Estelle
Récit érotique écrit par LECOURBE [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-05-2022 dans la catégorie Dominants et dominés
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Estelle
Estelle
Un mois déjà depuis cette rencontre. Une jeune femme superbe lors d'un dîner avec ma compagne Nina (cf. du même auteur le récit « Une pédagogie radicale » à lire sur ce site).
Impossible d'oublier son regard espiègle en toute fin de la soirée. J'y avais lu une invitation à faire davantage connaissance mais, malgré mon envie, je n'avais pas encore osé prendre l'initiative. J'avais simplement interrogé Richard, notre hôte ce soir-là, à l'occasion d'un récent coup de fil pour avoir la confirmation qu'elle était toujours hébergée chez lui. Libertin comme moi, il aurait certainement compris que je lui en demande davantage la concernant et, tout particulièrement si elle était également adepte de moments débridés où les désirs sexuels de chacun pouvaient être exposés et vécus sans risquer une quelconque censure ou un jugement de valeur. Non, je voulais gérer à ma manière, sans intermédiaire.
J'en avais reparlé à Nina, ma compagne. Proposer à Estelle de nous revoir tous les deux m'avait paru plus stratégique et puis je savais que, de son côté, si la jeune femme en acceptait l'idée, un plan à trois avec une autre ne serait pas pour lui déplaire. Je ne me trompais pas. Alors, tout en sachant pertinemment que ni Richard, ni son épouse ne seraient présents à l'appartement, je me suis pointé un matin avec un prétexte assez bidon : ramener ce très vieil ouvrage érotique traitant du bondage dans la culture nippone et gorgé de magnifiques illustrations très explicites qu'il m'avait prêté. Après cinq sonneries à l'interphone, j'allais repartir, déçu, quand le déclic de l'ouverture en bas me surprit. Je n'avais rien dit... Une fois arrivé sur le palier, je n'eus même pas à recommencer, elle était là dans l'embrasure de la porte d'entrée à guetter mon arrivée, en peignoir, sourire amusé sur les lèvres.
– J'étais au téléphone près de la fenêtre et je t'ai vu arrivé sur le trottoir d'en face avant de traverser, fit-elle en voyant mon regard étonné. Je me suis doutée que tu venais ici.
– Ah... Je comprends mieux. Tu es seule ? Je ne te dérange pas ? Je passais à l'improviste pour ramener ce bouquin à Richard...
– Montre, fit Estelle en me prenant le livre des mains et en s'asseyant sur le canapé.
Je restais planté debout un court instant avant de m'asseoir à mon tour dans un des fauteuils. Elle semblait très intéressée par les dessins qui rehaussaient avec une grande force la qualité indéniable de l'ouvrage.
- Tu pratiques ? me demanda-t-elle après avoir posé le bouquin sur la table basse.
- Oui... Tu te souviens de Nina, au repas ? Elle adore ça...
- Attends, je reviens. Je me lève à peine... Tu veux aussi un café ?
Évidemment, je suis resté bien au-delà de ce que le retour du livre à son propriétaire imposait. Un détail m'intrigua quand elle posa la tasse devant moi. J'aurais juré que lorsqu'elle avait filé vers la cuisine, les deux derniers boutons de son peignoir bien fermés interdisaient toute vue plongeante sur une poitrine dont j'avais le souvenir qu'elle était aussi magnifique que naturelle. Or, en se baissant pour me glisser le café, mon regard fut irrémédiablement attiré par deux seins aussi libres que tentateurs et désormais nettement moins masqués par l'étoffe. Son regard amusé confirma l'impression que j'avais eue au repas. Estelle n'avait pas encore fêté ses 20 printemps mais elle était tout sauf une jeune vierge effarouchée sans la moindre expérience. Comme de mon côté je n'étais pas homme à tourner autour du pot, je lui fis donc aussitôt part de mon envie avec Nina de l'inviter un soir à la maison, seule, cette fois. L'intensité du regard qu'elle m'adressa me fit penser un court instant qu'elle allait poliment mais résolument tirer en touche. La question laconique qui fusa mit un terme définitif à mes doutes.
- Quand ?
- Écoute, si tu peux, viens vendredi. 20 heures ? File moi ton 06 pour que je t'envoie l'adresse.
