Sarah 5
Récit érotique écrit par LECOURBE [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-04-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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Sarah 5
Sarah 5
Une fine couche de sueur perle sur la peau nue de Linda.
Depuis notre réveil, j'ai senti qu'elle rongeait son frein, pressée de voir la journée filer pour céder enfin la place à un tête à tête. Une journée un peu triste, je dois l'avouer, avec le départ de Tom pour Paris dans l'après-midi. Le coquin a un peu alourdi ses bagages en embarquant la belle Cloé. Quand, ensemble, ils nous l'avaient annoncé, la veille, je n'avais pas été surprise une seule seconde. Pas plus que Linda d'ailleurs. Entre-eux d'eux ça avait matché du feu de dieu ! Je suis vraiment heureuse d'avoir provoqué cette rencontre en l'appelant à l'aide mais forcément aussi un peu triste de les voir nous quitter pour profiter de Paris en amoureux . Côté boulot, reprise officielle pour tous les deux prévue dans cinq jours. Nos exploits, diversement appréciés en haut-lieu, ont eu quand même pour effet de nous gratifier de quelques jours de plus pour souffler. Mais si, tout à l'heure, Tom savait en montant dans le train assez précisément ce qui l'attend avec une session de formation de nouveaux recrutés, de mon côté, c'est toujours très flou. Je sais simplement que mon chef veut s'entretenir avec moi dès mon retour. Pas sûr qu'avec le coup que je viens de lui faire, il m'attende avec des perspectives réjouissantes. Mais en fait, cette histoire m'a fait prendre du recul et je me sens capable de l'affronter au cas où il voudrait me coller au placard. Non, ce qui me prend bien davantage aux tripes maintenant que nous sommes revenues dans l'appartement de Linda, c'est ce que je tiens dans les mains...
Depuis plus de quinze minutes la belle brune est solidement attachée, entièrement nue, sur une des chaises hautes du coin repas. Elle n'a rien exigé. C'est moi qui ai ouvert la boîte de Pandore. Sans rien lui dire, peu après notre retour, je suis ressortie de la chambre qu'elle occupe avec le fouet qui n'avait pas bougé de la commode. J'ai alors vu son visage s'illuminer et, sans un mot, elle a positionné la chaise au milieu de l'espace après avoir sorti d'un tiroir des cordes et un bâillon boule en cuir noir. Puis elle s'est déshabillée, toujours sans un mot. Rien que du très explicite dans son regard. Ce soir, je vais me confronter à des limites jamais tutoyées. Même si j'apprécie dans certaines circonstances être soumise et que l'excitation d'une punition bien réelle peut me fait grimper aux murs, dans le rôle que je préfère tenir – c'est maintenant une évidence que j'assume complètement – jamais je n'ai jamais usé d'un tel instrument. Le manier à vide comme dans cette cave où nous avions été filmées est une chose mais m'en servir sur Linda relève d'un tout autre défi. J'ai encore en mémoire la douleur atroce du coup de fouet que celui que j'ai envoyé en enfer m'avait asséné au milieu du dos en fin de prise. La zébrure, tenace, a d'ailleurs fait réagir Linda lorsqu'elle promenait avec douceur ses mains entre mes omoplates, la nuit dernière. En s'attardant longuement sur le sillon rouge, toujours sensible, elle avait glissé à mon oreille : «Il est bien où il est ce connard ! Mais putain, quel dommage, il maniait le long fouet comme un dieu ! » Voyant ma surprise, elle n'avait pas poursuivi sur le sujet.
J'en sais assez sur les fantasmes de Linda pour ne pas m'être formalisée outre mesure de sa remarque. Ce qui est sûr c'est que la pression est sur moi maintenant. Elle est là, frémissante de désir, offerte, prête à supporter le pire supplice sans qu'à aucun moment quelqu'un d'autre que moi ne décide d'y mettre un terme. L'attente que je lui impose sans qu'elle ne réagisse est bien plus la conséquence de ma crainte de ne pas être à la hauteur que la marque d'un besoin d'accentuer encore ma position dominante. Je m'approche doucement de ce corps magnifique que la lanière de cuir va marquer durement. A califourchon sur la chaise, elle a reculé ses fesses au maximum sur l'assise et j'ai immobilisé ses bras et ses jambes avec les cordelettes. Menton posé sur le dossier, l'inclinaison de son dos luisant laisse accessibles deux seins sublimes aux pointes érigées qui ne seront pas épargnés par la lanière. Elle frisonne en sentant ma main parcourir sa peau blanche encore exempte de toute marque et le gémissement qu'elle laisse échapper agit sur moi comme un catalyseur. A bonne distance, je saisis de ma main libre la mèche venimeuse de ce superbe fouet noir et blanc et je me laisse guider par nos désirs réciproques.
Le sifflement cadencé de la lanière qui balaie depuis un moment son dos et ses fesses au rythme des cris étouffés de Linda agit sur moi comme une drogue et presque inconsciemment la force de mes coups augmentent comme si les premiers fins sillons rouges qui zèbrent déjà toute cette peau offerte n'étaient pas suffisants pour assouvir mon plaisir. Les claquements de plus en plus secs que mes gestes provoquent maintenant résonnent dans la pièce et évoquent irrémédiablement chez moi des scènes de flagellation cruelles vues dans des films et des vidéos quand j'étais adolescente. Je me souviens très bien de cette époque où je passais des heures sur la toile pour en découvrir de nouvelles, réelles ou simulées. Peu m'importait. Le bruit et les marques que le fouet faisait apparaître à l'écran me mettaient à chaque fois dans un état d'excitation indescriptible. Mon jardin secret, au point de me demander à l'époque si j'étais une fille normale. Cette difficulté à accepter ce versant de ma sexualité dura jusqu'à ma rencontre à vingt ans avec un homme un peu plus âgé. Je passais pas mal de temps chez lui et, un soir, nous regardions le film « 12 years a slave » gentiment enlacés. Une petite soirée ciné à la maison rien de plus classique jusqu'à cette scène très réaliste où une jeune esclave est fouettée jusqu'au sang. On n'a pas pu voir la fin, cette fois-là ! En me découvrant complètement excitée comme lui, il m'avait baisée comme un fou et nous avions fini la nuit à nous faire des confidences. Cette même culpabilité de ressentir un plaisir intense alors qu'une femme se fait déchirer le dos mais surtout l'absence de volonté d'en guérir...non, surtout pas ! Évidemment, pendant les mois qui ont suivi, on a testé nous-mêmes et c'est là que j'ai découvert que je ne détestais pas endosser, de temps à autre, un rôle de soumise. Il me fessait très bien, le bougre. Seulement voilà, lui avait voulu aller beaucoup plus loin et je n'étais pas prête. Linda, elle, n'a pas mis longtemps à pointer cette limite quand j'accepte de me soumettre. Elle a compris que mon plaisir exige une approche bien plus subtile dans ces moments où je vire de bord. J'ai encore quelques vestiges de la belle fessée qu'elle m'a donnée pendant que Tom découvrait les penchants masochistes de Cloé mais jamais elle ne me fera sentir la brûlure terrible des coups répétés que je lui inflige en ce moment.
