporter vers des orgasmes ravageurs.


Le jour venu, j’ai sorti de ma cave une bouteille de cognac assez exceptionnelle ; la maîtresse de maison l’a joliment emballée et nous avons rejoint notre ami au restaurant. Maya était en beauté, sexy à souhait dans une petite robe simple, laissant apparaître un joli décolleté, assez courte pour montrer ce qu’il faut sans être vulgaire. Elle s’était maquillée avec soin, ni trop ni trop peu, donnant l’image d’une femme mûre, sereine et bien dans sa peau, une femme à même de faire le bonheur de bien des hommes. Un cadre magnifique, un personnel stylé et attentionné, une carte pleine de promesses, la soirée s’annonçait sous les meilleurs auspices. Un excellent blanc fut débouché, goûté, dégusté avec quelques savoureux amuse-bouche maison pour l’apéritif. Nous étions bien ; les verres se vidaient et se remplissaient, si bien que la première bouteille avait trépassé avant l’apparition du premier plat.


Mon épouse avait le feu aux joues, et le grand cru suivant n’allait rien arranger ; elle aimait le vin, ma chérie – tout comme nous d’ailleurs – mais tenait moins bien l’alcool. Pour tout dire, elle commençait à être un peu pompette. Heureusement, il n’y avait pas que du liquide ; les plats aussi se succédaient, servis par un personnel professionnel, aux petits soins et souriant. Après le dessert, la petite liqueur du patron et l’addition, notre ami proposa de finir la soirée chez lui pour faire honneur à son cadeau. Nos pas nous conduisirent jusqu’à son appartement. Maya avait trouvé soutien et assurance en prenant nos bras ; elle marchait entre nous et riait tous les trois pas. Oui, elle était gentiment pompette, la bourgeoise ; pas saoule, mais bien émoustillée.


C’est avec le soulagement d’être enfin arrivée à bon port qu’elle se laissa tomber dans un fauteuil. Dans le mouvement, la jolie robe d’été remonta jusqu’au nombril, Maya trouva la situation tellement cocasse qu’elle éclata de rire en couvrant ses trésors. Pompette, délicieusement coquine et d’humeur badine ! Sa bonne humeur avait fini par nous gagner, et nous rîmes de bon cœur à sa facétie.


Patrick sortit trois coupes à cognac, ouvrit la bouteille en me remerciant encore et versa le précieux breuvage. À mon grand étonnement, ma chère épouse, qui ne buvait habituellement que du vin, du champagne et des douceurs peu alcoolisées comme le Limoncello, ne protesta nullement et s’empara de la coupe. C’était vraiment une grande fine, aux effluves à la fois subtils et puissants, à la rondeur incomparable. Patrick était amateur et connaisseur ; j’avais plaisir à partager cet alcool avec lui. Nous en étions à chauffer nos coupes dans nos mains que Maya avait bues cul-sec. Je voulus la prévenir :


— Attention, ce n’est pas du pipi de chat.
— Je sais, c’est fort, mais c’est bon.
— Tu ne devrais plus rien boire, ce soir.
— Pourquoi ? Je ne dois pas conduire.
— Non, mais tu n’arrives plus à te tenir.
— Ah oui ? Et à quoi tu vois ça ?
— Ah-ah-ah ! Facile : on voit ta culotte à tout bout de champ.
— Ah oui ? Et c’est grave ?
— Non, bien sûr, mais ça nous donne chaud.
— Et comme ça, vous voyez mieux ?

Et Maya écarta les cuisses. Patrick, aussi surpris que moi, lança :


— Si tu tiens à nous exciter, tu devrais l’enlever.
— Tu veux que j’enlève ma culotte ?
— Je n’ai pas dit ça ; je dis juste que ça serait bien plus excitant si tu n’en avais pas.
— Tu veux voir ma chatte ?
— Si tu la montres, je ne vais pas détourner les yeux.
— Vous êtes des petits cochons. Tous les deux !

