La gloire de Nicky

- Par l'auteur HDS Claude Lamour -
Auteur homme.
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Récit libertin : La gloire de Nicky Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-01-2008 dans la catégorie Dans la zone rouge
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La gloire de Nicky
<p> SANDY, NICO ET… NICKY

Chapitre 1
La gloire de Nicky


Chuchotements, toussotements et commentaires cessent d’un coup lorsque la poursuite, qui jusqu'alors balayait le public, vient se fixer sur le rideau rouge au bout du podium. Un court instant de silence et les trompettes de la « Marche Nuptiale » retentissent. Le rideau se lève. La réaction des spectateurs est immédiate. Ils se lèvent, acclament et applaudissent la robe de mariée qui vient de leurs être dévoilée. Longue traîne fixée aux cheveux, veste blanche étincelante de paillettes argentées si courte qu’elle laisse apparaître le nombril. Le public présent connaît et reconnaît le talent d’Ernest Filozio, grand Maître de la haute couture, aux goûts excentriques et décalés. Mais ce qu’ils acclament, c’est le reste. Le mannequin s’avance lentement, sur des talons aiguilles impressionnants. Ses jambes sont gainées de bas blancs fixés à une porte jarretelle que la courte jupe de dentelle blanche ne cache pas. Un triangle de tissu a été découpé du devant des cuisses jusqu'à la boucle de la ceinture dévoilant ainsi le sexe du sujet. Filozio, dans sa poésie douteuse, avait annoncé dans son programme que cette robe dévoilerait la pensée féminine. La foule est debout tapant dans les mains.
Au pied du podium, pourtant, une jeune femme est restée assise. Ses mains sont jointes devant sa bouche et une larme coule sur son visage. Une larme d’émotion. Une émotion si intense qu’elle ne peut l’exprimer, et qui la laisse figée sur son siège.

§§§§§§§§§§

Tout a commencé il y a deux semaines de ça, quand Sandy feuilletant un magasine tombât sur une petite annonce étrange.
« Nicola ! Viens voir, tu vas rire ! »
Sous la douche, son mari n’a nullement envies de se déplacer.
« Bon ! Ben ! Coupe l’eau et écoute ça. »
« Ça ne peut pas attendre un peu ? »
« Non, Nico. Ecoute tu vas rire je te dis. Ernest Filozio recherche de toute urgence un mannequin homme pour la présentation de sa robe de mariée. Le casting aura lieu dans ses locaux demain à 16 heures. »
Il sort de la douche et attrape une serviette.
« Tu a raison, c’est drôle. Ce type est complètement dingue »
Sandy appuyée à la porte regarde son homme nu avec un sourire malicieux.
« Pourquoi dingue ? Moi je trouve ça très intéressant au contraire. »
Se frictionnant les cheveux avec vigueur, Nico persiste à trouver cela ridicule, quand dans le miroir il croise le sourire de la coquine.
« HA NON ! Sandy, n’y compte pas. Je ne suis pas mannequin. »
« Mais tu en rêve de défiler en femme, tu me le dis à chaque fois que tu te travestis. Ne me dis pas que ça te déplairait. »
« Oui, bien sur, mais tout ce monde et puis je ne saurais pas faire. Voilà ! »

§§§§§§§§§§

Il arrive au bout du podium, face à son épouse. Elle trouve la force de se lever. A un mètre au dessus d’elle Nicky lui lance le bouquet de la mariée. Difficile maintenant, pour lui, de cacher la dernière trouvaille du Maître. Dans le triangle manquant, le sexe de Nicky est enveloppé d’un ruban de dentelle rose se terminant par un très joli nœud. Sandy ne peux s’empêcher de sourire, mais elle lui lance un baiser en lui disant sur le bout des lèvres « Tu es belle, ma Nicky. Je t’aime. »
Filozio rejoint son mannequin, salut et ils disparaissent dans un tonnerre d’applaudissements et une pluie de confettis.

