Empty Nesters 7 et fin

- Par l'auteur HDS Ethelrede -
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : Empty Nesters 7 et fin Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-06-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Empty Nesters 7 et fin
Préliminaire : Pour une raison que j’ignore, ce dernier chapitre d’Empty Nesters, a été rejeté à ce motif assez incroyable qu’il met en scène des mineurs de moins de 16 ans(<16 ans)… Certes, l’un d’eux racontait avoir découvert sa sexualité très jeune, sans grand détail… J’ai supprimé ce passage qui sans doute ne résisterait pas à un algorithme bien parapétré… Ceci est une nouvelle tentative après avoir vérifié, et rajouté, au prix de quelques lourdeurs, les âges des personnages… Et au passage, il est clair que tous sont majeurs, ayant tous plus de dix-huit ans (18) et, a fortiori, plus de seize (16) ans… Au moment où se déroulent les scènes –purement fictives d’ailleurs,- qui suivent.

Petit rappel (Empty Nesters 5) : Bernard, médecin de 46 ans, après avoir sauté le pas avec son assistante Carine, l’a invitée chez lui, pensant bien qu’Élise, son épouse, de six ans plus jeune que lui, aura tout de suite envie d’en faire son quatre heures ! Pensant bien faire, Carine, une belle jeune femme de 28 ans, est venue avec sa sœur Sophie, qui en a 26 et d’entrée de jeu, Élise, qui a 40 ans à peine passés, les a accaparées. Tranquillement, devant son mari qui est en train de servir le champagne pour l’apéro, elle se les tape toutes les deux, tout simplement !

Élise se relève après ces délicats hors d’œuvres… Un peu ébouriffée mais l’œil luisant, heureuse jusqu’au plus profond de son être. Bernard lui tend une flûte de champagne :
- Tiens mon amour, tu en as besoin !
- Merci mon chéri, tu es tellement attentionné pour moi qui ne l’ai pas toujours été, je dois le reconnaître… Tu es un mari en or massif !

Elle l’embrasse sensuellement. Dans sa bouche, Bernard peut sentir le plaisir partagé des trois jolies femmes qui s’ébattaient devant lui un instant plus tôt. Quel régal sensoriel… De quoi se plaindrait-il, vraiment ?

Il apporte une flûte à chacune des deux jeunes femmes qui avant de les prendre, profitent qu’il a les mains prises : baisers coquins et mains baladeuses… Rires et clins d’œil.
Le spectacle est tout de même troublant : dans le grand salon, trois très jolies femmes nues déambulent avec nonchalance, se donnant des petites caresses sur les fesses, la poitrine, les cheveux, échangeant baisers et œillades… tandis qu’un homme unique, vêtu, s’active à les servir, leur être agréable.

Élise prend Carine par la main et l’attire vers le canapé où elle prend place, puis la fait s’asseoir à califourchon sur ses genoux. Elle la regarde avec les yeux de l’envie :
- Alors, petite Carine, si j’ai bien compris, aujourd’hui, avant mon retour, tu t’es gentiment tapé mon homme !

Rougeur, chaleur intense des joues, Carine pique un terrible fard.
- Je, non, enfin, heuh… oui, c’est tout à fait ça, en fait... Bernard… le souhaitait.
- Mais, Carine, je n’ai émis aucun reproche, aucune critique ! Je me demande comment une jolie fille comme toi fait pour apprécier un homme de presque deux fois ton âge, qui pourrait être ton père !

