Rendez -vous
Récit érotique écrit par G Genn [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 6 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.3
- • L'ensemble des récits érotiques de G Genn ont reçu un total de 27 622 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-12-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 1 539 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Rendez -vous
Rendez-Vous
14h30 … Assis sur le lit de notre chambre, j’attends …
C’est quand même un monde ! Je pensais, naïvement, qu’avec la retraite, nous aurions, ma femme et moi, tout le temps disponible pour se consacrer l’un à l’autre mais c’est tout le contraire qui se réalise. Notre temps libre s’effiloche au fil des demandes : qui de nos enfants pour garder ou apporter une aide scolaire à nos petits enfants, qui de nos parents qui ont besoin d’être accompagnés ou qui ont des soucis avec l’informatique, qui des amis qui viennent nous visiter un week-end ou bien qui nous invitent puisque nous avons ‟Tout le temps libre”. Sans oublier nos propres démarches administratives suite à notre changement de régime, les rendez-vous médicaux chez des spécialistes qui sont rarement à l’heure, les courses et les achats des cadeaux de Noël et nos différentes activités respectives que nous avons chacun de notre côté …
Au bout d’un mois et demi de retraite, nous nous sommes rendu compte que nous avions des emplois du temps de ministre et que nous nous retrouvions encore moins souvent que lorsque je travaillais. Nous avons fini par convenir que, pour pouvoir passer du temps ensemble, il nous fallait inscrire dans nos agendas respectifs des Rendez-Vous Galants …
Notre premier RVG, c’est aujourd’hui à 14h30 et le lieu fixé est notre chambre.
Le radiateur diffuse une douce chaleur dans la pièce. J’ai fermé les volets et disposé des bougies parfumées à la rose (le parfum préféré de ma chérie) pour tamiser et embaumer notre chambre. En sourdine, une play-list de slows (cf. Sensations) ambiance de manière feutrée ce que je veux être notre nid d’amour …
Douché et rasé de près, j’ai coupé et limé mes ongles pour ne pas risquer de griffer ma dulcinée. Mes dents lavées et l’haleine fraiche, j’ai mis quelques gouttes de parfum à la rose dans mes cheveux, sur mon cou et mon torse pour me rendre attractif auprès de ma blonde …
C’est fou ce qu’un simple Rendez-vous change un état d’esprit ! L’attente ravive en moi les émotions vécues lors de notre rencontre et au début de notre relation : Les retrouvailles avec ma femme ne sont plus anodines, elles deviennent l’épicentre de mes pensées et je commence à gravir ce fameux escalier, décrit par Georges Clémenceau, qui me mènera au 7ème ciel. J’ai déjà balayé le fastidieux du quotidien et plonge par anticipation, avec fébrilité, dans ce qui pourraient être nos futurs ébats …
Ma chérie, de son côté, suit-elle le même cheminement de pensées tout en se préparant dans la salle de bain ? Sera t’elle détendue ou bien restera t’elle absorbée par les tracas qui encombrent son esprit ? Il me faut l’aider à lâcher prise pour l’entrainer dans le voyage sensuel que j’ai en tête …
La porte s’ouvre et ma douce se fige en découvrant la pièce plongée dans la pénombre …
Vêtue d’escarpins noirs et de sa robe chemise rouge boutonnée par devant, je la trouve sublime. Elle continue de m’éblouir même après toutes ces années de vie commune et mon avidité pour elle s’accroit encore. J’ai essayé, de mon côté, d’être le plus séduisant possible en mettant la chemise bleu avec dentelles qu’elle m’a fait acheter ‟Pour les grandes occasions” mais je n’ai pas mis de pantalon (les contorsions pour enlever un jean serré en étant debout … C’est loin d’être glamour) et je porte un caleçon noir …
Je me lève et m’approche d’elle en lui tendant les bras. Souplement, je l’enlace, ferme la porte, et entame avec elle un slow au son de la musique. Nos corps s’épousent naturellement ( Il y a quand même des avantages à être avec la même partenaire depuis des années ). La langueur du slow et mon désir m’incite, comme lorsque, adolescent, je découvrais le sexe opposé dans les boums, à me déhancher tout en glissant une jambe entre les siennes. Mes mains glissent le long de son dos pour envelopper son épaule et le creux de ses reins. La musique nous berce et je savoure cet instant hors du temps qui, je l’espère, aidera ma femme à sa libérer de ses préoccupations. Nous tournons et ondulons lentement au rythme de la musique et je la sens se détendre un peu. A la fin du morceau, nous nous éloignons à distance d’un bras et je plonge mes yeux dans les siens en tentant de lui faire ressentir tout le désir que j’ai de son corps. Mes mains remontent le long de son cou et je l’embrasse lentement et tendrement. Nos lèvres se joignent, s’entrouvrent et elle se laisse chatouiller par un petit bout de langue titilleur. Je crois que ma dulcinée commence à lâcher prise …
