En retard, comme toujours

- Par l'auteur HDS Julie Moelle -
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Récit libertin : En retard, comme toujours Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-05-2023 dans la catégorie Plus on est
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En retard, comme toujours
En retard elle entra, sans frapper comme toujours, et s’adossa à la porte.

Je ne voyais d'elle que son visage triangulaire aux boucles rousses, ses joues rougies par le froid de ce matin d'hiver et ses jambes nues dans ses bottines. Les mains enfoncées dans les poches de son grand imperméable. Elle me défiait de ses yeux pleins de rire.

Exaspérée par l'attente, ma queue jaillissait, pesante comme un glaive, ballant comme un épieu, énorme comme un braquemart, rougeoyante comme un vouge, chaude comme un outil de mort médiéval et crasseux, prête à la clouer au mur avant de l'éventrer.

Sentant sa dernière heure venue, elle fixait l'arme coléreuse et lourde. Au moment où mes mains allaient la déchirer, elle gémit « Attend ! » mi-suppliante, mi-amusée, puis se mit à parler à voix rapide et rauque.

« Il m’a rattrapée à la porte au moment où je partais. Il m’a tirée à l’intérieur. Il ne m’avait pas touchée depuis plusieurs semaines, ça m’était égal puisque je t'avais, toi. Il me regardait en douce quand je prenais ma douche. »

L'imperméable s'ouvrit quand elle fit un pas vers moi. Elle portait en-dessous un gros pull norvégien et une jupe plissée. Elle sortit une main de sa poche et me saisit la bite.

« Il m’a retournée, il a arraché ma culotte et m’a enfoncé son machin tout entier d’un seul coup. Il m’a pistonnée de toutes ses forces, les mains crochées dans mes hanches. J’ai sûrement des bleus. »

Un mouvement de ses épaules fit descendre l'imperméable. Elle me lâcha la queue pour qu'il tombe à terre. Elle se tourna, fit descendre sa jupe au milieu de ses fesses puis souleva le bas de son pull.

« Tu vois ? »

Il y avait des marques violacées exactement à l'endroit où j'aimais la saisir. Celui qui l'avait serrée l'avait fait avec une force que je n'avais jamais osée.

« Au moment de jouir il… Attends, je te montre. »

Elle releva sa jupe sur ses reins et écarta ses fesses de ses deux mains. Le foutre qui suintait de son cul défoncé rejoignait celui que vomissait lentement sa vulve tuméfiée et le tout lui coulait sur les cuisses.

« Qu’est-ce qu’il m’a mis le salopard ! Trois semaines de jus de couilles ! Tu sens l’odeur ? Dans le métro, ça coulait sur le siège. Tu veux être gentil ?»

Gentil ? À ce moment, j’avais envie de l’empaler jusqu’à ce que mon gland lui ressorte par la bouche, de me changer en pieuvre pour lui défoncer tous les orifices, de la découper en morceaux, de la manger tout crue, de lui arracher le clitoris avec les dents, de la noyer de sperme, de la baiser dans des orifices inconnus, dans l’orbite par exemple, après lui avoir ôté un œil. Je n’avais aucune envie d’être gentil mais j’ai dit oui, terrifié à l’idée de ce qui se passerait si je disais non.

« J’ai envie… Non, je ne peux pas te demander ça, minauda-t-elle en soupirant comme si elle ne connaîtrait plus jamais le plaisir, tu ne voudras jamais…
– Quoi ? grognai-je.
– Tu veux ?
– Mais oui, abdiquai-je pour qu’on en finisse.
– Tu dis oui parce que tu as envie de me sauter », protesta-t-elle avec une parfaite mauvaise foi.
Que faisait-elle là, cette salope si elle n’avait pas envie de se faire sauter ? Elle avait traversé Paris en lâchant du foutre sur tous les trottoirs comme le petit Poucet semait des cailloux, et telle que je la connaissais, elle avait fait en sorte que ça se remarque. Si j’avouais mon envie de la fourrer comme une truie je passais pour un gros porc et si je niais, pour un gros hypocrite. Et je m'en voulais d'hésiter encore à ce moment où mes sens auraient dû décider à ma place de ce que je devais faire à cette roulure ! Si ça se trouve, une meute de mâles en rut l’attendait au pied de mon immeuble pour la baiser dans le sous-sol les uns après les autres ou bien tous à la…

« De toute façon tu es un gros porc dégueulasse et tu es prêt à faire n’importe quoi pour me baiser. »

Pourquoi les gens posent-ils toujours des questions dont ils connaissent la réponse ?

« Alors lèche, nettoie et avale. »

Allons bon ! Je contemplai les glaires jaunâtres qui suintaient de son anus, et se mélangeaient au yaourt que bavait son con ; comme un chien je flairai la mouille, la merde, la sueur et le foutre. Le dégoût me submergeait lorsqu'une larme claire tremblant à son clitoris finit par m’émouvoir ; alors je ne vis plus que le fouillis obscène et délicieux. J’enfonçai mon visage dans ce magma où je bâfrai tout mon soûl.
Des profondeurs de son con montaient de grasses larmes blanches que ma langue traquait dans les replis de sa chatte. Tout un flot débordait de son anus distendu qu'elle m'ouvrait de quatre doigts crochés entre ses fesses. Je gobai, j'aspirai, j'avalai de toutes mes forces.
Un seul homme pouvait-il produire tant de semence fut-ce après trois semaines d'abstinence ? N'étaient-ils pas plusieurs, ses amants ? Trois , quatre ou tout un bataillon ?
Plutôt que de lui poser la question - après tout, j'avais la bouche pleine - je m’allongeai sur le parquet. Elle s'accroupit et mit à tremper dans ma bouche ses lèvres tuméfiées pendant sous elle. Je les aspirai si fort qu'elle cria en jouissant. Un jet de pisse se mêla au cloaque qui me baignait les amygdales.

Les yeux vitreux, elle tenait à peine sur ses jambes quand je la forçai à se lever. Plus morte que vive, elle entrouvrit les lèvres et sa langue s'enroula à la mienne. Le philtre maléfique qu'elle y recueillit lui rendit la vie et elle noua ses jambes à ma taille. Comme trente-six mille soudards mettant Moscou à sac, j’entrai dans ses béances et foulai tout au fond, son âme avec les matières ignominieuses que contenait son ventre, tandis que son anus postillonnait de petits pets.

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