- Ok, fit simplement Estelle sans même demander à en savoir plus en me donnant ses coordonnées.
- Ça me fait très plaisir que tu aies accepté, tu sais...
- Moi aussi, t'inquiète. De toute façon, je ne fais jamais quelque chose qui me déplaît, ajouta-t-elle comme si elle voulait bien montrer que malgré son jeune âge, il n'était pas question qu'elle vienne à cette soirée en victime expiatoire.
- Tu peux avoir confiance... Nina et moi avons quelques principes aussi.
- Au fait, je déteste rentrer tard en taxi ou autre. Possible de dormir chez vous après ?
- Oui, oui, bien sûr. La chambre d'ami sera à ta disposition Estelle.
- Au fait, j'en parle à Richard ou tu préfères pas ?
La bourrique, elle avait tout compris ! Une fois de retour à l'appartement, Nina ne sut pas si le fait de la laisser décider était le bon choix. Richard n'était pas un ami intime alors, même s'il trouvait choquant qu'on invite Estelle sans lui et son épouse, ça n'avait pas vraiment d'importance. Le but fixé était atteint et rien d'autre n'avait plus d'importance à mes yeux.
Difficile de prévoir un scénario à l'avance. Avec Nina, les idées avaient fusé mais on avait convenu plutôt d'improviser en nous montrant particulièrement attentifs aux réactions d'Estelle. Ma compagne était excitée au possible. J'avais encore le souvenir de son état quand on était rentré du repas chez Richard. Le récit des punitions sévères que la jeune femme avait subies dans ce pensionnat l'avait fait mouillée au delà du raisonnable et à peine déshabillée, elle m'avait demandé de la fouetter à son tour, certes plus modérément mais la fine cravache de dressage qui m'avait servi à lui marquer ses fesses levées et offertes une fois en position sur le lit l'avait fait gémir de douleur et de plaisir avant que je la sodomise sans avoir besoin d'utiliser un quelconque lubrifiant. De mon côté, malgré les excès de l'alcool durant cette soirée, contrairement à mon habitude, il m'avait fallu peu de temps pour exploser et inonder la croupe striée de Nina de jets puissants et répétés. Ma jouissance avait été décuplée, tout comme celle de Nina dont les spasmes de plaisir avaient continué bien longtemps après l'orgasme qui l'avait traversé avec une force incroyable. Revoir Estelle était donc une vraie nécessité.
Il était près de 21 heures quand elle se pointa. Était-ce pour voir si on allait immédiatement profiter de ce retard pour orienter résolument la thématique de la soirée ? Je ne pensai pas un seul instant qu'elle s'en serait offusquer en fait. Soit elle aurait adhéré et joué le jeu ou bien alors elle en aurait profité pour filer sans commentaire. Peut-être un test de sa part... Avec Nina, nous avions décidé d'un peu plus de subtilité pour cette première en tout petit comité et on l'accueillit sans la moindre remarque à ce sujet.
Estelle s'était habillée d'une manière à la fois décontractée mais très chic. Ma compagne était aussi restée dans la mesure. Elle avait bien fait. Toutes les deux étaient vraiment très attirantes malgré des physiques bien différents. Nettement plus petite, la trentaine dépassée depuis quelques années, Nina avait des formes qui, si elles ne la classaient pas dans la catégorie « pulpeuse un peu enrobée », lui donnaient néanmoins un attrait irrésistible. Brune à la peau mate et douce, avec des seins fermes et lourds qui résistaient sans artifice avec brio aux lois de la gravité, une taille fine entretenue à grand renfort de séances de fitness et, surtout un cul extraordinaire, elle attirait irrémédiablement les regards envieux dès qu'elle se mettait en maillot. Notre invité avait, elle, l'avantage de l'âge mais aussi celui que lui conféraient de vraies mensurations de mannequin. Grande, fine mais dotée d'une poitrine assez généreuse, cette blonde aux yeux d'un vert émeraude était une vraie bombe. Le joli pantalon qu'elle avait choisi pour notre soirée mettait parfaitement en valeur une croupe certes moins généreuse que celle de Nina mais nul doute que ce fessier musclé et parfaitement proportionné la rendait bien plus désirable que tous ces modèles anorexiques pourtant plébiscités par les grands créateurs de mode. Bref, moi j'étais aux anges !
