Les bonheurs de Lucie 2 La guérison
Récit érotique écrit par G Genn [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-12-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les bonheurs de Lucie 2 La guérison
Les bonheurs de Lucie 2 La guérison
Note pour les lecteurs : Comme me le dit souvent ma femme, il n’y a pas grand-chose de crédible dans mes histoires qui relèvent plus du fantasme que de la réalité … Il n’empêche que cette histoire ne cherche qu’à me faire rêver et si, par le plus grand des hasards, on pouvait guérir aussi facilement de ses blessures que dans cette histoire, alors le monde serait plus facile à vivre …
Lundi 8 janvier, jour de rentrée scolaire après les vacances de fin d’année … A 7h50, les parents d’élèves déposent leurs chérubins à la grille du collège … Madame Lenoir interpelle un parent …
-« Monsieur Jean, pouvez-vous venir dans mon bureau, s’il vous plait ? ».
L’homme obtempère et suit la directrice dans les couloirs pour rejoindre, avec elle, la pièce austère dans laquelle elle dirige son établissement. Lucie s’installe derrière son bureau et invite son interlocuteur à s’asseoir en face d’elle. La directrice se penche en avant et appuie sur l’interphone …
-« Nathalie, je suis en réunion et je ne veux pas être dérangée. Merci »
Lucie reste penchée en avant, pose ses avant bras sur le bureau et déclare :
-« Monsieur Jean, je voudrais parler de ce qui s’est passé lors de la soirée chez vous durant le week-end qui précédait les vacances de Noël »
-« Allons, allons, madame Lenoir … Je vous l’ai dit ce soir là … Je me porte garant de la confidentialité de tout ce qui s‘est passé au cours de cette soirée. Personne n’en refera jamais allusion à l’avenir »
-« Ce n’est pas le problème, monsieur Jean. Je n’ai pas le moindre doute là-dessus … Les attentions dont vous et vos amis avez fait preuve, à l’issue de ce pari, envers Hervé et moi nous ont rassurés et réconfortés … Non. Il s’agit de tout autre chose … Vous m’avez piégée ! »
-« Voyons, voyons, madame Lenoir … »
-« Si, si, vous m’avez piégée … Mais là n’est pas la question … Ce que j’ai ressenti ce soir là était tellement intense … C’était aussi puissant qu’un accouchement, mais sans la douleur … Une délivrance accompagnée d’un plaisir innommable … C’était incroyable … »
En s’exprimant ainsi, Lucie avait le regard tourné en haut à gauche, signe qu’elle se remémorait les évènements, et ses yeux semblaient exprimer des regrets …
-« Je suis ravi que ça vous ait plu, madame Lenoir, mais je ne comprends pas ce que vous me voulez … »
-« Voyez vous, monsieur Jean, Ce que j’ai ressenti était incroyable … Je n’avais jamais eu de telles sensations jusqu’alors … Mon corps entier était en ébullition … J’avais l’impression de flotter jusqu’à cette explosion finale et totale … Et puis …. Et puis, le retour au monde … Votre femme et son amie … Heureusement qu’elles étaient là … Elles m’ont entourée, enveloppée et caressée avec tant de douceur … Vos amis, de leurs côtés, ont réconforté Hervé … Nous nous sommes sentis aimés comme nous étions … Nous avons compris que vous ne jugiez pas et nous sommes rentrés chez nous … »
Lucie se renfonce dans son fauteuil, elle respire un grand coup avant de poursuivre
- « Nous avons longuement discutés, Hervé et moi … De tout …. De rien …. De la soirée … De nos ressentis … De nos jalousies … De l’amour qui nous unit … De nos frustrations … De nos désirs … De nos insatisfactions … De nos plaisirs … Et nous avons ranimé la flamme dans nos ébats … Et nous avons fait l’amour avec passion … Mais je n’arrive pas à retrouver avec lui cette explosion que j’ai ressenti ce soir là … Bien sur, nous n’avons pas votre cocktail ni les huiles que Sophie a utilisé pour me masser mais nous avons essayé encore et encore durant ces vacances et, même si j’éprouve beaucoup de plaisir avec Hervé, il me manque cette étincelle qui m’a transporté au nirvana l’autre soir … »
-« Madame Lenoir, je pense comprendre … Vous souhaitez revivre avec votre époux ce que vous avez ressenti l’autre soir … Mais vous devez comprendre que la jouissance n’est pas l’orgasme … Ce soir là, vous avez orgasmé tandis qu’avec votre mari, vous jouissez … Vous jouissez de son contact. Vous jouissez de vos corps en fusion mais, pour orgasmer, il faut s’en donner le droit et les moyens … Il faut s’en donner le temps … Il faut s’accorder avec son partenaire … Il faut jouer la bonne mélodie … »
-« Mais Hervé est un bon amant »
-« Madame Lenoir, combien d’hommes avez-vous connu dans votre vie ? »
-« Un seul ! Hervé … Et puis vous … Une fois»
-« Alors, comment pouvez-vous savoir si votre mari est un bon amant ? Comment pouvez-vous savoir si le fruit que vous mangez est bon ou meilleur que les autres sans en avoir goûté plusieurs ? »
-« Mais Hervé m’aime et il fait de son mieux … »
-« Depuis quand le fait d’aimer quelqu’un nous rend il compétent à lui faire du bien ? Pensez-vous qu’Hervé saurait bien vous soigner si vous étiez malade ? Il n’est pas médecin … L’amour ne suffit pas … Est-ce qu’au moins vous le guidez dans vos ébats en lui indiquant ce que vous préférez ou ce qui vous dérange ? »
-« Nous ne parlons pas quand nous faisons la chose … »
-« Très mauvaise habitude, madame Lenoir »
-« Mais je sais lui dire quand ça me dérange … C’est vrai que je ne lui dit pas ce qui me plait »
-« Sans doute doit-il le deviner, je suppose … Vous vous rendez compte que vous demandez à un aveugle de vous guider sur le chemin. Quel gâchis … Et qu’est ce qui vous plait lors de vos ébats ? »
-« Ben … Tout »
-« Vous devez bien avoir des préférences … Est-ce que vous aimez quand il caresse vos seins ? »
-« Non… Surtout pas … Ils sont bien trop sensibles et puis, je n’aime pas ça ! »
-« Même pas quand vous allaitiez vos enfants ? »
-« J’ai essayé pour mon ainée mais elle prenait très mal le sein et puis cela m’agaçait, alors nous sommes passé au lait maternel avec les biberons et, pour la deuxième, nous sommes passé directement aux biberons »
-« Et, quand vous vous masturbez …. Comment procédez-vous ? Quel type de jouet utilisez-vous ? »
-« Je ne me masturbe pas … C’est indigne … Et je ne comprends pas … De quels jouets parlez-vous ? »
-« Madame Lenoir … Je vous plains. C’est comme si vous vouliez danser un tango, votre mari et vous, sans jamais avoir pris le moindre cours de danse … Comment voulez-vous y arriver ? … Je comprends mieux votre frustration »
S’avançant dans son fauteuil, Lucie ouvre de grands yeux et semble prendre conscience de la difficulté de sa situation …
-« Mais, mais … Comment peut-on faire ? »
-« Allons, ma chère … Comme je vous l’ai déjà dit : Je sais que vous êtes très sensuelle au fond de vous mais vous êtes tellement dans le contrôle … Vous êtes pleine de blocages … Je me doute que vos parents en sont la principale cause … »
-« Mon père est mort lorsque j’étais jeune et c’est ma mère qui m’a élevée et qui m’a tout appris »
-« Ma pauvre … Si vous me le permettez, elle vous a laissé de nombreuses lacunes et vous avez du travail à faire sur vous pour pouvoir aider votre mari à vous satisfaire pleinement »
-« Vous pensez que nous pourrons y arriver ? … Rien n’est perdu, n’est ce pas ? … J’aime vraiment Hervé et nous voulons tous les deux nous épanouir mais, pour le moment, c’est le fiasco total et ça nous ronge de l’intérieur … Nous restons sur notre faim »
-« Pour nombre de couples dans une situation comme la votre, il est recommandé de faire appel aux services d’un professionnel … Un sexologue pourrait sans doute vous aider à surmonter cette épreuve que vous vivez … L’anorgasmie est encore trop fréquente aujourd’hui … Environ 13% des femmes en souffre mais il y a moyen d’y remédier »
Lucie, dont les yeux embués exprimaient toute sa douleur, se penche encore plus sur son bureau et s’exclame
-« Monsieur Jean, je ne sais pas où aller … J’ai confiance en vous … Pouvez-vous nous aider ?… Je vous en prie»
-« Je pense à quelque chose qui pourrait vous aider … Mais je ne garanti rien … Si vous acceptez de me suivre, vous devrez vous attendre, votre époux et vous, à être perturbé et peut-être à vivre un échec … »
-« S’il vous plait … Monsieur Jean … Aidez-nous »
-« Je veux bien essayé de vous aider mais vous savez, ma chère, que tout se paie … »
-« Nous n’avons pas beaucoup d’argent mais on peut, si vous acceptez, vous payer en plusieurs fois »
-« Allons Lucie, il ne s’agit pas d’argent … Je veux bien essayer de vous aider mais je veux assister à votre premier ébat … Je vais tout tenter pour que vous puissiez atteindre l’orgasme avec votre époux … Vous voir prendre votre pied sera mon paiement si nous réussissons dans cette entreprise … Qu’en dites-vous ? »
-« Hervé et moi sommes prêt à tout pour trouver notre bonheur … Nous acceptons »
-« Très bien Lucie … Rendez-vous chez moi samedi à 14h … J’enverrai la baby-sitter pour s’occuper de vos deux filles et les gérer durant votre absence »
Le jour dit, à l’heure dite, Lucie et son époux se présentent au domicile de monsieur Jean. Ils sonnent et Sophie vient leur ouvrir. Elle les invite à la suivre jusqu’au salon où sont installés, dans le grand canapé central, monsieur Jean, son épouse Annie ainsi que Laetitia, l’amie du couple. Le maitre de maison se lève et les invite à s’installer dans le petit canapé situé à gauche …
-« Café ? Thé ? Infusion ? Digestif ? Que désirez-vous, mes amis ? »
Hervé et Lucie, un peu empruntés et gauches, passent leur commande et, tandis que Sophie fait le service, monsieur Jean s’adresse aux deux femmes qui siègent à ses côtés …
-« Mes chéries, Lucie et Hervé ont, semble t’il, un petit problème. Lucie ne parvient pas à orgasmer avec son mari et cela les rend très malheureux. J’ai proposé à Lucie de les aider aujourd’hui et ils ont accepté … »
D’un geste du doigt, monsieur Jean interrompt Hervé qui était prêt à se défendre et voulait s’expliquer.
