JOUR DE GREVE III
Récit érotique écrit par Claude Lamour [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-02-2010 dans la catégorie A dormir debout
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JOUR DE GREVE III
Encore une semaine qui se termine. Comme tout les vendredis, je quitte mon travail après le déjeuner. Je ne suis pas pressée de rentrer chez moi. Personne ne m’y attend depuis mon divorce.
D’ailleurs, à ce sujet, il faudrait bien que je fasse quelque chose si je ne veux pas finir vieille fille.
Aujourd’hui, je trouve le métro particulièrement bondé. Il faut dire que nous l’avons attendu très longtemps et le quai était noir de monde.
Coincée contre les portes au fond du wagon, je ne peux que subir ce moyen de locomotion infernal.
J’observe les gens. Je les trouve gris, tristes, fatigués.
A une station, lors d’un mouvement de foule, je croise le regard d’un homme. La cinquantaine, grand, maigre, petites lunettes rondes. Il ressemble à un secrétaire, de ceux qu’ont oublient au fond d’une cave dans un bureau sombre et humide.
Je connais ce genre de regard, bourré de vices, d’envies et de lubricités. De plus, les hommes sont tellement prévisibles que je peux sans me forcer imaginer tout ce qui passe dans la tête de celui ci.
Pourtant écrasée, dos contre la porte, il parvient tout de même à se glisser derrière moi. Je reconnais qu’il est habile car je n’ai pas compris comment il s’y est prit. A moins que mon inconscient de petite dépravée ne lui ai fait une petite place ?
De toute façon, je ne suis pas farouche et ne dédaigne pas à me faire caresser par un inconnu quel qui soit. Ne dit on pas qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien ?
Instantanément, je sens son sexe gonflé dans son pantalon. Je la sens raide et verticale, épousant la raie de mes fesses.
L’homme, monte et descend pour se frotter à moi, en se mettant sur la pointe des pieds. Le métro est toujours à l’arrêt et visuellement, nous ne sommes pas protégés par les secousses d’une rame en mouvement et son petit manège doit être visible jusqu’au bout du wagon.
Il doit s’en rendre compte car il cesse.
Je sens son souffle dans mon cou et ca me donne des frissons.
Je l’imagine penchant la tête pour l’embrasser ou pour mordiller le lobe de mon oreille. Mais au lieu de ca, il préfère prendre mes fesses à pleine mains. Je suis surprise qu’il n’ait pas fait d’approches préliminaires, qu’il n’ait pas « tâté » le terrain pour savoir si je ne dirais rien.
Il n’a pas hésité et il les malaxe avec force.
Personne ne nous observe. Personne ne soupçonne se qui se passe un peu plus bas.
En fait, les gens sont préoccupés par des choses surement plus importantes.
Voilà presque cinq minutes que nous sommes arrêtés à cette station. Pourquoi ? Le manque d’informations en énerve plus d’un et les esprits s’échauffent.
Tout se remue ménage arrange bien mon gaillard. Il prend de l’assurance face à mon manque de réaction et entreprend de remonter ma jupe.
Qu’elle va être sa réaction lorsque ses mains découvriront que je suis en bas et porte jarretelle et que je ne porte rien d’autre?
Ses mains se collent à mes fesses. Elles sont chaudes et douces.
Il cherche une ficelle de string, mais ne trouve rien.
Il pousse un « Hummmm ! » de satisfaction si peu discret, qu’on pourrait l’entendre deux stations plus loin, si un « Hooooo ! » de protestation des voyageurs ne l’étouffait pas.
Les lumières de la rame viennent de s’éteindre.
Les gens vocifèrent, protestent, s’agitent.
Mon type aussi, s’agite. Je le sens ouvrir sa braguette et sortir sa queue.
Tout ceci me rappelle bien des souvenirs (Voir « Jour de grève I et II »), de très bon et d’autres plus embarrassants, comme se retrouver les jambes dégoulinantes de foutre. C’est ce que je redoute lorsqu’il penche son sexe pour pouvoir le glisser entre mes cuisses.
J’ai retenu la leçon et depuis les grèves de 2006, j’ai toujours des mouchoirs à portée de main, pour le cas ou…
J’en attrape un et glisse ma main sous ma jupe, prête à recevoir le liquide bouillant dans le mouchoir, là, juste sous ma chatte trempée.
Il a empoigné mes hanches et se fait du bien entre mes cuisses serrées.
Mon ventre vibre d’envie, mes jambes flageolent, mon cœur s’emballe. J’ai chaud.
Je sens mon sexe couler de plaisir et d’excitation sur son gland qui le frôle à chaque coup de butoir.
Que voulez vous ! On ne se refait pas !
Soudain !
« Suite à un mouvement de grève, le trafic est totalement interrompu sur l’ensemble du réseau. Les voyageurs sont invités à rejoindre les sorties. Suite à un mouvement de grève, le trafic est totalement…»
La foule quitte le wagon en hurlant, en sifflant.
Pour ne pas nous faire surprendre, je dois interrompre l’ardeur du grand monsieur. Il tente de me retenir, mais je me dégage, rabaisse ma jupe et quitte le wagon à mon tour.
Je traverse avec peine le flot des voyageurs qui se ruent sur la sortie et parviens à atteindre un des sièges de la station. J’ai besoin de reprendre mes esprits et de calmer mon petit cœur.