On avait choisi de prolonger l'accueil au champagne avec plein de trucs à grignoter en lieu et place d'un repas bien trop conventionnel. Gourmandises et luxure au programme. Pour ce qui était de profiter des nourritures terrestres, on avait vite mis le turbo mais, côté luxure, l'entrée en matière fut un peu plus longue à déclencher. Cette fois ce fut Nina qui m'étonna en provoquant un peu les choses.
– Estelle, tu sais on a beaucoup repensé à ton histoire, au repas. Je te choque si je te dis que t'imaginer fouettée aussi durement m'avait fait mouiller comme rarement ? commença-t-elle habilement.
– Tu sais pour me choquer... Non, aucun souci. Confidence pour confidence, je vous avoue que malgré la douleur terrible que les deux séances de punition avaient provoqué sur le moment, dès que j'en reparle ou que j'y repense, ça agit toujours sur moi...
J'entrai à mon tour dans une conversation qui semblait confirmer qu'Estelle avait accepté notre invitation avec une intention précise. C'est vrai que, lors de la soirée où nous avions fait connaissance, elle avait pu se faire une idée assez précise sur nos pratiques favorites. Peut-être voulait-elle en savoir davantage sur ce rapport consenti de soumission / domination qui rendait si extatiques nos ébats.
– Depuis ton passage au pensionnat, tu as eu l'occasion d'expérimenter à nouveau ?
– Non... Enfin, pas vraiment... Disons que j'ai assisté discrètement à une scène de fessée bien hot... Richard et Rachel... chez eux. Je crois qu'ils avaient fait exprès de rester dans le salon. Le bruit m'a attiré comme un aimant et, une fois sortie de ma chambre, j'ai tout vu planquée en retrait dans le couloir.
– Et ?
– Ben... en fait, je dois vous avouer que je trouve Richard un peu chelou. Pas question qu'il me touche ! Pas faute d'avoir essayé mais je l'ai averti et il a l'air d'avoir compris... Non, ce qui m'a excité tout de suite dans la scène, ça été le bruit et le même trouble que j'avais ressenti quand au pensionnat j'attendais mon tour et que j'avais vu le cul des pauvres filles se faire zébrer de coups de martinet. Et encore, je vous parle pas du bruit du fouet quand le salaud de directeur et la garce de surveillante m'avaient mis le dos en sang. Je crois que de voir que je mouillais sous les coups avait encore renforcé leur volonté de me faire encore plus mal... Ils avaient fini par y parvenir, les brutes.
– Tu aimes regarder les autres ? reprit Nina curieuse comme moi d'en savoir encore davantage sur les désirs plus ou moins enfouis de notre invitée.
– Oui... c'est sûr ! Et je sais même que ça remonte à mon enfance. A douze ans, j'ai surpris mes parents en pleine levrette au bord de la piscine et comme il ne m'avaient pas vue, je suis restée jusqu'à la fin sans comprendre pourquoi mon sexe coulait autant...
– Tu pourrais t'imaginer à nouveau en situation de soumise ? continua Nina.
– Difficile à dire... J'ai peur de la douleur mais, en même temps, la situation d'attente d'un châtiment et ensuite les bruits des lanières de cuir... Ouah... rien que d'en parler !
Nina avait été royale. Non seulement, Estelle s'était lâchée mais, après ce qu'elle avait dit concernant Richard, être venue chez nous pouvait indiquer qu'elle avait moins de réticences à l'idée que nous n'en restions pas à une simple relation basique. Cette fois, ce fut moi qui repris les rênes.
- Si tu es d'accord, voilà ce que je te propose. Je crois comprendre que le claquement d'une lanière de fouet a le don de t'exciter et, moi, j'adore punir Nina de cette façon, même sans raison... comme ce soir. Alors, dis-nous si te permettre d'assister à la scène te paraît une bonne façon de passer la prochaine heure ensemble.
- Une heure sous le fouet ! Ouah... J'y crois pas ! Tu supporteras Nina ? réagit aussitôt Estelle en interrogeant ma compagne avec sur le visage l'expression d'un vif étonnement.