Maya, si prude et réservée, passa ses mains sous sa robe avec une lenteur calculée, décolla les fesses du fauteuil et fit gracieusement glisser sa petite culotte pour la jeter derrière elle. Avec la même lenteur, elle ouvrit en grand le compas de ses jambes et offrit à nos yeux concupiscents sa jolie minette dans toute sa splendeur. La toison brune soigneusement entretenue ne cachait rien ; les lèvres entrouvertes laissaient voir son puits de plaisir luisant du miel du paradis céleste. Si luisant qu’aucun doute n’était permis : la friponne mouillait d’abondance !


Mon regard passait de cette dernière à notre hôte. L’un avait l’expression d’un personnage de bande dessinée, la bouche ouverte, les yeux hors des orbites ; l’autre arborait un sourire satisfait, observait avec ironie mon air médusé et l’effet produit sur notre ami. Elle fut la première à parler :


— On dirait que vous avez vu la Vierge.
— Jamais je n’aurais cru que tu serais capable de faire un truc pareil.
— Moi non plus.
— Et alors, ça vous plaît ?
— Plus que ça !
— À ce point ? Ça vous fait tant d’effet ?
— À moi, oui.
— Toi, Patrick, je comprends : c’est la première fois que tu la vois ; mais toi, Bernard, ma chatte n’a plus de secret pour toi. Je ne comprends pas.
— C’est parce que tu la montres à Patrick.
— D’accord : tu bandes parce que ton copain mate ma chatte ? Petit pervers !
— Je n’y peux rien, ça me fait bander.
— Et si j’offrais à Patrick son deuxième cadeau ?
— C’est quoi cette histoire de deuxième cadeau ? Vous m’avez déjà gâté avec ce fabuleux cognac ; je ne veux pas d’autre cadeau.
— Ne parle pas sans savoir. Il ne s’agit pas d’un cadeau conventionnel : je me proposais de te gâter avec quelque chose de très personnel. Tu ne veux pas savoir de quoi il s’agit ?
— Si tu insistes, dis toujours, juste par curiosité.
— Qu’est-ce que je fais, Bernard, je lui dis ?
— C’est toi qui décides.
— Et tu n’y verrais pas d’objection ?
— Comme on dit si bien, l’homme propose, la femme dispose. Moi j’accepte ton choix, quel qu’il soit.

L’apprentie coquine, plus impudique qu’indécise, nous laissa nous régaler de sa féminité tout en s’accordant quelques instants de réflexion. C’était plus fort que lui ; Patrick matait sans vergogne le trésor intime qui lui était dévoilé, sondant les moindres détails que le buisson brun soigneusement entretenu ne pouvait soustraire à son regard inquisiteur. Le spectacle offert par la femme et ses propos énigmatiques échangés avec le mari le plongeaient dans la plus grande circonspection.


Nul doute qu’il n’y avait rien de prémédité ; chacun était surpris de cette situation inédite, et surtout celle qui en était l’instigatrice, elle qui venait de braver les interdits, la morale et l’éducation et de dépasser une barrière d’ordinaire infranchissable en exhibant sa minette.


Désinhibée par l’alcool, Maya craignait cependant d’atteindre le point de non-retour mais en crevait d’envie. À en juger par l’état de sa jolie fente toute trempée, ses premiers pas dans l’exhibitionnisme et l’effet produit dans nos pantalons l’avaient bougrement excitée ; le bon vieux coup de l’arroseuse arrosée. Hors des sentiers battus de nos us et coutumes conjugaux, elle cherchait désespérément à accrocher mon regard ; elle quémandait l’encouragement ou la désapprobation pour pousser l’aventure plus avant. Sans la moindre chance d’y parvenir : les hommes sont lâches, c’est bien connu. Certes, je bandais comme un bouc à la pensée de la voir se comporter en salope, mais j’entendais ne rien assumer, pas une once de responsabilité même si je vivais la situation la plus bandante de toute ma vie.