Les gens ne sont plus seulement gris et tristes, mais ils sont maintenant envahis de colère.
Un vieux bonhomme visiblement exaspéré, casse la camera de surveillance avec sa canne.
« Le monde devient fou. Vous ne croyez pas ? »
Merde ! C’est le type. Je le croyais parti. Je me sens gênée et je rougie. Honteuse, je ne sais pas quoi répondre et je fais celle qui l’ignore. Il s’assoit sur le siège d’à coté et il se penche pour engager la conversation. Mais un nouvel élément vient perturber ses plans.
« Léa ! Léaaaa ! »
Je reconnaitrais cette voix parmi mille.
Ma Bibiche (Jour de grève II) coure vers moi les bras tendus comme une enfant le ferait pour sa mère. Elle est adorable.
Je me lève et elle me saute dessus si fort, que je retombe assise. Elle éclate de rire et vient s’asseoir de coté sur mes genoux et passe un bras autour de mon cou. Sans s’en rendre compte, elle écarte légèrement les jambes et le type lorgne sans discrétion entre ses cuisses.
Le moulin à parole se met en marche.
« Mais qu’est ce que tu fais là ? C’est drôle, je pensais à toi. De toute façon, dès qu’il y a un peu de monde, je pense à toi. T’a vus, ils sont gonflés quand même avec leurs grèves surprises, non ? Dis…entre nous…tu t’es refait peloter toi ? Moi, non. C’est dommage, j’avais bien aimé mais je… »
Le type ne perd pas une miette de ce monologue et semble apprécier ses révélations. Je pose un doigt sur sa bouche.
« Bibiche, je t’en supplie, tais toi. Chuttttt ! »
« Hummm ! J’aime quand tu m’appelles Bibiche ! »
Elle n’a pas comprit ma mise en garde et approche ses lèvres des miennes. Je suis surprise par son comportement. Je n’aurais jamais cru Carole agir ainsi, mais déconcertée et grisée par son petit air fripon, je m’abandonne et nous nous embrassons avec gourmandise. Visiblement, la vie parisienne l’a rendu moins farouche.
Le type, la foule, plus rien n’a d’importance à ce moment là.
Pourtant, le silence parvient à briser mon émoi. Le quai est désert. Tous les voyageurs sont partis.
« Regarde Léa ! Le type ! »
Il est debout, sourire aux lèvres et queue à la main. Il se masturbe sans réserve en nous regardant.
Finalement, c’est la première fois que je vois son sexe et je dois reconnaitre que je n’aurais jamais imaginé qu’il soit si bien …outillé.
« Hummm ! Bel engin ! Tu le connais ce type ? »
« Heuu ! Oui, depuis peu de temps, mais… »
Pas le temps de finir ma phrase.
« Ha ! Ben les amis de mes amis sont mes amis ! »
Sans me laisser le temps de réagir, elle se penche et engloutie le membre avec un « Hummm ! » de plaisir. Je ne sais plus trop quoi faire.
Plusieurs sentiments s’entrechoquent en moi. La colère, le plaisir, l’envie, l’excitation forment un cocktail explosif. Mon sexe est inondé, mon cœur rebat la chamade et j’ai une envie folle de Carole. Je glisse mes mains sous son tee-shirt et tremble d’émotion en caressant enfin ses petits seins fermes.
Je la regarde faire avec fascination. Elle y met tant de cœur. Elle a tellement envie de bien faire. Et elle y arrive très bien. Dans un râle l’homme se vide et ma « Bibiche » prend bien soins de ne pas en perdre une goutte.
Elle se tourne vers moi et me reprend dans ses bras.
« J’aime comme tu me caresses. J’en ai tellement rêvé. »
Elle me redonne un long et savoureux baiser.
« Hé ! Les filles ? Si on allait finir ailleurs ? »
Putain ! J’en veux à ce type de briser ainsi ce moment de tendresse. J’ai bien envie de finir ailleurs, mais sans ce connard. Une fois dehors, je le vire.
Nous remontons vers la surface, mais une surprise nous attend.
Arrivés aux tourniquets, je sens que quelque chose ne va pas. Le guichet est éteint et il n’y a pas d’agent. Nous prenons le couloir qui mène à la sortie et là…nous trouvons les portes closes et les grilles fermées. D’instinct, nous sautons sur nos téléphones portables… Pas de réseau.
« Merde ! Nous n’aurions pas du nous attarder en bas. »
« Ben quand même Léa, il y a des cameras ! »
« Ben, non ! Justement. Elle a été cassée. Mais ils auraient pu descendre voir.»
« Bon ! Les filles ! Ce n’est pas si grave. Si ca se trouve, c’est juste un débrayage de deux heures ? Ils l’ont déjà fait vous savez. Attendons un peu, ensuite nous aviserons. Et puis je suis là, non ? Et nous avons une rame complète rien que pour nous ! »
Quel prétentieux ! Et cette écervelée de Carole qui adhère à tous les dires de ce type.
Hum ! Serrais je jalouse ?
Nous redescendons et je me réinstalle sur un des sièges du quai.
Le métro vide et éteint, le quai silencieux. Pour un peu ca foutrait presque les jetons.
« Bon, les filles ! Je vais vous chercher des barres de chocolat au distributeur. Je reviens ! »
Je marmonne tout doucement.
« T’es pas obligé de revenir.»
Carole s’accroupit face à moi et pose ses mains sur mes genoux. Elle plonge son regard dans le mien. Ses yeux me rendent dingue.
