L’étroite mousquetaire
Récit érotique écrit par Julie Moelle [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 3 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Julie Moelle ont reçu un total de 5 473 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-05-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 1 358 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
L’étroite mousquetaire
Lorsque Paul, Martial et moi avons décidé de passer une semaine ensemble, il y avait bientôt six mois que nous étions amants mais j’avais le trac. C’est une chose de faire des galipettes avec deux hommes charmants et bien membrés mais c’en est une autre de vivre sept jours ensemble vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Heureusement, chez moi le trac se change très vite en excitation.
Paul est un peu plus vieux que Martial et fréquente beaucoup de gens friqués. « Free-lance » dans je ne sais quel domaine, il dispose de son temps comme il l’entend. Idem pour Martial qui semblait n’avoir rien d’autre à faire que de s’occuper de son corps parfait de trentenaire. Il dit qu’il est « dans la finance » mais je lui trouve des airs de flic.
Moi, je m’appelle Andréa-Shakti parce que je suis née d’un père italien et d’une mère Indienne de la caste Kathri, tous deux extrêmement beaux s’il faut en juger par les trois photos qui me restent d’eux. Ils sont morts dans un attentat quand j’avais trois ans. J’ai été élevée chez les sœurs à Bombay puis recueillie par une cousine à Paris où j’ai commencé des études de psychologie avant de dégotter un job dans une maison de couture. Oui, oui, un job de mannequin.
Ma modestie naturelle m’interdit de vous dire que j’ai les cheveux roux et les yeux verts et que si ma peau est ambrée, les pointes de mes seins sont corail comme l’intérieur de… Mais je m’égare, je m’égare…
Un ami de Paul nous prêtait sa maison dans le Périgord. Paul et Martial étaient arrivés la veille « pour tout préparer » avaient-ils dit, et je m’attendais au pire, mais quand je les ai vus côte à côte sur le quai de la petite gare de Bourg-Montluc, l’air idiot et tout intimidé, mon cœur s’est mis à battre très fort. Quand ils m’ont serré dans leurs bras, j’ai senti qu’ils bandaient comme des cerfs.
« C’est pour moi que vous bandez comme ça ?
– Bien sûr, dit Martial avec un entrain un peu forcé.
– Oui, bon, reprit Paul, un peu embarrassé. Dis-lui, Martial !
– La vérité c’est que…
– On a pris du Viagra.
– On s’est dit que ça te ferait plaisir qu’on soit au garde-à-vous dès ton arrivée…
– Mais c’est le cas, les gars, et je vous remercie de cette délicate attention… »
Après tout pensais-je, on ne peut pas accueillir tout le monde avec des chocolats ou un bouquet de fleurs.
Ils prirent chacun une de mes valises et nous sortîmes de la gare, précédés par leurs braquemarts qui tendaient ostensiblement leurs pantalons. Mais ils avaient toujours l’air un chouïa congestionné.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? demandai-je,
– Ben… Ton train a une demi-heure de retard et on ne sait plus où se mettre… »
Purée ! Depuis une demi-heure, ils faisaient le pied de grue sur le quai de la gare de Bourg-Montluc en tâchant de dissimuler leurs érections… J’éclatai de rire.
« T’es vache ! Ça fait mal à la longue, se plaignit Paul,
– Et vous comptez sur moi pour arranger ça ?
– Ben évidemment, s’exclama Martial.
– Bon. Je vais voir ce que je peux faire dans la voiture. C’est loin la maison ?
– Trois quarts d’heure…
– Ah ouais, quand même. »
Impossible pour eux de tenir jusque-là.
À peine sortis du village, on s’est enfoncé dans un chemin qui menait à une plage assez crade au bord d’un ruisseau. Les mecs s'en foutaient, ils m’auraient sautée n’importe où.