À vrai dire, je ne savais sur quel pied danser ; la raison me commandait de tout arrêter, mais j’avais envie de folies, pas d’être raisonnable ; comment dire « stop » quand on pense avec sa bite ? Je me concentrai sur le vide sidéral, le nez dans ma coupe de cognac. Patrick copiait ma conduite ; il venait de vider son verre à petites gorgées pour se donner une contenance et semblait faire des plans sur la comète, sans doute tenaillé entre le noble sacrifice du renoncement au plaisir sur l’autel de l’amitié sacrée et une furieuse envie de se jeter sur cette femelle offerte.


Qui ne dit mot consent : mon manque de réaction équivoque pouvait passer pour de la complaisance, ce qui ne risquait pas de faire tomber son érection. Taraudés l’un par l’attrait pervers de la transgression, l’autre par l’espérance de goûter au fruit interdit, nous étions tous deux suspendus à la décision souveraine de ma princesse. Aucune parole ne fut prononcée. Pas un bruit. L’atmosphère était devenue étrangement électrique ; « muy caliente » serait l’expression la plus exacte, chacun se demandant ce que les deux autres allaient faire.


Quand la reine du bal se décida enfin en lui faisant signe de l’index pour le faire venir à elle, Patrick répondit à l’invite en parcourant à la vitesse de la lumière les quatre pas qui les séparaient.


Je surpris le sursaut de recul de notre ami quand la main féminine se posa sur son entrejambe ; il la laissa le masser sans faire le moindre geste et ne bougea pas une oreille tandis qu’elle défaisait un à un les boutons de sa braguette. Ma chérie avait franchi le Rubicon et venait de plonger la main dans le pantalon de Patrick. Elle se saisit du membre bandé comme un ressort et le sortit pour le caresser à l’air libre. Tandis qu’elle le branlait doucement d’une main, elle défit le bouton de la ceinture et tira pantalon et boxer jusqu’aux genoux de notre ami. Elle me lança alors un regard de défi et emboucha la queue de Patrick.


J’étais abasourdi de voir comment la situation avait tourné en quelques minutes ; j’avais à peine eu le temps de voir le pénis de notre ami. Un réflexe incontrôlable de vanité masculine m’amena à le jauger par rapport au mien, d’évaluer qu’il était bien plus fin, un peu plus court, avec l’apparence d’une jeune carotte toute rose et bien droite. Mon égo de mâle se trouva conforté dans un comparatif à mon avantage. Avec un membre au-dessus de la moyenne de dix-huit centimètres de long par cinq de diamètre, je me rassurai en estimant que je pourrais satisfaire mon épouse bien mieux que ce concurrent moins bien doté.


J’en étais là dans mes comptes anatomiques que Maria l’avait promptement englouti. Elle entama alors une fellation magistrale, le suçant du gland jusqu’aux couilles. Elle n’avait jamais voulu me faire une gorge profonde, protestant qu’elle n’était pas une avaleuse de sabre, et là, sous mes yeux, elle ne se faisait pas prier. J’avais beau me dire que la verge de Patrick avait la taille adéquate, j’étais jaloux de la prouesse de ma chérie. Difficile de dire combien de temps dura ce traitement de rêve ; cette dernière pompait avec envie tout en massant les bourses. Maya suçait et plantait ses yeux dans ceux de Patrick, puis dans les miens, se concentrait à nouveau sur sa tâche, puis rejouait du regard.


Qui aurait pu résister plus de quelques minutes ? Sûrement pas moi ! J’étais tellement excité que j’étais sur le point d’exploser dans mon caleçon sans avoir à me toucher. Patrick voulut prévenir l’officiante de l’imminence de sa délivrance ; il ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit à temps. Maya ne s’arrêta pas pour autant ; elle ralentit simplement la cadence de son travail de sape. Tandis que son partenaire éjaculait dans sa gorge, elle avalait le sperme en déglutissant au fur et à mesure des giclées, jusqu’à la dernière goutte. Quand elle estima que Patrick avait vidé ses bourses, la butineuse ressortit le membre encore raide de sa bouche, le lécha sur sa longueur, en nettoya le gland à petits coups de langue en louchant vers moi avec une indicible expression de satisfaction.