Dans les loges c’est la cohue. Tout le monde se bouscule pour avoir un autographe de la nouvelle égérie du Maître. Nicky se prête volontiers au jeu trouvant plutôt sympathique sa notoriété soudaine.
Des femmes se bousculent pour lui effleurer le sexe, prétendant que ça leurs portera chance. Une ribambelle d’homos des deux sexes vient l’embrasser lui assurant qu’une telle chose allait faire bouger les mentalités. Mais Sandy arrive et c’est eux qu’elle fait bouger. Elle pousse tout ce petit monde dehors et ferme la porte. Elle s’y adosse un moment, surveillant la poignée. La folie semble passée et elle peut enfin féliciter son mari. Elle se jette dans ses bras.
« Tu vois bien que tu l’a fait. Je suis tellement fière de toi. Tu étais si belle ! Hooo, mon amour. Si tu savais comme je t’aime mon petit amour de trav.»
« Et ton mari ? Tu l’aimes ton mari ? Petite allumeuse ! »
Nicky l’attrape par les hanches, la soulève et l’assoies sur la table de maquillage. En un instant il a retiré sa perruque et dénoué le ruban rose. D’une poigne virile il agrippe les cheveux de Sandy et lui tire la tête en arrière. Elle adore quand son mari quitte Nicky pour redevenir Nico, le fougueux Nico, celui qui la fait si bien jouir. Elle adore quand la bête qui sommeille, refait surface.
Il enfouit son visage dans le cou de la belle. Il la lèche, la mordille. Elle, les yeux fermés se laisse submerger par le désir et le plaisir. Il agace les tétons tendus au travers du corsage fin, puis, ni tenant plus, il remonte la petite jupe écossaise et tire violemment sur le string qui va retrouver la perruque sur le sol. Il bande déjà comme un taureau quand il lève les jambes de Sandy pour l’amener à lui. La belle, le cou plié, la tête dans le miroir entouré d’ampoules, s’agrippe à la table prête à recevoir son homme. C’est une fleur inondée que trouve le gland violacé. D’un coup de rein puissant il la pénètre jusqu'à la garde. Les angoisses, les craintes, le stresse, tout disparaît un peu plus à chaque coup de butoir. Sandy ne se reconnais plus et s’étonne de s’entendre dire :
« Ho oui ! Baise-moi ! Baise-moi fort ! Baise-moi à fond ! Fais-moi mal ! »
Et lui, dans le même état de répondre :
« Tiens salle chienne. T’aimes ça da me voir en pute, salope ! Je vais te défoncer, je vais te remplir à ras bord ! »
Alliant le geste à la parole, il se vide en elle en de longs jets chauds et puissants.
C’est pendant le nettoyage de la queue de Nico par les lèvres pulpeuses de son épouse, s’appliquant à ne laisser aucune trace de foutre, qu’ils sont surpris par la porte qui s’ouvre. Un homme entre et referme la porte aussitôt. Nico se fâche.
« On vous a pas appris à frapper aux portes ?! »
Ceci dit, il n’a pas lâché les cheveux de Sandy, qui continue à faire son nettoyage. Certes surprise par ce manque de savoir vivre, elle ne semble pas plus gênée que ça.
C’est un homme grand, maigre, avec de petites lunettes circulaires, d’environs cinquante ans. On pourrait le prendre pour un huissier du début du siècle.
« Pardonnez mon intrusion si soudaine, mais il y a encore beaucoup de monde dans le couloir et…comment dirais je ? Je ne voulais pas être vu entrant ici, afin de vous éviter une invasion de curieux. Voyez-vous ?! »
« Vous voulez un autographe ? »
« Non, pas du tout, heu ! Comment dirais-je ? Je veux bien plus. Je me présente, Georges Demaison. »
Sandy satisfaite de son travail se relève et tout en s’essuyant la bouche, puis le sexe, demande :
« Que peut-on faire pour vous ? »
« Et bien voilà. Demain soir, j’organise une soirée avec quelques amis … heu ! Comment dirais-je ?...choisis. Oui c’est ça, des amis choisis. Votre prestation …et ce que je viens de voir, me laisse penser que vous pourriez … comment dirais je ?... participer en quelque sorte au bon déroulement de ma petite sauterie. Voyez vous, hum ? Oui, c’est ça…participer. »
Sa petite voix de bourgeois fait sourire Sandy, mais elle manque de s’étrangler quand elle entend Nico dire :
« Pas de problème, nous viendrons. »
« Parfais ! Voici ma carte de visite. Venez pour 21 heures si vous le voulez bien. Oui, c’est ça 21 heures. Inutile je pense de vous dire que je souhaite vous recevoir …heu ! Comment dirais-je ?…en femme. Oui c’est ça en femme… 21heures. »
Il tourne les talons et s’en vas.
Sandy éclate de rire si fort que l’homme dans le couloir ne peut que l’entendre.
« Sandyyyy !! chutttt !! Arrête, enfin ! Il va t’entendre ! »
Les larmes aux yeux, se tenant le ventre de douleurs, elle lui répond entre deux éclats de rire.
« Et voilà ! Tu vas faire comment maintenant, toi qui n’as jamais voulu sortir travesti, te voilà pris à ton propre jeu. Hi, hi ! C’est malin ! heuuu… comment dirais je…amis choisis, heuu.. Comment dirais-je…en femme ? »
« Merde ! T’as raison. J’ai parlé trop vite. Tu m’aideras, dis ? »
Elle lui tourne le dos, se penche et s’accoude à la coiffeuse. Elle se cambre bien, lui présentant ainsi son cul sous le meilleur angle. En grande et experte provocatrice, elle le regarde dans le miroir, faisant semblant de se limer les ongles et d’un sourire narquois lui répond
« Faut voir, ma belle…heuuu… Comment dirais je ?... faut voir. Oui, c’est ça… Faut voir. »


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