La rencontre - histoire érotique

La rencontre


Moi c'est Sarah !
Ma vie est en fait une succession de sauts dans l'inconnu. Je ne pourrai plus me passer des montées d'adrénaline qu'elle me procure. Mon job y est pour beaucoup depuis que j'ai accepté, il y a trois ans, ce contrat d'un genre très particulier. Le renseignement. C'est mon domaine au sein d'une institution toujours aussi discrète. Dès qu'on m'envoie en mission, je m'éclate.
Trente deux ans et toujours pas d'attache sérieuse au grand damne de mes parents. L'idéal pour mon employeur. Mais ne croyez pas que j'ai la vie d'une bonne sœur pour autant ! Oh non ! Rien à craindre à ce niveau et encore moins depuis quelques semaines...
Y a juste un léger problème. Cette rencontre pas ordinaire... William. C'est comme ça qu'il s'appelle et rien n'est plus comme avant.
C'était il y a environ deux mois. Je devais faire des rapports journaliers sur les faits et gestes de quatre types pas nets, pas encore fichés S mais dans le collimateur, et ce, d'autant plus qu'ils semblaient faire régulièrement du repérage dans un secteur du centre de Bordeaux pas vraiment en phase avec leurs fréquentations habituelles. Le centre de cette ville n'étant pas particulièrement réputé pour ses mosquées, leur présence de plus en plus régulière dans une zone piétonne où une foule compacte se presse le plus souvent avait déclenché une alerte. Avec deux autres collègues chargés de leur filature discrète à l'extérieur, je faisais mon boulot, installée ordinateur ouvert dans un coin de ce café du centre où ils venaient systématiquement boire un thé en fin d'après-midi. Telle une parfaite éternelle étudiante, fidèle à son espace habituel et en pleine rédaction d'un mémoire, tout en donnant le change sur mon clavier, je tentais de décrypter dans leurs attitudes et leurs échanges le moindre indice. Mais après quatre jours, toujours rien à se mettre sous la dent.
Ce jour-là, ils avaient quitté le bar un peu plus tard. Comme d'habitude, je m'étais décontractée après leur départ et je n'avais pas résisté au plaisir d'échanger quelques mots avec le cinquantenaire élégant qui s'était installé peu après sur la table voisine. Ce qui débuta par une conversation banale et polie prit vite une dimension bien plus intéressante car, sans que je ne parvienne vraiment à savoir pourquoi, l'envie de m'amuser un peu pour voir jusqu'où je pouvais aller en endossant un rôle m'entraîna irrésistiblement.
Le type était vraiment charmant et il m'avait fallu moins de deux minutes lors de nos premiers échanges pour mesurer qu'il avait un certain charisme. Alors j'ai joué... Qui a gagné ou perdu la partie ? J'avoue, qu'aujourd'hui, je suis toujours bien incapable de le dire.
En me lançant, l'idée de départ était de savoir si je pouvais être crédible dans une posture où mon interlocuteur ne m'attendrait certainement pas. Je voulais juste mesurer à sa réaction s'il était si facile de me griller. Était-ce son allure, sa prestance et l'autorité naturelle qu'il m'avait semblées déceler dès cette première rencontre qui m'avaient incitée à poursuivre un moment nos échanges avant de lui proposer de nous retrouver le lendemain pour parler plus longuement ? Probablement. J'étais pourtant certaine que ce que j'avais l'intention de lui proposer le ferait réagir et qu'il couperait court au scénario qui venait de germer dans mon cerveau.
Je me demande plutôt aujourd'hui si ce fantasme enfoui au plus profond de moi n'avait pas profité de la situation...
Pas vraiment surprise de le voir répondre présent le jour suivant, j'avais d'abord pensé que cet homme expérimenté avait vu dans ce rendez-vous une ouverture pour un one shot. Alors, sans lui laisser la possibilité de prendre les rênes, j'avais attaqué bille en tête ! Après quelques propos sans réel intérêt, je lui avais fait très vite ma proposition en le regardant droit dans les yeux.
William ? Est-ce que je peux te demander quelque chose ? Pardon... le tutoiement ne te dérange pas, j'espère ?
Non, non, au contraire Sarah...Dis moi.
Écoute, je n'ai pas l'habitude de tourner autour du pot alors voilà... Serais-tu capable de me donner une vraie fessée sans qu'à aucun moment il ne se passe quelque chose de sexuel entre nous ?
Je me souviens encore de l'étonnement sur son visage. Imaginez-vous à sa place, homme ou femme d'ailleurs, car j'aurais fait la même demande. Vous auriez soupçonné un piège, une arnaque ou pire encore et, à coup sûr, vous auriez pris le large. Mais pas lui ! D'abord il y eut un long silence avec ses deux yeux bleus acier qui avaient plongé au plus profond de mes neurones. Puis ce sourire désarmant avant qu'il ne me prenne au dépourvu.
Dis-moi Sarah, pourquoi me demandes-tu cela ?
…. Parce que j'en ai très envie William, pas toi ?
A compter de ce moment, je me souviens avoir senti au fond de moi que l'objectif premier qui était de profiter de cette rencontre pour en faire un entraînement grandeur nature était devenu fort secondaire.
Si, bien sûr, enchaîna-t-il sans le moindre trouble... Comment as-tu deviné qu'une telle pratique pouvait m'être familière ?
Une intuition... Je n'en étais pas certaine mais...
Peu importe en fait ! coupa-t-il un peu sèchement. Qu'est-ce qui me garantit que tu es sincère et que derrière il n'y a pas un plan foireux ?
Rien... mais si tu es d'accord, c'est toi qui fixe le lieu et les modalités.
Au moment même où ma réponse avait fusé, j'ai su que je n'avais plus du tout le contrôle de la situation.