-« Il ne s’agit pas de vous, Hervé. Encore que je ne doute pas que quelques conseils pourraient vous être profitables mais bien de Lucie … La petite discussion que nous avons eu lundi matin me laisse entrevoir de nombreux blocages chez votre épouse qui l’empêchent d’atteindre l’orgasme avec quelque partenaire que ce soit … C’est Lucie, et Lucie seule, qui peut et qui doit trouver le chemin de son orgasme … Mais la route qui y mène est fermée pour le moment et nous allons essayer de comprendre les raisons de ces blocages et la délivrer de ces entraves »
Monsieur Jean se lève et vient chercher la jeune femme pour l’inviter à s’installer dans un fauteuil faisant face aux canapés …
-« Chère Lucie, nous allons employer l’hypnose pour découvrir votre histoire et nous aider à mieux comprendre ce qui vous bloque dans vos ébats en compagnie de votre époux … Me l’autorisez-vous ? »
-« Monsieur Jean … Nous ne sommes pas venus ici aujourd’hui tous les deux pour refuser votre aide … Même si nous savons que l’échec est envisageable, nous voulons tout tenter pour régler mon problème … Bien sur, c’est oui … Allons y »
Sans perdre de temps, le maitre de maison hypnotise la jeune femme et commence sa quête …
-« Lucie … Vous m’entendez ? »
-« Oui, je vous entend »
-« Lucie … Vous m’avez dit lundi que vous ne vous masturbiez jamais … Est-ce vrai ? »
-« Oui monsieur … Ce n’est pas digne d’un être humain »
-« Vous ne vous êtes jamais touchée, Lucie …. Jamais ? … Même pas pendant votre enfance ? »
-« Si … Quand j’étais petite, j’aimais bien me toucher et c’était agréable mais … »
Lucie s’interrompt. Ses lèvres tremblent et elle semble sur le point de tomber en larmes et de s’effondrer …
-« Madame Lenoir … Vous allez revenir à ce moment qui rend Lucie si triste mais vous n’êtes pas Lucie … Ce n’est pas vous qui aller vivre ce moment …. Vous en serez la spectatrice … Vous allez nous décrire la scène … Vous allez nous dire quel âge a Lucie … Vous allez nous dire pourquoi elle est si malheureuse … Vous m’avez bien compris, madame Lenoir ? »
-« Oui monsieur … j’ai compris »
-« Très bien, madame …. Revenez à ce moment et décrivez nous ce qui s’est passé avec Lucie … »
-« Lucie a dix ans … C’est le matin … Lucie vient de se réveiller … Elle est dans son lit, sous les draps bien chaud … Le soleil filtre à travers les persiennes et lui chauffe la joue … Lucie est bien … Elle a envie de jouer avec sa petite nénette … Lucie aime bien jouer avec sa nénette …. Ses mains glissent sous les draps et viennent passer sous sa chemise de nuit … Elles glissent vers sa culotte … Ca lui fait des chatouillis … Elle aime bien … Elle commence à frotter sa culotte avec sa main droite et les chatouillis deviennent encore plus agréables … Elle sent des petits picotements dans son ventre … Sa respiration s’accélère … Ses petits tétons deviennent tout durs … Elle se frotte de plus en plus fort sur sa nénette … Elle a envie de elle ne sait pas quoi … Alors sa main se faufile dans sa culotte qui est toute trempée … pourtant, elle n’a pas fait pipi … Elle glisse un doigt sur sa fente qui est toute mouillée … Elle fait coulisser son doigt dans sa fente en se frottant de plus en plus … Elle aime bien quand le doigt remonte … Il y a des picotements dans son ventre … Elle aime moins quand elle descend son doigt plus bas … Elle sent que son trou s’élargit et elle pourrait y mettre le doigt mais il parait que ça fait mal alors elle remonte encore son doigt là où c’est meilleur … »
-« Très bien madame … Lucie se donne du plaisir mais pourquoi est ce que c’est si triste pour elle ? »
Lucie se trémousse dans son fauteuil puis reprend …
-« La porte de la chambre s’ouvre brusquement et sa maman est là … Elle est toute en pleurs et elle vient pleurer sur Lucie qui croit que sa maman lui en veut pour ce qu’elle était en train de faire … Sa maman lui dit que son papa vient de se tuer dans un accident, alors Lucie pense que c’est de sa faute … Lucie pense que son papa est mort à cause de ce qu’elle faisait … Sa maman pleure beaucoup … Lucie pense que tout est de sa faute … Qu’elle n’aurait pas du se toucher sa nénette comme ça et elle se dit qu’elle ne recommencera plus jamais
… Lucie pleure elle aussi … Son papa chéri lui manque déjà tellement … Lucie comprend qu’elle ne le reverra plus jamais, alors elle fond en larmes dans les bras de sa maman qui pleure beaucoup elle aussi »
Sur les canapés, les gens s’agitent. Le témoignage auquel ils assistent les émeut profondément et tout à chacun voudrait se lever et réconforter cette petite fille qui montre tant de chagrin mais, seul, monsieur Jean reste concentré sur la recherche du blocage de la jeune femme …
-« Madame … Nous comprenons mieux la situation et la tristesse de Lucie… Est-ce que sa maman a dit à Lucie qu’elle n’y était pour rien ? »
-« Non … Même si elle pleurait, maman a bien vu que Lucie était gênée et qu’elle cachait quelque chose, alors elle s’est dit que Lucie avait fait une bêtise et elle lui a fait promettre de ne jamais recommencer et elle a dit qu’il fallait que Lucie soit très sage et très obéissante pour que son papa, qui était au ciel, soit fier d’elle … Alors Lucie a juré et elle a essayé très fort de bien obéir à sa maman et elle a tout fait bien comme sa maman lui disait de faire pour que son papa, il soit bien fier de sa fille … »
Hervé s’exclame alors …
- « Je comprends mieux maintenant pourquoi Lucie est si respectueuse de ce que lui dit sa mère …. Jamais de conflits … Même pas des soupirs … Toujours à lui obéir au doigt et à l’œil … Et sa mère …. Vous la verriez … Rigide à l’extrême … Un vrai dragon … »
Monsieur Jean se tourne vers les autres ….