- Oui, Estelle... Je le désire tellement fort, fit aussitôt Nina en se mettant debout, bras croisés derrière le dos dans une position bien caractéristique. Mais avant, je voudrais te demander quelque chose...
- Bien sûr, dis...
- J'aimerais que tu nous montres à nouveau les marques que tu gardes sur ton dos...Tu peux pas savoir comme elles me font fantasmer !
La machine était lancée et bien lancée. Nina avait parfaitement manœuvré et le spectacle de cette beauté, mise en confiance, qui se leva à son tour pour retirer son chemisier, dégrafer un sublime soutien-gorge en dentelle noire avant de nous faire admirer un dos magnifique toujours barré par les séquelles bien visibles d'une terrible flagellation, me mit dans un état second.
Estelle ne résista pas longtemps à l'envie de se mettre complètement à l'aise et, du coin de l’œil, pendant que j'attachais Nina solidement à l'envers et à califourchon sur une chaise à haut dossier de façon à ce que ses fesses et son dos soient exposés, installée sur le côté dans le grand fauteuil, je la vis retirer ses escarpins, son pantalon et glisser sa main dans une culotte dont je savais parfaitement qu'elle ne resterait pas très longtemps en place. Ses deux seins superbes, dont les pointes dressées semblaient appeler les caresses... ou la morsure du cuir, attiraient sans cesse mon regard. La jeune femme fut emportée durant la séance par plusieurs orgasmes, regard hypnotisé par ce que je faisais subir à Nina. Elle ne chercha aucunement à masquer son extase et les gémissements ou autres démonstrations bruyantes dont elle nous gratifia décupla notre propre plaisir. Elle put mesurer toute la différence avec ce qu'elle avait vécu. Même si j'utilisai durant les dix dernières minutes un superbe fouet signal bien cinglant pour marquer cette fois avec force le dos et la croupe de Nina que j'avais progressivement préparée à une telle épreuve, le consentement et la sensualité de ce qui se déroulait sous les yeux d'Estelle étaient manifestes. Une longue alternance de supplices délicieux durant laquelle mes mains et quelques martinets, cravaches et paddles avait amené ma partenaire à ce désir incontrôlable de recevoir la lanière venimeuse comme une fautive, jadis châtiée durement en place publique pour l'exemple.
Lorsque je détachai Nina pour la prendre doucement dans mes bras et la câliner doucement, j'étais dans un état d'excitation tel que mon membre déformait complètement mon pantalon. Je savais pertinemment qu'après une telle séance, Nina serait frustrée si son maître ne la pénétrait pas et mon sexe contraint en érection depuis un long moment ne souhaitait pas autre chose. Un seul regard d'Estelle suffit à m'assurer qu'elle aussi attendait une telle conclusion. Je fis avancer Nina à quatre pattes pour qu'elle vienne juste devant la jeune femme qui ne songea même pas à resserrer les cuisses. Sa chatte luisante et ouverte semblait attendre qu'une langue avide d'un miel abondant vienne lui donner un nouvel orgasme et je n'eus pas besoin de parler. Notre invité me regarda sortir un sexe dur et massif avant de poser doucement ses mains sur la tête de Nina. Lorsque je pénétrai son vagin inondé de cyprine, Estelle guida sa bouche vers son entre-jambe et chacun de mes coups de boutoir rendait encore plus intrusive la langue habile de celle qui partageait ma vie. L'explosion qui inonda littéralement le visage de Nina surprit complètement Estelle qui n'avait jamais imaginé pareil déchaînement de plaisir. Lorsque j'éjaculais à mon tour sur le dos de Nina qui s'écroula sur le sol, le regard intense d'Estelle me troubla profondément.
Il me fallut attendre le lendemain pour comprendre que cette invitation allait marquer un tournant dans ma vie. Estelle nous rejoignit, très souriante. Personne ne reparla de la soirée pendant un petit déjeuner rapide. Alors, lorsque je la raccompagnai et que sur le palier elle me lança avec un clin d’œil qu'elle avait été une bien vilaine fille et qu'elle méritait une punition, je restai comme un con... Avant même de refermer la porte en l'entendant dévaler les escaliers, je compris que le piège s'était refermé.
À suivre...
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Et surtout, faites-vous plaisir. Une seule règle : respect et consentements mutuels de rigueur.