« Ça vas Léa ? Tu semble lointaine.»
« Non ma bibiche. C’est ce type. Je le trouve un peu collant.»
« Oui, mais tu a vu comment il est gaulé ? »
Nous éclatons de rire. Puis, d’une voix très douce elle me dit :
« Tu sais, j’ai beaucoup pensé à toi depuis notre rencontre. Je t’ai même cherché des semaines entières. Notre rencontre a été si brève, mais si intense en émotions. »
« C’est le moins qu’on puisse dire. »
« Je me souviens très bien de ce que j’ai ressenti au contact de ta main sur ma culotte. Jamais une fille ne m’avait touché. J’aurais aimé que ca ne s’arrête jamais. J’en ai rêvé des semaines et des semaines. »
Jusque là, plutôt sérieuse, son visage s’illumine soudain et avec un sourire ravageur elle me lance :
« Tu crois que je suis gouine ? »
Nous explosons de rire. Nos éclats de voix se répercutent dans la station en échos presque infinis.
Infini comme la tendresse toute particulière que je porte à cette fille.
« M’en fou ! Lesbienne ou pas, j’ai envi de toi ! »
Elle laisse glisser ses mains sous ma jupe, écarte mes cuisses et dépose un baiser sur mes genoux. Puis un autre un peu plus haut, et encore un autre. Ma jupe est maintenant remontée jusqu’à la ceinture. Je me laisse glisser sur le siège de plastique, pour mieux m’offrir à la bouche de ma jeune amante.
Le premier coup de langue, la découverte de l’autre, de ses façons de faire, de son habileté à faire monter votre plaisir. Humm ! Quel délice. Et cette petite est très habile.
Je suis parcourue de frissons, de décharges électriques. Je me cramponne au siège pour ne pas hurler mon plaisir. Sa langue frétille, tourne, fouille mon vagin avec un sens inné de l’observation de mes réactions.
Elle est divine et me transporte à des années lumière de la station. Si loin que je ne me rends pas compte que je viens de prendre le pieu de l’homme dans ma bouche.
Je le suce avec avidité et gourmandise. Je veux transmettre ce que je ressens. Je veux lui faire du bien. Je veux le rendre fou autant que Carole me rend folle.
Je prends sa queue à pleine main et je le masturbe avec frénésie, alors que ma bouche s’égare sur ses couilles énormes.
« Et bien ! On ne s’ennuie pas ici ! Qu’est ce que vous foutez là !? »
Deux types arrivent sur le quai par un petit escalier qui remonte des voies. Ils se dirigent vers nous.
Surprit, nous nous réajustons rapidement.
Ils sont habillés avec des vêtements de travail, un casque avec une lampe et portent chacun une caisse à outils.
Notre acolyte se sent obligé de donner des explications.
« Ce n’est pas ce que vous croyez, vraiment, je vous assure. Figurez vous que nous nous sommes retrouvés enfermés mes amies et moi et je tentais de les calmer. Vous savez, les femmes s’affolent pour pas grand choses. Hahaha ! »
Non mais ! Quel con ce type !
Je ne sais pas ce qui me retient de lui coller une tarte dans la tronche.
Les ouvriers se regardent ahurit par ses explications bidons.
Le plus vieux dit à l’autre :
« Reste avec eux, je vais avertir la surface. »
Puis il se dirige au bout du quai. Il ouvre une grosse boite métallique fixée au mur et en retire un combiné de téléphone qu’il porte à son oreille. Il me regarde et se ravise. Il raccroche et me fait signe de le rejoindre.
Ne sachant pas ce qu’il a vraiment vu, c’est un peu penaude que je le rejoins.
« Dites moi, avant que je n’appelle, vous pourriez peut être me rendre un petit service ? »
Je suis surprise, mais curieuse de savoir comment je pourrais lui rendre service.
« Ben, je sais pas. Faut voir. »
« Regardez, j’ai les mains dégueulasses et j’ai une grosse envie de pisser, alors… »
Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire.
« Hihihi ! Vous êtes gonflé vous ! Demandez ca à votre collègue, hihihi ! »
« Ha non ! Beurck ! Pas un mec ! Allez soyez sympa. Ca vous coute rien.»
« Vous nous aiderez à sortir d’ici ? »
« Pas de problème, ma gazelle, j’ai un passe. »
Puis, sans attendre, il défait les boutons de la braguette de son bleu de travail et se tourne un peu vers le tunnel.
Je réfléchie rapidement et en conclue que finalement je ne risquais pas grand-chose à faire pisser ce gaillard.
Je plonge ma main dans le bleu, fouille un caleçon blanc à pois rouge et trouve…la bête. Je la dégage de sa prison de tissus et la tiens entre le pouce et l’index sans regarder.
Je la sens grossir, gonfler, devenir dure entre mes doigts. Je rougie.
« Vous pouvez la prendre à pleine main, elle ne mord pas vous savez. »
« Non, non. Ça ira comme ca. »
Je me mens à moi-même, car je n’ai qu’une envie c’est appuyer dessus pour sentir la fermeté de ce membre chaud.
Le type ne pisse toujours pas. Il bouge légèrement et je sens les veines rouler sous mes doigts.
Je craque et empoigne le sexe.