-« On a, maintenant, une bonne idée de ce que sont les blocages de votre épouse, Hervé … Se faire prendre sur le fait alors qu’elle commençait à découvrir comment se donner du plaisir … Associer cet acte, somme toute, très naturel au chagrin de la perte de son père et lui rajouter le sentiment de culpabilité d’être responsable du décès de son papa … Lucie aurait du être rassurée, réconfortée et amnistiée par sa mère mais cette femme rigide, sans chaleur, préfère diriger la vie de sa fille … Cette femme est nuisible et toxique pour votre épouse … Lucie ne peut pas s’épanouir en étant entravée et corsetée par l’éducation qu’elle a reçue de sa mère … On peut tenter quelque chose pour la libérer de ces chaines »
Hervé se lève et se précipite vers son hôte …
-« Monsieur, je savais que sa mère était inflexible et très directive envers Lucie et j’ai tenté par tous les moyens de l’aider à se libérer de cet assujettissement mais je ne savais rien de l’épisode que ma femme vient de nous raconter »
-« Et c’est de cet épisode de sa vie que tout découle, Hervé … Lucie s’est soumise aux diktats de sa mère pour échapper au sentiment de culpabilité qu’elle ressentait et vous ne pouviez pas la délivrer de sa mère sans la libérer du poids de l’auto-accusation qu’elle porte en elle … Il va nous falloir la dédouaner de ce traumatisme si nous voulons la délivrer du carcan que sa mère lui a imposé »
Monsieur Jean se tourne alors vers Lucie …
-« Lucie … Vous m’entendez ? … Répondez-moi, Lucie »
Sanglotant doucement, les yeux toujours fermés, comme plongée dans le sommeil, Lucie répond d’une voix brisée par les sanglots …
-« Oui monsieur … Je vous entends »
-« Lucie, tu as dix ans et ta maman vient de t’informer que ton papa vient de mourir … Tu es avec moi, Lucie ? »
Lucie s’effondre en larmes en revivant la scène et hoquète :
-« Oui … Je vous entends, monsieur »
-« Lucie … Ce n’est pas le monsieur qui te parle … C’est ton papa … Je sais que tu es très triste mais ce n’est pas de ta faute … Tu n’as rien fait de mal et, même si je suis au ciel maintenant, je continue et continuerai de veiller sur toi parce que je t’aime tellement fort, ma chérie »
-« Papa … Papa … Ne me laisse pas … reviens me prendre dans tes bras, s’il te plait »
-« Je ne peux pas, ma chérie … Je suis parti rejoindre les anges dans le ciel mais je reste avec toi, dans ton cœur, et je veille sur toi »
-« Tout est de ma faute, Papa … Je n’aurai pas du jouer avec ma nénette »
-« Oh, ma chérie … Si tu savais … Tu as tort … C’est merveilleux de découvrir son corps et de se donner du plaisir … Il n’y a aucun mal à ça … tu es une petite fille merveilleuse et il était temps que tu te découvres et que tu apprennes à te donner du plaisir sinon … Comment pourras tu faire plus tard quand tu joueras avec un garçon qui te prendras dans ses bras ? … Tu trouveras un jour un garçon qui t’aime et qui sauras te rendre heureuse bien plus que je n’aurai pu le faire … Sois en certaine … »
-« Mais maman me dit que ce n’est pas bien de se faire plaisir et qu’il faut toujours se contrôler et ne jamais se laisser aller …»
-« Ma chérie … Ta maman te dit ça parce qu’elle ne sait pas faire autrement mais … Est ce que tu l’as déjà vu jouer ou s’amuser ? … Est-ce que tu l’as déjà vu rire ? … Ta maman est triste aujourd’hui mais elle était déjà triste avant et il fallait que je fasse beaucoup d’efforts pour la dérider un peu … Vivre avec ta maman n’était pas toujours drôle et il ne faut pas que tu fasses comme elle … Tu es trop merveilleuse pour vivre dans le monde gris et terne que ta mère te réserve … Tu dois l’écouter, certes, mais tu n’es pas obligée de lui obéir … Tu dois vivre ta vie et te donner du plaisir pour que celle-ci soit la plus merveilleuse pour toi … »
-« Papa … Papa … Comment vais-je faire sans toi ? »
-« Tu vivras avec moi dans ton cœur et tu garderas toujours en tête ces phrases
Tu es une fille merveilleuse …
Tu as droit à ce qu’il y a de meilleur pour toi …
Tu as droit à tous les plaisirs …
Tu peux t’abandonner avec ceux qui t’aiment vraiment … »
Lucie semble s’apaiser et se redresse dans son fauteuil.
-« Madame Lenoir … C’est monsieur Jean qui vous parle … Je vais compter jusqu’à cinq et vous vous réveillerez … Vous vous rappellerez ce qui vient de se dire et vous aurez en tête les phrases que vous a donné votre papa … Vous aurez envie de vous faire plaisir et de faire l’amour avec votre mari et nous allons vous aider à avoir un orgasme avec lui … Vous m’avez compris, madame Lenoir ? »
-« Oui monsieur … J’ai compris »
-« 1, 2, 3, 4, 5 … Réveillez vous Lucie »
Dès son réveil, Lucie se sent apaisée … Son esprit est libéré des tensions habituelles … Elle éprouve le besoin de se faire plaisir … Son corps vibre étrangement et elle se sent émoustillée … Le désir de rejoindre son mari est intense et elle rêve de ses mains sur son corps …
Monsieur Jean se dirige vers elle et l’invite à se lever tout en lui disant :
-« Lucie, je vous propose de vous déshabiller et de vous installer sur le tapis du salon. Nous allons vous aider à atteindre, avec Hervé, cet orgasme qui vous manque tant »
-« C’est que …. Monsieur jean … Là, devant vous et votre épouse… Je ne sais pas si … »
-« Allons Lucie … n’oubliez pas ce pour quoi vous êtes venue … Vous êtes merveilleuse et nous vous aimons … Nous allons vous aider à atteindre cette explosion que vous désirez tant … Faites nous confiance … »
Lucie hésite très peu … elle a accepté le deal en venant ici aujourd’hui et elle se sent bien, entourée de gens qui l’aime et qui lui veulent du bien … elle se dévêt peu à peu de ses vêtements tout en se tournant vers son mari qui entreprend, lui aussi, de se déshabiller de son côté. Son érection est visible et Lucie salive en voyant son membre courbe se dresser. Elle a faim de son sexe et quelques petits papillons volettent dans son ventre … Nue et agenouillée au milieu du tapis moelleux, elle reste immobile sous le regard de son époux, qui la dévore des yeux, et des ses trois hôtes qui l’observent …
-« Allons, Lucie, détendez vous … Vous êtes absolument sublime et vous méritez le meilleur … Nous allons prendre notre temps … Il faut tout d’abord que vous vous réapproprier votre corps … je vous propose de vous caresser vous-même dans un premier temps … commencez par vos seins qui sont si beaux … »
-« Je n’aime pas ça … »
-« Détendez vous … Regardez comme ils sont beaux … Acceptez le fait que nous puissions les trouver appétissants et attirants … Observez les avec nos regards admiratifs et cessez de vous dévaloriser … Vous êtes merveilleuse … Commencez par les toucher doucement, avec douceur et tendresse comme le ferait votre amant »
Tout doucement, les yeux de Lucie se baissent pour observer sa poitrine. Son 95C opulent l’a toujours gênée. Une poitrine trop généreuse qui ballotte sans soutien-gorge et qui lui fait parfois mal aux reins l’a toujours complexée mais, aujourd’hui, elle est détendue et quelque peu émoustillée par la situation et elle accepte de regarder ses seins avec bienveillance et leur trouve même un certain charme … Ils ne tombent pas tant que ça … Et puis sa peau n’est pas ridée … Et ses aréoles ont une jolie couleur … Annie et Laetitia qui se sont dénudées elles aussi viennent la rejoindre sur le tapis et exhibent fièrement leur torse et en se redressant devant elle …
-« Voyez Lucie … Mes deux femmes n’ont pas honte de leur poitrine … Elles savent que leurs attributs sont, pour nous les hommes, un phare qui nous éblouit et nous aimante aussi surement que la lampe attire les papillons de nuit … Touchez leurs seins … Sentez comme ils sont vivants. Vous saurez alors quel pouvoir d’attraction peuvent exercer les vôtres pour votre époux et pour les hommes … »
Timidement, Lucie tend un doigt puis une main vers le 90B d’Annie … La chair est ferme et la peau est douce au toucher … Elle s’enhardit et vient englober le 95C de Laetitia … Elle constate que les seins de celle-ci sont plus tombant et que la chair est moins ferme … elle fait glisser son doigt sur l’aréole qui réagit aussitôt en se fripant et en faisant se dresser le mamelon de la femme …. Elle observe la différence de texture et de couleur des poitrines devant elle … Elle les palpe et joue avec les tétons qui s’érigent … Les corps des deux amantes réagissent à ses caresses maladroites et celles-ci s’éloignent d’elle tout en s’embrassant langoureusement … Lucie se met alors à toucher ses propres seins et découvre que ceux-ci sont tout aussi vivants et doux que ceux des deux femmes qui s’enlacent avec volupté tout en se caressant à côté d’elle. En les observant, Lucie se sent excitée et sa main vient soupeser son sein droit … elle englobe son sein gauche de son autre main et sa respiration s’accélère … Un frisson parcourt son corps tandis qu’elle palpe ses seins … Instinctivement, ses mains trouvent les bons mouvements à effectuer pour lui procurer du plaisir et les petits papillons dans son ventre virevoltent et entreprennent une folle farandole … Ses doigts viennent frôler ses mamelons et ses tétons durcissent et s’érigent en se tendant au sommet de ses monts … De délicieux frissons qui se transforment en petites décharges parcourent son corps qui s’échauffe tandis que ses battements cardiaques s’accélèrent … Les mains de Lucie s’activent de plus en plus sur ses seins et ses mamelons et son corps réagissent au point que les décharges électriques qui la parcourent s’intensifient …
-« Fort bien Lucie … Nous voyons que vos seins apprécient les caresses … Hervé, il est temps pour vous de donner du plaisir à votre épouse … Caressez sa poitrine avec douceur et tendresse et vous, Lucie, n’oubliez pas de lui décrire ce que vous ressentez … Votre mari doit savoir s’il vous fait du bien et si ses efforts correspondent à vos attentes … N’ayez aucune gêne … Le pire n’est pas ce que vous allez dire mais plutôt de ne rien partager de votre union … Parlez vous … Partagez vos émotions et vos sensations»
Hervé vient s’installer au côté de son épouse et s’emploie à la caresser de son mieux …
-« Plus doucement … N’appuie pas là … Reviens … Encore … Oui, ça c’est bon … Oh oui, j’aime … Continue … Ne t’arrête pas … »
Sous les conseils de Lucie, les caresses d’Hervé s’améliorent et le corps de celle-ci se perle de petites gouttes de sueur … Celui-ci s’enhardit et malaxe avec plus de fermeté les seins de son épouse qui approuve par des encouragements à haute voix … Les tétons de Lucie semblent être maintenant des framboises juteuses qu’Hervé vient lécher et gober tels des fruits murs à point … Lucie gémit et sa respiration devient haletante tandis que, se cambrant et renversant la tête en arrière, elle écarte ses cuisses pour écraser son bas ventre contre le tapis sur lequel elle est installée.