Bien à vous
Un mois déjà depuis cette rencontre. Une jeune femme superbe lors d'un dîner avec ma compagne Nina (cf. du même auteur le récit « Une pédagogie radicale » à lire sur ce site).
Impossible d'oublier son regard espiègle en toute fin de la soirée. J'y avais lu une invitation à faire davantage connaissance mais, malgré mon envie, je n'avais pas encore osé prendre l'initiative. J'avais simplement interrogé Richard, notre hôte ce soir-là, à l'occasion d'un récent coup de fil pour avoir la confirmation qu'elle était toujours hébergée chez lui. Libertin comme moi, il aurait certainement compris que je lui en demande davantage la concernant et, tout particulièrement si elle était également adepte de moments débridés où les désirs sexuels de chacun pouvaient être exposés et vécus sans risquer une quelconque censure ou un jugement de valeur. Non, je voulais gérer à ma manière, sans intermédiaire.
J'en avais reparlé à Nina, ma compagne. Proposer à Estelle de nous revoir tous les deux m'avait paru plus stratégique et puis je savais que, de son côté, si la jeune femme en acceptait l'idée, un plan à trois avec une autre ne serait pas pour lui déplaire. Je ne me trompais pas. Alors, tout en sachant pertinemment que ni Richard, ni son épouse ne seraient présents à l'appartement, je me suis pointé un matin avec un prétexte assez bidon : ramener ce très vieil ouvrage érotique traitant du bondage dans la culture nippone et gorgé de magnifiques illustrations très explicites qu'il m'avait prêté. Après cinq sonneries à l'interphone, j'allais repartir, déçu, quand le déclic de l'ouverture en bas me surprit. Je n'avais rien dit... Une fois arrivé sur le palier, je n'eus même pas à recommencer, elle était là dans l'embrasure de la porte d'entrée à guetter mon arrivée, en peignoir, sourire amusé sur les lèvres.
– J'étais au téléphone près de la fenêtre et je t'ai vu arrivé sur le trottoir d'en face avant de traverser, fit-elle en voyant mon regard étonné. Je me suis doutée que tu venais ici.
– Ah... Je comprends mieux. Tu es seule ? Je ne te dérange pas ? Je passais à l'improviste pour ramener ce bouquin à Richard...
– Montre, fit Estelle en me prenant le livre des mains et en s'asseyant sur le canapé.
Je restais planté debout un court instant avant de m'asseoir à mon tour dans un des fauteuils. Elle semblait très intéressée par les dessins qui rehaussaient avec une grande force la qualité indéniable de l'ouvrage.
- Tu pratiques ? me demanda-t-elle après avoir posé le bouquin sur la table basse.
- Oui... Tu te souviens de Nina, au repas ? Elle adore ça...
- Attends, je reviens. Je me lève à peine... Tu veux aussi un café ?
Évidemment, je suis resté bien au-delà de ce que le retour du livre à son propriétaire imposait. Un détail m'intrigua quand elle posa la tasse devant moi. J'aurais juré que lorsqu'elle avait filé vers la cuisine, les deux derniers boutons de son peignoir bien fermés interdisaient toute vue plongeante sur une poitrine dont j'avais le souvenir qu'elle était aussi magnifique que naturelle. Or, en se baissant pour me glisser le café, mon regard fut irrémédiablement attiré par deux seins aussi libres que tentateurs et désormais nettement moins masqués par l'étoffe. Son regard amusé confirma l'impression que j'avais eue au repas. Estelle n'avait pas encore fêté ses 20 printemps mais elle était tout sauf une jeune vierge effarouchée sans la moindre expérience. Comme de mon côté je n'étais pas homme à tourner autour du pot, je lui fis donc aussitôt part de mon envie avec Nina de l'inviter un soir à la maison, seule, cette fois. L'intensité du regard qu'elle m'adressa me fit penser un court instant qu'elle allait poliment mais résolument tirer en touche. La question laconique qui fusa mit un terme définitif à mes doutes.
- Quand ?
- Écoute, si tu peux, viens vendredi. 20 heures ? File moi ton 06 pour que je t'envoie l'adresse.
- Ok, fit simplement Estelle sans même demander à en savoir plus en me donnant ses coordonnées.