« Humm ! Voilà qui est mieux, non ? »
« Heu ! Non ! C’est juste pour le coté pratique. Dépêchez vous, je ne vais pas attendre toute la journée que vous uriniez ! »
« Ben oui, mais bandé comme ca, je n’y arrive pas. Il faudrait que je me vide les couilles. »
Vexée et honteuse, je le lâche et veux partir, mais il me retient par le bras.
Je ne le regarde pas et je tourne la tête vers mes compères. Le spectacle qui s’offre à moi me cloue sur place.
Carole est assise sur l’autre employé, jupe et tee-shirt relevés. Elle se fait tringler tout en suçant notre homme. Je me demande même si elle ne se fait pas sodomiser. En tout cas, elle semble ravie de la tournure des choses et ca m’excite de la voir s’offrir ainsi.
« Vous voyez ! Vos amis s’amusent bien, eux ! »
Je le laisse replacer ma main sur son membre et je le masturbe doucement, tout en contemplant Carole prendre son pied. Puis, ni tenant plus, je m’accroupis et dévore avec délectation, le monstre près à vomir son venin.
C’est une tornade de plaisir qui roule dans ma tête. Il me semble que jamais queue ne fut aussi bonne.
Quand enfin il se libère, je bois son jus comme un délice sacré qui ne doit être gâché à aucun prix.
Je le suce et l’aspire bien après la dernière goutte. J’en veux encore et encore, mais il n’a plus rien à m’offrir.
« Viens, on vas voir ta copine. »
Nous nous approchons du petit groupe. Carole est toujours assise sur le deuxième homme. Ils ne bougent plus, respirent fort et se remettent doucement de leurs plaisirs.
Elle m’aperçoit et me sourit.
« Humm ! Léa ! C’était délicieux, j’ai prie un pied monstre. »
Elle s’apprête à se relever, mais je l’en empêche.
« Non, attend ma douce, j’ai soif. »
Je me penche en avant et enfouit aussitôt mon visage entre les cuisses de Carole.
Je suis tout d’abord très agréablement surprise par les effluvent poivrées de leurs frivolités, encore chaudes.
Chaudes et poivrées comme la liqueur qui s’échappe du petit abricot lisse et rose.
Un long filet s’en écoule et glisse vers le sexe et les testicules désormais rabougries de son partenaire d’un jour, toujours écrasé sous les fesses de ma douce petite amie.
D’un grand coup de langue, j’empêche l’écoulement d’atteindre son but. Enivrée par le gout délicieux des deux plaisirs mélangés, je plonge ma face entre les grandes lèvres bouillantes et gluantes.
Tandis que ma langue fouille, que j’aspire et me délecte, je sens un membre me pénétrer et des mains puissantes s’agripper à ma taille. J’ignore lequel des deux est en moi et cela m’est bien égal.
Carole jouit une fois de plus ainsi que l’homme derrière moi.
Soudain, j’entends des bruits, des pas, un brouhaha de plus en plus proche. Je lève la tête.
Carole suce notre condisciple. Accrochée au membre elle ne semble pas entendre la foule revenir.
L’ouvrier sur lequel elle était assise, la pousse et se dégage.
« Viens vite, on se tire ! »
Et les deux hommes disparaissent dans le tunnel.
« Carole arrête, il faut … »
Les compresseurs de la rame redémarrent et la lumière revient.
« Putain, arrête ! Ils arrivent ! »
Je redescends son tee-shirt et sa jupe et la supplie de se relever.
Enfin ! Le type jouit et se vide dans la bouche de Bibiche. Elle se redresse et m’adresse un grand sourire.
Les premiers voyageurs pénètrent dans la station. Il s’en est fallu de peu.
« Putain ! T’es conne toi ! Tu m’as fait flipper là ! Tu te rends compte si on vous avait vu ? Pffff ! »
Ses yeux pétillent de malice et je ne me méfie pas lorsqu’elle s’approche de moi et me passe ses bras autour du cou.
Elle dépose ses lèvres sur les miennes.
Je suis gênée de l’embrasser. C’est comme si tout le monde savait ce que nous venons de faire. Je recule.
Elle revient à la charge et devant ce nouveau contact avec ses lèvres douces, je m’abandonne et ouvre la bouche pour accueillir sa langue. Mais ce n’est pas elle qui envahie ma bouche, mais un flot de foutre qu’elle avait pris soin de ne pas avaler.
La surprise passée, nous nous embrassons mêlant notre salive et la jouissance que nous dégustons, petit à petit.
Nous nous écartons un peu et un long filet nous relie encore.
Je n’oublierais jamais les regards courroucés des femmes et ceux très intéressés des hommes.
Tiens ? En parlant d’homme !... Le notre à filé.
Je regarde cette fille. Elle me fascine. Je lui prends la main.
« Toi, je n’attend pas les prochaines grèves pour te revoir ! »
« J’espère bien. »
Nous éclatons de rire.
Les wagons se remplissent.
« Carole, viens, on va plus pouvoir monter ! Dépêche-toi ! »
« Ok ! Alors la première qui se fait mettre une main au cul ? Chiche ? »
« Chiche ! »
Et nous sautons à notre tour dans la masse compacte des voyageurs.
D’ailleurs, à ce sujet, il faudrait bien que je fasse quelque chose si je ne veux pas finir vieille fille.
Aujourd’hui, je trouve le métro particulièrement bondé. Il faut dire que nous l’avons attendu très longtemps et le quai était noir de monde.
Coincée contre les portes au fond du wagon, je ne peux que subir ce moyen de locomotion infernal.