-« Vous voyez, Hervé … De la douceur pour commencer puis, lentement, progressivement, en suivant les conseils de votre femme, vous pouvez être plus ferme jusqu’à devenir plus entreprenant et plus conquérant dans vos caresses … Lucie, est-ce que tout va bien ? … On continue ? »
Lucie, l’anatomie chauffée par ces caresses mammaires et le corps parcouru par des décharges électriques qui se propagent jusqu’à son bas ventre, ne peut qu’acquiescer.
-« Très bien Lucie … Nous allons maintenant explorer votre nénette comme vous l’appeliez quand vous étiez une petite fille … N’oubliez pas que vous avez droit au meilleur pour vous et Hervé est là pour vous le donner … Vous avez droit à tous les plaisirs dont vous rêvez et nous allons vous aider à les atteindre … Mais, avant tout, vous devez d’abord vous réapproprier votre corps … Vous allez, comme tout à l’heure, commencer par vous caresser vous-même afin de sentir ce qui vous convient au mieux … Je me doute que vous n’avez jamais pris la peine de regarder votre sexe, alors je vous propose d’observer celui de mes deux femmes … Vous êtes toutes semblables bien que toutes différentes mais regardez et appréciez la beauté de votre sexe en observant celui des autres … »
Annie et Laetitia s’étendent sur le tapis face à Lucie en écartant les jambes et en glissant une main dans leur entre-jambes et en se caressant devant elle. Lucie, encore palpitante de ce qu’elle vient de ressentir, se sent envahit de bien-être et se trouve excitée d’observer les deux femmes se masturbant devant elle … Elle tourne la tête vers son mari et se lèche les lèvres à la vue de son sexe en érection … Sa main glisse vers son pubis …
-« Doucement Lucie, ne précipitez pas les choses … Il s’agit de reprendre contact avec votre corps … Prenez votre temps et soyez douce avec lui … Caressez vos poils pubiens et appréciez le ressenti »
Lucie s’exécute, elle effleure sa toison et d’agréables sensations l’envahissent. La caresse de ses poils pubiens crée, en elle, de doux chatouillis qui avivent son désir de plaisirs … Sa main vient glisser sous sa toison et ses doigts effleurent ses grandes lèvres qui se gorgent de sang sous l’effet de son excitation …
-« C’est bien Lucie … Doucement … Prenez votre temps … Laissez le désir monter en vous … Ne vous précipitez pas »
La caresse sur ses lèvres, toute douce qu’elle soit, emplit son sexe d’une moiteur qui suinte le long de sa vulve et des gouttes de liquide viennent glisser le long de son périnée … Lucie glisse un doigt entre ses lèvres qui sont gorgées de sang sous l’effet de son excitation … Le doigt mouillé de sa cyprine entame des va et vient le long de sa vulve et vient caresser le gland de son clitoris qui , décapuchonné, se dresse turgescent au sommet de son sexe … Lucie étouffe un gémissement …
-« Doucement Lucie … Ne vous précipitez pas … Laissez Hervé prendre soin de vous … abandonnez vous à ses caresses … Laissez vous emporter par lui … Il vous aime et ne veut que votre bien … Ne résistez pas … Accompagnez le …»
Hervé, qui dévorait sa compagne des yeux, se précipite vers elle … Il l’allonge tendrement sur le tapis et entreprend de la caresser à son tour …
-« Doucement Hervé … Beaucoup de douceur … Votre femme est une petite créature fragile qui redécouvre son corps … Soyez doux comme au premier jour avec elle … N’ayez crainte si l’excitation retombe un peu. Sous l’effet de vos caresses, celle-ci remontera et n’en sera que plus forte après … »
Les mains d’Hervé papillonnent sur la poitrine de Lucie … Elles empaument les seins de celle-ci qui se laisse emporter par les caresses que lui procure son amant … Les papillons des son corps s’activent à nouveau et l’excitation la regagne … Son corps frémit sous les mains de son mari … Son esprit s’aventure à lui transmettre des images libidineuses qui l’électrise …
-« S’il te plait, Hervé … Pince mes tétons … Gobe les comme tout à l’heure … »
Encouragé par les paroles de Lucie et excité de la voir s’exprimer enfin dans leurs ébats, Hervé a du mal à contrôler son émoi et il doit prendre sur lui pour s’exécuter avec toute la douceur qu’il peut … Il vient lécher puis téter goulument les seins de son épouse … Sa main s’aventure sur le ventre puis sur la toison de celle-ci … Lucie écarte les cuisses pour accueillir les caresses de son mari … Les doigts d’Hervé glissent le long de sa vulve et la jeune femme respire de plus en plus fort tout en s’arquant pour chercher la caresse … Hervé s’imprègne de la cyprine de Lucie …
-« Tu es toute mouillée, ma chérie … »
-« Continue, mon amour … C’est trop bon …»
Enhardi, Hervé se redresse et porte aux lèvres de sa femme son doigt imprégné de sa cyprine et celle-ci, loin de se refuser, gobe le doigt proposé et le tète avec avidité … Hervé ne reconnait plus sa femme … Elle lui parle pendant leurs ébats … Elle l’encourage et le guide pour son plaisir … Elle est active dans leur rapport et mouille abondamment … Lorsqu’il glisse un doigt sur son petit bouton, Lucie pousse un râle de plaisir … Lorsqu’il branle son clitoris, elle geint et se déhanche sous lui … Lorsqu’il fait pénétrer un doigt dans sa grotte sacrée, elle s’arque et feule telle une lionne …
-« Doucement Hervé … N’allez pas trop vite … Retirez votre doigt et continuez de la caresser doucement pour la faire monter encore dans l’excitation … Vous allez bientôt pouvoir la pénétrer … j’ai vu que votre sexe est en forme de banane. C’est excellent pour caresser son point G qui n’est d’ailleurs que la partie interne de son clitoris et vous vous occupez fort bien de sa partie externe … Sachez que le clitoris des femmes est exclusivement réservé à leur plaisir. Il ne faut surtout pas le négliger … Sachez aussi que les trois ou quatre premiers centimètres de son vagin forment la zone la plus innervée de son sexe et c’est elle qui a le plus de récepteurs pour le plaisir, alors il est inutile de vous enfoncer jusqu’à la garde … Gardez cela pour votre propre jouissance … Concentrez vous sur l’exploration de son puits d’amour avec votre gland … Elle va apprécier … Vous verrez … »
-« Taisez vous et, toi, baise moi » s’écrit Lucie qui n’en peut plus d’attendre …
Hervé a, cependant, bien pris note des conseils de son hôte. Il recommence à doigter son épouse qui dodeline de la tête tout en gémissant et râlant … Il s’insère entre les jambes de sa femme qui est prête à l’accueillir au fond de son être et, lentement, il s’insinue en elle … Lucie s’agrippe à lui tandis que ses chairs s’écartent pour laisser passer le sexe de son chéri qui entre en elle avec lenteur … Hervé effectue des rotations du bassin pour frotter toutes les parois du vagin de son épouse … Lucie halète et cherche, par des saccades de son bassin, à le faire pénétrer plus profondément en elle mais Hervé résiste … Il recule son bassin et entreprend, avec ses jambes, un grimper d’escalier … En alternance, il monte et descend ses genoux en frottant ses jambes contre le tapis tout en écartant les jambes de sa partenaire, engendrant chez celle-ci des sensations exquises … La lenteur des mouvements et leur amplitude permettent à Lucie de ressentir, à chaque mouvement, le sexe de son mari dans une zone différente de son vagin et, petit à petit, une sensation de plénitude l’envahit …
-« C’est trop bon … Continue … J’aime, Oh que j’aime … Oui … Encore … Encore … »
Les paroles de Lucie ont un effet immédiat sur l’excitation d’Hervé qui se redresse sur ses bras et entreprend lentement des pénétrations plus profondes dans le conduit de son épouse … Lucie hoquète à chaque pénétration … Son sexe vibre et palpite au tempo imposé par son chéri … Son corps se dilue au rythme des pénétrations … Hervé accélère le mouvement. Il empoigne les hanches de Lucie et, à grands coups de reins, la besogne fougueusement … Lucie décolle … Elle feule … Elle agonise de plaisirs … Ses mains viennent triturer, pincer et étirer ses seins … Les coups de butoirs d’Hervé envoient son corps planer au 7ème ciel … Elle envoie sa main descendre et rejoindre son clitoris qu’elle vient pincer entre ses doigts … La brusque décharge électrique qu’elle reçoit l’envoie dans une explosion et un maelstrom de jouissance et elle un pousse un grand rauque tandis que son mari se déverse en elle dans un grognement guttural.