Criant presque, dans une forme de révolte, de justification, Carine explique :
- Il pourrait, mais il ne l’est pas. Et Bernard est un homme doux, aimant, prévenant… Il est… la crème des hommes, le mari parfait… ou presque. D’ailleurs, le vois-tu, toi-même ? Tu sais, il m’a beaucoup parlé de toi…
- Hé bien ! Tu as dû en entendre des vertes et des pas mûres !
- Non, Élise… Pas du tout. Tu dois te faire à cette idée que Bernard est amoureux fou de toi.
- Tu es trop mignonne ! Mais si moi, je peux difficilement prétendre au titre d’épouse exemplaire, lui n’est pas un saint, non plus !
- Tu vas rire : avant qu’il couche avec moi, aujourd’hui, il ne t’avait jamais trompée…
- C’est pas vrai, je ne peux pas croire ça…
- Si, je te jure. Tu sais, il n’est pas tout à fait idiot… Il comprend très bien pourquoi tu as agi comme ça avec lui. Il en souffre mais il comprend.
- J’ai une chance folle de l’avoir… Je ne le découvre que maintenant…
- C’est mieux que jamais !
- Mais toi, dis-moi, si j’ai bien compris, tu ne dédaignes pas non plus les femmes, même un peu mûres, elles aussi !
- Par principe, je n’ai pas de tabou là-dessus. Tout ce qui permet de prendre ou de donner du plaisir, il faut s’en saisir…
- Tu as l’air très à l’aise avec Sophie…
- Oui, c’est vrai. Tu sais, mes parents ne sont pas riches du tout. Nous vivions dans un tout petit appartement, avec une chambre pour nous deux et un seul lit. Nous avons toujours dormi ensemble. Enfin… dormir est un bien grand mot ! Tu sais, Sophie et moi, nous étions de vraies exploratrices. Nous avons découvert certains plaisirs alors que nous étions bien jeunes !
- Si tôt, tu faisais l’amour avec ta sœur ? Tu es incroyable… Et qu’attends-tu de la vie, alors, maintenant ?
- Moi ? je veux me trouver un mari, un homme bon, simple, attentionné, un gars comme Bernard, en somme, mais de mon âge, qui me fasse des enfants… C’est très simple ! Je l’aime déjà, il ne me reste qu’à le trouver !
- Et en attendant, tu vis en mode chasseur-cueilleur !
- Exactement !

Carine n’a qu’à se pencher en avant pour commencer une nouvelle cueillette, sur les lèvres pulpeuses d’Élise tout en caressant suavement ses seins dont elle sent les aréoles se rétrécir et les tétons relever fièrement la tête. Une douce chaleur lui monte du bas ventre.
Bernard, loin d’être aussi intrusif que sa chérie, s’est assis silencieusement sur l’accoudoir du second canapé et à fait venir Sophie près de lui. Ils regardent avec plaisir les deux femmes faire l’amour en s’envoyant de petits regards chargés d’espoir et en se tenant pas la main.
- J’ai envie de toi, Sophie
- Moi aussi Bernard.
- Tu veux l’amour macho ou l’amour tendresse ?
- C’est indifférent pour moi, tant que c’est l’amour respect… Mais toi, je suis sûre que tu préfèrerais tendresse…
- Gagné, tu m’as bien cerné ! Tu sais, Sophie, tu es très jolie, j’ai eu envie de toi dès que tu es entrée ! Déshabille-moi, s’il te plaît… Quelque chose me dit que nous le ferons plus jamais… appliquons nous !


Le repas a été joyeux et s’est terminé dans la chambre d’Élise et Bernard où deux couples aux frontières mouvantes ont fait l’amour une belle partie de la nuit.
Au petit matin, Bernard, le cœur empli d’un bonheur ineffable, s’est levé pour aller au marché en vitesse, faire les courses pour le repas de midi. Agathe doit venir avec Benoit, son petit copain et Serge seul, puisqu’il n’a pas de copine attitrée. Il y a du travail pour tout préparer. Il ramasse ses vêtements de la veille dans le salon et se glisse dans la cuisine, sans bruit pour faire l’inventaire de ce qui reste au congélateur. Il sort quelques grosses crevettes… il ne reste pas grand-chose d’autre.

Il va pour s’habiller quand la porte s’ouvre. Élise, toujours nue est là souriante.
- Bonjour mon amour ! Tu sors ?
- Je file au marché pour ce midi… Je rapporterai des croissants, aussi…
- Je viens avec toi, attends une seconde…

Élise ramasse elle aussi ses habits qui ont volé aux quatre coins du salon la veille et les remets : short (sans culotte) et T-shirt (sans soutien-gorge), sandales. Elle est vraiment ravissante, Bernard en est ému, tout comme au premier jour de leur vie amoureuse…
Retour du marché les bras chargés : une délicieuse odeur de café les attend. Agathe est arrivée avec Benoît et s’est mise en cuisine, pensant que ses parents dormaient encore. Embrassades, rires, retrouvailles heureuses !