Le deuxième slow démarre et je me remets en marche. Mes mains glissent le long de son dos. Mes hanches ondulent contre les siennes. Je me fais langoureux et dépose des baisers dans ses cheveux et son cou tout en pressant ma jambe contre elle. Je la sens se décontracter et sa tête vient, par moments, s’appuyer cotre moi. J’ose espérer que des idées plus polissonnes s’infiltrent dans son esprit et j’intensifie mes baisers dans son cou tandis que ma main droite se fait plus pressante dans le creux de ses reins. J’essaye d’instiller dans sa tête tout l’appétit que j’ai pour elle et il me semble que ma douce n’y est pas insensible. A l’arrêt de la musique, elle relève la tête et nos lèvres se joignent pour un baiser qui devient plus voluptueux tandis que mes mains parcourent, de façon plus explicite, son corps …
Le slow suivant débute et nos corps s’imbriquent à nouveau pour chalouper sensuellement. Je serre ma partenaire de manière plus étroite tout en pressant ma jambe entre les siennes. Mon déhanchement s’accentue et ma danse se lascive pour mimer, peu ou prou, l’acte charnel qui est, dans ma tête, l’objectif final de ce Rendez-Vous …
A la fin du morceau, nous nous éloignons à nouveau et nos lèvres replongent pour un baiser enflammé. Nos lèvres s’ouvrent, nos langues se cherchent et s’entortillent jusqu’à ce que nos salives se mélangent. Le souffle un peu court, je m’écarte et commence à déboutonner le haut de sa robe … Ma douce se fige un instant, me regarde de ses yeux qui pétillent et entreprend, elle aussi, de déboutonner ma chemise. Nos mains s’activent jusqu’à nous laisser tous deux torses nus ( Merveille ! Ma chérie n’a pas mis de soutien-gorge sous sa robe et elle porte un superbe shorty blanc qui laisse deviner sa toison par les trous de la dentelle ). Encapés de nos vêtements, c’est torse contre seins que nous entamons le slow suivant. Nos corps s’imbriquent encore plus étroitement que précédemment. Ma cuisse glisse entre les siennes et vient frotter le tissu de sa culotte. Il m’est difficile de cacher l’érection qui me gagne et mon sexe, bien que rangé dans mon boxer, bute contre sa hanche. Nul doute qu’elle ne s’aperçoive de mon état en sentant ce membre dur contre sa peau et j’espère que mon excitation sera contagieuse et qu’elle se laissera gagner par la sensualité de la situation. Nos mains s’affairent sous nos vêtements tandis que nos torses se frottent l’un à l’autre. Ma main gauche caresse son épaule et son cou tandis que ma droite glisse vers le bas des ses reins jusqu’à rejoindre la bordure de son shorty …
Ma bien (ou mal ?)aimée s’abandonne et vient poser sa tête dans le creux de mon épaule. Ses mains m’enlacent et effectuent de lents va et viens dans mon dos. Je presse ma cuisse de manière plus appuyée contre son bas ventre et glisse ma main sous le tissu pour envelopper le galbe de ses fesses. Le soupir que j’entends me confirme que l’excitation la gagne elle aussi et, lorsque le morceau s’arrête, je la maintiens serrée contre moi tout en continuant de danser pour la guider vers notre lit. Je lui retire sa robe avant de la faire s’asseoir, j’ôte ma chemise et la pousse doucement pour qu’elle s’étende, jambes pendantes, sur notre couche. Tout en gardant ma cuisse insérée entre les siennes, je m’étends sur elle et l’embrasse avec passion. Elle ne résiste pas et ses mains viennent m’enlacer tandis que nos langues s’entremêlent et tricotent l’avidité qui nous gagne. A l’issue de ce baiser passionné, je m’allonge à ses côtés et nous nous retrouvons tous les deux face à face. Les yeux dans les yeux, nous reprenons notre souffle et nous accordons un moment de répit avant d’entamer le round suivant. Ma main vient caresser sa joue tandis que ma jambe, restée entre les siennes, entame, au rythme de la musique, de lents va et viens lascifs qui frottent la dentelle de son shorty. Ma main descend le long de son cou puis se glisse entre ses seins pour descendre à son nombril avant de bifurquer et de remonter le long de son flanc pour rejoindre son aisselle et le haut de sa poitrine … Le trajet parcouru est à mon goût et je le réitère tout en continuant de frotter son bas ventre contre ma cuisse. Ma main spirale autour de son sein pour entreprendre l’ascension de ce mont d’Amour. Je me rapproche mais refuse de toucher son téton qui commence à poindre au sommet de la colline …
