Généreuse amitié 3
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-08-2024 dans la catégorie Plus on est
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Généreuse amitié 3
Le Samedi matin, Fabienne s’est éveillée dans le lit de Josiane, pelotonnée entre ses bras, jambes étroitement entrelacées. Il n’y a nul besoin d’être un grand devin pour imaginer ce qu’elles faisaient juste avant de s’endormir !
Elle revient doucement à elle, observe en silence le sommeil de la femme qu’elle aime. Son petit nez frémit au rythme de sa respiration, sa magnifique poitrine se soulève avec régularité, son souffle agite délicatement une boucle folle de sa ravissante chevelure ébène, venue se poser là, sur son menton, au cours de ses mouvements de la nuit. Une intense émotion la saisit : Ce qu’elle peut être belle, sa chérie, la femme de sa vie… un flot d’amour immense la traverse, lui donnant un soudain frisson : la belle s’éveille à son tour, lui sourit, colle ses lèvres aux siennes. Premier baiser du matin.
- Bonjour Amour ! J’ai faim…
- Moi aussi… Petit déj ?
- Non… Faim de toi !
Sans un mot de plus Josiane se redresse, fait voler les draps et se place tête-bêche sur le flanc, attirant une cuisse de sa belle au-dessous de sa tête pour s’en faire un confortable oreiller tout en lui offrant la sienne pour le même usage. Les deux amantes se laissent alors gagner par cette douce ivresse du désir de l’autre. Elles se donnent de suaves caresses de leurs mains avides, sur toutes les parties de leur peau accessibles dans cette position, se regardent leur petit jardin d’amour, en lissent la toison, soufflent dessus pour la faire vibrer…
Tout pour retarder le moment où elles commenceront les gestes qui conduiront au plaisir. Très vite, Josiane voit le désir de Fabienne sourdre, tel un filet de miel venant humecter la corole de la fleur qu’elle convoite. C’est le signal. Elle y résiste bien une paire de secondes -illusoire baroud d’honneur- mais ne peut tenir plus longtemps. Sa langue part à l’assaut !
Fabienne a ouvert la danse en passant un doigt dans le profond sillon, entre les deux magnifiques globes fessiers qu’elle aime tant. Josiane a aussitôt réagi en cambrant ses reins de telle manière qu’elle offre encore plus cette partie d’elle… Le doigt appuie un peu… Soupirs. L’index s’insinue en douceur : le soupir devient râle. Il entre en totalité tandis que la langue de l’amante vient humecter les alentours.
Quelle découverte ! Quelle sensation ! Ni l’une ni l’autre ne se serait attendue à ce bienêtre… Fabienne se dépêche de revenir avec sa langue sur les terres mieux connues de ce joli minou sauvage qu’elle adore ; son doigt reste cependant en place. Il entame de petits va-et-vient, allant jusqu’à sortir complètement. Il en profite pour se faire accompagner de son frère aîné. Les deux doigts reprennent leur danse, aux longs soupirs de l’amante qui, gourmande, en redemande toujours davantage. Surprise pour Fabienne, s’il en est !
Josiane a préparé un très bon thé qu’elle affectionne particulièrement ; elle n’en sert que rarement. C’est un thé vert Mao Feng, une merveille au goût herbacé qui laisse en arrière gorge une ribambelle d’arômes subtils allant de la fleur au bois, terminant sur une subtile note de vanille : un régal !
Fabienne s’est assise au bord de la fenêtre et regarde la rue. Elle se raidit soudain et appelle :
- Viens vite, regarde, ma chérie… Oh, Seigneur, ce qu’elle est belle…
Josiane arrive, son visage s’épanouit, elle passe un peignoir et une paire de chaussons et s’élance dans l’escalier pour courir derrière la créature…
- Mademoiselle, mademoiselle…
La marcheuse se retourne, juste pour voir si cette interpellation lui est adressée. Voyant la suiveuse courir maladroitement, en peignoir et chaussée de mules, elle s’arrête et rit franchement !
- Mademoiselle, je voulais juste vous dire…
- Oui ?
- Oh, mon Dieu ! Vos yeux…
- Qu’est-ce qu’ils ont, mes yeux ?
- Votre regard… Il est si droit, si direct… si franc… Et cette couleur ! Je n’ai jamais vu d’aussi jolis yeux. Savez-vous que vous êtes incroyablement belle ?
- Merci !
- Mon nom est Josiane, je t’ai vue passer dans la rue depuis ma fenêtre, que tu vois là-haut… Écoute, je vais être franche : je t’ai trouvée tellement belle que j’ai eu aussitôt une irrépressible envie de faire l’amour avec toi… Sincère, je suis mordue dingue de toi !
- Merci de ta franchise, Josiane. Moi, je suis Violette. Tu viens de me donner une immense émotion : c’est juste incroyable de s’entendre déclarer une telle passion, comme ça, dans la rue, par une parfaite inconnue, qui plus est très jolie, je l’avoue ! Mais de fait, je ne pense pas pouvoir t’être d’une grande utilité pour au moins deux raisons. En fait, je n’ai jamais éprouvé la moindre attirance pour une fille de toute ma vie. Donc, cela commence assez mal, même si ce que tu m’as dit m’a bien émoustillée. Le plus gros problème, c’est que depuis toujours, je reste rivée à un fort besoin de sentiment pour pouvoir passer à l’acte… physiquement, je veux dire. Comment puis-je passer ce cap sans attirance ni amour ? Tu vois ce que je veux dire ?
- Vaguement… Mais je trouve dommage que tu ne veuilles même pas essayer. Tu me rappelles quand j’étais petite, mes parents voulaient que je mange des épinards et je refusais, disant que ce n’était pas bon… alors que je n’en avais jamais goûté. Et bien évidemment, aujourd’hui, j’adore les épinards !
- C’est une comparaison intéressante… Il faudra que j’en parle avec ma psy ! Mais à supposer que je goûte aux épinards, il reste l’amour. Et là, je ne suis pas tenté.
- Tu as un amoureux, dans ta vie ?
- En fait non. J’ai pas mal de sex-friends. Quand je suis en manque, je vais en voir un !
- Et tu es amoureuse d’eux ? Tous ?
- Pas vraiment ! C’est la première fois qu’avec chacun, oui, je croyais avoir trouvé le prince charmant. Mais après, c’est une sorte d’habitude. Je les aime bien, en fait, c’est tout.
- Donc, en fait, pas réellement besoin de sentiments, si je comprends bien !!! … Dis-moi, voudrais-tu venir prendre une tasse de thé pour discuter de tout ça au calme ? J’ai préparé un Mao Feng vert très suave sur sa finale, un vrai thé de jouissance ! Je pense qu’il pourrait te plaire…
- Josiane… Si tu me parles de thé… tu me prends par les sentiments ! J’adore les thés, surtout les verts, et en particulier les Mao Feng…
- Alors tu viens en prendre une tasse ?
- Allez ! D’accord. Mais juste le thé…
Dans la grande pièce, à peine entrée, Josiane sort une tasse de son armoire vitrine et la sert à sa superbe visiteuse ; Violette est une jeune femme svelte et plutôt élancée, un mètre soixante-dix, peut-être un peu plus ? Très joliment tournée, à la peau ambrée, presque cuivrée, comme si elle vivait toute sa vie au grand soleil. Ses cheveux sont entre un blond un peu sombre et un roux clair, et en pleine lumière, ils éclatent de leur teinte orangée. Elle possède une aimable poitrine qu’on devine à peine du fait des vêtement amples qu’elle aime porter, on pressent seulement qu’elle est assez forte. Son visage ovale se distingue à peine tant le regard est attiré par ses yeux captivants ! On les croit bleus, en approchant on les découvre lavande… C’est peut-être de là que lui vient son nom ? Ou alors le contraire ? Qui pourrait dire ? Ils sont magnifiques.
Violette prend délicatement la tasse, la hume et sourit. Oui, c’est du très bon thé, elle aime. En face d’elle, Fabienne la regarde un peu comme un chien reluque une saucisse… L’envie se lit dans ses yeux, dans chacun de ses gestes.
- Elle ne veut pas, ma chérie, elle a juste accepté une tasse de thé. Elle n’a pas d’attirance pour les nanas et elle a besoin d’être amoureuse pour pouvoir coucher… Tu vois le désastre !
Josiane s’est assise sur ses genoux et, se retenant à la table par son bras droit, l’embrasse langoureusement d’un baiser qui semble vouloir dire : ʺj’ai échoué dans ma chasse… Elle a bien voulu venir prendre une tasse de thé mais pour aller plus loin, c’est mort !ʺ
Pourtant, alors que le baiser devient de plus en plus sensuel, fougueux, Josiane sent une main se poser sur la sienne, des doigts chercher les siens, s’entrecroiser avec eux. Un regard, c’est bien la main de Violette qui investit la sienne… Elle se lève, se penche, pose un baiser sur les lèvres de sa visiteuse souriante qui ne réagit nullement, semble même attendre une suite. Un murmure au passage :
- Tu vois, Josiane, les épinards… c’est plutôt tentant, en fin de compte !