On a fait ça n’importe comment, debout sous les arbres pour ne pas saloper nos fringues. En deux temps trois mouvement, je me penchai sur le gros mandrin de Martial qui saisit mes cheveux à pleine main pour me l'enfoncer à m'étouffer pendant que d'un geste impérieux, Paul relevait ma jupe sur mes reins, écartait mon string et enfouissait son interminable braquemart dans la moiteur de ma chatte. Avant que j'aie le temps de faire « ouf », ils avaient tout les deux lâché leur gros paquet.
La bouche pleine de foutre, je commençai à râler, « si c’était pour tirer votre coup comme des lapins je… » quand la queue de Paul tout enduite de mouille et de foutre me bâillonna. Au même instant, celle de Martial m’entrait dans le cul, toutes les deux raides comme la justice. Il leur fallut un peu plus de temps pour envoyer la sauce. Les secousses de la grosse pine de Martial dégorgeant au fond de mon cul m'ont fait ouvrir grand la bouche pour crier. Profitant de l'aubaine Paul me fourra la sienne au-delà du pharynx et cracha sa charge directement dans mon œsophage. Cette deuxième manche m'avait filé une haleine de poisson mais surtout un méga orgasme du cul.
Fiers comme Artaban, mes deux étalons me firent agenouiller sur le siège passager pour contempler ce que recrachaient mes orifices.
« La vache ! Qu'est-ce qu'on lui a mis !
– C'est dans le cul, que je lui en ai mis le plus.
– Et moi dans la chatte, regarde comme ça coule !»
On aurait dit des gamins regardant Guignol. Je me marrais intérieurement et leurs propos me tripotaient des trucs au fond du ventre, mais les mecs, il ne faut pas trop les laisser faire. Je fis mine de resserrer les cuisses.
« Oh non, Andréa, encore un peu !
– Non. J'en ai assez de me faire mater. Vous n'êtes que des porcs, vous ne m'avez même pas embrassée !
– Mais si, protesta Paul, sur le quai, toute à l'heure !
– Je ne m'en souviens pas.
– Attends, dit Martial, j'ai une idée pour que tu t'en souviennes. »
Je les entendis murmurer et rigoler comme tous les garçons qui vont faire une connerie.
« Ferme les yeux, dit Martial. »
J'obéis ; le moyen de faire autrement quand les garçons rigolent ?
Une bouche se colla au trou de mon cul et je sentis qu'on en aspirait le contenu.
Pleine de bonne volonté, je poussai pour participer au nettoyage. Trente secondes plus tard, une autre bouche me gobait la moule – je l'ai fort charnue à l'état naturelle et elle a tendance à gonfler quand je baise – et une langue adroite s'y enfonçait pour en extirper la béchamel. Tout cela était fort plaisant, mais ça le devint plus encore lorsque mes deux amants virent l'un après l'autre mélanger dans ma bouche ce qu'il avaient récolté en bas. Nos langues barattèrent longtemps ce beurre de foutre un peu merdeux.
Lorsque nous eûmes avalé chacun une grande gorgée de jus de cul, je dis « C'est crade ici, on s'en va ».
C'est pas parce qu'elle vous ont foutu dans tous les sens qu'on ne peut pas prendre les choses en main...
C'est d'ailleurs ce que j'ai fait ensuite.
Mes deux nigauds bandaient toujours et leurs zobs implacables refusaient de se plier à la volonté de leurs propriétaires. Pour eux, le plaisir n'y était plus vraiment, il commençait même à ressembler à de la souffrance et il considéraient leurs queues avec un peu d'effarement, comme des trucs qui leur auraient poussé du ventre et qui maintenant pensaient à leur place. Ils n'en tiraient plus de fierté ni de vanité, ils ne savaient plus qu'en faire.