Je veux la faire languir … Je vais la faire languir …
Ma cuisse frotte et refrotte son pubis. Ma main joue sur ses seins. J’alterne ce traitement avec des baisers lèvres à lèvres, langue à langue, qui se veulent de plus en plus passionnés et brulants. Il semble que ma chérie apprécie mes initiatives car elle ondule des hanches et se cambre au rythme de mes caresses. Ses mains partent à l’assaut de mon torse puis descendent vers mon caleçon qui peine à emprisonner mon pénis en érection. Par-dessus le tissu, elle l’enveloppe de sa main et le presse doucement tout en me laissant faire des va et viens de plus en plus appuyés sur son intimité …
Nos baisers deviennent de plus en plus charnels et la température grimpe d’un cran dans la pièce. Nos mains s’activent avec passion sur le corps de l’autre … Je papillonne sur ses seins et titille la texture fripée de ses aréoles … Ma douce entrouvre ses lèvres et me sourit … Ma cuisse saccade des à coups sur son bas ventre … J’engobe son mamelon et le tète avec avidité … Ma tendre aspire l’air goulument … La sensualité de nos ébats cède la place à un voyage plus sexuel et licencieux … Nous savons tous les deux où cet itinéraire nous mènera …
Brusquement, ma chérie glisse sa main dans mon boxer, libère mon sexe tendu et l’empoigne fermement. Je retire ma jambe d’entre les siennes, m’accroupis et entreprend, avec douceur, de lui retire son shorty tandis qu’elle fait glisser mon caleçon le long de mes jambes. Nus et délivrés de ces derniers remparts de tissu, nous nous allongeons sur le lit et je la chevauche à nouveau tout en glissant encore ma jambe entre les siennes. Je l’embrasse avec fougue et mes mains glissent le long de son dos pour empoigner ses fesses tandis qu’elle s’agrippe à mon dos. Ma cuisse astique son sexe et notre peau à peau reprend de plus belle. L’ambiance dans la chambre s’électrise au fil des mouvements de ma cuisse. Mes mains s’affairent avec passion et volupté sur son corps qui se laisse emporter par la fougue de ma passion. Mon sexe glisse le long de sa hanche, dérive vers son aine et je m’appuis sur mes bras pour enclaver mes deux jambes entre les siennes. Elle tente de relever ses genoux pour m’accueillir mais ce n’est pas le projet que j’ai en tête …
Je veux la faire languir … Je vais la faire languir …
De mes mains, j’allonge ses jambes et je me remonte pour poser mon pénis au niveau de son mont de vénus. J’écrase mon membre sur son pubis puis entreprend de lents allers et retours le long de sa vallée des merveilles. J’insiste sur son clitoris, j’entrouvre sa vulve de mon mat, je glisse à son périnée. A chaque descente, j’embrasse fugacement un de ses seins, à chaque remontée, j’embrasse son cou ou son oreille … Mon sexe glisse sur sa toison et m’indispose car un des inconvénients de nos âges, c’est que nous ne mouillons plus comme avant … Heureusement, il existe des solutions … Nous nous séparons pour nous lubrifier mutuellement d’un gel intime. Elle enduit mon sexe et fait coulisser sa main le long de ma hampe sans oublier de bien huiler mon gland qui souffre du frottement contre ses poils pubiens. Je prélève des noisettes de gel et oins ses grandes lèvres, je lubrifie l’entrée de son vagin puis je poursuis jusqu’au périnée et je noisette son petit trou. Agenouillés sur le lit, nos regards se croisent et je vois bien maintenant que ma dulcinée a lâché prise et que tout son être est centré sur nos ébats charnels et licencieux …
Elle s’allonge sur le lit et m’attend … De ma main droite, je caresse son sexe tout en jouant de la gauche avec sa poitrine. Bras écartés, jambes ouvertes, elle s’offre, impudique, à mon regard affamé et à mes caresses … Elle s’abandonne … Ma main descend le long de son pubis, j’écrase de ma paume son sexe puis glisse le long de son périnée jusqu’à doigter, de la pulpe de mon doigt, son anus. Je remonte en paumant sa vulve, mes doigts glissent le long de ses lèvres avant d’enserrer son clitoris que je branle doucement. J’observe ses réactions, elle commence à haleter et je constate qu’elle apprécie mes efforts, alors je lui prodigue à nouveau, tel un ressac, le même traitement.