Le sang perle en plus d'un endroit et la vue des lignes violacées qui barrent la peau si fragile de ses seins me ramènent à la réalité. Je sais que Linda en voudrait encore plus mais ma limite du jour est proche. Je mesure la contradiction qui consiste à faire sangloter celle que j'aime pour la conduire encore plus loin dans le plaisir. Sa respiration s'est un peu calmée durant la pause que j'ai fait durer en caressant doucement sa chair meurtrie. Elle ne bronche toujours pas lorsque je lui ôte son bâillon avant de lui annoncer qu'elle devra se retenir de trop crier. Seulement compter à voix haute les dix derniers coups qu'elle mérite ! Ce fouet est redoutable et maintenant que je l'ai bien en main, les marques que j'ajoute sans attendre davantage dessinent de nouveaux sillons encore plus impressionnants. Au gré du décompte de Linda qui serre les dents malgré la douleur terrible qui irradie à chaque nouveau grésillement de la lanière sur son corps, je me laisse guider par celle qui m'a si bien prise dans ses filets.
Après un atelier « bobologie » bien nécessaire qui m'a permis de soigner et de cajoler celle qui est tombée dans mes bras en m'embrassant comme une folle dès ses liens défaits, on reste silencieuses, pelotonnées sous un grand plaid sur le canapé. L'appartement est trop vide ! Ils nous manquent, c'est évident. Je ne peux m'empêcher de penser à ce qui va advenir de notre relation quand mon job un peu spécial va reprendre ses droits. Linda qui a dû sentir mon spleen retrouve de l'énergie et me rassure.
Rien ni personne ne pourra nous empêcher de vivre à pleines dents notre relation, crois-moi sur parole ma jolie ! me lance joyeusement celle qui a pris une place inattendue dans ma vie en se levant pour préparer un truc à manger. Malgré les grimaces qui lui échappent lorsque les frottements de ses vêtements se font plus douloureux, elle me redonne le moral. Le challenge me paraît bien compliqué mais, moi aussi, j'ai envie d'y croire.
La décision de Tom et Cloé de vivre ensemble m'avait un peu inquiétée. Je connais bien l'oiseau et il aime sa liberté. Pas vraiment adepte de la vie de couple jusque là, je me disais que l'omniprésence à ses côtés de Cloé pourrait bien le déstabiliser et remettre en cause rapidement son choix de faire venir la belle blonde à Paris. Mais non, déjà plusieurs semaines de vie commune et, au téléphone, il s'étonne lui-même de la situation. En plus de lui offrir ce que tout homme normalement constitué désire, voire bien plus encore, cette femme magnifique a résolument tourné la page sur son passé d'escort. Même si Tom ne lui a jamais révélé que je l'avais mis au courant de son activité avant même leur première rencontre, elle ne lui a rien caché de sa vie d'avant et, encore moins de sa volonté de valoriser son master en psychologie maintenant que leur relation prenait une dimension plus pérenne. Il est aux anges en se confiant à moi et, de mon côté, je ne peux m'empêcher de le voir en père de famille dans un avenir plus ou moins proche. Un coup à le rendre un peu plus prudent mon Tom, et ça n'est pas pour me déplaire.
En repensant à ces échanges récents, impossible de ne pas faire la comparaison avec mes propres perspectives et on ne peut pas dire que les points communs abondent. Avec Linda c'est toujours top mais pas question pour elle de renoncer à sa liberté. Juste avant que je revienne à Paris à mon tour, elle a voulu que tout soit clair entre-nous. Pas question de renoncer complètement à ses extras même si j'ai senti que la décision de Cloé de raccrocher la faisait réfléchir. Une étape intermédiaire, selon elle, durant laquelle elle m'a demandé d'accepter qu'elle poursuive les rencontres sans lendemain. De simples partenaires de sexe, comme elle avait affirmé haut et fort pour me convaincre. En l'écoutant argumenter, les scènes vécues avec elle m'étaient revenues et j'ai dû reconnaître que la voir prise brutalement ou fouettée par des hommes inconnus ne m'avaient pas laissée indifférente. Alors, en mon absence, la savoir baisée par d'autres, hommes ou femmes, sans qu'il n'existe autre chose qu'une attirance sexuelle – et certes un peu d'argent – qui motivent de tels moments fut loin de constituer un blocage pour moi. Je vis du soulagement sur son visage quand je lui avais juste demandé qu'elle accepte de me raconter quand ça vaudrait la peine.
Pour ce qui concernait mon job, comme je m'y attendais l'entrevue avec mon chef avait été houleuse mais, de toute évidence, il se méfiait de l'effet d'un éventuel coup de fil de ma part au conseiller du ministre qui m'avait rappelée à deux reprises et figurait maintenant dans mes contacts. Il avait raison, je n'aurais pas hésiter une seconde. J'avais beaucoup appris avec Tom sur ce coup-là ! Bref, il avait fini par se calmer et reconnaître qu'il aurait besoin de mes compétences dans un très proche avenir. Le peu qu'il m'en avait dit ne fut pas pour me rassurer. A croire qu'il voulait se débarrasser de moi. Côté prise de risques, si cela se confirmait, je me situerais plutôt à l'opposé de Tom ! Une première étape au chaud pour préparer la mission, mais ensuite une immersion sans filet sur un théâtre d'opération pas des plus rassurants. Il en résulterait évidemment l'absence de contact au moins pendant plusieurs semaines avec Linda, comme avec toute personne de mon entourage d'ailleurs, durant cette phase.