Élise va à sa chambre pour voir où en sont les deux filles… la porte entrouverte lui donne la réponse. Battant en retraite, elle attrape Bernard par la manche, les lèvres barrées d’un index sans équivoque et l’amène à la porte… Sophie et Carine sont en train de faire l’amour ! Bernard enlace sa femme et les deux restent, silencieux, à regarder le spectacle qui leur est offert. Puis ils battent en retraite, retour à la cuisine.

À midi, Serge est enfin arrivé, le premier bouchon de champagne saute et la joie remplit les âmes aussi vite que se vident les bouteilles ! Dés son entrée, l’aîné a tiqué. Qui sont ces deux jeunes femmes, surtout la très belle, grande, celle qui a les cheveux très noirs avec ces yeux bleus qui feraient pâlir un ciel de Méditerranée de jalousie ? L’autre est sans doute Carine, la secrétaire de son père, se souvient-il. "Aussitôt son cœur a bondi, s’est senti l’âme d’un bandit"… comme chantait Bobby Lapointe… Serge a un cœur soudain gros comme une montgolfière. Il s’approche de Sophie…

C’est le moment de passer à table. Mais où est Serge ? Ho… Et Sophie ? Intervention de Carine… Ne vous en occupez-pas, ils n’entendront sans doute rien avant le retour de leur capsule spatiale sur Terre… Je viens de les voir s’embrasser… Des baisers comme ça, on en voit UN dans sa vie, si on a de la chance !

Le repas commence sans eux. Ce n’est qu’à la fin… mais du dîner, que les deux ressortent de la chambre où ils s’étaient réfugiés. Ils ont dans les yeux un regard que seuls les fous et les amoureux peuvent montrer, ils se tiennent pas la main, la peur de se perdre semble les ficeler l’un à l’autre. Serge essaye de bredouiller une explication… Élise le coupe :
- Ne dis rien mon chéri, tout le monde a compris ! Je suis folle de joie pour toi… et pour Sophie.

Félicitations, congratulations, émotion… Voir un couple se former est toujours un heureux spectacle, mais comme ÇA… c’est magique. On les envierait presque. Bernard conclut :
- Si nous n’avions pas déjà bu tout le champagne, j’en ouvrirais volontiers pour célébrer cet heureux moment. Sophie, veux-tu venir choisir une douceur de remplacement à la cave avec moi ?

Et dans la cave :
- Qu’est-ce que je te disais ! Nous ne le referons plus jamais… Et j’espère que tu ne regrette pas trop…
- Ne t’en fais pas, je ne regrette rien ! Mais tu as raison : il y a des choses que j’ai faites ici depuis hier que je ne referai sans doute plus jamais… Jaime ton fils, Bernard : merci de l’avoir fait ! Tiens, si tu remontais de ce Jurançon ?
- Choix magnifique ! On y va.

La nuit qui suit, c’est la fête. Serge et Sophie ne se sont pas isolés mais ils sont sur leur petit nuage. C’est à peine s’ils voient Agathe embrasser Benoît, puis se donner à lui, puis Carine venant les rejoindre. C’est à peine s’ils prennent conscience que Bernard et Élise sont en train de se donner un magnifique soixante-neuf avant de se prendre en douceur faisant l’amour comme ils ne l’ont jamais fait : devant leurs enfants.

Carine va d’un couple à l’autre, distribuant caresses et baisers, donnant de la langue ici et là, des encouragements coquins. Lorsque Sophie fait l’amour avec Serge, elle ne repousse pas sa sœur, non, mais n’est simplement pas réceptive. Finalement, c’est avec Élise et Bernard qu’elle termine la nuit en un savoureux trio dans lequel elle jouit plusieurs fois, tant avec elle qu’avec lui, entre les bras de qui elle s’endort finalement…

Petit matin, tout le monde s’éveille sus les premiers rayons du soleil. Le salon sent l’amour et le vin : un vent de passion est indéniablement passé par là. Caresses, murmures, petits baisers tout tendres : si les corps sont repus d’amour, les âmes en ont encore à distribuer, généreusement.
Fusent alors les premiers "je t’aime".
La journée de dimanche commence…

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