Je veux la faire languir … Je vais la faire languir …
Les va et viens de ma main droite font onduler et haleter ma chérie tandis que ma main gauche glisse d’un sein à un autre … Je joue avec ses petites framboises qui gonflent et se dressent de plus en plus. Ma tendre s’alanguit sous mes mains … Elle se déhanche, geint et se cambre au rythme de mes caresses. J’aime la voir s’abandonner ainsi … Son souffle s’accélère. Elle tend sa main et vient empoigner mon sexe. Ses doigts coulissent le long de mon mat et, au gré de ses ressentis, m’empoignent doucement ou fermement, me branlent lentement ou rapidement ou bien me serrent fortement en encapuchonnant mon gland … Mon corps est parcouru de frissons dus à l’excitation …
Nous voici en communion charnelle et je goûte, avec bonheur, cette fusion licencieuse de nos corps …
Ces caresses externes me comblent d’aise et je veux continuer jusqu’à ce qu’elle rende grâce … C’est elle qui donnera le tempo pour la pénétration … Je joue avec elle en effectuant des doigtages de plus en plus insistants. Ma bouche butine ses framboises qui sont mures à cueillir. Mes doigts entrouvrent ses grandes lèvres, viennent longer, d’une phalange, le sillon de sa vallée … Je coulisse le long de son clitoris … J’empaume sa vulve que je fais vibrer par des tremblements du poignet … J’investis sa grotte secrète par des appuis insistants de la pulpe de mon majeur … Je malaxe ses seins, mes doigts saccadent sur ses tétons ou les pincent avec douceur… Je joue, tel un violoniste, une mélodie d’amour et de plaisirs du corps de ma dulcinée et je nous entraine dans un tourbillon de plaisirs …
Soudain, elle se redresse et, d’une voix rauque, me dit « Toi, tu m’as trop chauffée ».
Elle me bascule sur le dos et, d’un mouvement souple, vient s’asseoir à califourchon sur moi. Je m’attends à pouvoir enfin la pénétrer mais c’est elle qui, maintenant, veut continuer à jouer …
Le corps cambré, elle se positionne afin que ses grandes lèvres enveloppent mon membre et c’est elle qui effectue des va et viens sur celui-ci … Elle se frotte sur mon mat … Je deviens son objet, son sextoy vivant … De passagère du voyage sensuel et sexuel que j’ai initié, elle devient la conductrice de nos ébats … Ses allers et retours s’amplifient et elle finit par s’affaler sur moi tout en reculant ses hanches … Mon gland est à l’entrée de son vagin … Il suffirait d’une poussée pour la pénétrer … Mais c’est elle qui conduit maintenant et je la laisse diriger les manœuvres.
Par de petites rotations des hanches, elle titille, de mon gland, le seuil de son antre … C’est elle qui mène la danse maintenant … Elle se chatouille la vulve de mon sexe et frotte ses seins contre mon torse. Ma bouche cherche à l’embrasser mais elle est toute entière à son plaisir et je suis son instrument de jouissance. Son côté libidineux se dévoile au grand jour. Ma féline est éveillée et je suis la proie avec laquelle elle joue avant de la dévorer… Immobile, les bras en croix, je subis ses assauts et mon corps s’embrase des sensations que mon gland lui transmet. La torture est divine et je m’abandonne …
Soudain, elle s’empale sur mon membre en se redressant et en se cambrant. La libération due à la pénétration de mon sexe dans son antre me fait grogner d’aise. Mon corps se tend et je savoure le plaisir divin d’être enfin plongé dans son puits d’amour …
Je m’émerveille de son air extatique … Elle aspire de grandes bouffées d’air tout en se déhanchant … Par des va et viens saccadés, elle fait coulisser mon sexe dans sa gaine qu’elle contracte pour mieux m’enserrer… Les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, elle joue avec ses seins qu’elle presse et malaxe avec vigueur…Elle pince ses tétons, les étire en feulant et râlant … Sa jouissance est proche et je me retiens autant que je peux pour ne pas éjaculer maintenant … Ses parois vaginales gainent étroitement mon membre et ses coups de reins la pilonnent et nous envoient tous les deux aux portes du nirvana … Je tends ma main pour toucher son clitoris et je le pince doucement … C’en est trop pour elle et, dans un cri, elle exprime toute sa jouissance … Je me redresse et agrippe ses hanches pour m’enfoncer au plus profond de sa grotte sacrée et décharger toute la puissance mon Amour tout en poussant un grognement libérateur de cette jouissance partagée.
Nous restons longuement imbriqués en reprenant notre souffle puis, lentement, nous nous allongeons et nous enlaçons pour nous endormir dans les bras l’un de l’autre.