Second baiser : une légère humidité s’y glisse par le biais d’une petite pointe de langue que la jolie visiteuse laisse innocemment sortir. Violette se lève de sa chaise et pose une main sur les hanches de Josiane qui accentue son baiser, prend sa nuque d’une main pour plus de rapprochement. Les souffles se raccourcissent, la tension commence à monter. Fabienne, sourire aux lèvres, remplit sa tasse de thé puis, à reculons, regagne sa chambrette sans perdre une miette du spectacle. La dernière image qu’elle capte, c’est la main de Violette remontant de la hanche vers l’aisselle tandis que celle de Josiane passe de la nuque à l’épaule, de l’épaule à un sein…
Ordinateur allumé, tasse posée sur le bureau, Fabienne prends sa tête entre ses mains, la secoue, s’ébroue pour y faire le vide avant de se mettre au travail. Difficile à réaliser après ce baiser quelle vient d’échanger avec son amoureuse ; le bas du ventre la travaille et, dès qu’elle ferme les yeux, elle voit en elle-même l’image de Josiane nue, dans les bras d’une Violette entreprenante ! Elle glisse une main sous sa veste, une autre dans son pantalon et constate l’étendue des dégâts.
- Houlà, c’est beaucoup plus grave que je pensais… Je n’y arriverai pas comme ça…
Le temps de ce murmure, la jeune femme ôte son pyjama, s’adosse au pied de son lit mezzanine et, caressant d’une main sa poitrine et de l’autre son sexe suppliant, elle entreprend de se donner du plaisir, prise dans un maelström d’excitation. Après quelques minutes de caresses assez sages, somme toute, elle fait pénétrer le majeur et l’annulaire de sa main droite au plus profond d’elle-même, opère quelques va-et-vient puis plaçant sa main gauche en cuiller juste au-dessous, les fait ressortir, accompagnés d’un petit flot d’une liqueur crémeuse blanche tandis que ses cuisses et ses lèvres se mettent à trembler très fort…
Elle porte ses deux mains à son visage, lèche les doigts libérateurs avant de laper voluptueusement la succulente crème avec un râle de plaisir qu’elle tente d’étouffer de son mieux. Elle recommence une, deux… quatre fois avec, à chaque vague de plaisir, la jolie crème blanche qui vient la récompenser de ses efforts.
Souriante, elle retrouve son souffle tout en essuyant la dernière crème venue sur sa poitrine, son cou, le bas de son visage… Elle sait pouvoir, ainsi, retrouver rien qu’en se humant elle-même, cette formidable excitation qui ne lui vient que trop rarement. Tout de même, après cinq orgasmes, elle parvient à faire le vide en elle et se met au travail. Plaçant son casque audio sur sa tête, elle remet son pyjama et s’assied à son bureau.
S’il est des odeurs qui réveillent les sens et déclenchent de coupables sécrétions, c’est bien son odorat qui fait sortir Fabienne de sa concentration en lançant à fond… ses glandes salivaires ! Une délicieuse odeur de lardons fumés envahit l’appartement. Elle ôte son casque audio, éteint son ordinateur ; saperlipopette, cela fait déjà plus de trois heures qu’elle travaille ses cours ! Elle passe le nez dans la pièce à vivre et découvre l’origine du fumet : sur la cuisinière, Violette est en train de faire sauter des pommes de terre finement coupées en petits dés ainsi que des lardons. Juste à côté, un grand bol contient des œufs battus avec sel, poivre et fromage râpé. Cela sent son omelette paysanne ! Tout près d’elle, Josiane termine d’essorer une salade verte.
Fabienne s’approche de Josiane, prend sa tête et la fait se pencher sur sa poitrine. Sursaut de la belle :
- Oh, non, Fa, tu vas me faire fondre, arrête !
Sourire en coin, Fabienne va renifler ce qui grésille dans la poêle et, en se relevant, fait humer son décolleté à Violette. Même sursaut, même roseur aux joues. La suite diffère car la cuisinière embrasse Fabienne sans retenue !
- Hé bé dis-donc, pour une qui ne voulait pas franchir le cap… Tu te tiens là !
- Ce sont les épinards, tu ne peux pas comprendre !
Éclat de rire de Josiane… Fabienne se sent un peu en dehors du jeu :elle reprend la main.
- Alors, dis-moi, Violette, maintenant, as-tu une préférence entre les hommes et les femmes ?
- Non, aucune. J’aime les deux également. Tu vois, ce matin, je t’aurais dit que seuls les hommes m’attiraient. Maintenant, il y a une nana que je rêve de me faire… Que si je n’avais pas une omelette à terminer, ce serait tout de suite, en guise d’entrée !
- Alors, tu pourrais l’imaginer comme dessert ?
- J’aimerais assez, oui, mais je vais être courte sur le temps… J’allais à un rendez-vous, ce matin, quand je me suis fait offrir une tasse de thé… Je dois y aller tout de même !
L’omelette était délicieuse : Violette est une bonne cuisinière ! Sitôt les assiettes vidées, Josiane sert la salade et chacune se régale de cette fraicheur acidulée. Violette se lève et va pour se mettre en route mais Fabienne ôte une ultime fois son pyjama et, nue, se met à humer la fragrance encore dégagée par sa poitrine. Sa respiration est déjà saccadée ; elle vient se placer face à la jeune femme et reprend l’exercice qu’elle avait pratiqué avant de travailler, à son bureau. Elle commence à haleter, son majeur et son annulaire déjà profondément enfouis dans son intimité. Elle fait s’agenouiller Violette qui, comprenant, vient coller sa bouche aux pétales de sa fleur émoustillée. Fabienne retire ses deux doigts du fond de son antre d’amour, laissant Violette recevoir sur sa langue et dans sa bouche largement ouverte un flot de liqueur blanche et crémeuse.
- Hmm… et tu penses qu’avec un traitement pareil, je vais rester longtemps avant de revenir ?
Rires autour de la table. Josiane vient prendre la place de Violette et, une joie ineffable sur son visage, déguste à son tour le nectar de sa belle chérie.
Quelle matinée !!!
Vraiment, les filles se sont donné un grand plaisir au cours de cette matinée, en y réfléchissant un peu. Josiane se sent prendre de l’assurance et de l’inventivité dans ses rapports charnels. D’ailleurs, lorsqu’elle fait l’amour avec sa chérie, elle est bien plus créative, peut-être un peu plus perverse aussi, atteint des niveaux de plaisir bien plus satisfaisants qu’au tout début où, pourtant, elle pensait avoir atteint les sommets de la jouissance, elle en est bien consciente !
Violette est repartie après le déjeuner et son dessert mémorable ! Fabienne est retournée travailler ses cours, ce qui fait que Josiane… se retrouve seule ! Quelques idées commencent à lui trotter dans la tête : Fabienne ne lui a-t-elle pas suggéré d’aller chasser seule ? Et pourquoi pas ? En a-t-elle envie ? Peut-être… Cette idée lui laisse à la fois une grande excitation mais la dérange en même temps, avec un sentiment de malaise.
Elle entre dans la chambrette de sa belle et lui passe les mains sur ses épaules, les laissant glisser vers ses jolis petits seins.
- Coucou ma belle ! tu as l’intention de travailler, cet après-midi ?
- Oui, je pense que c’est mieux ainsi. J’ai un peu de retard, il vaut mieux que je le rattrape. Tu m’en veux, Amour ?
- Non, ma belle chérie. Je vais sortir un peu, me délasser…
- Une innocente promenade ? Ou un petit tour à la chasse, peut-être ?
- Qui sait ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir, si je fais une belle prise ?
- Oh, mon adorée… ton plaisir est la clé du mien… Laisse ton instinct faire le job ! Alors, je serai heureuse.
- Oui, mais pour choisir, comment ferai-je ?
- Mon amour ! Tu veux mon plaisir alors que je ne recherche que le tien… Tu es si gentille… Je t’aime… Alors, pour les brunes, j’ai tout ce qu’il me faut avec toi, la plus belle de toutes ! Nous venons de faire deux magnifiques expériences de claire ou de blonde… Et cela fait au moins un siècle que je n’ai pas eu de rousse dans mes bras. Cela te plairait-il de partager une jolie rouquine ? Ce serait sans doute chouette !
- C’est une belle idée. Je ne te promets rien, les rousses ne courent pas les rue mais si cela se présente… Pourquoi pas ? Ceci étant, je ne suis pas experte, en matière de chasse…
Rires et clins d’œil Josiane se penche et donne un langoureux baiser à sa compagne, puis se relève et sort de la pièce. Dans sa chambre, elle regarde sa garde-robe, y prélève une jupe fendue très osée, un haut avec un décolleté vertigineux et se change… se regarde dans la glace de la salle de bain : une véritable allumeuse ! Elle se trouve belle, désirable, et, assez fière d’elle, sort dans la rue. Elle se sent dèjà très excitée juste par la tenue qu’elle porte et la programme qu’elle s’est fixé.