Alors je compte bien profiter au maximum des moments où on peut se retrouver comme aujourd'hui. Le week-end s'annonce chaud ! Elle m'a décrit au téléphone, hier soir, une rencontre tarifée avec deux femmes en y mettant une telle verve que je la soupçonne fort de me préparer un coup fourré ! Raison supplémentaire de la rejoindre évidemment. Deux lesbiennes qui ne supportaient pas la présence du moindre mec lorsqu'elle passe à l'action. Très jolies filles de trente et trente-cinq ans d'après Linda. Lors leur premier rendez-vous, tout était resté très classique et soft. Maud, la plus androgyne des deux lui avait demandé d'humilier son amie devant elle, pendant qu'elle se caressait outrageusement le sexe, bien calée dans un grand fauteuil ! Jouant pour une fois le rôle de dominatrice sadique, Linda avait donc réduit Esther, la belle brune opulente qui l'accompagnait, à une esclave en poussant même plus loin que ce qui avait été prévu au départ. Voyant leurs plaisirs grandir, elle avait passer la seconde ! La fessée très appuyée qu'elle avait alors donné à ce cul avec une longue et fine cravache avait strié le cul blanc de la fille, poignets et chevilles entravés sur une barre d'écartement sans que ni l'une ni l'autre ne l'arrête. Dans cette position, impossible de ne pas voir les contractions de la rondelle de la fille et le plug anal vraiment très massif que Linda y avait fait ensuite pénétrer sans ménagement avait fait voyager ses deux clientes. Maud avait pris son pied en matant sa copine et Esther était restée effondrée sur le lit de longues minutes, étonnée d'avoir ressenti autant de plaisir dans des pratiques qu'elle n'avait qu'effleurées jusque là. Linda avait aussi raconté à Sarah que le soir-même, Maud l'avait rappelée pour fixer une nouvelle rencontre. Les deux copines friquées avait loué une superbe villa au Cap Ferret, un havre luxueux bien à l'abri des regards où elles avaient prévu de fêter en tête-à-tête, une fois n'est pas coutume, l'anniversaire d'Esther. Et c'est là que Linda voulait que j'intervienne avec elle. Maud ne voulait pas d'invités surprise mais, comment dire, plutôt des visiteurs imprévus qui auraient pour mission de pimenter quelque peu la nuit des deux amantes. Évidemment, Maud voulait jouer sur les fantasmes de celle qui partageait son lit et, après tout, ça pouvait m'amuser aussi. Au-delà de l'enveloppe substantielle qu'allait rapporter cette commande un peu spéciale, j'avais bien senti que le programme nocturne pourrait lui plaire. On s'était longuement caressé mutuellement sous la douche toute à l'heure et son regard, lorsqu'elle me montra son dos en faisant remarquer que toutes les marques du fouet y avaient disparu, fut sans équivoque. En lisant le petit scénario sorti de l'enveloppe posée sur le bar de la cuisine, je compris vite que cette nuit, elle avait aussi l'intention de se faire plaisir.
Linda vient de garer sa voiture devant la propriété et m'embrasse avec tendresse avant de descendre sonner. Première phase du plan que Maud va faire avaler sans problème à Esther. Petit comité certes pour cet anniversaire mais lui indiquer qu'elle a tout de même convié Linda aux agapes ne devrait pas être pour lui déplaire. Linda est magnifique dans sa robe de soirée et ses talons. Je sais qu'elle ne porte rien dessous et l'idée m'excite. Comme prévu, Maud ne referme pas complètement le portillon de bois qui masque complètement l'univers intérieur de cette magnifique maison. Un peu de patience, le top action pour moi est fixé à une heure du mat. Système de surveillance coupé, pas de risque de se faire filmer, Maud l'a garanti et, cette fois, la surprise pour Esther risque bien d'être plus radicale. Sarah se marre intérieurement en passant en revue ce qu'elle transporte dans son sac à dos. Elle replace la cagoule noire percée de trous sur les accessoires qui vont être indispensables. Pour elle, un bel ensemble avec sa combinaison moulante de la même couleur... Sans oublier, le Glock. chargeur vide bien entendu mais il fera son un effet sur la pauvre Esther qui s'attend à tout sauf à ce qui va lui arriver. Reste juste à éviter d'alerter l'entourage par ma présence dans une voiture garée. Je me vois mal expliquer à des policiers municipaux ce qui se trame...
Discrètement, je me glisse dans le jardin en prenant soin cette fois de bien refermer l'accès. Autant être tranquille pour ce qui va suivre. De la lumière mais personne dans le grand salon qui donne sur la piscine éclairée, elle aussi. Pas mal comme cabane ! A priori, tout s'est passé comme prévu et Linda a sûrement entraîné les deux autres vers une des chambres. Je place la cagoule sur ma tête et je monte à l'étage en suivant les indications de Maud qui avait déjà eu l'occasion de venir dans ce lieu. Des gémissements peu discrets me guident sans coup férir et je reste un moment cachée près de la porte, spectatrice, savourant le spectacle des trois corps nus emmêlés sur l'immense lit. Il occupe le centre d'un espace bien plus grand que mon appartement et l'éclairage tamisé me permet tout juste de reconnaître, parmi ces bras et ces jambes qui ondulent, le corps fuselé et si attirant de celle qui est parvenue à me faire jouer cette comédie. Enfin je ne suis pas certaine que la brune plantureuse trouve très bientôt le terme adapté. Je la regarde allongée sur le ventre embrasser à pleine bouche le sexe de Maud pendant que Linda lui réchauffe les fesses de claques bien gentillettes. Ma complice m'a repérée et, d'un pouce levé, elle me donne le feu vert !
Ma voix résonne brutalement et trois visages se tournent aussitôt pour découvrir un flingue braqué sur leurs jolies fesses.
Finie la partie de plaisir mesdames ! Plus un geste et tout se passera bien ! Toi, Linda, viens ici et prends les menottes !
Salope ! Tu es dans le coup ! s'insurge aussitôt Maud en se dégageant de l'étreinte et en jouant à merveille la colère devant la pauvre Esther, tétanisée par la situation.
Reste tranquille Maud, c'était trop tentant ! enchaîne aussitôt Linda, elle aussi bien entrée dans son rôle. Et puis je te conseille de ne pas énerver ma copine, elle pourrait se montrer beaucoup moins douce que moi !
Ordures ! Vous êtes des garces et je vous préviens, vous ne vous en tirerez pas comme ça ! reprit Maud pour donner corps au scénario.
Comme tu veux ma belle... Je crois que tu as besoin d'une bonne leçon avec ta copine et nous, on a tout notre temps. Attache-les, Linda, on va s'amuser un peu avant de récupérer tout ce qui peut avoir de la valeur ici.
Je m'approche du lit et j'évite le crachat de Maud qui avait visé juste. Vraiment réaliste ! A croire qu'elle commence à me détester en pensant à ce que je vais faire subir à son amie. Mais non, elle a un peu de peine à masquer un léger sourire discret en ma direction pendant que je maintiens solidement Esther allongée, un genou au milieu du dos, en lui enfonçant légèrement la tête dans un oreiller. Ma main est ferme mais je n'ai nul besoin d'en rajouter. Elle tremble légèrement. Son tempérament de soumise a déjà pris le dessus et je suis certaine que la situation produit une excitation au moins aussi intense que la peur de départ provoquée par mon intrusion. Elle ne voit plus ce qui se passe et Maud tout en nous insultant pour la forme se laisse menotter puis attacher bras au dessus de la tête à l'aide d'une corde passée par dessus la jolie poutre qui traverse la pièce juste au dessus du lit. Linda règle la hauteur pour que Maud y soit placée à genoux dans une posture pas trop inconfortable. Je relève Esther qui se laisse conduire à son tour sans la moindre résistance en lançant à son amie un regard affolé. Linda l'attache dans la même position mais deux mètres devant Maud de façon à ce qu'elle lui tourne le dos. Impossible donc pour elle de voir derrière elle. Par sécurité, Linda ajuste tout de même un bandeau noir sur ses yeux.
Toi, tu restes tranquille, ton tour viendra ! Ne crains rien, je m'occupe de ta copine qui m'a insultée mais tu ne vas pas y échapper.
Je te l'avais dit Maud, tu as eu tort de la chercher ! ajoute Linda en sortant le fouet du sac à dos pour me le donner.