Voilà donc comment je me suis retrouvée le soir-même dans un bel appartement bourgeois près de la place des Grands Hommes. J'aurai évidemment pu tirer en touche et me dégonfler. Pourquoi alors avoir été jusqu'au bout avec cet homme ? Difficile de ne pas accepter de reconnaître qu'il m'avait prise à son tour dans ses filets. Sans doute aussi que savoir mon flingue de service à proximité dans mon petit sac à dos et une capacité certaine à mettre hors service le premier mec qui dépasserait les bornes joua aussi.
Je n'eus nul besoin ni de l'un ni de l'autre. William fut un gentleman, enfin si l'expression peut s'appliquer à un homme qui marqua ce jour-là mes petites fesses comme jamais personne ne l'avait fait auparavant.
Il m'avait accueillie sans en rajouter, probablement persuadé que je n'irai pas au bout. Je me souviens de sa décontraction malgré l'incongruité de la situation. On avait bu un verre sans presque parler puis il s'était levé pour entrer dans la pièce voisine avant de revenir avec une canne anglaise en rotin qu'il avait posée devant moi sur la table basse.
Sarah, si tu es toujours d'accord, je vais me servir de cet instrument. 10 coups sur tes fesses nues... Je te préviens, c'est très douloureux. Il est encore temps de tout arrêter, avait-il ensuite indiqué calmement en me fixant intensément.
Inutile de préciser qu'en voyant l'instrument l'idée d'en rester là m'avait traversé l'esprit l'espace d'un instant. Mais depuis que William avait posé la canne devant moi une étrange sensation avait envahi mon bas-ventre. Loin d'être désagréable... alors j'avais succombé à une envie aussi incompréhensible qu'irrépressible de me soumettre à ce type.
…. Non, non, c'est ok pour moi … mais n'oublie pas ma condition William !
Tu n'as rien à craindre Sarah, tu peux me faire confiance. Je ne te toucherai pas... Baisse ton jean et ta culotte puis penche-toi en avant en posant tes mains sur l'accoudoir du canapé.

Je m'étais ainsi déshabillée en silence devant lui. Je sais l'effet que je peux faire en général pourtant William n'avait pas bougé de son siège pendant cet effeuillage partiel. Une fois en position, je l'avais vu se lever doucement pour prendre la canne et, grâce à son extrémité, légèrement remonter mon chemisier afin de dévoiler complètement le bas de mon dos. Je me rappelle encore l'excitation que ce simple contact avait provoqué sur moi. J'étais à sa merci.
Le sifflement sinistre de l'instrument qu'il avait abattu pour la première fois sur mon petit cul m'avait surprise et je n'avait pu retenir un cri strident. Je me rappelle encore la douleur vive qui avait irradié immédiatement dans tout mon corps. Pourtant, j'étais restée en position et avais offert à William ma croupe pour un nouveau cinglon. Ensuite, impossible de ne pas tourner la tête pour anticiper les frappes mais surtout voir comment William réagissait à cette offrande. De toute évidence, il n'avait pas cru un seul instant que je jouerai le jeu et allait de surprise en surprise en me voyant tenir bon. Mais puisque je lui offrais vraiment mes fesses si blanches pour cette sévère fessée, il n'avait pas hésité à poursuivre son œuvre.
Le cinquième coup m'avait fait hurler et j'avais mis un moment à me relever pour reprendre place. Il m'avait aussitôt interrogé du regard mais, voyant dans mes yeux bien autre chose que du dégoût ou de la colère et constatant qu'une de mes mains était venue se placer sur mon sexe pour entamer une masturbation en règle sans la moindre pudeur, il avait continué sans faiblir, laissant entre chaque frappe le temps à des sensations contradictoires de m'envahir. Rien dans mes expériences antérieures n'aurait pu me préparer à ce que j'ai ressenti ce jour-là.
Dix stries rouges ornaient mon fessier quand il s'était rassis, toujours sans la moindre tentative pour se rapprocher de moi et profiter de la situation. Pourtant, la bosse bien nette que j'avais vue déformer son pantalon était explicite. Quoi de plus facile que de me violer dans ces conditions ? Bien sûr, sur le moment, j'avais eu la satisfaction d'avoir eu raison en le pensant digne de confiance mais, le soir-même, en repensant à ce qui s'était passé et à mon sexe trempé par l'excitation malgré la douleur intense, j'en vins presque à regretter qu'il n'ait pas rompu le pacte en m'embrochant par derrière. Je n'aurais certainement pas résisté.

Depuis, avec William, on se voit souvent. Une sorte d'addiction. Je crois que lui aussi aurait du mal à se passer de nos séances. Il m'a dit n'avoir jamais vu une partenaire franchir aussi vite les étapes d'une voie que je n'avais jamais osée emprunter avant de le rencontrer. Si j'avais su !
Aujourd'hui, il usera pour la première fois d'un instrument qui me fait peur mais rien que de penser à ce qui m'attend, je mouille déjà comme une folle....


Chers lecteurs, si cette histoire vous a plu et que vous voulez retrouver Sarah et William dans une aventure hors norme où ils feront la connaissance de la jolie Claire, alors n'hésitez pas.... c'est par ici :
https://www.leseditionsdunet.com/erotique/8662-l-autre-voie-yann-lecourbe-9782312119892.html
Et surtout, faites-vous plaisir. Une seule règle : respect et consentements mutuels de rigueur.

Bien à vous

Yann LECOURBE