Elle marche sans but précis, sans chercher quoi que ce soit ; pour le moment, elle s’imprègne de l’atmosphère de la rue et, aussi, laisse l’empreinte de son désir dans cette ambiance. Autour d’elle, les gens la regardent : elle détonne tout de même un peu, avec sa tenue d’un érotisme torride, ses regards, ses sourires… Elle sourit, elle l’assume, avec une sourde excitation qui, déjà, la gagne.
Un petit square avec des bancs. Il y a là un couple de personnes âgées qui se tiennent par la main et se regardent tendrement. Josiane les observe du coin de l’œil avec une certaine joie. Elle les comprend : c’est merveilleux, dans son idée, de rester amoureux à leurs âges. Elle se pose un instant sur un banc, le temps de rêver un peu. L’image de Fabienne lui apparait, un sourire amoureux lui vient au visage.
Sur un banc voisin, lui tournant le dos elle avise une autre personne. Une femme. Elle ne peut la voir en détail mais le soleil qui est particulièrement chaud et puissant aujourd’hui accentue la blondeur de ses cheveux. Josiane se rel_ve et avance vers ce banc tandis qu’un sourire gourmand lui vient aux lèvres : elle n’est pas blonde, elle est authentiquement rousse.
Elle est très jeune, sans doute guère plus de vingt-deux ou trois ans ? Sa peau est claire, presque blanche, elle arbore un air timide. Ses yeux sont d’une couleur inattendue : on les croit tout à fait bleus au premier regard, mais on s’aperçoit vite que ce bleu tire sur le vert à la moindre émotion, Lorsqu’elle est en proie à une situation qu’elle ne domine pas, ils deviennent de la couleur des sapins en hiver, ce magnifique vert sombre et luisant ! Elle est vêtue d’un joli ensemble tailleur pantalon dans les tons roses. Elle a un air tout à fait charmant !
Elle regarde son téléphone avec l’air d’attendre le messie… Elle est sans doute amoureuse, se dit Josiane.
- Bonjour mademoiselle.
- Bonjour…
- Mon nom est Josiane. Je me promène et je vous ai vue, si jolie, si souriante… Je me suis dit que vous étiez sans doute une personne très douce, très gentille… Et j’ai grand besoin de douceur, ces temps derniers. La vie est si dure ! Me permettez-vous de m’asseoir un moment ici ?
- Bien sûr… Je m’appelle Estelle.
- Vous attendez quelqu’un ?
- Heu… Non, ou plutôt oui… Je pense qu’on attend toujours un peu quelqu’un, dans la vie. Mais il ne viendra pas. Pas aujourd’hui.
- J’adore la couleur de vos cheveux !
- Oh, ça… J’aimerais bien les teindre comme les vôtres ! Ce que les gens peuvent être désagréables avec les roux… vous n’avez pas idée du calvaire que cette couleur nous fait vivre !
- C’est vrai ? Mais c’est idiot… Vous este ravissante !
- Merci, vous êtes trop gentille.
- Non ! Sincèrement, je vous trouve très belle. Dites, cela vous tenterait de manger une glace ? Il y a un glacier au coin de la rue ??? Moi, je meurs d’envie !
- Ce n’est pas de refus.
Les deux jeunes femmes se lèvent et avancent vers la boutique en question d’une démarche souple. Josiane marche sur un petit nuage : la fille est magnifique !
- Qu’est-ce que tu prends ? On se dit tu, hein ?
- Oh, oui, d’accord. Heuh… Citron cassis, je peux ?
- Oui, deux boules, c’est parfait ! Et pour moi, ce sera caramel pistache !
Les deux filles repartent en léchant leur cornet de glace. Josiane prend la main d’Estelle, les voilà qui marchent en silence dans la rue, insensibles aux regards narquois des passants. Les glaces sont finies, elle se regardent, Josiane sourit à sa nouvelle amie :
- J’ai envie de faire l’amour…
- Ton copain habite dans le coin ? ?
- Non… j’ai envie de faire l’amour avec toi !
- T’es complètement folle ! Je n’ai jamais ressenti ça pour une fille… Je ne suis pas de ce bord-là, moi. Tu vas devoir t’en passer !
- C’est dommage, tu ne sais pas ce que tu perds ! On se fait du bien, entre filles, tu sais… C’est bien meilleur qu’avec les gars parce que c’est doux, c’est suave, c’est juste du partage.
- Peut-être mais ça ne m’attire pas vraiment.
Josiane tient toujours Estelle par la main : elle l’attire vers elle, dos contre un mur et sans crier gare, l’embrasse sur les lèvres. La jolie rousse accuse le coup tente de reculer, ce que le mur interdit de faire. Second baiser, encore plus franc, qui dure plus longtemps. Josiane reprend son souffle, Estelle est troublée. Elle voudrait dire quelque chose mais un troisième baiser l’en empêche. Sa tête se penche, elle rend le baiser à sa partenaire.
- Viens, chez moi, c’est tout près d’ici…
Josiane ouvre la porte et laisse entrer sa conquête en premier. Fabienne est en train de se laver les mains dans la cuisine : elle voit la jolie rouquine entrer…
- Bonjour, toi, je m’appelle Fabienne, qu’est-ce qui me vaut le bonheur de cette merveilleuse visite ?
- Bonjour, je suis Estelle, j’ai fait la connaissance de Josiane au parc, elle m’a offert une glace avant de m’inviter à venir ici… Elle voudrait… Enfin... Je crois qu'elle voudrait bien...
- J’ai invité Estelle à venir chez nous parce que j’avais envie de faire l’amour avec elle. Tu es partante, ma belle ? On se la partage ?
Les yeux de la belle rousse ont viré au vert profond. Elle est complètement décontenancée, a peur aussi, un peu, voudrait repartir. Josiane est devant la porte, Estelle se jette littéralement dans ses bras en essayant d’aller l’ouvrir. Et c’est un nouveau baiser. Fabienne a passé ses bras autour de son amoureuse et a défait les deux seuls boutons de son haut provoquant : sa poitrine apparait aussitôt aux yeux de la belle rousse. Déjà, la fermeture éclair de la jupe a parlé, cette dernière tombe au sol, la magnifique brune est donc totalement nue avec sa conquête du moment dans ses bras.
Fabienne a ôté ses propres vêtements et s’attaque maintenant à ceux d’Estelle : la veste rose est tombée, le pantalon est rapidement aux chevilles de la belle qui ne porte plus qu’un chemisier très sage et une culotte de dentelle blanche. Josiane défait les boutons du sage petit chemisier, ôte le soutien-gorge de la belle, un fort honnête 85 C, et voilà nos trois belles qui se dirigent vers la grande chambre à coucher.
Fabienne se jette sur le lit, Josiane pousse Estelle pour la faire tomber dans ses bras. Et voilà le premier baiser entre elles, plein d’une fougue inattendue. La jolie rouquine est devenue enragée, elle embrasse à pleine bouche, avec une langue agile et des mains plus que baladeuses qui ont déjà conquis les deux seins de la belle et explorent maintenant son petit cœur, tout au bas de son ventre.
Josiane a pris le pied gauche d’Estelle entre ses mains et le lèche consciencieusement, provoquant des frissons de la belle. Ses lèvres remontent le long d’une très jolie jambe, déposant des kyrielles de petits baisers sur la peau laiteuse, douce et odorante qui la met en émoi. Elle hume la culotte, s’enivre de la fragrance pleine de désir qui en émane, l’écarte quelque peu :
- Chic, encore un minou sauvage ! Tout roux, il est magnifique !
Fabienne s’écarte un petit peu pour pouvoir regarder la jolie jeune femme quasiment nue qu’elle serrait contre elle. Elle confirme :
- Qu’est-ce que tu es belle, ma chérie, je crois que tu es la plus jolie rouquine que j’aie rencontrée de toute ma vie !
Josiane a maintenu la culotte écartée et en a profité pour aller donner un chaud baiser au magnifique minou sauvage : sa langue s’active entre les lèvres intimes de la belle qui commence à émettre des gémissements prometteurs, d’autant plus que ses seins sont en train de se faire téter par une Fabienne affamée. Il faut bien dire que les seins d’Estelle, c’est quelque chose ! Ils sont magnifiques, du même blanc laiteux que le reste du corps de la belle, avec des aréoles larges et pulpeuses, d’un rose assez sombre, sur lesquelles se détachent deux tétons très longs, couleur framboise. Comment ne pas avoir envie de les gober immédiatement ? C’est juste impossible !
La culotte est maintenant tombée à son tour et deux doigts de Josiane sont venus en renfort dans le chaud conduit de cette jolie fleur d’amour. Ils vont et viennent tandis que la langue de son amante, ses lèvres, son nez, continuent de masser tous ces jolis petits replis ainsi que le bouton de rose incandescent qui les surmonte. Un râle prend naissance dans la gorge de la belle, qui s’amplifie pour terminer en un long cri quand la belle laisse enfin éclater en elle un orgasme d’une puissance jamais vécue. Estelle est parcourue de tremblements saccadés, ses orteils sont totalement recroquevillés, ses poings serrés. Elle tente de retrouver son souffle, ses lèvres trouvent celle de Josiane, s’y soudent dans un long baiser de reconnaissance.