J’observe les gens. Je les trouve gris, tristes, fatigués.
A une station, lors d’un mouvement de foule, je croise le regard d’un homme. La cinquantaine, grand, maigre, petites lunettes rondes. Il ressemble à un secrétaire, de ceux qu’ont oublient au fond d’une cave dans un bureau sombre et humide.
Je connais ce genre de regard, bourré de vices, d’envies et de lubricités. De plus, les hommes sont tellement prévisibles que je peux sans me forcer imaginer tout ce qui passe dans la tête de celui ci.
Pourtant écrasée, dos contre la porte, il parvient tout de même à se glisser derrière moi. Je reconnais qu’il est habile car je n’ai pas compris comment il s’y est prit. A moins que mon inconscient de petite dépravée ne lui ai fait une petite place ?
De toute façon, je ne suis pas farouche et ne dédaigne pas à me faire caresser par un inconnu quel qui soit. Ne dit on pas qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien ?
Instantanément, je sens son sexe gonflé dans son pantalon. Je la sens raide et verticale, épousant la raie de mes fesses.
L’homme, monte et descend pour se frotter à moi, en se mettant sur la pointe des pieds. Le métro est toujours à l’arrêt et visuellement, nous ne sommes pas protégés par les secousses d’une rame en mouvement et son petit manège doit être visible jusqu’au bout du wagon.
Il doit s’en rendre compte car il cesse.
Je sens son souffle dans mon cou et ca me donne des frissons.
Je l’imagine penchant la tête pour l’embrasser ou pour mordiller le lobe de mon oreille. Mais au lieu de ca, il préfère prendre mes fesses à pleine mains. Je suis surprise qu’il n’ait pas fait d’approches préliminaires, qu’il n’ait pas « tâté » le terrain pour savoir si je ne dirais rien.
Il n’a pas hésité et il les malaxe avec force.
Personne ne nous observe. Personne ne soupçonne se qui se passe un peu plus bas.
En fait, les gens sont préoccupés par des choses surement plus importantes.
Voilà presque cinq minutes que nous sommes arrêtés à cette station. Pourquoi ? Le manque d’informations en énerve plus d’un et les esprits s’échauffent.
Tout se remue ménage arrange bien mon gaillard. Il prend de l’assurance face à mon manque de réaction et entreprend de remonter ma jupe.
Qu’elle va être sa réaction lorsque ses mains découvriront que je suis en bas et porte jarretelle et que je ne porte rien d’autre?
Ses mains se collent à mes fesses. Elles sont chaudes et douces.
Il cherche une ficelle de string, mais ne trouve rien.
Il pousse un « Hummmm ! » de satisfaction si peu discret, qu’on pourrait l’entendre deux stations plus loin, si un « Hooooo ! » de protestation des voyageurs ne l’étouffait pas.
Les lumières de la rame viennent de s’éteindre.
Les gens vocifèrent, protestent, s’agitent.
Mon type aussi, s’agite. Je le sens ouvrir sa braguette et sortir sa queue.
Tout ceci me rappelle bien des souvenirs (Voir « Jour de grève I et II »), de très bon et d’autres plus embarrassants, comme se retrouver les jambes dégoulinantes de foutre. C’est ce que je redoute lorsqu’il penche son sexe pour pouvoir le glisser entre mes cuisses.
J’ai retenu la leçon et depuis les grèves de 2006, j’ai toujours des mouchoirs à portée de main, pour le cas ou…
J’en attrape un et glisse ma main sous ma jupe, prête à recevoir le liquide bouillant dans le mouchoir, là, juste sous ma chatte trempée.
Il a empoigné mes hanches et se fait du bien entre mes cuisses serrées.
Mon ventre vibre d’envie, mes jambes flageolent, mon cœur s’emballe. J’ai chaud.
Je sens mon sexe couler de plaisir et d’excitation sur son gland qui le frôle à chaque coup de butoir.
Que voulez vous ! On ne se refait pas !
Soudain !
« Suite à un mouvement de grève, le trafic est totalement interrompu sur l’ensemble du réseau. Les voyageurs sont invités à rejoindre les sorties. Suite à un mouvement de grève, le trafic est totalement…»
La foule quitte le wagon en hurlant, en sifflant.
Pour ne pas nous faire surprendre, je dois interrompre l’ardeur du grand monsieur. Il tente de me retenir, mais je me dégage, rabaisse ma jupe et quitte le wagon à mon tour.
Je traverse avec peine le flot des voyageurs qui se ruent sur la sortie et parviens à atteindre un des sièges de la station. J’ai besoin de reprendre mes esprits et de calmer mon petit cœur.
Les gens ne sont plus seulement gris et tristes, mais ils sont maintenant envahis de colère.
Un vieux bonhomme visiblement exaspéré, casse la camera de surveillance avec sa canne.
« Le monde devient fou. Vous ne croyez pas ? »
Merde ! C’est le type. Je le croyais parti. Je me sens gênée et je rougie. Honteuse, je ne sais pas quoi répondre et je fais celle qui l’ignore. Il s’assoit sur le siège d’à coté et il se penche pour engager la conversation. Mais un nouvel élément vient perturber ses plans.
« Léa ! Léaaaa ! »
Je reconnaitrais cette voix parmi mille.
Ma Bibiche (Jour de grève II) coure vers moi les bras tendus comme une enfant le ferait pour sa mère. Elle est adorable.