Pour les consoler je m'installai sur le siège avant entre Paul qui conduisait et Martial qui occupait la place du mort, et j'empoignai leurs deux bites avec la vigueur du conducteur de char. (Peu de temps auparavant j'avais vu un excellent film de guerre où l'essentiel de l'action se passait à l'intérieur d'un char d'assaut. Je me demandais depuis, quel genre de sensation ça peut bien procurer de conduire un véhicule en tenant une poignée dans chaque main.) Mine de rien, je trouvai ça très agréable de regarder défiler le paysage en branlant deux queues. C'est doux, la peau de zob, doux, élastique et tiède. Je sentais les vibrations électriques de la longue verge de Paul qui s'accéléraient lorsque je montais jusqu'au gland qu'il avait brûlant. Dans le gros pieu de Martial, le sang donnait de grands coups puissants. Plus je le serrais, plus il cognait.
Cette stéréo des sens m'empêchait de me concentrer sur le paysage et me remettait le ventre en feu. Je n'étais pas la seule.
Paul arrêta de nouveau la voiture cette fois-ci dans un lieu beaucoup plus bucolique : un talus ombragé, un abreuvoir, une prairie parsemée de fleurs des champs.
Traversés par un seul et même désir, nous n'avons pas eu besoin de parler. Nous nous sommes déshabillés puis, une fois nue, je m’accrochai des mains à une branche, levai ma jambe droite et la posai sur l'épaule de Martial pour qu’il défonce ma chatte grande ouverte pendant que Paul m’enculait jusqu'à l'estomac. J’ai joui presque immédiatement, et bien plus que mon compte.
Il y avait quelque chose de totalement fou à se faire limer par ces deux zobs mécaniques qui n’en finissaient pas de me crépir les orifices. J’ai joui de nouveau quand ils m’ont prise tous les deux sur le capot de la bagnole, j’ai giclé partout quand Paul m’a fait « le coup de la machine à coudre » - une fois dans le con une fois dans le cul -, et j’ai gueulé comme une truie quand ils m’ont foutu leurs deux machins ensemble dans l’anus.
La maison un rien prétentieuse était à flanc de colline. La terrasse de la piscine dominait un pré et plus bas, un hameau avec son église et une demi-douzaine de toits de brique. Au-dessus de la maison, un petit bois. L’intérieur, vaste et assez impersonnel comprenait cinq ou six chambres et un grand salon avec un immense canapé et un grand écran. Il y avait aussi un sous-sol que les garçons promirent, en se jetant des coups d’œil entendus, de me faire visiter plus tard.
Je m’installai dans la chambre qu’ils m’avaient réservée.
Grand lit, salle de bains perso, grandes penderies, grands miroirs… Tout ça devait coûter bonbon. En installant mes affaires dans la penderie, je compris ce que les garçons appelaient « tout préparer ».
Il y avait des nuisettes et tout un tas de lingerie sexy, des chaussures de pute, des godes, des menottes… À croire qu’ils avaient dévalisé un sex-shop.
J’aime bien le cul, mais là, ça prenait un caractère obligatoire qui devenait lourd. En fait, ça m’a mis de mauvais poil. Je veux bien faire n’importe quoi à condition d’en avoir envie, pas parce que c'est signé par avance. Si c’est ça, autant se marier !
J’ai pris un coup de colère. J’ai trouvé mes deux imbéciles au salon en train de boire une bière en regardant un porno sur l’écran géant.
« Bon, les gars, il va falloir mettre les choses au point, dis-je en me mettant exprès devant le gros plan de la nana qui se faisait bourrer par deux bites blacks format XXL. OK, on baise, on aime ça et on est aussi là pour ça. Mais moi, ce que j’aime, c’est pas seulement baiser, c’est aussi avoir envie et donner envie. Vous comprenez ? »
Ils se regardaient avec un peu d’inquiétude.