Les applaudissements de leurs trois spectateurs les laissent indifférents tant leur bonheur de cette jouissance partagée leur laisse entrevoir des lendemains qui chantent pour eux …
Note pour les lecteurs : Comme me le dit souvent ma femme, il n’y a pas grand-chose de crédible dans mes histoires qui relèvent plus du fantasme que de la réalité … Il n’empêche que cette histoire ne cherche qu’à me faire rêver et si, par le plus grand des hasards, on pouvait guérir aussi facilement de ses blessures que dans cette histoire, alors le monde serait plus facile à vivre …
Lundi 8 janvier, jour de rentrée scolaire après les vacances de fin d’année … A 7h50, les parents d’élèves déposent leurs chérubins à la grille du collège … Madame Lenoir interpelle un parent …
-« Monsieur Jean, pouvez-vous venir dans mon bureau, s’il vous plait ? ».
L’homme obtempère et suit la directrice dans les couloirs pour rejoindre, avec elle, la pièce austère dans laquelle elle dirige son établissement. Lucie s’installe derrière son bureau et invite son interlocuteur à s’asseoir en face d’elle. La directrice se penche en avant et appuie sur l’interphone …
-« Nathalie, je suis en réunion et je ne veux pas être dérangée. Merci »
Lucie reste penchée en avant, pose ses avant bras sur le bureau et déclare :
-« Monsieur Jean, je voudrais parler de ce qui s’est passé lors de la soirée chez vous durant le week-end qui précédait les vacances de Noël »
-« Allons, allons, madame Lenoir … Je vous l’ai dit ce soir là … Je me porte garant de la confidentialité de tout ce qui s‘est passé au cours de cette soirée. Personne n’en refera jamais allusion à l’avenir »
-« Ce n’est pas le problème, monsieur Jean. Je n’ai pas le moindre doute là-dessus … Les attentions dont vous et vos amis avez fait preuve, à l’issue de ce pari, envers Hervé et moi nous ont rassurés et réconfortés … Non. Il s’agit de tout autre chose … Vous m’avez piégée ! »
-« Voyons, voyons, madame Lenoir … »
-« Si, si, vous m’avez piégée … Mais là n’est pas la question … Ce que j’ai ressenti ce soir là était tellement intense … C’était aussi puissant qu’un accouchement, mais sans la douleur … Une délivrance accompagnée d’un plaisir innommable … C’était incroyable … »
En s’exprimant ainsi, Lucie avait le regard tourné en haut à gauche, signe qu’elle se remémorait les évènements, et ses yeux semblaient exprimer des regrets …
-« Je suis ravi que ça vous ait plu, madame Lenoir, mais je ne comprends pas ce que vous me voulez … »
-« Voyez vous, monsieur Jean, Ce que j’ai ressenti était incroyable … Je n’avais jamais eu de telles sensations jusqu’alors … Mon corps entier était en ébullition … J’avais l’impression de flotter jusqu’à cette explosion finale et totale … Et puis …. Et puis, le retour au monde … Votre femme et son amie … Heureusement qu’elles étaient là … Elles m’ont entourée, enveloppée et caressée avec tant de douceur … Vos amis, de leurs côtés, ont réconforté Hervé … Nous nous sommes sentis aimés comme nous étions … Nous avons compris que vous ne jugiez pas et nous sommes rentrés chez nous … »
Lucie se renfonce dans son fauteuil, elle respire un grand coup avant de poursuivre
- « Nous avons longuement discutés, Hervé et moi … De tout …. De rien …. De la soirée … De nos ressentis … De nos jalousies … De l’amour qui nous unit … De nos frustrations … De nos désirs … De nos insatisfactions … De nos plaisirs … Et nous avons ranimé la flamme dans nos ébats … Et nous avons fait l’amour avec passion … Mais je n’arrive pas à retrouver avec lui cette explosion que j’ai ressenti ce soir là … Bien sur, nous n’avons pas votre cocktail ni les huiles que Sophie a utilisé pour me masser mais nous avons essayé encore et encore durant ces vacances et, même si j’éprouve beaucoup de plaisir avec Hervé, il me manque cette étincelle qui m’a transporté au nirvana l’autre soir … »
-« Madame Lenoir, je pense comprendre … Vous souhaitez revivre avec votre époux ce que vous avez ressenti l’autre soir … Mais vous devez comprendre que la jouissance n’est pas l’orgasme … Ce soir là, vous avez orgasmé tandis qu’avec votre mari, vous jouissez … Vous jouissez de son contact. Vous jouissez de vos corps en fusion mais, pour orgasmer, il faut s’en donner le droit et les moyens … Il faut s’en donner le temps … Il faut s’accorder avec son partenaire … Il faut jouer la bonne mélodie … »
-« Mais Hervé est un bon amant »
-« Madame Lenoir, combien d’hommes avez-vous connu dans votre vie ? »
-« Un seul ! Hervé … Et puis vous … Une fois»
-« Alors, comment pouvez-vous savoir si votre mari est un bon amant ? Comment pouvez-vous savoir si le fruit que vous mangez est bon ou meilleur que les autres sans en avoir goûté plusieurs ? »
-« Mais Hervé m’aime et il fait de son mieux … »
-« Depuis quand le fait d’aimer quelqu’un nous rend il compétent à lui faire du bien ? Pensez-vous qu’Hervé saurait bien vous soigner si vous étiez malade ? Il n’est pas médecin … L’amour ne suffit pas … Est-ce qu’au moins vous le guidez dans vos ébats en lui indiquant ce que vous préférez ou ce qui vous dérange ? »
-« Nous ne parlons pas quand nous faisons la chose … »
-« Très mauvaise habitude, madame Lenoir »
-« Mais je sais lui dire quand ça me dérange … C’est vrai que je ne lui dit pas ce qui me plait »
-« Sans doute doit-il le deviner, je suppose … Vous vous rendez compte que vous demandez à un aveugle de vous guider sur le chemin. Quel gâchis … Et qu’est ce qui vous plait lors de vos ébats ? »
-« Ben … Tout »
-« Vous devez bien avoir des préférences … Est-ce que vous aimez quand il caresse vos seins ? »
-« Non… Surtout pas … Ils sont bien trop sensibles et puis, je n’aime pas ça ! »
-« Même pas quand vous allaitiez vos enfants ? »
-« J’ai essayé pour mon ainée mais elle prenait très mal le sein et puis cela m’agaçait, alors nous sommes passé au lait maternel avec les biberons et, pour la deuxième, nous sommes passé directement aux biberons »
-« Et, quand vous vous masturbez …. Comment procédez-vous ? Quel type de jouet utilisez-vous ? »
-« Je ne me masturbe pas … C’est indigne … Et je ne comprends pas … De quels jouets parlez-vous ? »
-« Madame Lenoir … Je vous plains. C’est comme si vous vouliez danser un tango, votre mari et vous, sans jamais avoir pris le moindre cours de danse … Comment voulez-vous y arriver ? … Je comprends mieux votre frustration »
S’avançant dans son fauteuil, Lucie ouvre de grands yeux et semble prendre conscience de la difficulté de sa situation …
-« Mais, mais … Comment peut-on faire ? »
-« Allons, ma chère … Comme je vous l’ai déjà dit : Je sais que vous êtes très sensuelle au fond de vous mais vous êtes tellement dans le contrôle … Vous êtes pleine de blocages … Je me doute que vos parents en sont la principale cause … »
-« Mon père est mort lorsque j’étais jeune et c’est ma mère qui m’a élevée et qui m’a tout appris »
-« Ma pauvre … Si vous me le permettez, elle vous a laissé de nombreuses lacunes et vous avez du travail à faire sur vous pour pouvoir aider votre mari à vous satisfaire pleinement »
-« Vous pensez que nous pourrons y arriver ? … Rien n’est perdu, n’est ce pas ? … J’aime vraiment Hervé et nous voulons tous les deux nous épanouir mais, pour le moment, c’est le fiasco total et ça nous ronge de l’intérieur … Nous restons sur notre faim »
-« Pour nombre de couples dans une situation comme la votre, il est recommandé de faire appel aux services d’un professionnel … Un sexologue pourrait sans doute vous aider à surmonter cette épreuve que vous vivez … L’anorgasmie est encore trop fréquente aujourd’hui … Environ 13% des femmes en souffre mais il y a moyen d’y remédier »
Lucie, dont les yeux embués exprimaient toute sa douleur, se penche encore plus sur son bureau et s’exclame
-« Monsieur Jean, je ne sais pas où aller … J’ai confiance en vous … Pouvez-vous nous aider ?… Je vous en prie»
-« Je pense à quelque chose qui pourrait vous aider … Mais je ne garanti rien … Si vous acceptez de me suivre, vous devrez vous attendre, votre époux et vous, à être perturbé et peut-être à vivre un échec … »
-« S’il vous plait … Monsieur Jean … Aidez-nous »
-« Je veux bien essayé de vous aider mais vous savez, ma chère, que tout se paie … »
-« Nous n’avons pas beaucoup d’argent mais on peut, si vous acceptez, vous payer en plusieurs fois »
-« Allons Lucie, il ne s’agit pas d’argent … Je veux bien essayer de vous aider mais je veux assister à votre premier ébat … Je vais tout tenter pour que vous puissiez atteindre l’orgasme avec votre époux … Vous voir prendre votre pied sera mon paiement si nous réussissons dans cette entreprise … Qu’en dites-vous ? »
-« Hervé et moi sommes prêt à tout pour trouver notre bonheur … Nous acceptons »
-« Très bien Lucie … Rendez-vous chez moi samedi à 14h … J’enverrai la baby-sitter pour s’occuper de vos deux filles et les gérer durant votre absence »
Le jour dit, à l’heure dite, Lucie et son époux se présentent au domicile de monsieur Jean. Ils sonnent et Sophie vient leur ouvrir. Elle les invite à la suivre jusqu’au salon où sont installés, dans le grand canapé central, monsieur Jean, son épouse Annie ainsi que Laetitia, l’amie du couple. Le maitre de maison se lève et les invite à s’installer dans le petit canapé situé à gauche …
-« Café ? Thé ? Infusion ? Digestif ? Que désirez-vous, mes amis ? »
Hervé et Lucie, un peu empruntés et gauches, passent leur commande et, tandis que Sophie fait le service, monsieur Jean s’adresse aux deux femmes qui siègent à ses côtés …
-« Mes chéries, Lucie et Hervé ont, semble t’il, un petit problème. Lucie ne parvient pas à orgasmer avec son mari et cela les rend très malheureux. J’ai proposé à Lucie de les aider aujourd’hui et ils ont accepté … »
D’un geste du doigt, monsieur Jean interrompt Hervé qui était prêt à se défendre et voulait s’expliquer.