Un film muet, incroyable ! Je venais d’assister in vivo à l’improbable scène pornographique dont j’avais écrit le scénario. Je ne m’en étais pas encore remis qu’elle se levait du fauteuil, rajustait sa robe et saisissait son sac à main pour partir ; je la suivis. Patrick remonta son pantalon avec hâte pour nous raccompagner sur le palier. Quatre bises, pas d’autres paroles qu’un simple « au-revoir » et nous étions dehors.


Sans que je sache pourquoi, nous sommes arrivés à la maison au pas de course. La porte à peine refermée, nous nous sommes jetés l’un sur l’autre. Maya était plus chaude que jamais, moi je n’avais pas débandé depuis qu’elle n’avait plus sa culotte : rien ni personne ne pouvait m’empêcher de baiser cette coquine que je ne connaissais pas sous ce jour. Ses lèvres, sa bouche avaient le goût du sexe et du sperme d’un autre, et cela me mettait encore plus en rut. Maya se laissa tomber sur le lit ; elle était en feu. Je plongeai avec délice dans son con liquéfié et chaud comme de la lave en fusion. La furie réclamait une queue ; la mienne était raide comme la Justice. Je la pris à la hussarde, avec sauvagerie, et nous eûmes en quelques minutes un orgasme d’une intensité rare avant de sombrer tels quels dans un sommeil profond.


Nous n’avons émergé que le lendemain. Maya était toute joyeuse ; ni elle ni moi n’avions de remords : elle avait osé, j’avais permis, nous venions d’assouvir un fantasme, et cela nous convenait. Le petit déjeuner, une douche, et hop, retour au lit pour un nouveau câlin. Nous fîmes l’amour plus posément que la veille. L’image de Maya qui suçait en gorge profonde décupla mon envie de la posséder.

Apaisés, nous avons essayé d’analyser ce qui nous était arrivé, un débriefing sur l’oreiller en quelque sorte. Maya s’inquiéta :