Je me lève et elle me saute dessus si fort, que je retombe assise. Elle éclate de rire et vient s’asseoir de coté sur mes genoux et passe un bras autour de mon cou. Sans s’en rendre compte, elle écarte légèrement les jambes et le type lorgne sans discrétion entre ses cuisses.
Le moulin à parole se met en marche.
« Mais qu’est ce que tu fais là ? C’est drôle, je pensais à toi. De toute façon, dès qu’il y a un peu de monde, je pense à toi. T’a vus, ils sont gonflés quand même avec leurs grèves surprises, non ? Dis…entre nous…tu t’es refait peloter toi ? Moi, non. C’est dommage, j’avais bien aimé mais je… »
Le type ne perd pas une miette de ce monologue et semble apprécier ses révélations. Je pose un doigt sur sa bouche.
« Bibiche, je t’en supplie, tais toi. Chuttttt ! »
« Hummm ! J’aime quand tu m’appelles Bibiche ! »
Elle n’a pas comprit ma mise en garde et approche ses lèvres des miennes. Je suis surprise par son comportement. Je n’aurais jamais cru Carole agir ainsi, mais déconcertée et grisée par son petit air fripon, je m’abandonne et nous nous embrassons avec gourmandise. Visiblement, la vie parisienne l’a rendu moins farouche.
Le type, la foule, plus rien n’a d’importance à ce moment là.
Pourtant, le silence parvient à briser mon émoi. Le quai est désert. Tous les voyageurs sont partis.
« Regarde Léa ! Le type ! »
Il est debout, sourire aux lèvres et queue à la main. Il se masturbe sans réserve en nous regardant.
Finalement, c’est la première fois que je vois son sexe et je dois reconnaitre que je n’aurais jamais imaginé qu’il soit si bien …outillé.
« Hummm ! Bel engin ! Tu le connais ce type ? »
« Heuu ! Oui, depuis peu de temps, mais… »
Pas le temps de finir ma phrase.
« Ha ! Ben les amis de mes amis sont mes amis ! »
Sans me laisser le temps de réagir, elle se penche et engloutie le membre avec un « Hummm ! » de plaisir. Je ne sais plus trop quoi faire.
Plusieurs sentiments s’entrechoquent en moi. La colère, le plaisir, l’envie, l’excitation forment un cocktail explosif. Mon sexe est inondé, mon cœur rebat la chamade et j’ai une envie folle de Carole. Je glisse mes mains sous son tee-shirt et tremble d’émotion en caressant enfin ses petits seins fermes.
Je la regarde faire avec fascination. Elle y met tant de cœur. Elle a tellement envie de bien faire. Et elle y arrive très bien. Dans un râle l’homme se vide et ma « Bibiche » prend bien soins de ne pas en perdre une goutte.
Elle se tourne vers moi et me reprend dans ses bras.
« J’aime comme tu me caresses. J’en ai tellement rêvé. »
Elle me redonne un long et savoureux baiser.
« Hé ! Les filles ? Si on allait finir ailleurs ? »
Putain ! J’en veux à ce type de briser ainsi ce moment de tendresse. J’ai bien envie de finir ailleurs, mais sans ce connard. Une fois dehors, je le vire.
Nous remontons vers la surface, mais une surprise nous attend.
Arrivés aux tourniquets, je sens que quelque chose ne va pas. Le guichet est éteint et il n’y a pas d’agent. Nous prenons le couloir qui mène à la sortie et là…nous trouvons les portes closes et les grilles fermées. D’instinct, nous sautons sur nos téléphones portables… Pas de réseau.
« Merde ! Nous n’aurions pas du nous attarder en bas. »
« Ben quand même Léa, il y a des cameras ! »
« Ben, non ! Justement. Elle a été cassée. Mais ils auraient pu descendre voir.»
« Bon ! Les filles ! Ce n’est pas si grave. Si ca se trouve, c’est juste un débrayage de deux heures ? Ils l’ont déjà fait vous savez. Attendons un peu, ensuite nous aviserons. Et puis je suis là, non ? Et nous avons une rame complète rien que pour nous ! »
Quel prétentieux ! Et cette écervelée de Carole qui adhère à tous les dires de ce type.
Hum ! Serrais je jalouse ?
Nous redescendons et je me réinstalle sur un des sièges du quai.
Le métro vide et éteint, le quai silencieux. Pour un peu ca foutrait presque les jetons.
« Bon, les filles ! Je vais vous chercher des barres de chocolat au distributeur. Je reviens ! »
Je marmonne tout doucement.
« T’es pas obligé de revenir.»
Carole s’accroupit face à moi et pose ses mains sur mes genoux. Elle plonge son regard dans le mien. Ses yeux me rendent dingue.
« Ça vas Léa ? Tu semble lointaine.»
« Non ma bibiche. C’est ce type. Je le trouve un peu collant.»
« Oui, mais tu a vu comment il est gaulé ? »
Nous éclatons de rire. Puis, d’une voix très douce elle me dit :
« Tu sais, j’ai beaucoup pensé à toi depuis notre rencontre. Je t’ai même cherché des semaines entières. Notre rencontre a été si brève, mais si intense en émotions. »
« C’est le moins qu’on puisse dire. »
« Je me souviens très bien de ce que j’ai ressenti au contact de ta main sur ma culotte. Jamais une fille ne m’avait touché. J’aurais aimé que ca ne s’arrête jamais. J’en ai rêvé des semaines et des semaines. »
Jusque là, plutôt sérieuse, son visage s’illumine soudain et avec un sourire ravageur elle me lance :
« Tu crois que je suis gouine ? »
Nous explosons de rire. Nos éclats de voix se répercutent dans la station en échos presque infinis.