-« Il ne s’agit pas de vous, Hervé. Encore que je ne doute pas que quelques conseils pourraient vous être profitables mais bien de Lucie … La petite discussion que nous avons eu lundi matin me laisse entrevoir de nombreux blocages chez votre épouse qui l’empêchent d’atteindre l’orgasme avec quelque partenaire que ce soit … C’est Lucie, et Lucie seule, qui peut et qui doit trouver le chemin de son orgasme … Mais la route qui y mène est fermée pour le moment et nous allons essayer de comprendre les raisons de ces blocages et la délivrer de ces entraves »
Monsieur Jean se lève et vient chercher la jeune femme pour l’inviter à s’installer dans un fauteuil faisant face aux canapés …
-« Chère Lucie, nous allons employer l’hypnose pour découvrir votre histoire et nous aider à mieux comprendre ce qui vous bloque dans vos ébats en compagnie de votre époux … Me l’autorisez-vous ? »
-« Monsieur Jean … Nous ne sommes pas venus ici aujourd’hui tous les deux pour refuser votre aide … Même si nous savons que l’échec est envisageable, nous voulons tout tenter pour régler mon problème … Bien sur, c’est oui … Allons y »
Sans perdre de temps, le maitre de maison hypnotise la jeune femme et commence sa quête …
-« Lucie … Vous m’entendez ? »
-« Oui, je vous entend »
-« Lucie … Vous m’avez dit lundi que vous ne vous masturbiez jamais … Est-ce vrai ? »
-« Oui monsieur … Ce n’est pas digne d’un être humain »
-« Vous ne vous êtes jamais touchée, Lucie …. Jamais ? … Même pas pendant votre enfance ? »
-« Si … Quand j’étais petite, j’aimais bien me toucher et c’était agréable mais … »
Lucie s’interrompt. Ses lèvres tremblent et elle semble sur le point de tomber en larmes et de s’effondrer …
-« Madame Lenoir … Vous allez revenir à ce moment qui rend Lucie si triste mais vous n’êtes pas Lucie … Ce n’est pas vous qui aller vivre ce moment …. Vous en serez la spectatrice … Vous allez nous décrire la scène … Vous allez nous dire quel âge a Lucie … Vous allez nous dire pourquoi elle est si malheureuse … Vous m’avez bien compris, madame Lenoir ? »
-« Oui monsieur … j’ai compris »
-« Très bien, madame …. Revenez à ce moment et décrivez nous ce qui s’est passé avec Lucie … »
-« Lucie a dix ans … C’est le matin … Lucie vient de se réveiller … Elle est dans son lit, sous les draps bien chaud … Le soleil filtre à travers les persiennes et lui chauffe la joue … Lucie est bien … Elle a envie de jouer avec sa petite nénette … Lucie aime bien jouer avec sa nénette …. Ses mains glissent sous les draps et viennent passer sous sa chemise de nuit … Elles glissent vers sa culotte … Ca lui fait des chatouillis … Elle aime bien … Elle commence à frotter sa culotte avec sa main droite et les chatouillis deviennent encore plus agréables … Elle sent des petits picotements dans son ventre … Sa respiration s’accélère … Ses petits tétons deviennent tout durs … Elle se frotte de plus en plus fort sur sa nénette … Elle a envie de elle ne sait pas quoi … Alors sa main se faufile dans sa culotte qui est toute trempée … pourtant, elle n’a pas fait pipi … Elle glisse un doigt sur sa fente qui est toute mouillée … Elle fait coulisser son doigt dans sa fente en se frottant de plus en plus … Elle aime bien quand le doigt remonte … Il y a des picotements dans son ventre … Elle aime moins quand elle descend son doigt plus bas … Elle sent que son trou s’élargit et elle pourrait y mettre le doigt mais il parait que ça fait mal alors elle remonte encore son doigt là où c’est meilleur … »
-« Très bien madame … Lucie se donne du plaisir mais pourquoi est ce que c’est si triste pour elle ? »
Lucie se trémousse dans son fauteuil puis reprend …
-« La porte de la chambre s’ouvre brusquement et sa maman est là … Elle est toute en pleurs et elle vient pleurer sur Lucie qui croit que sa maman lui en veut pour ce qu’elle était en train de faire … Sa maman lui dit que son papa vient de se tuer dans un accident, alors Lucie pense que c’est de sa faute … Lucie pense que son papa est mort à cause de ce qu’elle faisait … Sa maman pleure beaucoup … Lucie pense que tout est de sa faute … Qu’elle n’aurait pas du se toucher sa nénette comme ça et elle se dit qu’elle ne recommencera plus jamais
… Lucie pleure elle aussi … Son papa chéri lui manque déjà tellement … Lucie comprend qu’elle ne le reverra plus jamais, alors elle fond en larmes dans les bras de sa maman qui pleure beaucoup elle aussi »
Sur les canapés, les gens s’agitent. Le témoignage auquel ils assistent les émeut profondément et tout à chacun voudrait se lever et réconforter cette petite fille qui montre tant de chagrin mais, seul, monsieur Jean reste concentré sur la recherche du blocage de la jeune femme …
-« Madame … Nous comprenons mieux la situation et la tristesse de Lucie… Est-ce que sa maman a dit à Lucie qu’elle n’y était pour rien ? »
-« Non … Même si elle pleurait, maman a bien vu que Lucie était gênée et qu’elle cachait quelque chose, alors elle s’est dit que Lucie avait fait une bêtise et elle lui a fait promettre de ne jamais recommencer et elle a dit qu’il fallait que Lucie soit très sage et très obéissante pour que son papa, qui était au ciel, soit fier d’elle … Alors Lucie a juré et elle a essayé très fort de bien obéir à sa maman et elle a tout fait bien comme sa maman lui disait de faire pour que son papa, il soit bien fier de sa fille … »
Hervé s’exclame alors …
- « Je comprends mieux maintenant pourquoi Lucie est si respectueuse de ce que lui dit sa mère …. Jamais de conflits … Même pas des soupirs … Toujours à lui obéir au doigt et à l’œil … Et sa mère …. Vous la verriez … Rigide à l’extrême … Un vrai dragon … »
Monsieur Jean se tourne vers les autres ….