- Ça me fait très plaisir que tu aies accepté, tu sais...
- Moi aussi, t'inquiète. De toute façon, je ne fais jamais quelque chose qui me déplaît, ajouta-t-elle comme si elle voulait bien montrer que malgré son jeune âge, il n'était pas question qu'elle vienne à cette soirée en victime expiatoire.
- Tu peux avoir confiance... Nina et moi avons quelques principes aussi.
- Au fait, je déteste rentrer tard en taxi ou autre. Possible de dormir chez vous après ?
- Oui, oui, bien sûr. La chambre d'ami sera à ta disposition Estelle.
- Au fait, j'en parle à Richard ou tu préfères pas ?
La bourrique, elle avait tout compris ! Une fois de retour à l'appartement, Nina ne sut pas si le fait de la laisser décider était le bon choix. Richard n'était pas un ami intime alors, même s'il trouvait choquant qu'on invite Estelle sans lui et son épouse, ça n'avait pas vraiment d'importance. Le but fixé était atteint et rien d'autre n'avait plus d'importance à mes yeux.
Difficile de prévoir un scénario à l'avance. Avec Nina, les idées avaient fusé mais on avait convenu plutôt d'improviser en nous montrant particulièrement attentifs aux réactions d'Estelle. Ma compagne était excitée au possible. J'avais encore le souvenir de son état quand on était rentré du repas chez Richard. Le récit des punitions sévères que la jeune femme avait subies dans ce pensionnat l'avait fait mouillée au delà du raisonnable et à peine déshabillée, elle m'avait demandé de la fouetter à son tour, certes plus modérément mais la fine cravache de dressage qui m'avait servi à lui marquer ses fesses levées et offertes une fois en position sur le lit l'avait fait gémir de douleur et de plaisir avant que je la sodomise sans avoir besoin d'utiliser un quelconque lubrifiant. De mon côté, malgré les excès de l'alcool durant cette soirée, contrairement à mon habitude, il m'avait fallu peu de temps pour exploser et inonder la croupe striée de Nina de jets puissants et répétés. Ma jouissance avait été décuplée, tout comme celle de Nina dont les spasmes de plaisir avaient continué bien longtemps après l'orgasme qui l'avait traversé avec une force incroyable. Revoir Estelle était donc une vraie nécessité.
Il était près de 21 heures quand elle se pointa. Était-ce pour voir si on allait immédiatement profiter de ce retard pour orienter résolument la thématique de la soirée ? Je ne pensai pas un seul instant qu'elle s'en serait offusquer en fait. Soit elle aurait adhéré et joué le jeu ou bien alors elle en aurait profité pour filer sans commentaire. Peut-être un test de sa part... Avec Nina, nous avions décidé d'un peu plus de subtilité pour cette première en tout petit comité et on l'accueillit sans la moindre remarque à ce sujet.
Estelle s'était habillée d'une manière à la fois décontractée mais très chic. Ma compagne était aussi restée dans la mesure. Elle avait bien fait. Toutes les deux étaient vraiment très attirantes malgré des physiques bien différents. Nettement plus petite, la trentaine dépassée depuis quelques années, Nina avait des formes qui, si elles ne la classaient pas dans la catégorie « pulpeuse un peu enrobée », lui donnaient néanmoins un attrait irrésistible. Brune à la peau mate et douce, avec des seins fermes et lourds qui résistaient sans artifice avec brio aux lois de la gravité, une taille fine entretenue à grand renfort de séances de fitness et, surtout un cul extraordinaire, elle attirait irrémédiablement les regards envieux dès qu'elle se mettait en maillot. Notre invité avait, elle, l'avantage de l'âge mais aussi celui que lui conféraient de vraies mensurations de mannequin. Grande, fine mais dotée d'une poitrine assez généreuse, cette blonde aux yeux d'un vert émeraude était une vraie bombe. Le joli pantalon qu'elle avait choisi pour notre soirée mettait parfaitement en valeur une croupe certes moins généreuse que celle de Nina mais nul doute que ce fessier musclé et parfaitement proportionné la rendait bien plus désirable que tous ces modèles anorexiques pourtant plébiscités par les grands créateurs de mode. Bref, moi j'étais aux anges !