Le claquement sec de la lanière les fait sursauter toutes les deux. Maud sait pourtant qu'elle va y échapper mais, malgré tout, dans sa position, j'ai un peu l'impression qu'elle se demande si je ne vais pas improviser différemment.
Je pense que pour commencer 20 coups pour celle qui m'a insultée c'est correct, non ? Linda tu en penses quoi ?
Non pas Maud ! Ne la fouettez pas ! Pas elle ! intervient immédiatement Esther qui secoue brutalement ses liens pour marquer son désaccord...
Tu voudrais prendre sa place ? demande Linda en sentant que l'intuition de Maud lorsqu'elles avaient échafaudé le scénario est bien en train de se confirmer.
Allez... je veux bien être sympa. 10 seulement pour elle mais j'attends des excuses et ensuite tu te doutes Esther que tu vas déguster ma grande...
Oui, oui, ce que vous voulez mais ne lui faites pas trop mal ! ajoute Esther en pleurant.
Linda a profité de la réaction d'Esther pour se positionner derrière Maud, ses deux bras serrés juste en dessous de tous petits seins qui pointent terriblement. J'espère qu'elle va bien synchroniser ses cris et que Linda va retenir les siens car évidemment c'est sur son dos à elle que la lanière de cuir va d'abord laisser de belles zébrures rouges. Juste pour moi le temps de virer cette cagoule qui m'étouffe et l'impact du premier coup sec et brutal traverse les deux corps. L'impression que c'est la pauvre Maud qui subit la flagellation est parfaite. Esther sanglote en entendant ses hurlements, imaginant sûrement la peau du dos de sa belle lacérée par le cuir. Mais c'est bien sur Linda que le fouet finit sa course dix fois sans qu'elle ne lâche le moindre cri. Elle démontre une résistance qui m'impressionne de plus en plus. Les lignes rouge vif qui apparaissent de nouveau sur cette peau claire redevenue vierge me font toujours le même effet. J'ai compté tout haut et le dernier coup, encore plus brutal, claque comme un coup de fusil dans la pièce. Le silence qui s'est installé est juste troublé par les pleurs d'Esther et le cliquetis des menottes de Maud que Linda vient de libérer.
Comme prévu, Linda vient de placer Maud à genoux devant Esther, toujours secouée par quelques sanglots. En prenant bien soin de ne pas exposer à sa vue son dos bien marqué, elle lui retire doucement son bandeau. J'ai abandonné le fouet à regret pour m'équiper du gode ceinture que cette coquine de Maud a acheté pour l'occasion. Une belle idée de cadeau d'anniversaire, à supposer que la jolie Esther trouve du plaisir à se faire enfiler par derrière par une inconnue devant sa maîtresse adorée. Tête baissée, Maud continue à tenir sa ligne, semblant résignée et incapable d'empêcher ce qui va arriver. Surprise par ma main qui vient de se plaquer contre son sexe, Esther ne peut retenir un cri mais ce contact me suffit pour comprendre que Maud avait vu juste en concoctant son plan diabolique. Elle mouille copieusement notre brune soumise et, bien évidemment, je ne m'arrête pas en si bon chemin en reprenant les rênes de la partie.
Avant de te mettre le dos en sang, je crois que je vais m'amuser un peu avec toi ma jolie ! Cambre-toi, j'ai une surprise pour toi...
Non...non ! Pas ça ! lâche Esther sans grande conviction en sentant la pointe du membre noir se poser sur la raie de ses fesses avant descendre pour coulisser d'avant en arrière entre les lèvres de son sexe.
Le gémissement rauque qu'elle ne peut retenir quand je la pénètre avec force fait relever la tête à Maud qui ne résiste pas à l'envie de voir Esther humiliée se faire défoncer devant elle. Le gode est rentré jusqu'à la garde comme dans du beurre et je n'hésite nullement à la besogner sans retenue en provoquant de toute évidence bien autre chose que de la douleur. Linda a aussi pris l'initiative et ses doigts qui s'activent dans la vulve de celle qui a imaginé le scénario ne font qu'érotiser encore plus l'ambiance. Sentant le membre sortir de son vagin, Esther se crispe un peu mais la poussée du gland sur sa rondelle ne rencontre que bien peu de résistance et elle ne met pas longtemps à atteindre un orgasme bien sonore après les coups de boutoirs que je lui assène sans lui laisser le temps de souffler. J'attends un bon moment avant de me reculer, laissant Esther pantelante, en attente de la suite de sa punition. Occasion d'enfin virer mon équipement mais aussi cette combinaison sous laquelle je transpire horriblement. Je vois dans le regard de Maud qui ne me lâche pas des yeux que mon physique ne la laisse pas indifférente mais je continue, imperturbable, en me penchant pour ramasser sur le sol l'instrument venimeux qui attendait patiemment son heure. Je fais réagir Esther en enroulant la lanière autour de son ventre d'un geste souple.
Alors toujours prête à partager ? … Réponds ou je fouette à nouveau ta copine !
Non...non, moi, pas elle ! Je vous en prie ! finit-elle par chuchoter en regardant droit dans les yeux Maud qui s'est relevée.
Le claquement de la lanière dans le vide la fait sursauter, un peu comme si elle avait vraiment senti la brûlure du cuir sur sa peau. C'est le moment que choisit Maud pour l'embrasser avec amour avant de se tourner pour lui montrer son dos vierge de toute marque, Linda faisant de même en laissant apparaître un tout autre résultat.
Esther a maintenant retrouvé son sourire et on partage une coupe de champagne. Elle ne ne parvient pas à garder pour elle qu'elle se doutait depuis un moment que c'était un coup monté. Lorsque Maud avait relevé la tête pour l'observer se faire baiser, elle l'avait dévisagée. Pas la moindre trace de larmes. Un maquillage quasi intact. Plus qu'étonnant après ce qu'elle était supposée avoir pris de la part de Sarah. Esther avait commencé à réfléchir tout en se laissant faire car la situation l'avait prodigieusement excitée dès le début malgré un réalisme certain. Finalement, elle eut le dernier mot à ma grande surprise.
C'est mon anniversaire non ? Donc j'ai droit de faire un vœu après tout ?
Évidemment, c'est ton jour, alors vas-y, réagit aussitôt Maud sans comprendre où Esther voulait en venir.
Les dix coups de fouet promis, j'aimerai que Sarah me les donnent vraiment, attachée devant toi comme tout à l'heure !
Je reconnais que j'ai un peu modéré mes gestes mais, malgré tout, les dix marques qui zèbrent maintenant de belle manière l'anatomie d'Esther qui a résisté jusqu'au bout à la punition ne sont pas du cinéma. Une sacrée nuit que je ne suis pas prête d'oublier. Pendant que Maud et Esther se cajolent dans la grande chambre du haut, malgré l'eau chlorée qui ravivent la douleur dans son dos, Linda me conduit au plaisir dans cette piscine ultra chauffée où nous avons plongé. Je suis vraiment très loin de penser à ce qui m'attend dans les semaines à venir.