14h30 … Assis sur le lit de notre chambre, j’attends …
C’est quand même un monde ! Je pensais, naïvement, qu’avec la retraite, nous aurions, ma femme et moi, tout le temps disponible pour se consacrer l’un à l’autre mais c’est tout le contraire qui se réalise. Notre temps libre s’effiloche au fil des demandes : qui de nos enfants pour garder ou apporter une aide scolaire à nos petits enfants, qui de nos parents qui ont besoin d’être accompagnés ou qui ont des soucis avec l’informatique, qui des amis qui viennent nous visiter un week-end ou bien qui nous invitent puisque nous avons ‟Tout le temps libre”. Sans oublier nos propres démarches administratives suite à notre changement de régime, les rendez-vous médicaux chez des spécialistes qui sont rarement à l’heure, les courses et les achats des cadeaux de Noël et nos différentes activités respectives que nous avons chacun de notre côté …
Au bout d’un mois et demi de retraite, nous nous sommes rendu compte que nous avions des emplois du temps de ministre et que nous nous retrouvions encore moins souvent que lorsque je travaillais. Nous avons fini par convenir que, pour pouvoir passer du temps ensemble, il nous fallait inscrire dans nos agendas respectifs des Rendez-Vous Galants …
Notre premier RVG, c’est aujourd’hui à 14h30 et le lieu fixé est notre chambre.
Le radiateur diffuse une douce chaleur dans la pièce. J’ai fermé les volets et disposé des bougies parfumées à la rose (le parfum préféré de ma chérie) pour tamiser et embaumer notre chambre. En sourdine, une play-list de slows (cf. Sensations) ambiance de manière feutrée ce que je veux être notre nid d’amour …
Douché et rasé de près, j’ai coupé et limé mes ongles pour ne pas risquer de griffer ma dulcinée. Mes dents lavées et l’haleine fraiche, j’ai mis quelques gouttes de parfum à la rose dans mes cheveux, sur mon cou et mon torse pour me rendre attractif auprès de ma blonde …
C’est fou ce qu’un simple Rendez-vous change un état d’esprit ! L’attente ravive en moi les émotions vécues lors de notre rencontre et au début de notre relation : Les retrouvailles avec ma femme ne sont plus anodines, elles deviennent l’épicentre de mes pensées et je commence à gravir ce fameux escalier, décrit par Georges Clémenceau, qui me mènera au 7ème ciel. J’ai déjà balayé le fastidieux du quotidien et plonge par anticipation, avec fébrilité, dans ce qui pourraient être nos futurs ébats …
Ma chérie, de son côté, suit-elle le même cheminement de pensées tout en se préparant dans la salle de bain ? Sera t’elle détendue ou bien restera t’elle absorbée par les tracas qui encombrent son esprit ? Il me faut l’aider à lâcher prise pour l’entrainer dans le voyage sensuel que j’ai en tête …
La porte s’ouvre et ma douce se fige en découvrant la pièce plongée dans la pénombre …
Vêtue d’escarpins noirs et de sa robe chemise rouge boutonnée par devant, je la trouve sublime. Elle continue de m’éblouir même après toutes ces années de vie commune et mon avidité pour elle s’accroit encore. J’ai essayé, de mon côté, d’être le plus séduisant possible en mettant la chemise bleu avec dentelles qu’elle m’a fait acheter ‟Pour les grandes occasions” mais je n’ai pas mis de pantalon (les contorsions pour enlever un jean serré en étant debout … C’est loin d’être glamour) et je porte un caleçon noir …
Je me lève et m’approche d’elle en lui tendant les bras. Souplement, je l’enlace, ferme la porte, et entame avec elle un slow au son de la musique. Nos corps s’épousent naturellement ( Il y a quand même des avantages à être avec la même partenaire depuis des années ). La langueur du slow et mon désir m’incite, comme lorsque, adolescent, je découvrais le sexe opposé dans les boums, à me déhancher tout en glissant une jambe entre les siennes. Mes mains glissent le long de son dos pour envelopper son épaule et le creux de ses reins. La musique nous berce et je savoure cet instant hors du temps qui, je l’espère, aidera ma femme à sa libérer de ses préoccupations. Nous tournons et ondulons lentement au rythme de la musique et je la sens se détendre un peu. A la fin du morceau, nous nous éloignons à distance d’un bras et je plonge mes yeux dans les siens en tentant de lui faire ressentir tout le désir que j’ai de son corps. Mes mains remontent le long de son cou et je l’embrasse lentement et tendrement. Nos lèvres se joignent, s’entrouvrent et elle se laisse chatouiller par un petit bout de langue titilleur. Je crois que ma dulcinée commence à lâcher prise …