-« On a, maintenant, une bonne idée de ce que sont les blocages de votre épouse, Hervé … Se faire prendre sur le fait alors qu’elle commençait à découvrir comment se donner du plaisir … Associer cet acte, somme toute, très naturel au chagrin de la perte de son père et lui rajouter le sentiment de culpabilité d’être responsable du décès de son papa … Lucie aurait du être rassurée, réconfortée et amnistiée par sa mère mais cette femme rigide, sans chaleur, préfère diriger la vie de sa fille … Cette femme est nuisible et toxique pour votre épouse … Lucie ne peut pas s’épanouir en étant entravée et corsetée par l’éducation qu’elle a reçue de sa mère … On peut tenter quelque chose pour la libérer de ces chaines »
Hervé se lève et se précipite vers son hôte …
-« Monsieur, je savais que sa mère était inflexible et très directive envers Lucie et j’ai tenté par tous les moyens de l’aider à se libérer de cet assujettissement mais je ne savais rien de l’épisode que ma femme vient de nous raconter »
-« Et c’est de cet épisode de sa vie que tout découle, Hervé … Lucie s’est soumise aux diktats de sa mère pour échapper au sentiment de culpabilité qu’elle ressentait et vous ne pouviez pas la délivrer de sa mère sans la libérer du poids de l’auto-accusation qu’elle porte en elle … Il va nous falloir la dédouaner de ce traumatisme si nous voulons la délivrer du carcan que sa mère lui a imposé »
Monsieur Jean se tourne alors vers Lucie …
-« Lucie … Vous m’entendez ? … Répondez-moi, Lucie »
Sanglotant doucement, les yeux toujours fermés, comme plongée dans le sommeil, Lucie répond d’une voix brisée par les sanglots …
-« Oui monsieur … Je vous entends »
-« Lucie, tu as dix ans et ta maman vient de t’informer que ton papa vient de mourir … Tu es avec moi, Lucie ? »
Lucie s’effondre en larmes en revivant la scène et hoquète :
-« Oui … Je vous entends, monsieur »
-« Lucie … Ce n’est pas le monsieur qui te parle … C’est ton papa … Je sais que tu es très triste mais ce n’est pas de ta faute … Tu n’as rien fait de mal et, même si je suis au ciel maintenant, je continue et continuerai de veiller sur toi parce que je t’aime tellement fort, ma chérie »
-« Papa … Papa … Ne me laisse pas … reviens me prendre dans tes bras, s’il te plait »
-« Je ne peux pas, ma chérie … Je suis parti rejoindre les anges dans le ciel mais je reste avec toi, dans ton cœur, et je veille sur toi »
-« Tout est de ma faute, Papa … Je n’aurai pas du jouer avec ma nénette »
-« Oh, ma chérie … Si tu savais … Tu as tort … C’est merveilleux de découvrir son corps et de se donner du plaisir … Il n’y a aucun mal à ça … tu es une petite fille merveilleuse et il était temps que tu te découvres et que tu apprennes à te donner du plaisir sinon … Comment pourras tu faire plus tard quand tu joueras avec un garçon qui te prendras dans ses bras ? … Tu trouveras un jour un garçon qui t’aime et qui sauras te rendre heureuse bien plus que je n’aurai pu le faire … Sois en certaine … »
-« Mais maman me dit que ce n’est pas bien de se faire plaisir et qu’il faut toujours se contrôler et ne jamais se laisser aller …»
-« Ma chérie … Ta maman te dit ça parce qu’elle ne sait pas faire autrement mais … Est ce que tu l’as déjà vu jouer ou s’amuser ? … Est-ce que tu l’as déjà vu rire ? … Ta maman est triste aujourd’hui mais elle était déjà triste avant et il fallait que je fasse beaucoup d’efforts pour la dérider un peu … Vivre avec ta maman n’était pas toujours drôle et il ne faut pas que tu fasses comme elle … Tu es trop merveilleuse pour vivre dans le monde gris et terne que ta mère te réserve … Tu dois l’écouter, certes, mais tu n’es pas obligée de lui obéir … Tu dois vivre ta vie et te donner du plaisir pour que celle-ci soit la plus merveilleuse pour toi … »
-« Papa … Papa … Comment vais-je faire sans toi ? »
-« Tu vivras avec moi dans ton cœur et tu garderas toujours en tête ces phrases
Tu es une fille merveilleuse …
Tu as droit à ce qu’il y a de meilleur pour toi …
Tu as droit à tous les plaisirs …
Tu peux t’abandonner avec ceux qui t’aiment vraiment … »
Lucie semble s’apaiser et se redresse dans son fauteuil.
-« Madame Lenoir … C’est monsieur Jean qui vous parle … Je vais compter jusqu’à cinq et vous vous réveillerez … Vous vous rappellerez ce qui vient de se dire et vous aurez en tête les phrases que vous a donné votre papa … Vous aurez envie de vous faire plaisir et de faire l’amour avec votre mari et nous allons vous aider à avoir un orgasme avec lui … Vous m’avez compris, madame Lenoir ? »
-« Oui monsieur … J’ai compris »
-« 1, 2, 3, 4, 5 … Réveillez vous Lucie »
Dès son réveil, Lucie se sent apaisée … Son esprit est libéré des tensions habituelles … Elle éprouve le besoin de se faire plaisir … Son corps vibre étrangement et elle se sent émoustillée … Le désir de rejoindre son mari est intense et elle rêve de ses mains sur son corps …
Monsieur Jean se dirige vers elle et l’invite à se lever tout en lui disant :
-« Lucie, je vous propose de vous déshabiller et de vous installer sur le tapis du salon. Nous allons vous aider à atteindre, avec Hervé, cet orgasme qui vous manque tant »
-« C’est que …. Monsieur jean … Là, devant vous et votre épouse… Je ne sais pas si … »
-« Allons Lucie … n’oubliez pas ce pour quoi vous êtes venue … Vous êtes merveilleuse et nous vous aimons … Nous allons vous aider à atteindre cette explosion que vous désirez tant … Faites nous confiance … »
Lucie hésite très peu … elle a accepté le deal en venant ici aujourd’hui et elle se sent bien, entourée de gens qui l’aime et qui lui veulent du bien … elle se dévêt peu à peu de ses vêtements tout en se tournant vers son mari qui entreprend, lui aussi, de se déshabiller de son côté. Son érection est visible et Lucie salive en voyant son membre courbe se dresser. Elle a faim de son sexe et quelques petits papillons volettent dans son ventre … Nue et agenouillée au milieu du tapis moelleux, elle reste immobile sous le regard de son époux, qui la dévore des yeux, et des ses trois hôtes qui l’observent …
-« Allons, Lucie, détendez vous … Vous êtes absolument sublime et vous méritez le meilleur … Nous allons prendre notre temps … Il faut tout d’abord que vous vous réapproprier votre corps … je vous propose de vous caresser vous-même dans un premier temps … commencez par vos seins qui sont si beaux … »
-« Je n’aime pas ça … »
-« Détendez vous … Regardez comme ils sont beaux … Acceptez le fait que nous puissions les trouver appétissants et attirants … Observez les avec nos regards admiratifs et cessez de vous dévaloriser … Vous êtes merveilleuse … Commencez par les toucher doucement, avec douceur et tendresse comme le ferait votre amant »
Tout doucement, les yeux de Lucie se baissent pour observer sa poitrine. Son 95C opulent l’a toujours gênée. Une poitrine trop généreuse qui ballotte sans soutien-gorge et qui lui fait parfois mal aux reins l’a toujours complexée mais, aujourd’hui, elle est détendue et quelque peu émoustillée par la situation et elle accepte de regarder ses seins avec bienveillance et leur trouve même un certain charme … Ils ne tombent pas tant que ça … Et puis sa peau n’est pas ridée … Et ses aréoles ont une jolie couleur … Annie et Laetitia qui se sont dénudées elles aussi viennent la rejoindre sur le tapis et exhibent fièrement leur torse et en se redressant devant elle …
-« Voyez Lucie … Mes deux femmes n’ont pas honte de leur poitrine … Elles savent que leurs attributs sont, pour nous les hommes, un phare qui nous éblouit et nous aimante aussi surement que la lampe attire les papillons de nuit … Touchez leurs seins … Sentez comme ils sont vivants. Vous saurez alors quel pouvoir d’attraction peuvent exercer les vôtres pour votre époux et pour les hommes … »
Timidement, Lucie tend un doigt puis une main vers le 90B d’Annie … La chair est ferme et la peau est douce au toucher … Elle s’enhardit et vient englober le 95C de Laetitia … Elle constate que les seins de celle-ci sont plus tombant et que la chair est moins ferme … elle fait glisser son doigt sur l’aréole qui réagit aussitôt en se fripant et en faisant se dresser le mamelon de la femme …. Elle observe la différence de texture et de couleur des poitrines devant elle … Elle les palpe et joue avec les tétons qui s’érigent … Les corps des deux amantes réagissent à ses caresses maladroites et celles-ci s’éloignent d’elle tout en s’embrassant langoureusement … Lucie se met alors à toucher ses propres seins et découvre que ceux-ci sont tout aussi vivants et doux que ceux des deux femmes qui s’enlacent avec volupté tout en se caressant à côté d’elle. En les observant, Lucie se sent excitée et sa main vient soupeser son sein droit … elle englobe son sein gauche de son autre main et sa respiration s’accélère … Un frisson parcourt son corps tandis qu’elle palpe ses seins … Instinctivement, ses mains trouvent les bons mouvements à effectuer pour lui procurer du plaisir et les petits papillons dans son ventre virevoltent et entreprennent une folle farandole … Ses doigts viennent frôler ses mamelons et ses tétons durcissent et s’érigent en se tendant au sommet de ses monts … De délicieux frissons qui se transforment en petites décharges parcourent son corps qui s’échauffe tandis que ses battements cardiaques s’accélèrent … Les mains de Lucie s’activent de plus en plus sur ses seins et ses mamelons et son corps réagissent au point que les décharges électriques qui la parcourent s’intensifient …
-« Fort bien Lucie … Nous voyons que vos seins apprécient les caresses … Hervé, il est temps pour vous de donner du plaisir à votre épouse … Caressez sa poitrine avec douceur et tendresse et vous, Lucie, n’oubliez pas de lui décrire ce que vous ressentez … Votre mari doit savoir s’il vous fait du bien et si ses efforts correspondent à vos attentes … N’ayez aucune gêne … Le pire n’est pas ce que vous allez dire mais plutôt de ne rien partager de votre union … Parlez vous … Partagez vos émotions et vos sensations»
Hervé vient s’installer au côté de son épouse et s’emploie à la caresser de son mieux …
-« Plus doucement … N’appuie pas là … Reviens … Encore … Oui, ça c’est bon … Oh oui, j’aime … Continue … Ne t’arrête pas … »
Sous les conseils de Lucie, les caresses d’Hervé s’améliorent et le corps de celle-ci se perle de petites gouttes de sueur … Celui-ci s’enhardit et malaxe avec plus de fermeté les seins de son épouse qui approuve par des encouragements à haute voix … Les tétons de Lucie semblent être maintenant des framboises juteuses qu’Hervé vient lécher et gober tels des fruits murs à point … Lucie gémit et sa respiration devient haletante tandis que, se cambrant et renversant la tête en arrière, elle écarte ses cuisses pour écraser son bas ventre contre le tapis sur lequel elle est installée.