- Mon Dieu ! jamais je n’avais joui aussi fort ! C’est inouï, je ne pensais pas que c’était seulement possible !
- Qu’est-ce que je t’avais dit, quand tu prétendais ne pas vouloir le faire ! Tu vois ?
- C’est clair ! Je ne m’attendais pas à ça ! Merci de m’avoir convaincue. Je crois que je vais désormais avoir du mal à me contenter de mon petit copain… Il faudra qu’il se montre très performant !
Josiane a profité de ce que Fabienne était allongée sur son dos pour venir enjamber son visage et lui offrir son joli minou sauvage que la belle a aussitôt entrepris de dévorer. Elle indique à Estelle comment se placer à califourchon au niveau de ses hanches pour se placer sexe contre sexe avec Fabienne et laisser onduler son bassin. En se penchant un peu, les deux amies peuvent même s’embrasser goulument ! Il ne faut ainsi que quelques minutes pour que trois cris de jouissance retentissent à nouveau.
Fabienne s’est levée et vient s’agenouiller devant le lit où Estelle demeure assise, tenant ses genoux entre ses bras :
- J’ai trop envie de connaitre le goût de ce merveilleux minou sauvage de jolie rouquine !
Elle a doucement écarté les chevilles de la belle pour passer sa tête entre elles et, tout simplement, s’est mise à laper la rosée qui perle généreusement entre les pétales de cette si jolie fleur rose au parfum enivrant. Elle se régale ! Doublement car elle a passé une main entre ses cuisses pour se donner un petit plaisir en même temps et Josiane embrasse Estelle tout en la couvrant de sensuelles caresses. C’est ainsi que la jolie amante reçoit son troisième orgasme de la journée !
Il est près de dix-neuf heures lorsqu’Estelle réalise qu’il est déjà bien tard. Elle doit filer à l’anglaise car elle vit toujours chez sa mère qui risque de se faire du souci. Elle se rhabille prestement, donne un dernier baiser à ses deux amantes d’un jour et prend le chemin du retour.
- Elle est belle, hein ?
- Oui mon amour, tu as réussi un très joli tableau de chasse !
- Oui, d’un côté, j’en suis assez fière… mais…
- Mais quoi ?
- Je n’ai pas trop envie de continuer ce jeu.
- Pourquoi ça ?
- Je t’aime trop, ça m’ennuie tout de même… J’ai l’impression de te tromper.
- Mais tu ne me trompe pas, puisque nous le faisons ensemble !
- Ce n’est pas de ça que je veux parler… Tu vois, j’ai eu un immense plaisir à faire ces expériences avec Violette, puis avec Estelle. J’ai adoré faire l’amour avec Étienne le mari de Sandra… Tout ça me fait un peu peur. Étienne, je pourrais tomber amoureuse de lui facilement. Estelle ou Violette aussi… Et tout cet amour que je leur donne dans nos jeux, je ne peux pas te le donner à toi…
- Tu m’en donnes déjà tant, ma chérie !
- Oui mais ce n’est pas assez, ma douce d’amour. Ce que je désire le plus au monde, c’est te donner TOUT. Je t’aime, tu ne peux sans doute pas comprendre à quel point. Tu vois, j’aime tout de toi, tout. J’aime ton corps, si magnifique, si merveilleux, si parfait, si beau… J’aime tes pieds délicats, j’adore les caresser, les lécher, prendre tes jolis orteils dans ma bouche et les sucer, les téter suavement jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter. J’aime tes jambes, ah, tes jambes, tellement belles, souples, galbées, fines… Elles sont merveilleuses… je les idéalise, je rêverais de vivre entre elles pour pouvoir les caresser, les sentir, les voir tout le temps. Sans rire, je suis amoureuse dingue de tes jambes, je les adore ! J’aime par-dessus tout le trésor qui sommeille entre elles et s’éveille souvent pour moi : ton si joli petit minou avec son cœur tout doux si mignon, juste au-dessus. J’aime le caresser, j’aime le sucer, le lécher, lui donner des coups de ma langue, la faire entrer en toi J’aime l’écarter, au plus large, le voir luire, tout rose, devant moi, et me dire que, là, maintenant, il m’appartient de te donner du BONHEUR… J’aime par-dessus tous te faire jouir, ma chérie d’amour. Ta jouissance est le sel de ma vie, ma raison d’être, rien ne me rend plus heureuse que te voir jouir ! et si je puis encore te dire une chose, je rêve que ce soit moi qui te fasse jouir toute ta vie ! Pas forcément d'autres filles... Je t’aime, ma belle chérie, ma Fabienne d’amour, Je t’aime au-delà de tout ce que tu peux penser. Voilà ma chérie, je voulais juste de dire ça…
- Heuh… Dis-moi… Ce ne serait pas, par hasard une sorte de déclaration d’amour ?
- Pas du tout !
- Ah : Bonne nouvelle… Donc, il y aura mieux à venir !
Fabienne se leva et prit un tout petit paquet sur le buffet du salon. Avec une petite hésitation, elle le tendit à sa belle.
- Oh ! que c’est beau !!! C’est un diamant ?
Josiane venait de sortir du tout petit écrin une bague portant une pierre incolore. Elle était très belle, très luisante malgré la faible lumière. Le petit anneau se passait tout juste au doigt prévu : l'annulaire de sa belle !
- Non, ma belle, c’est une aigue-marine incolore, Elle vient du Nigéria. Tu aimes ?
- Fa ! ma chérie… Tu as sûrement fait une folie, toi qui galères pour avoir quelque sous. C’est si joli… Alors, regarde j’ai ça pour toi… Pour nous.
Elle sortit de dessous le canapé un petit sac et le tendit à sa chérie.
- Regarde, mon amour… C’est juste pour nous.
Dans le sachet, il y avait deux colliers comme ceux qu’on met aux chiens, en cuir souple mais solide, épais, faits l’un de cuir rouge, l’autre d’un cuir vert profond, avec sur chacun une plaque, deux noms gravés suivis de quelques mots. Sur l’un : Josiane, épouse de Fabienne. Sur l’autre : Fabienne, épouse de Josiane
- Ma belle !!! Mon amour… Tu as fait ça ! Oh, dis, je t’aime tant… Donne-le-moi vite…
Fabienne saisit le collier et se le passa autour du cou, le serra au dernier cran et regarda sa chérie avec joie :
- Tu aimes, ma douce chérie ?
- Ma belle… j’adore. Tu dis que tu es vraiment à moi…
- Oui, mais toi ; tu n’as pas mis ton collier…
Josiane saisit le ruban de cuir vert et l’attacha autour de son cou puis, ravie se retourna vers son amoureuse ;
- Passe-moi la pince, sur le buffet, s’il te plait…
- Mais, mon amour… c’est une pince pour le sertir à vie…
- Oui, c’est ce que je veux faire. Si tu me le demandes.
- Ma belle… Tu me dépasses dans tes amours ! Je te veux plus que tout. Alors oui, je veux bien cela aussi, donne-moi ton alliance : là, on se marie vraiment !
Fabienne a tendu la pince pour sertir de solides rivets sur le collier de Josiane. Puis elle passa son propre collier sur lequel son amoureuse fixa quelques rivets. Voilà, elles s’étaient promises. N’était-ce pas le principal ? Fabienne n’avait apparemment pas son compte et l’exprima d’une voix des plus érotiques :
- Le collier, c’est bien… mais il faut la laisse ! As-tu prévu ?
- D’après-toi ? qu’en penses-tu ?
Derrière Josiane se distinguait un autre sachet. Elle l’attrapa et tendit à Fabienne un long ruban de cuir de même couleur que son collier La jeune femme le prit, le regarda attentivement, l’embrassa, le lécha, puis plaça le mousqueton à l’anneau de son collier :
- J’ai toute confiance en toi, ma chérie, je te donne ma vie, je mets cette laisse dont je sais qu’elle me retient à toi pour ma vie entière.
Josiane sortit du sachet l’autre laisse qu’elle donna à à Fabienne ? Puis elle en fixa le mousqueton à son propre collier :
- Désormais, ma belle d’amour, je suis ta propriété, comme tu es la mienne. Nous venons de nous donner totalement l’une à l’autre. Te rends-tu compte à quel point c’est merveilleux ? Je t’appartiens, tu m’appartiens. Nous pouvons faire ce que nous voulons l’une de l’autre !
- Ah ! Et puis-je savoir ce que tu comptes faire de moi, dans l'immédiat ?
- Trop tard !!!! Tu aurais dû y réfléchir plus tôt !!! Mais non, mon amour… Je vais prendre le plus grand soin de toi, je te fais cet aveu aussi : mon plus grand bonheur est de te voir heureuse. Donc, je vais tenter de te faire jouir autant que je le pourrai, chaque fois que je le pourrai, c’est promis !
- Promis juré ?
- Juré ma belle. Sache que tes études passeront toujours avant tout. Ton plaisir passera toujours avant le mien. Mais avant… J’aimerais que nous allions juste nous promener…
- Comme ça ?
- Oui, avec nos laisses. Je crois que ce sera bon pour nous, et pour les autres que chacun sache que nous sommes unies…. mariées, en quelque sorte !