On avait choisi de prolonger l'accueil au champagne avec plein de trucs à grignoter en lieu et place d'un repas bien trop conventionnel. Gourmandises et luxure au programme. Pour ce qui était de profiter des nourritures terrestres, on avait vite mis le turbo mais, côté luxure, l'entrée en matière fut un peu plus longue à déclencher. Cette fois ce fut Nina qui m'étonna en provoquant un peu les choses.
– Estelle, tu sais on a beaucoup repensé à ton histoire, au repas. Je te choque si je te dis que t'imaginer fouettée aussi durement m'avait fait mouiller comme rarement ? commença-t-elle habilement.
– Tu sais pour me choquer... Non, aucun souci. Confidence pour confidence, je vous avoue que malgré la douleur terrible que les deux séances de punition avaient provoqué sur le moment, dès que j'en reparle ou que j'y repense, ça agit toujours sur moi...
J'entrai à mon tour dans une conversation qui semblait confirmer qu'Estelle avait accepté notre invitation avec une intention précise. C'est vrai que, lors de la soirée où nous avions fait connaissance, elle avait pu se faire une idée assez précise sur nos pratiques favorites. Peut-être voulait-elle en savoir davantage sur ce rapport consenti de soumission / domination qui rendait si extatiques nos ébats.
– Depuis ton passage au pensionnat, tu as eu l'occasion d'expérimenter à nouveau ?
– Non... Enfin, pas vraiment... Disons que j'ai assisté discrètement à une scène de fessée bien hot... Richard et Rachel... chez eux. Je crois qu'ils avaient fait exprès de rester dans le salon. Le bruit m'a attiré comme un aimant et, une fois sortie de ma chambre, j'ai tout vu planquée en retrait dans le couloir.
– Et ?
– Ben... en fait, je dois vous avouer que je trouve Richard un peu chelou. Pas question qu'il me touche ! Pas faute d'avoir essayé mais je l'ai averti et il a l'air d'avoir compris... Non, ce qui m'a excité tout de suite dans la scène, ça été le bruit et le même trouble que j'avais ressenti quand au pensionnat j'attendais mon tour et que j'avais vu le cul des pauvres filles se faire zébrer de coups de martinet. Et encore, je vous parle pas du bruit du fouet quand le salaud de directeur et la garce de surveillante m'avaient mis le dos en sang. Je crois que de voir que je mouillais sous les coups avait encore renforcé leur volonté de me faire encore plus mal... Ils avaient fini par y parvenir, les brutes.
– Tu aimes regarder les autres ? reprit Nina curieuse comme moi d'en savoir encore davantage sur les désirs plus ou moins enfouis de notre invitée.
– Oui... c'est sûr ! Et je sais même que ça remonte à mon enfance. A douze ans, j'ai surpris mes parents en pleine levrette au bord de la piscine et comme il ne m'avaient pas vue, je suis restée jusqu'à la fin sans comprendre pourquoi mon sexe coulait autant...
– Tu pourrais t'imaginer à nouveau en situation de soumise ? continua Nina.
– Difficile à dire... J'ai peur de la douleur mais, en même temps, la situation d'attente d'un châtiment et ensuite les bruits des lanières de cuir... Ouah... rien que d'en parler !
Nina avait été royale. Non seulement, Estelle s'était lâchée mais, après ce qu'elle avait dit concernant Richard, être venue chez nous pouvait indiquer qu'elle avait moins de réticences à l'idée que nous n'en restions pas à une simple relation basique. Cette fois, ce fut moi qui repris les rênes.
- Si tu es d'accord, voilà ce que je te propose. Je crois comprendre que le claquement d'une lanière de fouet a le don de t'exciter et, moi, j'adore punir Nina de cette façon, même sans raison... comme ce soir. Alors, dis-nous si te permettre d'assister à la scène te paraît une bonne façon de passer la prochaine heure ensemble.
- Une heure sous le fouet ! Ouah... J'y crois pas ! Tu supporteras Nina ? réagit aussitôt Estelle en interrogeant ma compagne avec sur le visage l'expression d'un vif étonnement.
- Oui, Estelle... Je le désire tellement fort, fit aussitôt Nina en se mettant debout, bras croisés derrière le dos dans une position bien caractéristique. Mais avant, je voudrais te demander quelque chose...