(à suivre)
Une fine couche de sueur perle sur la peau nue de Linda.
Depuis notre réveil, j'ai senti qu'elle rongeait son frein, pressée de voir la journée filer pour céder enfin la place à un tête à tête. Une journée un peu triste, je dois l'avouer, avec le départ de Tom pour Paris dans l'après-midi. Le coquin a un peu alourdi ses bagages en embarquant la belle Cloé. Quand, ensemble, ils nous l'avaient annoncé, la veille, je n'avais pas été surprise une seule seconde. Pas plus que Linda d'ailleurs. Entre-eux d'eux ça avait matché du feu de dieu ! Je suis vraiment heureuse d'avoir provoqué cette rencontre en l'appelant à l'aide mais forcément aussi un peu triste de les voir nous quitter pour profiter de Paris en amoureux . Côté boulot, reprise officielle pour tous les deux prévue dans cinq jours. Nos exploits, diversement appréciés en haut-lieu, ont eu quand même pour effet de nous gratifier de quelques jours de plus pour souffler. Mais si, tout à l'heure, Tom savait en montant dans le train assez précisément ce qui l'attend avec une session de formation de nouveaux recrutés, de mon côté, c'est toujours très flou. Je sais simplement que mon chef veut s'entretenir avec moi dès mon retour. Pas sûr qu'avec le coup que je viens de lui faire, il m'attende avec des perspectives réjouissantes. Mais en fait, cette histoire m'a fait prendre du recul et je me sens capable de l'affronter au cas où il voudrait me coller au placard. Non, ce qui me prend bien davantage aux tripes maintenant que nous sommes revenues dans l'appartement de Linda, c'est ce que je tiens dans les mains...
Depuis plus de quinze minutes la belle brune est solidement attachée, entièrement nue, sur une des chaises hautes du coin repas. Elle n'a rien exigé. C'est moi qui ai ouvert la boîte de Pandore. Sans rien lui dire, peu après notre retour, je suis ressortie de la chambre qu'elle occupe avec le fouet qui n'avait pas bougé de la commode. J'ai alors vu son visage s'illuminer et, sans un mot, elle a positionné la chaise au milieu de l'espace après avoir sorti d'un tiroir des cordes et un bâillon boule en cuir noir. Puis elle s'est déshabillée, toujours sans un mot. Rien que du très explicite dans son regard. Ce soir, je vais me confronter à des limites jamais tutoyées. Même si j'apprécie dans certaines circonstances être soumise et que l'excitation d'une punition bien réelle peut me fait grimper aux murs, dans le rôle que je préfère tenir – c'est maintenant une évidence que j'assume complètement – jamais je n'ai jamais usé d'un tel instrument. Le manier à vide comme dans cette cave où nous avions été filmées est une chose mais m'en servir sur Linda relève d'un tout autre défi. J'ai encore en mémoire la douleur atroce du coup de fouet que celui que j'ai envoyé en enfer m'avait asséné au milieu du dos en fin de prise. La zébrure, tenace, a d'ailleurs fait réagir Linda lorsqu'elle promenait avec douceur ses mains entre mes omoplates, la nuit dernière. En s'attardant longuement sur le sillon rouge, toujours sensible, elle avait glissé à mon oreille : «Il est bien où il est ce connard ! Mais putain, quel dommage, il maniait le long fouet comme un dieu ! » Voyant ma surprise, elle n'avait pas poursuivi sur le sujet.
J'en sais assez sur les fantasmes de Linda pour ne pas m'être formalisée outre mesure de sa remarque. Ce qui est sûr c'est que la pression est sur moi maintenant. Elle est là, frémissante de désir, offerte, prête à supporter le pire supplice sans qu'à aucun moment quelqu'un d'autre que moi ne décide d'y mettre un terme. L'attente que je lui impose sans qu'elle ne réagisse est bien plus la conséquence de ma crainte de ne pas être à la hauteur que la marque d'un besoin d'accentuer encore ma position dominante. Je m'approche doucement de ce corps magnifique que la lanière de cuir va marquer durement. A califourchon sur la chaise, elle a reculé ses fesses au maximum sur l'assise et j'ai immobilisé ses bras et ses jambes avec les cordelettes. Menton posé sur le dossier, l'inclinaison de son dos luisant laisse accessibles deux seins sublimes aux pointes érigées qui ne seront pas épargnés par la lanière. Elle frisonne en sentant ma main parcourir sa peau blanche encore exempte de toute marque et le gémissement qu'elle laisse échapper agit sur moi comme un catalyseur. A bonne distance, je saisis de ma main libre la mèche venimeuse de ce superbe fouet noir et blanc et je me laisse guider par nos désirs réciproques.
Le sifflement cadencé de la lanière qui balaie depuis un moment son dos et ses fesses au rythme des cris étouffés de Linda agit sur moi comme une drogue et presque inconsciemment la force de mes coups augmentent comme si les premiers fins sillons rouges qui zèbrent déjà toute cette peau offerte n'étaient pas suffisants pour assouvir mon plaisir. Les claquements de plus en plus secs que mes gestes provoquent maintenant résonnent dans la pièce et évoquent irrémédiablement chez moi des scènes de flagellation cruelles vues dans des films et des vidéos quand j'étais adolescente. Je me souviens très bien de cette époque où je passais des heures sur la toile pour en découvrir de nouvelles, réelles ou simulées. Peu m'importait. Le bruit et les marques que le fouet faisait apparaître à l'écran me mettaient à chaque fois dans un état d'excitation indescriptible. Mon jardin secret, au point de me demander à l'époque si j'étais une fille normale. Cette difficulté à accepter ce versant de ma sexualité dura jusqu'à ma rencontre à vingt ans avec un homme un peu plus âgé. Je passais pas mal de temps chez lui et, un soir, nous regardions le film « 12 years a slave » gentiment enlacés. Une petite soirée ciné à la maison rien de plus classique jusqu'à cette scène très réaliste où une jeune esclave est fouettée jusqu'au sang. On n'a pas pu voir la fin, cette fois-là ! En me découvrant complètement excitée comme lui, il m'avait baisée comme un fou et nous avions fini la nuit à nous faire des confidences. Cette même culpabilité de ressentir un plaisir intense alors qu'une femme se fait déchirer le dos mais surtout l'absence de volonté d'en guérir...non, surtout pas ! Évidemment, pendant les mois qui ont suivi, on a testé nous-mêmes et c'est là que j'ai découvert que je ne détestais pas endosser, de temps à autre, un rôle de soumise. Il me fessait très bien, le bougre. Seulement voilà, lui avait voulu aller beaucoup plus loin et je n'étais pas prête. Linda, elle, n'a pas mis longtemps à pointer cette limite quand j'accepte de me soumettre. Elle a compris que mon plaisir exige une approche bien plus subtile dans ces moments où je vire de bord. J'ai encore quelques vestiges de la belle fessée qu'elle m'a donnée pendant que Tom découvrait les penchants masochistes de Cloé mais jamais elle ne me fera sentir la brûlure terrible des coups répétés que je lui inflige en ce moment.