- D'accord mon amour... Si on se rhabille avant !
FIN
Elle revient doucement à elle, observe en silence le sommeil de la femme qu’elle aime. Son petit nez frémit au rythme de sa respiration, sa magnifique poitrine se soulève avec régularité, son souffle agite délicatement une boucle folle de sa ravissante chevelure ébène, venue se poser là, sur son menton, au cours de ses mouvements de la nuit. Une intense émotion la saisit : Ce qu’elle peut être belle, sa chérie, la femme de sa vie… un flot d’amour immense la traverse, lui donnant un soudain frisson : la belle s’éveille à son tour, lui sourit, colle ses lèvres aux siennes. Premier baiser du matin.
- Bonjour Amour ! J’ai faim…
- Moi aussi… Petit déj ?
- Non… Faim de toi !
Sans un mot de plus Josiane se redresse, fait voler les draps et se place tête-bêche sur le flanc, attirant une cuisse de sa belle au-dessous de sa tête pour s’en faire un confortable oreiller tout en lui offrant la sienne pour le même usage. Les deux amantes se laissent alors gagner par cette douce ivresse du désir de l’autre. Elles se donnent de suaves caresses de leurs mains avides, sur toutes les parties de leur peau accessibles dans cette position, se regardent leur petit jardin d’amour, en lissent la toison, soufflent dessus pour la faire vibrer…
Tout pour retarder le moment où elles commenceront les gestes qui conduiront au plaisir. Très vite, Josiane voit le désir de Fabienne sourdre, tel un filet de miel venant humecter la corole de la fleur qu’elle convoite. C’est le signal. Elle y résiste bien une paire de secondes -illusoire baroud d’honneur- mais ne peut tenir plus longtemps. Sa langue part à l’assaut !
Fabienne a ouvert la danse en passant un doigt dans le profond sillon, entre les deux magnifiques globes fessiers qu’elle aime tant. Josiane a aussitôt réagi en cambrant ses reins de telle manière qu’elle offre encore plus cette partie d’elle… Le doigt appuie un peu… Soupirs. L’index s’insinue en douceur : le soupir devient râle. Il entre en totalité tandis que la langue de l’amante vient humecter les alentours.
Quelle découverte ! Quelle sensation ! Ni l’une ni l’autre ne se serait attendue à ce bienêtre… Fabienne se dépêche de revenir avec sa langue sur les terres mieux connues de ce joli minou sauvage qu’elle adore ; son doigt reste cependant en place. Il entame de petits va-et-vient, allant jusqu’à sortir complètement. Il en profite pour se faire accompagner de son frère aîné. Les deux doigts reprennent leur danse, aux longs soupirs de l’amante qui, gourmande, en redemande toujours davantage. Surprise pour Fabienne, s’il en est !
Josiane a préparé un très bon thé qu’elle affectionne particulièrement ; elle n’en sert que rarement. C’est un thé vert Mao Feng, une merveille au goût herbacé qui laisse en arrière gorge une ribambelle d’arômes subtils allant de la fleur au bois, terminant sur une subtile note de vanille : un régal !
Fabienne s’est assise au bord de la fenêtre et regarde la rue. Elle se raidit soudain et appelle :
- Viens vite, regarde, ma chérie… Oh, Seigneur, ce qu’elle est belle…
Josiane arrive, son visage s’épanouit, elle passe un peignoir et une paire de chaussons et s’élance dans l’escalier pour courir derrière la créature…
- Mademoiselle, mademoiselle…
La marcheuse se retourne, juste pour voir si cette interpellation lui est adressée. Voyant la suiveuse courir maladroitement, en peignoir et chaussée de mules, elle s’arrête et rit franchement !
- Mademoiselle, je voulais juste vous dire…
- Oui ?
- Oh, mon Dieu ! Vos yeux…
- Qu’est-ce qu’ils ont, mes yeux ?
- Votre regard… Il est si droit, si direct… si franc… Et cette couleur ! Je n’ai jamais vu d’aussi jolis yeux. Savez-vous que vous êtes incroyablement belle ?
- Merci !
- Mon nom est Josiane, je t’ai vue passer dans la rue depuis ma fenêtre, que tu vois là-haut… Écoute, je vais être franche : je t’ai trouvée tellement belle que j’ai eu aussitôt une irrépressible envie de faire l’amour avec toi… Sincère, je suis mordue dingue de toi !
- Merci de ta franchise, Josiane. Moi, je suis Violette. Tu viens de me donner une immense émotion : c’est juste incroyable de s’entendre déclarer une telle passion, comme ça, dans la rue, par une parfaite inconnue, qui plus est très jolie, je l’avoue ! Mais de fait, je ne pense pas pouvoir t’être d’une grande utilité pour au moins deux raisons. En fait, je n’ai jamais éprouvé la moindre attirance pour une fille de toute ma vie. Donc, cela commence assez mal, même si ce que tu m’as dit m’a bien émoustillée. Le plus gros problème, c’est que depuis toujours, je reste rivée à un fort besoin de sentiment pour pouvoir passer à l’acte… physiquement, je veux dire. Comment puis-je passer ce cap sans attirance ni amour ? Tu vois ce que je veux dire ?
- Vaguement… Mais je trouve dommage que tu ne veuilles même pas essayer. Tu me rappelles quand j’étais petite, mes parents voulaient que je mange des épinards et je refusais, disant que ce n’était pas bon… alors que je n’en avais jamais goûté. Et bien évidemment, aujourd’hui, j’adore les épinards !
- C’est une comparaison intéressante… Il faudra que j’en parle avec ma psy ! Mais à supposer que je goûte aux épinards, il reste l’amour. Et là, je ne suis pas tenté.
- Tu as un amoureux, dans ta vie ?
- En fait non. J’ai pas mal de sex-friends. Quand je suis en manque, je vais en voir un !
- Et tu es amoureuse d’eux ? Tous ?
- Pas vraiment ! C’est la première fois qu’avec chacun, oui, je croyais avoir trouvé le prince charmant. Mais après, c’est une sorte d’habitude. Je les aime bien, en fait, c’est tout.
- Donc, en fait, pas réellement besoin de sentiments, si je comprends bien !!! … Dis-moi, voudrais-tu venir prendre une tasse de thé pour discuter de tout ça au calme ? J’ai préparé un Mao Feng vert très suave sur sa finale, un vrai thé de jouissance ! Je pense qu’il pourrait te plaire…
- Josiane… Si tu me parles de thé… tu me prends par les sentiments ! J’adore les thés, surtout les verts, et en particulier les Mao Feng…
- Alors tu viens en prendre une tasse ?
- Allez ! D’accord. Mais juste le thé…
Dans la grande pièce, à peine entrée, Josiane sort une tasse de son armoire vitrine et la sert à sa superbe visiteuse ; Violette est une jeune femme svelte et plutôt élancée, un mètre soixante-dix, peut-être un peu plus ? Très joliment tournée, à la peau ambrée, presque cuivrée, comme si elle vivait toute sa vie au grand soleil. Ses cheveux sont entre un blond un peu sombre et un roux clair, et en pleine lumière, ils éclatent de leur teinte orangée. Elle possède une aimable poitrine qu’on devine à peine du fait des vêtement amples qu’elle aime porter, on pressent seulement qu’elle est assez forte. Son visage ovale se distingue à peine tant le regard est attiré par ses yeux captivants ! On les croit bleus, en approchant on les découvre lavande… C’est peut-être de là que lui vient son nom ? Ou alors le contraire ? Qui pourrait dire ? Ils sont magnifiques.
Violette prend délicatement la tasse, la hume et sourit. Oui, c’est du très bon thé, elle aime. En face d’elle, Fabienne la regarde un peu comme un chien reluque une saucisse… L’envie se lit dans ses yeux, dans chacun de ses gestes.
- Elle ne veut pas, ma chérie, elle a juste accepté une tasse de thé. Elle n’a pas d’attirance pour les nanas et elle a besoin d’être amoureuse pour pouvoir coucher… Tu vois le désastre !
Josiane s’est assise sur ses genoux et, se retenant à la table par son bras droit, l’embrasse langoureusement d’un baiser qui semble vouloir dire : ʺj’ai échoué dans ma chasse… Elle a bien voulu venir prendre une tasse de thé mais pour aller plus loin, c’est mort !ʺ
Pourtant, alors que le baiser devient de plus en plus sensuel, fougueux, Josiane sent une main se poser sur la sienne, des doigts chercher les siens, s’entrecroiser avec eux. Un regard, c’est bien la main de Violette qui investit la sienne… Elle se lève, se penche, pose un baiser sur les lèvres de sa visiteuse souriante qui ne réagit nullement, semble même attendre une suite. Un murmure au passage :
- Tu vois, Josiane, les épinards… c’est plutôt tentant, en fin de compte !