- Bien sûr, dis...
- J'aimerais que tu nous montres à nouveau les marques que tu gardes sur ton dos...Tu peux pas savoir comme elles me font fantasmer !
La machine était lancée et bien lancée. Nina avait parfaitement manœuvré et le spectacle de cette beauté, mise en confiance, qui se leva à son tour pour retirer son chemisier, dégrafer un sublime soutien-gorge en dentelle noire avant de nous faire admirer un dos magnifique toujours barré par les séquelles bien visibles d'une terrible flagellation, me mit dans un état second.
Estelle ne résista pas longtemps à l'envie de se mettre complètement à l'aise et, du coin de l’œil, pendant que j'attachais Nina solidement à l'envers et à califourchon sur une chaise à haut dossier de façon à ce que ses fesses et son dos soient exposés, installée sur le côté dans le grand fauteuil, je la vis retirer ses escarpins, son pantalon et glisser sa main dans une culotte dont je savais parfaitement qu'elle ne resterait pas très longtemps en place. Ses deux seins superbes, dont les pointes dressées semblaient appeler les caresses... ou la morsure du cuir, attiraient sans cesse mon regard. La jeune femme fut emportée durant la séance par plusieurs orgasmes, regard hypnotisé par ce que je faisais subir à Nina. Elle ne chercha aucunement à masquer son extase et les gémissements ou autres démonstrations bruyantes dont elle nous gratifia décupla notre propre plaisir. Elle put mesurer toute la différence avec ce qu'elle avait vécu. Même si j'utilisai durant les dix dernières minutes un superbe fouet signal bien cinglant pour marquer cette fois avec force le dos et la croupe de Nina que j'avais progressivement préparée à une telle épreuve, le consentement et la sensualité de ce qui se déroulait sous les yeux d'Estelle étaient manifestes. Une longue alternance de supplices délicieux durant laquelle mes mains et quelques martinets, cravaches et paddles avait amené ma partenaire à ce désir incontrôlable de recevoir la lanière venimeuse comme une fautive, jadis châtiée durement en place publique pour l'exemple.
Lorsque je détachai Nina pour la prendre doucement dans mes bras et la câliner doucement, j'étais dans un état d'excitation tel que mon membre déformait complètement mon pantalon. Je savais pertinemment qu'après une telle séance, Nina serait frustrée si son maître ne la pénétrait pas et mon sexe contraint en érection depuis un long moment ne souhaitait pas autre chose. Un seul regard d'Estelle suffit à m'assurer qu'elle aussi attendait une telle conclusion. Je fis avancer Nina à quatre pattes pour qu'elle vienne juste devant la jeune femme qui ne songea même pas à resserrer les cuisses. Sa chatte luisante et ouverte semblait attendre qu'une langue avide d'un miel abondant vienne lui donner un nouvel orgasme et je n'eus pas besoin de parler. Notre invité me regarda sortir un sexe dur et massif avant de poser doucement ses mains sur la tête de Nina. Lorsque je pénétrai son vagin inondé de cyprine, Estelle guida sa bouche vers son entre-jambe et chacun de mes coups de boutoir rendait encore plus intrusive la langue habile de celle qui partageait ma vie. L'explosion qui inonda littéralement le visage de Nina surprit complètement Estelle qui n'avait jamais imaginé pareil déchaînement de plaisir. Lorsque j'éjaculais à mon tour sur le dos de Nina qui s'écroula sur le sol, le regard intense d'Estelle me troubla profondément.
Il me fallut attendre le lendemain pour comprendre que cette invitation allait marquer un tournant dans ma vie. Estelle nous rejoignit, très souriante. Personne ne reparla de la soirée pendant un petit déjeuner rapide. Alors, lorsque je la raccompagnai et que sur le palier elle me lança avec un clin d’œil qu'elle avait été une bien vilaine fille et qu'elle méritait une punition, je restai comme un con... Avant même de refermer la porte en l'entendant dévaler les escaliers, je compris que le piège s'était refermé.
À suivre...
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Et surtout, faites-vous plaisir. Une seule règle : respect et consentements mutuels de rigueur.
Bien à vous
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Excellent