Le deuxième slow démarre et je me remets en marche. Mes mains glissent le long de son dos. Mes hanches ondulent contre les siennes. Je me fais langoureux et dépose des baisers dans ses cheveux et son cou tout en pressant ma jambe contre elle. Je la sens se décontracter et sa tête vient, par moments, s’appuyer cotre moi. J’ose espérer que des idées plus polissonnes s’infiltrent dans son esprit et j’intensifie mes baisers dans son cou tandis que ma main droite se fait plus pressante dans le creux de ses reins. J’essaye d’instiller dans sa tête tout l’appétit que j’ai pour elle et il me semble que ma douce n’y est pas insensible. A l’arrêt de la musique, elle relève la tête et nos lèvres se joignent pour un baiser qui devient plus voluptueux tandis que mes mains parcourent, de façon plus explicite, son corps …
Le slow suivant débute et nos corps s’imbriquent à nouveau pour chalouper sensuellement. Je serre ma partenaire de manière plus étroite tout en pressant ma jambe entre les siennes. Mon déhanchement s’accentue et ma danse se lascive pour mimer, peu ou prou, l’acte charnel qui est, dans ma tête, l’objectif final de ce Rendez-Vous …
A la fin du morceau, nous nous éloignons à nouveau et nos lèvres replongent pour un baiser enflammé. Nos lèvres s’ouvrent, nos langues se cherchent et s’entortillent jusqu’à ce que nos salives se mélangent. Le souffle un peu court, je m’écarte et commence à déboutonner le haut de sa robe … Ma douce se fige un instant, me regarde de ses yeux qui pétillent et entreprend, elle aussi, de déboutonner ma chemise. Nos mains s’activent jusqu’à nous laisser tous deux torses nus ( Merveille ! Ma chérie n’a pas mis de soutien-gorge sous sa robe et elle porte un superbe shorty blanc qui laisse deviner sa toison par les trous de la dentelle ). Encapés de nos vêtements, c’est torse contre seins que nous entamons le slow suivant. Nos corps s’imbriquent encore plus étroitement que précédemment. Ma cuisse glisse entre les siennes et vient frotter le tissu de sa culotte. Il m’est difficile de cacher l’érection qui me gagne et mon sexe, bien que rangé dans mon boxer, bute contre sa hanche. Nul doute qu’elle ne s’aperçoive de mon état en sentant ce membre dur contre sa peau et j’espère que mon excitation sera contagieuse et qu’elle se laissera gagner par la sensualité de la situation. Nos mains s’affairent sous nos vêtements tandis que nos torses se frottent l’un à l’autre. Ma main gauche caresse son épaule et son cou tandis que ma droite glisse vers le bas des ses reins jusqu’à rejoindre la bordure de son shorty …
Ma bien (ou mal ?)aimée s’abandonne et vient poser sa tête dans le creux de mon épaule. Ses mains m’enlacent et effectuent de lents va et viens dans mon dos. Je presse ma cuisse de manière plus appuyée contre son bas ventre et glisse ma main sous le tissu pour envelopper le galbe de ses fesses. Le soupir que j’entends me confirme que l’excitation la gagne elle aussi et, lorsque le morceau s’arrête, je la maintiens serrée contre moi tout en continuant de danser pour la guider vers notre lit. Je lui retire sa robe avant de la faire s’asseoir, j’ôte ma chemise et la pousse doucement pour qu’elle s’étende, jambes pendantes, sur notre couche. Tout en gardant ma cuisse insérée entre les siennes, je m’étends sur elle et l’embrasse avec passion. Elle ne résiste pas et ses mains viennent m’enlacer tandis que nos langues s’entremêlent et tricotent l’avidité qui nous gagne. A l’issue de ce baiser passionné, je m’allonge à ses côtés et nous nous retrouvons tous les deux face à face. Les yeux dans les yeux, nous reprenons notre souffle et nous accordons un moment de répit avant d’entamer le round suivant. Ma main vient caresser sa joue tandis que ma jambe, restée entre les siennes, entame, au rythme de la musique, de lents va et viens lascifs qui frottent la dentelle de son shorty. Ma main descend le long de son cou puis se glisse entre ses seins pour descendre à son nombril avant de bifurquer et de remonter le long de son flanc pour rejoindre son aisselle et le haut de sa poitrine … Le trajet parcouru est à mon goût et je le réitère tout en continuant de frotter son bas ventre contre ma cuisse. Ma main spirale autour de son sein pour entreprendre l’ascension de ce mont d’Amour. Je me rapproche mais refuse de toucher son téton qui commence à poindre au sommet de la colline …