Infini comme la tendresse toute particulière que je porte à cette fille.
« M’en fou ! Lesbienne ou pas, j’ai envi de toi ! »
Elle laisse glisser ses mains sous ma jupe, écarte mes cuisses et dépose un baiser sur mes genoux. Puis un autre un peu plus haut, et encore un autre. Ma jupe est maintenant remontée jusqu’à la ceinture. Je me laisse glisser sur le siège de plastique, pour mieux m’offrir à la bouche de ma jeune amante.
Le premier coup de langue, la découverte de l’autre, de ses façons de faire, de son habileté à faire monter votre plaisir. Humm ! Quel délice. Et cette petite est très habile.
Je suis parcourue de frissons, de décharges électriques. Je me cramponne au siège pour ne pas hurler mon plaisir. Sa langue frétille, tourne, fouille mon vagin avec un sens inné de l’observation de mes réactions.
Elle est divine et me transporte à des années lumière de la station. Si loin que je ne me rends pas compte que je viens de prendre le pieu de l’homme dans ma bouche.
Je le suce avec avidité et gourmandise. Je veux transmettre ce que je ressens. Je veux lui faire du bien. Je veux le rendre fou autant que Carole me rend folle.
Je prends sa queue à pleine main et je le masturbe avec frénésie, alors que ma bouche s’égare sur ses couilles énormes.
« Et bien ! On ne s’ennuie pas ici ! Qu’est ce que vous foutez là !? »
Deux types arrivent sur le quai par un petit escalier qui remonte des voies. Ils se dirigent vers nous.
Surprit, nous nous réajustons rapidement.
Ils sont habillés avec des vêtements de travail, un casque avec une lampe et portent chacun une caisse à outils.
Notre acolyte se sent obligé de donner des explications.
« Ce n’est pas ce que vous croyez, vraiment, je vous assure. Figurez vous que nous nous sommes retrouvés enfermés mes amies et moi et je tentais de les calmer. Vous savez, les femmes s’affolent pour pas grand choses. Hahaha ! »
Non mais ! Quel con ce type !
Je ne sais pas ce qui me retient de lui coller une tarte dans la tronche.
Les ouvriers se regardent ahurit par ses explications bidons.
Le plus vieux dit à l’autre :
« Reste avec eux, je vais avertir la surface. »
Puis il se dirige au bout du quai. Il ouvre une grosse boite métallique fixée au mur et en retire un combiné de téléphone qu’il porte à son oreille. Il me regarde et se ravise. Il raccroche et me fait signe de le rejoindre.
Ne sachant pas ce qu’il a vraiment vu, c’est un peu penaude que je le rejoins.
« Dites moi, avant que je n’appelle, vous pourriez peut être me rendre un petit service ? »
Je suis surprise, mais curieuse de savoir comment je pourrais lui rendre service.
« Ben, je sais pas. Faut voir. »
« Regardez, j’ai les mains dégueulasses et j’ai une grosse envie de pisser, alors… »
Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire.
« Hihihi ! Vous êtes gonflé vous ! Demandez ca à votre collègue, hihihi ! »
« Ha non ! Beurck ! Pas un mec ! Allez soyez sympa. Ca vous coute rien.»
« Vous nous aiderez à sortir d’ici ? »
« Pas de problème, ma gazelle, j’ai un passe. »
Puis, sans attendre, il défait les boutons de la braguette de son bleu de travail et se tourne un peu vers le tunnel.
Je réfléchie rapidement et en conclue que finalement je ne risquais pas grand-chose à faire pisser ce gaillard.
Je plonge ma main dans le bleu, fouille un caleçon blanc à pois rouge et trouve…la bête. Je la dégage de sa prison de tissus et la tiens entre le pouce et l’index sans regarder.
Je la sens grossir, gonfler, devenir dure entre mes doigts. Je rougie.
« Vous pouvez la prendre à pleine main, elle ne mord pas vous savez. »
« Non, non. Ça ira comme ca. »
Je me mens à moi-même, car je n’ai qu’une envie c’est appuyer dessus pour sentir la fermeté de ce membre chaud.
Le type ne pisse toujours pas. Il bouge légèrement et je sens les veines rouler sous mes doigts.
Je craque et empoigne le sexe.
« Humm ! Voilà qui est mieux, non ? »
« Heu ! Non ! C’est juste pour le coté pratique. Dépêchez vous, je ne vais pas attendre toute la journée que vous uriniez ! »
« Ben oui, mais bandé comme ca, je n’y arrive pas. Il faudrait que je me vide les couilles. »
Vexée et honteuse, je le lâche et veux partir, mais il me retient par le bras.
Je ne le regarde pas et je tourne la tête vers mes compères. Le spectacle qui s’offre à moi me cloue sur place.
Carole est assise sur l’autre employé, jupe et tee-shirt relevés. Elle se fait tringler tout en suçant notre homme. Je me demande même si elle ne se fait pas sodomiser. En tout cas, elle semble ravie de la tournure des choses et ca m’excite de la voir s’offrir ainsi.