— Tu ne m’en veux pas trop de ce que j’ai fait hier ?
— Pas du tout ; ce fantasme était d’abord le mien. J’aurais pu dire « stop » avant que tu n’ailles plus loin, mais je ne l’ai pas fait.
— Oui, mais j’ai enlevé ma culotte sans demander la permission.
— Là, j’ai vraiment été surpris ; mais jusque-là, tu n’avais rien fait de plus que de jouer les vilaines filles un tantinet exhibitionnistes.
— Je n’ai pas compris ce qui m’a poussée à le faire ; je n’étais pas saoule.
— J’ai cru que Patrick allait faire une attaque !
— Une attaque, non, mais j’ai bien vu la bosse de son pantalon.
— Il bandait comme un âne.
— Je n’arrivais pas à détacher les yeux de sa braguette ; j’avais envie de voir sa queue. Tu n’as pas idée à quel point j’étais excitée à l’idée de la sucer !
— Et tu l’as fait.
— Oui. Je m’étonne encore de l’avoir fait. Qui plus est, sous tes yeux !
— C’était dingue ; ça m’a rendu fou.
— J’espère que tu as ressenti de la jalousie…
— Bien sûr. Je suis passé par des accès de jalousie, mais sans cesser de bander à me faire mal.
— Je suis contente que tu sois jaloux, et aussi que tu bandes pour moi.
— Ce que je n’ai toujours pas compris, c’est pourquoi nous sommes partis comme des voleurs.
— J’avais une très bonne raison ; tu as vu dans quel état j’étais en arrivant à la maison ?
— Tu veux dire super excitée ?
— C’est rien de le dire… Quand j’ai fini ma pipe, j’avais tellement envie de me faire baiser que si je n’étais pas partie sur le champ, j’aurais demandé à Patrick de me prendre devant toi.
— Tu en avais envie ?
— J’en mourais d’envie !
— Et pourquoi tu ne l’as pas fait ?
— Tout simplement parce qu’on n’en avait pas parlé. Je me suis permis de réaliser notre fantasme ; c’était seulement de faire cette pipe, et comme on dit si bien, sucer n’est pas tromper : je pense que je n’ai rien fait de très grave. Je ne voulais ni te blesser ni t’humilier, je m’en serais voulu.
— Je te remercie de penser à moi ; ça me rassure, et je sais que tu m’aimes. Tu l’as sucé comme dans un rêve coquin mais, en vérité, j’avais plus ou moins conscience que ça pouvait aller beaucoup plus loin.
— Et si c’était arrivé ?
— J’aurais attendu mon tour. Nous aurions fait notre premier trio.
— Donc, tu consens à ce que je fasse l’amour avec un autre homme ?
— Dans les circonstances d’hier soir, oui.
— Et aujourd’hui ?
— Tu en as encore envie ?
— Si je te dis que oui, ça te paraîtrait mal ?
— Alors, c’est oui ?
— Oui, j’avoue. Je ne pensais pas ressentir du désir pour Patrick ; tu ne peux pas savoir à quel point j’ai adoré le sucer. J’ai adoré sa queue, j’ai adoré le goût de son sperme.
— Ce que j’ai vu, c’est que ta fente coulait comme une fontaine.
— Tu crois que lui aussi l’a remarqué ?
— De la façon dont il te reluquait la minette, ça m’étonnerait qu’il ne se soit aperçu de rien…
— J’ai trop honte.
— Vu comment tu mouillais, tu ne dirais pas non s’il te la mettait dans la chatte ?
— Ben non.
— Et par derrière ?
— Peut-être ; il a un sucre d’orge passe-partout.
— S’il te sodomise, je te préviens : je te fais la même chose dans la foulée.
— Cochon, tu ne penses qu’à ça ! Tu sais quoi ? Tu es idiot, mais je t’aime comme tu es.

Le reste du dimanche passait tranquillement, chacun installé dans ses occupations quand un problème professionnel vint perturber mon repos dominical et je dus passer une grosse partie de l’après-midi dans les locaux de ma boîte.


De retour en début de soirée, je retrouvai ma petite femme chérie assise à la table du séjour, échangeant quelques messages sur son smartphone. Elle était ravissante dans son vêtement favori pour rester à la maison les beaux jours, une robe de plage qui lui arrivait juste sous les fesses, qu’elle portait sans autre chose qu’une petite culotte. Pour ma part, je ne trouvai que des avantages à cette tenue qui laissait voir les fesses dès qu’elle se penchait un peu ou levait les bras, et les nichons qui ne manquaient de s’échapper par les échancrures. Je m’assis près d’elle. Elle leva sur moi ses beaux yeux noirs, me gratifia d’un regard plein de tendresse et d’un sourire à faire fondre un iceberg. Tandis le rose lui montait aux joues, elle prit un ton de confession pour m’annoncer :


— J’ai eu de la visite pendant ton absence…
— Un dimanche après-midi ?
— Tu veux savoir qui ?
— Oui, bien sûr.
— Je te raconte, mais à une condition.
— Tu m’intrigues. Laquelle ?
— Promets-moi de ne pas m’interrompre et de ne pas te mettre en colère.
— Ça fait deux conditions, pas une.
— Si tu veux. Promets-moi.

Je promis ; elle ne fut donc pas interrompue.