Second baiser : une légère humidité s’y glisse par le biais d’une petite pointe de langue que la jolie visiteuse laisse innocemment sortir. Violette se lève de sa chaise et pose une main sur les hanches de Josiane qui accentue son baiser, prend sa nuque d’une main pour plus de rapprochement. Les souffles se raccourcissent, la tension commence à monter. Fabienne, sourire aux lèvres, remplit sa tasse de thé puis, à reculons, regagne sa chambrette sans perdre une miette du spectacle. La dernière image qu’elle capte, c’est la main de Violette remontant de la hanche vers l’aisselle tandis que celle de Josiane passe de la nuque à l’épaule, de l’épaule à un sein…
Ordinateur allumé, tasse posée sur le bureau, Fabienne prends sa tête entre ses mains, la secoue, s’ébroue pour y faire le vide avant de se mettre au travail. Difficile à réaliser après ce baiser quelle vient d’échanger avec son amoureuse ; le bas du ventre la travaille et, dès qu’elle ferme les yeux, elle voit en elle-même l’image de Josiane nue, dans les bras d’une Violette entreprenante ! Elle glisse une main sous sa veste, une autre dans son pantalon et constate l’étendue des dégâts.
- Houlà, c’est beaucoup plus grave que je pensais… Je n’y arriverai pas comme ça…
Le temps de ce murmure, la jeune femme ôte son pyjama, s’adosse au pied de son lit mezzanine et, caressant d’une main sa poitrine et de l’autre son sexe suppliant, elle entreprend de se donner du plaisir, prise dans un maelström d’excitation. Après quelques minutes de caresses assez sages, somme toute, elle fait pénétrer le majeur et l’annulaire de sa main droite au plus profond d’elle-même, opère quelques va-et-vient puis plaçant sa main gauche en cuiller juste au-dessous, les fait ressortir, accompagnés d’un petit flot d’une liqueur crémeuse blanche tandis que ses cuisses et ses lèvres se mettent à trembler très fort…
Elle porte ses deux mains à son visage, lèche les doigts libérateurs avant de laper voluptueusement la succulente crème avec un râle de plaisir qu’elle tente d’étouffer de son mieux. Elle recommence une, deux… quatre fois avec, à chaque vague de plaisir, la jolie crème blanche qui vient la récompenser de ses efforts.
Souriante, elle retrouve son souffle tout en essuyant la dernière crème venue sur sa poitrine, son cou, le bas de son visage… Elle sait pouvoir, ainsi, retrouver rien qu’en se humant elle-même, cette formidable excitation qui ne lui vient que trop rarement. Tout de même, après cinq orgasmes, elle parvient à faire le vide en elle et se met au travail. Plaçant son casque audio sur sa tête, elle remet son pyjama et s’assied à son bureau.
S’il est des odeurs qui réveillent les sens et déclenchent de coupables sécrétions, c’est bien son odorat qui fait sortir Fabienne de sa concentration en lançant à fond… ses glandes salivaires ! Une délicieuse odeur de lardons fumés envahit l’appartement. Elle ôte son casque audio, éteint son ordinateur ; saperlipopette, cela fait déjà plus de trois heures qu’elle travaille ses cours ! Elle passe le nez dans la pièce à vivre et découvre l’origine du fumet : sur la cuisinière, Violette est en train de faire sauter des pommes de terre finement coupées en petits dés ainsi que des lardons. Juste à côté, un grand bol contient des œufs battus avec sel, poivre et fromage râpé. Cela sent son omelette paysanne ! Tout près d’elle, Josiane termine d’essorer une salade verte.
Fabienne s’approche de Josiane, prend sa tête et la fait se pencher sur sa poitrine. Sursaut de la belle :
- Oh, non, Fa, tu vas me faire fondre, arrête !
Sourire en coin, Fabienne va renifler ce qui grésille dans la poêle et, en se relevant, fait humer son décolleté à Violette. Même sursaut, même roseur aux joues. La suite diffère car la cuisinière embrasse Fabienne sans retenue !
- Hé bé dis-donc, pour une qui ne voulait pas franchir le cap… Tu te tiens là !
- Ce sont les épinards, tu ne peux pas comprendre !
Éclat de rire de Josiane… Fabienne se sent un peu en dehors du jeu :elle reprend la main.
- Alors, dis-moi, Violette, maintenant, as-tu une préférence entre les hommes et les femmes ?
- Non, aucune. J’aime les deux également. Tu vois, ce matin, je t’aurais dit que seuls les hommes m’attiraient. Maintenant, il y a une nana que je rêve de me faire… Que si je n’avais pas une omelette à terminer, ce serait tout de suite, en guise d’entrée !
- Alors, tu pourrais l’imaginer comme dessert ?
- J’aimerais assez, oui, mais je vais être courte sur le temps… J’allais à un rendez-vous, ce matin, quand je me suis fait offrir une tasse de thé… Je dois y aller tout de même !
L’omelette était délicieuse : Violette est une bonne cuisinière ! Sitôt les assiettes vidées, Josiane sert la salade et chacune se régale de cette fraicheur acidulée. Violette se lève et va pour se mettre en route mais Fabienne ôte une ultime fois son pyjama et, nue, se met à humer la fragrance encore dégagée par sa poitrine. Sa respiration est déjà saccadée ; elle vient se placer face à la jeune femme et reprend l’exercice qu’elle avait pratiqué avant de travailler, à son bureau. Elle commence à haleter, son majeur et son annulaire déjà profondément enfouis dans son intimité. Elle fait s’agenouiller Violette qui, comprenant, vient coller sa bouche aux pétales de sa fleur émoustillée. Fabienne retire ses deux doigts du fond de son antre d’amour, laissant Violette recevoir sur sa langue et dans sa bouche largement ouverte un flot de liqueur blanche et crémeuse.
- Hmm… et tu penses qu’avec un traitement pareil, je vais rester longtemps avant de revenir ?
Rires autour de la table. Josiane vient prendre la place de Violette et, une joie ineffable sur son visage, déguste à son tour le nectar de sa belle chérie.
Quelle matinée !!!
Vraiment, les filles se sont donné un grand plaisir au cours de cette matinée, en y réfléchissant un peu. Josiane se sent prendre de l’assurance et de l’inventivité dans ses rapports charnels. D’ailleurs, lorsqu’elle fait l’amour avec sa chérie, elle est bien plus créative, peut-être un peu plus perverse aussi, atteint des niveaux de plaisir bien plus satisfaisants qu’au tout début où, pourtant, elle pensait avoir atteint les sommets de la jouissance, elle en est bien consciente !
Violette est repartie après le déjeuner et son dessert mémorable ! Fabienne est retournée travailler ses cours, ce qui fait que Josiane… se retrouve seule ! Quelques idées commencent à lui trotter dans la tête : Fabienne ne lui a-t-elle pas suggéré d’aller chasser seule ? Et pourquoi pas ? En a-t-elle envie ? Peut-être… Cette idée lui laisse à la fois une grande excitation mais la dérange en même temps, avec un sentiment de malaise.
Elle entre dans la chambrette de sa belle et lui passe les mains sur ses épaules, les laissant glisser vers ses jolis petits seins.
- Coucou ma belle ! tu as l’intention de travailler, cet après-midi ?
- Oui, je pense que c’est mieux ainsi. J’ai un peu de retard, il vaut mieux que je le rattrape. Tu m’en veux, Amour ?
- Non, ma belle chérie. Je vais sortir un peu, me délasser…
- Une innocente promenade ? Ou un petit tour à la chasse, peut-être ?
- Qui sait ? Qu’est-ce qui te ferait plaisir, si je fais une belle prise ?
- Oh, mon adorée… ton plaisir est la clé du mien… Laisse ton instinct faire le job ! Alors, je serai heureuse.
- Oui, mais pour choisir, comment ferai-je ?
- Mon amour ! Tu veux mon plaisir alors que je ne recherche que le tien… Tu es si gentille… Je t’aime… Alors, pour les brunes, j’ai tout ce qu’il me faut avec toi, la plus belle de toutes ! Nous venons de faire deux magnifiques expériences de claire ou de blonde… Et cela fait au moins un siècle que je n’ai pas eu de rousse dans mes bras. Cela te plairait-il de partager une jolie rouquine ? Ce serait sans doute chouette !
- C’est une belle idée. Je ne te promets rien, les rousses ne courent pas les rue mais si cela se présente… Pourquoi pas ? Ceci étant, je ne suis pas experte, en matière de chasse…
Rires et clins d’œil Josiane se penche et donne un langoureux baiser à sa compagne, puis se relève et sort de la pièce. Dans sa chambre, elle regarde sa garde-robe, y prélève une jupe fendue très osée, un haut avec un décolleté vertigineux et se change… se regarde dans la glace de la salle de bain : une véritable allumeuse ! Elle se trouve belle, désirable, et, assez fière d’elle, sort dans la rue. Elle se sent dèjà très excitée juste par la tenue qu’elle porte et la programme qu’elle s’est fixé.
Elle marche sans but précis, sans chercher quoi que ce soit ; pour le moment, elle s’imprègne de l’atmosphère de la rue et, aussi, laisse l’empreinte de son désir dans cette ambiance. Autour d’elle, les gens la regardent : elle détonne tout de même un peu, avec sa tenue d’un érotisme torride, ses regards, ses sourires… Elle sourit, elle l’assume, avec une sourde excitation qui, déjà, la gagne.