« Vous voyez ! Vos amis s’amusent bien, eux ! »
Je le laisse replacer ma main sur son membre et je le masturbe doucement, tout en contemplant Carole prendre son pied. Puis, ni tenant plus, je m’accroupis et dévore avec délectation, le monstre près à vomir son venin.
C’est une tornade de plaisir qui roule dans ma tête. Il me semble que jamais queue ne fut aussi bonne.
Quand enfin il se libère, je bois son jus comme un délice sacré qui ne doit être gâché à aucun prix.
Je le suce et l’aspire bien après la dernière goutte. J’en veux encore et encore, mais il n’a plus rien à m’offrir.
« Viens, on vas voir ta copine. »
Nous nous approchons du petit groupe. Carole est toujours assise sur le deuxième homme. Ils ne bougent plus, respirent fort et se remettent doucement de leurs plaisirs.
Elle m’aperçoit et me sourit.
« Humm ! Léa ! C’était délicieux, j’ai prie un pied monstre. »
Elle s’apprête à se relever, mais je l’en empêche.
« Non, attend ma douce, j’ai soif. »
Je me penche en avant et enfouit aussitôt mon visage entre les cuisses de Carole.
Je suis tout d’abord très agréablement surprise par les effluvent poivrées de leurs frivolités, encore chaudes.
Chaudes et poivrées comme la liqueur qui s’échappe du petit abricot lisse et rose.
Un long filet s’en écoule et glisse vers le sexe et les testicules désormais rabougries de son partenaire d’un jour, toujours écrasé sous les fesses de ma douce petite amie.
D’un grand coup de langue, j’empêche l’écoulement d’atteindre son but. Enivrée par le gout délicieux des deux plaisirs mélangés, je plonge ma face entre les grandes lèvres bouillantes et gluantes.
Tandis que ma langue fouille, que j’aspire et me délecte, je sens un membre me pénétrer et des mains puissantes s’agripper à ma taille. J’ignore lequel des deux est en moi et cela m’est bien égal.
Carole jouit une fois de plus ainsi que l’homme derrière moi.
Soudain, j’entends des bruits, des pas, un brouhaha de plus en plus proche. Je lève la tête.
Carole suce notre condisciple. Accrochée au membre elle ne semble pas entendre la foule revenir.
L’ouvrier sur lequel elle était assise, la pousse et se dégage.
« Viens vite, on se tire ! »
Et les deux hommes disparaissent dans le tunnel.
« Carole arrête, il faut … »
Les compresseurs de la rame redémarrent et la lumière revient.
« Putain, arrête ! Ils arrivent ! »
Je redescends son tee-shirt et sa jupe et la supplie de se relever.
Enfin ! Le type jouit et se vide dans la bouche de Bibiche. Elle se redresse et m’adresse un grand sourire.
Les premiers voyageurs pénètrent dans la station. Il s’en est fallu de peu.
« Putain ! T’es conne toi ! Tu m’as fait flipper là ! Tu te rends compte si on vous avait vu ? Pffff ! »
Ses yeux pétillent de malice et je ne me méfie pas lorsqu’elle s’approche de moi et me passe ses bras autour du cou.
Elle dépose ses lèvres sur les miennes.
Je suis gênée de l’embrasser. C’est comme si tout le monde savait ce que nous venons de faire. Je recule.
Elle revient à la charge et devant ce nouveau contact avec ses lèvres douces, je m’abandonne et ouvre la bouche pour accueillir sa langue. Mais ce n’est pas elle qui envahie ma bouche, mais un flot de foutre qu’elle avait pris soin de ne pas avaler.
La surprise passée, nous nous embrassons mêlant notre salive et la jouissance que nous dégustons, petit à petit.
Nous nous écartons un peu et un long filet nous relie encore.
Je n’oublierais jamais les regards courroucés des femmes et ceux très intéressés des hommes.
Tiens ? En parlant d’homme !... Le notre à filé.
Je regarde cette fille. Elle me fascine. Je lui prends la main.
« Toi, je n’attend pas les prochaines grèves pour te revoir ! »
« J’espère bien. »
Nous éclatons de rire.
Les wagons se remplissent.
« Carole, viens, on va plus pouvoir monter ! Dépêche-toi ! »
« Ok ! Alors la première qui se fait mettre une main au cul ? Chiche ? »
« Chiche ! »
Et nous sautons à notre tour dans la masse compacte des voyageurs.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
texte qui nous tient éveillé, voir très très éveillé ....
L'imagination, le style limpide voir un brin littéraire accompagnent du début à la fin le "bon" déroulement de l'aventure. Toujours difficile dans le cadre d'un tel thème de demeurer "soft" néanmoins Claude y parvient. Je me suis laissé porté tout le long du récit.
Poursuivez votre démarche d'écriture.
Vous avez de réelles aptitudes pour passionner et pour séduire votre lectrice ou votre lecteur ....
au plaisir d'une nouvelle aventure
bernard
L'imagination, le style limpide voir un brin littéraire accompagnent du début à la fin le "bon" déroulement de l'aventure. Toujours difficile dans le cadre d'un tel thème de demeurer "soft" néanmoins Claude y parvient. Je me suis laissé porté tout le long du récit.
Poursuivez votre démarche d'écriture.
Vous avez de réelles aptitudes pour passionner et pour séduire votre lectrice ou votre lecteur ....
au plaisir d'une nouvelle aventure
bernard