« Votre petite plaisanterie, là, avec le Viagra, je sais pas si vous en avez l’habitude mais moi, ça m’amuse pas du tout. J’aime faire bander les mecs, vous comprenez ? Les mecs qui bandent déjà ou qui bandent quoi qu’il arrive ça m’excite autant qu’une borne à incendie. Et puis, excusez-moi, mais j’ai pas l’impression que ça vous amuse tant que ça au bout d’un moment… Regardez-vous ! On est tous fatigués, contents de s’installer, on pourrait passer un moment à buller ou à n’importe quoi d’autre mais il y a vos pines en plein milieu du chemin. Pas moyen de faire un pas sans se prendre les pieds dedans ! Et elles ont l’air de vous emmerder encore plus que moi ! Elles sont aussi utiles que des tire-bouchons quand on n’a rien à boire.
« Et encore autre chose ! Les fringues de pute dans mes armoires, excusez-moi, mais c’est vraiment de la merde. Si c’est ça qui vous excite, les pompes avec des talons de trente centimètres et les tenues dégueulasses allez vous en payer ! Mettez-les ! Ou bien payez-vous les nanas qui vont avec, mais moi, merci bien.
« Quant au sous-sol, si votre trip c’est des fouets, des chaînes et des machines à baiser, très peu pour moi ou alors, c’est moi qui vous attache. Pour le moment, je ne suis pas d’humeur. Compris ? »
Je suis retournée dans ma chambre d’une humeur massacrante et je me suis fait couler un bain.
La baignoire à remous m’a aidée à faire passer les fatigues du voyage. Les petites bulles, c’est une tuerie ! Tu te laisses aller et ça te chatouille / caresse partout. Évidemment, il y avait une sorte de tuyau de douche terminé par un machin que tu peux te fourrer dans les coins. Ça m’a énervée mais comme personne ne regardait, j’ai essayé et… Et merde, ce truc de plastique m’a fait jouir ! Désespérant ! C’était bien la peine de leur jouer la grande scène de « mon corps m’appartient » si même un tube de plastique me faisait prendre mon pied… En plus, ma belle mauvaise humeur avait foutu le camp. Tu parles d’une féministe à la con !
Mais je n’avais pas envie de me rendre comme ça. J’ai pris mon téléphone portable et j’ai cherché le numéro de Joseph Boyssou dont je n'ai pas encore parlé. Comme tout le monde, j'aime avoir mes petits secrets.
Paul est un peu plus vieux que Martial et fréquente beaucoup de gens friqués. « Free-lance » dans je ne sais quel domaine, il dispose de son temps comme il l’entend. Idem pour Martial qui semblait n’avoir rien d’autre à faire que de s’occuper de son corps parfait de trentenaire. Il dit qu’il est « dans la finance » mais je lui trouve des airs de flic.
Moi, je m’appelle Andréa-Shakti parce que je suis née d’un père italien et d’une mère Indienne de la caste Kathri, tous deux extrêmement beaux s’il faut en juger par les trois photos qui me restent d’eux. Ils sont morts dans un attentat quand j’avais trois ans. J’ai été élevée chez les sœurs à Bombay puis recueillie par une cousine à Paris où j’ai commencé des études de psychologie avant de dégotter un job dans une maison de couture. Oui, oui, un job de mannequin.
Ma modestie naturelle m’interdit de vous dire que j’ai les cheveux roux et les yeux verts et que si ma peau est ambrée, les pointes de mes seins sont corail comme l’intérieur de… Mais je m’égare, je m’égare…
Un ami de Paul nous prêtait sa maison dans le Périgord. Paul et Martial étaient arrivés la veille « pour tout préparer » avaient-ils dit, et je m’attendais au pire, mais quand je les ai vus côte à côte sur le quai de la petite gare de Bourg-Montluc, l’air idiot et tout intimidé, mon cœur s’est mis à battre très fort. Quand ils m’ont serré dans leurs bras, j’ai senti qu’ils bandaient comme des cerfs.
« C’est pour moi que vous bandez comme ça ?
– Bien sûr, dit Martial avec un entrain un peu forcé.
– Oui, bon, reprit Paul, un peu embarrassé. Dis-lui, Martial !
– La vérité c’est que…
– On a pris du Viagra.