Avec la même désinvolture qu’en parlant de la pluie et du beau temps, Maya assena des révélations qui me laissèrent KO : la visite de Patrick, le petit café, la restitution de la petite culotte oubliée hier, un sentiment d’inachevé, sa tenue qui ne cachait rien propice à chauffer l’ambiance et finissant par provoquer l’aveu d’un désir réciproque, l’échange d’un baiser torride, Maya qui conduit notre ami dans notre chambre, l’étreinte sur le lit conjugal, l’envie de déguster le sucre d’orge, le plaisir de retrouver le goût d’une semence suave, la surprise d’une raideur recouvrée en quelques minutes, l’aveu de la prise d’une forte dose de Viagra, un ventre en fusion criant famine, les exploits de Patrick dopé jusqu’aux yeux, une chevauchée fantastique, ma chérie ravagée par un violent orgasme, puis un second, sa reddition absolue et sa première sodomie, la pénétration et le coït anal sans douleur, l’apologie du passe-partout, la découverte d’un nouveau plaisir, une deuxième sodomie pour parfaire l’initiation. Et pour finir, la promesse mutuelle des deux amants de ne plus jamais recommencer.


Maya ne culpabilisait en rien puisqu’elle n’avait rien fait d’autre que ce que j’avais déclaré accepter le matin. Sauf qu’elle l’avait fait hors de ma présence. Et que je l’avais accepté surtout parce que j’étais certain que cela ne se ferait jamais. J’étais tellement sous le choc que je ne pris pas tout de suite conscience qu’elle avait fini de parler et attendait ma réaction.


Merde, merde et merde ! Les règles du jeu m’avaient échappé ; le deuxième acte s’était joué sans moi. Au lieu de dire « stop », j’avais encouragé mon épouse à se montrer coquine. Et comment blâmer mon cocufieur ? L’épouse qui lui montre sa chatte trempée puis qui le gratifie d’une fellation magistrale, le mari qui mate et qui consent, une fuite pour ne pas succomber à un désir charnel incontrôlable… il pouvait parier sans risque sur la nature généreuse d’une femme qui aime le sexe. Du coup, il avait frisé l’overdose de stimulant sexuel et conquit le Graal dans ma propre couche.


Que je suis con ! Cocu et con ! Tellement con que malgré la jalousie qui me tordait le ventre, je bandais comme un âne en rut. Jamais mon taux de testostérone n’avait grimpé si haut en quelques secondes. Je n’avais plus qu’un but : profiter à mon tour de la garce qui se tenait devant moi, la culbuter sur le lit et me jeter sur elle. Je lui arrachai sa robe, déchirai sa culotte et la pénétrai sans ménagement. L’enculée, elle allait prendre cher !


Notre couche sentait le stupre. Maya puait le mâle, le sexe et le sperme, et cela me rendit encore plus fou. Je la baisai en la traitant de grosse pute et de salope ; elle me nargua en disant que je n’avais pas idée à quel point elle pouvait l’être, et nous eûmes tous les deux l’orgasme le plus dévastateur de notre vie. Étrangement, je trouvai des ressources insoupçonnées pour bander à nouveau. J’en voulais plus : je voulais ce qu’elle avait offert à son amant et m’engageai par l’entrée des artistes.


Le passage était étroit mais tapissé de sperme, et j’eus tôt fait de sentir mes bourses sur ses fesses. Je criai en l’enculant ; Maya rétorquait par des mots orduriers, vicieusement, comme une sadique qui enfonce le clou qui fait mal. Elle défiait ma virilité, mettait en doute ma capacité à satisfaire une salope comme elle, et n’eut de cesse de me traiter de cocu qu’après avoir joui elle-même et m’avoir fait exploser dans ses entrailles.

Justice était rendue : j’avais couvert la semence de son amant dans son con et dans son cul.


Après cette petite satisfaction, la jalousie me vrilla à nouveau le cerveau, la jalousie et le dégoût de moi-même. Maya quant à elle était très contente de cette situation inédite. Arguant que la concurrence s’avérait le plus efficace des aphrodisiaques, elle proposait de se faire sauter de temps en temps par des amants de passage pour stimuler sa libido et la mienne. S’auto-qualifiant de salope à temps partiel, elle essayait de me convaincre que j’avais une femme idéale, putain au lit, épouse respectable en dehors. Quand d’autres auraient fait profil bas après avoir trompé leur mari, Maya avait réussi à prendre l’ascendant sur moi dans les choses du sexe et des sentiments.