Le sang perle en plus d'un endroit et la vue des lignes violacées qui barrent la peau si fragile de ses seins me ramènent à la réalité. Je sais que Linda en voudrait encore plus mais ma limite du jour est proche. Je mesure la contradiction qui consiste à faire sangloter celle que j'aime pour la conduire encore plus loin dans le plaisir. Sa respiration s'est un peu calmée durant la pause que j'ai fait durer en caressant doucement sa chair meurtrie. Elle ne bronche toujours pas lorsque je lui ôte son bâillon avant de lui annoncer qu'elle devra se retenir de trop crier. Seulement compter à voix haute les dix derniers coups qu'elle mérite ! Ce fouet est redoutable et maintenant que je l'ai bien en main, les marques que j'ajoute sans attendre davantage dessinent de nouveaux sillons encore plus impressionnants. Au gré du décompte de Linda qui serre les dents malgré la douleur terrible qui irradie à chaque nouveau grésillement de la lanière sur son corps, je me laisse guider par celle qui m'a si bien prise dans ses filets.
Après un atelier « bobologie » bien nécessaire qui m'a permis de soigner et de cajoler celle qui est tombée dans mes bras en m'embrassant comme une folle dès ses liens défaits, on reste silencieuses, pelotonnées sous un grand plaid sur le canapé. L'appartement est trop vide ! Ils nous manquent, c'est évident. Je ne peux m'empêcher de penser à ce qui va advenir de notre relation quand mon job un peu spécial va reprendre ses droits. Linda qui a dû sentir mon spleen retrouve de l'énergie et me rassure.
Rien ni personne ne pourra nous empêcher de vivre à pleines dents notre relation, crois-moi sur parole ma jolie ! me lance joyeusement celle qui a pris une place inattendue dans ma vie en se levant pour préparer un truc à manger. Malgré les grimaces qui lui échappent lorsque les frottements de ses vêtements se font plus douloureux, elle me redonne le moral. Le challenge me paraît bien compliqué mais, moi aussi, j'ai envie d'y croire.
La décision de Tom et Cloé de vivre ensemble m'avait un peu inquiétée. Je connais bien l'oiseau et il aime sa liberté. Pas vraiment adepte de la vie de couple jusque là, je me disais que l'omniprésence à ses côtés de Cloé pourrait bien le déstabiliser et remettre en cause rapidement son choix de faire venir la belle blonde à Paris. Mais non, déjà plusieurs semaines de vie commune et, au téléphone, il s'étonne lui-même de la situation. En plus de lui offrir ce que tout homme normalement constitué désire, voire bien plus encore, cette femme magnifique a résolument tourné la page sur son passé d'escort. Même si Tom ne lui a jamais révélé que je l'avais mis au courant de son activité avant même leur première rencontre, elle ne lui a rien caché de sa vie d'avant et, encore moins de sa volonté de valoriser son master en psychologie maintenant que leur relation prenait une dimension plus pérenne. Il est aux anges en se confiant à moi et, de mon côté, je ne peux m'empêcher de le voir en père de famille dans un avenir plus ou moins proche. Un coup à le rendre un peu plus prudent mon Tom, et ça n'est pas pour me déplaire.
En repensant à ces échanges récents, impossible de ne pas faire la comparaison avec mes propres perspectives et on ne peut pas dire que les points communs abondent. Avec Linda c'est toujours top mais pas question pour elle de renoncer à sa liberté. Juste avant que je revienne à Paris à mon tour, elle a voulu que tout soit clair entre-nous. Pas question de renoncer complètement à ses extras même si j'ai senti que la décision de Cloé de raccrocher la faisait réfléchir. Une étape intermédiaire, selon elle, durant laquelle elle m'a demandé d'accepter qu'elle poursuive les rencontres sans lendemain. De simples partenaires de sexe, comme elle avait affirmé haut et fort pour me convaincre. En l'écoutant argumenter, les scènes vécues avec elle m'étaient revenues et j'ai dû reconnaître que la voir prise brutalement ou fouettée par des hommes inconnus ne m'avaient pas laissée indifférente. Alors, en mon absence, la savoir baisée par d'autres, hommes ou femmes, sans qu'il n'existe autre chose qu'une attirance sexuelle – et certes un peu d'argent – qui motivent de tels moments fut loin de constituer un blocage pour moi. Je vis du soulagement sur son visage quand je lui avais juste demandé qu'elle accepte de me raconter quand ça vaudrait la peine.
Pour ce qui concernait mon job, comme je m'y attendais l'entrevue avec mon chef avait été houleuse mais, de toute évidence, il se méfiait de l'effet d'un éventuel coup de fil de ma part au conseiller du ministre qui m'avait rappelée à deux reprises et figurait maintenant dans mes contacts. Il avait raison, je n'aurais pas hésiter une seconde. J'avais beaucoup appris avec Tom sur ce coup-là ! Bref, il avait fini par se calmer et reconnaître qu'il aurait besoin de mes compétences dans un très proche avenir. Le peu qu'il m'en avait dit ne fut pas pour me rassurer. A croire qu'il voulait se débarrasser de moi. Côté prise de risques, si cela se confirmait, je me situerais plutôt à l'opposé de Tom ! Une première étape au chaud pour préparer la mission, mais ensuite une immersion sans filet sur un théâtre d'opération pas des plus rassurants. Il en résulterait évidemment l'absence de contact au moins pendant plusieurs semaines avec Linda, comme avec toute personne de mon entourage d'ailleurs, durant cette phase.