– On s’est dit que ça te ferait plaisir qu’on soit au garde-à-vous dès ton arrivée…
– Mais c’est le cas, les gars, et je vous remercie de cette délicate attention… »
Après tout pensais-je, on ne peut pas accueillir tout le monde avec des chocolats ou un bouquet de fleurs.
Ils prirent chacun une de mes valises et nous sortîmes de la gare, précédés par leurs braquemarts qui tendaient ostensiblement leurs pantalons. Mais ils avaient toujours l’air un chouïa congestionné.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? demandai-je,
– Ben… Ton train a une demi-heure de retard et on ne sait plus où se mettre… »
Purée ! Depuis une demi-heure, ils faisaient le pied de grue sur le quai de la gare de Bourg-Montluc en tâchant de dissimuler leurs érections… J’éclatai de rire.
« T’es vache ! Ça fait mal à la longue, se plaignit Paul,
– Et vous comptez sur moi pour arranger ça ?
– Ben évidemment, s’exclama Martial.
– Bon. Je vais voir ce que je peux faire dans la voiture. C’est loin la maison ?
– Trois quarts d’heure…
– Ah ouais, quand même. »
Impossible pour eux de tenir jusque-là.
À peine sortis du village, on s’est enfoncé dans un chemin qui menait à une plage assez crade au bord d’un ruisseau. Les mecs s'en foutaient, ils m’auraient sautée n’importe où.
On a fait ça n’importe comment, debout sous les arbres pour ne pas saloper nos fringues. En deux temps trois mouvement, je me penchai sur le gros mandrin de Martial qui saisit mes cheveux à pleine main pour me l'enfoncer à m'étouffer pendant que d'un geste impérieux, Paul relevait ma jupe sur mes reins, écartait mon string et enfouissait son interminable braquemart dans la moiteur de ma chatte. Avant que j'aie le temps de faire « ouf », ils avaient tout les deux lâché leur gros paquet.
La bouche pleine de foutre, je commençai à râler, « si c’était pour tirer votre coup comme des lapins je… » quand la queue de Paul tout enduite de mouille et de foutre me bâillonna. Au même instant, celle de Martial m’entrait dans le cul, toutes les deux raides comme la justice. Il leur fallut un peu plus de temps pour envoyer la sauce. Les secousses de la grosse pine de Martial dégorgeant au fond de mon cul m'ont fait ouvrir grand la bouche pour crier. Profitant de l'aubaine Paul me fourra la sienne au-delà du pharynx et cracha sa charge directement dans mon œsophage. Cette deuxième manche m'avait filé une haleine de poisson mais surtout un méga orgasme du cul.
Fiers comme Artaban, mes deux étalons me firent agenouiller sur le siège passager pour contempler ce que recrachaient mes orifices.
« La vache ! Qu'est-ce qu'on lui a mis !
– C'est dans le cul, que je lui en ai mis le plus.
– Et moi dans la chatte, regarde comme ça coule !»
On aurait dit des gamins regardant Guignol. Je me marrais intérieurement et leurs propos me tripotaient des trucs au fond du ventre, mais les mecs, il ne faut pas trop les laisser faire. Je fis mine de resserrer les cuisses.
« Oh non, Andréa, encore un peu !
– Non. J'en ai assez de me faire mater. Vous n'êtes que des porcs, vous ne m'avez même pas embrassée !
– Mais si, protesta Paul, sur le quai, toute à l'heure !
– Je ne m'en souviens pas.
– Attends, dit Martial, j'ai une idée pour que tu t'en souviennes. »
Je les entendis murmurer et rigoler comme tous les garçons qui vont faire une connerie.
« Ferme les yeux, dit Martial. »
J'obéis ; le moyen de faire autrement quand les garçons rigolent ?
Une bouche se colla au trou de mon cul et je sentis qu'on en aspirait le contenu.