Je veux la faire languir … Je vais la faire languir …
Ma cuisse frotte et refrotte son pubis. Ma main joue sur ses seins. J’alterne ce traitement avec des baisers lèvres à lèvres, langue à langue, qui se veulent de plus en plus passionnés et brulants. Il semble que ma chérie apprécie mes initiatives car elle ondule des hanches et se cambre au rythme de mes caresses. Ses mains partent à l’assaut de mon torse puis descendent vers mon caleçon qui peine à emprisonner mon pénis en érection. Par-dessus le tissu, elle l’enveloppe de sa main et le presse doucement tout en me laissant faire des va et viens de plus en plus appuyés sur son intimité …
Nos baisers deviennent de plus en plus charnels et la température grimpe d’un cran dans la pièce. Nos mains s’activent avec passion sur le corps de l’autre … Je papillonne sur ses seins et titille la texture fripée de ses aréoles … Ma douce entrouvre ses lèvres et me sourit … Ma cuisse saccade des à coups sur son bas ventre … J’engobe son mamelon et le tète avec avidité … Ma tendre aspire l’air goulument … La sensualité de nos ébats cède la place à un voyage plus sexuel et licencieux … Nous savons tous les deux où cet itinéraire nous mènera …
Brusquement, ma chérie glisse sa main dans mon boxer, libère mon sexe tendu et l’empoigne fermement. Je retire ma jambe d’entre les siennes, m’accroupis et entreprend, avec douceur, de lui retire son shorty tandis qu’elle fait glisser mon caleçon le long de mes jambes. Nus et délivrés de ces derniers remparts de tissu, nous nous allongeons sur le lit et je la chevauche à nouveau tout en glissant encore ma jambe entre les siennes. Je l’embrasse avec fougue et mes mains glissent le long de son dos pour empoigner ses fesses tandis qu’elle s’agrippe à mon dos. Ma cuisse astique son sexe et notre peau à peau reprend de plus belle. L’ambiance dans la chambre s’électrise au fil des mouvements de ma cuisse. Mes mains s’affairent avec passion et volupté sur son corps qui se laisse emporter par la fougue de ma passion. Mon sexe glisse le long de sa hanche, dérive vers son aine et je m’appuis sur mes bras pour enclaver mes deux jambes entre les siennes. Elle tente de relever ses genoux pour m’accueillir mais ce n’est pas le projet que j’ai en tête …
Je veux la faire languir … Je vais la faire languir …
De mes mains, j’allonge ses jambes et je me remonte pour poser mon pénis au niveau de son mont de vénus. J’écrase mon membre sur son pubis puis entreprend de lents allers et retours le long de sa vallée des merveilles. J’insiste sur son clitoris, j’entrouvre sa vulve de mon mat, je glisse à son périnée. A chaque descente, j’embrasse fugacement un de ses seins, à chaque remontée, j’embrasse son cou ou son oreille … Mon sexe glisse sur sa toison et m’indispose car un des inconvénients de nos âges, c’est que nous ne mouillons plus comme avant … Heureusement, il existe des solutions … Nous nous séparons pour nous lubrifier mutuellement d’un gel intime. Elle enduit mon sexe et fait coulisser sa main le long de ma hampe sans oublier de bien huiler mon gland qui souffre du frottement contre ses poils pubiens. Je prélève des noisettes de gel et oins ses grandes lèvres, je lubrifie l’entrée de son vagin puis je poursuis jusqu’au périnée et je noisette son petit trou. Agenouillés sur le lit, nos regards se croisent et je vois bien maintenant que ma dulcinée a lâché prise et que tout son être est centré sur nos ébats charnels et licencieux …
Elle s’allonge sur le lit et m’attend … De ma main droite, je caresse son sexe tout en jouant de la gauche avec sa poitrine. Bras écartés, jambes ouvertes, elle s’offre, impudique, à mon regard affamé et à mes caresses … Elle s’abandonne … Ma main descend le long de son pubis, j’écrase de ma paume son sexe puis glisse le long de son périnée jusqu’à doigter, de la pulpe de mon doigt, son anus. Je remonte en paumant sa vulve, mes doigts glissent le long de ses lèvres avant d’enserrer son clitoris que je branle doucement. J’observe ses réactions, elle commence à haleter et je constate qu’elle apprécie mes efforts, alors je lui prodigue à nouveau, tel un ressac, le même traitement.