Maintenant que j’appréhendais mes propres fantasmes, elle affichait les siens sans la moindre pudeur. À chacune de nos étreintes, elle commençait par me remercier de l’avoir poussée à faire une fellation à notre ami ; je l’avais ouverte à une nouvelle sexualité. Elle nourrissait mon imaginaire en racontant avec force détails le menu de sa coucherie avec Patrick ; tout ce qu’elle avait fait avec lui y passait. Elle se délectait avec sadisme de mes réactions, me sachant jaloux de ses sensations, de son désir, de son plaisir, évidemment de ses sentiments. Elle prenait alors sa position favorite sur le dos, bassin relevé, ordonnait le pilonnage vigoureux de son ventre en poussant d’impératifs « Baise-moi… » d’une voix rauque. La salope confessait qu’elle avait noué ses cuisses sur le dos de son amant pour l’accueillir en elle ; elle lui avait donné les mêmes ordres, assortis de « plus fort, plus vite » pour qu’il comprenne qu’elle aspirait à être violentée par un conquérant peu soucieux de lui faire mal ; grâce sans doute au Viagra, elle avait été comblée au-delà de ses espérances tant elle avait été besognée selon ses exigences.


Maya aiguillonnait sadiquement mes ardeurs en vantant celles de Patrick quand il la chevauchait ; il aimait la baiser, à tel point qu’il avait qualifié son con de huitième merveille du monde. Il pouvait le confirmer – et il ne se privera pas de le faire –, ma femme était un bon coup au lit, une des meilleures affaires de la ville. Puis elle se projetait dans des fantasmes issus de sa toute nouvelle soif de libertinage : elle clamait son besoin de grosses bites, il fallait qu’elle se fasse défoncer par une double pénétration et vantait la pluralité masculine. Menaçant de chercher par elle-même dans le voisinage, elle m’exhortait à recruter d’urgence dans mes relations un ou deux bons baiseurs en ajoutant qu’elle ne cherchait pas de prix Nobel mais « des bites sur pattes » pour reprendre son expression, assez dignes de confiance pour la prendre sans capote, déverser en elle des litres de foutre et partir sans faire d’histoire.


Jadis prude et réservée, cette nouvelle Maya se complaisait dans les mots crus et les expressions les plus obscènes, se décrivait comme une salope en manque, usait de sarcasmes en sachant que je n’avais pas le cœur à répliquer. Elle avait trouvé une source d’inspiration qui la mettait en chaleur et me rendait dingue : le spectre du cocufiage ne manquait jamais de déclencher en moi une crise aigüe de jalousie assortie d’une érection à toute épreuve. La perfide, elle savait s’y prendre… Je connaissais ses tours et ses pièges, mais elle se jouait de moi et de mon imaginaire. J’essayais de faire fi de ses provocations, mais jamais ne pouvais m’empêcher ni de faire montre de ma jalousie, ni de bander comme un âne en rut. Ça marchait à tous les coups.


Quoi qu’il en soit, Patrick et Maya n’eurent plus de relations sexuelles, du moins à ma connaissance. Notre ami s’était réconcilié avec sa femme, qui ne sait ni ne saura rien de cette histoire de cul. Je fus bien tenté de rapporter à sa compagne notre infortune mutuelle et de la persuader d’appliquer la loi du Talion – je n’aurais pas dédaigné ses appâts, et la vengeance aurait été bien douce – mais le syndrome de l’arroseur arrosé me fit renoncer, avec la certitude que Maya ne manquerait pas l’occasion de se faire sauter par Patrick et sans doute d’autres queutards.


