Histoires de jeunesses (III) - histoire érotique

Marc vient donc de nous déclarer qu'il est encore puceau.

Pierre en vient alors à annoncer, péremptoirement : "Alors Gaëlle, j'ai raison d'imaginer que toi aussi tu nous fera cette réponse ?"
Gaëlle rougit.

Elle prend son temps. Timidement.

Puis elle répond.

"Non !".

Pierre écarquille les yeux et nous dit "pourtant c'est la raison que m'a invoquée ton ex quand il a décidé de rompre..."
Gaëlle prend encore un petit moment pour répondre.

"C'est moi qui l'ai plaqué, en effet parce qu'il voulait un jour et ne voulait plus le lendemain. Et je me suis rendue compte qu'avec lui je ne pourrai pas vouloir."
Elle prend alors la parole et nous raconte l'histoire de son premier coït.

"C'était cet été, dit-elle. Séb et moi n'étions plus ensemble depuis deux mois déjà, et cela m'avait autant attristée que libérée en fait. Mes parents avaient loué un séjour en mobilhome, ils ont pu m'avoir à l'arrache un emplacement pour une tente. En fait je partageais un emplacement avec les enfants de leurs amis, deux filles et un garçon. L'ainée venait d'avoir 18 ans, j'en ai 19. On se connait, ça allait bien se passer.

Nous nous sommes donc retrouvés en bonne autonomie, les parents rassurés par la présence de deux majeures. On a passé les soirées du camping, et quelques sorties dans la boite la plus proche. Il a bien entendu fallu ruser pour faire entrer les deux plus jeunes mais ils font illusion sans difficulté.

Lors d'une de ces soirées, on sympathise avec un groupe de personnes, d'âge varié. Ils sont aussi du camping, c'est cool. On passe la soirée en boite, on danse, on s'amuse, puis on rentre, les deux plus jeunes ayant au passage enfreint la loi en dégustant quelques verres qui les font dormir au retour. Moi je conduis. Et de toutes façons je ne bois pas.

Le lendemain, soirée camping. Le groupe de la veille est là, ils nous invitent. On arrive. Julien, le garçon, tente une approche sur une fille de son âge du groupe, sous les yeux amusés de tous. Il se débrouille apparemment assez bien pour que l'oncle de la jeune fille me demande s'il a bien un préservatif. Je lui réponds sans aucun doute, on est passés au ravitaillement cet après-midi et il n'a pas manqué d'y passer. Il rit, me disant qu'il a prévu son coup. Avec un sourire.

On poursuit la discussion. Et alors que Julien embrasse avec la fougue d'un ado découvrant le French Kiss sa charmante Héloïse, l'oncle m'invite à danser, pour leur laisser un peu d'intimité dit-il.

Quand il m'a délicatement guidée de sa main sur ma hanche, me prenant l'autre main, j'ai senti une sensation de léger vertige, une excitation, une onde bienfaisante me parcourir. J'ai trouvé que cet oncle, qui avait moins de 8 ans de plus que sa nièce, dégageait quelque chose... Alors évidemment j'étais ravie de danser.

Après quelques danses nous sommes allés tous deux chercher des rafraichissements. De retour à la table les tourtereaux s'étaient éclipsés, probablement en direction du bord de l'étang, tout proche et plus romantique que la salle commune ! Nous nous sommes donc assis et avons discuté. J'en suis venue à parler de ma séparation récente, lui de son néant affectif depuiis quelques années, bref nous compatissions.

À un moment, j'ai voulu prendre l'air.

Il m'a évidemment accompagnée.

Nous nous sommes assis au bord de l'étang. Les deux tourtereaux étaient plus loin, allongés sur l'herbe au bord de l'étang. Mais je n'ai fait que les apercevoir.

Je n'avais d'yeux que pour lui.

Il m'a pris la main, nous poursuivions la discussion et son contact me faisait un bien immense.

À un moment, je ne sais plus exactement dans quel contexte, j'en suis arrivée à lui dire pêle-même que j'étais pucelle, c'est bien ce mot que j'ai employé, et que j'avais moi aussi pris une boite de capotes dans l'après-midi.

Il m'a embrassée.

J'en ai profité.

Il m'a proposé de m'accompagner à ma tente pour aller chercher les préservatifs. J'ai accepté.

La boite de capote neuve, encore sous blister, en main, je me suis laissée emmener à son mobil-home, dans lequel il était seul. Mon short en jean a vite glissé, mon maillot de bain jaune a vu ses bretelles descendre et je me suis trouvée devant lui nue ouvrant le blister de la boite.

Il m'a saisi la boite, a descendu sa braguette et son short, baissé son slip de bain, et sur sa bite tendue il a glissé le préservatif qu'il venait de sortir de son emballage. Il m'a alors allongée et m'a prise en missionaire. Tout doucement d'abord, j'ai senti une légère résistance. Pios, comme je mouillais vite, il a pu prendre un rythme plus soutenu : il me baisait bien. Je me trouvais vite à haleter de nos copulations. Il s'en encourageait et reprenait de plus belle.

À un moment, il s'est retiré, me provoquant une sensation de vide que j'allais vouloir vite combler... Il m'a invitée, m'aidant largement, à me retourner. Me suggérant de me mettre sur les genoux et mes mains. À quatre pates quoi. J'ai obtempéré. Il m'a chuchoté "et maintenant, la levrette, Gaëlle !". J'ai commencé par sortir un "Heiiiin" qui sonnait bon la luxure. Il a alors pris ses aises, m'envoyant des coups par derrière, me fessant à l'occasion. Je soufflais, je gémissais, je tremblais ! Un violent spasme m'a saisie, il a ressenti la secousse et m'a dit "Oh tu as joui !". En effet je sentais une onde de bonheur lascif m'envahir et me submerger d'un coup.

Il a alors sorti sa bite de mon con, et j'ai senti quelques secondes après des gouttes au bas de mon dos. Il m'avait giclé dessus. Et j'aimais ça !

Il m'a proposé de rester. J'ai décliné, je devais retourner à la tente. Je suis repartie. En quittant son mobilhome je me suis dit à moi-même que je sortais telle une professionnelle après un travail bien fait, ça m'a fait rougir..."
Pierre commente par un "Eh bien...". Alors, Marc prend la parole. Et propose que la suivante à raconter son histoire sera Pascal.

Celui-ci, gêné, ne sait pas comment commencer...