Pleine de bonne volonté, je poussai pour participer au nettoyage. Trente secondes plus tard, une autre bouche me gobait la moule – je l'ai fort charnue à l'état naturelle et elle a tendance à gonfler quand je baise – et une langue adroite s'y enfonçait pour en extirper la béchamel. Tout cela était fort plaisant, mais ça le devint plus encore lorsque mes deux amants virent l'un après l'autre mélanger dans ma bouche ce qu'il avaient récolté en bas. Nos langues barattèrent longtemps ce beurre de foutre un peu merdeux.
Lorsque nous eûmes avalé chacun une grande gorgée de jus de cul, je dis « C'est crade ici, on s'en va ».
C'est pas parce qu'elle vous ont foutu dans tous les sens qu'on ne peut pas prendre les choses en main...
C'est d'ailleurs ce que j'ai fait ensuite.
Mes deux nigauds bandaient toujours et leurs zobs implacables refusaient de se plier à la volonté de leurs propriétaires. Pour eux, le plaisir n'y était plus vraiment, il commençait même à ressembler à de la souffrance et il considéraient leurs queues avec un peu d'effarement, comme des trucs qui leur auraient poussé du ventre et qui maintenant pensaient à leur place. Ils n'en tiraient plus de fierté ni de vanité, ils ne savaient plus qu'en faire.
Pour les consoler je m'installai sur le siège avant entre Paul qui conduisait et Martial qui occupait la place du mort, et j'empoignai leurs deux bites avec la vigueur du conducteur de char. (Peu de temps auparavant j'avais vu un excellent film de guerre où l'essentiel de l'action se passait à l'intérieur d'un char d'assaut. Je me demandais depuis, quel genre de sensation ça peut bien procurer de conduire un véhicule en tenant une poignée dans chaque main.) Mine de rien, je trouvai ça très agréable de regarder défiler le paysage en branlant deux queues. C'est doux, la peau de zob, doux, élastique et tiède. Je sentais les vibrations électriques de la longue verge de Paul qui s'accéléraient lorsque je montais jusqu'au gland qu'il avait brûlant. Dans le gros pieu de Martial, le sang donnait de grands coups puissants. Plus je le serrais, plus il cognait.
Cette stéréo des sens m'empêchait de me concentrer sur le paysage et me remettait le ventre en feu. Je n'étais pas la seule.
Paul arrêta de nouveau la voiture cette fois-ci dans un lieu beaucoup plus bucolique : un talus ombragé, un abreuvoir, une prairie parsemée de fleurs des champs.
Traversés par un seul et même désir, nous n'avons pas eu besoin de parler. Nous nous sommes déshabillés puis, une fois nue, je m’accrochai des mains à une branche, levai ma jambe droite et la posai sur l'épaule de Martial pour qu’il défonce ma chatte grande ouverte pendant que Paul m’enculait jusqu'à l'estomac. J’ai joui presque immédiatement, et bien plus que mon compte.
Il y avait quelque chose de totalement fou à se faire limer par ces deux zobs mécaniques qui n’en finissaient pas de me crépir les orifices. J’ai joui de nouveau quand ils m’ont prise tous les deux sur le capot de la bagnole, j’ai giclé partout quand Paul m’a fait « le coup de la machine à coudre » - une fois dans le con une fois dans le cul -, et j’ai gueulé comme une truie quand ils m’ont foutu leurs deux machins ensemble dans l’anus.
La maison un rien prétentieuse était à flanc de colline. La terrasse de la piscine dominait un pré et plus bas, un hameau avec son église et une demi-douzaine de toits de brique. Au-dessus de la maison, un petit bois. L’intérieur, vaste et assez impersonnel comprenait cinq ou six chambres et un grand salon avec un immense canapé et un grand écran. Il y avait aussi un sous-sol que les garçons promirent, en se jetant des coups d’œil entendus, de me faire visiter plus tard.
Je m’installai dans la chambre qu’ils m’avaient réservée.