Alors je compte bien profiter au maximum des moments où on peut se retrouver comme aujourd'hui. Le week-end s'annonce chaud ! Elle m'a décrit au téléphone, hier soir, une rencontre tarifée avec deux femmes en y mettant une telle verve que je la soupçonne fort de me préparer un coup fourré ! Raison supplémentaire de la rejoindre évidemment. Deux lesbiennes qui ne supportaient pas la présence du moindre mec lorsqu'elle passe à l'action. Très jolies filles de trente et trente-cinq ans d'après Linda. Lors leur premier rendez-vous, tout était resté très classique et soft. Maud, la plus androgyne des deux lui avait demandé d'humilier son amie devant elle, pendant qu'elle se caressait outrageusement le sexe, bien calée dans un grand fauteuil ! Jouant pour une fois le rôle de dominatrice sadique, Linda avait donc réduit Esther, la belle brune opulente qui l'accompagnait, à une esclave en poussant même plus loin que ce qui avait été prévu au départ. Voyant leurs plaisirs grandir, elle avait passer la seconde ! La fessée très appuyée qu'elle avait alors donné à ce cul avec une longue et fine cravache avait strié le cul blanc de la fille, poignets et chevilles entravés sur une barre d'écartement sans que ni l'une ni l'autre ne l'arrête. Dans cette position, impossible de ne pas voir les contractions de la rondelle de la fille et le plug anal vraiment très massif que Linda y avait fait ensuite pénétrer sans ménagement avait fait voyager ses deux clientes. Maud avait pris son pied en matant sa copine et Esther était restée effondrée sur le lit de longues minutes, étonnée d'avoir ressenti autant de plaisir dans des pratiques qu'elle n'avait qu'effleurées jusque là. Linda avait aussi raconté à Sarah que le soir-même, Maud l'avait rappelée pour fixer une nouvelle rencontre. Les deux copines friquées avait loué une superbe villa au Cap Ferret, un havre luxueux bien à l'abri des regards où elles avaient prévu de fêter en tête-à-tête, une fois n'est pas coutume, l'anniversaire d'Esther. Et c'est là que Linda voulait que j'intervienne avec elle. Maud ne voulait pas d'invités surprise mais, comment dire, plutôt des visiteurs imprévus qui auraient pour mission de pimenter quelque peu la nuit des deux amantes. Évidemment, Maud voulait jouer sur les fantasmes de celle qui partageait son lit et, après tout, ça pouvait m'amuser aussi. Au-delà de l'enveloppe substantielle qu'allait rapporter cette commande un peu spéciale, j'avais bien senti que le programme nocturne pourrait lui plaire. On s'était longuement caressé mutuellement sous la douche toute à l'heure et son regard, lorsqu'elle me montra son dos en faisant remarquer que toutes les marques du fouet y avaient disparu, fut sans équivoque. En lisant le petit scénario sorti de l'enveloppe posée sur le bar de la cuisine, je compris vite que cette nuit, elle avait aussi l'intention de se faire plaisir.
Linda vient de garer sa voiture devant la propriété et m'embrasse avec tendresse avant de descendre sonner. Première phase du plan que Maud va faire avaler sans problème à Esther. Petit comité certes pour cet anniversaire mais lui indiquer qu'elle a tout de même convié Linda aux agapes ne devrait pas être pour lui déplaire. Linda est magnifique dans sa robe de soirée et ses talons. Je sais qu'elle ne porte rien dessous et l'idée m'excite. Comme prévu, Maud ne referme pas complètement le portillon de bois qui masque complètement l'univers intérieur de cette magnifique maison. Un peu de patience, le top action pour moi est fixé à une heure du mat. Système de surveillance coupé, pas de risque de se faire filmer, Maud l'a garanti et, cette fois, la surprise pour Esther risque bien d'être plus radicale. Sarah se marre intérieurement en passant en revue ce qu'elle transporte dans son sac à dos. Elle replace la cagoule noire percée de trous sur les accessoires qui vont être indispensables. Pour elle, un bel ensemble avec sa combinaison moulante de la même couleur... Sans oublier, le Glock. chargeur vide bien entendu mais il fera son un effet sur la pauvre Esther qui s'attend à tout sauf à ce qui va lui arriver. Reste juste à éviter d'alerter l'entourage par ma présence dans une voiture garée. Je me vois mal expliquer à des policiers municipaux ce qui se trame...
Discrètement, je me glisse dans le jardin en prenant soin cette fois de bien refermer l'accès. Autant être tranquille pour ce qui va suivre. De la lumière mais personne dans le grand salon qui donne sur la piscine éclairée, elle aussi. Pas mal comme cabane ! A priori, tout s'est passé comme prévu et Linda a sûrement entraîné les deux autres vers une des chambres. Je place la cagoule sur ma tête et je monte à l'étage en suivant les indications de Maud qui avait déjà eu l'occasion de venir dans ce lieu. Des gémissements peu discrets me guident sans coup férir et je reste un moment cachée près de la porte, spectatrice, savourant le spectacle des trois corps nus emmêlés sur l'immense lit. Il occupe le centre d'un espace bien plus grand que mon appartement et l'éclairage tamisé me permet tout juste de reconnaître, parmi ces bras et ces jambes qui ondulent, le corps fuselé et si attirant de celle qui est parvenue à me faire jouer cette comédie. Enfin je ne suis pas certaine que la brune plantureuse trouve très bientôt le terme adapté. Je la regarde allongée sur le ventre embrasser à pleine bouche le sexe de Maud pendant que Linda lui réchauffe les fesses de claques bien gentillettes. Ma complice m'a repérée et, d'un pouce levé, elle me donne le feu vert !
Ma voix résonne brutalement et trois visages se tournent aussitôt pour découvrir un flingue braqué sur leurs jolies fesses.
Finie la partie de plaisir mesdames ! Plus un geste et tout se passera bien ! Toi, Linda, viens ici et prends les menottes !
Salope ! Tu es dans le coup ! s'insurge aussitôt Maud en se dégageant de l'étreinte et en jouant à merveille la colère devant la pauvre Esther, tétanisée par la situation.
Reste tranquille Maud, c'était trop tentant ! enchaîne aussitôt Linda, elle aussi bien entrée dans son rôle. Et puis je te conseille de ne pas énerver ma copine, elle pourrait se montrer beaucoup moins douce que moi !
Ordures ! Vous êtes des garces et je vous préviens, vous ne vous en tirerez pas comme ça ! reprit Maud pour donner corps au scénario.
Comme tu veux ma belle... Je crois que tu as besoin d'une bonne leçon avec ta copine et nous, on a tout notre temps. Attache-les, Linda, on va s'amuser un peu avant de récupérer tout ce qui peut avoir de la valeur ici.
Je m'approche du lit et j'évite le crachat de Maud qui avait visé juste. Vraiment réaliste ! A croire qu'elle commence à me détester en pensant à ce que je vais faire subir à son amie. Mais non, elle a un peu de peine à masquer un léger sourire discret en ma direction pendant que je maintiens solidement Esther allongée, un genou au milieu du dos, en lui enfonçant légèrement la tête dans un oreiller. Ma main est ferme mais je n'ai nul besoin d'en rajouter. Elle tremble légèrement. Son tempérament de soumise a déjà pris le dessus et je suis certaine que la situation produit une excitation au moins aussi intense que la peur de départ provoquée par mon intrusion. Elle ne voit plus ce qui se passe et Maud tout en nous insultant pour la forme se laisse menotter puis attacher bras au dessus de la tête à l'aide d'une corde passée par dessus la jolie poutre qui traverse la pièce juste au dessus du lit. Linda règle la hauteur pour que Maud y soit placée à genoux dans une posture pas trop inconfortable. Je relève Esther qui se laisse conduire à son tour sans la moindre résistance en lançant à son amie un regard affolé. Linda l'attache dans la même position mais deux mètres devant Maud de façon à ce qu'elle lui tourne le dos. Impossible donc pour elle de voir derrière elle. Par sécurité, Linda ajuste tout de même un bandeau noir sur ses yeux.
Toi, tu restes tranquille, ton tour viendra ! Ne crains rien, je m'occupe de ta copine qui m'a insultée mais tu ne vas pas y échapper.
Je te l'avais dit Maud, tu as eu tort de la chercher ! ajoute Linda en sortant le fouet du sac à dos pour me le donner.