-« Vous voyez, Hervé … De la douceur pour commencer puis, lentement, progressivement, en suivant les conseils de votre femme, vous pouvez être plus ferme jusqu’à devenir plus entreprenant et plus conquérant dans vos caresses … Lucie, est-ce que tout va bien ? … On continue ? »
Lucie, l’anatomie chauffée par ces caresses mammaires et le corps parcouru par des décharges électriques qui se propagent jusqu’à son bas ventre, ne peut qu’acquiescer.
-« Très bien Lucie … Nous allons maintenant explorer votre nénette comme vous l’appeliez quand vous étiez une petite fille … N’oubliez pas que vous avez droit au meilleur pour vous et Hervé est là pour vous le donner … Vous avez droit à tous les plaisirs dont vous rêvez et nous allons vous aider à les atteindre … Mais, avant tout, vous devez d’abord vous réapproprier votre corps … Vous allez, comme tout à l’heure, commencer par vous caresser vous-même afin de sentir ce qui vous convient au mieux … Je me doute que vous n’avez jamais pris la peine de regarder votre sexe, alors je vous propose d’observer celui de mes deux femmes … Vous êtes toutes semblables bien que toutes différentes mais regardez et appréciez la beauté de votre sexe en observant celui des autres … »
Annie et Laetitia s’étendent sur le tapis face à Lucie en écartant les jambes et en glissant une main dans leur entre-jambes et en se caressant devant elle. Lucie, encore palpitante de ce qu’elle vient de ressentir, se sent envahit de bien-être et se trouve excitée d’observer les deux femmes se masturbant devant elle … Elle tourne la tête vers son mari et se lèche les lèvres à la vue de son sexe en érection … Sa main glisse vers son pubis …
-« Doucement Lucie, ne précipitez pas les choses … Il s’agit de reprendre contact avec votre corps … Prenez votre temps et soyez douce avec lui … Caressez vos poils pubiens et appréciez le ressenti »
Lucie s’exécute, elle effleure sa toison et d’agréables sensations l’envahissent. La caresse de ses poils pubiens crée, en elle, de doux chatouillis qui avivent son désir de plaisirs … Sa main vient glisser sous sa toison et ses doigts effleurent ses grandes lèvres qui se gorgent de sang sous l’effet de son excitation …
-« C’est bien Lucie … Doucement … Prenez votre temps … Laissez le désir monter en vous … Ne vous précipitez pas »
La caresse sur ses lèvres, toute douce qu’elle soit, emplit son sexe d’une moiteur qui suinte le long de sa vulve et des gouttes de liquide viennent glisser le long de son périnée … Lucie glisse un doigt entre ses lèvres qui sont gorgées de sang sous l’effet de son excitation … Le doigt mouillé de sa cyprine entame des va et vient le long de sa vulve et vient caresser le gland de son clitoris qui , décapuchonné, se dresse turgescent au sommet de son sexe … Lucie étouffe un gémissement …
-« Doucement Lucie … Ne vous précipitez pas … Laissez Hervé prendre soin de vous … abandonnez vous à ses caresses … Laissez vous emporter par lui … Il vous aime et ne veut que votre bien … Ne résistez pas … Accompagnez le …»
Hervé, qui dévorait sa compagne des yeux, se précipite vers elle … Il l’allonge tendrement sur le tapis et entreprend de la caresser à son tour …
-« Doucement Hervé … Beaucoup de douceur … Votre femme est une petite créature fragile qui redécouvre son corps … Soyez doux comme au premier jour avec elle … N’ayez crainte si l’excitation retombe un peu. Sous l’effet de vos caresses, celle-ci remontera et n’en sera que plus forte après … »
Les mains d’Hervé papillonnent sur la poitrine de Lucie … Elles empaument les seins de celle-ci qui se laisse emporter par les caresses que lui procure son amant … Les papillons des son corps s’activent à nouveau et l’excitation la regagne … Son corps frémit sous les mains de son mari … Son esprit s’aventure à lui transmettre des images libidineuses qui l’électrise …
-« S’il te plait, Hervé … Pince mes tétons … Gobe les comme tout à l’heure … »
Encouragé par les paroles de Lucie et excité de la voir s’exprimer enfin dans leurs ébats, Hervé a du mal à contrôler son émoi et il doit prendre sur lui pour s’exécuter avec toute la douceur qu’il peut … Il vient lécher puis téter goulument les seins de son épouse … Sa main s’aventure sur le ventre puis sur la toison de celle-ci … Lucie écarte les cuisses pour accueillir les caresses de son mari … Les doigts d’Hervé glissent le long de sa vulve et la jeune femme respire de plus en plus fort tout en s’arquant pour chercher la caresse … Hervé s’imprègne de la cyprine de Lucie …
-« Tu es toute mouillée, ma chérie … »
-« Continue, mon amour … C’est trop bon …»
Enhardi, Hervé se redresse et porte aux lèvres de sa femme son doigt imprégné de sa cyprine et celle-ci, loin de se refuser, gobe le doigt proposé et le tète avec avidité … Hervé ne reconnait plus sa femme … Elle lui parle pendant leurs ébats … Elle l’encourage et le guide pour son plaisir … Elle est active dans leur rapport et mouille abondamment … Lorsqu’il glisse un doigt sur son petit bouton, Lucie pousse un râle de plaisir … Lorsqu’il branle son clitoris, elle geint et se déhanche sous lui … Lorsqu’il fait pénétrer un doigt dans sa grotte sacrée, elle s’arque et feule telle une lionne …
-« Doucement Hervé … N’allez pas trop vite … Retirez votre doigt et continuez de la caresser doucement pour la faire monter encore dans l’excitation … Vous allez bientôt pouvoir la pénétrer … j’ai vu que votre sexe est en forme de banane. C’est excellent pour caresser son point G qui n’est d’ailleurs que la partie interne de son clitoris et vous vous occupez fort bien de sa partie externe … Sachez que le clitoris des femmes est exclusivement réservé à leur plaisir. Il ne faut surtout pas le négliger … Sachez aussi que les trois ou quatre premiers centimètres de son vagin forment la zone la plus innervée de son sexe et c’est elle qui a le plus de récepteurs pour le plaisir, alors il est inutile de vous enfoncer jusqu’à la garde … Gardez cela pour votre propre jouissance … Concentrez vous sur l’exploration de son puits d’amour avec votre gland … Elle va apprécier … Vous verrez … »
-« Taisez vous et, toi, baise moi » s’écrit Lucie qui n’en peut plus d’attendre …
Hervé a, cependant, bien pris note des conseils de son hôte. Il recommence à doigter son épouse qui dodeline de la tête tout en gémissant et râlant … Il s’insère entre les jambes de sa femme qui est prête à l’accueillir au fond de son être et, lentement, il s’insinue en elle … Lucie s’agrippe à lui tandis que ses chairs s’écartent pour laisser passer le sexe de son chéri qui entre en elle avec lenteur … Hervé effectue des rotations du bassin pour frotter toutes les parois du vagin de son épouse … Lucie halète et cherche, par des saccades de son bassin, à le faire pénétrer plus profondément en elle mais Hervé résiste … Il recule son bassin et entreprend, avec ses jambes, un grimper d’escalier … En alternance, il monte et descend ses genoux en frottant ses jambes contre le tapis tout en écartant les jambes de sa partenaire, engendrant chez celle-ci des sensations exquises … La lenteur des mouvements et leur amplitude permettent à Lucie de ressentir, à chaque mouvement, le sexe de son mari dans une zone différente de son vagin et, petit à petit, une sensation de plénitude l’envahit …
-« C’est trop bon … Continue … J’aime, Oh que j’aime … Oui … Encore … Encore … »
Les paroles de Lucie ont un effet immédiat sur l’excitation d’Hervé qui se redresse sur ses bras et entreprend lentement des pénétrations plus profondes dans le conduit de son épouse … Lucie hoquète à chaque pénétration … Son sexe vibre et palpite au tempo imposé par son chéri … Son corps se dilue au rythme des pénétrations … Hervé accélère le mouvement. Il empoigne les hanches de Lucie et, à grands coups de reins, la besogne fougueusement … Lucie décolle … Elle feule … Elle agonise de plaisirs … Ses mains viennent triturer, pincer et étirer ses seins … Les coups de butoirs d’Hervé envoient son corps planer au 7ème ciel … Elle envoie sa main descendre et rejoindre son clitoris qu’elle vient pincer entre ses doigts … La brusque décharge électrique qu’elle reçoit l’envoie dans une explosion et un maelstrom de jouissance et elle un pousse un grand rauque tandis que son mari se déverse en elle dans un grognement guttural.
Les applaudissements de leurs trois spectateurs les laissent indifférents tant leur bonheur de cette jouissance partagée leur laisse entrevoir des lendemains qui chantent pour eux …
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