Comme avant, nous sortons tous des quatre en couple. Aucun sous-entendu, aucune attitude déplacée n’est jamais venue troubler notre relation d’amitié. La seule différence avec avant, c’est que Patrick a baisé ma femme ; peut-être la baise t-il encore. Il connaît l’intensité de ses orgasmes, il a vu la folie de son plaisir dans ses yeux et sur son visage. Pouvait-il renoncer à la huitième merveille du monde ? Pouvait-il vraiment se priver de posséder une femme chaude comme la braise à laquelle il était si facile de donner d’énormes orgasmes ? Comment renoncer, quand cette femme a crié de plaisir, vous a supplié de la baiser avec toute la passion et la furie dont elle fait preuve ? Et ma femme, un des meilleurs coups de la ville selon la rumeur, avait-elle à cœur de ne pas me tromper ? Se fait-elle sauter par Patrick ? Crie-elle son désir et sa jouissance sous le joug d’une bête de sexe ? Dès que je vois Patrick, ces pensées et ces doutes me rendent fou de désir et de jalousie.


C’était comme si l’orgasme adultère avait engendré une assurance de séductrice, le triomphe du sexe faible. Jonglant avec mes contradictions, ce Machiavel en minijupe s’ingénie à entretenir ma suspicion et ma jalousie, comme en aguichant d’autres hommes qui finissent par la draguer en ma présence. Ou encore, elle sort dans des tenues limites et sans culotte la plupart du temps ; elle se laisse discrètement mater et me confesse son émoi et ses tentations quand elle chauffe à blanc un voyeur à son goût. Pour se faire pardonner, elle se jette sur moi en arrivant à la maison, m’exhorte à profiter de son état, et je me soulage en rudoyant son con volcanique, pour son plus grand plaisir et pour le mien.


Autre torture : elle s’épile le minou et m’explique avec la plus insupportable expression d’innocence que les mecs qu’elle connaît préfèrent les abricots tout lisses ; ce serait plus plaisant à voir et à consommer. Malgré mes soupçons, je n’ai jamais réussi à confondre l’épouse adultère, mais je ne me départis pas de la lancinante impression de passer juste après un autre, et ça me fait bander comme à mes vingt ans.


Bizarrement, je suis bien plus jaloux des baisers que Maya a donnés à notre ami que du sperme qu’il a déversé en elle ; ce n’est pas l’acte adultère qui me mine, mais toute la passion qu’elle y a mis, les mots tendres qu’on s’échange quand on a tout donné. J’ai la hantise que mon aimée ne deviennent la proie consentante de baiseurs sans scrupules, d’étalons qui vont la pervertir par des orgasmes tels que nos ébats conjugaux ne paraîtront plus que fadaises. Je crève de trouille à l’idée que l’addiction à la luxure ne la détache peu à peu de moi : elle finira forcément par préférer la couche d’un pourvoyeur d’orgasmes.


Je ne supporte pas l’idée de la perdre, et je suis condamné à vivre avec ça, avec le désir de faire son bonheur et l’insupportable sentiment d’impuissance à combler pleinement la femme de ma vie.


Si l’Amour est éternel, je suis condamné à perpétuité !

Les avis des lecteurs

Histoire Coquine
Heureux de ne plus rien lire de cet auteur ou ces histoires tournaient en rond : le mari heureux d etre marié a une salope

Histoire Erotique
J’ai adoré!! Et m’en suis mis partout sur le torse!!
La situation qui s’inverse, la perte du contrôle des acteurs et de leur plaisir, voir sa femme s’être fait sauter et remplir de sperme...
Voilà une situation bien excitante!
Que j’aimerais connaître avec ma femme...
On peut en parler par mail...

A bientôt j’espère...

Histoire Erotique
excellente histoire encore plus si c'est du vécu, même partiellement.
Très bien raconter
Merci de ce bon moment de plaisir

Histoire Erotique
Remarquable. A tous points de vue. 7 fois bravo. Je vais très vite aller découvrir vos précédentes productions.

J'espère que cette histoire vous a plu.
C'est un mélange de vécu avec un zeste d'imaginaire.
N'hésitez pas à me confier votre sentiment à l'égard de ce texte.



Texte coquin : Du fantasme à la réalité
Histoire sexe : Une rose rouge
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