Un petit square avec des bancs. Il y a là un couple de personnes âgées qui se tiennent par la main et se regardent tendrement. Josiane les observe du coin de l’œil avec une certaine joie. Elle les comprend : c’est merveilleux, dans son idée, de rester amoureux à leurs âges. Elle se pose un instant sur un banc, le temps de rêver un peu. L’image de Fabienne lui apparait, un sourire amoureux lui vient au visage.
Sur un banc voisin, lui tournant le dos elle avise une autre personne. Une femme. Elle ne peut la voir en détail mais le soleil qui est particulièrement chaud et puissant aujourd’hui accentue la blondeur de ses cheveux. Josiane se rel_ve et avance vers ce banc tandis qu’un sourire gourmand lui vient aux lèvres : elle n’est pas blonde, elle est authentiquement rousse.
Elle est très jeune, sans doute guère plus de vingt-deux ou trois ans ? Sa peau est claire, presque blanche, elle arbore un air timide. Ses yeux sont d’une couleur inattendue : on les croit tout à fait bleus au premier regard, mais on s’aperçoit vite que ce bleu tire sur le vert à la moindre émotion, Lorsqu’elle est en proie à une situation qu’elle ne domine pas, ils deviennent de la couleur des sapins en hiver, ce magnifique vert sombre et luisant ! Elle est vêtue d’un joli ensemble tailleur pantalon dans les tons roses. Elle a un air tout à fait charmant !
Elle regarde son téléphone avec l’air d’attendre le messie… Elle est sans doute amoureuse, se dit Josiane.
- Bonjour mademoiselle.
- Bonjour…
- Mon nom est Josiane. Je me promène et je vous ai vue, si jolie, si souriante… Je me suis dit que vous étiez sans doute une personne très douce, très gentille… Et j’ai grand besoin de douceur, ces temps derniers. La vie est si dure ! Me permettez-vous de m’asseoir un moment ici ?
- Bien sûr… Je m’appelle Estelle.
- Vous attendez quelqu’un ?
- Heu… Non, ou plutôt oui… Je pense qu’on attend toujours un peu quelqu’un, dans la vie. Mais il ne viendra pas. Pas aujourd’hui.
- J’adore la couleur de vos cheveux !
- Oh, ça… J’aimerais bien les teindre comme les vôtres ! Ce que les gens peuvent être désagréables avec les roux… vous n’avez pas idée du calvaire que cette couleur nous fait vivre !
- C’est vrai ? Mais c’est idiot… Vous este ravissante !
- Merci, vous êtes trop gentille.
- Non ! Sincèrement, je vous trouve très belle. Dites, cela vous tenterait de manger une glace ? Il y a un glacier au coin de la rue ??? Moi, je meurs d’envie !
- Ce n’est pas de refus.
Les deux jeunes femmes se lèvent et avancent vers la boutique en question d’une démarche souple. Josiane marche sur un petit nuage : la fille est magnifique !
- Qu’est-ce que tu prends ? On se dit tu, hein ?
- Oh, oui, d’accord. Heuh… Citron cassis, je peux ?
- Oui, deux boules, c’est parfait ! Et pour moi, ce sera caramel pistache !
Les deux filles repartent en léchant leur cornet de glace. Josiane prend la main d’Estelle, les voilà qui marchent en silence dans la rue, insensibles aux regards narquois des passants. Les glaces sont finies, elle se regardent, Josiane sourit à sa nouvelle amie :
- J’ai envie de faire l’amour…
- Ton copain habite dans le coin ? ?
- Non… j’ai envie de faire l’amour avec toi !
- T’es complètement folle ! Je n’ai jamais ressenti ça pour une fille… Je ne suis pas de ce bord-là, moi. Tu vas devoir t’en passer !
- C’est dommage, tu ne sais pas ce que tu perds ! On se fait du bien, entre filles, tu sais… C’est bien meilleur qu’avec les gars parce que c’est doux, c’est suave, c’est juste du partage.
- Peut-être mais ça ne m’attire pas vraiment.
Josiane tient toujours Estelle par la main : elle l’attire vers elle, dos contre un mur et sans crier gare, l’embrasse sur les lèvres. La jolie rousse accuse le coup tente de reculer, ce que le mur interdit de faire. Second baiser, encore plus franc, qui dure plus longtemps. Josiane reprend son souffle, Estelle est troublée. Elle voudrait dire quelque chose mais un troisième baiser l’en empêche. Sa tête se penche, elle rend le baiser à sa partenaire.
- Viens, chez moi, c’est tout près d’ici…
Josiane ouvre la porte et laisse entrer sa conquête en premier. Fabienne est en train de se laver les mains dans la cuisine : elle voit la jolie rouquine entrer…
- Bonjour, toi, je m’appelle Fabienne, qu’est-ce qui me vaut le bonheur de cette merveilleuse visite ?
- Bonjour, je suis Estelle, j’ai fait la connaissance de Josiane au parc, elle m’a offert une glace avant de m’inviter à venir ici… Elle voudrait… Enfin... Je crois qu'elle voudrait bien...
- J’ai invité Estelle à venir chez nous parce que j’avais envie de faire l’amour avec elle. Tu es partante, ma belle ? On se la partage ?
Les yeux de la belle rousse ont viré au vert profond. Elle est complètement décontenancée, a peur aussi, un peu, voudrait repartir. Josiane est devant la porte, Estelle se jette littéralement dans ses bras en essayant d’aller l’ouvrir. Et c’est un nouveau baiser. Fabienne a passé ses bras autour de son amoureuse et a défait les deux seuls boutons de son haut provoquant : sa poitrine apparait aussitôt aux yeux de la belle rousse. Déjà, la fermeture éclair de la jupe a parlé, cette dernière tombe au sol, la magnifique brune est donc totalement nue avec sa conquête du moment dans ses bras.
Fabienne a ôté ses propres vêtements et s’attaque maintenant à ceux d’Estelle : la veste rose est tombée, le pantalon est rapidement aux chevilles de la belle qui ne porte plus qu’un chemisier très sage et une culotte de dentelle blanche. Josiane défait les boutons du sage petit chemisier, ôte le soutien-gorge de la belle, un fort honnête 85 C, et voilà nos trois belles qui se dirigent vers la grande chambre à coucher.
Fabienne se jette sur le lit, Josiane pousse Estelle pour la faire tomber dans ses bras. Et voilà le premier baiser entre elles, plein d’une fougue inattendue. La jolie rouquine est devenue enragée, elle embrasse à pleine bouche, avec une langue agile et des mains plus que baladeuses qui ont déjà conquis les deux seins de la belle et explorent maintenant son petit cœur, tout au bas de son ventre.
Josiane a pris le pied gauche d’Estelle entre ses mains et le lèche consciencieusement, provoquant des frissons de la belle. Ses lèvres remontent le long d’une très jolie jambe, déposant des kyrielles de petits baisers sur la peau laiteuse, douce et odorante qui la met en émoi. Elle hume la culotte, s’enivre de la fragrance pleine de désir qui en émane, l’écarte quelque peu :
- Chic, encore un minou sauvage ! Tout roux, il est magnifique !
Fabienne s’écarte un petit peu pour pouvoir regarder la jolie jeune femme quasiment nue qu’elle serrait contre elle. Elle confirme :
- Qu’est-ce que tu es belle, ma chérie, je crois que tu es la plus jolie rouquine que j’aie rencontrée de toute ma vie !
Josiane a maintenu la culotte écartée et en a profité pour aller donner un chaud baiser au magnifique minou sauvage : sa langue s’active entre les lèvres intimes de la belle qui commence à émettre des gémissements prometteurs, d’autant plus que ses seins sont en train de se faire téter par une Fabienne affamée. Il faut bien dire que les seins d’Estelle, c’est quelque chose ! Ils sont magnifiques, du même blanc laiteux que le reste du corps de la belle, avec des aréoles larges et pulpeuses, d’un rose assez sombre, sur lesquelles se détachent deux tétons très longs, couleur framboise. Comment ne pas avoir envie de les gober immédiatement ? C’est juste impossible !
La culotte est maintenant tombée à son tour et deux doigts de Josiane sont venus en renfort dans le chaud conduit de cette jolie fleur d’amour. Ils vont et viennent tandis que la langue de son amante, ses lèvres, son nez, continuent de masser tous ces jolis petits replis ainsi que le bouton de rose incandescent qui les surmonte. Un râle prend naissance dans la gorge de la belle, qui s’amplifie pour terminer en un long cri quand la belle laisse enfin éclater en elle un orgasme d’une puissance jamais vécue. Estelle est parcourue de tremblements saccadés, ses orteils sont totalement recroquevillés, ses poings serrés. Elle tente de retrouver son souffle, ses lèvres trouvent celle de Josiane, s’y soudent dans un long baiser de reconnaissance.
- Mon Dieu ! jamais je n’avais joui aussi fort ! C’est inouï, je ne pensais pas que c’était seulement possible !