Je veux la faire languir … Je vais la faire languir …
Les va et viens de ma main droite font onduler et haleter ma chérie tandis que ma main gauche glisse d’un sein à un autre … Je joue avec ses petites framboises qui gonflent et se dressent de plus en plus. Ma tendre s’alanguit sous mes mains … Elle se déhanche, geint et se cambre au rythme de mes caresses. J’aime la voir s’abandonner ainsi … Son souffle s’accélère. Elle tend sa main et vient empoigner mon sexe. Ses doigts coulissent le long de mon mat et, au gré de ses ressentis, m’empoignent doucement ou fermement, me branlent lentement ou rapidement ou bien me serrent fortement en encapuchonnant mon gland … Mon corps est parcouru de frissons dus à l’excitation …
Nous voici en communion charnelle et je goûte, avec bonheur, cette fusion licencieuse de nos corps …
Ces caresses externes me comblent d’aise et je veux continuer jusqu’à ce qu’elle rende grâce … C’est elle qui donnera le tempo pour la pénétration … Je joue avec elle en effectuant des doigtages de plus en plus insistants. Ma bouche butine ses framboises qui sont mures à cueillir. Mes doigts entrouvrent ses grandes lèvres, viennent longer, d’une phalange, le sillon de sa vallée … Je coulisse le long de son clitoris … J’empaume sa vulve que je fais vibrer par des tremblements du poignet … J’investis sa grotte secrète par des appuis insistants de la pulpe de mon majeur … Je malaxe ses seins, mes doigts saccadent sur ses tétons ou les pincent avec douceur… Je joue, tel un violoniste, une mélodie d’amour et de plaisirs du corps de ma dulcinée et je nous entraine dans un tourbillon de plaisirs …
Soudain, elle se redresse et, d’une voix rauque, me dit « Toi, tu m’as trop chauffée ».
Elle me bascule sur le dos et, d’un mouvement souple, vient s’asseoir à califourchon sur moi. Je m’attends à pouvoir enfin la pénétrer mais c’est elle qui, maintenant, veut continuer à jouer …
Le corps cambré, elle se positionne afin que ses grandes lèvres enveloppent mon membre et c’est elle qui effectue des va et viens sur celui-ci … Elle se frotte sur mon mat … Je deviens son objet, son sextoy vivant … De passagère du voyage sensuel et sexuel que j’ai initié, elle devient la conductrice de nos ébats … Ses allers et retours s’amplifient et elle finit par s’affaler sur moi tout en reculant ses hanches … Mon gland est à l’entrée de son vagin … Il suffirait d’une poussée pour la pénétrer … Mais c’est elle qui conduit maintenant et je la laisse diriger les manœuvres.
Par de petites rotations des hanches, elle titille, de mon gland, le seuil de son antre … C’est elle qui mène la danse maintenant … Elle se chatouille la vulve de mon sexe et frotte ses seins contre mon torse. Ma bouche cherche à l’embrasser mais elle est toute entière à son plaisir et je suis son instrument de jouissance. Son côté libidineux se dévoile au grand jour. Ma féline est éveillée et je suis la proie avec laquelle elle joue avant de la dévorer… Immobile, les bras en croix, je subis ses assauts et mon corps s’embrase des sensations que mon gland lui transmet. La torture est divine et je m’abandonne …
Soudain, elle s’empale sur mon membre en se redressant et en se cambrant. La libération due à la pénétration de mon sexe dans son antre me fait grogner d’aise. Mon corps se tend et je savoure le plaisir divin d’être enfin plongé dans son puits d’amour …
Je m’émerveille de son air extatique … Elle aspire de grandes bouffées d’air tout en se déhanchant … Par des va et viens saccadés, elle fait coulisser mon sexe dans sa gaine qu’elle contracte pour mieux m’enserrer… Les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, elle joue avec ses seins qu’elle presse et malaxe avec vigueur…Elle pince ses tétons, les étire en feulant et râlant … Sa jouissance est proche et je me retiens autant que je peux pour ne pas éjaculer maintenant … Ses parois vaginales gainent étroitement mon membre et ses coups de reins la pilonnent et nous envoient tous les deux aux portes du nirvana … Je tends ma main pour toucher son clitoris et je le pince doucement … C’en est trop pour elle et, dans un cri, elle exprime toute sa jouissance … Je me redresse et agrippe ses hanches pour m’enfoncer au plus profond de sa grotte sacrée et décharger toute la puissance mon Amour tout en poussant un grognement libérateur de cette jouissance partagée.
Nous restons longuement imbriqués en reprenant notre souffle puis, lentement, nous nous allongeons et nous enlaçons pour nous endormir dans les bras l’un de l’autre.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par G Genn
1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Pas d'aggression mais seulement de la douceur et beaucoup d'amour.Parfait