Le claquement sec de la lanière les fait sursauter toutes les deux. Maud sait pourtant qu'elle va y échapper mais, malgré tout, dans sa position, j'ai un peu l'impression qu'elle se demande si je ne vais pas improviser différemment.
Je pense que pour commencer 20 coups pour celle qui m'a insultée c'est correct, non ? Linda tu en penses quoi ?
Non pas Maud ! Ne la fouettez pas ! Pas elle ! intervient immédiatement Esther qui secoue brutalement ses liens pour marquer son désaccord...
Tu voudrais prendre sa place ? demande Linda en sentant que l'intuition de Maud lorsqu'elles avaient échafaudé le scénario est bien en train de se confirmer.
Allez... je veux bien être sympa. 10 seulement pour elle mais j'attends des excuses et ensuite tu te doutes Esther que tu vas déguster ma grande...
Oui, oui, ce que vous voulez mais ne lui faites pas trop mal ! ajoute Esther en pleurant.
Linda a profité de la réaction d'Esther pour se positionner derrière Maud, ses deux bras serrés juste en dessous de tous petits seins qui pointent terriblement. J'espère qu'elle va bien synchroniser ses cris et que Linda va retenir les siens car évidemment c'est sur son dos à elle que la lanière de cuir va d'abord laisser de belles zébrures rouges. Juste pour moi le temps de virer cette cagoule qui m'étouffe et l'impact du premier coup sec et brutal traverse les deux corps. L'impression que c'est la pauvre Maud qui subit la flagellation est parfaite. Esther sanglote en entendant ses hurlements, imaginant sûrement la peau du dos de sa belle lacérée par le cuir. Mais c'est bien sur Linda que le fouet finit sa course dix fois sans qu'elle ne lâche le moindre cri. Elle démontre une résistance qui m'impressionne de plus en plus. Les lignes rouge vif qui apparaissent de nouveau sur cette peau claire redevenue vierge me font toujours le même effet. J'ai compté tout haut et le dernier coup, encore plus brutal, claque comme un coup de fusil dans la pièce. Le silence qui s'est installé est juste troublé par les pleurs d'Esther et le cliquetis des menottes de Maud que Linda vient de libérer.
Comme prévu, Linda vient de placer Maud à genoux devant Esther, toujours secouée par quelques sanglots. En prenant bien soin de ne pas exposer à sa vue son dos bien marqué, elle lui retire doucement son bandeau. J'ai abandonné le fouet à regret pour m'équiper du gode ceinture que cette coquine de Maud a acheté pour l'occasion. Une belle idée de cadeau d'anniversaire, à supposer que la jolie Esther trouve du plaisir à se faire enfiler par derrière par une inconnue devant sa maîtresse adorée. Tête baissée, Maud continue à tenir sa ligne, semblant résignée et incapable d'empêcher ce qui va arriver. Surprise par ma main qui vient de se plaquer contre son sexe, Esther ne peut retenir un cri mais ce contact me suffit pour comprendre que Maud avait vu juste en concoctant son plan diabolique. Elle mouille copieusement notre brune soumise et, bien évidemment, je ne m'arrête pas en si bon chemin en reprenant les rênes de la partie.
Avant de te mettre le dos en sang, je crois que je vais m'amuser un peu avec toi ma jolie ! Cambre-toi, j'ai une surprise pour toi...
Non...non ! Pas ça ! lâche Esther sans grande conviction en sentant la pointe du membre noir se poser sur la raie de ses fesses avant descendre pour coulisser d'avant en arrière entre les lèvres de son sexe.
Le gémissement rauque qu'elle ne peut retenir quand je la pénètre avec force fait relever la tête à Maud qui ne résiste pas à l'envie de voir Esther humiliée se faire défoncer devant elle. Le gode est rentré jusqu'à la garde comme dans du beurre et je n'hésite nullement à la besogner sans retenue en provoquant de toute évidence bien autre chose que de la douleur. Linda a aussi pris l'initiative et ses doigts qui s'activent dans la vulve de celle qui a imaginé le scénario ne font qu'érotiser encore plus l'ambiance. Sentant le membre sortir de son vagin, Esther se crispe un peu mais la poussée du gland sur sa rondelle ne rencontre que bien peu de résistance et elle ne met pas longtemps à atteindre un orgasme bien sonore après les coups de boutoirs que je lui assène sans lui laisser le temps de souffler. J'attends un bon moment avant de me reculer, laissant Esther pantelante, en attente de la suite de sa punition. Occasion d'enfin virer mon équipement mais aussi cette combinaison sous laquelle je transpire horriblement. Je vois dans le regard de Maud qui ne me lâche pas des yeux que mon physique ne la laisse pas indifférente mais je continue, imperturbable, en me penchant pour ramasser sur le sol l'instrument venimeux qui attendait patiemment son heure. Je fais réagir Esther en enroulant la lanière autour de son ventre d'un geste souple.
Alors toujours prête à partager ? … Réponds ou je fouette à nouveau ta copine !
Non...non, moi, pas elle ! Je vous en prie ! finit-elle par chuchoter en regardant droit dans les yeux Maud qui s'est relevée.
Le claquement de la lanière dans le vide la fait sursauter, un peu comme si elle avait vraiment senti la brûlure du cuir sur sa peau. C'est le moment que choisit Maud pour l'embrasser avec amour avant de se tourner pour lui montrer son dos vierge de toute marque, Linda faisant de même en laissant apparaître un tout autre résultat.
Esther a maintenant retrouvé son sourire et on partage une coupe de champagne. Elle ne ne parvient pas à garder pour elle qu'elle se doutait depuis un moment que c'était un coup monté. Lorsque Maud avait relevé la tête pour l'observer se faire baiser, elle l'avait dévisagée. Pas la moindre trace de larmes. Un maquillage quasi intact. Plus qu'étonnant après ce qu'elle était supposée avoir pris de la part de Sarah. Esther avait commencé à réfléchir tout en se laissant faire car la situation l'avait prodigieusement excitée dès le début malgré un réalisme certain. Finalement, elle eut le dernier mot à ma grande surprise.
C'est mon anniversaire non ? Donc j'ai droit de faire un vœu après tout ?
Évidemment, c'est ton jour, alors vas-y, réagit aussitôt Maud sans comprendre où Esther voulait en venir.
Les dix coups de fouet promis, j'aimerai que Sarah me les donnent vraiment, attachée devant toi comme tout à l'heure !
Je reconnais que j'ai un peu modéré mes gestes mais, malgré tout, les dix marques qui zèbrent maintenant de belle manière l'anatomie d'Esther qui a résisté jusqu'au bout à la punition ne sont pas du cinéma. Une sacrée nuit que je ne suis pas prête d'oublier. Pendant que Maud et Esther se cajolent dans la grande chambre du haut, malgré l'eau chlorée qui ravivent la douleur dans son dos, Linda me conduit au plaisir dans cette piscine ultra chauffée où nous avons plongé. Je suis vraiment très loin de penser à ce qui m'attend dans les semaines à venir.
(à suivre)
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