- Qu’est-ce que je t’avais dit, quand tu prétendais ne pas vouloir le faire ! Tu vois ?
- C’est clair ! Je ne m’attendais pas à ça ! Merci de m’avoir convaincue. Je crois que je vais désormais avoir du mal à me contenter de mon petit copain… Il faudra qu’il se montre très performant !
Josiane a profité de ce que Fabienne était allongée sur son dos pour venir enjamber son visage et lui offrir son joli minou sauvage que la belle a aussitôt entrepris de dévorer. Elle indique à Estelle comment se placer à califourchon au niveau de ses hanches pour se placer sexe contre sexe avec Fabienne et laisser onduler son bassin. En se penchant un peu, les deux amies peuvent même s’embrasser goulument ! Il ne faut ainsi que quelques minutes pour que trois cris de jouissance retentissent à nouveau.
Fabienne s’est levée et vient s’agenouiller devant le lit où Estelle demeure assise, tenant ses genoux entre ses bras :
- J’ai trop envie de connaitre le goût de ce merveilleux minou sauvage de jolie rouquine !
Elle a doucement écarté les chevilles de la belle pour passer sa tête entre elles et, tout simplement, s’est mise à laper la rosée qui perle généreusement entre les pétales de cette si jolie fleur rose au parfum enivrant. Elle se régale ! Doublement car elle a passé une main entre ses cuisses pour se donner un petit plaisir en même temps et Josiane embrasse Estelle tout en la couvrant de sensuelles caresses. C’est ainsi que la jolie amante reçoit son troisième orgasme de la journée !
Il est près de dix-neuf heures lorsqu’Estelle réalise qu’il est déjà bien tard. Elle doit filer à l’anglaise car elle vit toujours chez sa mère qui risque de se faire du souci. Elle se rhabille prestement, donne un dernier baiser à ses deux amantes d’un jour et prend le chemin du retour.
- Elle est belle, hein ?
- Oui mon amour, tu as réussi un très joli tableau de chasse !
- Oui, d’un côté, j’en suis assez fière… mais…
- Mais quoi ?
- Je n’ai pas trop envie de continuer ce jeu.
- Pourquoi ça ?
- Je t’aime trop, ça m’ennuie tout de même… J’ai l’impression de te tromper.
- Mais tu ne me trompe pas, puisque nous le faisons ensemble !
- Ce n’est pas de ça que je veux parler… Tu vois, j’ai eu un immense plaisir à faire ces expériences avec Violette, puis avec Estelle. J’ai adoré faire l’amour avec Étienne le mari de Sandra… Tout ça me fait un peu peur. Étienne, je pourrais tomber amoureuse de lui facilement. Estelle ou Violette aussi… Et tout cet amour que je leur donne dans nos jeux, je ne peux pas te le donner à toi…
- Tu m’en donnes déjà tant, ma chérie !
- Oui mais ce n’est pas assez, ma douce d’amour. Ce que je désire le plus au monde, c’est te donner TOUT. Je t’aime, tu ne peux sans doute pas comprendre à quel point. Tu vois, j’aime tout de toi, tout. J’aime ton corps, si magnifique, si merveilleux, si parfait, si beau… J’aime tes pieds délicats, j’adore les caresser, les lécher, prendre tes jolis orteils dans ma bouche et les sucer, les téter suavement jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter. J’aime tes jambes, ah, tes jambes, tellement belles, souples, galbées, fines… Elles sont merveilleuses… je les idéalise, je rêverais de vivre entre elles pour pouvoir les caresser, les sentir, les voir tout le temps. Sans rire, je suis amoureuse dingue de tes jambes, je les adore ! J’aime par-dessus tout le trésor qui sommeille entre elles et s’éveille souvent pour moi : ton si joli petit minou avec son cœur tout doux si mignon, juste au-dessus. J’aime le caresser, j’aime le sucer, le lécher, lui donner des coups de ma langue, la faire entrer en toi J’aime l’écarter, au plus large, le voir luire, tout rose, devant moi, et me dire que, là, maintenant, il m’appartient de te donner du BONHEUR… J’aime par-dessus tous te faire jouir, ma chérie d’amour. Ta jouissance est le sel de ma vie, ma raison d’être, rien ne me rend plus heureuse que te voir jouir ! et si je puis encore te dire une chose, je rêve que ce soit moi qui te fasse jouir toute ta vie ! Pas forcément d'autres filles... Je t’aime, ma belle chérie, ma Fabienne d’amour, Je t’aime au-delà de tout ce que tu peux penser. Voilà ma chérie, je voulais juste de dire ça…
- Heuh… Dis-moi… Ce ne serait pas, par hasard une sorte de déclaration d’amour ?
- Pas du tout !
- Ah : Bonne nouvelle… Donc, il y aura mieux à venir !
Fabienne se leva et prit un tout petit paquet sur le buffet du salon. Avec une petite hésitation, elle le tendit à sa belle.
- Oh ! que c’est beau !!! C’est un diamant ?
Josiane venait de sortir du tout petit écrin une bague portant une pierre incolore. Elle était très belle, très luisante malgré la faible lumière. Le petit anneau se passait tout juste au doigt prévu : l'annulaire de sa belle !
- Non, ma belle, c’est une aigue-marine incolore, Elle vient du Nigéria. Tu aimes ?
- Fa ! ma chérie… Tu as sûrement fait une folie, toi qui galères pour avoir quelque sous. C’est si joli… Alors, regarde j’ai ça pour toi… Pour nous.
Elle sortit de dessous le canapé un petit sac et le tendit à sa chérie.
- Regarde, mon amour… C’est juste pour nous.
Dans le sachet, il y avait deux colliers comme ceux qu’on met aux chiens, en cuir souple mais solide, épais, faits l’un de cuir rouge, l’autre d’un cuir vert profond, avec sur chacun une plaque, deux noms gravés suivis de quelques mots. Sur l’un : Josiane, épouse de Fabienne. Sur l’autre : Fabienne, épouse de Josiane
- Ma belle !!! Mon amour… Tu as fait ça ! Oh, dis, je t’aime tant… Donne-le-moi vite…
Fabienne saisit le collier et se le passa autour du cou, le serra au dernier cran et regarda sa chérie avec joie :
- Tu aimes, ma douce chérie ?
- Ma belle… j’adore. Tu dis que tu es vraiment à moi…
- Oui, mais toi ; tu n’as pas mis ton collier…
Josiane saisit le ruban de cuir vert et l’attacha autour de son cou puis, ravie se retourna vers son amoureuse ;
- Passe-moi la pince, sur le buffet, s’il te plait…
- Mais, mon amour… c’est une pince pour le sertir à vie…
- Oui, c’est ce que je veux faire. Si tu me le demandes.
- Ma belle… Tu me dépasses dans tes amours ! Je te veux plus que tout. Alors oui, je veux bien cela aussi, donne-moi ton alliance : là, on se marie vraiment !
Fabienne a tendu la pince pour sertir de solides rivets sur le collier de Josiane. Puis elle passa son propre collier sur lequel son amoureuse fixa quelques rivets. Voilà, elles s’étaient promises. N’était-ce pas le principal ? Fabienne n’avait apparemment pas son compte et l’exprima d’une voix des plus érotiques :
- Le collier, c’est bien… mais il faut la laisse ! As-tu prévu ?
- D’après-toi ? qu’en penses-tu ?
Derrière Josiane se distinguait un autre sachet. Elle l’attrapa et tendit à Fabienne un long ruban de cuir de même couleur que son collier La jeune femme le prit, le regarda attentivement, l’embrassa, le lécha, puis plaça le mousqueton à l’anneau de son collier :
- J’ai toute confiance en toi, ma chérie, je te donne ma vie, je mets cette laisse dont je sais qu’elle me retient à toi pour ma vie entière.
Josiane sortit du sachet l’autre laisse qu’elle donna à à Fabienne ? Puis elle en fixa le mousqueton à son propre collier :
- Désormais, ma belle d’amour, je suis ta propriété, comme tu es la mienne. Nous venons de nous donner totalement l’une à l’autre. Te rends-tu compte à quel point c’est merveilleux ? Je t’appartiens, tu m’appartiens. Nous pouvons faire ce que nous voulons l’une de l’autre !
- Ah ! Et puis-je savoir ce que tu comptes faire de moi, dans l'immédiat ?
- Trop tard !!!! Tu aurais dû y réfléchir plus tôt !!! Mais non, mon amour… Je vais prendre le plus grand soin de toi, je te fais cet aveu aussi : mon plus grand bonheur est de te voir heureuse. Donc, je vais tenter de te faire jouir autant que je le pourrai, chaque fois que je le pourrai, c’est promis !
- Promis juré ?
- Juré ma belle. Sache que tes études passeront toujours avant tout. Ton plaisir passera toujours avant le mien. Mais avant… J’aimerais que nous allions juste nous promener…
- Comme ça ?
- Oui, avec nos laisses. Je crois que ce sera bon pour nous, et pour les autres que chacun sache que nous sommes unies…. mariées, en quelque sorte !
- D'accord mon amour... Si on se rhabille avant !
FIN
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Très belle trilogie bien écrite on les envie