Grand lit, salle de bains perso, grandes penderies, grands miroirs… Tout ça devait coûter bonbon. En installant mes affaires dans la penderie, je compris ce que les garçons appelaient « tout préparer ».
Il y avait des nuisettes et tout un tas de lingerie sexy, des chaussures de pute, des godes, des menottes… À croire qu’ils avaient dévalisé un sex-shop.
J’aime bien le cul, mais là, ça prenait un caractère obligatoire qui devenait lourd. En fait, ça m’a mis de mauvais poil. Je veux bien faire n’importe quoi à condition d’en avoir envie, pas parce que c'est signé par avance. Si c’est ça, autant se marier !
J’ai pris un coup de colère. J’ai trouvé mes deux imbéciles au salon en train de boire une bière en regardant un porno sur l’écran géant.
« Bon, les gars, il va falloir mettre les choses au point, dis-je en me mettant exprès devant le gros plan de la nana qui se faisait bourrer par deux bites blacks format XXL. OK, on baise, on aime ça et on est aussi là pour ça. Mais moi, ce que j’aime, c’est pas seulement baiser, c’est aussi avoir envie et donner envie. Vous comprenez ? »
Ils se regardaient avec un peu d’inquiétude.
« Votre petite plaisanterie, là, avec le Viagra, je sais pas si vous en avez l’habitude mais moi, ça m’amuse pas du tout. J’aime faire bander les mecs, vous comprenez ? Les mecs qui bandent déjà ou qui bandent quoi qu’il arrive ça m’excite autant qu’une borne à incendie. Et puis, excusez-moi, mais j’ai pas l’impression que ça vous amuse tant que ça au bout d’un moment… Regardez-vous ! On est tous fatigués, contents de s’installer, on pourrait passer un moment à buller ou à n’importe quoi d’autre mais il y a vos pines en plein milieu du chemin. Pas moyen de faire un pas sans se prendre les pieds dedans ! Et elles ont l’air de vous emmerder encore plus que moi ! Elles sont aussi utiles que des tire-bouchons quand on n’a rien à boire.
« Et encore autre chose ! Les fringues de pute dans mes armoires, excusez-moi, mais c’est vraiment de la merde. Si c’est ça qui vous excite, les pompes avec des talons de trente centimètres et les tenues dégueulasses allez vous en payer ! Mettez-les ! Ou bien payez-vous les nanas qui vont avec, mais moi, merci bien.
« Quant au sous-sol, si votre trip c’est des fouets, des chaînes et des machines à baiser, très peu pour moi ou alors, c’est moi qui vous attache. Pour le moment, je ne suis pas d’humeur. Compris ? »
Je suis retournée dans ma chambre d’une humeur massacrante et je me suis fait couler un bain.
La baignoire à remous m’a aidée à faire passer les fatigues du voyage. Les petites bulles, c’est une tuerie ! Tu te laisses aller et ça te chatouille / caresse partout. Évidemment, il y avait une sorte de tuyau de douche terminé par un machin que tu peux te fourrer dans les coins. Ça m’a énervée mais comme personne ne regardait, j’ai essayé et… Et merde, ce truc de plastique m’a fait jouir ! Désespérant ! C’était bien la peine de leur jouer la grande scène de « mon corps m’appartient » si même un tube de plastique me faisait prendre mon pied… En plus, ma belle mauvaise humeur avait foutu le camp. Tu parles d’une féministe à la con !
Mais je n’avais pas envie de me rendre comme ça. J’ai pris mon téléphone portable et j’ai cherché le numéro de Joseph Boyssou dont je n'ai pas encore parlé. Comme tout le monde, j'aime avoir mes petits secrets.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Julie Moelle
2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci pour cet excitant et agréable récit, on sent qu’il va y avoir de l’ordre avec cette héroïne au caractère bien trempé 😄… Bravo Mme Julie Moelle ☺️
Le titre m'a attirée, et la lecture glisse toute seule derrière...
Merci pour les sourires scabreux...
Merci pour les sourires scabreux...